Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Brownsburg, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2007-03-19 - Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Comment ça se fait? On pose des questions, mais ça concerne toujours quelque chose spirituel, rien de personnel.  On est l’Église et le mouvement doit être dans l’Église, en l’Église; ce n’est pas seulement pour une petite vie qu’on pose une question, comme il nous a expliqué, c’est pour l’éternité.

 

Q.  Tantôt, quand t’as parlé de Saint Joseph, c’est le Saint de ma vie, c’est que Saint Joseph dans les saintes Écritures, dans la page, la page, ça confirme souvent au niveau de ses rêves, hein? Saint Joseph, il rêvait... Dans un rêve, il prend la famille et l'enfant, fais ça puis va-t-en, puis à un moment donné, dans mon cheminement spirituel, je me suis dit, tu étais-tu timide, t’étais-tu nono, t'étais-tu niaiseux, mais tout ce que tu rêvais, tu le faisais, puis ça m’a ramenée encore à des choses spirituelles, qui dans le sens que, je me suis dit : ah! là on est en 2007, si on avait comme voisin Saint Joseph à côté de chez nous qui arriverait à la porte, puis il venait me dire : "Je te présente mon  épouse, elle est enceinte par l’opération du Saint-Esprit," on lui aurait sûrement dit : "t'es un fou" et puis on lui aurait fermé la porte. Je pense que Saint Joseph, en 2007, on devrait plus le refléter comme société, parce qu’il s’est fait souvent fermer la porte, il voulait avoir une place pour que Marie accouche, ça pas marché, puis il s’est en allé dans une crèche, il y avait juste de la paille, mais c’était un homme de foi, c’est ce que je disais. Je pense que des fois peut-être nos rêves, comme on le disait tantôt dans la spiritualité, on ne sait peut-être pas, on sait pas comment faire la Volonté de Dieu. On rêve, on vit des choses, puis là, la peur s’empare de nous.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Un moment donné, la lumière me fut montrée; un moment donné, il y eut un instant de silence : tout s’arrêtait, c’était comme si un gouffre était devant moi et je ne savais quoi faire, c’était là.

Si je regardais en arrière, il n’y avait que lamentations, il n’y avait que troubles, révoltes, guerres, haine, pauvreté, maladies, esclavage, domination, mauvaise foi; si je regardais en avant, il y avait l’éternité comme si rien de ma vie était là, mais que tout dépendait de ce que moi j’étais pour répondre.

J'étais incapable de respirer, j’étais incapable de regarder, j’étais incapable d’agir, j’étais incapable de comprendre, tout était néant; un souffle est venu, un souffle de nulle part était présent : il enveloppa tout l’être que j’étais.

Je ne me demandais pas ce que j’étais, c’était le présent : j’étais et je vivais cet instant; je ne cherchais pas à m’éloigner : j’étais, je vivais le présent.

Tout est devenu si présent que ma vie n’avait que de l’importance que si le présent était devant moi.

Le souffle de la vie était là, il était dans mon présent : je ne pouvais que vivre ce moment.

Et la chaleur, une chaleur intérieure, qui se faisait sentir et qui prenait tout l’être que j’étais, m’apprit, m’apprit que Dieu m’aimait, que Dieu était le présent; je devenais l’amour du Présent, je devenais la présence devant l’Amour. Tout mon être s’extasiait devant cette présence et je répondais, je répondais par ma présence à ce moment qui m’était accordé par Dieu et Dieu se faisait sentir par mouvements d’amour.

Et là, à cet instant, tout me fut connu avec une telle simplicité que tout mon intérieur se changeait en une joie si profonde que, sans les grâces d’amour de Dieu, j’en serais morte.

La joie était devant moi et je la vivais, je la vivais parce que Dieu le permettait, moi qui étais son serviteur; son petit était devenu présent devant son Dieu, et Dieu accomplissait sa Volonté.

Tout était Volonté de Dieu, et je vivais le présent dans la Volonté de Dieu, une Volonté si parfaite, si pure, que cela emplissait ma vie : je n’étais plus, j’étais en Dieu.

 

Saint-Esprit : Petits enfants, il y a des moments dans votre vie où Dieu permet que vous compreniez la grâce, la grâce de la présence devant la Volonté de Dieu.

Et que cela soit en l’an 2007 ou que cela soit avant la naissance du Christ, cela est présent, car Dieu vit son éternité puisqu’il est l’Éternité, puisqu’il est la Vie, puisqu’il est la Présence, puisqu’il EST.

Ce que vous vivez, vous le vivez par la puissance de Dieu, ce que vous êtes, vous êtes par la puissance de Dieu.

Dieu est si amour qu’il vous fait comprendre que son langage est un langage de présence, et lorsque cela vient en votre pensée, cela éclaire votre présent pour que vous soyez vrais en vous-mêmes, et lorsque vous êtes vrais en vous-mêmes, vous vivez ce que vous avez à vivre au présent.

Petite fille d’amour, la vie spirituelle est un mouvement qui se laisse voir lorsque tu es enfant, toute petite.

Lorsque tu es prête à te donner sans compter pour les enfants de Dieu, lorsque tu sais que tu es en présence même de Dieu et que Dieu guide tes pas, tes paroles, ta vue, ton écoute, ton cœur, tu es si amour pour ton Dieu que Dieu se penche sur toi et c’est lui-même qui fait tout pour toi.

C’est là que tu comprends la vie, la vie de Joseph : une vie d’abandon, une vie de renoncement, une vie d’amour, une vie de pureté, une vie d’humilité, car il est, était et sera père, père pour tous ceux qui lui témoigneront de l’amour, un amour vrai, un amour respectueux, un amour pur, un amour humble, car cela a été accordé par Dieu, pour lui, à travers les âges.

Tu vois, ma petite douceur, Joseph est ton papa d’amour, ton papa spirituel; il aime bien te combler, il prend soin de ton âme, il prend soin de ta vie.

Lorsque tu lui parles, il est tout attentif, non seulement à tes paroles, mais à ton regard, à tes mouvements, à ce que tu as écouté et qui sort de toi sans que toi, tu ne puisses le percevoir; il est si présent que Dieu le Père se réjouit de voir son amour qui se reflète sur toi par Joseph.

Vous êtes tous enfants de Dieu et ce que Dieu a accordé à son Fils, il vous l’accorde.

Voilà pourquoi vous pouvez nommer Saint Joseph votre père spirituel, votre père, celui qui intervient auprès de Dieu le Père.

Je vous aime, mes tendres amours, je vous aime.

Qui parle, mes enfants? C’est le Saint-Esprit.

Merci, Seigneur.

 

Q. Qu’est-ce qu’on doit répondre à quelqu’un qui nous dit : "Si Dieu existerait, pourquoi il permet tant de souffrances?"

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque tu regardes un ruisseau, tu ne peux voir la première goutte qui a formé ce ruisseau; alors, si tu ne peux voir la première goutte qui a formé ce ruisseau, c’est que Dieu révèle, à ceux qui veulent comprendre, la vérité.

On aura beau te poser ces questions, si eux ne veulent pas voir et entendre, ils ne comprendront rien.

L’homme est ainsi, l’homme vit ses choix; ses choix ont été souvent devant le péché, cela lui a causé beaucoup de souffrances; la souffrance vient du péché.

Aujourd’hui, des enfants viennent au monde avec des maladies qui les amènent à la mort, cela c’est la conséquence des choix des hommes devant le péché; rien ne vient de Dieu qui est mal, tout vient du mal.

L’homme en lui-même est bon, l’homme en lui-même est enfant de Dieu, mais il ne le sait pas; il se garde sourd et aveugle pour satisfaire ses sens; on ne doit pas le juger.

Combien d’entre nous, nous savons que le sucre rend malade, et on le prend pareil; combien d’entre nous, nous savons que la boisson nous amène à la folie; combien d’entre nous, nous savons qu’il y a des maladies, tel le cancer, et nous continuons à manger ce qui est cancéreux.

Croyez-vous que la société ne sait pas que vous êtes prisonniers de votre palais? Ils continuent encore et encore de mettre sur les étalages ce qui est cancéreux, sachant que nous allons continuer à acheter cela comme ça; ça les inquiète pas, leurs millions vont rentrer pareil.

Nous consommons ce qui est cancéreux pour nous et nous sommes incapables de nous en passer. Alors, il faut donner et demander, donner cause, choix et conséquences et demander des grâces : "Seigneur, donne-moi la grâce, car lorsque je ne pourrai plus manger de viande, parce que je saurai que toute viande est empoisonnée, donne-moi la grâce, car je sais que je vais souffrir."

Et cela nous a été prédit, et combien d’autres.

Croyez-vous que le Ciel a donné des messages à des enfants comme moi, comme toi, comme d’autres qui sont comme nous, pour nous maintenir dans la peur? Non. Le Ciel nous a donné des messages afin que nous puissions nous préparer par la grâce, la grâce, les sacrements.

Où pouvons-nous puiser la grâce? Dans la prière, dans les sacramentaux, combien plus dans les sacrements donnés par la main du prêtre.

Croyez-vous que Satan ne le sait pas? Il a tout fait pour détruire la réputation du sacerdoce, sacrement de l’Ordre, tout fait pour ça, et combien ont tombé dans ce piège, même nous.

Nous ne jugeons pas nos frères sans nous juger; même si nous (n')avons pas participé aux paroles, nous avons écouté et nous avons laissé pénétrer ça à l’intérieur de nous; notre chair se souvient de ce qu’elle a entendu, et ça nous habite.

Et, à l’intérieur de nous, nous avons beaucoup de nos frères et de nos sœurs qui ont participé aux scandales; ça, c’est l’œuvre de Satan pour détruire ce qui doit nous nourrir spirituellement; ce (sont) les prêtres qui nous nourrissent spirituellement.

Notre âme, c’est elle qui va nous sauver de la mort.

Si nous nous fions à notre chair, elle nous a prouvé qu’elle nous amène droit en enfer lorsque nous quittons tout : les sacrements, la prière, tout.

Il n’y a que l’âme qui, elle, absorbe les grâces et elle nous nourrit, et nous en avons besoin pour avoir cette force; ce qui vient nous a été dit et ce qui vient ne nous apeurera pas le moment venu; tout va s’accomplir, tout s’accomplira.

Si nous regardons autour de nous les morts causées par la nature et que nous gardons notre paix, n’est-ce pas parce que nous sommes comblés de grâces?

Nous continuons à prier et nous continuons à avoir soif que Dieu accorde des grâces à ceux qui pleurent, ceux qui désespèrent.

Il y en a qui perdent des enfants et qui gardent leur paix, leur amour; ils savent qu’ils sont là; ce sont les grâces que l’âme reçoit et que nous recevons.

Elle nous inonde de grâces en ce temps où tout nous semble être perdu; il n’y a jamais eu autant de grâces qui se donnent.

Alors, nous devons garder notre intérieur ouvert, là nous allons voir et entendre.

Tu vois, Dieu va te dire de répondre simplement, tout simplement. Tu leur diras : "Est-ce que Dieu t’aime assez pour qu’il te donne sa Vie afin que tu sois avec lui?" Alors, s’ils ont le courage de dire : "Ah oui, il m’aime assez pour ça, parce qu’il a donné son Fils sur la croix", c’est parce qu’ils auront accepté de voir et d’entendre, sinon, ils vont continuer à se poser des questions, et alors, nous, nous allons prier, nous allons continuer à prier pour eux, on va donner cause, choix et conséquences de leurs souffrances.

Merci, merci à toi.

 

Q. Tu veux ouvrir la porte à ton voisin mais, ton voisin, une fois entré, tu lui montres comme de la gentillesse, puis lui il te dit qu’il en veut plus. Une fois après, qu’est-ce que tu fais, tu ne sais plus comment réagir; tu es blessé; j’aurais dû lui parler; des fois, je suis plus capable de lui parler; s’il revient, est-ce que je lui ferme la porte?

 

Jésus : Alors, je vais te raconter une histoire. Un jour, une toute petite fille est assis(e) sur un banc, elle regarde les gens passer et elle les trouve si beaux.

Dans son cœur, il y a de l’amour pour toutes ces personnes, elle voudrait tant qu’ils s’aiment.

Elle grandit, la petite fille.

Un jour, elle regarde le monde passer alors qu’elle est dans sa maison; à travers sa vitre, elle les regarde, elle se demande : "Qu’est-ce qu’ils pensent? Pourquoi sont-ils si froids entre eux? Comment se fait-il qu’ils ne sont pas capables de s’arrêter sur un pauvre, un vétéran? Pourquoi ne sont-ils pas capables d’aimer la femme qui a besoin qu’on l’aime? Pourquoi ne sont-ils pas capables de reconnaître qu’il y a de l’amour?

Alors, elle regarde ces gens passer devant sa maison et, à l’intérieur d’elle, il y a de la souffrance : elle souffre parce qu’elle voudrait qu’ils comprennent.

Alors qu’elle était là à penser, un être est venu et a cogné à sa porte; elle ouvrit sa porte et elle le regarde; tout étonnée, elle reconnut que celui qui était devant elle était un ami d’enfance.

Il était là, il avait des vêtements tout déchirés sur lui, il ne portait pas de souliers, il avait les cheveux longs, tout cotonneux, sa barbe n’était pas faite, ses yeux étaient tout rouges, il dégageait une odeur qui n’était pas bonne; elle le regarde, elle n’osait le faire entrer chez elle.

"Pourquoi était-il ainsi? Je me souviens de lui, il était gentil, il était poli, il était petit, bien habillé, et là, je ne le reconnais plus; il reniflait, il n’avait pas les paroles d’amour"; il demandait : "T’as-tu quelque chose à me donner? J’ai perdu mon emploi, j’ai une femme et des enfants à faire vivre"; alors, elle, elle se souvenait de lui : "Mais qu’est-ce qui s’est passé dans sa vie?" 

Elle s’éloigna, elle alla dans sa chambre, prit de l’argent et elle lui donna et il partit; elle n’avait osé lui dire qui elle était.

Dans un premier temps, elle pensait, elle pensait à ce qu’il était étant jeune et à ce qu’il était devenu maintenant; dans un deuxième temps, elle pensait à elle : "Bien, voyons, comment ai-je pu être ainsi? J’aurais dû le faire entrer et lui dire qui j’étais."

Elle était incapable de répondre à cela, elle avait comme honte un peu et, en même temps, elle s’arrêta sur sa peur : "Oh! j’ai eu tellement peur, j’avais peur de sa réaction, j’avais peur de ce qu’il était devenu."

Alors, elle ne voulut plus penser, elle s’en retourna devant la vitre : il était parti, il n’était plus là; elle semblait soulagée et, en même temps, pleine d’interrogations; son cœur avait ressenti de la pitié, son cœur avait ressenti de l’indifférence, son cœur avait ressenti de la peur, son cœur avait ressenti du rejet.

Qu’est-ce que c’était que tous ces sentiments qui la bouleversaient ainsi? Pourquoi fallait-il qu’elle vive cela? Elle qui était une enfant stable venait de découvrir qu’elle n’avait pas été à la hauteur de la situation.

Tout cela lui démontrait qu’on n’est pas toujours capable d’être un enfant d’amour devant certaines situations.

Tu vois, lorsqu’on est tout petit, on regarde, on regarde le monde et on le voit tout beau, on l’aime, on est innocent, parce que notre cœur est rempli d’amour, parce que notre cœur reconnaît que Dieu est là, que Dieu nous aime, que Dieu se penche sur nous, qu’on est enfant : on voudrait embrasser tout le monde parce qu’on n’est pas encore corrompu.

Lorsqu’on vieillit, on regarde ce monde et on se demande : "Pourquoi est-ce qu’ils sont comme ça? Pourquoi maman est pas toujours de bonne humeur? Pourquoi papa me défend de faire telle ou telle chose? Pourquoi mon professeur me bourre de devoirs? Pourquoi est-ce qu’il faut que je partage mon tiroir avec ma sœur? Pourquoi mon voisin n’est pas gentil? Il boude, il me dit bonjour quand il veut, d’autres moments, il ne me regarde même pas; je me sens mal devant ça."

Alors, l’enfant apprend à développer des gênes, apprends à développer de la culpabilisation, l’enfant apprend à développer le jugement, l’enfant apprend à développer la défense, l’enfant apprend à connaître la colère, l’enfant apprend à connaître la rancœur, l’enfant apprend à connaître ce qu’est être grand.

Lorsqu’on grandit avec ces sentiments-là, c’est comme si on se cacherait derrière une vitre; on regarde le monde derrière une vitre; on est là à l’intérieur de chez nous et le monde est à l’extérieur : "Voilà, je me sens comme protégé, je fais ma petite affaire, il fait sa petite affaire, mais je vois, je vois ce qu’il est devenu et je cherche à me protéger en demeurant à l’intérieur de chez nous : ma vie."

Mais lorsqu’on rouvre une porte, lorsqu’on laisse entrer une personne qui était à l’extérieur, on la fait rentrer chez nous : bien, là, on voit la souffrance, on voit que ces personnes-là ont leurs propres idées et ces idées-là les ont fait souffrir.

Ils ont perdu leur fierté, ils sont devenus souffrants à cause de leur propre choix à eux : c’est eux qui ont choisi de faire telle action et c’est eux qui vivent la conséquence de leur propre choix : " Et ça vient chez moi ça, puis je vois, ça vient me parler.

Alors parce que ça rentre chez nous, eh bien, ça fait partie de ma vie : "Comment je vais me débarrasser de tout ça? Comment que je vais vivre avec une personne comme ça?"

Alors, je cherche, je cherche à résoudre des problèmes; plus je cherche à résoudre des problèmes et plus ça augmente quelque chose dans ma vie : des souffrances.

La peur que j’ai ressentie, les colères, tout ce que j’ai appris en vieillissant, tout ce qu’on m’a appris à connaître : augmente.

Lui, il contribue à augmenter ma souffrance à l’intérieur de moi; alors, ça pénètre dans ma vie et comme ça pénètre dans ma vie, je sais pas comment réagir avec tout ça, alors, je choisis d’y fermer la porte : "Ta vie, ma vie, tes affaires, mes affaires" : je ferme.

Mais on est déçu, on est déçu une fois qu’il est parti : "Je l’ai échappé belle; Ah! ben là, j'suis pas prête, moi, à partager ma vie. Ah! je suis pas prête, moi, à être conciliante, je suis pas prête à pardonner"; non, pourquoi? Parce qu’il y a trop de peurs, de déceptions.

Tout ça, c’est en moi, c’est mon chez nous : j’y ai ouvert la porte, il a rentré chez moi, j’ai pris sa souffrance, maintenant : "Sors, va-t’en."

Mais il reste toujours quelque chose à l’intérieur de nous : "Dans ma maison, il y a sa souffrance, je m’en rappelle, je le vois, je le sens; même s’il n’est plus là, je le sais, je peux pas oublier ce que j’ai ressenti".

Alors, je vis avec ça, et là, ça augmente et ça s’arrête pas là; on vieillit et on vieillit avec ça, parce que c’est pas seulement qu’une fois qu’on a ouvert la porte à un être, c’est plusieurs fois et ça s’accumule, ça s’accumule, et c’est là qu’on se demande : "Oh! mais qu’est-ce qu’on fait?" Pourquoi? Parce que, on se réveille, quelque chose me dit : "Mais, faut que je fasse de quoi, il faut que j’aide mon prochain."

Eh bien, là Dieu nous dit : «Tu peux pas aider ton prochain, moi je peux; je vais t’aider, toi; je vais t’aider à te débarrasser de ce que tu as accepté en toi.

Quand tu étais toute petite, eh bien, tu aimais, tu étais tout amour, mais tu as commencé à prendre pour toi la souffrance que tu voyais en papa, en maman, en ton frère, en ta sœur, en ton voisin, ton professeur, puis tout ça, eh bien, ça c’est comme accumulé en toi et ça t’a étouffée; alors, je vais t’apprendre à me donner ça.

Tranquillement, je vais guérir, libérer ton intérieur, tranquillement; après, là, je vais t’aider à libérer ton intérieur en me donnant ce qui est entré en toi qui venait de ton prochain; celui à qui tu as ouvert la porte, eh bien, il avait un gros bagage; alors, tu vas me donner, tu vas me donner sa souffrance : causes, choix et conséquences en attendant que lui me la donne.

T’auras une force je te donnerai des grâces, je te donnerai des grâces d’amour, parce que chaque fois que tu te laisseras libérer, eh bien, il y aura quelque chose qui se passera dans l’invisible; tu verras pas, mais ça l’agira; l’autre, il ne saura pourquoi, mais il y a quelque chose qui se passera.

Laisse-moi faire, c’est moi qui est Dieu, c’est pas toi.»

Voilà pourquoi Dieu dit : «C’est moi la Puissance, c’est moi la Lumière, c’est moi le Chemin, la Vie. Je vais réparer les souffrances : causes, choix et conséquences que Satan a voulu que vous viviez».

Dieu n’a jamais voulu qu’un seul enfant souffre, pas un seul, mais à cause de notre volonté humaine, nous avons laissé trop de place au mal à l’intérieur de nous qui a écouté Satan.

Un jour, tu ouvriras ta porte et celui qui rentrera sera d’une telle beauté; tes yeux regarderont son visage et tu y verras de la lumière; ton cœur battra, battra d’amour, parce qu’il ne cherchera pas autre chose qu’à accueillir un cœur, le laisser entrer dans ton cœur par des 'je t’aime'; il n’y aura plus de regard sur ce qui a fait des haillons sur son corps, il sera vêtu d’un vêtement d’amour; tu reconnaîtras ce vêtement, il sera fait d’amour et non pas de matériel.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu nous fait comprendre que nous allons vivre en êtres d’amour, mais ça se fera pas du jour au lendemain; des oui on va en dire; on va dire : "Je te donne cause, choix et conséquences", mais, en attendant, il va falloir se lever les manches aussi.

Dieu va nous montrer comment aider notre prochain, Dieu va nous montrer comment ouvrir notre cœur pour accueillir le cœur des autres, et cela se fera aussi avec les dons qu’on a reçus.

Dieu nous a donné des dons; eh bien, si on sait travailler l’électricité, eh bien, on va aller aider notre prochain avec notre regard d’amour, nos paroles d’amour, avec notre écoute d’amour, notre cœur; si on sait travailler le bois, eh bien, ça sera avec nos tripes d’amour que nous le ferons; si on sait faire des gâteaux, nous le ferons pour ceux qui en auront besoin.

On est en train de vivre un moment d’amour : la Terre Nouvelle est vraie.

On va aider tous nos frères et nos sœurs à voir ce qu’on voit, comment savoir et entendre, et c’est Jésus qui fait tout, il sait comment; si on est un petit groupe, il a commencé par un petit groupe, puis ça s’est multiplié, aujourd’hui, bien, on les compte plus.

Et alors, les disciples aussi sont là; et après les disciples, il y a eu les femmes, après ça il y en a eu d’autres, les enfants; on est une famille, on est la famille de Dieu, nous faisons partie de la Sainte Famille.

Alors, merci, Seigneur.

Un bon chant au bon saint Joseph?

 

Tous: Oui.

 

♪♪♪ :                Noble époux de Marie, digne objet de nos chants,

                        notre cœur t'en supplie, veille sur tes enfants.

                        Veille, veille sur tes enfants (bis)

 

                        Le Sauveur sur la terre reçut tes soins touchants,

                        toi qu'il nomma son père, veille sur tes enfants,

                        Veille, veille sur tes enfants (bis)

 

 

Père Grisé : Bienheureux Frère André, priez pour nous.