Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bormes les Mimosas, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2008-02-25 – P.M. – Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsqu’on dit oui à Jésus, c’est comme si Jésus saisissait notre cœur d’enfant dans ses mains, et là on sent la présence de Dieu dans notre vie. C’est tellement puissant qu’on fond dans sa main. On découvre ce qu’est l’amour de Dieu pour nous, on se sent aimés inconditionnellement, on n'a plus peur de ce qu’on a fait; on se sait (pécheurs), pécheresses, mais aimés, on se sait aimés de Dieu. Cela est tellement différent!

Lorsqu’on est dans notre volonté humaine et qu’on se regarde pécheurs, pécheresses, que ça fait mal! On est porté à dire : "Je suis comme ci. Je ne suis pas capable de me retenir. Je fais des efforts pour ne pas tomber dans le mal, et voilà, je tombe." Alors, on n’est pas fiers de nous, on cherche même à se cacher ça. On cherche à cacher nos faiblesses à l’intérieur de nous, mais elles sont toujours là, et Satan, lui, prend ce qui est caché à l’intérieur de nous et il s’en sert pour nous jeter toujours par terre.

Lorsqu’on va à confesse, on va à la confesse, mais pas avec la joie, avec ce qu’on devrait aller. C’est un mouvement d’amour la confesse, c’est un mouvement de libération et de guérison, mais on ne le vit pas, on vit ça avec notre volonté humaine. Lorsqu’on vit ça avec notre volonté humaine, on est là : "Bon, qu’est-ce que je vais dire, il ne faut pas que j'oublie rien. Ah oui, c’est vrai, j’ai fait ci, j’ai fait ça. Ah, correct. Oh! mon doux, qu’est-ce qu'il va dire? Je vais me présenter là." Tout ça, on le vit. C’est comme si on avait honte. Nous avons honte d’aller montrer à notre Jésus d’amour ce qu’il connait déjà, ce qu’il a déjà apporté à la mort. On en a honte, alors que le mouvement s’est déjà fait.

Dieu veut qu’on s’aime, Dieu veut qu’on accepte d’être pécheurs et pécheresses pour qu’on puisse se laisser entre ses mains. Si nous n’acceptons pas d’être pécheurs, pécheresses, comment pouvons-nous laisser notre vie entre les mains de Dieu? On ira à confesse, mais on sort : on est rempli de paix, hein? Mais il y a toujours un moment où on retombe : c’est lorsqu’on refait un péché ou on tombe dans une pensée. Même si on ne recommence pas, il y a que notre pensée se souvient et elle, elle nous fait repenser à notre péché que nous avons confessé. Tout cela, c’est parce que nous, nous ne sommes pas dans la joie. C’est une joie d’aller au pied de la Croix : c’est se laisser inonder de la grâce sanctifiante, c’est se laisser prendre par un mouvement d’amour qui nous amène à nous découvrir : "Oui je me découvre aimé de Dieu, oui je savoure sa miséricorde, oui je pénètre dans ce mystère de la Rédemption."

On ne peut pas comprendre un mouvement si on ne le pénètre pas. Nous, on ne peut pas pénétrer ce mouvement, Dieu peut nous le faire pénétrer. Et plus on va vers ce sacrement-là, et plus on se laisse envahir de paix : la joie vient, la joie vient, et la joie vient. Là, on peut découvrir que la confession est un mouvement qui nous est donné par la Divine Volonté. C’est comme si la Divine Volonté prenait tout ce qui est la cause de notre faiblesse qui nous a fait chuter devant les dix commandements de Dieu et qu’elle nous faisait saisir les conséquences : ces fameuses conséquences qui nous ont apporté tant de souffrances dans notre vie!

Nous vivons les maladies : c’est conséquence; nous vivons le manque de confiance envers ce que nous sommes : c’est une conséquence; nous sommes incapables de regarder notre mari avec la tendresse du Père : eh bien ça, c’est une conséquence; nous avons de la difficulté à garder notre patience devant nos enfants : c’est une conséquence. Et on pourrait en nommer des conséquences : c’est tout ce qui nous fait souffrir, c’est la conséquence de ce que nous avons choisi devant la tentation. Tout cela, Jésus nous en parle. Jésus vient nous apporter des lumières en ces temps. Jésus vient nous faire découvrir la grandeur de la miséricorde.

Nous ne pourrons pas vivre les grands événements sans passer par ce mouvement. Vous avez tous entendu parler des grands événements qui vont bientôt se montrer, mais si on reprenait ça dans la Divine Volonté : nous vivons les grands événements. Présentement, nous vivons les grands événements, ils sont commencés. Ces événements : nous avons les deux pieds dedans et nous sommes plongés par la grâce dans ce que nous vivons.

Il y a à l’intérieur de nous des mouvements qui se font connaître par la puissance du Saint-Esprit. Ces mouvements ont débuté pour nous depuis l’an 2000, mais avant l’an 2000 il y eut d’autres événements qui nous ont préparés à vivre ces événements. Il y eut beaucoup de mouvements dans l’Église : mouvements mariaux, il y eut des mouvements charismatiques et il y eut d’autres mouvements, mais il y a eu aussi d’autres mouvements opposés à ça qui, eux, étaient aussi présents. Il y aura des oppositions encore, il y a eu des oppositions, et il y a toujours eu des oppositions, toujours et toujours : ces oppositions-là se manifestent à nous par notre ignorance.

Satan se sert de l’ignorance pour mettre des entraves à l’accomplissement. Si nous ne voyons pas ce qui s’accomplit, c’est tout simplement parce que Satan a mis devant nous des mouvements nous empêchant de voir la puissance du Saint-Esprit, de voir la puissance du Fils de Dieu, de voir les mouvements voulus du Père.

La Sainte-Vierge, notre bonne Maman, elle nous est envoyée par la Volonté de Dieu le Père. Elle nous a préparés pour ce que nous vivons présentement aujourd’hui. Elle nous donne beaucoup de grâces afin que nous puissions vivre ces temps, ces temps de grâce, ces temps de révélations, ces temps de découvertes.

Nous voulons vivre le grand événement n’est-ce pas, où nous entrerons à l’intérieur de nous et où nous vivrons le dernier mouvement avant que nous soyons totalement purifiés en notre chair? Nous vivons des mouvements d’amour. Ces mouvements d’amour nous sont donnés par le Ciel. Pour nous amener là, il a fallu qu’il y ait d’autres mouvements avant et cela, ça date depuis très, très longtemps. Si on se rappelle, le premier mouvement a été lorsque Dieu le Père a dit à Adam : «Je vous enverrai un Sauveur.» Ça date! Ça date depuis Adam et Ève, et cela n’a jamais cessé de se mouvoir jusqu’à aujourd’hui. Tous les mouvements qu’il y eut avant aujourd'hui nous ont amenés là où nous sommes aujourd’hui.

Jésus n’a jamais fait un mouvement sans que nous ne soyons pas préparés par ses grâces, jamais. Nous avons toujours été comblés de Dieu le Père pour que nous vivions ce que nous devions vivre sur la terre. Nos premiers parents, lorsqu’ils ont connu leur volonté humaine, l’éternel amour de Dieu leur a montré comment vivre sur la terre avec leur volonté humaine. L’amour du Père a été de toujours les protéger d’eux-mêmes : de leur volonté humaine. Sans cesse Dieu le Père a nourri ses enfants, sans cesse Dieu le Père leur a envoyé des choisis parmi eux pour leur parler.

Le premier qui leur a été envoyé, c’est Noé, lorsqu’il a dit qu’il viendrait le déluge. Dieu avait prévenu Noé, et Noé a prévenu ceux qui étaient autour de lui. Seule sa famille a cru : toute sa famille est entrée dans l’arche de Noé. Croyez-vous que les autres n’ont pas été prévenus? Ils voyaient ce qui se passait, mais ils riaient, ils ridiculisaient Noé et sa famille. Mais Dieu prévenait, c’étaient ses enfants! Mais ils n’ont pas voulu écouter, d’ailleurs ils en étaient incapables; ce qu’ils avaient en eux, c’était le mal, et ils avaient tellement répondu à ce mal! Ils en mangeaient. Alors, Dieu fit sa Volonté. Au moment où Dieu voulut, tout s’accomplit : il ne retarda pas son mouvement, tout fut accompli.

Il en est de même : de temps, en temps; de temps, en temps. Il a prévenu le peuple, son peuple, de la venue de la Lumière parmi eux, et les prophètes ont parlé de la venue de la Lumière. Ils ont parlé de Celui qui était pour venir les sauver, ils ont parlé d’un enfant qui était pour venir au monde : d'un roi. Un roi était pour venir au monde. Il leur a même dit (le nom de) la ville. Il leur a même parlé de quelle descendance il viendrait. Il leur a tout dit. Ils n’ont pas été comme : "Ouf, voilà qu’il est parmi nous". Non, ils avaient été prévenus. Cela a pris 4000 ans, 4000 ans pour qu’ils se préparent : ils avaient le temps! Et pendant ce temps, ce qu’ils ont fait : ils ont idolâtré, ils ont refusé; ils sont tombés, ils se sont relevés; ils sont tombés, ils se sont relevés.

Ces tribus, ces douze tribus choisies se sont battues entre elles; il n’en est resté qu’une : la tribu de Juda. Ce n’est pas beaucoup, il les voulait tous. Lorsque Jésus est venu, il n’a pas été reconnu. Il n’a pas été aimé par ceux dont Dieu leur avait demandé de respecter ses lois et de faire respecter ses lois. Ils étaient dans la tromperie la plus totale, ils étaient eux-mêmes contre les lois de Dieu : il leur faisait connaître les lois mais, pour eux, c'était devenu leurs propres lois. Alors, Jésus est venu choisir douze parmi plusieurs personnes. Oh! ils n’étaient pas seulement douze qui suivaient Jésus, mais douze ont été choisis et les autres ont suivi Jésus : ils étaient là, ils aimaient leur Dieu.

Parmi tous ceux qui étaient autour de lui, et il y en avait beaucoup, tous avaient le cœur dans le Cœur de l’Amour : ils le suivaient par amour et non pas par obligation. Oui, c’est vrai qu’on suit quelqu’un qui fait des miracles, oui c’est vrai qu’on suit quelqu’un qui donne à manger, qui console, mais ils suivaient. Et eux-mêmes, ceux qui ont suivi, se sont découragés : eux-mêmes! Ceux-là mêmes ont vu que Celui qu'ils avaient suivi n’était pas à la hauteur de ce qu’ils avaient demandé et ils ont eu peur : parce qu’ils avaient demandé la force. Ils l’ont obtenue, mais ils n’ont pas été jusqu’au bout, ils ont comme baissé les bras. Parce que lorsqu’on a crucifié Jésus, les douze n’étaient pas là, sauf un : Jean. Jean était là, mais les autres n’étaient pas là : les dix autres étaient partis.

Alors, l’Église s’est bâtie, hein, s’est rebâtie! Si on dit que l’Église s’est rebâtie, eh bien, elle n’est pas achevée de se faire bâtir. Parce que si on se regarde, eh bien, nous vivons exactement ce qu’eux ont vécu. Lorsque Marie est venue nous prévenir de ce que nous on acceptait, eh bien, ce n’est pas tout le monde qui l’a écoutée. On ne voulait pas l’écouter : on a continué à travailler le dimanche, on a continué à se servir du nom de Jésus pour blasphémer.

Et les hommes ont continué, et ils ont vécu leurs conséquences comme les premiers ont vécu leurs conséquences, et cela a continué, et a continué. Et elle est revenue, et elle est revenue, oh, la grande Prophète! C’est comme si l’Élue était venue, par la Volonté de Dieu, mettre dans notre cœur : qu’il viendrait le retour à l’amour. Mais on a continué à ne pas écouter : on n’a pas fait mieux que ceux qui étaient autour des premiers prophètes, on a fait exactement la même chose, et elle nous a maintenus toujours (malgré) notre volonté! La Mère de Jésus nous a demandé de prier avec le cœur et, avec notre volonté humaine, nous avons appris, nous avons appris à dire oui, nous avons appris à la suivre tranquillement, mais ce n’est pas tout le monde : un tout petit groupe a appris, mais ce petit groupe-là a avancé, a avancé et avancé avec la Mère de Dieu.

Mais il est venu un temps, un temps où ce petit groupe-là a commencé à se décourager. Ce petit groupe-là a commencé à perdre l’espérance que cela arriverait. Il regardait les temps et les temps ne répondaient pas tout à fait à ce qu’eux voulaient. Ils attendaient : "Quand va-t-il venir? Il dit que c’est imminent, il dit que c’est vrai. La Vierge Marie a dit qu’en l’an 2000 tout serait. Eh bien, on est rendu en 2008 et on attend encore."

Et pourtant, on n’a rien vu : tout est commencé. On vit exactement la même chose que les apôtres. Il y (en) a peu qui ont continué à vivre cela dans une foi absolue comme Jean. Il n’y en a pas beaucoup. Croyez-vous que Jean n’a pas été mis là pour nous montrer? Oui, Jean avait été choisi pour nous parler de l’Apocalypse parce qu’il a été le seul qui s’est maintenu dans sa foi : une foi absolue. Malgré ce qu’il voyait, il laissait toute la place à Dieu pour ne pas pénétrer dans la peur. Il se disait être tellement petit qu’il pouvait passer là où les autres ne pouvaient pas passer : c'est parce que Jean était petit; alors, Jean a été choisi pour nous parler des derniers temps.

Des petits groupes ont été choisis pour vivre la grâce de comprendre, de voir, non pas parce que les autres ne sont pas choisis, ils sont choisis, et ils viennent. Ils se rassemblent. Ils sont en train de vivre ce que nous, nous avons commencé à vivre : nous avons commencé à vivre la purification de la chair. Nous avons commencé à porter la croix de nos frères et de nos sœurs du monde entier, pas seulement la nôtre, la nôtre appartient à Jésus. Portons la croix des autres, aidons-les. Soyons ceux que Dieu veut que nous soyons dans ce temps de grâce, dans ce temps de lumière, dans ce temps de révélations.

Nous vivons quelque chose d’extraordinaire. Dieu vient parler en nos cœurs pour nous dire combien il nous aime, combien il nous a préparés pour ce que nous vivons : nous vivons notre propre espérance. Ce n’est pas l’espérance des autres que nous vivons, nous vivons notre espérance, la nôtre, celle qui nous a été donnée par la puissance du Saint-Esprit.

Nous sommes là enveloppés de l’amour de Dieu et ensemble nous avançons. Qu’importe si les autres disent : "Oh! tu pries ça de telle façon? Non, ce n’est pas comme ça qu’il faut prier. Cherche donc à évoluer un tout petit peu plus. Ça, c’est démodé cette façon-là de prier." Il n’y a pas une seule façon qui est meilleure qu’une autre. Il y a plusieurs façons de prier, mais il n’y a que la grâce qui nous maintient dans la bonne façon de prier : ce n’est qu’avec le Cœur de Marie. Lorsqu’on prie dans le Cœur de Marie, Marie prie pour nous la Trinité. Marie nous amène directement dans le Cœur de son Fils afin que nous puissions vivre ces temps d’amour, des temps de paix.

On a de la difficulté à dire : c’est un temps de paix. Si on regarde les groupes de prière : on se fait des batailles entre nous. Les groupes de prière se chamaillent : on vit un temps de paix! On regarde l’Église et on regarde les prêtres qui se font la guerre, et Dieu dit qu’on vit notre temps de paix! On regarde l’Église et on la voit souffrir parce que ses membres se sont divisés : ils ont formé différentes religions, et on dit qu’on vit un temps de paix! Alors, explique-nous, Mère d’amour, ce que tu veux dire. Explique-nous, Esprit Saint, cela.

Comment pouvons-nous comprendre tout cela alors que nous sommes en bataille avec même notre propre cœur? On veut et notre cœur, lui, est inquiet. On veut, mais on entre dans la peur. On veut, mais on est incapable de demeurer enfant de Dieu : on juge, on se prend pour Dieu. Alors, Dieu vient parler dans nos cœurs, et lorsqu’on se laisse envelopper de cet amour, on est envahi d’une paix et ça ne trompe pas, parce qu'il vient directement par le cœur.

Le cœur qu’on a déposé dans le Cœur de Marie, Marie a su le déposer dans le Cœur de son Fils et, par le Cœur du Fils, nous sommes tous rassemblés, pas seulement nous, ici aujourd’hui, mais tous ceux qui portent un oui à l’Amour : un oui connu d’eux et un oui ignoré d’eux, un oui hésitant, un oui maladroit, mais ils sont avec nous, ces cœurs sont avec nous. Puisqu’ils sont dans le Cœur de Jésus, ils portent un oui, car tous ceux qui disent : "Oui, me voici", là Dieu parle. Dieu parle directement dans leur cœur, il ne vient pas passer par un autre intermédiaire, il vient lui-même parler en nos cœurs.

Si, en ce moment même, nous savons ce que nos cœurs veulent entendre, ce n’est pas à cause de la volonté humaine, c’est parce que nous sommes enfants de la Divine Volonté et que nous avons consenti de mourir dans le Cœur même de Jésus, par Marie, par le Cœur de Marie : voilà pourquoi nous sommes là à entendre. Comment pouvons-nous entendre si ce n’est que le Saint-Esprit ouvre un entendement en nous, si ce n’est que le Saint-Esprit nous fait voir ce que nous sommes? Rien ne peut venir de la volonté humaine, parce que la volonté humaine est trop blessée. Elle nous a maintenus dans l’orgueil, elle nous a maintenus dans la confusion.

La volonté humaine ne peut pas nous amener là où nous sommes aujourd’hui. Il a fallu qu’il y ait des mouvements qui se fassent : "Je ne veux plus de ma volonté humaine." Et cela s’est fait par le oui de Marie qui ne cessait jamais de faire un écho dans notre vie. À chaque fois qu’on priait avec le cœur, Marie faisait raisonner son oui et ça frappait notre cœur, et plus ça frappait notre cœur, et plus notre cœur s’attendrissait : notre cœur qui était de pierre devenait un cœur, un cœur qui bat pour l’Amour, un cœur de chair, afin qu’on puisse reconnaître son Enfant, afin qu’on puisse reconnaître notre Dieu. Maman Marie voulait qu’on écoute le seul Dieu : son Dieu à Marie, notre Dieu. Il n’y a qu’un seul Dieu et il n’y en a pas deux, il n’y en a qu’un seul : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, et il est en nous.

Ces temps sont des temps d’amour. Il révèle aux petits ce qu’il cache aux grands. Plus nous sommes petits et plus notre cœur se laisse prendre par le Cœur de Jésus et il guérit, il guérit de ses blessures. Lorsque notre cœur sera guéri, notre chair guérira. On veut guérir, hein? "Donne-moi une bonne vue, enlève ma douleur à l’estomac, enlève mes rhumatismes, donne-moi de la mémoire, guéris maman qui est prise d’un cancer, soigne mon père qui est Alzheimer." On veut tout ça, alors nous l’aurons. Mais avant il faut préparer le terrain, alors comme nous, nous ne pouvons pas préparer le terrain, nous n’avons pas les outils pour, c’est Jésus qui s’en charge. C'est lui qui prépare notre cœur à vivre ce qu’il est : un cœur d’amour, un cœur d’apôtre.

Nous sommes des artisans de paix que par le cœur. Nous ne pouvons pas être des artisans de paix avec une volonté humaine, car notre cœur a été trop durci par la volonté humaine. C’est Jésus qui va tout faire, absolument tout. Aucun humain ne fera ce mouvement d’amour. Il est déjà commencé le mouvement d’amour et il va se poursuivre. Ce qui est commencé : restez assis sur vos lauriers, attendez, ça va continuer parce qu’il y en aura toujours qui vont continuer : ils sont enflammés. Vous savez, tout comme moi, que Jésus se manifeste à des enfants qui ne croient pas en lui, et ils fondent d’amour pour lui aussitôt qu’ils le voient.

Savez-vous que si Jésus se présentait à de grands priants, ils ne fondraient pas? Pourquoi? Parce qu’ils voudraient en avoir plus, ils voudraient être dans leur mission : "Ah! Jésus, montre-moi ce qu’il faut que je fasse. Où est-ce que je vais aller? Ah! oui, c’est là. Ok, Seigneur, c’est bien. Ah! je vais là, il m’a donné une mission. Oh! il faut que j’organise toute mon affaire. Il faut que j’avance, il faut que je recule, c’est là. Mes dates sont placées, je vais ici, je vais là. Bon, Seigneur, tu m’as donné une mission, je fais ta mission : là, je vais prendre tout en main, inquiète-toi pas, je suis là, moi." Mais ce n’est pas ça, ce n’est pas ce que Dieu veut.

Alors, Jésus va prendre des petits riens qui ne connaissent rien. Ceux qui n’ont pratiquement jamais entendu parler de Jésus sont prêts à être à son écoute. Ils attendent : ils attendent ce que Dieu veut leur montrer, pas plus. Ils ne peuvent pas faire autrement, ils ne connaissent rien! Alors, Dieu prend tout en main. Ça, c’est l’amour de Dieu. Il a fait la même chose avec ses apôtres, va-t-il changer? Il ne changera pas, il a toujours été comme ça, Jésus. Il l'a dit lui-même : «Je suis doux et humble», alors il vient chercher les humbles.

Alors, nous avons intérêt à demander à Maman Marie d’être humbles. Et si nous voulons être humbles en passant par le Cœur de Marie, elle va nous amener à quelqu’un : son prêtre, son fils de prédilection, celui qui est le représentant de son Fils sur la terre. Elle va nous montrer à lui donner nos péchés, et lorsque nos péchés seront donnés, le Saint-Esprit nous en remettra devant nous, parce qu’il y en a beaucoup qu’on n’a pas dits. Ce n’est pas parce que le péché n’est pas pardonné! Quand le prêtre dit: "Tous tes péchés sont pardonnés", alléluia, c’est la paix! Comment peut-on ressentir la paix après une confession, si ce n’est que tout est pardonné? Mais il y a les souvenirs : je me souviens. Qui se souvient? C’est notre chair.

Par la puissance du Saint-Esprit, nous allons vivre des mouvements. Le Saint-Esprit va faire remonter à l’intérieur de nous, (ce) qui est caché quelque part depuis 6000 ans à l’intérieur de nous et là, ça va ressurgir, et là nous allons avoir besoin d'aide.

Nous avons besoin de l’aide du prêtre. Oh! pas aller à la confesse à toutes les minutes, il va être essoufflé; (il) faut en prendre soin, on n'en a pas beaucoup de prêtres! Mais nous avons besoin de ses bénédictions, nous avons besoin de sa force, nous avons besoin de la présence même de Jésus avec nous qui nous dit : «Calme-toi, il y en aura d’autres. Il y aura d’autres mouvements qui ressurgiront de toi. Prends pas panique, cesse de pleurer, cela est tout à fait normal. Ta chair qui a accepté de vivre dans la tentation s’est fait souffrir. Tu vas passer par là : le chemin étroit. Tu vas connaître la croix, ta croix, et cette croix-là, tu vas la donner à Jésus. Chaque fois que tu as menti, tu vas t’en rappeler, eh bien, tu la donneras à Jésus. Une fois donné, eh bien, écoute bien ton intérieur parce qu’il va y avoir d’autres mouvements. Le prêtre va calmer tout cela.» Et nous, nous devrons prier pour le prêtre. Savez-vous pourquoi? Parce qu’il y a de la volonté humaine en lui. Il est né comme nous, il est homme comme nous. Alors, nous allons nous soutenir les uns et les autres.

La Grande Purification va se faire. Pour que la Grande Purification se fasse, il faut que, nous, on vive les mouvements de la purification. Cela veut dire que nous vivons présentement – c’est commencé depuis 2001 – nous vivons des mouvements qui surgissent de l’intérieur de nous, et là on les donne à Jésus, et nous recevons guérison et libération. Et tout cela va se faire autant de fois que Dieu le voudra. Ça, ça ne nous regarde pas, pourquoi? Parce qu’il est le seul qui sait ce qui est en nous. Qui peut calculer combien de mensonges il y a en nous depuis Adam et Ève? On ne peut pas, hein? Mais Jésus, lui, oui, pourquoi? Parce qu’il les a tous portés. Il a connu chaque mouvement; il n’en oubliera aucun, parce qu’il ne faut pas qu’il en oublie, hein?

On veut être parfait : lorsque Jésus a dit : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait», "ah, voyons, ça ne se peut pas! Je ne peux pas être parfaite, je ne serai jamais parfaite." Celui qui se disait être capable d’être parfait : "ah! bien oui, si Jésus l'a dit, je suis correct, je suis parfait", eh bien, il se mentait à lui-même. On ne peut pas être parfait en sachant que nous portons en notre chair des tentations. Nous sommes assujettis aux péchés parce que notre chair se souvient.

Tout cela nous a été donné par les apôtres, par les disciples. Tout cela nous a été montré par la puissance du Saint-Esprit : c’est le Saint-Esprit qui leur a révélé ce qu’ils devaient écrire, ce qu’ils devaient dire, ce qu’ils devaient montrer : c’est par la puissance du Saint-Esprit. Tout cela était en eux. Et qui était en eux? Celui qui EST : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, parce que lorsque la Pentecôte fut, avant, Jésus avait dit : «Je serai avec vous». Alors, Jésus est avec nous, Jésus est l’Amour. Nous vivons un temps le plus beau qui soit. Il n’y a jamais eu un temps comme ça, jamais.

Quelle joie de savoir que nos enfants, qui ne vont pas à la messe, vont ressentir les grâces que nous leur aurons obtenues lorsque nous les avons amenés à la messe! Là, vu comme ça, c’est bien, hein? Tous ces mouvements, nous les vivrons en nous. Quelle grâce de savoir qu’un homosexuel, qui veut vivre dans son penchant bestial, va être devant la grâce de la pureté! Lorsqu’il dira oui, il sera libéré complètement de l’esclavage de la sexualité bestiale. Tout cela est venu par Satan, cela n’est pas venu par Dieu.

Ça, c’est la grâce que nous vivons présentement. Nous apprenons à aimer inconditionnellement, nous apprenons à nous conduire en enfants de Dieu comme Dieu le Père veut que l’on se conduise : aimer comme son Fils, ne pas juger. Jésus, est-ce qu’il a jugé ses bourreaux? Il a prié pour eux. Est-ce qu’il a jugé ceux qui l’avaient jugé, les pharisiens? Il a prié pour eux. Alors, il fait exactement la même chose avec nous.

Nous sommes dans de tels mouvements d’amour! Nous découvrons l’immortalité! Elle se fait connaître à nous, oh! non pas que nous sommes encore immortels, nous ne le sommes pas – il ne faut pas essayer, hein, car nous nous retrouverons de l’autre côté – pas encore. Mais nous goûtons aux révélations qui nous montrent que des enfants sur la terre vont être immortels. Qu’importe si c’est nous ou d’autres, ce qui est important, c’est que c’est commencé.

Regardons nos enfants et nos petits-enfants, regardons nos frères et nos sœurs : n’est-ce pas décourageant de les laisser ici sur la terre alors que nous, priants, nous disons notre acte de contrition, nous allons à confesse, nous croyons en Jésus, nous voulons nous maintenir dans la grâce, nous portons notre scapulaire : 'hey, tout ça, on est bien armé, nous!' Mais on ne peut pas ne pas penser à ceux qui vont demeurer après nous. Alors, si eux reçoivent la grâce de vivre l’immortalité sur la terre, alléluia, nous serons récompensés d’avoir participé à cela. Ça, c’est la Volonté de Dieu.

Voyez-vous, il a été dit par des prophètes de notre temps que Jésus reviendrait, reviendrait dans les cœurs, n’est-ce pas? Eh bien, Jésus n’est jamais parti : première nouvelle! Il est dans les cœurs. Alors, Jésus nous a dit comme ça : «C’est vous qui êtes partis. C’est vous qui avez quitté le Cœur de l’Amour. C’est vous qui avez accepté de vivre en dehors du Cœur de l’Amour. C’est vous qui vous vous êtes maintenus en dehors du Cœur de l’Amour. Vous avez regardé l’amour et vous l’avez combiné avec ce que vous pensiez.»

L’amour, c’est ça : l’amour, ça me donne, je vais m’offrir un réfrigérateur. L’amour, c’est ça : tiens, je vais me prendre un bon mari. L’amour, c’est ça : je m’offre un voyage. L’amour, c’est ça : tiens, je vais apprendre des études, une bonne carrière. L’amour c’est ça : oh! ma bonne pension. L’amour, c’est ça, je vais donner aux pauvres; l’amour, c’est ça, l’année prochaine, je vais encore donner un petit peu plus : j’espère avoir un bon reçu pour mes impôts. L’amour, c’est ça : je donne ma dîme, mon Église n’est pas pire, elle n’a pas encore fermé ses portes : je ne suis pas si pire! Voyez-vous, l’amour, on en fait ce qu’on pense, mais ce n’est pas ça l’amour. On a quitté le Cœur de l'Amour. Maintenant Jésus nous ramène en son Cœur, nous sommes maintenant entrés. Jésus attendait ses enfants, ses enfants prodigues. Avec les grâces de Dieu, nous avons dilapidé notre trésor et notre trésor, c’est la vie.

Si on regarde ce que nous sommes devenus, on est comme des morts ambulants avec nos pensées tordues, avec nos paroles qui ne cessent de se plaindre, avec nos oreilles qui ne cessent d’écouter les opinions des autres, avec nos yeux qui feuillettent : "Oh! c’est quoi qui est le mieux pour moi?" Eh bien, ce n’est pas ça. C’est vivre notre présent dans le Cœur de Jésus, là où on est, là au présent. C’est ça vivre dans le Cœur de Jésus, c’est ça vivre notre espérance. C’est être là aujourd’hui même : "Merci, Seigneur. Tu me veux là, Seigneur? Alors, je suis à ma place. Tu veux que je prie, Seigneur? Je prie. Tu veux que je fasse à manger, Seigneur? Voilà, mais je sais que je le fais en toi, je sais que tu es là. Tu veux que je te donne mes enfants? Prends-les mes enfants, ils sont à toi, ils ne sont pas les miens. Tu veux que je cesse de m’inquiéter pour mon prêtre qui ne consacre pas comme je voudrais qu’il consacre? Je le donne, il est à toi."  

Alors, assistons à la messe avec le Cœur de Jésus et soyons dans le Cœur de Jésus. Il est amoureux de son prêtre, mais il nous demande de prier pour sa volonté humaine. Prions pour sa volonté humaine, mais aimons le prêtre que nous voyons devant nous. Gardons-nous dans le Cœur de Jésus, c’est là notre place. Nous vivons un temps d’amour, un temps de grâce.

Oui, c’est le temps qu’on retourne chez nous : depuis Adam et Ève, lorsqu'Adam a dit non à la Divine Volonté, il est sorti de chez lui, il est sorti de la Divine Volonté, et son cœur a commencé à se durcir, si bien qu’il n’a plus eu de porte pour pénétrer chez lui. Alors, il a fallu que des enfants crient, il a fallu que des enfants demandent le retour.

Jésus est venu parler aux messagers disant le retour de Jésus, et nous, nous avons dit : "Hey, Jésus, t’en viens-tu? On scrute le ciel. C’est peut-être là? Ah! c’est peut-être cette année! Non, ce n’est pas cette année, c’est peut-être l’année prochaine. Ah non! ce n’est pas encore cette année, on nous annonce un événement. Ah non, ce n’est pas celui-là, ce doit être après celui-là. Ah! j’attends quelque chose qui va arriver parce qu’on nous a dit que cela était pour arriver. Oui, ça doit être après cet événement-là, tout est bien calculé, ah oui. Ah! ce n’est pas encore ça? Ah! mon doux que c’est long!" Eh bien, c’est nous ça, c’est notre volonté humaine.

Alors, Jésus nous dit : «Oui». Nous sommes tous en nous. Nous ne sommes pas nous, nous sommes (de) la chair de qui? La Chair de Jésus. Nous ne sommes pas chair par nous-mêmes, nous sommes chair de la Chair Éternelle, nous sommes chair de la Chair Immaculée : Jésus. Il n’y a qu’une seule Chair et c’est la Chair de Jésus.

Si nous portons des noms différents que Jésus, c’est bien pour nous différencier de la chair de la Chair. Il n’y a qu’un seul Christ, il n’y a qu’un seul Jésus de Nazareth. Il n’y en a pas deux, il y en a un, et ce Jésus a pris nature humaine. Il a consenti, la Chair Parfaite a consenti à venir en le sein de Marie pour prendre nature humaine; cela veut dire pour prendre ce que nous sommes. Tout ce que notre chair a de souffrance, Jésus a accepté de la prendre en sa Chair : la Chair Immaculée, la Chair Parfaite prenait tout, acceptait tout. Alors, c’est comme si on était tous des petits Jésus dans le Jésus de Nazareth.

Lorsque nous acceptons de ne plus être, nous sommes. Lorsque nous acceptons de se donner, Dieu prend. Lorsque nous sommes amour, nous sommes l’amour, et lorsque nous sommes l’amour, nous ne sommes plus, nous sommes dans le mouvement : celui qui se donne et qui se donne, celui qui ne cesse de s’alimenter. Nous sommes des êtres d’amour, c’est ce que Dieu attend de nous.

Nous allons retourner à la maison; certains sont retournés à la maison et ils commencent à sentir la chaleur du foyer, ils commencent à sentir qu’il y a du bonheur sur cette terre, sur sa terre. Nous commençons à reconnaître que cette terre qui est souffrante est à nous et que nous devons être des consolateurs. Nous devons être des personnes qui apportent la force à ceux qui en ont besoin : nous devons être une nourriture d’espérance. Nous devons être des témoins de la foi : c’est ce que nous devons être.

Ce que nous vivons est un mouvement d’amour. Il n’y a jamais eu un mouvement comme celui-là sur la terre encore, et il n’y en aura plus jamais lorsque ce mouvement sera dans son accomplissement total, absolu. Tout est commencé. Nous sommes dans ce mouvement de purification où toute pensée sera purifiée, où tout regard sera purifié, où tout écoute, toute parole, où tout mouvement, où tout sentiment seront purifiés par le Purificateur, et le Purificateur, c’est Jésus, car il fait la Volonté de son Père.

Le Saint-Esprit nous fait voir ce que nous sommes pour qu’on puisse le donner au Purificateur. Personne ne peut le faire – excusez-moi mon prêtre, mais même pas vous – ce n’est que le Christ. Le prêtre prend soin de notre âme et c’est son service. Il a devoir d’aller jusqu’au bout, il a devoir de prendre soin de nous, de nous nourrir. Nous avons besoin de la Nourriture même de Celui qui EST. Nous ne pourrons pas avancer sans le prêtre. Nous devons suivre les pas du Christ, nous devons être à son image. Le Christ a toujours fait la Volonté de son Père. Nous devons faire la Volonté du Christ et le prêtre fait la Volonté du Christ.

Nous reconnaissons que le prêtre est dans son service ministériel lorsqu’il est en le Christ. Être en le Christ, c’est aimer Jésus, c’est de nous faire sentir cet amour, c’est de nous faire goûter à la splendeur de la pureté, c’est de nous conduire là où la Mère de Dieu nous veut : dans l’humilité. C’est par son humilité que nous allons savoir qu’il est dans son service ministériel. C’est dans sa grandeur d’âme que nous allons nous réfugier, car tel le berger, les brebis reconnaissent, à sa voix, qui il est.

Tout s’accomplit. «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.» C’est ce que nous serons, c’est ce que nous sommes. Mais il faut pour cela épousseter la poussière, enlever la poussière : c’est ce que Dieu nous apprend par la puissance du Saint-Esprit.

Maintenant, nous allons prendre un repos. Merci, Seigneur.