Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2012-02-03 – Temps d’abandon

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Quand Gisèle lisait, montait en moi, montait en moi ces moments que j'ai eus d'intimité avec mon Jésus. Souvent, le Seigneur, le vendredi, je passais mes moments toute seule avec lui. J'éteignais tout chez moi puis, là, je mettais le lampion, mais tout pour mon Jésus d'amour, et là, à terre, je passais des moments d'intimité avec Jésus. Et ce livre, pour moi, qui vient de ma sœur Rita, c'est beaucoup pour moi. C'est le livre de Gethsémani. Alors, avec Jésus, on était dans une très grande intimité.

J'ai vécu des moments d'amour, comme on en vit toujours, mais là, c'est avec des moments de sa Passion, des moments où il souffre, où il sent sa solitude. Et il sent notre indifférence envers lui, la haine de ceux qui voulaient lui faire du mal, le complot qu'ils ont monté contre notre Dieu, des gens de la maison de Dieu qui se sont mis tous contre lui pratiquement, et là, ils parlent contre lui, ils font toutes sortes de plans pour le mettre en défaut, ils le calomnient. Leur règne est terrible et Jésus en parle. Jésus, il en parle. Il liait tout cela avec les enfants du monde. Il nous aime tellement notre Jésus d'amour.

Alors ici, c'est la neuvième heure sainte.

Agneau de Dieu qui portez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui portez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui portez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

Nations, louez toutes le Seigneur.

Peuples, glorifiez-le tous, car sa miséricorde est sans limites et la vérité de Dieu demeure à jamais. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Amen.

Jérusalem, louez le Seigneur.

Sion, louez le Seigneur.

Hosanna, Hosanna, Hosanna, en l'honneur du Fils de Dieu.

"La sainte Messe est le sacrifice non sanglant du Calvaire offert pour l'expiation de l'humanité coupable. La première messe eut lieu au Cénacle. Elle reste intimement liée aux événements qui suivirent l'institution de la sainte Eucharistie. Au Cénacle, Jésus a aimé les hommes jusqu'à la limite divine, c'est-à-dire sans limites. Au Cénacle, où la trahison prenait part au festin de l'amour, le traître fut encore l'objet des tendresses du Christ. Il représentait le genre humain avec son ingratitude, sa haine, sa ruse, toutes ses faiblesses et tous ses péchés.

C'est au Cénacle cependant que Jésus-Christ révéla le désir de son Cœur. «J'ai tant aspiré à cette heure! Dans un nouveau transport d'amour, j'embrasserai encore cette humanité ingrate, essayant ainsi de la sauver de la ruine éternelle. Je me sacrifierai pour elle et je lui servirai ensuite de nourriture et de breuvage. Les hommes me mangeront et me boiront et ils m'aimeront de nouveau. Si je dois être écrasé comme du froment, foulé aux pieds, Fiat. Dès maintenant, je l'accepte pourvu que les hommes se nourrissent et qu'ils vivent.» En instituant sa première messe, la messe du Cénacle, l'Homme-Dieu a aimé le genre humain jusqu'à la folie."

Oh! folie qui nous a rendus dignes d'un tel sacrifice! Tu nous amènes à t'aimer, tu nous amènes à nous incliner, à être pour toi l'objet de tes souffrances. Nous voulons te dire, ô mon Maître, combien chacun de nous voulons déverser notre sang. Ce soir, Seigneur, nous déposons toutes nos gouttes de sang dans ton calice, celui qui t'a été présenté, celui que tu devais goûter, celui qui t'a fait transpirer ton Sang adorable. Que nos gouttes de sang se mêlent à tes gouttes, Seigneur. Apprends-nous à t'aimer, apprends-nous à participer à cette Eucharistie. Oui, notre fiat, Seigneur, prends-le à travers notre sang. Nous voulons te démontrer, ce soir, ce que nous sommes. Nous sommes le fiat en ton Fiat.

Tu acceptes, ô Dieu d'amour, de te donner en nourriture. Ton adorable Corps sera mutilé bientôt. On déchirera ta chair, on la percera, on lui fera ressentir la laideur du péché et elle acceptera de s'en couvrir. Elle sera l'opprobre pour tous ceux qui vont vouloir te faire du mal et tu accepteras. Tu accepteras de te montrer comme étant le pire des scélérats. Tu ne retiendras rien de ton amour, tu laisseras sortir ton amour. Tout de toi sera le témoignage de l'amour d'un Dieu pour ses créés. Nous serons, ô Éternel, en toi. Nous ferons partie de toi ce soir. Nous voulons vivre ce moment, ô Dieu d'amour, avec ce que nous sommes : pauvres en esprit, mais riches, riches de tes grâces, car sans tes grâces nous ne pouvons rien. Notre sang a la valeur que tes grâces lui ont donnée. Prends ce sang, Seigneur, ce sont nos fiat. Tout est pour toi.

Monte de notre intérieur un chant d'amour – un chant que Marie-Ève va entamer – qui va nous amener nous aussi à vouloir la suivre parce que tu es à Gethsémani maintenant. Tu es monté, Seigneur. Il fait noir. C'est la noirceur de nos péchés qui t'enveloppe. Nous sommes là nous aussi, nous ne nous cacherons pas, Seigneur. Nous regarderons ce soir ce que nous t'avons fait et, en écoutant ce chant et en voulant y participer, nous essuierons tes larmes. Tu nous as aimés, tu nous as aimés, ô mon Dieu.

Nous voulons te dire ce soir : que ceux qui ont dans leur cœur de sortir avec des mots simples l'amour pour notre Dieu, pour Celui qui nous a tout donné, qu'ils le fassent.

♪♪♪       Agneau magnifique, Jésus, Fils de Dieu

Présence eucharistique jaillie du Cœur de Dieu

 

Jésus : Je vous ai donné ma Chair, je vous ai donné mon Corps, je vous ai donné ma Vie. Je vous ai appris à manger, je vous ai appris à me regarder, à m'aimer, à faire de vous des enfants capables de vous approcher de votre Dieu. Jadis, on croyait que Dieu était si loin, on croyait que Dieu punissait les enfants en les rendant malades. Dieu a envoyé son Fils et son Fils s'est montré, il s'est montré avec une chair. Il a mangé, il a dormi.

Je me suis présenté à vous comme mon Père le voulait. J'ai accepté vos faiblesses, j'ai accepté de partager vos nuits, j'ai accepté de ressentir la fatigue du travail. J'ai accepté, mes enfants, ce que vous connaissiez à cause de vos mauvais choix et j'ai embrassé cela de mon regard, de mon écoute, de mes paroles, de mes gestes, j'en ai fait les miens, mais j'ai aimé sans condition chacun de vous. Regardez-moi aujourd'hui, je suis attaché à la Croix. Je vous rappelle mon Sacrifice. Je vous démontre que tout ce que j'ai fait, je l'ai fait par amour. Vous vous souvenez, parce que j'ai fait écrire ce que moi j'ai enduré par amour pour vous afin que vous puissiez vous souvenir, afin que vous puissiez en parler entre vous, afin que vous puissiez vivre dans votre vie l'amour, l'amour qui se donne pour ceux qu'on aime.

Je parle à travers l'être humain fragile en sa chair. Je m'abaisse toujours, mes enfants, à votre niveau afin que vous ayez toujours ce contact que vous avez besoin avec votre Dieu, alors que je vous ai donné ma Chair, alors que je vous ai donné mon Sang. L'Eucharistie, mes enfants, c'est moi et vous avez tant besoin encore. Vous avez besoin de la chair fragile pour entendre ma voix, pour entendre mes paroles, pour entendre ma Volonté. Vous êtes les choisis de mon Père. Mon Fiat, je vous le présente et j'accepte votre fiat. Je mélange votre sang à mon Sang pour vous démontrer que vous êtes les choisis. À travers votre souffrance, je vous maintiens dans ce que vous pouvez me donner; à travers vos habitudes qui vous font tant souffrir, je vous amène toujours plus loin, plus loin, vous démontrant que vous êtes les enfants de mon Père et que chaque enfant qui veut faire la Volonté de mon Père dépasse sa volonté, et l'élan de mon Être vers vous, c'est un Dieu qui vient dans votre vie pour vous rappeler qui je suis et qui vous êtes.

Ce soir, je vous ai rassemblés pour que vous vous donniez à Celui qui veut tout de vous. Je vous veux pour mes enfants, pour tous les enfants de toutes religions, pour tous les enfants de toutes langues, pour ceux qui ont refusé toute religion. Leur faiblesse est connue de vous. Ce qu'ils sont, mes enfants, vous l'avez été et c'est par la grâce que vous êtes ici ce soir voulant m'aimer, voulant m'adorer, moi, votre Dieu sur cette Croix. Je suis Celui qui s'est donné par amour pour vous. Que toute parole qui se fait entendre à vous soit acceptée par vous dans la foi. Soyez petits et vivez cette intimité avec un Dieu qui vient à vous pour vous dire son amour, alors que vous deviez le prendre à chaque instant en le regardant sur la Croix. Ma Croix est devant vous, mon Corps est attaché à cette Croix pour vous rappeler ce que j'ai fait pour vous. Est-ce que, mes enfants, cela entre en vous? Est-ce que cela vous fait connaître qui vous êtes? Vous êtes les choisis de mon Père, vous êtes les élus, vous êtes ceux qui sont inscrits dans le Livre de la Vie.

Ce livre, mes enfants, je l'ai ouvert. Moi seul, moi seul ai pu lire ce Livre de Vie. Vous avez tous été présents, vous avez tous vécu le présent et je vous fais vivre ce qui est inscrit dans le Livre de la Vie : votre fiat. Vous êtes attachés à l'arbre, vous êtes les fruits de l'Amour. Je suis la Vigne, mes enfants, mon Père est le Vigneron. Il m'a donné à vous pour que vous soyez les fruits de l'Amour, les fruits qui ne périront jamais, qui ne sécheront jamais, car mon Sang alimente votre vie, ma Chair nourrit votre vie, mon amour maintient votre vie, mon éternité vous rend éternels. Vous appartenez à l'Éternité. Mon Père est l'Éternel. Il vous a créés. Je suis le Fils du Père, il m'a engendré. Son amour m'a pénétré. Nous sommes un.

Ô Père, voyez ces enfants, comme ils sont petits et fragiles! Ma force est pour eux, mon amour les enveloppe, ma présence les rend vrais devant vous. Ce sont vos enfants, ce sont ceux que vous avez créés, ce sont ceux que vous aimez, ce sont ceux pour qui vous avez donné votre Fils, votre seul Fils. Ils sont à vous, Père. Je témoigne ce soir d'eux, je témoigne de leur sang, car ils sont vrais. Seuls les enfants qui acceptent de mourir sont vivants. Que votre Volonté éternelle soit leur seule volonté. Père, ceci est une prémisse, cela s'inscrit dans mon Cœur pour qu'au jour où ils seront devant ma Gloire, ils puissent lire qu'un jour, devant moi, ils ont mélangé leur goutte de sang à mon Sang par amour pour tous les enfants de Dieu, pour vos enfants, Père. Ils sont ces enfants sur qui votre regard s'est posé. Vous les avez tous appelés par leur nom, Père adorable, et ils se reconnaissent être de vous.

Que le temps s'arrête, que la création s'incline devant votre Volonté, car peu vivent ce qu'ils vivent à cet instant. Telle est votre Volonté. Que leur esprit ne fasse qu'un esprit : l'Esprit de l'Amour. Leur rassemblement vient de mon Cœur et il est le vôtre, Père, car mon Cœur est entre vos mains et chaque Eucharistie en témoigne, Père. Que ce chant monte jusqu'à vous.

♪♪♪       Agneau magnifique, Jésus, Fils de Dieu

Présence eucharistique jaillie du Cœur de Dieu

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tu veux, Marie-Ève, faire monter nos cœurs jusque dans le Cœur de Jésus?

♪♪♪       Agneau magnifique, Jésus, Fils de Dieu

Présence eucharistique jaillie du Cœur de Dieu

 

Assistance :

Merci, Jésus, pour l'amour que tu nous donnes.

Merci, Jésus, de nous aimer malgré toutes nos faiblesses. Oui, je crois, ce soir, combien tu nous aimes.

Merci, Seigneur Jésus, pour toutes tes grâces que tu nous donnes et de l'abondance de tes cadeaux que tu nous fais aussi.

Ô doux Jésus, comment te remercier pour tout ce que tu fais pour chacun de nous, Seigneur.

Merci, Seigneur Jésus, de rester avec nous.

Merci, Seigneur Jésus, de continuer à nous choisir malgré notre indignité.

Merci, Jésus, pour tant d'amour.

Merci, Seigneur, pour ton amour inconditionnel, pour ces grâces d'intimité avec toi. Tu veux même que, lorsque tu seras glorifié, nous puissions voir en toi notre participation. Merci, Seigneur Jésus, pour tant d'intimité avec chacun de nous.

Merci, Jésus, aussi de t'occuper de tous nos frères et nos sœurs de la terre entière en leur donnant ce qu'ils ont besoin pour pouvoir avancer avec nous, et pour toutes les grâces que tu nous donnes, Seigneur, merci beaucoup. Nous te rendons grâce.

Merci, Jésus, d'avoir pris ma place sur la Croix, de t'être offert à ton Père, d'avoir tout pris, d'expier nos fautes. Merci, Jésus, pour le salut que tu nous donnes et merci, Marie, à toi, d'accompagner chaque instant ton Jésus d'amour. Toi aussi, tu nous portes dans ton Cœur.

Tu nous aimes tellement, Seigneur Jésus, que tu veux revenir nous visiter à l'intérieur de nous et tu nous demandes de nous préparer à cela. Merci pour tout ce que tu vas faire à ce moment-là.

Merci, Seigneur, d'avoir mélangé notre sang avec ton Sang. Merci de nous utiliser. Nous sommes à toi, nous t'appartenons. Tu as notre oui, Seigneur. Maman Marie, continue de nous prendre par la main, de nous faire marcher dans les pas de Jésus, de nous combler de toutes les grâces dont nous avons besoin pour faire sa Volonté, que sa Volonté.

Seigneur Jésus, donne beaucoup de grâces à notre bon pape Benoît ainsi qu'à tous nos prêtres pour qu'ils marchent dans ton chemin pour diriger ton troupeau avec les messes, les consécrations qu'ils nous donnent, tous les sacrements. Qu'ils continuent à nous nourrir de l'amour de Dieu.

♪♪♪       Enfant, mon cœur je te le donne

Il est à toi, à toi pour toujours 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Jésus, je t'ouvre mon cœur. Il est rempli, il est rempli des cœurs de tes enfants. Je consens à écouter leurs cœurs, leurs cœurs remplis de colère, de haine, de séduction, de convoitise, leurs cœurs remplis de jalousie, d'envie, leurs cœurs d'ingratitude, leurs cœurs remplis de guerres, de mots qui frappent. Ce sont les cœurs de tous tes enfants. Tu me demandes de les porter comme tu demandes à mes frères qui sont ici et à mes sœurs de porter ces cœurs. Qu'allons-nous y découvrir? Tu vas nous faire plonger dans leurs cœurs et tu vas nous maintenir dans leurs propres souffrances.

Nous ne voulons pas nous dérober, Seigneur, car c'est à chaque instant que tu nous nourris de tes grâces par Marie, par ta Mère, par Celle qui s'est tenue près de toi au pied de ta Croix et qui a vu ton cœur. Oui, elle a vu ton cœur, car lorsque Longin a lancé la lance, du sang, de l'eau en sont sortis et cette plaie était tellement profonde, tellement profonde, qu'on peut dire aujourd'hui qu'elle a vu ton cœur, le cœur de son Fils. Ce Cœur, ô Dieu d'amour, nourrit notre cœur qui est rempli des cœurs de tes enfants. Tu nous fais crier miséricorde pour qu'on puisse nous tenir près d'eux comme ta Mère s'est tenue près de toi. Nous les consolerons, nous leur donnerons notre propre force. Que nous restera-t-il? C'est dans la foi que nous acceptons. Nous ne savons pas comment cela va se réaliser, mais nous savons, parce que tu nous l'as demandé, que cela se passera comme Dieu, ton Père, le veut : sa Volonté, pas notre volonté.

Tout est accompli par tes paroles. Il nous reste à avancer, à connaître chaque instant qui nous amène vers cet instant. Nous sommes tous rassemblés de par le monde, des tout petits enfants qui acceptent de vivre cet instant. Il y aura en nous des tremblements, il y aura en nous des frissons. Nous sentirons le froid, la froideur, l'indifférence, nous sentirons ce que la haine a fait en eux, mais nous mettrons devant nous ton amour, celui qui s'est donné. Nous marcherons dans tes pas, Seigneur. Oui, nous mettons nos pas dans les tiens et nous les vivrons ces instants de notre passion avec amour, car nous les ressentons, nous ressentons l'indifférence du monde; parce que nous prions, nous ressentons les calomnies parce que nous sommes ensemble au pied de la Croix. Il y a des enfants comme nous de par le monde, choisis par toi, qui vivent ce que nous vivons et nous crions : "Père, miséricorde!"

Nous refusons les tentateurs dans notre vie qui viennent à nous par ceux qui ne croient pas à ce que nous sommes : les enfants de Dieu, et simplement les enfants de Dieu, pas plus. Ils sont comme nous tout comme nous sommes comme eux, mais ils refusent de se reconnaître et nous acceptons, nous, de les prendre en nous et de nous présenter à toi comme étant eux. Oui, nous les acceptons. Cela, parfois, nous fait mal. On tombe, on se relève, on s'aperçoit qu'on a manqué de miséricorde et on dit : "Pardon, mon Dieu, miséricorde", et là, le sourire s'affiche sur notre visage à travers nos larmes. Nous les acceptons et c'est pour eux que nous le faisons. Quelquefois, Seigneur, il est vrai qu'on tombe. Est-ce que cela est vrai? Est-ce que cela porte des fruits? Et là, on réalise qu'on est tombé, on se relève : "Je te donne causes, choix et conséquences" et là, le courage nous reprend. Un autre moment passe.

On travaille ensemble pour tes enfants, devant toi, Dieu, en ne sachant pas ce que demain sera, mais qu'importe, c'est toi qui comptes. Notre cœur est rempli, maintenant, est rempli d'amour pour eux, pour ceux que nous voulons près de toi. Nous ne les connaissons pas, mais nous espérons qu'il n'en manquera aucun. Nous n'osons même pas dire nos enfants, nos petits-enfants, nos frères et nos sœurs à la maison, nos parents, toi tu le sais. Nous vivons cette espérance, nous acceptons de vivre ces instants loin d'eux, remplis d'espérance qu'un jour ils seront avec nous.

Oh! cette petite croix, Seigneur, toute petite, nous te la donnons. Permets que ce soir nous criions vers toi : "Donne-nous des grâces, Seigneur, pour continuer. Remplis nos cœurs des larmes de ta Mère. Elle, elle sait ce qu'est abandonner son enfant; elle, elle sait ce qu'est faire la Volonté de Dieu. Nous voulons nous abandonner et abandonner tous ceux que nous aimons et ceux que nous aimons, ce sont tes enfants, tous tes enfants. Apprends-nous à marcher sur ces chemins étroits, très étroits, ensemble. Nous ne voulons pas marcher seuls, nous voulons marcher avec tous ceux que tu as choisis de par le monde parce que ta Mère en témoigne par sa présence. Tu nous as donné ton Cœur. On t'ouvre notre cœur ce soir par amour. On veut être sincères, ô mon Dieu d'amour. On veut tout pour toi, oui, tout pour Dieu. N'est-ce pas notre devise? Que cela soit." Amen.

Nous avons besoin d'un chant, Marie-Ève.

♪♪♪

Nous voulons te demander, Seigneur, de déposer ce soir ton amour dans le cœur de chacun de tes enfants, que de tout temps dans l'éternité ton amour pour chacun d'eux a été plus grand que son péché. Merci, Seigneur Jésus. (R : Merci, Seigneur Jésus.)

On se sent bien pauvres et petits, Seigneur, pour porter ses frères et sœurs qui souffrent, qui te cherchent ou qui ne te cherchent pas au bon endroit. Mais, Seigneur, tu nous donnes de nous associer à toi, de les prendre tous et de les plonger dans ton Cœur pour qu'ils soient lavés, Seigneur, baignés dans ton Sang et dans les larmes de Maman Marie. Nous voulons les déposer, Seigneur, sur chaque patène et chaque calice, à chaque messe aujourd'hui pour te les offrir, Seigneur.

Ô Dieu d'amour, tu vois tes enfants qui sont devenus aveugles, sourds et muets. Ils ne te reconnaissent plus parce qu'ils sont trompés. Dieu d'amour, montre-leur ton visage, ils ne pourront résister à ton amour. Oui, tu es mort pour eux, Seigneur, mais si peu le réalisent dans leur cœur. Viens, ô Dieu d'amour, te révéler au cœur de tes enfants afin que tous se tournent vers toi. Que tout genou, Seigneur, plie devant toi, que tu sois enfin adoré, glorifié, aimé par chacun de tes enfants parce que tu as livré, Seigneur, ta vie pour chacun d'eux. Merci, Seigneur, d'ouvrir les cœurs, de préparer chacun à cette rencontre avec toi. Gloire et louange à toi, Seigneur.

Tous : Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci pour cette soirée, Seigneur. Que chacun de nous puisse se rappeler que notre Seigneur va continuer à se donner comme il se donne ce soir. Merci, Seigneur.

Tous : Merci, Seigneur.

♪♪♪       Merci, merci, Seigneur,

Tu nous donnes le goût de l'amour

Merci, merci, Seigneur,

Tu nous donnes le goût de chanter.

 

♪♪♪       Ta bienveillance, ô Éternel

Vaut mieux que tout ce que j'ai vu

Ta délivrance est sous ton aile

Sur le rocher de ton salut