Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bloodvein, Manitoba,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2011-02-23 – Partie 1  

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque vous venez rencontrer votre Dieu, Dieu dépose en vous une lumière. Dieu vient déposer, ce soir, une toute petite lumière. Nous avons besoin de comprendre que notre Dieu est amour. Nous avons besoin de comprendre que Dieu nous aime tels que nous sommes. Nous sommes petits, nous sommes âgés, Dieu nous aime de la même façon.

Lorsque nous sommes nés dans le sein de notre maman pour venir sur la terre, bien, c'est Dieu qui nous a choisis. Que nous ayons la peau blanche, que nous ayons la peau brune, que nous ayons la peau jaune, Dieu nous regarde de la même façon. C'est nous qui nous nous différencions, c'est nous qui disons : tu viens d'un tel pays, tu viens d'un tel pays; on se sépare. On n'est pas faits pour se séparer, on est faits pour vivre comme une famille. Quand on voit un tout petit bébé venir au monde, est-ce qu'on regarde de quelle race il est ou on le regarde, puis on dit : 'Quel beau bébé!' En vieillissant, l'enfant, nous on le regarde différemment; on le catalogue : toi tu vas là, puis moi je vais là. Dieu, lui, nous regarde avec son amour et son amour est éternel. Il nous a tous créés.

Lorsque Jésus est venu sur la terre, il est venu pour tous les enfants de Dieu; alors, il est venu pour chacun de nous, tels que nous sommes. Il n'a pas dit des paroles que pour ce temps-là; les paroles qu'il a dites, c'est pour chacun de nous, à n'importe quelle époque de la vie sur la terre. Il a dit : «Laissez venir à moi les petits enfants. Laissez-moi vous aimer. Laissez-moi vous parler. Je vais vous apprendre à vous aimer. N'ayez pas peur de moi, je suis pour vous, non contre vous.»

On regarde le monde aujourd'hui, et tout ce que l'on voit, c'est de la séparation; même, on sépare les parents des enfants. Aujourd'hui, on vit dans un monde égoïste, un monde qui ne vit que pour soi. Jésus, il vient parler dans notre cœur, parce qu'il veut former un monde d'amour. Il a dit : «Je vais revenir parler en les cœurs et vous saurez qu'il n'y a qu'un seul Dieu.» Quand il a dit «vous saurez», eh bien, c'est vous comme moi, comme Nicole. On est ensemble pour aimer notre Dieu.

Dieu a choisi ce temps pour sa deuxième venue en les cœurs. Il est venu sur la terre et nous a parlé de son Père. Là, il vient en notre cœur pour montrer qu'il nous aime et que nous devons l'aimer. Après, il viendra en Gloire. Mais avant qu'il vienne en Gloire, il faut qu'on reconnaisse que nous avons un seul Dieu. De par le monde il y a des messagers, et nous ne lisons pas les messages de l'un et de l'autre. Dieu nous garde pour lui. On a entendu parler tantôt de Don Gobbi, sœur Faustine, mais chacun a reçu ces messages. Et on ne va pas lire les messages des autres, on se laisse instruire par notre Maître, Jésus, qui est le Maître de tous les enfants de Dieu. Dieu n'a pas de langage différent pour l'un et pour l'autre.

Il vient nous annoncer un temps d'amour. Il dit que nous allons pénétrer notre intérieur. Par la puissance du Saint-Esprit, nous allons tous entrer en nous et nous allons regarder notre vie. Nous allons regarder tout ce que nous avons fait pour Dieu, tout ce que nous avons fait pour nous-mêmes et tout ce que nous avons fait pour notre prochain. Dieu ne vient pas nous punir, il vient en ce moment même parler en notre cœur pour nous donner des grâces de force : «Je suis la Miséricorde, je suis votre soutien, et c'est moi qui vais faire en sorte de vous maintenir dans ma Rédemption pour que vous puissiez regarder votre vie.»

Regardons, pour ceux qui le peuvent, dans le temps où Jonas est parti à Ninive annoncer qu'il y aurait une grande destruction si on ne se convertissait pas. Trois jours que Jonas a parcouru la ville de Ninive pour parler aux personnes qui devaient entendre le message de Dieu. Jonas n'était pas toujours à l'écoute de son Seigneur, parce qu'il a voulu éviter tout cela. Alors, il s'est fait jeter par-dessus bord de la chaloupe qui devait l'amener parce qu'il avait contourné les plans de Dieu. Qui connaît l'histoire de Jonas? Est-ce qu'il y en a qui connaissent l'histoire de Jonas à part le Père Forest? Qui a avalé Jonas? Il n'y a personne qui peut le dire? Un gros poisson dans l'eau : une baleine. Jonas fut avalé par une baleine.

Pouvez-vous comprendre la puissance de Dieu quand il veut quelque chose? Si Dieu permet qu'une baleine avale Jonas et qu'il y demeure trois jours, et qui, après, est vomi sur le bord de la rive, eh bien, c'est que Dieu veut obtenir ce qu'il veut. Croyez-vous qu'il n'a pas la puissance de nous faire entrer en nous pendant trois jours? Dieu a cette puissance et il va le faire. Qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas comme Jonas, on ira là où Dieu veut qu'on aille. Dieu vient nous avertir de ce que nous allons vivre. Et il y a des personnes qui connaissent ces prédictions : trois jours et trois nuits, là où nous verrons tout ce qui a été dans notre vie. Ça fait plus d'une vingtaine d'années, mon Père, que des personnes le savent?

En 2001, le Seigneur a choisi l'instrument que je suis pour me parler de la Grande Purification de la chair. Je ne connaissais rien de ce qu'était la purification de la chair, des trois jours de noirceur; je ne savais pas qu'il y avait des messagers qui étaient envoyés par Dieu pour parler. C'est doucement que le Seigneur est venu chercher l'instrument que je suis. Mais il m'avait préparée, parce que j'avais perdu le goût d'écouter la télévision, d'écouter la radio, de lire toute revue. Je ne faisais rien de tout cela. Alors, lorsque le Seigneur parlait à l'intérieur de moi, eh bien, c'était nouveau toutes ces paroles. Il parlait de l'amour, de l'amour et de l'amour.

Cela a guéri en moi des blessures, et j'en avais des blessures! J'ai appris avec le Seigneur à m'aimer; j'ai appris à l'aimer comme il voulait que je l'aime, et j'ai appris à aimer mon prochain. Et c'est ce qu'il veut pour chacun de vous. Il veut, pour tous ses enfants, nous montrer que seul l'amour guérit tout. Seul l'amour va nous unir. Il n'y aura plus de pauvreté, il n'y aura plus de maladie, il n'y aura plus de personnes qui ne se connaîtront plus. On se connaîtra comme étant enfants de Dieu. Il n'y aura plus de frontières. On sera tous ensemble.

Lorsqu'on entend parler de cela, on dit : 'oui, oui, oui, oui, mais…' C'est parce qu'à l'intérieur de nous, il y a des blessures; on n'arrive pas à oublier notre passé et on n'arrive pas à croire que ceux qui vivent avec nous n'auront plus de blessures. Ceux qui vivent avec nous vont aimer Dieu, un seul Dieu. Et Dieu est tellement puissant! Il est en train de transformer nos vies et il le fait avec des enfants de par le monde; en allant parler dans leur cœur, il parle pour tous les enfants de Dieu. C'est vrai qu'il y a de la misère dans le monde. Pour ceux qui ont la télévision et qui écoutent les nouvelles, ils peuvent constater qu'il y a de la guerre; et cela n'arrête pas, ça augmente.

Mais on ne montre pas ce qui est beau. Ce qui est beau est en nous et Dieu n'a pas besoin de télévision, mais il veut notre oui. Il a besoin d'enfants qui donnent leur oui : "Oui, Seigneur, ta Volonté, je crois en toi." Si vous dites à votre Dieu votre oui, lui, il va faire le reste. Il dit : «Je viens construire un monde d'amour et je vais le construire, mais pas avec votre volonté humaine. Ce que j'attends de vous, c'est un oui, et moi je vais faire tout pour vous.» Mais notre Dieu respecte qui nous sommes.

Combien d'entre nous, on veut bien, mais on ne fait pas les efforts pour. "Seigneur, c'est difficile la vie et je trouve que lorsque je te parle, tu n'agis pas vite. Est-ce que tu m'écoutes lorsque je te demande de m'aider parce que je fume trop, je me drogue, parce que je suis dans la boisson, parce que la sexualité est très forte chez moi? Qu'est-ce que tu fais, mon Dieu? Est-ce que tu m'aimes vraiment comme je suis?" Et Dieu parle tout doucement à notre intérieur, mais on ne l'entend pas. Mais lui, il n'arrête pas, il n'arrête pas et il n'arrêtera pas de nous parler.

Jésus : Moi, je connais ta vie. Moi, je sais ce que tu as fait. Pourquoi tu t'inquiètes? Pourquoi tu ne me donnes pas tes souffrances? Tu as pris de la drogue, tu es en boisson, mais moi, moi, je suis la Lumière et je t'aime. C'est moi ta force. Je vais te donner le courage d'avoir confiance en moi. Je sais que tu es écrasé par le poids de ta tristesse; je sais que tes nerfs sont à bout à force de toujours pleurer sur toi-même; je sais qu'on a abusé de toi; je sais qu'on t'a oublié; je sais qu'on t'a maltraité, te laissant seul avec tes blessures. Je connais ton découragement. Moi, je t'aime et je me tiens avec toi, en toi.

Lorsque tu es sur le point de ne plus vouloir vivre, je prends tout pour moi et je te berce. C'est moi qui prends les douleurs et qui les vis pour toi. Dans les moments où tu es dans ta drogue, dans les moments où tu es dans ta boisson, dans les moments où tu es dans une très grande tristesse, moi, moi je vis ta vie et je prends qui tu es. Tu oublies ta vie dans tout ce que tu fais, mais moi je n'oublie pas ta vie. Ta vie est ma Vie. Je t'ai donné ma Vie afin que tu puisses avoir le courage de continuer ton lendemain. Ne garde pas rancœur envers les personnes qui te font souffrir, mais donne-les-moi, je vais les bénir. Ne sois pas en colère contre ton frère, contre ta sœur, moi, je les aime comme je t'aime. Eux aussi ont des blessures, eux aussi veulent oublier leur vie.

Tu vis ici retiré, loin de la ville, parce qu'on t'a obligé à le faire. Jadis, vous aviez un pays immense. Ce pays était le mien et il est encore le mien. Ne suis-je pas le Grand Esprit? Ne suis-je pas le Créateur? Je suis tout pour toi. J'ai tout créé par amour et je ne t'ai pas donné simplement ce bout de terre, je t'ai donné ma terre entière. Tu ne connais pas mon amour pour toi. Je ne cherche pas à dominer tes pensées, je te donne 'ma' pensée. Je veux t'amener à découvrir ta vie en Dieu. Celui qui est, est avec toi. Celui qui parle, parle avec toi. Je suis la Vie et je me donne à toi.

On se sépare dans les familles, on se sépare dans les Églises, on se sépare dans les religions, on se sépare partout. Ne te sépare pas de toi-même, car toi tu es la vie, toi tu es en la matière : ta chair. Ton âme est tout ce qui est éternel; ta chair appartient à tout ce qui est éternel. Tu ne peux pas séparer ta vie intérieure avec ta vie extérieure. Lorsque tu prends soin de ton âme, lorsque tu prends soin de ce que tu ne vois pas et qui t'appartient, tu prends soin de toi. Lorsque tu prends soin de ta personne, de ce que tu manges, de ce que tu bois, de ce que tu vois, de ce que tu entends, de ce que tu fais et ressens, tu prends soin de toi.

On ne t'a pas appris à t'aimer. On t'a appris à parler, à marcher, à manger, à te laver, à te maintenir debout. On a profité de ta personne, et toi tu as exigé de toi-même. Aujourd'hui, tu cherches à oublier; aujourd'hui, tu vis d'espérance d'un monde meilleur, parce que tu as entendu parler qu'un jour il y aurait le bonheur sur la terre. Souviens-toi de ce que l'on disait : qu’un jour la terre serait une terre d'amour; il n'y aurait plus de démons sur la terre, il n'y aurait que l'amour. Lorsqu'il n'y a que de l'amour, il y a toi et il y a tous ceux qui ont consenti à être, devant Dieu, amour.

Si, ce soir, tu as consenti à répondre à la demande de ceux qui t'ont voulu ici, c'est parce que c'est moi qui l'ai mis en leur cœur. Je ne t'obligerai pas à vivre ces instants avec colère, avec obligation. Moi, je suis un Dieu libre et j'aime mes enfants. Je prépare des enfants depuis plusieurs années et je vais encore les préparer, mais le temps avance, le temps avance et le temps avance! J'ai dit, lorsqu'il y aurait une grande apostasie de par le monde, viendrait le temps où le mal serait maître du monde et, à cause du mal, il y aurait guerre sur guerre, famines, épidémies, la terre serait dans le désordre. Le mal est sur la terre et le Mal crie sa haine.

Je viens parler en votre cœur de l'amour, de la douceur, de la paix, de la joie, et je le ferai jusqu'au moment où, par la puissance du Saint-Esprit, vous entrerez en vous. Je mettrai devant vous votre vie et vous vous jugerez avec ma justice d'amour. À l'intérieur de vous, il y a un oui, et à l'intérieur de vous, il y a aussi un non. Je vais vous parler de votre oui. Je vais vous dire qu'il est puissant votre oui! Que lorsqu'il est dit souvent, il prend de l'ampleur, il grossit, il prend de la force. Et ce oui doit être dit à Dieu : "Oui, Seigneur; oui, Jésus; oui, mon Dieu." Dieu n'est pas un Dieu exigeant. Je connais vos faiblesses et c'est moi qui vous soulève lorsque vous tombez, c'est moi qui vous console lorsque vous pleurez, car mes grâces sont en vous.

Croyez-vous que vous pourriez avoir la force de vivre parmi ce monde qui ne s'occupe pas de vous? Je vous ai envoyé un prêtre, je vous envoie des enfants qui prennent soin de vous : ce sont mes grâces, mes enfants. Oui, je prends soin de ceux que vous aimez. Ce sont mes enfants avant d'être vos enfants. Malgré votre maladresse de les aimer, malgré votre maladresse de les éduquer, moi, je passe : je passe dans votre vie et je passe dans leur vie. Je vous donne de l'espoir. Je vous dis qu'il faut que vous aimiez, que vous ayez confiance.

Oui, il y a de la violence, il y a aussi de la douceur. Dans votre regard, il y a de la douceur parce que vous aimez. Vous voulez qu'on vous aime et vous voulez qu'on aime ceux que vous avez portés et que vous avez donné vie. La guerre contre vos pensées ne doit plus être dans votre vie. Les oiseaux s'entraident, les animaux s'entraident; vous allez apprendre à vous aider, car chacun d'entre vous allez apprendre à donner à Dieu ce qui vous fait souffrir. Quand l'un verra qu'un d'entre vous est en train de souffrir, il dira : "Donne cela au Seigneur, donne cela, il va t'aider, tu vas ressentir de la paix."

Il faut que vous soyez mis au courant de tout ce qui va se passer. La terre va connaître un grand, très grand ébranlement, et il faut que vous soyez prêts pour cela. Voilà pourquoi je vous envoie des messagers pour vous aider à passer par la purification. Vous allez être purifiés en votre chair, en votre pensée, en votre regard, vos paroles, écoutes, actions et sentiments, et après, la terre sera purifiée, car tous ceux qui diront non à Dieu, tous ceux qui se maintiendront dans la haine envers Dieu ne demeureront plus sur la terre. La terre les avalera.

Tout ce que vous entendez, mes enfants, est pour votre temps. Tout ce que vous devez être, vous devez l'être dès aujourd'hui. Vous allez être les premiers à parler, mes enfants, à ceux que vous aimez. Dieu nous annonce un grand nettoyage. L'Esprit parfait a parlé. Tout deviendra parfait pour que nous puissions vivre amoureux de Dieu.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C'est ce que le Seigneur veut pour nous. Ces paroles, elles sont pour vous ce soir tout comme elles l'ont été aussi pour nous. Nous avons entendu nous aussi et nous avons prononcé notre oui. Nous avons consenti à prendre dans notre cœur le cœur des enfants du monde, parce qu'il faut s'entraider. Si on ne commence pas tout de suite à s'entraider, quand allons-nous commencer? Ce sera trop tard si on attend. C'est tout de suite qu'il faut commencer à s'aider, et cela se fait très simplement. Il nous demande un oui, et c'est tout.

Qui a été baptisé ici? Qui a reçu le sacrement du Baptême? Tout le monde, vous avez… Levez votre main! Alors, on est baptisé ou on ne l’est pas! Il faut le montrer qu'on est baptisé. Nous appartenons à Dieu, nous avons un Père. Alors, si moi j'ai été baptisée, vous avez été baptisés, Nicole a été baptisée, eh bien, on est frères et on est sœurs, parce qu'on a un Père et c'est le Père tout-puissant. Comment ça se fait qu'on hésite à se regarder comme frères et sœurs alors qu'on a le même Père? Quand est-ce qu'on va se dire 'je t'aime'? Quand? Eh bien, Dieu est en train de nous montrer comment dire 'je t'aime'. Eh bien, il va falloir commencer à se dire 'je m'aime' pour pouvoir dire tout haut 'je t'aime'. Il ne faut pas avoir honte de dire ça.

Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit qui ne font qu'un amour. Croyez-vous que Jésus avait honte de dire : «Je t'aime, Père?» Mais non, il pénétrait l'amour de son Père, puis son Père pénétrait l'amour du Fils. Nous, on ne se connaît pas. On devrait se connaître. On devrait se dire : "Je t'aime tel que tu es, m'aimes-tu?" Mais non, on est rentrés ici, dans la maison de Dieu, et on ne s’est pas dit qu'on s'aimait. Est-ce que vous vous le dites entre vous? Ce n'est pas facile, hein? On ne nous a pas habitués à dire des 'je t'aime'. Ce n'est pas à la télévision qu'on apprend ça, et ce n'est pas à la radio non plus ni dans les journaux! Et pourtant, on est faits pour ça.

Le sacrement du Baptême a fait de nous un 'je t'aime'. C'est quoi un oui? Un oui, c'est un 'je t'aime' : "Je t'aime, Père Éternel". Et Dieu le Père nous dit : «Je t'aime, mon enfant.» C'est ça le sacrement du Baptême. C'est un 'je t'aime' et ça s'écrit dans notre cœur. On ne sait pas lire notre cœur; on le cache, on ne dit pas nos sentiments, parce qu'on ne les connaît pas. On devrait être libre de dire 'je t'aime'. Alors, qu'est-ce qui nous a empêchés de dire un 'je t'aime' comme un tout petit enfant qui s'adresse à maman et à papa? L'esprit de ce monde.

L'esprit de ce monde a un pouvoir de contrôler. Les guerres! Regardez bien les guerres : c'est toujours la haine, c'est le contrôle, c'est le pouvoir, il n'y a pas d'amour. Et Jean-Paul II a dit : "Essayez de combattre l'amour et vous n'y arriverez pas". Lorsqu'on attaque l'amour, eh bien, l'amour vibre, l'amour se défend, l'amour se maintient. Lorsqu'il y eut la guerre d'Hitler – vous avez entendu parler de la guerre d'Hitler – et qu'ils ont envahi la Pologne? Karol, c'est son nom à Jean-Paul II, il a dit : "L'amour vaincra." Eh bien, ce même jeune homme est devenu le Pape. Dieu a démontré au monde entier que l'amour a vaincu et que l'amour vaincra toujours. Alors, aimez votre Dieu, aimez-vous, aimez votre prochain et on va vaincre. Cela va toujours être gagnant.

Le Seigneur nous a demandé de lui donner nos souffrances. Et une mère de famille qui avait un enfant qui était dans la drogue, dans l'alcool, dans la cigarette, et qui pendant plusieurs années ne l'avait pas vue, elle a commencé à faire ce que le Seigneur lui demandait. Alors, elle a commencé : "Je te donne, je te donne la souffrance, je te donne le mal, je te donne mes mauvais choix, je ne m'inquiète pas". Lorsqu'elle retombait dans ses mauvaises habitudes, qu'elle s'inquiétait encore pour son enfant, elle disait : "Non, non, je refuse! Je ne tomberai pas dans le même panneau, je vais tout te donner, Seigneur."

Quand elle pleurait parce qu'elle avait eu des nouvelles de son enfant par d'autres et qu'elle voyait que son enfant souffrait tout le temps, tout le temps, bien, elle se battait contre sa faiblesse. Elle disait : "Non, Seigneur, j'ai confiance en toi, j'ai confiance en toi. C'est ton enfant, je sais que tu t'en occupes." Elle a fait ça pendant des mois, des mois, des mois; ça duré des mois, même quelques années, et une journée, son enfant a arrêté, dans la même journée, la drogue, la cigarette et l'alcool, et tranquillement, elle s'est approchée de sa mère. Il fallait qu'elle retienne, la maman, toute sa joie parce qu'elle l'aurait écrasée : "C'est Jésus qui m'a dit quoi faire." Mais elle ne disait pas un mot, elle disait : "Merci, Seigneur." Et tranquillement, elle lui disait : "Donne ta souffrance", parce qu'elle voyait qu'elle souffrait, sa fille, encore, parce que la drogue avait comme changé sa façon de parler, la façon d'agir; elle était un petit peu plus, même beaucoup coléreuse.

Tranquillement, elle-même, la jeune fille a commencé à dire : "Ah! Je te donne ça, Seigneur". Aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'elle va à la messe, ce n'est pas qu'elle prie toujours, toujours, mais elle a confiance en Dieu. Il faut qu'on abandonne entre les mains de Dieu nos enfants, nos frères et nos sœurs. D'autres aussi ont vécu cela, pas nécessairement pour la même chose, mais ils ont vu des résultats face à leurs enfants.

Le Seigneur m'a envoyé un peu partout, hein, Nicole? Et c'est la même chose partout, on rencontre les mêmes problèmes : les divisions dans les familles, les séparations, les enfants qui se détachent complètement de Dieu. On rencontre des personnes désespérées, mais lorsqu'elles commencent à comprendre l'amour, à comprendre comment Dieu aime, à comprendre qu'il faut qu'ils s'aiment et qu'ils aiment leur prochain, bien, tranquillement, des guérisons se font.

Il n'y a pas de recette magique, il n'y a que l'amour qui guérit et qui libère. Et c'est ça qui va faire changer l'esprit de ce monde, car nous devons avoir un esprit nouveau. Nous allons quitter l'esprit de ce monde qui domine, l'esprit de ce monde qui ne pense qu'à s'enrichir, qu'avoir du matériel, l'esprit de ce monde qui ne veut que du plaisir, pour entrer dans un esprit d'amour où tout nous sera accordé.

Nous avons tous eu les mêmes parents : Adam et Ève. Avant la tache originelle, nous vivions tous, en l'Esprit de Dieu, heureux. Si Dieu, dans son éternité, a dit que nous étions pour vivre sur la terre ensemble, en ce moment même, c'est qu'il a choisi chacun de nous pour qu'on puisse entrer dans un esprit nouveau, un esprit d'amour. Oui, nous allons connaître cet esprit d'amour, cette unité, et cela va se faire comme Dieu le veut, pas comme nous on le veut. On ne connaît rien, nous, de l'amour, de l'amour qui se donne, de cet amour inconditionnel, mais tranquillement, tranquillement, le Seigneur nous montre. Alors, vivons ça simplement.

Vivre la simplicité, c'est être ce que nous sommes au présent, devant Dieu, en notre propre présence. Qu'est-ce que cela veut dire? On doit être présent dans notre vie, pas s'en aller dans le passé ou dans le futur, mais être là à faire ce que nous avons à faire; et c'est là qu'on est devant Dieu, et là Dieu guérit et Dieu libère. Si je m'en vais dans le passé, je ne dirai pas à Dieu : "Tu es là, Seigneur, tu épluches les patates avec moi? Tu es là, Seigneur, tu es en train de marcher avec moi?" Nous allons être au présent avec lui, mais quand on est dans le passé, on ne peut pas dire ces paroles parce qu'on n'y pense même pas, on est ailleurs que dans notre vie. On a l'impression d'être une poche de chair vide.

On veut être dans le passé : 'Je me rappelle de ci, je me rappelle de ça, il a fait ci, il a fait ça, j'ai fait ci, j'ai fait ça.' Bien oui, mais là, tu n'es pas là, tu es en train de ruminer ce que tu as fait. Dieu n'est pas là, lui. Dieu est avec nous, au présent. Lorsqu'on pense au futur : 'Qu'est-ce qui va m'arriver? Il va tu arriver en retard? Moi, je vais-tu manquer quelque chose? Je ne suis pas sûr de réussir dans ma vie; j'en veux à untel parce que lui, il va m'arriver, puis il va me dire telle parole.' Est-ce que Dieu est là? Dieu n'est pas dans le futur, pas dans ce futur que nous, nous inventons. Dieu est au présent, dans notre vie, mais c'est nous qui ne sommes pas dans notre vie et là, on reproche à Dieu de ne pas exaucer nos prières.

Dieu nous demande d'être avec lui au présent et de vivre notre vie simplement pour ce qui vient. Aujourd'hui, cela va m'apporter la force que je vais avoir besoin pour demain; alors, demain, j'utiliserai la force que j'ai aujourd'hui, et de jour en jour ce sera comme ça. Ah, mais ça ne se fait pas comme ça là, il faut le vouloir, il faut le demander, le Ciel va nous aider. Alors, utilisons ce que le Ciel nous donne : sa puissance, pour qu'on vive ce que nous avons à vivre, et là, les 'je t'aime' vont commencer à surgir de nous et nous allons vivre devant notre Père, le Créateur, l'Esprit de Dieu. Amen.