Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bellevue, Saskatchewan

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2003-05-30

 

Jésus : Je suis en présence de chacun de vous, je suis la Présence : Dieu vit en chacun de vous. Mes enfants, il ne faut pas vous étonner que Dieu se manifeste à vous, à travers cet instrument d’amour : je suis la Vie, je suis le Mouvement de l’amour. On ne peut arrêter le Mouvement de l’amour : il était, il est et il sera éternellement.

Dieu est venu parmi vous racheter tous les péchés du monde.

Il a pris en lui toutes vos actions, les présentant à son Père, afin que vous soyez tous sauvés par mon Sang Précieux.

Aucun de vous ne peut ne pas être de mon Père : tous les enfants du monde sont de mon Père.

Il y a en moi chacun de vous.

Amours, vous appartenez à Dieu.

Ce monde a besoin d’entendre l’Amour parler en les cœurs.

Je suis votre Dieu, je parle à travers cet instrument pour vous dire que vous êtes tous vivants.

Lorsque vous vous déclarez, mes enfants, en vie, c’est que vous êtes en moi, en le Christ.

Dieu est la Puissance, je vous ai donné la vie.

Ceux qui renoncent à leur vie pour venir mourir en moi, découvrent leur vie.

Les enfants de ce monde ont oublié qui ils étaient, ils ne s’occupent plus que d’eux-mêmes, oubliant qui leur a donné la vie.

Ils ne veulent que se procurer du matériel, ils ne veulent vivre que pour leur propre plaisir, oubliant le bonheur qui est en eux.

Mes enfants, il n’y a pas de bonheur à l’extérieur, tout est en vous.

La Vie a donné la vie.

Je me suis donné à la mort, prenant tous les péchés du monde, afin que vous soyez heureux, mais les enfants de ce monde ont rejeté le bonheur.

Qui peut leur faire découvrir que la vraie vie est en moi? Ils ne s’occupent plus que d’eux, laissant de côté leurs frères et leurs sœurs.

Mes enfants, lorsque vous dites m’aimer : si vous dites m'aimer et vous oubliez de dire à vos frères et à vos sœurs qui sont avec vous que vous les aimez, à quoi sert votre vie?

Vous vivez égoïstement.

Je parle en les cœurs, je parle pour ceux que vous portez en vous.

Vous, mes enfants, qui êtes ici, Dieu vous a choisis, vous êtes tous appelés à vivre dans la Divine Volonté, renonçant à votre volonté humaine, pour ne vivre qu’en moi.

Je crie en chacun de vous, afin que mes enfants m’entendent : ils ne sont plus que des êtres vides.

J’ai besoin de vous, de votre don d’amour; ce don d’amour est votre vie en moi.

Amours, je vous aime, j’aime tous mes enfants; il n’y a pas en moi de préférence.

Je suis l’Éternel, je suis l’Amour qui se donne à chaque instant.

Il y a des enfants en ce monde qui ne se prennent pas pour des enfants de Dieu;  ils ne veulent pas aider leur prochain, ils refusent de partager.

Moi, l’Amour, je veux qu’ils apprennent à se donner.

Écoutez l’Amour : Adam et Ève ont vécu dans la Divine Volonté; ils étaient en présence de Dieu.

Tout n’était que pour Dieu.

Dieu leur montrait la beauté de leur intérieur.

Lorsqu’ils regardaient à l’extérieur d’eux, Dieu leur montrait que tout était beau, que tout n'était que pour eux, parce que Dieu avait tout créé pour qu’ils soient amour, en harmonie avec la création.

Mais, à cause du péché, mes enfants ont succombé au mal, et la Divine Volonté s’est retirée d’eux.

Ils ont dû vivre dans leur volonté humaine, choisissant entre le bien et le mal. Et avec le temps, vous les enfants, vivez avec le mal.

Le bien qui est en vous est étouffé : vous ne voyez plus la lumière, la beauté de la création.

Vous avez pris, pour vous, les biens de Dieu, vous disant propriétaires de ce qui devait être pour chacun de vous : tout ne devait être que partage. C’est pourquoi, mes enfants, Dieu vient parler dans les cœurs pour vous rappeler mes enseignements d’amour.

Je ne viens pas vous enseigner des paroles nouvelles.

J’ai enseigné à mes apôtres comment s’aimer.

Je leur ai parlé de mon Père, afin qu’ils puissent découvrir qui ils étaient et où ils devaient aller.

Mais voici qu’aujourd’hui, les enfants de ce monde se sont éloignés de mes enseignements, rejetant du revers de la main, tous mes enseignements : eux, les choisis de mon Père.

Mes enfants, voici que je vous parle pour vous dire combien je vous aime,

combien je vous veux en moi!

Vous avez pour la plupart d’entre vous lu mes enseignements dans la Bible, c’est ma Parole : ma Parole est vivante.

Je suis l’Agir, je suis l’Accomplissement de mon Père et c’est pourquoi je vous parle.

Dieu vous voit, il a pitié de vous : il voit votre déchéance.

Vous devez vous donner pour vos frères et vos sœurs.

Je vous demande d’entrer en vous.

Pouvez-vous, mes enfants, vous dire sauvés en sachant que vos frères et vos sœurs sont en train de se perdre?

C’est pourquoi je suis ici; je prépare mes enfants de la Lumière pour la Grande Évangélisation.

Vient le temps de l'amour.

Mon saint Vicaire, Jean Paul II, vous fait savoir que bientôt vous allez vivre d’amour :

une nouvelle civilisation se prépare.

 Avant que vous soyez dans ma Nouvelle Terre, vos cœurs doivent s’ouvrir à l’appel de Dieu, à l’appel de l’Amour.

Je vous ai dit : «Aimez-vous les uns, les autres comme je vous aime».

Je suis l’Amour, vous êtes enfants de Dieu et tous les enfants doivent se reconnaître unis à leurs frères et à leurs sœurs : là est le vrai amour.

Il ne faut pas se comparer (aux autres), il ne faut pas se dire plus petit que ceux qui se vantent, car lorsque vous vous blessez, votre intérieur en souffre.

Vous ne laissez pas Dieu agir en vous, parce que vous mettez en vous des obstacles à mes grâces d’amour.

Je veux que vous vous aimiez parce que vous êtes enfants de Dieu.

Dieu vous a créés parfaits; c’est à cause du péché que vous vous jugez.

Vous vous croyez comme des enfants incapables d’être parfaits comme Dieu veut que vous soyez.

Vous dites que vous n’êtes pas capables, que vous êtes pleins de défauts. Mes enfants, j’ai institué des sacrements afin que vous vous reconnaissiez pécheurs; et lorsqu’on se reconnaît pécheur, c’est que vous acceptez que Dieu change votre intérieur par ses grâces sanctifiantes.

N’ai-je pas, moi, porté ma Croix? J’ai tombé, mes enfants, je me suis relevé; j’ai connu vos faiblesses, mes genoux ont été meurtris; mon épaule portait la lourdeur de vos péchés, et j’ai avancé, vous montrant que vous devez, vous aussi, avancer.

C’est en suivant mes enseignements, c’est en allant à mes prêtres pour recevoir les sacrements, que j’ai moi-même institués pour vous pour purifier votre intérieur, afin que vous deveniez forts, mes enfants.

Seule la grâce renforcit! Tout est en vous; il faut que vous preniez conscience de votre place auprès de Dieu.

Je suis la Miséricorde, j’ai tant d’amour pour chacun de vous! Lorsque vous vous privez de grâces, lorsque vous vous éloignez de mes sacrements : vous négligez votre intérieur, vous ne vous donnez pas la force de vous reconnaître amour pour vous.

Mes enfants, il faut apprendre à vous aimer, à vous donner de l’amour en venant à mes prêtres : ils sont ma Présence.

J’ai donné à mes prêtres ma Présence et ils ont été consacrés.

Lorsqu’un fils est choisi pour devenir fils de prédilection en Jésus : il n’est plus lui, il est moi.

Il faut venir à moi pour vous donner de l’amour, pour purifier votre intérieur; ainsi, vous apprenez à vous donner tranquillement de l’amour pour vous; ainsi, vous pourrez donner de l’amour à votre tour pour vos frères et vos sœurs.

Il n’y a que Dieu qui peut vous transformer, vous ne pouvez par vous-mêmes connaître ce mouvement d’amour.

C’est moi qui me suis donné, je me suis laissé crucifier, portant tous vos mouvements qui vous blessent.

Donnez-moi tout, laissez Dieu faire de vous des enfants comme mon Père le veut.

Je suis le Fils de Dieu.

Il faut mourir en moi, pour être des enfants dignes de mon Père; ainsi, vous pourrez connaître le bonheur à l’intérieur de vous. Il vient le moment où vous devrez renoncer à vos surplus matériels.

Mes enfants, je ne vous parle pas de votre nécessité : Dieu connaît ce que vous avez besoin.

C’est votre choix pour tout ce qui n’est pas nécessaire à votre vie qui vous nuit.

Lorsque vous regardez la télévision qui vous montre ces biens inutiles, vous mettez en vous des désirs : d’avoir ce qu’on vous montre et là, vous laissez entrer en vous des désirs excessifs.

Mes enfants, c’est de la convoitise.

Il n’est pas bon pour vous d’avoir ces désirs : Dieu seul veut vous combler.

Dieu est l’Amour, il sait ce qui vous convient.

Je parle en vous, pour ceux que vous portez aussi. Je ne viens pas vous parler pour vous seul,

je viens vous instruire pour qu’à votre tour, vous puissiez témoigner de l’amour de Dieu.

Mes enfants, quand viendra le temps où l’Amour fera une demande d’amour dans les cœurs, chaque enfant devra répondre à l’appel de Dieu, chaque enfant devra choisir s’il veut renoncer à sa vie humaine pour vivre dans la Divine Volonté.

Et si vous n’entendez pas ces paroles, certains d’entre vous vont hésiter, voyant-là un questionnement inutile se

disant : "Pourquoi me poses-tu cette question? Ne sais-tu pas que je me suis donné pour avoir tout ce que j’ai aujourd’hui? Est-ce que je vais répondre un oui pour être à toi, en ne sachant pas ce qui m’attend? J’ai accumulé des biens, est-ce que je vais devoir tout renoncer pour vivre en enfant d’amour pour toi et pour mes frères et sœurs? J’ai beaucoup trop peur de vivre dans la pauvreté!".

Voyez-vous, mes enfants, c’est ce qui pourrait arriver si vous n’entendez pas l’appel de Dieu : l’amour de Dieu.

Dieu ne veut pas venir en vous comme un voleur, il vous prépare.

Et vous, les enfants de la Lumière, vous devez aussi aider vos frères et sœurs à répondre oui à l’Amour.

Je ne vous dis pas de sortir d’ici et d’aller évangéliser, je veux vous transformer en enfants de la Lumière.

C’est moi qui vais mettre en vous des grâces d’amour, des grâces d’abandon, des grâces de lumière qui vont vous transformer.

Et lorsque le Saint-Esprit vous couvrira, vous deviendrez enfants de la Divine Volonté.

Et c’est moi qui mettrai en vous les paroles que vous devrez dire à vos frères et vos sœurs, car la volonté humaine ne porte pas de grâces; il n’y a que dans la Divine Volonté que vous porterez des grâces.

Tout ce qui vient de l’humain s’envole; tout ce qui vient de Dieu s’enracine.

Je suis l’Amour, j’ai donné la vie et seule la Vie réclamera la vie! Chacun se reconnaîtra tel qu'il est, et c’est ainsi, mes enfants, que vous pourrez aider ceux que vous aimerez. Et si présentement, cela vous apparaît comme inconnu de vous, c’est que Dieu vous fait savoir que tout doit venir de lui, non de vous.

J’ai donné à chacun de vous l’amour et c’est l’amour qui va régner : c’est l’arme contre l’indifférence.

La prière, mes enfants, va vous aider; elle sera pour vous comme un chemin sur lequel vous allez avancer, et la paix va régner en vous et, à chaque pas, votre intérieur se laissera transformer par mes grâces d’amour.

Il ne sera pas difficile pour vous, vous n’aurez rien à faire avec votre volonté humaine : c’est l’abandon dans la Divine Volonté qui fera que Dieu agira en vous.

Chaque pas est un pas vers le Royaume de mon Père.

Mes enfants d’amour, vous appartenez à mon Père. Vous êtes venus sur la terre, parce que lui, l’a voulu. Il connaît chacun d’entre vous. Il a préparé votre temps pour que vous puissiez entrer dans la Terre Nouvelle. Dans le temps des temps, Dieu avait préparé pour chacun d’entre vous une terre d’amour, et cette terre d’amour est pour vous.

Il faut venir en moi comme des petits enfants.

Abandonnez qui vous êtes : l’être de volonté qui a fait de lui un enfant indépendant de l’amour de Dieu.

Moi, je veux que vous soyez comme un tout petit enfant découvrant que Dieu vous aime.

Si vous vous regardez comme vous êtes présentement, vous verrez des traits tirés, fatigués de travailler dans une terre aride.

Moi, je veux vous faire découvrir un visage renouvelé par mon amour, et c’est ainsi que vous allez rentrer dans ma Nouvelle Terre, où tout ne sera que joie.

Il n’y aura plus jamais de travail trop forçant pour vous, il n’y aura plus de pleurs, il n’y aura plus de maladies.

Ce qui vous semble, pour le moment, être un conte est pour votre Dieu d’amour des paroles d’amour pour vous.

Laissez-moi vous envelopper de mon amour.

Soyez dans l’abandon, Dieu connaît chacun de vous présentement.

Laissez de côté vos doutes, soyez abandons comme ma Mère.

Ma Mère vous parle, elle vous dit de prier en le cœur.

Elle veut que vous laissiez de côté votre volonté humaine; elle veut que vous soyez des enfants de cœur, n’analysant pas les paroles, mais que vous entriez en vous, priant le Saint-Esprit de vous donner des grâces de lumière.

Il n’y a que le Saint-Esprit qui vous fera découvrir la vérité.

Ma Mère s’est donnée, elle a donné son oui à l’Amour.

Soyez des enfants ne voulant écouter que votre intérieur, gardant en vous la paix.

S’il y a des inquiétudes, donnez-les à Dieu : Dieu vous fera découvrir l’abandon.

Tout ce qui est bon vient de Dieu; tout ce qui est inquiétant, tout ce qui trouble ne peut venir de Dieu.

Dieu vient pour vous donner votre place : elle est en moi, vous êtes en moi.

Je suis, moi, la Tête de l’Église, vous êtes membres de mon Église.

Chacun de vous devez venir en moi puiser mes grâces; je ne forcerai pas personne, j’attends votre oui à l’Amour.

Ne prenez pas cela comme des paroles difficiles en voulant analyser ce que vous entendez; laissez Dieu le faire pour vous, vous êtes trop petits, vous êtes mes enfants.

Vos prières sont des conversations avec votre Dieu : il est amour pour vous.

Vous avez présentement des signes d’amour.

Certains d’entre vous avez été témoins de l’agir de Dieu; vous êtes en présence de l’agir de Dieu.

Dieu a commencé son mouvement d’amour, vous introduisant à l’intérieur de vous.

Lorsqu’on découvre l’amour de Dieu, on apprend à découvrir : la petitesse, l’humilité, l’obéissance.

C’est en se reconnaissant tout petit que vous voyez l’agir de Dieu.

Je vous aime, mes amours, Dieu accomplit sa Volonté. Chacun est en Dieu. Il donne à chacun de vous des grâces d’amour; ces grâces je veux les faire pleuvoir sur chacun de vous par les mains consacrées de mon fils. Recevez ma bénédiction.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Jésus veut que je parle. Il me fait connaître son agir. Il a choisi sa petite fille, alors que moi, je ne connaissais pas ce qu’il attendait de moi.

J'ai été mariée trente-trois ans avec Maurice; il est mort le quatre de mars et cela s’est fait en quelques heures : c’était son cœur. J’ai été préparée une journée avant. Et j’ai eu trois enfants avec mon mari; aujourd’hui, je suis grand-mère trois fois.

Obéissante, je dis oui; c’est spécial pour moi, d’être ici. Ça, c’est l’œuvre de Dieu. Lorsqu’il a choisi mon père spirituel, je ne savais pas qu’il était de Prince Albert : ça, c’est du Seigneur! Au commencement, j’avais beaucoup de visions. Je voyais des choses, puis je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. J’en ai eu étant jeune aussi, mais vous savez quand on regarde la télévision, on pense que ce sont nos émotions qui resurgissent. Alors, mon mari

disait : "Cesse de regarder la télévision!".  Alors, je la regardais de moins en moins parce que je savais que ça ne me faisait pas, car je rêvais à des choses… Mais ce n’était pas seulement des rêves, je ressentais et je voyais des choses, puis ça me troublait. Alors, mon garçon – je me rappelle – disait : "Maman, tu devrais écrire, puis envoyer ça, tu ferais de l’argent avec tous tes rêves!". Avec le temps, ces rêves ont commencé à prendre une place importante dans ma vie, parce que j’ai commencé, aussi, à avoir des odeurs de fleurs. Vers l’an deux mille, peut-être quatre-vingt dix-neuf, c’était plus, j’étais réveillé et là, j’avais – toi aussi hein Carmen? – on voyait des choses. C’est dur à expliquer; oui, on se dit qu’on est folle et on n’ose pas en parler à personne. Mais, ça vient tellement intense, qu'on ne peut pas garder ça comme ça, parce que ça sort de nos pores de peau. Ah! oui, ça fait partie de notre vie, maintenant, mais ça, c’est parce que c’est le Seigneur qui veut ça! Alors, on cherche quelqu’un qui nous croirait. Quelquefois, on a notre mari, hein? Puis nos enfants, mais ce n’est pas les bonnes personnes. Ah! non! Ils ont peur parce qu’ils nous aiment trop! Alors, on commence à en parler à nos amis : eux autres ne peuvent pas rien faire pour nous. C’est là qu’on pense à un prêtre. Lequel? Mais ça, c’est Dieu qui nous le montre.

On se laisse aller dans tout ça, sans qu’on se rende compte que ça vient de Dieu. Parce qu’il y a quelque chose qu’il nous fait faire : c’est la prière. Ce n’est pas un petit peu là, on a une soif de prier. Ah! Oui! Puis d’aller à la messe. Alors, toute notre journée, on ne veut que ça, puis sauver nos frères et nos sœurs; mais, on ne sait pas comment. Puis en même temps, on a des doutes en nous, parce que ce qu’on vit n’est pas courant.

Je crois qu’il choisit aussi des personnes qui ne connaissent rien. C’est le Saint-Esprit qui nous a tenus dans l’ignorance parce que, si on connaissait des choses, on passerait (notre nous-mêmes) avant Dieu. C’est pour ça qu’on ne connaît pas vraiment l’Église, comme les grands priants : oui, parce qu’on est ignorant. On nous a appris à l’école : la prière, le catéchisme, aller à la messe; mais moi, je n’étais pas une personne qui allait à des groupes de prières. Non! je n’en connaissais pas! Et je ne savais même pas que Maman Marie apparaissait à Medjugorje et Garabandal : je ne connaissais rien de tout ça.

Mais, je savais qu’elle avait apparu à Lourdes, à Fatima. Oui, je connaissais aussi Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, ce qu’on nous a appris à l’école, mais pas plus.

La Nouvelle Terre, je ne le savais pas ça, et la Vraie Vie en Dieu de Vassula aussi, je ne connaissais pas ça.

Alors, c’est tranquillement que j’ai commencé à savoir tout ça.

Parce que je travaillais dans la construction, bien oui! j'étais loin d’être dans l’écriture, hein? Puis (un jour) que j’étais très fatiguée, une amie de ma fille a dit : "La Sainte Vierge apparaît à Marmora";  alors là – j’avais besoin d’une journée de repos – j’ai dit : "Ah! ça va me donner l’occasion de prier dans l’autobus, puis ça va me donner le temps de me reposer".  Et quand je suis arrivée là-bas, et bien j’ai vu des gens qui priaient – parce que depuis 1998, j’avais comme un besoin de prier, c’est arrivé tout de suite la journée où  ma sœur Rita est morte; ce besoin de prier est devenu très fort chez moi parce que, quand je travaillais dans la construction, j’avais mon enregistreuse et je disais le rosaire en travaillant – alors, quand je suis arrivée là-bas, et que j’ai vu des gens qui priaient et faisaient le chemin de la croix : il y avait des anglais, des français, il y avait des asiatiques, des noirs, il y avait n’importe quelle race, j’avais l’impression d’être avec tous les enfants du monde.

Même si je ne croyais pas que Maman Marie apparaissait, ça été une grande joie pour moi de voir que d’autres priaient. Je dis ça parce qu'on est treize chez nous et, Rita c’était comme ma mère. Je suis la huitième et il a toujours, dans les plus vieilles, celle qui remplace maman puis papa. Alors, elle, elle me montrait vraiment comment me conduire, elle me peignait, elle me parlait des saints. Et elle a voulu entrer religieuse; par deux fois, elle en est sortie à cause de sa santé; mais elle a gardé l’uniforme : la jupe, la blouse puis le foulard sur la tête. Alors elle a fait peur à mes frères et à mes sœurs, ils la fuyaient, c’était : "Ah! Rita est là. Ah! non!". Elle leur faisait penser trop à la prière. Ah! c’était comme un paratonnerre à la maison, hein?  Ils l’aimaient tous, mais de très loin! Et maintenant qu’elle est décédée, eh bien, c’est moi qu’on fuit! Alors, c’est pour ça que lorsque je me suis retrouvée avec des gens qui priaient, ça été pour moi une nouvelle façon de dire : "Une famille. Oui, une belle famille de Dieu!".  Et quelques mois – mais là, ce n’était pas parce que j’avais vu tous ces gens-là que je croyais que la Sainte Vierge apparaissait, ah non! – j’ai dit : "Maman Marie, si tu veux (que j'y retourne), si tu apparais, dis-le-moi".  Alors, au mois de février, mon garçon est venu me voir, il m’a dit : "Maman, prépare-toi, tu vas à Marmora".

J’ai été très étonnée que ça vienne de mon garçon, parce qu'il n'allait, depuis quelques années, plus à la messe. Alors il disait : "Je prie, puis je suis ma religion, mais comme dans mon cœur".  Alors moi, j’avais l’impression que mon fils était en train de se perdre; alors c’est pour ça que venant de lui!! Là, j’y ai été à Marmora. Et c’était une grosse tempête de neige, on a failli retourner de bord, ah oui! Et rendu là-bas, on a affronté le froid, les gros vents et à la dixième station, en haut de la montagne, on s’est donné la paix après avoir dit un "Je vous salue Marie" et là, Maman Marie s’est manifestée à moi par une odeur de roses. Je pensais qu’on m’avait joué un bon tour! Et c’est seulement qu’un peu plus tard, quand on s’est retrouvé tous au restaurant et que je me suis approchée des personnes qui étaient près de moi pour sentir s'ils sentaient la rose (que j'ai su que cela venait de Marie). Et depuis ce temps-là, je n’ai pas manqué Marmora depuis 2002, puis j’ai manqué deux fois : quand ma fille s’est mariée, puis ma mère. Et depuis ce temps là, à chaque fois que j’allais à Mamora, j’avais des odeurs de fleurs.

Et mes visions sont comme devenues beaucoup plus présentes, (et j'en avais) plus souvent. Parce que je n’avais pas de mémoire, – quand Maman Marie a commencé à me parler, elle disait tellement des belles choses! – je

disais : "Comment est-ce que je vais retenir tout ça?".  Alors, elle me montrait des choses à l’intérieur de moi et, c’est comme ça que je pouvais me rappeler tout ce qu’elle me disait.

Mais les enseignements que Jésus m’a dictés, ça été dicté mot par mot, comme un professeur d’école. J’écrivais à la main, sans m'arrêter : une page, deux pages, trois pages. Pour moi, c’était facile là, je n’avais pas à les retenir; mais pour parler de ce qu'il y avait d’écrit, je ne le pouvais pas. Je me rappelle, une fois, je parlais, – pas à mon Père Clément, – mais à un autre prêtre, il avait posé une question : j’étais incapable de répondre, parce que je ne connaissais pas les enseignements. Alors, c’est tranquillement que le Seigneur a commencé.

Il m’enseignait tout le temps : jour et nuit il m’enseignait. Quand je dormais, c’était des enseignements; en même temps que je dormais, il m’enseignait. Tout le temps, c’était des paroles et, quelquefois, c’était des choses qu’il me faisait voir. Et après, on en parlait, il m’expliquait souvent par des histoires et ça rentrait en moi. C’est pour ça que les livres, vous allez voir les dates, ne sont pas d’aujourd’hui parce qu’il dit que j’étais à l’école de l’amour, parce qu’il dit qu’on est tous à l’école de l’amour.

Ce n’est pas des nouveaux enseignements, c’est un rappel, mais avec ce qu’on vit aujourd’hui.

À cause de la télévision, la radio, les revues, les journaux, les romans savon, avec tout ce qu’on voit aussi ce qu'on lit : il nous faut apprendre.

Alors Dieu n'a pas changé ses enseignements, mais c’est comme s'il les transposait avec ce qu’on est aujourd’hui, parce que ses enseignements sont vivants : c’est la Parole, c’est la Vie.

Il a dit comme ça, que chaque mot qu’il a dicté, porte des grâces, parce qu’il a dit que s'il y avait des mots humains, ça ne porterait pas des fruits.

Il y a beaucoup d’enfants qui nous ont donné des témoignages.

Moi, je dis : enfants, mais ce ne sont pas des enfants, mais je me trouve enfant : on est tous des enfants, ah oui!

À force d’entendre Jésus dire "enfant, enfant", alors ça vient dans ma conversation aussi.

Il dit qu’il n'y a qu’un livre, mais il va y avoir plusieurs volumes. Mais une fois, il a dit comme ça : «Il n’y a qu’un seul livre : c’est la Bible».  Tout ce qu’il a écrit et qui vient de lui, c’est un rappel de son Évangile, il éclaircit ce qu’on vit pour qu’on puisse vivre en Jésus.

Avant qu’il m’enseigne, j’ai lu l’Ancien Testament.

Je ne lisais pas beaucoup le Nouveau Testament, la Bible, parce que j’allais à la messe, alors le prêtre, lui, il nous parlait de l’Évangile, parce que, quand je lisais la Bible par moi-même, je ne la comprenais pas.

Maintenant, c’est différent, la Bible m’apparaît plus claire, plus facile.

Je sais que Jésus est amour, Jésus agit en nous, c’est un mouvement d’amour.

Même si on le voudrait, on ne pourrait pas comprendre; c’est seulement le Saint-Esprit qui peut nous faire comprendre la Bible, comprendre les écrits.

Jésus, Dieu le Père, le Saint-Esprit me parlent et Maman Marie;  ils disent que c'est parce que je vis dans la Divine Volonté : j’ai renoncé à ma volonté humaine.

Lorsque ma sœur Rita est morte, j’ai été au pied de Maman Marie. Comme mon garçon n'allait plus à la messe et mon mari depuis quelques mois – je ne peux pas dire longtemps, mais il n'allait pas à la messe et que moi, j’avais le besoin de prier, de prier –  alors, j’ai dit à Maman Marie : "Je te donne ma vie, prends-la pour sauver mon garçon et mon mari". Mais, moi, je ne croyais pas que c’était de cette façon-là, qu’il était pour prendre ma vie. Moi, je pensais : "Bien, ils vont me faire mourir, tu sais, pour aller au Ciel; puis je vais pouvoir les aider". Mais ce n’est pas arrivé comme ça. Quand on fait quelque chose, puis qu’on demande quelque chose à Dieu, bien lui, il répond; mais jamais comme, nous, on pense. Et c’est comme ça pour chacun de nous!

Quand il parle de la Nouvelle Terre – parce qu’il m’en parle beaucoup de sa Nouvelle Terre – quand il dit qu’il va venir, c’est, en premier, dans nos cœurs, c’est là que ça va tout commencer et c’est commencé!

Beaucoup de nous entendons : soit par locution, par inspiration.

Il y  en a beaucoup qui voient leur intérieur.

En nous, il y a le Ciel; on voit le Ciel.

Ce n’est pas le Ciel (comme le Royaume de Dieu), c’est un Ciel : la Trinité vit en nous.

Alors, c’est comme si on avait des yeux à l’intérieur de nous, puis on voit des choses.

Quelquefois, on peut les percevoir à l’extérieur; soit les yeux ouverts ou fermés.

C’est difficile à expliquer; certains vont voir, c'est quelque chose d’opaque; on les voit comme…, oui le contraire de transparent; d’autres, c’est comme transparent, on peut même distinguer le sourire, on peut distinguer quand Maman Marie nous regarde, puis le mouvement de ses mains; je ne sais pas comment expliquer ça, mais on la voit : toi, ça t’arrive hein? [1] On ne peut pas savoir comment ça se fait, mais c’est là, c’est la foi! Ah! c’est l’agir de Dieu, c’est le mouvement de l’amour.

Ici l’interprète demande, à la Fille du Oui à Jésus, la permission d’expliquer en anglais à l’auditoire son expérience personnelle avec son directeur spirituel à ce propos. Et à la fin, elle demande à la Fille du oui à Jésus si elle a compris. La Fille du Oui répond :"Moi, je n’ai pas compris, mais le Seigneur a dit comme ça : «Tu vois que je te tiens dans l’ignorance".  Il dit souvent : "Tu n’as pas à savoir".  Dieu veut qu’on soit petite, parce que, c’est là qu'il passe.

Dieu dit aussi que beaucoup de ses enfants voient sa Présence; oui, c’est comme s'ils verraient l’agir de Dieu à travers des personnes venant les aider, ils leur font découvrir l’amour, ce qu’ils n'auraient pas vu avant.

Il y a aussi des personnes qui ont comme des odeurs de fleurs, il y en a que c’est comme des odeurs de fruits.

Il y en a qui ont des respirations, oui, comme un mouvement qu'ils ne sont pas capables de contrôler, puis ils ressentent une paix.

Et beaucoup d’enfants témoignent et, on parle de petits enfants : même qu’ils voient la Sainte Vierge.

Ça, c’est Dieu qui est en train de nous faire entrer en nous : de vivre de notre intérieur.

Quand on commence à découvrir ça, nous, on se trouve normal; mais on se trouve anormal quand on est avec les autres.

On veut sauver tout le monde hein? Mais Dieu nous assoit un tout petit peu, disant : «Vous, vous n’êtes pas capables de rien faire; moi, oui!»  Alors, il nous demande de donner notre oui, notre vie.

Il y a quelques années, s’il m’aurait dit : «Donne-moi ta vie», bien, j’aurais eu peur, parce que je n'aurais pas su ce que ça voulait dire parce que, quand on veut renoncer à quelque chose qu’on tient, on veut avoir quelque chose en échange.

Alors, aujourd’hui, je sais que si je donne ma vie à Jésus, il me donne encore plus! Il m’a donné la paix, il m’a donné de la joie aussi.

Parce qu'on souffre, vous savez, en le Seigneur, mais c’est accompagné de grâces : comme ça, il peut nous en demander plus parce qu’il veut sauver beaucoup d’enfants.

En ce moment, Jésus veut faire entendre ce qu’il a à dire à tous ses enfants parce qu’il veut tous vous préparer à faire comme nous autres.

Parce que beaucoup de nos frères et de nos sœurs – imaginez-vous quand on magasine, il y en a beaucoup, hein? On est peut-être les seuls dans le centre d’achats qui veulent donner sa vie à Dieu – quand ils vont voir Jésus à l’intérieur : il y en a des milliers, des millions même, vont vouloir donner leur vie à Jésus; alors, eux vont venir vers nous et là, Dieu va leur parler à travers nous.

Ce n’est pas parce qu’ils n’auront pas vu Jésus, c’est parce qu’ils vont avoir le goût d’en savoir plus, comme nous, on a le goût de prier, de donner notre vie à Jésus : eh bien, eux autres vont être pareils! Quand on parle de tout ça, c’est une grande joie pour chacun de nous.

C’est une réalité, vous savez! Il y a quelques années – oh! peut-être en 1999, avant que ça se passe, là, en moi – que je l’entends, que je voie toutes ces choses-là, à grosse échelle : je n’aurais pas cru que c’était vrai tout ça.

Puis, aujourd’hui, je me promène où lui, il veut m’envoyer.

Il a dit qu’il connaissait toutes les places.

Dieu agit pour chacun de nous comme lui le veut, pas comme nous, là.

On doit s’incliner devant la Volonté de Dieu.

Il va nous faire avancer à son rythme d’amour; ce que je veux dire par là : c’est que son rythme d’amour, c’est notre rythme.

Il ne forcera pas quelqu’un à faire quelque chose qu’il n’est pas capable de faire.

"Répète la phrase, Carmen, que tu dis à ce  propos". "La Volonté de Dieu nous amènera jamais où la grâce de Dieu ne peut pas nous soutenir".

Ce qu’elle apprend vient du Saint-Esprit, non d’elle.

Quand on apprend à parler comme ça, c’est parce que Dieu nous aime, puis il nous fait aimer comme on est.

On n’a pas peur de se dire petite, non instruite parce qu’on se sait aimée de Dieu.

Puis, je m’aime parce que Dieu m’aime et comme ça, je peux aimer mes frères et mes sœurs.

Dieu nous fait ouvrir notre cœur.

Quand on est en Dieu, on est avec nos frères et nos sœurs, puis on est amoureux.

Je ne cesse pas de découvrir l’amour que j’ai pour mes frères et mes sœurs.

Dieu m’a fait quelque chose, il me fait sentir ce qu’il ressent pour vous; alors quand je ressens l’amour de Dieu pour vous, je ne peux pas ne pas vous aimer parce que c’est comme si ça serait comme un pain : ça fait un tout.

Alors, Jésus, il dit que cela va augmenter, c’est seulement un tout petit aperçu de ce qu’on va être.

C’est une joie qu’il nous laisse percevoir.

Quand on va être dans la Nouvelle Terre, on va vivre des joies qu’on ne peut même pas s’imaginer : ce sont des joies en Dieu.

La volonté humaine ne peut pas le comprendre.

Il peut nous l’expliquer d’après ce qu’on est capable de prendre, mais pas plus.

C‘est pour ça qu’il ne peut pas dévoiler toute la grande splendeur de ce qu’on va connaître parce qu’il dit que les mots n’ont pas encore été inventés.

Notre intelligence a été…"Seigneur, comment tu dis?" : «C’est comme votre pain : à l'extérieur, il a une forme, à l’intérieur, il y a la mie; tout ce que vous voyez, c’est l’extérieur et l’intérieur; mais ce qui a produit le pain : c’est la farine, l’eau et le levain; à l'extérieur, c’est votre volonté humaine : votre volonté humaine, c’est vous avec ce que vous êtes, avec ce que vous avez appris : alors vous avez composé votre vie; à l’intérieur : c’est ma Vie».

Si je vous démontrais la Vie Divine, il dit qu’on gonflerait jusqu’à l'explosion.

Il dit qu'il nous aime tellement! Alors, il se retient.

C’est pour ça qu’il dit qu'il nous ménage avec des mots simples, d’après ce qu’on est capable de comprendre. «Quand je vais me présenter à vous, vous allez voir l’Amour, vous allez ressentir l’Amour et l’Amour se fera découvrir et c’est, à ce moment-là, que vous allez comprendre mon amour pour vous.»

Jésus est avec chacun de nous, il n'arrête pas de me parler comme ça.

À chaque fois que je parle avec des personnes, à l’intérieur de moi, il dit : «Je t’aime, je les aime.», c’est toujours ainsi.

Si vous pouviez entendre Jésus vous parler, ça serait des «je t’aime».

Et, il ne cherche pas à nous juger : il veut nous aimer, et quand on fait des péchés, il fait tout en sorte pour qu’on puisse réaliser notre geste; puis quand on arrive à réaliser notre geste, il nous donne des grâces de repentir, et, c’est avec douceur, qu’il nous envoie à la confesse : quand on est prêt! Mais Jésus, il sait attendre.

Et si on le fait trop attendre, bien là, il nous envoie quelqu’un : ah! oui! des gens autour de nous : ça peut être un ami, notre mari, l'un de nos enfants ou quelqu’un qu’on ne connaît pas qui passe dans la rue.

Jésus ne cesse pas de nous aider, il dit qu’il connaît toutes les personnes qui vont dire oui et tant qu’il y en aura un seul qui va hésiter à dire son oui, il dit qu’il va inciter des personnes à l’aider,

mais c’est nous autres!

C’est pour ça qu’il est en train de nous préparer; il réunit ses groupes, ses groupes de lumière.

Il a dit… il vient de dire : «Rappelle-leur ton songe».

J’avais fermé mes yeux, Seigneur, tu ne veux pas que je conte tout ça?

Vers la fin de mon songe, Maman Marie est apparu, elle a dit : «Tourne-toi».

Il y avait des moutons; puis il y avait des moutons qui frappaient un peu la clôture, d’autres qui couraient tout autour (à l'intérieur), d'autres qui couraient l’un après l’autre; alors Maman Marie a dit : «Tu as mission d’aller rassembler le troupeau pour le ramener à mon Fils.»  Elle a dit : «Tu ne seras pas la seule!».

Ces moutons, c’est chacun de vous. On a une mission de se laisser transformer en enfants de la Lumière pour aider nos frères et nos sœurs.

Et ce n’est pas de notre façon, ça va être de la façon du Seigneur.

Il y a des personnes qui prient, hein? Il y a des personnes qui offrent leur journée.

Il faut se rappeler Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, elle n'est jamais sortie de son couvent, puis elle a sauvé des âmes.

Alors, voyez-vous, on va avoir chacun une mission différente.

Il y a des personnes qui vont demeurer à leur maison sauvant des âmes; d’autres vont partir pour évangéliser leur famille, leurs amis; d’autres vont aller (vers ceux qu'ils ne connaissent pas) : ça va être plus grand, ça peut aller à la grandeur de la paroisse; d’autres va falloir qu’ils se déplacent.

Ce qui est important : ce n’est pas à nous de savoir ce qu'on va faire, c’est ce que Dieu va faire avec nous.

C’est pour ça qu’il faut dire notre oui, un oui, comme un enfant; pas chercher comment le faire : "C’est quoi dire un oui, Jésus? Comment m’abandonner? Comment renoncer à ma volonté humaine?"

C’est à tous les jours, le matin, dire à Jésus, en passant par le cœur de Marie : "Je te donne mon oui;  moi, je ne sais pas comment tu vas faire, mais je te le donne".

Et faites ça deux fois par jour : le matin et le soir, et laissez faire Dieu! Et c’est ce qu’il m’a appris, il ne veut rien qui vienne de nous autres, parce que si, nous, on veut trop, on laisse passer encore notre volonté humaine.

Ça prendra le temps que ça voudra, Dieu, lui, il sait le moment où on va être prêt.

Mais Dieu dit aussi que, quand on apprend à donner un oui d’enfant, déjà on est prêt pour l’école.

Il dit : – Dieu veut que je sois toute petite – : «Je suis en présence de chacun et c’est en chacun de vous que Dieu laisse couler son amour».

Il veut être à la première place pour vous dire : «Je vous aime»; et là, il laisse passer mon "je vous aime" en arrière du sien.

 

Merci, Jésus d’amour. Merci beaucoup.

 

 


[1] La Fille du Oui à Jésus s'adresse à Carmen, celle qui a reçu le don de guérison. Elle a parfois des visions.