Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Bourg d’Iré, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-03-02 – P.M.  Partie 1

 

♪♪♪  Ave, Ave, Ave Maria (bis)

 

♪♪♪  La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Les cœurs des choisis se sont rassemblés, donnant leur oui au Fils bien-aimé. Amours, amours, laissez votre Mère parler en vos cœurs.

Maman Marie : Petits enfants d’amour, il y a tant à vous donner, il y a tant en chacun de vous quelque chose de caché. Il y a en vous de l’espérance, il y a en vous la foi. Comment pouvez-vous comprendre tout cela avec vos souffrances? Comment pouvez-vous vivre l’espérance, alors que vous regardez votre passé, alors que vous traînez en arrière de vous ce qui a été pour vous des souffrances? Vous vivez la conséquence de tous ceux qui ont choisi de suivre le mal.

Enfants de ma Volonté, oui, vous êtes si petits. Vous ne pouvez comprendre le dessein d’amour que Dieu a sur vous. Chacun de vous, vous devez apprendre à tout laisser à mon Fils; chacun de vous, vous devez apprendre à ne plus être, mais vivre, vivre dans la grâce, vous laisser envelopper de l’amour de Dieu, ne pas comprendre avec votre volonté, mais tout laisser là, afin que vous puissiez accueillir les grâces du Ciel en ces temps. Ces temps vous apportent des réponses, mes enfants. Ces temps vous conduisent là où vous, vous ne pouvez pas voir. C’est le Ciel qui guide vos pas, c’est le Ciel qui vous montre que vous devez avancer.

Petits enfants d’amour, tout est en vous. Il faut laisser la grâce vous montrer où vous êtes. Il faut que vous puissiez comprendre que ces temps sont voulus du Ciel. La volonté humaine ne peut vous apporter des réponses, la volonté humaine ne peut vous conduire à regarder ce qui est pour vous. Laissez à Dieu ce qui est à Dieu. Laissez-vous transformer par la grâce.

Regardez, petits enfants, ce pays, ce pays qui a été comblé par le Ciel : à cause de la volonté humaine ce pays souffre, à cause de la volonté humaine ce pays a détourné son regard du Roi d’Amour. Vous qui avez été dans la noblesse connaissez maintenant ce qu’est (d') être assujetti à la volonté humaine, et cela vous fait souffrir. Vous êtes les choisis de Dieu comme les autres enfants du monde : chaque nom est inscrit dans le Livre de la Vie. Vous devez apporter de la nourriture à ceux qui ont perdu la foi dans votre pays. Ce pays, enfants d’amour, est ouvert aux grâces du Ciel. Si chaque enfant qui écoute la voix de l’Amour choisit de vivre avec les grâces, d’autres viendront, d’autres sauront suivre les pas que vous, vous avez suivis.

Regardez votre passé, votre passé qui a été un passé de souffrance. Votre passé a été quelque chose qui vous avait fait souffrir. Tout n’a été que souffrance : vous avez connu la pauvreté, vous avez connu ce qu’était vous coucher alors que vous n’aviez pas mangé, vous avez connu ce qu’était marcher en ayant froid, ne sachant où vous étiez pour dormir. Parce que ce que vous êtes, enfants d’amour, c’est ce que vos ancêtres ont été : vous portez le poids de votre passé.

Le Ciel est venu vous parler. Le Ciel vous a demandé de consacrer chaque cœur à mon Cœur pour que vous soyez protégés de Satan. Vous avez été dans la négligence. Apprenez du Ciel, petits enfants d’amour, que lorsqu’on tourne son regard vers celui qui nous apporte à manger en négligeant celui qui est au côté de vous : cela apporte de la souffrance. Celui qui marche sur la route en ne regardant pas si celui qui est au côté de lui a besoin d’aide : porte la souffrance. Celui qui mange sans se préoccuper si le tout petit enfant va manger : porte la souffrance. Il faut vous aimer les uns et les autres, il faut vous soutenir les uns et les autres.

Vous qui vivez dans un pays où il y a de l’abondance, vous qui vivez dans ce pays de couleur, de chaleur, vous vivez dans un pays de souffrance. Le Ciel vous avait tant accordé. Aujourd’hui, vous regardez autour de vous et vos yeux sont scandalisés par la froideur (de ce monde), par la tricherie, par la domination. N’est-ce pas, petits enfants, le résultat d’un monde qui n’a voulu que penser au matériel? Je connais votre cœur, puisque Maman a pris soin de lui.

Lorsque mon fils choisi a été votre roi, il a voulu donner une fleur à ce pays : il a consacré la France au Cœur de Marie. Vous avez été sous la grâce et moi j’ai avancé avec vous. J’ai pris soin de vos petits cœurs. J’ai pris soin de chaque cœur comme s’il était mon bien le plus précieux, nourrissant de mes grâces chaque cœur. Cela vous a emmenés à garder votre foi, cela vous a fait avancer, en sachant que le Ciel vous regardait. Mais tout cela, petits enfants d’amour, vous le savez, mais vos paroles, vos pauvres paroles qui blessent votre cœur, qui rendent votre cœur souffrant, incapable de s’attendrir sur le pécheur, sur celui qui renie mon Fils, sur celui qui ne veut pas prier! Voyez-vous, petits enfants d’amour, vous avez été conservés dans la foi, mais eux aussi ont été regardés par le Ciel : eux aussi, le Ciel les voulait avec lui.

Dieu est la Miséricorde. Dieu vient parler en votre cœur, afin que vous puissiez être une unité d’amour pour aller chercher mes tout petits qui souffrent à cause de leurs refus. Mon Fils est venu pour le plus grand des pécheurs. Que celui-là ait seulement pris une pomme ou qu’un autre ait violé son propre enfant ou qu’un autre ait enlevé la vie à plusieurs petits enfants, croyez-vous que le Cœur de mon Fils ne s’est pas attendri sur chacun d’eux? Croyez-vous qu’il a négligé celui qui fait de la peine et un autre qui ne se fait plus de peine pour lui-même? Il a donné sa Vie, il n’a pas négligé aucun enfant.

Son Sang, mes enfants, est un Sang pur, un Sang puissant. Il le donne, il le donne à chaque instant pour que les enfants de Dieu soient dans leur purification. Aucun de vous ne peut savoir qui mérite ou qui ne mérite pas. Aucun de vous ne peut comprendre l’amour de mon Fils, l’amour d’un Père qui accepte que son Enfant, son Bien-Aimé, soit sur la Croix.

Je vous demande, petits enfants d’amour, de vous attendrir sur vous-mêmes afin que vous puissiez comprendre le Cœur de Maman. Oui, je viens parler en votre cœur pour réclamer la place de tous les enfants qui ne suivent pas mon Fils, qui sont contre mon Fils. Je vous en supplie, petits enfants, soyez un don d’amour comme mon Fils est un don d’amour. Soyez parfaits, avec les grâces du Ciel, comme Dieu est parfait.

Ces temps sont des temps voulus de Dieu. Il vous montre sa miséricorde, il vous fait sentir son amour, il vous accompagne à chaque instant dans votre vie pour que vous puissiez le regarder. Ayez le regard de mon Fils et vous comprendrez qu’il aime tous les enfants. Ayez l’écoute de mon Fils et vous saisirez les paroles de l’Amour. Ayez le Cœur de mon Fils et vous pénétrerez dans leur cœur. Celui qui se laisse envelopper de la Divine Volonté peut saisir mes paroles. Elles vous apprennent, présentement, à renoncer à votre volonté humaine : celle qui vous a fait choisir votre propre souffrance. Le péché, mes enfants, est venu à vous, et vous n’avez pas su refuser le péché.

Mon Fils est venu prendre tout cela. À vous de pénétrer maintenant dans sa miséricorde, à vous de laisser votre chair se laisser purifier par un feu d’amour. Tout cela vous est présenté en ces temps, partout à la surface de la terre. Les enfants reçoivent, reçoivent des grâces par les cœurs les plus aimants, par les cœurs qui s’abandonnent en ayant tout donné à Dieu.

Soyez, petits enfants, amoureux de chacun de vous. Être amoureux de chacun de vous, c’est aimer tous ceux que vous portez en vous. Vous ne pouvez être séparés de ceux qui maudissent mon Fils, vous les portez en vous : aimez l’être que vous êtes. Acceptez la souffrance. Soyez dans la joie de comprendre et de voir. Rendez grâce à Dieu pour ce que vous vivez. Et avancez, avancez sur le chemin qui vous conduit à votre gloire, qui n’est autre que la Gloire de mon Fils.

Vous avez, petits enfants d’amour, reçu, alors donnez. Ceux qui reçoivent beaucoup, beaucoup leur est demandé. Alors, le Ciel vous demande de porter tous ceux qui sont à terre à cause de leur mauvais choix devant le péché.

Petits enfants, le péché, c’est Satan, le Prince des Ténèbres. Mon Fils est le Roi, le Roi d’amour, le Roi de l’univers, le Roi de toutes nations. Rien n’est au-dessus de mon Fils, car celui qui a été vaincu reconnaît la défaite. Il sait qu’il a perdu, mais il veut entraîner avec lui les sujets du Royaume. Ne vous laissez pas faire. À vous de répondre oui à votre propre bonheur. Vous êtes à Dieu, vous n’êtes pas à Satan. Ayez toujours la tête levée vers le Ciel. Marchez, petits enfants, ensemble, vers le Royaume de Dieu. Vous êtes sur un chemin, un chemin nécessaire. Il vous a été présenté, par Dieu, pour lui montrer votre amour. Soyez les emblèmes de l’amour.

Maintenant, petits enfants, levez-vous et chantez à la Mère de Dieu ce chant d’amour que vous étiez pour terminer.

♪♪♪   

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, nous allons continuer, si vous voulez bien vous asseoir. Chacun de vous avez entendu la Volonté de Dieu. Est-ce que vous m’entendez en arrière? Alors, je me sens beaucoup plus à l’aise en étant ce que je suis : je n’ai jamais été habituée au micro.

Je viens du Québec, je viens de la Nouvelle-France. Nous sommes partis de la Normandie pour traverser la mer. C’est comme si on disait : "Nous sommes partis d’un monde prisonnier, esclave, pour aller chercher notre liberté." Mais nous n’avons pas trouvé notre liberté parce que celui qui nous avait envoyés avait perdu ce qu’il y avait en son cœur : la droiture, les droits d’enfants de Dieu, être tout pour Dieu, ne vouloir tout que pour Dieu, se donner à Dieu, prendre les enfants qui lui ont été confiés et montrer le chemin, être soi-même un témoin de l’Évangile, être un témoin de la Parole de Dieu, ne vouloir faire que ce que Dieu attendait de lui.

Celui qui nous a envoyés était un roi sous la gouverne de Dieu : lorsque nous sommes partis, nous sommes partis avec une croix dans notre cœur. Lorsque nous sommes partis, nous avions foi en Dieu, nous voulions manger, nous voulions boire avec ce qu’il nous donnait, Dieu. On est parti dans la foi, en sachant que là où nous étions pour être, Dieu était là, Dieu nous accueillerait, car nous avions faim, nos enfants mouraient de faim. On n’avait rien à mettre sur notre dos, car on devait tout à celui qui devait nous gouverner.

Chaque roi doit s’oublier, chaque roi doit être sur la croix, chaque roi doit consentir à déverser sa dernière goutte de sang pour ceux qu’il aime. Voilà un roi, voilà ce qu’est aimer inconditionnellement. Car un roi qui accepte de Dieu d’être oint par Dieu n’est plus lui : il est celui qui est sur la croix, il est un homme amoureux, il a le cœur rempli des grâces du Ciel et il avance. Là où il envoie les enfants de Dieu, il envoie ses propres enfants, il envoie ceux qu’il aime plus que lui-même. Il est prêt à mettre sa tête sur le bûcher par amour, par amour pour Dieu, par amour pour ceux qu’il prend soin. Voilà un roi d’amour.

Nous, nous avons cherché là-bas à être protégés. Nous, nous nous sommes rassemblés dans des petits endroits, nous entourant de palissades contre ceux qui n’étaient pas en accord avec notre présence dans ce pays, car ce pays leur était de droit. Certains nous ont accueillis. Certains ont voulu écouter la Parole de Dieu, car ce qu’ils ont vu, en tout premier lieu, c’est une croix parmi les arbres. Ils ont reconnu ce bois! Ce bois leur montrait le respect, car des hommes et des femmes se réunissaient autour de ce bois qui ne portait pas de feuilles, de fruits, et qui pourtant les attiraient comme étant quelque chose de tellement riche, de tellement rassurant! Ils se disaient : "Pourquoi se réunissent-ils autour de ce bois alors qu’il n’y a pas de feuilles pour les mettre à l’abri de cette chaleur, alors qu’ils ne peuvent prendre l’écorce pour en faire des maisons?" Ils ne comprenaient pas, mais ce qu’ils voyaient, c’était des enfants qui aimaient ce bois.

Il semblait que ces enfants comprenaient ce qu’eux cherchaient : le Créateur, Celui qui avait fait tous les bois, Celui qui avait fait que l’aigle vole dans le ciel, Celui qui créait le feu pour les réchauffer. Oui, car lorsque les missionnaires parlaient, ils comprenaient, ils comprenaient que ce qu’ils entendaient était ce qui avait été en eux depuis toujours. De légende en légende, ils revivaient l’amour dans les paroles de celui qui les instruisait. Ils retrouvaient ces mêmes paroles dans des femmes habillées avec des robes noires et des foulards sur la tête. Qu'étaient ces femmes différentes de celles qu’ils connaissaient? Elles semblaient avoir une force en elle.

Ces êtres étaient des enfants de Dieu comme nous qui arrivions dans ce pays. Ils étaient comme nous. Nous, on est arrivés là-bas et on les a regardés et on les a aimés. Ils nous apprenaient à vivre dans ce pays rude, austère, car ils connaissaient le froid. Ils connaissaient ce qu’était de courir des milles et des milles pour se nourrir. Ils connaissaient ce qu’était de défaire leurs demeures et de les traîner sur leurs épaules pour en refaire une demeure, encore à tel endroit, car là où ils étaient, ils ne trouvaient plus à manger : il fallait qu’ils partent pour trouver de la nourriture. Alors, ceux qui sont arrivés ont eu besoin d’eux. Ils leur ont appris aussi à se servir de plantes, ils leur ont appris comment être protégés d’insectes qui pouvaient apporter des fièvres. Tout cela, ils partageaient, car ce que nous étions, on le donnait, on donnait ce qui était avec nous : la foi, l’amour de Dieu.

On priait Dieu et ils ont appris à prier Dieu. On a partagé nos demeures chaudes, car on a commencé à construire, avec leur bois, des maisons. Leur feu pénétrait dans la maison et ils trouvaient cela bon, et tout cela se partageait. Ils nous ont aussi appris à nous défendre, car on voulait aussi nous faire disparaître, comme Jésus sur la Croix, parce que des hommes ont voulu leur donner ce qui était contre eux, c'est-à-dire de la boisson, du matériel qui faisait beaucoup de bruit : c’était des fusils. On amenait là-bas du venin, et eux qui n’étaient pas habitués à tout cela se laissaient engourdir par ce mal : ça les étourdissait tellement! Ce qu’ils ne connaissaient pas, ils le pénétraient, et leur cœur commençait à devenir un cœur de guerre.

On voulait faire la guerre à celui qui priait Dieu, on voulait ne pas être amour. Nous qui étions là avions besoin d’aide, avions besoin l’aide de tous nos frères et nos sœurs de la France pour pouvoir passer à travers de notre faiblesse, car nous sommes partis là-bas avec notre volonté humaine, nous sommes partis là-bas avec nos peurs, nos inquiétudes. On est parti là-bas en se souvenant qu’on avait toujours eu faim, froid. On avait besoin de prières pour résister à tout cela. On voulait bien suivre les dirigeants, ceux qui avaient consenti à nous emmener là-bas avec leurs bateaux, mais on était des personnes qui cultivaient la terre, pour la plupart : on n’était pas fait pour combattre. Alors, qu’est-ce qu’on pouvait faire avec des fusils? On était si maladroits.

Mais on se débrouillait quand même, on essayait de garder notre cœur paisible. On ne voulait pas suivre ceux qui voulaient la guerre : les conquérants du pays pour le pouvoir, car il y eut d’autres personnes qui sont parties en bateaux pour traverser la mer. Eux aussi voulaient conquérir un pays, mais pas avec la croix, pas avec la foi, mais voulant prendre de la place par le pouvoir. Ce sont eux qui leur ont apporté les fusils, ce sont eux qui leur ont apporté la boisson. Nous, on s’est défendu comme on a pu : on a gardé la foi. Cette foi nous a emmenés aussi à être dominés par eux, car il y eut une bataille et ce n’est pas la France qui a gagné, ce sont les Anglais.

Voyez-vous, là où était la France, cette même bataille se faisait là-bas au Canada. C’était comme si les ténèbres se battaient avec la lumière. Comment ça se fait que la lumière n’ait pas été victorieuse? Pourquoi est-ce que nous avons été combattus? N’est-ce pas parce qu’on avait baissé les armes, pas les armes qui faisaient du bruit : la seule arme que nous avons besoin, c’est l’amour. C’est la seule arme qui peut vaincre. Mais nous n’avons pas encore vaincu, il y a toujours la guerre, il y a toujours la domination, le pouvoir.

Un prêtre m’a demandé : "Qu’est-ce qui fait que votre gouvernement enlève les croix dans vos écoles? Qu’est-ce qui fait qu’on ne veut plus enseigner la religion catholique dans les écoles catholiques?" Je n’ai pas eu de réponse. Aujourd’hui, je sais parce que je l’entends en même temps que vous : c’est que le pouvoir de la domination est au pouvoir. Nous-mêmes, les enfants de Dieu, avons élu des gens qui ont le pouvoir sur les enfants de Dieu, sur les enfants de la Lumière : nous-mêmes, parce que nous avons cru en des lois, nous avons cru en des lois d’homme, nous avons fait plus confiance en les lois d’homme qu’en les lois de Dieu, alors aujourd’hui on en paie le prix.

N’est-ce pas la même histoire qui se reproduit : un roi qui croit plus en ce qu’il est qu’en Dieu, un roi qui dit aimer ses sujets, mais qui se regarde et qui néglige ses enfants? Nous, nous avons fait la même chose : nous avons été élire des hommes, même des femmes, afin qu’ils puissent prendre soin de nous et de nos enfants.

Nous sommes pareils, nous ne sommes pas différents. Si un roi n’est pas devant Dieu comme il devrait être devant Dieu, n’est-ce pas parce que ses enfants n'ont pas prié pour lui? Nous avons négligé de prier pour notre roi, nous avons négligé de prier pour nos gouvernements, nous avons négligé de les aimer en frères et en sœurs, nous avons négligé de respecter les lois de Dieu : «Aime ton frère. Si tu n’aimes pas ton frère, tu n’aimes pas Dieu. Si tu juges ton frère, tu juges Dieu. Si tu portes une opinion contre ton frère, tu portes une opinion contre Dieu». N’est-ce pas ce que nous avons fait alors que nous avions le chapelet dans les mains?

Aujourd’hui même, nous voyons des frères et des sœurs au gouvernement : oui, ils ne suivent pas Dieu; oui, ils sont contre Dieu, mais nous devons les aimer parce que ce qu’ils sont, ce sont des enfants comme nous : ils ont un père, ils ont une mère, ils ont une famille comme nous. Mais leur cœur s’est endurci, leur cœur est devenu un cœur de pierre parce qu’ils ont écouté Satan. Ils ont été ensorcelés par Satan, ils ont été pris au piège de Satan, parce que d’autres, avant eux, ont négligé les lois de Dieu; d’autres, avant eux, ont choisi de travailler le dimanche, ont choisi de se servir du nom de Dieu, car ils ont blasphémé.

N’est-ce pas ce que Maman Marie nous a dit à la Salette? «Cessez de mettre le nom de mon Fils au milieu de vos phrases. Arrêtez de travailler le dimanche en allant à vos champs. Celui qui ne respecte pas le dimanche va connaître des souffrances, car les patates vont pourrir, le blé va s’assécher, va moisir.» N’est-ce pas ce qui est arrivé? Regardons ce qui est arrivé. Maman Marie, à la Salette, elle a dit que les enfants mourraient. Regardons nos enfants : nos enfants se meurent, se meurent de ne pas avoir de nourriture. La seule nourriture qu’ils ont besoin, c’est celle du Corps de Jésus. Nous avons besoin de l’Eucharistie. Qu’un enfant ne reçoive pas sa nourriture qu’il a droit le dimanche, il se meurt durant la semaine. Un enfant qui ne va pas boire au Sang de Jésus meurt de soif durant la semaine, et cela nous a été dit par Maman Marie à la Salette.

Nous, nous avons compris; oui, on a compté : "Ouf, il y a cent enfants qui sont morts, mille enfants qui sont morts, deux mille enfants qui sont morts. Hé! elle avait raison Maman Marie, hein!" Et nous n’avons rien vu. Nous ne nous sommes même pas aperçus qu’on comptait ce qui était pour venir : celui qui ne se nourrit pas ne peut pas nourrir ses enfants. Si un enfant meurt parce qu’il n’a pas la nourriture de Dieu, cent enfants meurent. Lorsque Jésus a donné à manger avec cinq pains et deux poissons, cela a nourri plus de cinq mille personnes, beaucoup plus que cinq mille personnes : la multiplication de la grâce. Alors, privons nos enfants, juste un seul, de grâces, plusieurs en ressentiront les effets, les conséquences. Nous vivons les conséquences de nos négligences.

Pouvons-nous nous séparer de ceux que nous portons en nous? Pouvons-nous nous séparer de nos frères et de nos sœurs, alors que nous sommes en le Corps de Jésus, alors que nous sommes l’Église, alors que nous portons tous ceux qui sont avant nous depuis Adam et que nous portons tous ceux qui sont après nous et qui ne sont pas encore en ce monde, mais que Jésus porte et que nous portons en nous?

Nous sommes la chair de la Chair. Il n’y a qu’une seule Chair et c’est celle de Jésus. Il n’y en a pas deux, il y en a qu’une seule, une seule Chair qui pouvait tout porter : les chairs, une seule Chair parfaite, une seule Chair qui est de Dieu à nous. Jésus est la Chair Éternelle, Jésus est la Matière Éternelle, et nous, nous sommes matière éternelle, nous sommes chair éternelle par Jésus, de Jésus. Nous avons tout reçu de Dieu et nous marchons avec le contenu de Dieu, puisque Dieu est en nous et que nous sommes en lui : nous formons un tout.

Alors, toute pensée porte des conséquences, toute parole porte des conséquences, tout regard porte des conséquences, toute écoute porte des conséquences, tout mouvement porte des conséquences et tout sentiment. Ayez seulement un seul mouvement qui n’est pas amour, tous les enfants de Dieu en portent les conséquences. Nous ne pouvons être un tout sans être dans le Tout, nous ne pouvons pas être une partie de Dieu : Dieu est complet, Dieu est un tout. Alors, nous faisons partie du Tout de Dieu et Dieu le Père a dit : «Écoutez mon Fils Bien-Aimé, en qui j’ai mis toute complaisance».

Nous sommes la beauté de Dieu, nous sommes l’intelligence de Dieu. Nous avons tout en nous pour être dans le bonheur, nous avons tout en Dieu pour être égal l’un et l’autre, afin de nous complaire en l’un et en l’autre, puisque Dieu le Père et Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit ne font qu’un. Dieu le Père, qui est un Tout, est en le Tout de son Fils. Le Tout du Fils est en le Tout du Père : mouvement d’amour qui ne cesse de se donner, qui ne cesse d’être dans son Tout. Le Saint-Esprit est le Tout de l’Amour et l’Amour est le Tout de Dieu. Ils ne font qu’un seul Dieu et nous ne formons qu’un tout en Dieu.

Nous sommes toutes des têtes différentes. Nous avons tous reçu de Dieu un tout; par ce tout, nous sommes complets. Essayez d’examiner tout ce qu’il y a à l’intérieur de nous et vous n’en trouverez pas deux pareils. Essayez de regarder votre amour et vous n’en trouverez qu’un seul, car nous le contenons tous. Nous avons le regard de Dieu, il n’y a qu’un seul regard. Nous avons l’écoute de Dieu, il n’y a qu’une seule écoute. Nous avons une parole, c’est la parole de Dieu. Nous n’avons qu’une pensée : l’Esprit, l'Esprit de Dieu, la pensée de Dieu. Nous sommes verbes en le Verbe, mouvements en le Mouvement. Nous sommes le cœur de l’Amour, le Cœur du Fils qui s’élance vers le Père et qui ne cesse de donner. Alors, nous sommes ainsi : nous sommes mouvement dans le Mouvement, nous sommes l’amour dans l’Amour, nous sommes complets avec les uns et les autres.

Comment comprendre : "Bon, tu dis, Dieu, que si je regarde ce que je suis, je ne trouverai pas mon pareil chez mon prochain. Et tu viens de me dire que j’ai le même regard que mon prochain, qu’il n’y (en) a qu’un seul, même écoute, parole, un esprit, un mouvement, et un cœur; alors, explique-moi Seigneur, qu’est-ce que je fais avec ça?"

Eh bien, Dieu pénètre à l’intérieur de nous pour nous rendre uniques. Il nous aime avec ce que nous avons reçu : les dons de Dieu, les fruits de Dieu, l’intelligence de Dieu, l’amour de Dieu, pour donner le tout de ce que nous sommes pour l’autre, et l’autre donne : l’autre donne ce qu’il est pour faire un complément à celui qui est devant lui et aussitôt qu’il donne, l’autre donne. C’est comme si ce mouvement pénétrait l’autre et le complétait, et que son mouvement me pénétrait et me complétait. Alors, son tout devient mon propre tout, et mon tout devient son tout. Comment comprendre cela?

Eh bien, le Seigneur dit comme ça : «Enfants d’amour, ce que vous êtes, vous l’êtes pour Dieu. Vous ne pouvez être que si je suis : je suis la Parole, je suis la Vie, je suis la Lumière, la Vérité, je suis le Chemin. Je vous conduis là où vous devez être pour que vous soyez dans mon Tout. Vous faites partie de mon Tout. Je vous regarde et je vous aime. Vous êtes uniques pour Dieu, car chaque enfant de Dieu est ma Chair, chaque enfant de Dieu est mon Tout. Je vous porte tous. Vous êtes une unité d’amour. Chacun de vous, vous ne pouvez vous passer de l’un et de l’autre, car vous êtes à Dieu, vous faites partie de mon Tout, vous êtes le Tout de Dieu.

Vous avez reçu tout ce qu’il vous faut pour vous aimer en frères et en sœurs. Vous avez reçu tout de Dieu pour vous aimer en êtres parfaits d’amour qui est moi. Vous n’êtes parfaits que par moi. Celui qui se dit être parfait sans moi n’est rien. Il manque au tout. Il fait souffrir ses frères et ses sœurs, il fait souffrir le tout, parce qu’il ne peut pas se reconnaître être un tout. Il est incapable de pénétrer dans son bonheur, son bonheur est dans le tout des enfants de Dieu. La Voix qui le conduit dans ce tout lui montre qui il est. Il l’appelle à être amour sans cesse et sans cesse, car il est dans son mouvement éternel, il est dans sa toute-puissance, car sa toute-puissance est en Dieu. Je suis la Toute-Puissance.

Chaque enfant est mon Tout et je ne me sépare pas de mon Tout que si le petit tout me refuse. S’il me refuse, à moi de consoler tous ceux qui ne me refusent pas, à moi de guérir, à moi de purifier ce manque, ce manque d’amour envers le Tout-Puissant. Chacun de vous êtes parfait par Dieu, chacun de vous vous faites partie de la Chair Éternelle. Vous avez reçu de Dieu un oui d’amour et ce oui vous le portez en vous. Vous ne portez pas la vie de vos frères et de vos sœurs dans leur volonté humaine, vous portez la vie en la Vie et la Vie, enfants d’amour, est moi. Je suis la Vie Éternelle. La volonté humaine ne peut être la Vie. La volonté humaine vous fait connaître vos choix. L’homme et la femme ne devaient être que dans la Divine Volonté.»

La volonté humaine, c’est ce qui nous rend individuels, c’est ce qui nous sépare les uns des autres. Nous savons qu’à l’intérieur de nous, nous sommes complets; nous savons qu’à l’intérieur de nous, nous avons reçu ce qui est amour pour donner. Lorsque je reçois la grâce de construire, eh bien, je peux construire que pour donner, car ce que je donne me revient continuellement. Nous sommes faits pour donner.

L’amour ne cesse de se donner. Lorsque nous donnons ce que Dieu a mis en nous, nous le recevons constamment. Nous n’interrompons pas le mouvement de l’amour. Si nous recevons le don de chanter, nous devons chanter pour notre prochain et notre prochain nous renvoie ce chant, car nous le percevons dans son regard, nous le percevons dans son écoute, nous ressentons sa joie qui vient de son cœur. Tout cela, nous le recevons. C’est un don qui vient de Dieu, ce n’est pas un don qui vient de la volonté humaine.

Alors notre vie perçoit ce que notre volonté humaine est incapable de percevoir. Voilà pourquoi, nous sommes comme complets avec nous-mêmes, différents des autres, mais nous sommes un tout dans l’amour de Dieu. Alors, nous ne cessons jamais d’être un mouvement d’amour. Nous ne pouvons pas être complets si nous négligeons de nous donner, si nous négligeons de servir. Nous sommes faits pour servir, car nous sommes faits pour recevoir : nous sommes l’amour.

Si nous voulons vivre sur la terre en êtres d’amour, il faut apprendre à se donner et il faut apprendre à recevoir. On donne ce qui est en nous de Dieu, et de Dieu nous recevons, car notre prochain ne peut percevoir qu’il vient de recevoir un don d’amour que par Dieu. Nous sommes vivants, vrais, que si nous nous savons être en Dieu, avec Dieu et pour Dieu.

Voilà ce que nous sommes : un mouvement d’amour en Jésus. Nous étions tous, avant d’être dans le sein de notre maman. C’est en Jésus que nous avons reçu la chair. Nous avons été créés en Jésus, car c’est lui le Créateur, c’est lui qui est en son Père, en le Saint-Esprit, ce n’est pas notre maman, ce n’est pas l’homme qui met le germe de la vie dans le nid de la femme, c’est Dieu.

Dieu a tout créé avant que nous, nous soyons : l’univers fut créé pour nous, la terre fut créée pour nous, tout le contenu de l’univers, tout le contenu de la terre furent créés pour nous. Donc, nous avons été créés avant, puisque cela a été créé pour nous. La terre n’a pas été créée avant nous, elle a accueilli tous ceux qui étaient créés, car la terre est au service de l’homme, elle n’est pas au-dessus de nous, elle est pour nous.

Dieu nous a créés par amour et il nous a tout donné par amour. Nous devions vivre sur la terre en êtres parfaits d’amour, comme l’univers était parfait, comme la terre était parfaite avant que nous, nous puissions la rendre imparfaite. C’est nous qui avons rendu la terre impure, ce n’est pas Dieu, c’est nous. Mais lorsque Dieu a créé tout cela, il l’a créé avec la pureté. Il nous a créés purs. Nous étions des enfants purs, parfaits, immortels, avant d’être sur la terre. Lorsqu'Adam fut créé, il fut créé avec la terre et il a reçu le souffle de Dieu, mais la terre, d’où vient-elle? Elle vient de Dieu et Jésus est la Matière Parfaite, est la Chair Éternelle.

Souvenons-nous que tous les anges, tous les anges adoraient Dieu, louaient Dieu. Ils servaient Dieu, ils regardaient Dieu et ils recevaient la lumière de Dieu. Ils étaient la beauté de Dieu, l’intelligence de Dieu et ils étaient toujours dans l’admiration, car ils voyaient leur Dieu d’Amour avec ce qu’ils étaient. Ils étaient des esprits purs et Dieu est un Esprit pur, mais les anges ne sont pas supérieurs à l’Esprit pur, ils sont des esprits purs. Il n’y a qu’un seul Esprit pur : Dieu, et eux, ils étaient des esprits purs. Il y a une différence entre un Esprit pur et des esprits purs : les esprits purs viennent de l’Esprit pur.

Mais vint un temps où Dieu, dans sa Divine Volonté, leur montra le Fils de Dieu homme : Homme-Dieu, parce que Dieu contient tout. Dans son Esprit parfait était la création. Puisqu’il avait créé les esprits, il était Créateur, Mouvement parfait, Mouvement qui se donne, Mouvement qui ne cesse de donner ce qu’il est. Il se donne sans cesse. Ce qu’il est, il le donne. Dieu donne ce qu’il est. Il ne prend pas pour donner, il est Dieu. Alors il se donne sans cesse : un mouvement d’amour en Dieu le Père, en Dieu le Fils, en Dieu le Saint-Esprit : un tout, un seul Dieu, un Esprit, un Créateur.

Rien n’est au-dessus de Dieu, car on ne peut créer qu’à partir de. Alors, Dieu a créé. Avec ce qu’il est, Dieu le Fils s’est montré : l'invisible devenait visible. Alors, tous les esprits purs ont vu, ont vu ce qui était visible et là, un grand tressaillement se fit entendre. À l’instant où il y eut la Matière Parfaite devant eux, il y eut un, un qui a refusé la lumière, un qui a dit non : il n’a pas voulu. À cet instant même, il venait refuser la lumière qui se reflétait sur lui. Il ne pouvait être esprit pur que si la lumière était toujours sur lui. Mais comme il a refusé ce mouvement, il s’est lui-même mis dans un arrêt d’éternité.

La lumière ne se reflétant pas sur lui, lui qui devait servir, lui qui devait adorer dans un mouvement d’éternité, venait d’être dans son mouvement. S’il ne voulait plus être dans la lumière, il s’est vu : il a été dans sa propre adoration, il s’est lui-même servi. Que fusse une fraction d’éternité, ce que nous ne pouvons comprendre, cela est trop pour un esprit pur. Car il était un esprit pur, il avait l’intelligence parfaite de Dieu, mais il n’a pas voulu. Il a fait ce choix. Il est devenu : moi, il est devenu ce qu’il a voulu : l’orgueilleux.

Les autres anges, qui ont regardé, ne devaient pas regarder ce mouvement qui disparaissait. Ils devaient se garder dans la lumière, ils devaient adorer, ils devaient être au service de Dieu. Mais ils ont regardé! Eux qui étaient parfaits ne devaient pas regarder ce qui était imparfait, mais ils l’ont fait; alors, ils ont suivi celui qui a refusé.

Les autres anges sont demeurés lumière. Ils sont demeurés dans ce mouvement d’adoration, ils sont demeurés dans le mouvement du service de Dieu. Ils ont été toujours dans ce mouvement d’amour, continuellement. Tout est devenu pour eux un mouvement d’amour, car ils pénétraient dans un mouvement d’amour qui les conduisait dans la profondeur du Créateur. Ce qui n’était pas avant venait d’être connu en eux, pénétrait le mouvement du Créateur : mouvement sans cesse qui demande obéissance, mouvement sans cesse qui demande à être absolu. Ils venaient d’entrer dans ce mouvement.

Tout cela, nous devons aussi le passer. Nous devons être dans le mouvement de l’obéissance, nous devons être dans le mouvement de l’absolu, mais pour cela il faut comprendre qui nous sommes, d’où nous venons, pourquoi sommes-nous. Personne ne peut nous le révéler, que Celui qui est Dieu. Ce que nous comprenons, nous le comprenons par Dieu lui-même : le Saint-Esprit.

Il est venu un temps, dans le temps de l’éternité, pour vivre l’acte demandé à Adam et Ève : «Montre-moi mon amour. Sois fidèle en tout au mouvement qui est en toi. Comprends ce que je te fais comprendre en te reconnaissant être de moi. Ne te refuse pas à moi, car ce que tu es est ce que moi je veux pour toi. Je te donne ce que moi je suis, alors prends et mange, mange ce mouvement d’amour, car je me suis donné à toi».

Le Fils de Dieu fait Homme est Celui qui nous a toujours nourris de son amour. C’est par son amour qu’il nous a créés en lui. Nous avons été créés d’amour. Nous sommes mouvements d’amour, nous n’avons pas besoin autre que de l’amour. Si, aujourd’hui, nous regardons notre chair et que nous sommes amoureux de notre chair plus que de l’amour qui est en nous : l’âme, c’est parce que nous avons écouté notre volonté humaine.

Nous avons été dans une volonté humaine, qu'il fallait toujours être à l’écoute du bien et du mal. Le bien et le mal sont devenus pour nous une charge très lourde, car le mal a pris le dessus du bien. Nous comprenons à peine ce qu’est être dans le bien de Dieu. Être dans le bien de Dieu, c’est aimer la chair et la chair, c’est chacun de nous. Être dans le bien de Dieu, c’est regarder les yeux de ma sœur et de mon frère comme étant mes propres yeux qui sont les yeux de l’amour qui viennent de Dieu, pas de moi.

Voilà ce que Dieu veut que nous comprenions, en ces temps. Il prépare un grand, grand mouvement et il est déjà commencé ce mouvement, mais Celui qui vient va aller chercher tous les autres. Il vient parler en nos cœurs. Il rassemble tous les cœurs qui, ici, sont présents et il fait entendre notre cœur. Notre cœur est celui qui est devant nous, car nous sommes devant nous : nous sommes le Cœur de Jésus, nous sommes le Cœur de Celui qui l’a laissé transpercer par une lance, afin que nous puissions comprendre que nos cœurs sont blessés à force de diviser nos cœurs. Jésus n’a pas permis qu’on divise son Cœur en deux, mais il a permis que son Cœur soit ouvert pour nous montrer que nous avons accepté la souffrance dans notre vie, pour nous montrer qu’il y a une réparation.

Comment pouvions-nous être réparés si notre cœur n’avait pas été transpercé par la souffrance que nous avons faite au Cœur de l’Amour? Il faut comprendre la souffrance de tous nos frères et nos sœurs du monde entier pour comprendre que notre cœur est ouvert, pour comprendre que notre cœur a laissé pénétrer la souffrance du monde, pour comprendre que notre cœur a besoin de Celui qui a laissé couler son Précieux Sang, ce Sang même qui nous a créés, ce Sang même qui ne cesse de nous alimenter. Il faut être des enfants d’amour et c’est Dieu qui vous et nous rend amour, parce que nous sommes de lui. Nous sommes les enfants de la promesse, nous sommes les enfants du oui.