Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bobcaygeon, On.,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-10-19 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu veut accorder sa Présence en notre cœur. Tout ce que nous allons vivre sera de la Volonté de Dieu, seulement que de la Volonté de Dieu.

Il ne nous appartient pas de réunir des amis pour parler de Dieu. Si cela est, cela n’apporte pas des grâces à ceux que nous portons en nous. C’est Dieu qui réunit, c’est Dieu qui fait en sorte que nous soyons ensemble, afin que nous puissions donner notre part à ceux qui sont en nous. C’est comme si on avait ouvert une partie de notre vie et qu'on la montrait à ceux que nous aimons.

Lorsque la Mère de Dieu était sur la terre, c’est ce qu’elle faisait : elle ne cessait de démontrer aux autres que sa vie leur appartenait, elle ne cessait de leur parler de qui ils étaient en face de son Fils. Ce qu’elle faisait, elle le faisait avec amour pour eux, afin qu’ils se sentent aimés de son Fils.

Tout n’était que patience avec Marie et c’est ce qu’elle est avec nous : Maman Marie est très patiente envers nous, elle veut qu’on s’ouvre à son Fils, elle veut qu’on s’ouvre à nous-mêmes, afin qu’on apprenne à reconnaître qu’une partie de nous-mêmes est à Dieu et que l’autre partie doit être pour nous un don à Dieu.

Quelle partie, ce soir, allons-nous offrir à Dieu? Si nous disons : "Bien, ma pensée", eh bien, il va prendre notre pensée, mais si nous lui disons : "Ma parole", là, il va s’arrêter et il va nous demander quelque chose : «Dis-moi, qu’est-ce que tu as de plus que moi à me donner?» Par cette parole, nous réalisons que nous n’avons rien à donner, c’est comme si Jésus nous disait : «Vous parlez trop!»

La parole doit servir Dieu, elle ne doit pas servir notre façon de réagir, notre façon de penser. Jésus a écouté nos conversations et Jésus a pensé!

 

Jésus : Enfants d’amour, ce que j’essaie de vous faire comprendre, petits enfants bavards, c’est que vous aimez vous entendre. La voix du Seigneur est une voix de silence, la voix du Seigneur est une voix qui vous apprend à reconnaître que Dieu vous veut à lui comme un tout petit enfant qui a soif de Dieu, comme un tout petit enfant qui ne veut qu’écouter Dieu.

Vous vivez dans un monde bavard, mes enfants, et ce bavardage ne cesse de remplir vos maisons. Ce que ce monde vous a appris, c’est son langage, et ce langage ne vous a pas nourris, ne vous a pas abreuvés. (Dans) votre vie, tout ce que cela a fait, ça vous a apporté des soucis, voulant toujours savoir ce que demain vous réserve. Sachez reconnaître le langage de Dieu : le langage de Dieu n’est qu’obéissance, n’est que silence, n’est que prière.

Dieu est un Tout, Dieu est le Tout de ce qu’il est. Dieu n’a pas à écouter, car il sait déjà; Dieu n’a pas à montrer, car il sait ce qu’il est; Dieu n’a pas à connaître demain, car demain est déjà accompli. Dieu est en son Tout, il est dans son Être d’amour, un Être qui est le Tout, un Être qui est pour le Tout, un Être qui se donne en tout, parce qu’il est Dieu. Vous qui êtes sur la terre, vous devez apprendre à découvrir que le Tout de tout vous veut en lui.

Je viens vous apprendre, mes enfants, à vous accorder un temps de préparation; je viens vous montrer comment vivre ce temps; je viens vous appeler tous à découvrir votre intérieur, parce que c’est votre intérieur, mes enfants, qui est en le tout de ce que Dieu attend de vous-mêmes. Cela veut dire, mes enfants, que tout se passe à l’intérieur de vous, que tout ce qui vient sera pour votre intérieur. Je garde les plus petits dans la connaissance et les plus grands, je les laisse afin qu’ils puissent apprendre par les plus petits.

Mes enfants, vous êtes choisis, vous avez été choisis, mes enfants, parce que vous êtes petits; le plus petit, on le reconnaît par son silence, le plus petit a le langage de l’amour, il donne toute la place à son Dieu.

Enfants d’amour, en ce moment même je vous transforme, en ce moment même, je guéris des blessures. Vous ne pouvez même pas vous imaginer la puissance qu'a le silence en vous lorsque c’est Dieu qui le veut.

C’est comme si vous pénétriez dans une demeure où il n’y a pas de meubles, où les murs sont si hauts que vous ne pouvez même pas les atteindre, où le plancher, mes enfants, est pour vous un lieu où vous ne pouvez pas marcher, mais il est là, vous le voyez, mais vous ne pouvez pas l’atteindre. Vous êtes dans cet espace, mais vous n’avez aucun contrôle; vous n’êtes pas capables de vous diriger, car il n’y a pas pour vous un lieu de va-et-vient, de haut en bas.

Quand vous ne pouvez pas contrôler l’espace dans lequel vous êtes, vous vous laissez entre les mains de Dieu, c’est Dieu qui contrôle votre vie, c’est Dieu qui fait sa Volonté : la Lumière dirige votre regard, l’amour de Dieu remplit l’espace, et elle vous montre tout ce qui est de lui-même; la Lumière est autour de vous, la Lumière est Dieu.

Voyez-vous, lorsque vous êtes à l’intérieur de ce lieu d’amour, il n’y a rien qui vient de vous-mêmes. Vous avez pénétré en ce lieu seulement parce que vous avez prononcé votre oui et Dieu fait tout.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dans notre vie on s’est donné des recettes, dans notre vie on a montré quelque chose aux autres : ce qui n’était pas de nous-mêmes. C’est comme si on avait emprunté quelque chose, c’est comme si on avait voulu mettre un vêtement qui était trop grand ou trop serré pour nous : on a voulu jouer un personnage. Ce qui a fait qu’on a vieilli, puis on n’a jamais été soi-même, et là, une fois grands, mais on a toujours continué à jouer ce rôle-là, c’est comme si on avait été forcés par le courant de notre vie à vivre quelque chose qui n’était pas nous-mêmes, et là, on se retrouve, on se retrouve avec des situations.  Dans des situations, parfois, c’est difficile de passer à travers ça; alors, on fait de notre mieux, on fait la conversation avec ce qu’on est devenu : un personnage qui n’est pas nous-mêmes. C’est ça ce que Dieu est en train de nous montrer.

Nous avons marché dans notre vie en n'étant pas nous-mêmes, en étant ce que les autres ont voulu qu’on soit et on a accepté ça. Lorsqu’on était tout petits, on nous a dit souvent : "Conduis-toi comme ça, dis pas ça, va là, puis assis-toi, puis conduis-toi comme il faut, puis il faut que tu manges ce qu’on te dit." Eh bien, là, lorsqu’on allait chez ma tante ou qu'on allait chez la voisine : "Ah, j’espère qu’on va pas manger ça sinon je vais être obligé de le manger puis j’aime pas ça!" Et, quelquefois, on mettait aussi ce qui n’était pas de notre goût.

Dans le vêtement, c’était la même chose : "Ah non, moi ça me tente pas de porter ça", et pourtant on le portait une journée, deux journées, une semaine; on portait du linge qu’on n’aimait même pas, ce qui a fait qu’on était comme étranger devant une assiette, on était étranger dans notre linge.

Alors, essayons d’imaginer un enfant de dix ans qui est devant un spaghetti et il n’aime pas son spaghetti, mais il le mange quand même. Et là, on lui pose une question : "Est-ce que c’est bon?" Lui se souvient des paroles de maman et de papa : "Mais oui, c’est bon", et là, la conversation se poursuit. Alors, il vient de démontrer qu’il n’était pas lui-même, que c’était faux, que ce qu’il disait était une façade.

Alors, sa pensée, sa pensée était blessée, alors il fonctionnait avec une pensée blessée. Une pensée qui est blessée apporte aussi des paroles qui ne sont pas pour lui; alors, sa pensée et ses paroles n’étaient pas quelque chose qui le nourrissait, alors il manquait d’amour envers lui-même, il apprenait à ne pas s’aimer.

Maintenant, essayons d’imaginer la personne qui, elle, porte des vêtements qui ne lui plaisent pas, et on l’obligeait à porter ces vêtements.

Là, ils ont des visiteurs chez eux et l’enfant est obligé de porter ces vêtements. Il se présente devant les personnes et c’est comme s’il voulait disparaître, il ne voudrait pas se laisser voir avec ce qu’il porte. Il regarde les gens et les gens, eux, ne le regardent pas, mais il se sent visé, il pense que les gens qui ne le regardent pas n’approuvent pas ce qu’il porte; alors, il se dit : "Je savais que je n’aurais pas dû porter ça".

Alors, il vient à combattre ce qu’il est : il a été obligé, il porte ce qui ne lui plait pas, il sent que les autres ne l’aiment pas, parce que lui-même ne s’aime pas. Il apprend, il apprend à ses dépens que sa souffrance vient de ce que lui a accepté. Il aurait dû combattre cela, c’est ce qu’il se dit; alors, ses pensées sont toutes autour de cette idée, il vient à vouloir du mal à ceux qui sont autour de lui.

Ce petit être est quelqu’un qui veut vivre sa vie comme lui le voudrait, mais vivre dans une société où on lui a imposé quelque chose est devenu pour lui une façon de penser.

Ce que nous sommes aujourd’hui, c’est ce petit être qui, lui, a été dans sa vie forcé d’avancer, avancer dans un monde où on ne s’occupe pas de lui, où on lui impose une façon de s’habiller, une façon de penser, une façon de vivre. C’est comme si ce petit être est devenu pour nous un être qui est, dans notre vie, aussi vrai que si on était lui-même. On lui a imposé à vivre dans une société difficile comme s’il n’était pas capable de faire autrement, on lui a imposé un mode de vie.

Ce que l’Esprit de Dieu veut nous montrer, c’est que nous on voit ça à tous les jours, ça fait partie de notre conversation à tous les jours. Un tel dit : 'un tel a fait telle chose', un autre dit : 'ah oui, un autre a fait telle chose et ça ne devrait pas être comme ça'. Si cela est dans notre conversation, c’est parce que cela, nous l’avons vécu.

Tout être humain a vécu dans une situation qui l’a fait souffrir; on lui a imposé quelque chose et cela a ressorti une fois adulte. Ce que nous faisons, lorsque nous parlons de n’importe quelle situation et qui est contre nous-mêmes, fait de nous des êtres de souffrance.

Maman d’amour, lorsqu’elle était sur la terre, regardait tous les enfants de Dieu, elle voyait combien ils souffraient à cause de leur langage. Maman d’amour, elle, elle savait ce qu’il y avait dans leur cœur et elle ne cessait de prier Dieu, elle ne prenait pas conversation avec ces enfants, elle les invitait à donner cela à Dieu, elle les invitait à la patience. La Mère de Dieu n’avait qu’à sourire et elle guérissait, la Mère de Dieu n’avait qu’à continuer son petit bout de chemin et les autres la prenaient comme un modèle de sagesse. Lorsqu’il y avait de très grandes conversations, Maman Marie ne disait pas un mot, Maman priait, elle avait confiance en Dieu. Nous, nous ne faisons pas confiance en Dieu : Dieu nous demande de prier et nous faisons des conversations.

Jésus est amour, il vient parler dans notre cœur pour nous guérir, afin que nous puissions aider tous nos frères et nos sœurs du monde entier. Jésus nous supplie de ne pas suivre les grands, Maman Marie nous supplie d’apprendre le langage de l’amour.

Maman Marie sait que des cardinaux, que des évêques, que des prêtres, des religieuses sont contre elle, et elle sait qu’ils sont contre son Fils, et Maman Marie vient encore nous demander de garder le silence et de prier.

Croyez-vous que nous ne vivrons pas dans les souffrances maintenant que le temps où nous allons vivre la fin est dans notre vie? Nous allons le vivre et ce sera encore plus difficile de jour en jour : cela est dans notre vie.

Plus nous allons prendre conversation contre ceux qui vont mettre des bâtons dans les roues de ceux qui sont choisis, plus nous ferons l’œuvre de Satan. Oui, il y a des évêques, il y a des prêtres qui sont contre notre Saint-Père le Pape Benoît XVI, croyez-vous que le Ciel ne le sache pas? Croyez-vous que le Ciel va prendre conversation avec nous qui prions, qui bavardons d’un tel ou d’un tel? Le Ciel ne prendra pas conversation et ce ne sont pas nos paroles qui vont aider la cause qui est l’amour.

Nous nous battons pour l’amour, eh bien, c’est avec la prière que nous gagnerons et non pas avec nos bavardages. Ce que nous entendons, c’est pour tous les enfants du monde, c’est pour chaque enfant qui veut vivre en être d’amour. Si le Saint-Esprit nous fait comprendre ce que nous avons à comprendre, c’est pour guérir et libérer; il nous fait entrer en nous dans notre demeure et il nous amène là où il veut nous amener.

Dieu, c’est un Dieu qui est plein de petites douceurs! C’est le seul qui peut nous reprendre comme ça, et il le fait parce qu’il tient à chacun de nous : ces temps sont très importants. Le Ciel parle dans le cœur de plusieurs choisis et nous devons tous nous soutenir les uns et les autres; alors, nous avons tous besoin des uns et des autres, même de ceux qui parlent trop, même de ceux qui ne suivent pas ce qu’on devrait suivre.

Si nous voyons des prêtres qui ne suivent pas Benoît XVI, eh bien, nous devons prier pour eux afin qu’ils reviennent sur le bon chemin : nous en avons besoin!

Dieu a dit tantôt : «Je vais me servir des plus petits pour aider les plus grands.» Eh bien, les prêtres sont beaucoup plus grands que nous, c’est eux qui nous nourrissent du Corps de Jésus et du Sang de Jésus, c’est eux qui nous donnent les grâces par les sacrements : nous en avons besoin! À nous de prier pour eux, à nous de nous tenir près de Maman et de faire ce que le Ciel nous demande de faire.

Chaque pensée que nous avons doit être pour Dieu, chaque parole doit être au service de notre prochain. Nous sommes les instruments de Dieu et nous ne sommes pas autres que cela.

Le présent, c’est ça qui nous fait voir ce qui va se passer demain; alors, si notre présent est un présent d’amour, eh bien, notre demain sera rempli d’espérance pour ceux qui auront besoin d’amour, car eux aussi veulent de l’amour. Si on crie : "Je veux faire ma volonté, j’ai la bonne solution", eh bien, c’est parce qu’ils ont quelque chose qui leur manque dans leur vie, c’est parce qu’ils sont dans la souffrance.

Rappelons-nous ce qu’il nous a dit au début, 'ce petit être qui mangeait ce qu’il n’aimait pas et l’autre petit être qui portait des vêtements trop grands qu’il n’aimait pas', eh bien, ils ont sûrement mangé ce qui ne leur plaisait pas, puis porté ce qu’ils n’aimaient pas : ils ont mangé leur prochain et ils ont aussi mangé de la soutane.

Ce que le Seigneur dit est parfois insensé. N’est-ce pas pour toi? Mais ce que l’Esprit de Dieu fait, il le fait pour remplir ceux qui ont des pensées qui ne conviennent pas toujours à l’être humain. N’est-ce pas vos conversations? On essaie de remplir les enfants de Dieu avec des paroles insensées, on essaie de mettre sur le dos des autres ce que soi-même on n’a pas voulu porter.

 

Jésus : Enfants de ma Volonté, ce que vous vivez, vous le vivez par la volonté des hommes, et ce que Dieu veut que vous viviez, c’est une guérison, une libération qui ne seront faites que par la Divine Volonté.

Il faut toujours connaître ce qu’il y a dans le fond du baril pour pouvoir nettoyer le baril. Alors, laissez-moi vous amener au fond du baril afin que je puisse, moi, tout enlever ce qui est contre vous.

Je vais vous rappeler une histoire, mes enfants. «Un jour, un être est parti avec son baluchon; il voulait connaître le bonheur par ses propres moyens. Le premier soir, il s’arrêta dans une auberge et il y pénétra et il trouva là un lit bien confortable; une fois bien reposé, il repartit. Il marcha toute la journée. Arrivé à la noirceur, il s’arrêta, il trouva là une vieille cabane; alors, il y pénétra et, dans un coin, il installa un lit avec de la paille et il y dormit. Le lendemain, bien reposé, il repartit, et il continua, il continua à marcher, il marchait, il marchait; là, rendu au soir, il voulut se reposer, mais il ne trouva pas d’endroit où il serait à l’abri. Mais il y avait une roche, une assez grosse roche, là, il s’y reposa; appuyé sur cette roche, il trouva un moyen de reposer sa tête. Sur le mouvement de la roche, il se dit : "Je me souviens de ce beau lit douillet et je me souviens aussi de cette paille qui avait accueilli mon corps bien fatigué." Alors, il se dit : "Comment vais-je faire pour trouver mon repos, cela est si dur, cela est si inconfortable? Sans le réaliser, le sommeil vint, là il sentit qu’il planait, il sentit que son corps se reposait, il continua dans ce mouvement de douceur.

Soudain, il sentit quelque chose le bouger, il ouvrit les yeux, il y avait un personnage auprès de lui. Il était habillé comme un être qui était très pauvre : son vêtement était tout troué et il ne sentait pas tellement bon, il avait une barbe toute sale et il manquait des dents. Il fut très surpris et, dans un élan, il se leva d’un seul bond. Le personnage lui dit : "Oh, n’aie pas peur, je suis là pas pour t’enlever ma place, car c’est là que je dors d’habitude." Alors, celui-ci dit : "Quoi, c’est là que tu dors?" Il dit : "Mais oui, c’est là que je dors, n’as-tu pas bien dormi?" Alors, l’autre s’arrêta et dit : "Ah oui, c’est vrai que j’ai bien dormi."

Il eut une réflexion en lui : 'Comment se fait-il que j’ai bien dormi alors que c’était si dur, si inconfortable?" L’autre lui dit : "Je sais ce que tu penses. Tu vois, lorsque tu t’es couché sur la roche et que tu as déposé ta tête, tu n’as pas pensé à ce que moi j’avais à te donner, j’ai pris ta vie et pour un instant je l’ai vécue, et je t’ai donné ma vie." L’autre ne comprenait pas ce qu’il voulait dire. Il dit : "Regarde-moi, regarde ce que je suis". Alors, celui qui se tenait debout regarda bien comme il faut qui était devant lui : il voyait un être courbé, un être qui était mal habillé, un être qui ne sentait pas bon. Alors, celui-ci lui dit : «Ce que tu vois, c’est ton bonheur.» L’autre dit : "Mon bonheur? Mais il n’est pas beau!"

Alors le bonheur, lui, dit : "C’est vrai que je ne suis pas beau, n’est-ce pas ce que toi tu as toujours voulu? Tu t’es donné beaucoup de plaisir dans ta vie, tu as toujours voulu avoir ce qu’il y avait de meilleur et tu as vieilli! Tu as avancé dans ta vie et tu as été incapable de comprendre que tu n’étais pas dans le bonheur parce que tu n’as jamais été capable d’être toi-même. Tu as toujours voulu prendre conversation avec ce que tu n’étais pas toi-même, tu as voulu déguiser ta vie en mettant sur tes épaules ce qui ne t’appartenait pas, tu ne t’es jamais senti bien avec toi-même et tu as avancé dans ta vie.

Aujourd’hui, tu apprends, tu apprends à te regarder parce que ce que tu vois, c’est ce que tu es : un être qui n’a jamais été bien en lui, un être qui a toujours été à la recherche du bonheur et qui ne l’a jamais trouvé, car ce n’est pas le matériel qui a pu te donner du bonheur, ce ne sont pas tes conversations qui t’ont apporté de la joie, car le bonheur, ça se loge à l’intérieur. Lorsque tu étais allongé et lorsque tu ne te souciais pas de ta vie extérieure, je t’ai fait voir le bonheur, je t’ai fait sentir le bonheur, et là tu t’es senti tout léger, tu étais dans la paix : c’est ça le bonheur. Tu vois, ce que je suis, c’est la paix en toi, c’est la joie en toi, c’est ton bonheur."

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Cet être était devant la vérité, cet être avait vu ce qu’il était à cause de tout ce qui avait été dans sa vie.

Chacun de nous, nous avons à vivre cela, car nous verrons ce que nous, nous avons accepté. On a avancé dans notre vie et on a fait des choix, et ces choix ont fait ce que nous sommes aujourd’hui. Il va y avoir un moment choisi par Dieu où, là, nous verrons, nous verrons le bonheur que nous avons voulu nous construire, et ce bonheur se présentera devant nous, il sera ce que nous avons voulu qu’il soit.

Tout cela, c’est pour nous montrer ce qui s’en vient. Ceux qui ne se seront pas préparés seront devant ce choix; ceux qui se seront préparés, eux verront cela, mais dans un état de paix, et ils seront prêts à accepter ce que Dieu leur montrera avec amour et avec joie.

Nous qui entendons ces paroles, nous qui vivons en ce moment même la Volonté de Dieu, eh bien, nous devons aider les autres à vivre ce moment. C’est avec des paroles simples que le Seigneur parle et c’est avec des paroles qui guérissent que le Seigneur parle.

Sans nous en rendre compte, le Saint-Esprit est, en ce moment même, en train de guérir et de libérer; alors, laissons l’Esprit de Dieu reposer l’esprit des hommes. Quelquefois, ce n’est pas nécessaire d’être totalement présent pour comprendre ce que Dieu est en train de faire. Dieu appelle ça 'le repos de l’Esprit', afin que nous puissions laisser toute la place à Dieu.

Alors, nous allons arrêter cela pour ce soir et nous allons reprendre demain matin.

Merci, Seigneur.