Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bogota (Sanctuaire du Divin Enfant), Colombie

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

    

2008-09-07

    

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : En chacun de nous, il y a la présence de Dieu; en chacun de nous, nous avons notre présence et, en chacun de nous, il y a la présence de tous nos frères et de nos sœurs du monde entier. Lorsque nous nous rassemblons au nom de Dieu, tous les enfants de Dieu le Père sont dans un mouvement d’amour. Lorsque Dieu se sert de ses enfants afin d’atteindre ceux qui ne regardent pas Dieu, il met en nous de l’abandon. Il veut que nous soyons des instruments d’amour pour tous nos frères et nos sœurs du monde entier. Nous faisons partie d’une seule famille, d’un seul peuple : c’est le peuple de Dieu. Dieu a toujours pris soin de ses enfants.

Au tout début, il y eut un homme et une femme voulus par Dieu et, (par) cet homme et cette femme, la terre s’est peuplée : nous sommes une seule famille, il n’y en a pas deux, puisque Dieu a créé Adam et Ève par amour. Il a regardé chacun de ses enfants qui étaient pour venir en ce monde et il a pris soin de mettre en chaque enfant de l’amour : l’amour de Dieu. Que nous fassions notre volonté en y mettant du mal ou en y mettant du bien, l’amour de Dieu est toujours présent. L’enfant qui ne se conduit pas bien devant son Père du Ciel, le Père Éternel le regarde : il ne lui enlève pas son amour, il prend soin de lui. À travers ses difficultés, l’enfant de Dieu apprend à regarder sa vie et lorsqu’il apprend à regarder sa vie avec les grâces de Dieu, un jour il demande au Père Éternel : "Père, toi qui es là, apprends-moi, apprends-moi à t’aimer, apprends-moi à te donner ce que tu attends de moi. Regarde ma faiblesse et aie pitié de moi. Fais que je sois devant mes propres choix afin que je puisse te donner ce que j’ai fait de mal, parce que je sais que tu es mon Père et que tu m’aimes". Cet enfant a la grâce de se regarder parce qu’il porte en lui l’amour de Dieu le Père.

Nous portons tous cet amour en nous. De siècle en siècle, de siècle en siècle, cet amour nous a toujours accompagnés. Regardons ce monde, ce monde qui souffre, ce monde qui crie vers Dieu : il a soif de Dieu, il a faim de Dieu. Il a un regard sur sa vie; ce qu’il voit, c’est la souffrance du monde, mais il n’a jamais perdu quelque chose à l’intérieur de lui : cet amour, l’amour de Dieu. Lorsque Dieu insuffla à Adam la vie, il insuffla son amour, alors nous avons cet amour en nous. Tout ce que nous sommes, nous le sommes devant notre Père, nous le sommes aussi pour nous. Lorsqu’on se regarde, on regarde l’amour de Dieu. Aucun être humain ne peut se regarder sans voir l’amour de Dieu le Père. Même si une personne nous gifle, elle cherche toujours cet amour qu’elle a en elle, même si une personne nous vole, cette personne cherche l’amour, l’amour qu’elle a en elle.

L’esprit de ce monde nous a empêchés de regarder avec sincérité notre intérieur, l’esprit de ce monde a fait de nous des enfants qui aiment, mais qui ont de la difficulté à se regarder. Alors, Dieu vient nous dire : «Vous avez besoin des uns et des autres, je viens vous démontrer ce qui est en chacun de vous». Personne ne pourra se dire être amour s’il n’est pas sincère envers lui-même. On aura beau tourner notre regard vers ce monde, nous ne trouverons jamais l’amour, si nous ne le tournons pas vers nous-mêmes. Oui, il est vrai que ce monde nous a amenés là où on ne voulait pas aller; oui, il est vrai que ce monde nous a fait faire ce qu’on ne voulait pas faire, mais personne, non, personne ne nous a obligés à faire des choix. Qui a accepté la peur? Qui a accepté le mensonge? C’est nous. Qu’on soit en Colombie, qu’on soit au Canada, qu’on soit en Russie, nous sommes tous les enfants de Dieu, nous avons tous en nous l’amour de Dieu le Père, nous avons tous en nous la volonté pour dire : "Oui je veux, non je ne veux pas". C’est avec cela que nous avons fait notre vie.

Dieu vient parler en notre cœur, il ne vient pas parler pour notre tête. Il ne veut pas de nos pensées, il ne veut pas de notre regard, de notre écoute, de nos paroles, il ne veut pas de nos gestes ni de nos sentiments, il les a déjà pris, il a amené cela à la mort. Lorsque Jésus a pris la Croix, il prenait tout ce que nous étions. Il a pris nos mauvais choix et il a marché, il a marché jusqu’au calvaire et il n’a pas échappé la Croix. Il a tombé trois fois, mais il tenait la Croix. Alors, il tient à chacun de nous, il ne nous a jamais lâchés, il ne nous lâchera jamais. Même si nous ne voulons pas le regarder avec sincérité, lui nous a regardés, lui nous a donné son regard, afin qu’on ne puisse pas regarder que nos péchés, car le regard de Jésus était la miséricorde du Père.

Nous avons en nous le regard du Fils de Dieu et il nous a donné la Parole. La Parole est notre vie. Lorsque Jésus est venu nous parler du Royaume de son Père, il nous a dit : «Ne pleurez pas, ne mentez pas, ne volez pas". Tout cela est écrit dans la Bible, mais c’est notre vie. Lorsque Jésus parlait aux apôtres, lorsque Jésus parlait aux disciples, il parlait avec amour, il parlait avec miséricorde, eh bien, il parlait de nous. Il savait tout ce que nous étions pour dire et ne pas dire mais qui était prononcé par notre cœur, et il avançait et il aimait. Il a prié son Père. Lorsqu’il allait prier, Dieu le Fils, il priait pour nous, il parlait de nous à son Père. Encore aujourd’hui, il parle en notre cœur afin que nous puissions comprendre ce qu’il a déjà fait pour nous.

La Parole, c’est l’Évangile et nous avons l’Évangile à l’intérieur de nous, mais à cause de nos mauvais choix, nous ne comprenons pas la Parole de Jésus : nous sommes toujours là à nous condamner. Nous avons de la difficulté à nous regarder comme étant aimés de Dieu le Père et comme nous avons de la difficulté à vivre cet amour, alors nous nous tournons, nous nous tournons vers ce qui pourrait nous consoler : alors, nous avons demandé à ce monde de nous consoler. Et comment le monde peut-il nous consoler? Le monde ne nous connaît pas, mais il prend ce que nous sommes. Ce monde vient voler nos pensées, nos pensées d’amour, il les prend et il les transforme : il nous donne de beaux discours, mais des discours mensongers; il prend ce que nous sommes et il le donne en musique : une musique diabolique. Ce sont nos pensées, ce sont nos paroles et il les met devant nous, contre nous; alors nous, nous acceptons cela parce que nous voulons : nous voulons l’amour, nous voulons Dieu. Alors, lorsque nous entendons des paroles qui disent : "Oui vous allez avoir de la nourriture, oui vous allez avoir des demeures, alors suivez-nous". Mensonge : ils ne peuvent pas nous donner le bonheur, ils ne peuvent pas nous donner ce dont nous avons, nous, besoin.

Regardez le monde d’aujourd’hui. Est-ce qu’il est heureux le monde d’aujourd’hui? Allez voir les pauvres, allez voir les riches, ils ont le même cœur : les deux cherchent encore, les deux cherchent le bonheur, les deux cherchent leur demeure. Le bonheur est en nous et la demeure est en nous. Alors, soyons devant ce que nous, nous avons choisi afin qu’on puisse comprendre ce que Jésus nous a dit dans l’Évangile. Rien n’est nouveau pour nous, mais nous comprenons l’Évangile comme notre cœur qui est âgé de siècles et de siècles et de siècles. Nous avons un cœur fatigué, nous avons un cœur qui est émietté. À travers nos morceaux, nous cherchons l’espérance; à travers ce que nous, nous sommes, nous regardons notre vie et nous ne voyons rien : nous ne voyons pas l’amour de Dieu, l’amour d’un Père qui vient nous donner son Enfant, nous ne voyons pas cette puissance qui est en nous.

Nous nous sommes tellement occupés de l’esprit de ce monde, de ce qu’il pourrait nous donner pour nous consoler que nous ne nous sommes occupés que de l’extérieur : on croit qu’avoir une maison confortable nous donnera satisfaction, on croit que le linge que nous portons nous apportera la chaleur. Cela est faux. Nous avons toujours les yeux remplis de larmes, nous avons toujours les yeux portés vers autre chose, nous sommes incapables de nous satisfaire avec ce que nous, nous avons autour de nous. C’est parce qu’à l’intérieur de nous, il y a toujours cet amour qui n’est pas connu.

Jésus vient rassembler tous les cœurs pour parler en les cœurs afin d’aller rejoindre tous les enfants du monde. C’est par notre cœur qu’il peut atteindre sa famille. Nous avons tous le même cœur : c’est le Cœur de l’Amour; nous avons tous été réfugiés dans le Cœur même de la Mère de Dieu le Fils et elle nous a conduits au Cœur même de son Fils. Alors, nous battons d’amour, nous espérons un monde nouveau, nous voulons la Nouvelle Jérusalem, eh bien, tout cela est pour nous.

Nous sommes en train de construire un monde d’amour avec des petits de ce monde. C’est Dieu lui-même qui nous fait comprendre par l’amour que nous sommes enveloppés du Saint-Esprit et nous comprenons : nous comprenons ce langage d’espérance, nous comprenons ce langage de foi, d’amour. Nous voulons tous être ensemble. Tous les pays du monde appartiennent au pays de l’amour et c’est le pays de Dieu, là où il n’y a pas de frontière, là où il n’y a qu’un seul langage que le cœur peut comprendre : le langage de Dieu.

Alors, Dieu n’a pas de limites, Dieu va rejoindre tous ses enfants. En ce moment même, nous sommes peu et pourtant, tout le monde reçoit. Lorsque nous avons été dans la procession, nous avions le cœur de l’enfant de Dieu en nous; alors, on marchait, on marchait sur les pas de Jésus et la Mère de Dieu nous regardait et elle, elle prend toujours soin de nous. Alors croyez-vous qu’on marchait tout seuls, nous qui sommes ici en Colombie? Non, il y avait tous les enfants que Dieu voulait. Voilà pourquoi Dieu se sert de petits de ce monde pour les amener là où ils doivent aller. Nous devons tous aller vers Dieu le Père, là où il y a la beauté, la beauté de l’amour. Nous sommes la beauté de l’amour.

Lorsque Dieu nous regarde, pouvez-vous imaginer toute cette lumière qui se reflète sur nous? Dieu est la Lumière, il nous regarde, mais nous, nous sommes incapables de saisir cette lumière. Pourquoi nous sommes incapables de vivre dans cette lumière? Parce que nous, nous ressentons le péché en notre  chair. Nous devons vivre la purification de la chair. Nous qui sommes corruptibles, nous devons redevenir incorruptibles, et ce n’est pas nous qui allons nous transformer, c’est Jésus. Ce qu’il attend de nous, c’est un oui, un oui d’enfant. Nous devons être comme Jésus-Enfant. Nous ne vivrons pas la purification de la chair avec notre vieille carcasse. Nous devons nous regarder comme l’Enfant Jésus, nous devons être abandonnés entre ses mains, et c’est lui qui va faire tout pour nous. Ce qu’il attend de nous c’est un oui, un oui d’enfant, un oui qui veut donner sa volonté humaine : "Ta Volonté, pas ma volonté". N’est-ce pas les paroles de Jésus? Jésus n’aurait pas pu faire la Volonté de son Père sans cette parole. Il nous démontrait que la volonté humaine ne peut faire ce que la Divine Volonté peut faire.

En chacun de nous, nous sommes habitués de fonctionner avec la volonté humaine : je mange, je vais me coucher, je me lève, je parle à quelqu’un, je l’insulte, je me ferme, je continue : ça, c’est ma volonté humaine. "Je m’abandonne, je te fais confiance. Je te donne ma vie et je prends tout ce qui vient de toi, car tu es Dieu. Tu sais ce qui est bon pour moi. Je sais qu’à chaque fraction de seconde, cela me conduit vers mon éternité. Alors, fais de moi ce que tu veux". Voilà la Divine Volonté. Et Dieu nous donne tout ce qui nous est nécessaire pour faire la Volonté de Dieu.

Mais lorsque nous sommes dans notre volonté humaine et que nous voulons faire plaisir à Dieu, alors on se demande : "Pas aujourd’hui, Seigneur, j’ai décidé de donner de l’argent à un pauvre. Alors, Seigneur, regarde-moi, je ne le dirai pas à l’autre au côté, je sais que toi tu me vois, mais il faut vraiment que tu saches que je vais faire la charité". Alors, à ce moment-là, Dieu regarde notre bon geste, Dieu regarde notre fruit. Alors, il dit : «Alors, je vais te donner assez pour que tu puisses faire la charité, puisque c’est ça que tu veux me donner". Mais ce que Dieu aurait voulu lui donner, c’est ce qu’il a donné à son Fils pour nous.

Lorsqu’on dit : "Jésus, c’est toi qui vas faire charité, ce n’est pas moi, moi je suis un enfant, alors fais de moi ce que tu veux", eh bien, à ce moment, Dieu nous regarde et ce qu’il voit, c’est son Fils. Alors, il nous accorde ce qu’il accorde à son Fils : des grâces d’amour, des grâces de foi, des grâces d’accomplissement dans la Volonté de Dieu le Père. alors les portes s’ouvrent : tout devient plus facile. Ce que l’on donne, on le reçoit au centuple, et plus on donne et plus on en reçoit, et là, à un moment donné, on ne s’occupe plus du matériel parce qu’on vient de découvrir qu’on peut donner encore plus que de l’argent : on peut donner notre vie, et donner notre vie c’est donner les talents que Dieu nous a donnés. Ça, ça vaut plus que de l’argent. C’est ce que Dieu veut pour nous.

Il va nous emmener dans un monde d’amour et ce monde d’amour ne sera fait que des œuvres de Dieu; ce sera fait de partage, ce sera fait de don d’amour : "Moi, je suis capable de venir à toi en te donnant ce que je suis. Tu as besoin de pain, eh bien, moi je sais en faire". L’autre va lui dire : "Moi, je suis bon dans la construction, je vais aller réparer ta table". "Tu es en train d’accoucher, eh bien, je vais prendre soin de tes enfants". Dieu veut un monde d’amour, il ne veut pas un monde fait de matériel.
Regardez ce beau pays dans lequel vous vivez : les fruits poussent sur vos arbres, vos jardins se remplissent de fleurs; ici, vous pouvez marcher dans la rue sans avoir besoin d’un habit de skidoo. Vous avez le visage à découvert, nous, à peine si on peut regarder avec les yeux parce qu'on se protège de la neige, du vent, des rafales, de la grêle. Dieu a donné tout cela pour le partage, il n’y a rien qui est à quelqu’un, mais tout est à tous. Dieu a donné la terre à ses enfants, il n’a pas fait la terre en disant : «Une partie appartiendra à des Colombiens, une autre à des Canadiens». La terre est à Dieu et il vient construire son monde d’amour. Il n’a pas dit : «Je viens construire des mondes d’amour», mais il a dit : «Je viens construire un monde d’amour. Les élus de mon Père vivront d’amour, là où le mal ne sera pas".

Nous n’avons pas encore vécu sur la terre en monde d’amour, là où Satan ne peut pas nous tenter. Dieu est en train de le construire avec nous. Nous n’avons pas un magicien comme Dieu : nous avons un Dieu d’amour, un Dieu qui nous a donné son Fils, son unique Enfant, son Divin Enfant. Il est venu sur la terre en Être simple, alors il va construire son monde d’amour avec beaucoup de simplicité. On n’a pas un Dieu qui : "Bon, dans ce temps-là, il était comme ça, aujourd’hui, il est moderne, il est autrement", non, nous avons un Dieu humble et doux de cœur.

Regardons-nous : nous sommes des enfants de Dieu, alors Dieu va prendre soin de nous conserver humbles et petits, mais il va nous transformer : il va nous montrer ce qu’est l’amour, il va nous montrer ce qu’est partager, il va nous montrer ce qu’est un couple, il va nous montrer ce qu’est aimer nos parents, il va nous montrer ce qu’est partager le bien qu’il nous a donné, il va nous montrer comment prendre soin de notre vie éternelle. Nous avons eu les sacrements. Il nous a montré comment vivre les dix commandements de son Père. Eh bien, si on étalait un seul sacrement : 'Aime ton Dieu de toute ton âme, de toutes tes forces, de tout ton esprit et de tout ton cœur', avec ce que nous sommes aujourd’hui dans notre chair corruptible, on verrait combien nous sommes incapables de l’aimer avec ce que nous devrions l’aimer.

Sommes-nous prêts aujourd’hui à quitter ce monde sans un regard en arrière, en aimant de toute notre âme notre Dieu? Alors, si cela est, enlevons de nous tout ce qui n’est pas de Dieu. Nous avons des bijoux et Dieu nous a donné tant de beauté; il a fallu qu’on mette des bijoux pour améliorer ce que nous regardons. À lui de nous donner notre beauté. Il va commencer par l’intérieur et plus notre âme se fera connaître à nous et plus sa beauté se reflétera sur notre visage. Alors, nous cesserons d’avoir des rides, puis des cheveux blancs.

Regardons ce que nous avons autour de nous : nous avons besoin d’auto, nous avons besoin de télévision, nous avons besoin d’appareil pour écouter quelqu’un au loin. Nous avons remplacé la force de Dieu par nos propres moyens : "C’est toi Dieu qui sait où je dois aller. Si toi tu veux que je m’arrête au coin de la rue, eh bien que cela soit. Tu m’as donné des jambes, tu m’as donné des bras, un regard, une écoute, cela ne me suffit pas, Seigneur? Si cela me suffit, alors je n’ai pas besoin de ce qui me donne de la force parce que j’ai confiance en toi". Nous n’avons pas confiance en Dieu, nous avons toujours besoin de sentir que nous allons aller vite pour nous rendre à un tel endroit, nous avons toujours besoin de nos appareils pour savoir ce que les autres font et que nous, nous voulons leur communiquer. Nous nous sommes donné des pouvoirs et lorsque ces pouvoirs deviennent importants, eh bien, c’est nous (qui) perdons de l’importance. Alors, le matériel est devenu nos dieux. Et cela on pourrait en énumérer et en énumérer.

Que dire de notre esprit? L’esprit de l’homme est un esprit qui calcule, l’esprit de l’homme a toujours besoin de se donner de l’importance afin de se donner plus de pouvoir. L’esprit de Dieu est au-dessus de tout. Nous avons la puissance à l’intérieur de nous, mais notre esprit n’y croit pas. Nous manquons de confiance en la puissance que Dieu a déposée à l’intérieur de nous parce que nous n’aimons pas de tout notre esprit notre Dieu, nous en vivons les conséquences.

Regardons nos sentiments : nous vivons de peur. La peur est partout, alors que nous devons ne faire confiance qu’en notre Dieu. L’Amour n’a-t-il pas vaincu le mal? Jésus, Jésus s’est donné et, par amour, il a vaincu le mal. C’est le mal qui a été vaincu par l’Amour. Réunissez toutes les armes du monde aujourd’hui, ça ne réussira jamais à enlever le mal. Une seule goutte du Sang de Jésus aurait suffi à enlever tout le mal sur la terre, mais il a mis cette goutte à l’intérieur de nous. Nous avons l’amour de Dieu en nous, cela nous suffit pour nous aimer afin qu’on puisse aimer notre Dieu de toute notre âme, de toute notre force, de tout notre esprit. Nous le vivrons qu’avec une chair pure. C’est ce que Dieu va faire et c’est ce qu’il est en train de faire avec nous. L’ignorance nous a fait faire des mauvais choix.

Alors, le Seigneur, il dit : «Reposez-vous un tout petit peu". Alors, si vous le voulez, nous allons nous lever et prendre dix minutes et après nous aurons questions et réponses.

    

Q.  L’inquiétude : la question, c’est le problème du manque de paix dans ce pays et dans cette ambiance de prière pour demander au Seigneur si le pays revivrait un jour, peut-être bientôt, la paix parce que beaucoup de nos frères et sœurs restent encore emprisonnés à cause de la violence de ce pays.

    

R.  Jésus : Ce que ce monde a besoin, c’est de l’amour; ce que ce monde veut, mes enfants d’amour, c’est la paix.

Ce pays est bouleversé par la peur. Enfants d’amour, vous vivez des événements très durs pour votre cœur. Votre cœur est emprisonné par des barbelés; votre cœur, mes enfants d’amour, souffre à cause de manque de liberté.
Lorsque vous regardez votre famille, lorsque vous avez peur que votre famille ne revienne pas à la maison, lorsque vous partez le matin et que vous avez peur que, durant la journée, il vous arrive quelque chose, cela fait en vous des mouvements qui vous amènent toujours à vous conserver dans votre peur.

Enfants de ma Volonté, tout ce que Dieu fait, il le fait par amour, alors votre vie, donnez-la-moi. Donnez-moi tous les enfants qui vivent en ce pays : qu’ils soient les personnes qui emprisonnent ceux (à qui) vous tenez ou qu’ils soient les personnes autour de vous : ce sont les enfants de mon Père. Mon Père vous regarde, petits enfants d’amour, et il connaît vos souffrances, il connaît vos besoins qui sont prisonniers.

    

Dieu le Père : Je vous ai accordé cette terre parce que je vous voulais amour les uns pour les autres. Tout ce que vous êtes, enfants d’amour, c’est le fruit de votre peur; vous vivez dans le désespoir de connaître votre liberté, votre bonheur.

Moi votre Père, moi l’Éternel, ne vous ai-je donc pas envoyé mon Fils bien-aimé pour arracher de vous le mal pour que vous puissiez connaître votre liberté d’enfants de Dieu?

Enfants d’amour, priez la Mère du Fils de Dieu, elle vous conduit au Cœur même de mon Fils afin que vous puissiez comprendre que votre libération, enfants d’amour, est en vous. Lorsque vous vous sentez aimés de Dieu le Père, protégés par Dieu le Père, vous fermez la porte à la peur et la peur ne peut pas rentrer dans votre demeure. Plus, mes enfants, vous allez apprendre à vivre votre paix, plus ceux qui font de la violence se laisseront transformer par les grâces.

Enfants d’amour, bientôt les événements vont se bousculer. Dieu va faire en sorte d’ébranler le cœur de ceux qui ont un cœur de pierre. Je vous demande de vous aimer les uns et les autres. Les paroles de mon Fils sont guérissantes, 'libérantes'. Il vous a demandé : «Priez pour vos ennemis», alors, enfants, rassemblez-vous et priez pour les ennemis de votre famille. Croyez-vous que je n’ai pas la puissance de changer leur cœur? Mes grâces sont puissantes, enfants d’amour, mais si vous ne priez pas, comment peuvent-ils avoir les grâces que moi, je veux leur accorder?

Satan est l’auteur de tout ce qui vous fait peur. La Colombie, mes enfants, m’appartient. La Colombie n’appartient pas à Satan, vous appartenez à l’Amour.

Malgré toute cette violence, petits enfants d’amour, vous avez conservé votre cœur d’amour pour la prière. D’autres pays n’ont pas conservé leur cœur pour la prière, ils souffrent encore beaucoup plus que vous : des mères pleurent sur leurs enfants qui ne veulent plus de leur baptême, des pères pleurent sur leurs fils qui ne veulent plus de leur épouse, les enfants, les enfants sont laissés à eux-mêmes, personne ne leur parle de Dieu et le nombre est si grand, mes enfants.

Je vous demande, petits enfants d’amour, aimez-vous, aimez-vous en enfants de Dieu et priez, priez pour la libération, pour la paix, pour la joie, pour l’amour, car tout commence. Je vous aime, mes enfants d’amour.

    

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dans d’autres pays… Nous avons été, Nicole et moi, en France, aux États-Unis; j’ai fait (presque tout) le Canada - vous savez, le Canada est très grand - je n’ai pas vu d’églises aussi remplies qu’ici. Nos églises sont vides. Notre cœur, notre cœur aime Dieu, mais on ne donne pas la place à Dieu. On vit dans de grandes richesses, mais on en paie le prix. Nous avons les mains liées par le matériel. Des mères se lèvent le matin, elles voient leurs enfants avec de la fièvre; elles n’ont pas les moyens de demeurer avec leurs enfants à la maison; parce qu’ils ont mis des dettes sur leurs épaules, ils ne vivent que pour payer leurs dettes. Les cartes de crédit sont remplies. C’est le monde d’aujourd’hui.

Ici, j’ai vu, j'ai vu la présence, la présence de Dieu partout; on voit Maman Marie un peu partout, on voit Jésus. Mais chez nous ce n’est pas pareil, on rentre dans les maisons très belles, mais le crucifix n’a pas sa place, ni la Sainte Vierge. Dieu a dit : «Si vous ne retournez pas à la prière, si vous ne mettez pas la Sainte Vierge à la place principale dans votre maison, vos enfants en paieront le prix». C’est difficile d’entendre ça.

On se promène dans les rues et on ne voit que du matériel, on va dans les centres d’achat et le dimanche, c’est comble. Les églises : si peu, si peu de gens sont à la messe. On a une messe par jour, par dimanche, et les gens ne s’y rendent pas : elles sont vides nos églises. On inscrit nos enfants à des jeux comme le soccer, comme le hockey, c’est devenu des dieux, et c’est le dimanche. Le sport est devenu leur dieu. On habille nos enfants comme des cartes de mode. Dans les maisons, ils ont tellement de jouets, on dirait des magasins. Nos enfants sont prisonniers de l’esprit du monde : leur jeu, c’est de la violence; leurs poupées, leurs figurines, ce sont des personnages sataniques, cela fait peur, et ils jouent avec ça. Le Serpent est devenu leur ami et nous on regarde ça et on pleure : les grands-mères. Certains grands-parents ont quitté la religion catholique. C’est bouleversant de voir ce monde.

Vous pleurez vos enfants en prison, n’est-ce pas? Nous, nos enfants sont dans les rues et c’est pire que la prison : ils perdent leur âme, ils ne veulent plus se faire baptiser, ils ne veulent plus entendre parler de Jésus, ils se moquent de Jésus. Lorsqu’on parle de chapelet, ils disent que nous sommes des démodés, ils disent que nous sommes des retardés. Tout cela, nous le vivons au quotidien, c’est à tous les jours. Ils ne vivent qu’avec la télévision et les jeux électroniques, ils sont comme des enfants qui n’ont pas de cœur.

On les aime nos enfants, on les veut avec nous, alors on se donne à notre tour. Mais on est si peu, si peu à prier! Alors, le Seigneur demande. Le Seigneur demande à ce qu’on se réunisse pour prier. Savez-vous qu’on se réunit à prier, des petits groupes de six, sept, quinze? Et le cœur est tellement bafoué qu’ils se jalousent entre eux : on appelle cela de la jalousie spirituelle.

Le Nouvel Âge : on ne vit que pour le Nouvel Âge. Savez-vous ce que c’est le Nouvel Âge? C’est tout ce qui nous amène loin de Dieu, à croire que l’on peut se guérir soi-même et cela est partout, même dans les couvents. On enseigne le Reiki et on s’adonne à toutes sortes de méthodes qui nous montrent que nous pouvons guérir : il n’y a que Dieu qui guérit, il n’y a personne en dehors de Dieu qui guérit; ce ne sont pas des méthodes païennes qui peuvent nous guérir. Tout cela, c’est Dieu qui est venu dans notre cœur et il nous en a parlé.

Qui est en prison? Ce sont ceux qui ne croient pas en Dieu. Eux, ils consentent à entrer dans cette prison et à jeter la clé eux-mêmes loin d’eux. Il n’y a que la prière qui nous sauvera. Chaque endroit, Satan a mis son venin, il va tout faire pour nous arrêter de prier, alors ne lâchez pas. Jésus Divin, lui, vous protège. Amen.

    

Êtes-vous prêts à renoncer à votre volonté humaine? Êtes-vous prêts à vivre dans une chair pure? Êtes-vous prêts à laisser marquer votre chair du signe d’enfant de Dieu? Alors, que cela soit.

Le prêtre que voici représente le Christ. Seul le Christ marquera la chair du signe de la Croix qui nous a valu notre libération. Lorsque Dieu dit à Moïse : «Dis à mon peuple de tuer l’agneau, de marquer le seuil de la porte avec ce sang», par ce signe, il disait : "Ta Volonté, non pas notre volonté". Il démontrait au Pharaon qui ne voulait pas laisser sortir son peuple que Dieu était plus puissant que le Pharaon. Satan ne marquera pas votre chair, car votre chair appartient à Dieu.

Alors, mon Père, est-ce que vous êtes prêt à marquer ces enfants? Amen.