Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Berlin (New Hampshire, E.U.)

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2004-09-08 - Soir

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La plupart d'entre nous, nous connaissons les voies du Seigneur.

La plupart d’entre nous, nous savons que nous devons suivre les dix commandements de Dieu, que nous devons aussi lire l’Évangile et vivre l’Évangile!

Vivre l’Évangile, pour la plupart d’entre nous, n’est pas encore acquis; nous avons voulu faire la Volonté de Dieu, mais avec notre volonté humaine.

Dieu nous demande de faire un pas de plus.

Dieu nous fait connaître sa Volonté parce qu’il nous aime, parce qu’il veut prendre soin de nous.

Il a usé de patience et il use encore de patience parce qu’il voit que, chacun de nous, nous avons de la difficulté à suivre ses enseignements.

Qui d’entre nous n’a pas jugé son prochain?

Qui d’entre nous n’a pas pris ce qui ne lui appartenait pas?

Qui d’entre nous n'a pas parfois fait du travail le dimanche?

Qui d’entre nous a toujours respecté ses parents?

Qui d’entre nous n'a pas fait du mal à son prochain?

Qui d’entre nous n'a pas commis des actes impurs avant le mariage?

Qui d’entre nous n’a pas écouté la télévision qui lui montrait un meurtre, alors qu'il était là devant, et il n’a pas demandé pardon à Dieu pour ce qu'il voyait?

Notre corps a connu tous ces péchés, notre âme a vécu tous ces péchés.

Dieu nous a démontré son amour en venant, sur la Croix, pour porter tous les péchés.

Il connaissait tous ces péchés que nous avons commis;

il connaissait tous les péchés de tous ceux qui sont en nous : nos frères et nos sœurs,

nos enfants sont en nous : il les connaissait tous, Jésus, et il a porté la Croix.

Il savait que malgré tout cela, plusieurs d’entre nous allions nous rebuter contre ce qu’il était pour nous enseigner.

Jésus, avant de mourir sur la Croix, a enseigné aux apôtres, à des milliers de personnes :

-       il leur a parlé d’amour, de pardon, de tendresse;

-       il leur a parlé du Royaume de son Père;

-       il leur a parlé de leur conduite aussi, il leur a dit doucement ce qu’il faisait;

-       il a parlé aussi avec autorité aux autorités : ceux qui disaient être de Dieu alors qu’ils n’aimaient pas leur prochain, alors qu’ils se disaient être prêtres alors qu’à l’intérieur d’eux, ils n’étaient que sépulcres blanchis.

Toutes ces paroles, nous les connaissons; mais pourquoi notre faiblesse alors?

Pourquoi succombons-nous tout le temps, à tous les jours, dans le péché? Oh! si petit soit-il, le péché, nous le commettons.

Lorsqu’on parle contre la voisine qui a étendu son linge le dimanche alors que nous, on va recevoir de la visite dans notre cour, puis on n'aime pas que cela soit devant nos invités : ce n'est pas grand chose, et  pourtant, c’est contre les commandements de Dieu.

Nous allons à confesse, nous disons pardon au Seigneur : pardon parce que nous n'avons pas été comme il faut envers notre prochain : nous sommes conscients lorsque nous disons cela au prêtre;

et aussitôt que nous sortons du confessionnal, nous sommes prêts à recevoir Jésus avec humilité : nous nous reconnaissons, à ce moment-là, pécheurs parce que nous venons de recevoir la grâce, la grâce qui nous montre que nous sommes pardonnés.

Dieu nous montre sa Présence; à cet instant, nous savons que Dieu est là : nous le ressentons;

même notre chair le ressent parce que nous nous trouvons bien petits devant ce que nous venons de recevoir : la grâce passe;

lorsque nous recevons Jésus, c’est comme si nous étions des tout petits enfants : on va le recevoir et on est tout heureux;

mais, dans la journée et même après, nous refaisons, quelques fois et la plupart du temps, le même péché.

Dieu nous fait comprendre que nous devons nous conduire en enfants de Dieu.

Vous savez, Dieu nous reprend parce qu’il est bon, Dieu nous reprend parce qu’il nous aime.

Il ne veut pas dire que nous sommes méchants, il veut nous faire comprendre que nous devons retourner au Père parce que nous sommes enfants de Dieu, parce que nous venons du Père : c’est le Créateur.

Jésus est si amour qu’il nous enveloppe de son amour.

Il a aimé jusqu’à la mort, et cet amour, nous le ressentons.

Lorsque Jésus se donne à la communion, nous ressentons l’amour qu’il a eu pour Dieu le Père; même si cela nous est donné un tout petit peu, pour nous, c’est immense.

Nous ne pouvons pas comprendre la grandeur de l’amour du Fils pour le Père, mais nous devons accepter l’amour que le Fils nous donne afin que nous puissions comprendre combien Dieu le Père nous aime.

Si, à l’instant où nous recevons Jésus, on ressentait l’amour du Fils pour le Père, on ne vivrait pas : on exploserait.

On serait comme une poussière si infiniment petite, que même ceux qui nous regarderaient ne la verraient pas, tant la puissance de Dieu est immense.

Voyez-vous, il essaie de nous faire comprendre combien c’est important l’amour de Jésus,

combien c’est important de nous conduire en enfants de Dieu.

Les rencontres sont voulues de la Trinité; ce sont des mots qui viennent de notre intérieur; ils se font entendre en chacun de nous afin qu’on puisse comprendre ce qui s’en vient.

Nous allons vivre des moments d’amour, des moments uniques; cela a été dit dans l’Évangile, par Jean.

Jean est l’apôtre de feu, Jean est l’apôtre d’amour choisi pour nous parler de l'amour.

Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un seul Dieu.

Le Père est la première Personne, la deuxième Personne est le Fils et la troisième Personne est le Saint-Esprit : ils sont un.

Nous, nous devons nous considérer comme étant un.

Lorsque nous apprenons à nous aimer comme Jésus veut qu’on s’aime, eh bien, on devient un.

Le plus grand commandement : «Aime ton Dieu de toute ton âme, de toutes tes forces, de tout ton esprit, de tout ton cœur» et aime ton prochain comme toi-même : il faut aimer notre prochain afin d’être un.

Lorsque l’on se considère comme étant enfants de Dieu, on voit notre prochain comme si c’était nous-mêmes parce qu’on est enfant de Dieu, en Jésus;

alors nous, nous sommes enfants de Dieu en Jésus.

Jésus est le Corps, alors nous ne devenons qu’un tout uni en Jésus : nous formons le Corps de Jésus.

Il est vrai que dans le Corps de Jésus, il y a plusieurs parties : chaque cellule de Jésus, c’est comme si c’était nous.

Dieu nous nourrit de son Sang, alors lorsque son Sang passe dans ses cellules, c’est l’unique Sang de Jésus, et toutes les cellules qui se laissent nourrir du Sang de Jésus deviennent l’unité par le Précieux Sang de Jésus.

Le Précieux Sang de Jésus a coulé sur nous afin que nous soyons tous sauvés.

C’est ce qui se passe en l’Église : Jésus nous prend en lui, il nous nourrit de son Précieux Sang à chaque instant, afin que nous soyons une seule et même Église : l’Église de Dieu.

Plusieurs se demandent si les protestants, les bouddhistes, luthériens, les autres, sont sauvés;

ils se demandent si, parce qu’ils ne sont pas dans l’Église de Rome sous la tutelle de notre saint Père le pape Jean-Paul II, ils sont sauvés;

ils se demandent si eux qui ne croient pas à tout ce que Jésus dit dans l’Évangile, s'ils vont être sauvés : oui.

Jésus nous fait comprendre qu’il est Celui qui est venu sur la terre pour prendre tous les péchés du monde et les amener à la mort.

Ceux qui, en ce moment même, ne croient pas à tout ce qui est dans l’Évangile se demandent si eux vont être sauvés parce qu'ils ne croient pas.

Souvenez-vous des paroles : "Hors de l’Église, point de salut" : Jésus nous fait comprendre que l’amour de Dieu est miséricorde.

Lorsque nous, nous allons vivre notre premier jugement, nous allons voir tous nos péchés, nous allons voir toutes actions, bonnes ou mauvaises;

Dieu va nous envelopper de son amour afin que nous soyons devant sa justice d’amour : c’est avec sa justice d’amour que nous allons nous juger.

Est-ce que Dieu va donner son amour à un tel ou à un autre?

Est-ce qu’il va mettre de côté ceux qui n’ont pas cru?

Dieu n’oubliera pas personne, parce que Dieu est la Miséricorde : Dieu est venu sur la terre pour sauver tous les hommes.

Lorsqu’on parle d’hommes, on parle de femmes aussi, on parle d’enfants aussi.

Dieu nous parle avec ce que nous connaissons et Dieu nous parle avec les paroles de l’Esprit d’amour.

Il faut croire en la Parole de Dieu, il ne faut pas se prendre pour des dieux; laissons à Dieu ce qui est à Dieu et regardons ce qui vient avec des cœurs d’enfants.

Si nous commençons à juger qu’un tel ou un tel sera sauvé, nous sommes en faute devant le commandement de Dieu : «Tu ne jugeras point».

Dieu seul jugera : il faut s’en tenir à la Parole.

Beaucoup, en la fin de ces temps, interprètent l’Évangile selon ce qu’ils savent, selon ce qu’ils ont étudié.

Qui détient la vérité, sinon l’Esprit, l’Esprit de Dieu?

L’Esprit de Dieu est venu sur la terre sous forme de langues de feu se déposer sur les apôtres et sur Marie.

L’Esprit de Dieu est sur tous les enfants qui veulent connaître la vérité.

Il faut laisser l’Esprit de Dieu faire ce qu’il a à faire : il a été envoyé, le Saint-Esprit, par Dieu le Père.

Lorsque nous commençons à vouloir, avec notre volonté humaine, voir et entendre, nous voyons et entendons ce que nous voulons voir et entendre.

Mais lorsque nous laissons toute la place à Dieu, lorsque nous acceptons de mourir en n'étant rien, en acceptant d’être comme des tout petits enfants, nous commençons à voir et à entendre, et cela est l’action du Saint-Esprit.

Nous devons vivre ces moments avec notre cœur ouvert.

Marie nous annonce la venue de son Fils en nous, Marie nous prépare à ce qui vient, Marie a donné beaucoup d’avertissements :

Elle nous a dit de prier avec le cœur; elle nous a dit : «Dites votre rosaire»; elle nous a appris à être humbles.

Marie nous a demandé d’être comme des enfants : «Demandez des grâces de piété, demandez des grâces d’humilité, demandez des grâces de pauvreté, demandez des grâces afin que vous puissiez prier avec l’amour  

Prier avec l’amour, c’est s’abandonner entre les mains de Dieu.

Dieu a pitié de chacun de nous pour nous faire entendre ces paroles qui ont déjà été dites.

Il répète, Dieu, parce que nous sommes sourds, et il va encore répéter à cause de la volonté humaine, à cause de ce que nous sommes devenus à cause du péché.

Mais ce que nous sommes, c’est l’amour : nous sommes l’amour, nous sommes faits pour aimer.

Nous ne sommes pas faits pour juger notre prochain parce que lorsque nous jugeons notre prochain, remarquez bien ce qui se passe à l’intérieur de vous :

il y a un malaise qui se passe :

vous avez peur que votre prochain sache ce que vous avez dit de lui : cela veut dire que nous nous sommes mal conduits,

et celui qui n’a pas peur se serre les poings : "Qu’il vienne me dire que cela n’est pas vrai, il va savoir mes quatre vérités" : c’est la colère; la colère, n’est-ce pas la peur? Lorsqu’on se défend, c’est parce qu’on a peur : on a peur que quelqu’un vienne nous dire que cela est faux.

Voyez-vous, c’est ce qui se passe à l’intérieur de nous : nous ressentons des malaises;

alors, nous ne sommes pas amour envers nous-mêmes parce que c’est nous qui le ressentons.

À chaque fois que nous commettons quelque chose contre notre prochain, eh bien, notre corps le ressent :

nous ne sommes pas amour pour nous-mêmes, et lorsque nous ne sommes pas amour envers nous-mêmes, nous ne pouvons pas être amour envers Dieu.

Si nous parlons contre un seul de nos frères et de nos sœurs, nous parlons contre Dieu.

Si nous sommes témoins d’un meurtre et que nous parlons contre la personne qui a commis ce meurtre, cela est contre Dieu.

Nous avons un devoir à faire : c’est d’aimer notre prochain, d’aimer nos ennemis : nous devons la donner à Dieu et prier pour elle.

Mais si la loi des hommes nous demande si cet homme a vraiment commis ce meurtre : devant Dieu et devant les hommes, nous devons dire ce que nous avons vu, pas plus et ni moins.

Nous devons continuer à aimer, nous devons continuer à supporter notre prochain.

Il n’est pas évident de dire : "Aime ton prochain plus que toi-même" lorsque les hommes de lois viennent nous demander : " «Est-ce que c'est celui-là qui a commis le meurtre?"

Nous qui devons aimer notre prochain plus que nous-mêmes, quelle est donc notre réaction face à cette demande?

Dieu nous dit : «Aime ton prochain comme toi-même» : si tu as commis un meurtre, tu dois être repentant devant Dieu et devant les hommes.

Voilà pourquoi celui qui commet un meurtre et qui va trouver l’homme de loi pour lui dire : "J’ai commis ce meurtre", il aura une sentence moins pénible que celui qui aura été pris de force.

Voyez-vous, c’est ce que nous devons comprendre.

Si l’homme est capable d’avoir un moment d’amour, combien plus le Père en aura pour nous qui avons voulu enlever la vie à un de ses enfants, puisqu’il a donné son Fils pour ce geste.

Alors, Dieu nous dit : «Aime, aime-toi comme je t’aime» : nous aussi, nous avons à dire la vérité.

Nous devons dire ce que nous savons, mais nous ne devons pas en discuter avec notre prochain, car ce ne sont pas des hommes de loi, ce sont des personnes tout comme nous.

Nous devons nous garder d’abaisser notre frère ou notre sœur, car elle est ou il est comme nous.

Il a une faiblesse, alors nous devons demander à Dieu des grâces afin que lui puisse se reconnaître dans sa faute.

Si nous commençons à en parler à notre prochain, il ne recevra pas des grâces, et lorsque nous serons devant Dieu, Dieu nous en demandera des comptes.

Dieu nous dira :

«Qu’as-tu fait pour ton prochain lorsque celui-ci a enlevé la vie à un de mes enfants? L’as-tu aidé en me demandant des grâces pour lui?

L’as-tu soutenu dans sa peine parce qu'à l’intérieur de lui, il avait peur, il avait peur de ce qu’il avait fait, malgré sa colère, malgré sa rage, il avait peur?»

Nous devons nous aimer. Toutes ces paroles sont pour chacun de nous et pour chacun des enfants qui sont en nous.

Aujourd’hui, on tue ouvertement des enfants de Dieu, aujourd’hui, on fait la guerre aux enfants de Dieu :

nous écoutons les nouvelles et nous voyons ce qui se passe; ils nous annoncent tant de morts :

un de nos patriotes meurt, un des leurs meurt : qui sont donc, pour Dieu le Père, ces deux enfants, sinon ses enfants?

Nous devons prier, nous devons donner à Dieu ce qui est à Dieu.

Il faut demander des grâces de lumière et de vérité, des grâces d’amour; même si l’un de nos enfants s’est fait tuer ou un oncle, un neveu, nous devons donner cela à Dieu et demander la grâce de la paix.

Qui sommes-nous, sinon des enfants qui ont mal en eux?

Nous ne comprenons pas la justice des hommes parce que la justice des hommes n’est pas la justice de Dieu : ils ont beaucoup de fautes.

Si eux ont de la difficulté à se reconnaître en faute, combien nous aussi avons de la difficulté à comprendre ce qui se passe.

Nous devons nous conduire en enfants de Dieu, comme des enfants.

Croyez-vous que le petit enfant de deux ans comprend quelque chose à la guerre? Non.

Mais l’enfant de deux ans aime; il aime l’enfant qui joue avec lui, son petit copain; sa petite camarade, il l’aime comme elle est.

C’est ainsi que  Dieu veut qu’on soit :

-       il veut qu’on s’aime les uns les autres comme il nous aime;

-       il veut que nous nous conduisions dans la droiture, toujours dans les vertus de Dieu :

-       c’est ainsi que nous allons apprendre à demeurer dans la paix.

Nous voulons tous, les enfants de Dieu, vivre dans la paix sur la terre.

Nous voulons que le Royaume de Dieu vienne sur la terre.

Pour que cela se fasse, il faut que nous, nous commencions nous-mêmes à demeurer dans la paix, dans la joie et dans l’amour du prochain.

Dieu dit : «Ce n’est pas les armes qui vont arrêter la guerre, c’est l’amour.

    Je viens mettre entre vos mains une arme qui apportera la paix sur la terre : c’est l’amour.»

Pas l’amour comme les hommes l’entendent, parce que les hommes qui crient l’amour, qui veulent l’amour, c’est parce qu’ils ne savent pas que l’amour est en eux;

ils n’ont pas besoin de crier, ils n’ont qu’à garder le silence, qu’à se recueillir et à aller en eux parler à Jésus : ça, c’est l’amour, le vrai amour; tout est en nous.

Si Dieu nous fait comprendre qui nous sommes, c’est parce qu’il y a de l’espoir.

Cette terre est sa terre; elle a été polluée par la volonté humaine et seul Dieu va rendre pure sa terre.

Nous habitons la terre de Dieu, et tous les habitants de la terre vont redevenir ce qu’ils auraient dû être avant le péché d’Adam et Ève : des êtres d’amour, purs, remplis de la Volonté de Dieu.

C’est ce que Dieu veut nous faire comprendre.

Alors, Dieu dit : «Ma fille, laisse, maintenant, mes enfants accueillir mes grâces d’amour; prends une minute de silence et recueille-toi avec eux.»