Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Berlin, New Hampshire,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-05-13

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La grâce du Seigneur veut atteindre tous les cœurs, pas seulement ceux qui sont présents ce soir, il veut aller rejoindre tous les cœurs de tous ses enfants.

Lorsque nous sommes dans la paix, nous ouvrons notre intérieur au mouvement de Dieu. Lorsque nous éloignons de nous, par la Volonté de Dieu, tout ce qui est de nuisance, c’est comme si on laissait plus de place à Dieu. Dieu, lui, il veut atteindre nos cœurs. Il est toujours prêt à faire la Volonté de son Père, mais nous, nous, avec ce que nous faisons depuis tant et tant d’années, et surtout avec ce qu’on a fait aujourd’hui, on met comme un mur entre sa Volonté et tout ce qu’il y a en nous. Mais comment découvrir ce qu’il y a en nous qui empêche comme, Dieu, d’aller atteindre tous les enfants du monde? Par nous-mêmes, on ne peut pas découvrir ça, voilà pourquoi Dieu vient parler dans nos cœurs.

Il veut nous ouvrir à quelque chose qui est en nous, mais ignoré de nous-mêmes. C’est comme s’il voulait nous faire découvrir notre vie, une vie qui, pour nous, semble : "Bon, bien, moi je suis comme ci, moi je suis comme ça", mais dans ce que moi 'je suis comme ci, moi je suis comme ça', il y a une grande marge. Qu’est-ce que j’ai fait moi, entre 'je suis comme ça et ou je suis comme ça' ? Il y a eu des mouvements dans ma vie. Eh bien, tout ce qu’il y a eu entre là et là, c’est ce que moi j’ai accepté : j’ai accepté ce qui était bien pour moi, mais j’ai aussi accepté ce qui n’était pas bien pour moi. Ce que j’ai accepté de ce qui n’était pas bien pour moi, bien, je l’ai accepté sans vraiment le réaliser. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain, il a fallu qu’il y ait un début.

Tout ce qui n’est pas bon pour moi, et que j’ai accepté, ne vient pas de Dieu, vient de Satan. Alors, pour arriver à ce que j’accepte, moi, ce que Satan voulait, alors il a commencé tranquillement. Alors, il a fallu qu’il vienne dans ma vie, hypocritement, parce que si j’avais su que Satan était dans ma vie, hé, j’aurais fait attention! Même si parfois maman, papa, l’Église, nous disaient : "Satan existe", il reste que je ne savais pas quand il était dans ma vie.

Aussitôt que nous venons au monde, Satan est là. N’oublions pas qu’on l’appelle le Prince des ténèbres et il a fait de la terre son territoire; alors, ça veut dire que lorsqu’un enfant vient au monde sur la terre, déjà on est dans le territoire de Satan. Pourquoi on est dans le territoire de Satan? Et pourquoi Dieu nous a mis là sur la terre dans le territoire de Satan?

Au tout début, l’homme était dans un lieu d’amour, l’homme n’était pas dans le territoire de Satan.

Retournons au temps de la Genèse. Adam fut créé dans un lieu d’amour. Ève, avec une partie d’Adam, fut créée et elle a été dans un lieu d’amour. La Genèse nous dit : le Paradis terrestre. Alors, ça veut dire que 'terrestre' veut dire terre. Donc, il y avait sur la terre un endroit où Satan ne pouvait pas être, il ne pouvait pas approcher les enfants de Dieu. Alors, les enfants de Dieu ont regardé la beauté de la création de Dieu dans toute sa perfection.

Pour regarder la beauté de la création de Dieu, ils avaient un esprit d’amour. Donc, il y avait aussi un regard d’amour, une écoute d’amour, des paroles d’amour, des gestes d’amour et des sentiments d’amour. Alors, ça veut dire que tous ces mouvements : la pensée, le regard, l’écoute, la parole, les actions, le cœur et les sentiments étaient en harmonie. Quand Adam et Ève pensaient, eh bien, leurs paroles étaient amour parce que leurs pensées étaient amour. Tout était en harmonie d’amour, alors ils ne se contrariaient pas : lorsqu’ils parlaient, leur écoute aimait leurs paroles; lorsqu’ils faisaient des gestes, ils aimaient ce qu’ils faisaient parce qu’ils étaient en harmonie avec eux-mêmes; alors, leurs cœurs battaient d’amour pour eux parce qu’ils savaient qu’ils venaient de Dieu et tout ce qu’ils voyaient autour d’eux était amour pour eux.

La terre avait été créée par amour pour eux, alors ils redonnaient à Dieu tout mouvement. Ah, c’était continuellement un mouvement d’amour. Je te donne, je te donne, je te donne, je te donne : mouvement entre le Créateur et les créatures.

Alors, chaque jour, pour eux, était un jour d’harmonie, un jour de joie, un jour de bonheur; ce qui s’était passé hier, eux le vivaient dans le présent. Il n’y avait aucun mouvement de perdu, c’est comme si les mouvements qu’ils avaient faits dans les journées antérieures étaient comme une nourriture pour les mouvements qu'ils faisaient au présent; alors, les mouvements qu’ils faisaient au présent étaient une nourriture pour les mouvements de demain. Ils n’avaient pas à s’inquiéter du lendemain, tout leur disait à l’intérieur d’eux qu’ils étaient en harmonie avec ce qu’ils étaient, alors leur vie était comme un mouvement d’amour vers Dieu, toujours vers Dieu : ils se sentaient comblés par Dieu.

Le jour où Satan a pénétré dans le Paradis, il n’a pu le faire que si Dieu l’ait permis; c'était une présence, mais une présence qui n’avait pas de mouvement. Satan n’a pas de mouvement vivant. Satan, c’est un néant, c’est les ténèbres; les ténèbres, ça n’a pas de lumière. Vous ne trouverez pas de l’amour dans les ténèbres, vous ne trouverez pas quelque chose qui est un avenir dans les ténèbres, parce que le néant n’est rien, il n’y a pas de mouvement dans le néant. Donc, Satan, qui est le néant, les ténèbres, n’a pas vie. La vie, c’est quelque chose qui apporte et lorsque nous recevons, on donne. Satan, lui, ne donne pas, il n’apporte rien, alors on n’a rien à recevoir de lui et on n’a rien à donner. Mais Satan est un esprit, un esprit de néant.

Dieu est au-dessus de tout cela. Dieu est un Esprit parfait, il est la Lumière, il est le seul, Dieu, qui peut voir le néant, qui peut percevoir ce que le néant veut. Alors, lorsque Satan s’est approché de Dieu – parce que Dieu l’a permis – et que Satan a dit : "Ils n’ont rien à te donner parce que tu leur donnes tout. Qu'est-ce qu’eux ont à t’apporter?" Dieu savait que ses enfants étaient en harmonie avec lui, Dieu savait qu’il donnait à ses enfants de l’amour et que ses enfants lui donnaient de l’amour. Alors, Dieu était en mouvement avec ses enfants. Il fallait aussi que ses enfants le sachent, il fallait que ses enfants vivent ce mouvement : je te donne, je te redonne, et je te donne, je te redonne. C’est comme si Dieu voulait que ses enfants connaissent le mouvement.

Comment des créatures peuvent-elles voir le mouvement? Le mouvement, c'est invisible, on ne voit pas le mouvement, c’est quelque chose qui bouge entre ce qui est et ce qui est : là ici, là, il y a mouvement. Comment peut-elle, Nicole, voir ce que moi je fais, alors qu’elle a les yeux fermés? La puissance du Saint-Esprit fait mouvoir l’intérieur. C’est Dieu qui met en communication les enfants. C'est mouvement : entre un tel mouvement et un autre mouvement, il y a Dieu, c’est lui qui fait que nous sommes ensemble, que nous sommes vivants. Entre l’enfant et Dieu, il y a aussi ce mouvement, il y a le mouvement de l’amour, un amour infini, un amour inconditionnel.

Il fallait qu’Adam et Ève vivent ce mouvement, pénètrent ce mouvement, mais ils ne l’avaient jamais vécu parce qu’il n’avait jamais été interrompu ce mouvement, il n’avait jamais été comme réalisé par l’enfant et le Créateur. Alors, Dieu permit que Satan, le néant, approche ses enfants afin de mettre à l’épreuve ce mouvement : vie/mouvement, la vie du Créateur de l’enfant; alors Dieu permit que ce mouvement soit comme mis à l’épreuve.

Alors, lorsqu’il est arrivé, Satan, il a fait connaître quelque chose qu’eux n’avaient jamais connu : le néant, ce qui n’a pas de vie. Adam et Ève, il fallait qu’ils donnent un mouvement à ce qui est néant. Le mouvement, c’est la vie. S’il n’y a pas de mouvement, il n’y a donc pas vie.

Essayez d’être là, sans bouger, avec un esprit vide et la vie, elle, elle est toujours avec vous parce que vous êtes en amour avec Dieu. C’est Dieu qui donne le mouvement. Maintenant, demeurez là sans rien faire, mais vous refusez Dieu, vous ne voulez pas de Dieu dans votre vie : c’est le refus d’un enfant entre son Père et l’enfant. L’enfant vit encore : entre Dieu et l’enfant, il y a toujours ce mouvement de vie, mais il est refusé.

Si Dieu n’aimait pas son enfant, qu’est-ce qui se passerait entre Dieu et l’enfant si le mouvement de Dieu s’arrêtait? Il n’y aurait plus de mouvement, – le mouvement ne vient pas de nous, (il) vient de Dieu – alors on mourrait. Mais Dieu, lui, nous tient en mouvement; même si on refuse Dieu, il nous tient dans ce mouvement de vie.

Lorsqu'Adam et Ève ont répondu oui à Satan, ce mouvement-là, de Dieu à eux, était toujours là, parce qu’ils étaient vivants; alors, ils se sont servis d’un mouvement de vie et ils l’ont comme donné à Satan. Satan n’aurait pu rien faire sans mouvement : il est le néant, il n'a rien, il n'a pas de mouvement; alors, il fallait qu’il aille chercher un mouvement de vie. Alors, il a été, en trichant, voler un mouvement de vie.

Alors, pour avoir un mouvement de vie il y a eu consentement. Ce sont les enfants de Dieu qui ont dit oui à quelque chose qui n’avait pas de vie. Alors, lui s’est servi, s’est servi des mouvements de vie des enfants de Dieu, ce qui a blessé la vie en Dieu : l’âme a été profondément blessée. Ce qui appartenait à Dieu, la vie en Dieu, venait d’être blessé. Dieu regardait dorénavant ses enfants avec un refus, et, malgré tout cela, Dieu a toujours continué à donner son mouvement.

Nous avons un Dieu d’amour, c’est un Dieu qui aime ses enfants. Regardons-nous aujourd’hui, nous fonctionnons sur la terre de Dieu avec le néant et nous lui disons souvent oui au néant : à chaque fois qu’on fait un vol, à chaque fois qu’on dit un mensonge, ce sont des mouvements de vie qu’on donne au néant et lui s’en sert, mais il s’en sert en premier contre nous.

Nous les créatures de Dieu, nous les enfants de Dieu, nous prenons les mouvements qui appartiennent à Dieu et nous consentons à ce que Satan s’en serve. Oui, il s’en sert, mais il s’en est servi hypocritement, mais il s’en est servi quand même. C’est pour ça que Satan, lorsqu’il prend un mouvement de vie, il nous fait sentir que nous sommes comme indignes de Dieu. Alors la personne, la première qui est blessée, c’est l’enfant de Dieu, parce qu’il dit comme ça : "Tu n’es même pas digne d’avoir le mouvement de la vie et tu l’as quand même."

Sa haine va jusqu’à vouloir qu’on ressente cette haine contre nous et c’est de lui que cela vient et non pas de Dieu. Est-ce que Dieu a une once de haine pour son enfant? Hey, le mouvement, le mouvement de vie! On est encore là, on a seulement qu’à se regarder, on ne peut même pas douter une fraction, une fraction de seconde que Dieu ne nous aime pas. Faites ce que vous voulez, ah, Dieu va nous maintenir en vie, même jusqu’à notre jugement.

Lorsqu’on quitte la terre et que nous sommes devant notre jugement, encore là, Dieu nous maintient : «Viens vers moi, choisis-moi. Je suis le Mouvement de la vie, ne quitte pas la Vie.» Quel Dieu peut parler ainsi? On nous a fait connaître bien des dieux sur la terre. Aucun dieu n’est comme Dieu, car il n’y a qu’un seul Dieu, les autres ce ne sont que des néants. Il y a la vie et il y a la Vie.

Dieu veut nous montrer à quel point nous sommes mouvement de vie et que ce mouvement de vie est en nous, et que ce n’est jamais sorti de nous. Il veut nous montrer qu’avec nos choix que nous avons faits, c'est-à-dire, les mouvements qu’on a donnés à Satan, sont des mouvements de vie et que lui les a pris ces mouvements-là et il s’en est servi contre nous et contre notre prochain pour nuire à Dieu.

Voilà pourquoi Dieu nous parle beaucoup de choix. Ce n’est pas la voisine ou le voisin qui choisit de donner à Satan tel mouvement. Si, moi, je pense à quelque chose qui me fait peur, ce à quoi j’ai pensé ne vient pas de la voisine, vient de moi. C’est moi qui ai répondu à ce que je me suis imaginé et comme je suis entré par mon choix dans cette imagination-là, eh bien, c’est devenu quelque chose qui est un mouvement contre moi.

Je prends mes patins à glace, je les mets dans mes pieds : "Est-ce que je vais encore savoir comment patiner? Je vais peut-être tomber!" J’ai mis mes patins dans mes pieds et je ne me suis pas encore levé; déjà, j’ai peur, je doute : "Tout d'un coup je tomberais," et pourtant je ne me suis même pas levé : j’ai répondu à une imagination.

Cette imagination qui est venue en moi était-elle vivante? Non, ce n’est pas vivant, ça ne bouge pas, j’étais déjà assise, il n’y a rien eu, mais il y a eu de l’imagination. L’imagination, c’est quelque chose qui n’a pas de vie encore, quelque chose qui n’a pas de mouvement encore, donc, Satan s’arrange, lui, pour faire pénétrer ça en nous. Maintenant, qui a répondu à cette imagination-là? Nous. Nous avons répondu à cette imagination-là, donc, nous avons accepté. Comme nous avons accepté, nous avons pris un mouvement de vie qui nous est donné par Dieu et nous l’avons mis dans l’imagination de ce qui était néant, si bien que : "Ah, je n’ose pas me lever, je vais tomber", si bien que : "Mon cœur commence à battre, mes muscles commencent à se durcir, mon habilité, elle vient de tomber."

Ce sont des mouvements de vie, ça. Qu’est-ce qui atteint ces mouvements de vie? C’est que j’ai répondu à quelque chose qui était faux : j’ai pris des mouvements de vie et c’est devenu comme vivant dans ma vie : "Moi qui suis habile, voilà que je deviens comme quelqu’un qui n’a plus d’habilité pour porter des patins!" Si je rapporte cela, il y a peut-être un an de ça que j’avais déjà patiné, voilà que, là, je doute de ce que je vais faire. Je consens à vivre dans un sentiment de peur. Ce sentiment de peur ne vient pas de Dieu, ne vient pas de l’enfant de Dieu, ce sentiment-là vient de Satan qui s’est arrangé pour que, moi, je lui donne une partie de ma vie et là il s’en sert. C’est moi qui avais le choix. Lorsque l’imagination est arrivée, j’aurais pu dire : "Ben voyons donc! Hey, je te donne ça Seigneur, c’est toi ma vie. Tu t’arrangeras à ce que je me comporte comme il faut. Là, je te donne ça; moi, j’ai confiance en toi, Dieu. Tu es la Vie, c’est toi qui m’as donné l’agilité, j’ai confiance en toi."

Nous ne le faisons plus ça. Nous avons perdu cette confiance totale en Dieu, nous avons perdu cet amour entre le Créateur et l’enfant, un amour inconditionnel : "Tu m’as créé, tu m’as tout donné, c’est toi qui as fait que je suis capable de patiner, alors à toi de prendre soin de moi." Mais non, ce n'est pas ce qu’on a fait, on a répondu à la peur.

Pouvons-nous maintenant penser à toutes les fois que nous avons eu de l’imagination, que nous avons accepté d’entrer à l’intérieur de ça? Et cela part depuis notre enfance! Tellement, tellement loin qu’on ne se souvient pas la première fois qu’on a donné un mouvement de vie à Satan. Nous avons fait cela parce que notre chair, elle, a répondu souvent oui à Satan. C’est ce que Dieu dit : être assujetti au péché. C’est comme si notre chair, qui est un mouvement de vie, se souvenait toujours d’avoir répondu à la tentation et qu’elle est incapable de s’en sortir. Notre chair, qui est un mouvement de vie, est devenue esclave de la tentation.

Est-ce que notre Dieu d’amour peut nous condamner? Non, parce qu’il sait le nombre de fois que notre chair a souffert à cause de ce mouvement. Parce que nous savons que la chair que nous avons, nous l'avons reçue de nos parents, et que nos parents ont reçu aussi la chair de leurs parents, et on peut reculer jusqu’à nos premiers parents, comment pouvons-nous, nous, nous sortir de cet engrenage? Par l’amour.

Si on apprend à découvrir l’amour de Dieu qu’il a pour nous, là, nous allons apprendre à nous aimer, à nous aimer avec tout ce que Dieu nous a donné. Dieu nous a donné un esprit d’amour; avec cet esprit d’amour que nous avons reçu de Dieu, on doit apprendre à s’aimer. Alors, ça veut dire que tout ce que notre esprit a consenti d'accepter, et qui venait de la tentation, on doit apprendre à aimer, à découvrir ses imperfections pour les donner à Dieu. À l’instant où nous acceptons de vraiment entrer dans ce mouvement de guérison et de libération, alors le mouvement commence : le mouvement du Créateur et de son enfant : ce mouvement est toujours là.

Oui Satan a volé, oui Satan s’est servi des mouvements de vie, mais ça appartient à qui ces mouvements-là? Ça appartient à Dieu. Alors, si on consent à donner à Dieu ce qui est à Dieu, on va être libéré de cet esclavage. C’est nous qui avons consenti à mettre notre esprit esclave des mouvements que nous avons donnés à Satan. Dieu va reprendre ce qui…, il a déjà repris ce qui est à lui, mais il le veut de son enfant.

Lorsqu’il a envoyé son Fils sur la terre, son Fils a consenti à prendre tous ces mouvements dont l’esprit avait souffert et il les a portés comme si c’était ses propres pensées. Tout ce que notre esprit a consenti, il l'a pris, Jésus d’amour; alors, il a apporté cela à la mort. "Voilà, tout ce qui est impur n’est plus! Je reprends ma vie. Je reprends mes mouvements de vie." Voilà ce que Jésus a fait lorsqu’il a dit : «J’ai apporté à la mort tout péché.» Il a pris tous ces mouvements de son Père que nous, on avait consenti à donner à Satan, et lui qui avait pris ces mouvements et qui en a fait des mouvements contre nous : ont été nettoyés.

Il n’y avait que la Vie qui pouvait nettoyer ce qui était de la vie. Ce n’est pas quelqu’un qui n’a pas la vie qui peut faire ça, il n’y a que la Vie qui va voir la vie. Les mouvements qu'il y avait ici entre le Créateur et l’enfant, ces mouvements étaient comme paralysés, malades. Qui pouvait redonner son mouvement de vie, d’amour, de paix, de joie? Dieu : la Vie. Qui est le Mouvement, le Verbe? Jésus. Il a redonné à son Père ce qui était à son Père, dans la perfection. Ça, c’est pour notre esprit.

Maintenant, c’est la même chose pour notre regard. Tout ce qui a été des regards d’amour, ce sont des regards vivants dans le mouvement de la vie. Tout ce qui a été des regards pris pour les donner au néant est devenu des mouvements impurs. Les mouvements de vie qui avaient pénétré dans quelque chose qui n’avait pas vie ont été blessés, ont été séduits, ont été, dans cette impureté-là, contre nous; alors, ils n’étaient pas des regards d’amour. Comment on a pu se regarder en s’aimant? On ne pouvait pas s’aimer comme on aurait dû s’aimer.

Quand on regarde notre enfant, notre petit enfant ou notre frère, notre sœur, et que nous voyons qu’ils font quelque chose qui ne nous plaît pas, ça nous fait mal. Alors, notre regard est une arme contre nous-mêmes : "Je lui en veux, il ne se conduit pas comme il faut. Je voudrais l’aider, mais il ne veut pas; alors je m’en sens coupable, je me sens tellement insécurisé face à ça." Voyez-vous, ce sont des mouvements contre nous : ça développe la peur, ça développe la colère, ça développe l’indépendance, la culpabilité, le désespoir.

Tout cela, c’est contre nous. Nos mouvements de vie sont devenus, à cause qu’on les a laissés, (on a) répondu oui à Satan, contre nous. Satan a su s’en servir, il nous a appris, – involontairement, nous, on ne voulait pas ce professeur-là – mais il nous a appris à être contre nous, et on a répondu oui à tout ça. Et c’est avec ça qu’on a fait notre vie, c’est avec ça qu’on a élevé nos enfants, c’est avec ça qu’on s’est tenu dans la vie avec nos frères et nos sœurs : avec tous ces mouvements malades.

Mais Dieu, lui, Dieu nous a toujours maintenus. Malgré notre désespoir, notre colère, malgré les découragements, là, tellement négatifs dans notre vie, Dieu est là. Il nous a amenés dans des chemins de vie où il nous a fait passer : "Oh! ça ne me tente pas d’aller là, c’est difficile. Je viens de perdre mon emploi. Ça ne me tente pas d’aller là, il y a la guerre. Ça ne me tente pas d’aller là, il y a le cancer. Ça ne me tente pas d’aller là, il y a de la mortalité." Oui, ces chemins, ce sont nos chemins de vie.

Dans notre vie, on a rencontré des personnes qui ont eu des pertes d’emplois et nous-mêmes, quelquefois, on a rencontré la maladie, on a rencontré la mortalité dans notre vie. Ces mouvements de douleur sont venus nous chercher : "Quoi? Je suis tanné, Seigneur, j'ai ma famille à vivre et je n'ai pas d'emploi, qu'est-ce que tu fais?" Eh bien, sans ce manque d’emploi, je n’aurais pas crié vers Dieu : là, j’ai pensé qu’il était là. Le père et l’enfant : mouvement qui passait à travers des mouvements malades, oups, qui allaient voir le Père. Et lui qui passait, qui passait ses grâces à travers tous ces mouvements de notre vie pour nous rejoindre : «Tu vois, je suis toujours là. Tu n’as pas à avoir peur, je prends soin de toi.» Oups, quelque temps plus tard, il y avait quelqu’un qui venait nous aider. "Ah, j’avais perdu mon emploi, en voilà un!"

Il a toujours été dans notre vie, Dieu le Père. Si nous avons connu la maladie, si nous avons connu la mortalité, cela est venu parce que nos mouvements de vie ont été passés en douce à Satan. Il fallait bien qu’on le réalise à un moment donné que si on ne crie pas vers Dieu, vers qui on va crier, vers nous? On n’y croyait plus à un moment donné; lorsque c’est la mort, le cancer, on sait qu’on est impuissant, alors on va voir Dieu. Et là on le met dans notre vie : "Oui, je vais voir le médecin, mais Dieu, tu es sûr que tu es là? Là, je vais aller le voir." Là, je commence à prier. Même si on n’est pas porté à avoir le chapelet, seulement qu’une pensée vers Dieu, déjà c’est de la prière, parce que le langage du Créateur et de l’enfant, c’est prière : mouvement de vie, communication, harmonie, pensée, parole, Dieu.

C’est ce qu’Adam faisait dès le début. Lorsqu’il voyait la création de Dieu, alors, là, il parlait à Dieu. Il disait à Dieu comment tout était beau, alors il y avait prière entre le Créateur et sa créature. Nous sommes faits pour la communication, nous sommes la vie et la vie ne peut s’adresser qu’à la Vie.

Prenons les enfants qui ne sont pas baptisés, prenons ceux qui n’entendent pas parler de Dieu : ils sont mouvements de vie, ils ont été créés, donc il y a Créateur; ils ont été choisis, donc il y a enfants de Dieu; alors, lorsqu’ils sont dans un mouvement de partage : mouvement de vie, ils sont dans le mouvement comme nous nous sommes dans le mouvement. Comme nous sommes, nous, baptisés, mouvements d’amour, et que eux sont vivants parce qu’ils ont des mouvements de vie, tout ce que nous faisons, c’est de l’harmonie avec eux. Nous sommes en communication, nous sommes des mouvements de vie, ils sont des mouvements de vie.

Malgré que Satan veut nous diviser, malgré que Satan vole nos mouvements de vie et les met contre nous, il y a ce mouvement de vie qui se communique constamment et qui nous amène à nous regarder comme étant des êtres vrais. Si aujourd’hui on veut s’en sortir, si aujourd’hui on veut vraiment découvrir : "Mais qu’est-ce qui se passe, on vit dans un monde où il se détruit?", c’est parce que tous ensemble nous voulons vivre d’amour.

C’est comme si on était rendus dans un temps de réconciliation : on veut redevenir ce que nous avons été. Nous voulons aller chercher tous les mouvements de vie pour reprendre notre rythme à l’amour : "Je suis fatigué d’être dans cette peur. Je veux arrêter de souffrir dans ma chair les maladies. Il faut que la guerre arrête. Il faut qu’on cesse de se dominer. Pourquoi la pauvreté qui s’étend partout? C’est quoi ce découragement-là que les gens vivent partout dans le monde? Maintenant, c’est rendu que la terre s’en ressent : tremblements, inondations, les feux qui se répandent partout."

Les enfants de Dieu crient, ils en ont assez. Même les pays riches et les pays pauvres vivent la décadence. Il faut qu’on s’accroche à quelque chose, et après quoi on peut s’accrocher, si ce n’est qu’à la Vie? Alors, là, on crie vers Dieu. Crions à la Vie, on crie vers Dieu. C’est comme si tous les enfants se réveillaient dans ces temps-ci, c’est comme si on était tous dans le même bain : "On est tanné, là, il faut que Dieu fasse quelque chose." L’homme ne peut plus nous aider, même avec ses inventions, même avec la plus grande des technologies, il n’y a plus rien qui peut nous aider : il n’y a que Dieu. Et voilà la communication, l’harmonie! Alors on est rendus là.

Là le Seigneur a su nous faire passer par des chemins étroits, nous montrant ce que nous, nous avons fait. S’il y a guerres, épidémies, s’il y a destruction, maladies, ce sont nos choix. Mais il fallait que tout le monde soit dans ce mouvement. Combien dans le monde avant : "Bon, bien, il y en a que ça ne va pas bien, mais il y en a d’autres que ça allait bien. Alors, je crie vers Dieu." Mais les autres, dans le silence, n’avaient pas à crier. Maintenant, ça crie ensemble.

Les enfants de toutes langues, de toutes religions voient que la terre est en train de se détruire; les pauvres comme les riches commencent à crier le même langage. Même s’ils ne croient pas en Dieu, ils savent qu'il y a quelque chose qu'il faut qui bouge, et qui peut bouger si ce n’est la Vie? Le langage de Dieu vient rejoindre les cœurs : à lui de mettre les points sur les i.

Alors, on va s’arrêter et on va prendre un bon repos.

Merci, Seigneur.