Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bogota, Colombie,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-09-06

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C’est Dieu, Dieu lui-même qui parle en nos cœurs; c’est la différence entre les yeux ouverts et les yeux fermés.

Lorsque Dieu parle, on n’a pas besoin de penser et de retenir : il guérit et il libère. Lorsque le Saint-Esprit parle et que nous entendons notre vie, nous devenons un don, nous consentons à donner une partie de notre éternité à tous ceux qui vivent dans l’éternité, car notre vie est une éternité. Nous seuls pouvons interrompre notre éternité. Dieu, lui, a donné vie et c’est pour l’éternité, il ne reprend pas ce qu’il nous a donné. Si l’éternité s’arrête pour nous, c’est que c’est nous qui la refusons.

Tout ça, je l’ai appris au même moment que vous. Ce que je viens de répéter, je ne l’avais jamais répété autrefois, pourquoi? Parce que chacun de nous, nous formons ce que nous entendons : tout comme j’ai prononcé mon oui, tout comme vous avez prononcé votre oui. Voilà pourquoi Dieu nous appelle filles du oui et fils du oui. Il veut que nous pénétrions le oui, le oui qu’il a prononcé à son Père. Pour comprendre ce oui, il faut qu’on apprenne à se connaître et le seul moyen que nous avons, c’est d’être des tout petits enfants. C’est le Saint-Esprit qui nous fait voir et entendre notre vie. Pourquoi, en ces temps, nous voyons et nous comprenons ce que des siècles et des siècles et des siècles avant nous, ils n’ont pas compris? Parce que c’est le temps. Dans l’éternité, Dieu le Père a choisi ce temps parce que Dieu connaissait chacun de nous, et lorsqu’il dit chacun de nous, ce sont tous les enfants qui sont sur la terre en ce moment. C’est lui qui nous a choisis pour que nous puissions vivre ce moment de purification.

Dieu, lorsqu’il a envoyé son Fils bien-aimé sur la terre, il préparait ce que nous, nous étions pour vivre. La Lumière est venue sur la terre pour nous montrer que nous étions tous en la Lumière. Mais nous ne savons pas ce qu’est être en la Lumière puisque la volonté humaine a crucifié la Divinité, la Puissance, Celui qui prenait chacun de nous pour nous présenter à son Père. Si aujourd’hui nous acceptons de donner notre volonté à Dieu pour entrer dans sa Volonté, dans sa Divine Volonté, (c'est) parce que d’autres avant nous nous ont aidés. Nous avons obtenu assez de grâces pour dire : "Seigneur, on n’en peut plus, si tu ne fais pas quelque chose, nous allons disparaître". C’est ce qui s’est passé involontairement dans ma vie.

Quand j’étais jeune, je voyais des choses, je dormais et je voyais des choses qui me semblaient bizarres : une terre qui se transforme, du feu qui vient, qui détruit et qu’une partie des gens sur la terre est sauvée. Tout ça, je l’attribuais à la télévision. Alors, il y avait aussi d’autres choses : je voyais aussi comme une colombe qui pouvait entrer dans ma chambre et qui en ressortait. J’ai entendu une fois la voix d’un homme qui a dit : «Je crie au-dessus des toits, mais personne ne m’entend tant ma souffrance est grande.» Je vivais des choses sans savoir ce qui était pour m’arriver : Dieu me préparait.

En 97, je perds ma sœur d’un cancer : elle décède. Elle était la deuxième de quatorze enfants et moi, j’étais la huitième, alors c’était comme ma deuxième maman. Quand ma sœur Rita est décédée, il y a eu quelque chose qui a changé dans ma vie : un besoin de prier. Je priais, j’allais à la messe, parce que papa et maman nous ont élevés dans la religion catholique, mais je voulais encore plus que ça; alors un chapelet, deux chapelets, trois chapelets. Ça dérangeait mon mari, il disait : "Tu n’as pas besoin de prier autant, Dieu ne t’en demande pas tant", mais c’était plus fort que moi. Quand je priais, quelque chose en moi me mettait dans un état de paix, de joie et de bonheur, j’aimais ce moment-là.

J’étais coiffeuse. Une fois mariée, j’ai élevé mes enfants, mais j’ai gardé aussi d’autres enfants : 28 ans. J’ai de la difficulté à apprendre, alors j’ai fait des études, mais difficilement; alors, les livres pour moi, c’était difficile. La Bible, je pouvais la lire un peu, mais je me contentais beaucoup plus du sermon du prêtre. Comme je ne lisais pas beaucoup, la télévision ne m’intéressait pas tellement non plus, j’étais plutôt manuelle. La coiffure était facile pour moi, les travaux étaient faciles, je faisais de la rénovation : démolir et reconstruire.

En 2001, là, il s’est passé quelque chose : j’étais devant la croix d’amour et là, les yeux fermés, mes mains sont devenues avec de l’huile; alors, j’ai été montré ça à mon mari. Il a dit : "As-tu pris la bouteille d’huile puis tu as renversé ça?" J’ai dit non. Pourquoi j’ai été voir mon mari? Parce que j’avais demandé (une grâce) à la Sainte Vierge – en 98, j’allais à un pèlerinage; pour moi, c’était nouveau. Je ne connaissais rien de ce qu’étaient des pèlerinages, à part Fatima et Lourdes. Je ne connaissais pas ce qu’étaient les mystiques, des messages du Ciel; même à Fatima, Bernadette a reçu un message, mais ça, ça ne rentre pas dans mon éducation, c’était que la Sainte Vierge était apparue et c’était tout. Alors, les années 98, 99, 2000, 2001, j’allais prier, avec ces personnes-là, Maman Marie. Mais il se passait des belles choses : il y avait des odeurs de roses. Je voyais des belles choses : le soleil, là, il dansait, il dansait le soleil! La première fois que j’ai vu le soleil danser, j’ai demandé à Dieu le Père pardon, Dieu le Père pardon, et j’ai pleuré : "Si j’ai douté une seconde que tu étais là, pardon, Père." –  Là, en 2001, le premier janvier 2001, après avoir suinté des mains, là, durant la nuit, il devait être dans les environs deux heures, là, j’ai entendu la voix, une voix de femme qui disait : «Ouvre la lumière». Alors j’ai ouvert la lumière et elle a dit, la voix : «Regarde tes mains» et j’avais les mains pleines d’huile. Alors elle a dit : «Crois maintenant».

Alors, à partir de ce moment, la voix était toujours présente avec moi 24 heures sur 24. La voix m’instruisait et la nuit, même si je dormais, je voyais des choses et la voix m’expliquait ce que je voyais; c’était pour m’amener toujours à l’obéissance : «Obéis», et elle me donnait beaucoup de grâces. C’était Maman Marie.

Quinze jours plus tard, j’ai entendu la voix de Jésus. C’est vrai que, avant, j’ai entendu une voix à l’extérieur à ma gauche, la voix disait : «Amystica» et je ne savais pas ce que cela voulait dire, ce qui m’a préparée aussi à entendre la voix à l’intérieur de moi. La voix m’avait dit d’ouvrir la Bible, parce qu’on m’avait posé une question et je ne pouvais pas répondre, alors j’avais dit aux personnes qui m’avaient posé une question : "Je vais demander à mon père Clément Provencher, mon guide spirituel, la réponse." Mais la voix d’homme, une voix d’homme dit : «Ouvre la Bible» et ça, c’est arrivé par deux fois; mais comme je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire – la réponse d’après la Bible – je ne pouvais pas l’expliquer, là. Alors, la voix a dit : «Prends un crayon et un papier». J’ai écrit ça, comme à l’école un professeur qui parle puis une personne qui écrit, et à la fin, là, elle a dit : «Jésus». Et là j’ai pleuré encore.

On n’est pas digne de ça et cela nous semble impossible : "Ça ne se peut pas ça!" J’ai vécu quand même avec ça, toujours entre : "Non, ça ne se peut pas. Je suis folle, je suis schizophrène." Alors, j’ai été consulter et ça ne correspondait pas parce que je m’adonnais toujours avec mon mari et mes enfants, je vivais normalement. Mais ce doute-là, face à nous-mêmes, ça ne part pas, c’est comme si Dieu nous le laissait parce qu’il ne veut pas qu’on devienne comme trop confiants envers notre volonté. Lorsqu’on n’a pas confiance en notre volonté humaine, on n’en veut plus. C’est comme ça que Dieu m’a instruite : «Toujours», il a dit, «tu souffriras, tu souffriras ma Passion», mais la passion n’était que d’un pour cent. Ah! j’ai dit au Seigneur : "Ce n’est pas beaucoup, Seigneur." On ne sait pas ce qu’on dit quand on dit ça.

En 98, après la mort de ma sœur Rita, j’ai été voir Maman Marie et j’ai dit à Maman Marie : "Prends ma vie, je te la donne. Je consens à mourir pour que tu fasses en sorte que mon mari aille au Ciel et mon garçon." Alors là, moi je voulais mourir là, ne pas faire ce que je fais là. Je n’étais pas dépressive. Alors là, le Seigneur, il est venu; mais, à sa façon, il a pris ma vie. En 2001, le 4 mars 2001, mon mari décède, alors que mon mari avait une très bonne santé, mais la mission le demandait.

Ce que je fais, je le fais sans aucun effort, c’est Dieu qui fait tout. Comme tantôt, il a dit : «Tu n’as pas à savoir, tu n’as qu’à répéter». C’est ce que je fais, je ne suis qu’un micro : Dieu utilise. Depuis 2001, j’ai écrit ce que le Seigneur me demandait. Chaque message a duré dans les environs de vingt minutes. Dans les premiers temps, tout traînait, là; je n’étais pas bonne pour écrire, alors je ne voyais pas l’importance de ces messages, je les laissais traîner partout, j’étais une fille de construction pas…

Un jour, il a dit : «Je veux que tu rassembles mes papiers.» Alors, ma fille Nathalie m’a aidée. Il a dit : «Tu en feras un petit livret.» Alors, j’ai dit : "Seigneur, je ne connais personne, qui va m’aider?" Alors, il a dit : «Ne t’inquiète pas.» Je ne connaissais pas des groupes de prières, mais lorsqu’on va à la messe à tous les jours, des personnes nous reconnaissent; alors une personne m’a approchée et m’a demandé : "Viens-tu prier avec nous?" J’ai dit oui. À partir de ce moment-là, c’est comme si les personnes voyaient que je priais, alors elles se sont comme approchées un tout petit peu, puis devinrent amies. Elle, elle était une professeure, elle a aidé pour la correction, une deuxième est arrivée, elle a aidé pour la correction.

Et lorsque j’allais à Marmora, il y avait un monsieur dans l’autobus qui organisait tout ça, il s’appelait Jean-Claude Papin. Alors, il a pris un message et il a présenté ça à Monique Pépin. C’est une personne qui connaissait beaucoup le monde des mystiques. Alors, il a parlé de cela à un prêtre, qui s’appelle Lucien Côté, qui était dans la Divine Volonté. Il avait un ami qui s’appelait Guy Harvey. Lui, il a dit : "Elle parle de la Divine Volonté" et lui enseignait la Divine Volonté de Luisa Piccarreta; alors, il disait qu’il y avait un lien.

Et là, un jour, Monique parle de cela à un frère : le frère Germain. Lui avait publié des livres. Elle lui envoie un petit livret et là, il dit : "C’est plein de fautes, il ne sait pas écrire, le Seigneur, il ne sait pas son vocabulaire." Monique me passe l’appareil de téléphone et lui, au bout, là, il parlait : "Ça n’a pas d’allure, il ne sait pas parler français. Ce n’est pas vous que j’accuse, c’est le Seigneur", puis là, j’entendais le Seigneur : «Mon fils, je t’aime mon fils, je t’aime mon fils». Alors, lui, il a dit : "Si j’ai trois signes du Ciel, là j’aiderai." Le premier signe, lorsqu’il est venu chez moi : il a senti les roses; le deuxième signe, c’est ce qu’il a ressenti : un bien-être, une paix – lui, il vit quelque chose que peu de gens vivent : c’est la nuit de l’Esprit – alors là, c’était son deuxième signe. Là, il a été voir une mystique qui s’appelle Agathe Boulanger. Il lui a expliqué pour la Fille du Oui à Jésus : le Seigneur demande à ce qu’il fasse un livre sur ce qu’elle a écrit : "Est-ce que c’est la Volonté de Dieu?" Mais lui, il était certain qu’elle était pour dire non, pourquoi? Parce qu'Agathe, un jour, avait dit : "Tu dois t’occuper de la Divine Volonté avec Luisa Piccarreta et c’est tout". Elle se mettait devant le Saint Sacrement et elle priait en langue et, à un moment donné, là le Seigneur donne un message et là, Dieu a dit : «Tu t’occuperas de la Fille du Oui à Jésus, tu aideras pour l’imprimerie». Alors il a dit : «Tu t’occuperas du livre.»

Alors, cet homme que je ne connaissais pas, et toutes ces personnes que je ne connaissais pas, elles sont venues dans ma vie, comme ça. Chaque message de vingt minutes est devenu très abondant, pourquoi? Lorsqu’on mettait un message devant l’écran de l’ordinateur, là, le Seigneur, il disait à Monique Pépin, qui était une secrétaire – c’est quoi sa profession, c’était de direction – alors, il disait : «Place-toi à un tel endroit». Ce n’était pas après un point, c’était au milieu d’une phrase. Disons que le mot c’était 'avec' et l’autre mot c’était, ça pouvait être 'lumière'; voilà pourquoi le frère Germain disait que le Seigneur ne savait pas le français. Le Seigneur avait dit à Monique, par moi : «Place-toi là» et là, il parlait et je répétais : c’était une page, deux pages, trois pages. Lorsqu’il terminait le mot, ça continuait avec ce qui était déjà écrit. Alors nous, on voyait ça : on était émerveillées de voir ce qu’on vivait. Alors, j’ai dit au Seigneur : "Seigneur, pourquoi ne l’as-tu pas fait avant?" Il a dit : «Le livre, c’est votre souffrance». Il dit : «Tous ceux qui sont avec moi vont passer par où j’ai passé. Rien ne sera facile». Et les quatre livres ont été ainsi.

Je me rappelle, une fois, Germain était assis à côté de moi, lui avait mis la page à droite et une à gauche identiques, mais lui mettait en rouge les mots qu’il aurait voulu changer. Si le mot disait 'attaché', lui disait : "C’est beaucoup plus beau 'lié' ". Là, je disais : "Seigneur!" Il disait : «Donne ma fille, donne ma fille». Alors je disais à Germain : "Il dit : donne ma fille, donne ma fille"; alors le mot qui était souligné en rouge, sur l’autre côté devenait bleu : Dieu avait accepté. Alors, un autre mot se faisait ainsi : du rouge, ça devenait du bleu. Au bout d’une demi-heure, là j’avais mal partout : j’avais mal au ventre, j’avais mal à tête, j’étais tout étourdie, je devenais comme malade. Lorsqu’il a terminé les corrections, pratiquement dix pages, on voyait dans toutes les pages du bleu sur les pages.

Lorsque Germain est parti, là j’ai dit : "Seigneur, il faut qu’on se parle. Tu as dit : «Tout sera de moi», mais Seigneur!" J’ai dit : "Tout n’est pas de toi, tous les mots en rouge sont devenus bleus, Seigneur! Alors, qu’est-ce que je vais dire, moi, lorsqu’on va me demander : 'Est-ce que tout est de toi?' Alors, je ne pourrai pas dire que tout est de toi, cela ne serait pas la vérité." J’ai dit : "Les écrits sont là, maintenant qu’ils s’arrangent avec. Seigneur, j’ai fait ma mission, maintenant, qu’il y en ait d’autres qui la fassent, la mienne est terminée". Alors, j’ai dit : "Seigneur, je sais que tu vas continuer à m’aimer pareil même si je refuse d’entendre ta voix. Même si je n’entends plus la voix de mon ange gardien, ni de mon mari, je sais que tu m’aimeras toujours." Là, je refusais d’entendre la voix.

Savez-vous ce que ça m'a fait? J’ai senti que j’étais toute déshabillée, c’était comme si ma vie n’avait plus de sens. Toute une nuit comme ça et le lendemain, à la messe, à la communion, je l’ai entendu. Alors là, j’ai continué, mais j’ai dit : "Seigneur", j’ai dit : "C’est fini la mission, là." Mais j’étais tellement malade, plus ça allait, plus j’étais malade; alors au bout d’une semaine, mes enfants ont dit : "Maman, tu vas aller voir le médecin." Alors là, j’ai été à l’urgence et c’était mon médecin. Je lui ai expliqué tout ce que j’avais, j’avais une bonne liste.

Mais il s’est passé quelque chose avant. Je ne lis pas, le Seigneur ne veut pas que je lise. Pourquoi il ne veut pas que je lise? Si je lis un livre soit de Vassula, de Luisa Piccarreta, là, lorsqu’il me parle, je vais toujours dire : "Est-ce que c'est parce que je l’ai lu?" Alors le Seigneur, il dit : «Tu ne mettras pas ta volonté entre ma Volonté à moi».

Comme maintenant ma mission était terminée, Guy Harvey, qui s’occupe de la Divine Volonté, m’avait donné en cadeau des tout petits livres que j’avais mis dans une armoire. J’ai pris un tout petit livre sans savoir ce que je prenais. J’avais droit maintenant de lire! C’était sur l’obéissance; alors, quand j’étais à la clinique, j’ai lu l’obéissance. À l’instant où j’ai dit : "Oui, Seigneur", là, j’ai entendu mon nom et j’ai été voir le médecin, mais je n’avais plus rien : toutes mes douleurs étaient parties. Je l’ai dit au médecin : "C’est comme quand je vais chez le dentiste, hein?" J’ai dit : "Je n’ai plus rien". Mais elle m’a fait quand même passer tous les examens. Là, on a découvert mon ostéoporose que je faisais : il n’y avait plus rien qui s’était détérioré. J’ai eu à travers ça des guérisons physiques parce que j’ai la colonne toute déviée, avec les disques écrasés en bas et ça, tout est guéri.

Lorsque je suis arrivée à la maison, Maman Marie m’attendait. Elle a dit : «Va et remets tout comme c’était». Elle a dit : «Tu es comme un roseau, s’il souffle à droite, tu penches à droite, s’il souffle à gauche, tu penches vers la gauche. Tu n’es pas capable de te tenir droite. Lorsqu’un de tes frères ou de tes sœurs te parle, tu ne sais pas si tu vas choisir Dieu ou si tu vas choisir ton frère ou ta sœur. Si tu ne choisis pas mon Fils, ne sais-tu pas que tu fais de l’idolâtrie? C’est mon Fils en premier, ton Dieu.» Alors, elle a dit : «Je me suis tenue debout au pied de la Croix. Je n’ai pas choisi mon Enfant, j’ai choisi mon Dieu».

Alors après, le Saint-Esprit m’a parlé. Il a dit : «Nous t’avons tenue dans l’ignorance; si nous avions voulu, on t’aurait donné le don d’apprendre, mais on n’a pas voulu que tu prennes tes mots savants, alors tu écris comme nous, nous avons voulu que tu sois.» Alors avec ça, j’ai appris : j’apprenais l’abandon, à faire ce qu’il me demandait.

Même Nicole et moi nous voyageons ensemble lorsqu’on va dans l’Ouest canadien. Nous avons fait beaucoup de rencontres et pas une seule rencontre n’est pareille parce qu’on a tous des cœurs différents, alors les enseignements sont faits avec nos cœurs. Un jour, le Seigneur a dit comme ça : «Est-ce que tu es prête à te laisser humilier devant tout le monde parce que je ne te parlerai pas?» Alors, j’ai dit oui, et Nicole elle a dit : "Fais que je ne sois pas là". Pour moi, c’est facile, je n’ai seulement qu’à répéter, je n’ai rien à apprendre. J’ai besoin beaucoup de grâces et je les reçois par les sacrements.

Lorsque je vais voir mon prêtre, là je reçois la grâce par son sacerdoce : c’est très important. Je ne pourrais pas faire ce que je fais sans la grâce que je reçois par les sacrements de la Pénitence, de l’Eucharistie, et par le soutien et la force du sacrement ministériel du prêtre. Et le reste, c’est l’affaire du Seigneur.

Lorsque le Seigneur a voulu que je vienne ici, il a ouvert beaucoup de portes. On a reçu beaucoup d’invitations : l’Allemagne et d’autres pays au lieu de la Colombie et pourtant, je n’avais pas de réponse; alors, je ne pouvais pas dire aux gens : oui, le Seigneur ne répondait pas. J’ai été en France, et ils nous veulent en France encore, mais je n’avais pas de réponse. Même mon père spirituel, après les vacances chrétiennes, avait donné une date pour que j’aille faire un comme un rassemblement amical et là, il y a une rencontre. Ça, c’était pour être le 30 août, et le Seigneur, il a dit non. Mon père spirituel, il a dit : "C’est bien". Pourquoi le Seigneur il ne répondait pas? J’avais le temps! C’était simplement à partir du 6, j’avais le temps d’y aller et pourtant, je n’avais pas de réponse. Et pourquoi? Parce qu’il avait réservé ce temps pour la Colombie.

Si je suis ici, c’est parce que c’est Dieu le Père qui le veut. Le vendredi avant que l’on prenne l’avion, Dieu le Père m'a dit au moment de la communion : «Tel je t’ai envoyée en France, tel je t’envoie en Colombie. J’ai envoyé mon Fils et mon Fils a parlé en France. J’ai envoyé un enfant en Colombie et il a porté la croix. Ce peuple a reçu la foi, maintenant, je vais aller lui parler par mon Fils et par ma Fille Marie». Alors, il avait préparé : il avait préparé Isabelle, il avait préparé le père Ruben, il avait préparé chacun de vous. Rien ne vient de nous-mêmes, tout est de Dieu.

En ce qui concerne mon évêque, il s’appelle Jacques Berthelet. Je l’ai rencontré en 2005. En premier, lorsque je voulais rencontrer mon évêque, c’est lorsque je trouvais que c’était trop important la mission et là, je disais : "Il va m’arrêter si je vais le voir". Une fois, je me rappelle, j’avais voulu aller le rencontrer, mais ce n’était pas le temps de Dieu, il ne m’a jamais rappelé.

Par l’intermédiaire de mon père spirituel et un ami du père Provencher, j’ai rencontré mon évêque, alors j’ai apporté les quatre livres. Alors, il m’a dit : "J’ai tellement de livres à lire : Vassula…, il dit : "Mon bureau est plein", mais il a dit : "Parce que vous êtes de mon diocèse, je porterai une attention toute spéciale à vos livres". Il a demandé beaucoup de questions. Nous avons parlé ensemble comme un père qui parle à un enfant là, et après lui a parlé, moi je n’ai pas beaucoup parlé. Mon père spirituel, et le père Tardif qui se trouve être un rédemptoriste, alors à la fin de la rencontre, mon père demande une bénédiction. "Pourquoi je vous bénirais?" Là, le Seigneur a dit une phrase dont je ne me souviens pas. Il s’est levé debout et il nous a tous bénis, et je sais que mon évêque est au courant de tout ce qui se passe. Il reçoit mon père spirituel et là, il sait ce qui se passe par l’Internet aussi.

On n’est jamais prophète chez soi. Il y a des prêtres qui sont autour de moi, il y a des prêtres qui sont contre moi. Les prêtres qui sont contre moi ne viennent pas entendre et ils ne vont pas sur le site. On a dit qu’il y a certains prêtres qui ne veulent pas revenir comme avant, et les prêtres qui suivent le pape et qui sont comme très humbles croient aux mystiques. Il y a des prêtres qui ne croient pas aux mystiques, mais qui sont très humbles. Alors, le Seigneur nous demande de ne pas juger, car ce sont ses prêtres.

Mais c’est pour vous dire qu’au Québec, il y a un bon groupe qui croit en la Fille du Oui à Jésus; les autres se retirent en arrière, d’autres ne veulent rien savoir. Là, il y a des personnes, surtout au niveau de l’anglais, et eux ont eu le cœur très ouvert. Mais depuis quelque temps, les groupes grossissent de plus en plus. Quand je vais retourner au Canada, il y aura beaucoup de rencontres : je ne serai jamais chez moi. Mais le Seigneur il dit : «Je vous donne à manger, alors mangez. Arrêtez de consommer, vous êtes tellement habitués avec le matériel que vous ne voulez jamais vous contenter de ce que je vous donne, vous en voulez toujours et toujours». Voilà pourquoi, lorsque je vais arriver au Canada, je vais prendre le temps de prendre tout ce qui va se passer pour que sur le site, tout soit là. Ce n’est pas l’œuvre d’une personne. Chaque endroit, c’est comme si le Seigneur choisissait ses enfants et ça devient l’œuvre de chacun. Chacun a reçu de Dieu ce qu’il attend. Alors ceux qui s’occupent, soit du DVD, des CD, des transcriptions, de la publicité, des finances, tout à chacun a sa mission. Et moi, la mienne, c’est de répéter et un autre, c’est autre chose; c’est sa mission face à Dieu, pas face à moi : face à Dieu. Aucun enseignement ne serait si vous n’étiez pas là. Voilà l’œuvre de Dieu!

Alors, on va arrêter là.