Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Calgary, Alberta,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2005-04-08 - Soir

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu est si amoureux de ses enfants, il veut leur apporter la lumière dans leurs jours de noirceur.

Si Dieu a choisi ce que je suis alors que je ne suis qu’une pécheresse, alors que vous aussi vous êtes des pécheurs, combien Dieu nous aime!

Il ouvre son cœur pour nous parler, il ouvre nos cœurs afin que nous puissions entendre.

Vous et moi, nous devons être abandon par amour pour ceux qui sont avec nous sur la terre.

Dieu n’a pas oublié personne.

Même si nous ne les connaissons pas tous, nous devons les donner; nous n’avons pas besoin de connaître leur nom puisque leur nom est inscrit dans le Livre de la Vie : ils sont donc dans notre vie.

Nous sommes tous ce soir entre les mains de Dieu parce que ces paroles nous sont connues à l’instant où nous les entendons.

Dieu prend ce que nous sommes et il le nourrit lui-même de son amour, de ses grâces d’amour, pour nous afin que nous puissions être des instruments entre ses mains.

Il nous amène dans la profondeur de notre être, là où, nous, nous ne sommes pas capables d’aller.

Il faut comprendre que Dieu nous aime et que cela est bon pour nous.

Si nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui : des enfants qui veulent entendre ce que Dieu a à nous dire, c’est que nous devons nous abandonner entre ses mains, nous devons renoncer à notre volonté humaine.

Notre volonté humaine ne peut éclairer notre intérieur, elle n’a fait que nous noircir :

-          nous tous, nous vivons dans les ténèbres;

-          nous tous, nous avons consenti à demeurer dans les ténèbres;

-          nous avons contribué à faire un monde sans amour;

-          nous avons contribué à faire souffrir nos enfants :

-          ce n’est pas parce que nous avons voulu cela.

Une grande vague a pénétré notre vie :

cette vague a été nourrie de nos propres pensées.

Nous avons cru que nous étions des êtres importants, nous avons cru que nous avions la parole pour nous-mêmes : nous nous en sommes servis pour avancer sur la terre.

Nous avons appris à parler, mais les paroles étaient contre nous;

nous avons appris à réfléchir, mais cela était contre nous;

nous avons appris à écouter, cela était contre nous;

car le monde nous attirait plus que ce que Dieu, lui, pouvait nous donner : nous mettions un frein à Jésus.

Et Jésus respectait ce que nous étions, il ne pouvait pas nous donner plus que ce que, nous, on voulait.

On a regardé autour de nous, et on s’est amusé, et lorsque cela ne faisait pas notre affaire, nous avons rejeté cela : nous avons voulu contrôler notre prochain avec ce que nous étions.

Nous avons voulu nous prendre pour des dieux.

Mais les dieux sont des êtres de noirceur : ils trichent l’être humain, ils l’amènent dans la noirceur de ce qu’ils sont : les dieux sont des êtres noirs, des êtres laids.

Regardons ce que nous sommes devenus :

-          Nous sommes, aujourd’hui, imbus de nous-mêmes ;

-          nous voulons avoir raison et lorsque nous nous apercevons que nous n’avons pas raison, nous trouvons des excuses à notre faiblesse :

-          tout cela parce que nous sommes des êtres de noirceur.

Oui, nous sommes noirs à l’extérieur, et nous regardons notre extérieur et nous trouvons cela beau : nous nous disons être satisfaits de nous-mêmes.

Nous regardons notre voisin afin de savoir si lui nous regarde,

afin de détecter un regard de compassion, un regard d’admiration, un regard de pitié, un regard absent.

Nous désirons que notre prochain soit à la mesure de ce que nous, nous sommes.

Celui qui cherche la compassion, c’est un être blessé, un être qui n’a pas trouvé l’amour de Dieu.

Un être qui cherche un regard d’admiration est un être orgueilleux qui a pris l’amour, et qui l’a mis à la mesure de ce qu’il était.

Un regard de pitié, n’est-ce pas un regard qui reflète ce que nous sommes?

Nous nous plaignons sans cesse, et lorsque nous ne nous plaignons pas, nous écoutons ceux qui se plaignent.

Nous cherchons des regards absents; alors, lorsque nous trouvons quelqu’un qui ne nous regarde pas, nous nous retirons en nous-mêmes et nous cherchons ce qui ne va pas.

Nous sommes des êtres malheureux.

Nous sommes des êtres faux.

Nous sommes des êtres sans amour : à cause du mal en nous, à cause de la volonté humaine.

Oui, nous voulons chanter, oui, nous voulons crier l’amour, mais nous sommes faux, car c’est toujours vers nous que nous voulons que ces sons reviennent.

Nous voulons dire à Dieu que nous l’aimons, que nous voulons l’adorer, mais cela c’est pour nous plaire, car nous ne voulons pas nous reprocher de ne pas adorer Dieu.

Nous voulons être pieux, nous voulons être de bons enfants de Dieu mais, à l’intérieur de nous, l’appel à Dieu nous fait peur.

Nous nous trouvons des excuses pour ne pas aller vers Dieu, et les excuses sont nombreuses :

nous nous trouvons toutes sortes de faiblesses, toutes sortes de maladies;

nous disons que notre prochain ne nous aime pas;

nous disons que notre prochain nous insulte;

nous disons que nous sommes seuls avec nous-mêmes.

Mais que savons-nous de nous-mêmes?

Nous ne connaissons pas ce qui nous habite.

Nous avons vécu avec toute cette souffrance et nous en sommes devenus habitués;

nous avons de la difficulté à nous séparer de la souffrance, car la souffrance est devenue notre compagne de vie : elle est la conséquence du péché.

Nous portons en nous la laideur du péché : cela est collé à notre peau.

Voilà pourquoi nous sommes des êtres de noirceur.

Lorsqu’on entre à l’intérieur de nous, nous ne trouvons pas la porte qui nous ferait rentrer dans la lumière, car tout n’est que noirceur.

Nous avons écouté des paroles, et ces paroles nous habitent, et ces paroles nous ont amenés à nous demander :

Qui est Jésus?  Pourquoi Jésus ne m’aime-t-il pas?  Pourquoi m’envoie-t-il des souffrances?  Pourquoi ne répond-il pas à mes demandes de prières?  Pourquoi il a fait en sorte que je perde mon mari? Pourquoi mon enfant s’est suicidé?  Pourquoi cette mauvaise température?  Pourquoi est-ce que j’ai perdu ma maison dans un ouragan?  Pourquoi tant d’enfants sont morts dans une inondation?

Nous ne cessons d’accuser Dieu, c’est parce que nous ne trouvons pas la poignée qui ouvrirait la porte de la Lumière.

C’est parce que tout est noir en nous.

Nous avons si mal à l’intérieur de nous, et ce mal nous empêche d’être aimables envers nous-mêmes.

L’amabilité est un geste qui nous amène vers la bonté.

La bonté est un sentiment qui nous porte à faire de bonnes actions.

Faire de bonnes actions, c’est démontrer à notre prochain que nous l’aimons.

Aimer notre prochain, c’est s’aimer soi-même.

S’aimer soi-même, c’est accepter les grâces de Dieu, c’est vouloir vivre pour Dieu.

Voyez-vous que nous sommes des êtres de noirceur?

Nous ne sommes pas aimables, nous avons de la difficulté à être bons, nous jugeons notre prochain.

Nous regardons ce que nous sommes devenus, et nous accusons Dieu.

Nous avons peur de Dieu.

Nous écoutons ses paroles et nous cherchons à analyser la fureur de Dieu :

nous croyons que Dieu va punir le monde, nous croyons que Dieu

va étendre sa fureur sur toute la surface de la terre.

 

Jésus : Écoutez vos paroles, écoutez vos aspirations : vous voulez cela, vous voulez que Dieu vous punisse.

Vous avez tellement peur de ce qui s’en vient que vous activez cette peur en vous-mêmes, vous la nourrissez : vous vous complétez avec cette peur.

Vous avez écouté des paroles qui vous ont montré que Dieu vient, et vous vous êtes arrêtés sur les paroles qui vous parlaient du châtiment.

Vous frémissez devant la douleur, car

-          lorsque vous entendez parler de famine,

-          lorsque vous entendez parler de guerres,

-          lorsque vous entendez parler de privations,

-          lorsque vous entendez parler du manque de travail,

-          lorsque vous entendez parler de la puce :

-          cela vous fait frémir, mais vous écoutez et vous ne manquez pas une seule parole, car vous voulez en savoir plus :

-          votre souffrance est telle que vous nourrissez votre propre souffrance!

Enfants du monde, c’est vous-mêmes que je suis en train de décrire.

Est-ce que je suis obligé de lever la voix afin que vous m’entendiez? Est-ce que je suis obligé de vous parler de punition afin que vous puissiez être à l’écoute?

Je parle dans vos cœurs, je vous parle de l’amour, et vous ne comprenez pas l’Amour,

vous ne voulez pas de l’amour, parce que ça fait plus de 2000 ans que je parle de l’amour.

Jean-Paul II vous a parlé de l’amour, il a écouté l’Amour; il vous a prévenus que les hommes devaient être à l’écoute de Jésus.

Je suis l’Amour : est-ce que vous allez l’entendre avec mes grâces? Je suis las de vous parler.

Ma Volonté d’amour se laisse prendre par vos élans et vous ne cessez de me faire souffrir; ma Passion ne finira-t-elle pas?

Cessez de quémander de la souffrance,

nourrissez-vous de l’amour de Dieu, des grâces divines de Dieu.

Enfants d’amour, je veux vous dire combien je vous aime, je veux vous dire que votre vie est en ma Vie.

Je vais l’envelopper de ma puissance, je vais vous faire goûter à la paix, à la joie.

Tout cela se fait à l’instant où vous acceptez de vivre la Purification dans l’amour, mais ce monde ne veut pas de l’amour et le monde continue à vivre dans la souffrance.

Si vous voyiez toute la souffrance qui vous habite!

Le mal a réussi à faire de vous des êtres indépendants à l’amour de Dieu.

Vous, mes enfants de la Lumière, vous, mes choisis, vous entendez parler de l’amour, vous entendez parler des grâces de Dieu, mais vous êtes si attirés lorsque vous entendez parler d’inondations, de feux, de tremblements de terre :

-          le mal vous secoue et cela vous attire;

-          la nature souffre et vous écoutez le résultat de cette souffrance.

Lorsque vous savez que de vos frères et de vos sœurs ont subi une catastrophe, vous hochez de la tête; vous êtes attristés, mais à l’intérieur de vous, vous êtes incapables d’aimer.

Vous êtes incapables d’aimer votre prochain avec mon amour, car tout ce que vous voyez : c’est un monde qui se fait secouer par la souffrance, par la laideur, par le mal, et vous dites que les temps avancent.

Est-ce que j’aurais donné des messages pour nourrir votre volonté souffrante?

Est-ce que ma Mère serait venue sur la terre pour vous apprendre à prier dans les cœurs pour pouvoir avoir plus de courage pour vivre la souffrance? Vous êtes des êtres peureux.

Oui, vous avez peur, oui, vous nourrissez votre peur, car cela est en vous.

Je vais vous amener dans la noirceur, je vais vous amener là où il y a la souffrance : vous comprendrez ma souffrance :

Un enfant se promenait sur le bord de la rivière :

il se demandait s’il pouvait entrer dans cette eau, il craignait la profondeur de cette eau; il se demandait s’il n'y avait pas de poissons voraces; il se demandait s’il n’y avait pas des remous;

il se demandait s'il y avait, tout au fond, des roches qui étaient pointues; il se demandait s’il y avait des algues qui pourraient l’emprisonner; il se demandait s’il n’y avait pas des sangsues;

il se demandait s’il n’y avait pas des écrevisses; il se demandait s’il n’y avait pas de la vase.

Il avait beau regarder cette eau, et tout cela était en lui; il regardait à la surface de l’eau, et il voyait les vagues qui lui démontraient que cette eau était vivante;

il se demandait s’il était capable d’avancer dans cette eau; alors, il s'est dit être capable d’avancer dans cette eau.

Il se lança un défi : il était prêt à souffrir pour affronter ce qu’il ne connaissait pas;

il voulait se donner du courage, alors il se mit à se dire : "Pour qui est-ce que je me prends : un peureux? Je suis capable de faire cela, je vais entrer."

Alors, il pénétra dans l’eau et il avança :

il sentit quelque chose de mou qui le prit par la jambe; il sentit que ses pieds s’enfonçaient dans la vase;

il sentit quelque chose qui passait entre les jambes, il se mit à frémir; alors, il se mit à penser à tout ce qu’il avait pensé : il se disait être capable de rester ainsi;

il ne voulait pas sortir, il voulait aller plus loin, alors il avança dans sa peur.

Il sentit que, dans le fond, il y avait quelque chose qui le retenait; il venait de s’apercevoir qu’il était dans la vase jusqu’aux genoux;

il voulut se déprendre de cette vase, mais il bascula par en arrière : tout son être tomba à l’eau, et il avait de l’eau au-dessus de lui.

Et comme il n’était plus capable de bouger, il voulut ouvrir ses yeux, et tout était noir, car dans son mouvement il avait fait bouger la vase, et l’eau était noire.

Il devint tout étourdi; il ne voulait pas avaler cette eau, mais il avait de la difficulté à respirer;

ses poumons voulaient éclater, ça brûlait; alors, il se mit à ouvrir la bouche et tout son être a perdu connaissance.

Il vit devant lui une lumière, et cette lumière l’attirait, et il vit dans cette lumière l’être qu’il était : c’était lui.

Il avançait, il voyait une lumière si scintillante, cela semblait l’aveugler.

Alors, dans un mouvement, il sentit quelque chose qui l’enveloppait : tout ce qu’il était connaissait l’amour, tout ce qu’il était connaissait Dieu.

Il ne pouvait pas voir Dieu, mais il savait que Dieu l’aimait :

il ressentait l’amour qui le berçait;

il sentait l’amour qui le consolait;

il sentait l’amour qui le prenait, tel qu’il était;

il sentait qu’il était aimé de Dieu.

Alors, un voile s’ouvrit devant lui et ce voile se présenta comme étant un écran de sa vie.

Tout était devant lui : il se voyait enfant qui flottait dans une eau, il se sentait bien dans ce mouvement;

mais quelquefois ça bougeait, et des sons venaient à lui, et ces sons le faisaient comprendre qu’il était dans la vie, et il sentit une poussée qui l’emmena vers de la lumière.

On le retira de l’endroit où il était, et ces mouvements le retirèrent de ce liquide.

Il sentit le froid et l’enfant se demandait où était la chaleur, et soudain il sentit un mouvement le prendre, et on lui donna un mouvement très violent, et un cri sorti de lui le forçant à crier :

il entendait pour la première fois un cri qui sortait de lui; il ne comprenait pas pourquoi cette violence; il avait eu mal et il ne comprenait pas.

Alors, cette violence, cette douleur étaient en lui : il venait prendre vie dans un monde où on ne comprenait pas l’amour.

Mais l’enfant se laissa consoler par quelqu’un qui le prit dans ses bras.

Il entendait toutes sortes de sons autour de lui, il n’arrivait pas à comprendre ces sons, mais ce qu’il comprenait : c’était les bras qui le soutenaient.

On l’obligea à regarder les lumières, on l’obligea à ouvrir la bouche et ce petit être ne comprenait pas pourquoi on voulait regarder dans ses yeux, pourquoi on voulait prendre ce qu’il y avait dans sa bouche,

et ce petit être se laissa faire, car il avait des bras qui le soutenaient, et il trouva cela consolant;

mais ces gestes pénétrèrent en lui, dans son petit être : il accueillait ces gestes qui n’étaient pas ce qu’il avait connu.

Alors, les jours lui ont appris qu’il était dans ce monde qui n’était pas celui qu’il avait connu : tout en lui se laissa faire;

on lui apprenait à parler, on lui apprenait à marcher.

Combien de fois il a vu et entendu la souffrance, combien de fois il a laissé pénétrer cela en lui, car il ne comprenait pas ce qui était extérieur qui était si violent, si souffrant!

Ce petit être apprenait à grandir dans la souffrance, et ceux qui l’entouraient lui apprenaient à endurer la souffrance, à oublier la souffrance, à ne pas parler de la souffrance, mais à l’endurer, à se taire devant la souffrance.

Il apprenait à être de ce monde : un monde sans amour, un monde qui avait oublié d’où il venait, et lui aussi oublia d’où il venait.

On chercha à le consoler lorsqu’il pleurait avec des paroles connues par la souffrance :

"Fais un être vrai de toi-même, tais-toi et écoute, fais cela, fais ceci, tu ne comprends pas? C’est ainsi que tu dois être."

Et ce petit être écoutait la souffrance et il faisait ce qu’on lui disait : il grandissait et il apprenait.

Un jour, on le frappa : et cela lui rappela ce qu’on lui avait fait, et, en lui, une grande tristesse apparut, car il se rappelait et il souffrait;

et cela était accompagné de paroles qui le blessa : et il se souvenait de tout ce qu’il avait entendu;

et ces paroles le faisaient souffrir parce que d’autres paroles se réveillaient en lui : il était donc un être méchant puisqu’il entendait la souffrance en lui parler contre lui!

Parce qu’il s’apercevait que des gestes étaient connus de lui, alors il était porté à faire, lui aussi, des gestes : il était donc méchant, violent!

Il grandit en multipliant ces gestes, en multipliant les paroles qui se nourrissaient de la souffrance et qui laissa sortir la souffrance.

En lui, tout devenait noir : plus il avançait dans la vie et plus la noirceur s’épaississait.

Comme il était dans la noirceur, ce qu’il entendait entrait et se logeait dans cette noirceur;

les gestes de violence qu’il faisait, il ne les regardait plus qu’avec sa noirceur :

il regardait la violence des autres, mais il ne voyait plus la violence qu’il se faisait, car tout était porté à la défense : il était dans la souffrance et la souffrance l’habitait.

Lorsqu’il a voulu connaître l’amour, l’amour devait le rendre heureux : il exigea qu’on l’aime.

Il voulait donner de l’amour, mais ce qui sortait de lui était souffrance : il exprimait l’amour par sa propre souffrance.

Il criait qu’il voulait être aimé, mais avec sa souffrance, et comme il était incapable d’être dans l’amour, l’être de souffrance qu’il était ne croyait plus pouvoir aimer.

Il déguisa l’amour par des besoins : la nourriture devint pour lui un moyen de se satisfaire; vouloir s’amuser devenait pour lui un moyen de se satisfaire.

Il avait appris à contrôler son univers : un univers de souffrance.

Il exigea de lui le travail pour obtenir ce qu’il voulait; il exigea aussi de lui la paresse, car il trouva aussi le moyen de contrôler les autres, de laisser aux autres sa responsabilité : contrôler les autres pour mieux obtenir ce qu’il voulait.

Alors lui était dans la vérité, les autres étaient dans l’erreur.

Il regardait les autres et devenait indifférent à la souffrance.

Il était tellement dans la souffrance qu’il ne voyait pas la souffrance des autres, car il était dans la noirceur, une noirceur qui était en lui à cause du mal.

Le mal avait une odeur de puanteur.

Le mal habitait cet être.

Le mal s’arrangeait pour contrôler sa vie avec la souffrance.

Lorsqu’il était en présence du bien, le mal l’incita à regarder ce bien comme quelque chose de contrôlé : alors, l’être qu’il était se sentait contrôlé.

Lorsqu’il était en présence de la bonté, le mal, en lui, lui disait qu’il ne méritait pas la bonté : alors il refusa la bonté des autres, car il souffrait en lui de ne pas être bon et de ne pas mériter la bonté.

Lorsqu’il était en présence de la charité et qu’il voulait être charitable, le mal en lui contrôla ce qu’il devait donner : il l’incita à garder en lui le meilleur de lui-même afin de le contrôler avec le regret car, les moments où il se retrouva seul, il pensa à son action et le mal s’arrangeait pour lui faire découvrir qu’il n’avait pas assez donné.

Lorsqu’il était en présence de paroles qui venaient de son prochain alors que le prochain lui reprochait ce qu’il était, le mal lui montrait qu’ils avaient raison de le rejeter parce qu’il était, lui, différent des autres : il développa en l’être des mouvements contre lui-même, en se disant qu’il n’était pas capable d’aimer, qu’il n’était pas capable d’être abandon en Dieu, qu’il ne méritait pas les grâces de Dieu, que lorsque Dieu donnait qu’il était incapable de comprendre ce que Dieu attendait de lui :

le mal contrôlait, le mal avait réussi à obtenir la vie de l’être qu’il habitait.

Il voyait tout cela devant lui, il voyait tout ce qu'il lui avait fait avec lui-même, il voyait ses actions impures qui étaient contrôlées par le mal :

alors il avait si honte de ce qu’il voyait!

Le mal l’attaquait sans cesse, le mal voulait lui faire mal afin de l’enfoncer plus profondément en lui pour ne pas qu’il soit enfant devant Dieu.

Il voyait l’amour de Dieu, mais il ne se sentait pas capable d’en être digne : le mal contrôlait tout de lui.

Et l’amour de Dieu était présent :

l’amour de Dieu lui montrait combien il avait aimé cet être malgré tout ce qu’il avait fait;

l’amour de Dieu lui disait de venir à lui, de ne pas écouter le mal, mais de regarder ses bonnes actions,

car l’Amour lui disait qu’il connaissait sa souffrance, l’Amour lui disait qu’il avait toujours été avec lui; l’Amour lui disait qu’il lui avait donné des grâces de force pour passer à travers cette souffrance;

l’Amour ne cessait de lui montrer qu’il était enfant de Dieu; l’Amour lui démontrait qu’il était sauvé s’il prononçait son oui à Dieu, mais l’être était si souffrant!

Il regardait l’Amour, il regardait ce qu’il était : comme sa douleur était grande!

Il ne savait pas quoi faire, il aurait voulu dire oui, mais la honte l’envahissait; il voyait combien l’Amour l’avait aimé, mais lui, combien il avait rejeté l’Amour!

Le Mal s’acharnait contre lui, il ne voulait que l’amener avec lui dans l’abîme de la douleur :

il lui faisait penser à toutes les fois qu’il avait souffert et qu’il n’avait pas eu de soutien, car il ne voulait pas qu’il pense à l’amour de Dieu qui l’avait soutenu au moment où il pleurait, et l’être fragile qu’il était ne savait plus qui était l’Amour.

L’amour devait-il être si souffrant? Parce que ce qu’il ressentait, c’était la souffrance, une souffrance incalculable à cause de l’amour, de l’amour qui se présentait.

Il avait été si habitué à vivre dans sa souffrance!

Il avait tellement pleuré, crié; il avait  haï, jugé, volé, violé.

Comment pouvait-on aimer un être comme lui?

Et cet être choisit la douleur, et la douleur triompha de l’amour.

Le Mal l’enveloppa, l’emmena, et là où il l’emmena il n’y avait que des cris, des grincements de dents :

tout brûlait autour de lui; il sentait comme si sa chair était en lambeaux; elle semblait tomber comme de la neige.

Cela le faisait si souffrir que des paroles de haine se mirent à se faire connaître : toutes ses paroles étaient contre Dieu.

Il vomissait sa haine : il vomissait la haine de tous ceux qu’il avait connus, il vomissait la haine de ses propres enfants, car il était venu dans le mal et le Mal lui faisait sentir son triomphe. (Tous ceux qu’il avait connus dans sa vie n’étaient que la cause de son mal.)

Les souffrances étaient incalculables, car rien de ce qu’il avait connu n’était aussi souffrant : tout ce qu’il était, était rendu une torche brûlante.

Ses paroles étaient rendues comme du feu, sa langue comme des lames, l’air qui pénétrait était du soufre, et ses yeux étaient comme des épées.

Lorsqu’il regardait, la haine était en lui, (il) se nourrissait de cette haine contre Dieu, contre tous ceux qui étaient le prochain, et l’éternité devenait la haine à l’état pur : souffrances sans fin qui se multiplieraient.

Maintenant, mes enfants, je suis là, je suis avec vous.

Si ces paroles sont connues de vous, c’est pour vous démontrer que Dieu ne veut pas cela.

Dieu ne veut pas que vous connaissiez cette souffrance.

Dieu ne veut pas vous nourrir de cette souffrance.

Dieu ne veut pas que vous ayez peur.

Dieu veut que vous soyez dans la paix, dans la joie.

Dieu veut que vous connaissiez la paix.

Croyez-vous que je vais vous faire voir votre vie sans mes grâces? Croyez-vous que je vous veux dans la peur?

Je veux vous parler d’amour, de tendresse, de bonté; je veux vous parler d’espérance; je veux que vous regardiez l’être que vous êtes avec mes grâces d’amour.

La Grande Purification est pour vous, mes enfants.

Est-ce que je parlerais dans vos cœurs pour vous faire peur?  Est-ce que je vous ferais souffrir encore et encore?

Ne savez-vous pas que la souffrance doit sortir de vous pour m’être donnée?

Je vais vous apprendre à être des petits enfants, comme le petit enfant qui était dans le liquide d’amour, qui s’est laissé bercer par la tendresse du Père, par la Lumière qui le réchauffait : je suis avec vous, je suis la Lumière.

Je suis venu en ce monde et le monde a connu la Lumière : la Lumière est la Pureté, la Lumière est la Vérité.

Je suis le Bon Pasteur.

Je vous parle et vous reconnaissez ma Parole, car ma Parole n’est que douceur.

Elle est comme un vent qui vous appelle :

Viens à moi, laisse-toi prendre par mes élans d’amour, j’ai donné ma Vie pour toi afin que tu sois dans l’éternité, je connais tout ce que tu as fait :

tes moindres pensées, tes moindres actions, tout ce que tu as consenti à entrer en toi : je les connais.

Tu es si ignorant de ta souffrance!

Je veux tes oui d’amour, je veux prendre tout de toi; ce que j’attends de toi : c’est de l’abandon.

Je veux que tu connaisses la paix en toi, je veux que tu connaisses l’abandon afin que tu me donnes tout de toi.

Toutes les conséquences de tes péchés, je les connais et je connais aussi combien tu as fait souffrir tes frères et tes sœurs : tout cela, je l’ai vu, moi, à l’agonie.

J’ai accepté pour toi le supplice de la Croix afin que tu ne souffres plus.

Je veux que tu me donnes des oui d’amour, des oui d’abandon.

Tu vas souffrir encore : mais à cause de ta volonté humaine, car tu devras prononcer des oui à tous les jours :

tu apprendras à aimer qui tu es, tu apprendras à aimer ton prochain, tu apprendras à faire confiance en Dieu,

et la souffrance ne t’apparaîtra plus comme quelque chose de douloureux, mais de sanctifiant.

Je sais combien tu souffres!

Donne-moi tout, avance dans la lumière : je suis la Lumière.

Ce que je t’ai dit sur ceux qui sont morts avant toi, ceux qui ont répondu non à la Lumière, à l’amour de Dieu, sont tombés dans l’abîme pour ne jamais plus connaître ma miséricorde mais, toi, tu es vivant, toi, tu es là, toi, tu es vrai!

Je veux te faire plonger dans ma miséricorde, je veux que tu aies confiance en moi, je veux que tu dises cette parole que je t’ai fait apprendre : "Jésus, j’ai confiance en toi."

Je veux que tu dises ces paroles, je veux que tu imprimes en toi mon Nom, car tu ne devras jamais oublier que Jésus est mort pour toi, par amour.

J’ai connu la souffrance et j’ai été, moi le Fils de Dieu, dans la souffrance pour que, toi, tu ne souffres pas.

Cette souffrance que je te parle, c’est la souffrance du péché, c’est la souffrance due au mal qui a fait de toi un être de pécheur.

Je t’aime et tu dois toujours connaître mon amour pour toi.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Jésus nous dit que parce que nous sommes les êtres de ce temps : nous avons besoin de repos.

Merci.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L’abandon est un mouvement d’amour; l’abandon, c’est quelque chose qui nous prend et qui nous amène vers Dieu; l’abandon, c’est l’amour de Dieu pour ses enfants.

Lorsque nous, nous entendons ce qu’est l’abandon avec notre volonté humaine, cela nous fait peur : l’abandon, pour nous, c’est quelque chose qu’on quitte;

mais lorsque Jésus nous parle d’abandon, c’est tout à fait différent : Jésus nous prend, Jésus nous enveloppe, Jésus nous fait sentir son amour.

Lorsque (Jésus) nous a parlé tantôt (de celui) qui a quitté son corps pour entrer dans la Lumière, il a fallu qu’il s’abandonne.  

La Lumière l’a attiré à lui, Dieu l’a enveloppé de son amour, il a ressenti l’amour de Dieu dans tout son être : toutes ses pensées connaissaient Dieu, tout ce qu’il avait entendu connaissait Dieu, tout ce qu’il était : ses actions venaient de connaître la Volonté.

L’être qu’il était, était dans l’abandon : il ne pouvait plus être dans sa volonté humaine qui contrôle, tout son être était dans la connaissance de l’amour de Dieu.

Il venait de comprendre que Dieu l’aimait, il venait de comprendre que Dieu lui avait donné la vie et il devait prendre soin du trésor qu’il avait eu avec ses choix.

Toute notre vie, nous avons dû connaître deux choix : le bien et le mal.

C’est nous autres qui avons en nous le oui et le non;

Dieu nous l’a fait connaître parce que cela est en nous, parce que c’est par Adam que cela est venu : ça été notre propre choix dans la liberté.

Dieu nous a aimés, Dieu a toujours voulu que ses enfants l’aiment.

On ne peut pas aimer si on n'est pas libre.

Il n’y a seulement dans la liberté qu’on peut dire : "j’aime".

Voilà pourquoi Dieu nous a laissés libres toute notre vie sur la terre, afin que nous puissions dire "oui à Dieu" et afin que nous puissions dire "non au mal".

Dieu nous a donné ses grâces afin que nous puissions toujours être devant ce choix.

Le mal est différent : le mal qui est à l’intérieur de nous nous veut prisonniers.

Le mal à l’intérieur de nous veut nous contrôler, et il nous contrôle avec la souffrance.

Lorsque Caïn commit le péché contre le prochain, le mal l’incita à l’écouter : il était en présence de mouvements qui se réveillaient à l’intérieur de lui.

Caïn avait le choix de repousser le mal en lui, mais il écoutait plus sa volonté que la Volonté de Dieu;

alors le mal venait d’avoir un pouvoir : il l’incita à regarder son frère avec jalousie;

il aurait pu refuser de regarder son frère avec de la jalousie : c’était son choix à lui;

mais sa volonté humaine avait pris une ampleur sur lui-même : ça le faisait souffrir de voir que son frère offrait des offrandes à Dieu, et cela était agréable;

et parce que cela était : il connaissait la souffrance, il perdait sa paix;

alors le mal commença à lui faire sentir plus fort sa souffrance à chaque jour;

Caïn ne voulait pas souffrir, il ne voulait pas se montrer devant Dieu comme un être inférieur;

alors il voulut effacer de lui cette souffrance : en faisant disparaître son frère, il se disait faire disparaître sa souffrance :

le mal avait triché Caïn.

Lorsque Caïn fit ce geste, Caïn entra dans une grande noirceur : il ne pouvait plus être l’enfant d’amour qu’il était;

c’est lui-même qui avait refusé d’écouter le bien, c’est lui-même qui avait écouté le mal qui lui montrait la jalousie.

Le mal tenait tout le temps Caïn dans la souffrance, il pouvait plus facilement contrôler la volonté de Caïn : lorsque la haine vint prendre le dessus, Caïn se débarrassa de son frère.

Mais la souffrance de Caïn augmenta, non seulement qu'il connaissait la haine, mais il connaissait la honte devant Dieu : un goût d’amertume se faisait connaître à sa chair, et il ne voulait pas paraître devant Dieu dans l’état qu’il était;

alors, il voulut entrer, plus profondément, en lui cette souffrance pour que ça ne paraisse pas : on ne cache rien à Dieu.

Alors, Dieu montra à Caïn ce qu’il avait fait, mais Caïn ne voulut pas écouter Dieu : il le rejeta.

Sa volonté humaine était incapable maintenant de regarder Dieu avec l’amour :

le mal en Caïn le contrôlait.

Lorsque Caïn s’enfuit au loin, parce que Dieu le Père le chassa de sa Face, une marque marqua Caïn et le couvrit d’une noirceur pour démontrer à tous les descendants du mal qu’ils seraient marqués par le mal, et ce mal le détruirait et non pas la vie : c’est lui-même qui se détruirait.

Dieu nous fait comprendre que nous portons en nous la marque du mal : cela nous habite à l’intérieur de nous parce que nous portons la conséquence de ce péché.

Lorsque nous recevons le sacrement du Baptême, le baptême nous rend purs et efface la tache originelle.

La tache originelle : c’est la désobéissance à Dieu qui nous fit sortir de la Divine Volonté pour entrer dans la volonté humaine : cela devient pour nous un péché de naissance.

Nous venons tous au monde avec la tache originelle à cause de la désobéissance d’Adam et Ève.

Ce péché a été fait : Satan a été retrouver nos premiers parents et cela a été fait avec de la tromperie.

Ils n’ont pas voulu faire du tort à Dieu, ils ont désobéi à Dieu, à leur Créateur, mais pas avec l’intention de nuire à ce que Dieu est.

Mais Caïn : son intention était de nuire à la créature de Dieu.

Son péché était devant Dieu, il était connu de Caïn afin de nuire à son prochain qui est son frère.

Cette tache qui a été en Caïn est la conséquence de son péché, cela démontrait qu’il avait tombé dans la noirceur : lorsque, nous, nous sommes dans le péché, c’est comme si nous connaissions cette noirceur.

Jésus est venu sur la terre pour nous apprendre à aller vers la lumière.

Jésus est venu nous donner la lumière, il a mis à l’intérieur de nous la lumière.

Jésus est la Lumière : nous sommes en le Corps et en le Sang de la Lumière.

Alors, lorsque nous allons vers les sacrements, nous entrons dans la Lumière : notre âme connaît la Lumière;

elle se laisse envelopper de la Lumière pour nous éloigner du mal afin que la noirceur ne nous enveloppe pas parce que la lumière repousse la noirceur.

Voilà pourquoi Jésus est la Lumière :

il est la Source de notre vie.

Lorsque nous consentons à lui laisser notre volonté humaine, nous nous laissons plonger dans la lumière, alors nos pensées deviennent des pensées nourries par la Lumière.

Tout ce que nous entendons s’approche de nous, et c’est avec la Lumière que nous pouvons accepter ou refuser de faire entrer ces paroles : alors nos actions deviennent sous l’influence de la Lumière, car nous voyons et nous entendons.

Il n’y a que la Lumière qui peut nous montrer ce que nous voyons et entendons. 

Sans la Lumière, nous sommes dans les ténèbres, à cause des conséquences des péchés.

Jésus est venu, la Lumière est venue : elle a tout pris.

Jésus a pris nos péchés, il les a enveloppés de la lumière parce qu’il était la Lumière, et il a tout pris en lui afin de tout porter parce qu’il était la Lumière.

Il savait où aller, il savait que son Père l’appelait à l’obéissance; parce que Jésus était la Lumière, il ne pouvait pas marcher dans les ténèbres;

il a connu les ténèbres, mais les ténèbres n’ont pu retenir la Lumière parce que la Lumière pousse les ténèbres,

parce que le Fils de Dieu a été jusqu’à tout faire pour le Père : le Père a glorifié le Fils :

alors la Lumière qui est venue en ce monde alla à la Lumière qui avait envoyé la Lumière sur la terre.

La Lumière ne peut se séparer de la Lumière, car la Lumière ne fait qu’un tout.

De Dieu est sortie la Lumière et la Lumière reconnut la Lumière,

et lorsque la Lumière est venue chercher la Lumière, tout a été dans la gloire.

Nous sommes des enfants de la Lumière, nous devons retourner à la Lumière.

La Lumière nous demande de quitter la noirceur afin qu’on puisse entrer dans la Lumière.

Nous ne pouvons pas, par nous-mêmes, quitter la noirceur qui s’est logée à l’intérieur de nous avec nos oui : nous avons dit oui au mal, ça été nos propres choix.

Alors, Jésus veut venir prendre nos oui et faire ressortir de l’intérieur de nous tout ce qui s’est logé dans la noirceur.

C’est lui qui va ouvrir notre vie; nous, nous ne pouvons pas faire cela : n’oublions pas que Jésus nous parle du premier jugement sur la terre.

La chair a connu le péché et la chair devra être purifiée.

La Lumière va nous montrer notre noirceur, la Lumière va nous montrer notre souffrance qui a été causée à cause de nos péchés.

Mais la noirceur ne sortira pas de nous avec notre volonté humaine.

La volonté humaine a été l’esclave du mal et la noirceur est tellement venue épaisse autour de nous qu’elle nous a mis aveugles devant ce que nous sommes.

Celui qui parle est la Force de Dieu, celui qui se fait entendre, c’est la Volonté de Dieu parce que la Lumière est en le Saint-Esprit :

il n’y a que le Saint-Esprit qui nous donne la lumière

pour qu’on puisse entendre et comprendre.

Lorsque nous laissons notre volonté humaine à Dieu, Dieu la prend et ouvre ce que nous, nous sommes incapables d’ouvrir.

Dieu va nous montrer ce qui s’est logé dans la noirceur, mais avant de nous montrer cela, il va nous envelopper de ses grâces d’amour.

Il nous enveloppe de sa Force afin que nous puissions voir, afin que nous puissions entendre car, à cause de notre souffrance qui est à l’intérieur de nous, sans les grâces de Dieu, nous ne pourrions pas accepter cela, on le repousserait encore dans la noirceur : c’est parce que la souffrance serait trop grande.

Jésus veut prendre la plus grande partie de nos souffrances afin de nous purifier.

Il veut prendre nos faiblesses, il veut prendre les peurs, les doutes, et il veut repousser cela à l’extérieur de nous.

Chaque fois que nous disons un oui, comme le tout petit enfant, à l’intérieur de nous la lumière se fait voir et les grâces de Dieu enveloppent notre honte, alors nous pouvons regarder ce que nous avons fait.

Nous consentons à aider notre prochain parce que Dieu développe, en même temps qu’il nous purifie : l’amour.

Lorsqu’il nous montre l’avarice, il nous met devant nous ce que nous avons déjà fait;

lorsqu’on dit à Jésus "je te donne tout", l’avarice nous apparaît comme une faiblesse qui n’aurait pas dû être en nous : cette faiblesse nous a fait mal et a fait mal aussi à ceux que nous aimons.

Voyez-vous, c’est ça la miséricorde de Dieu :

il nous parle de la Grande Purification avec des mots d’amour,

avec des mots d’espérance afin qu’on puisse dire oui à Dieu.

Lorsque ceux qui sont morts avant nous se sont présentés pour vivre le premier jugement, Dieu a ouvert leur vie devant eux.

Dieu, avant, a pris soin de les envelopper de son amour afin qu’ils se jugent avec la justice d’amour de Dieu : ils voient toutes les bonnes actions qu’ils ont faites, et Dieu leur parle avec amour; Dieu ne leur fait pas peur, ne les menace pas.

Parce qu’ils sont dans la souffrance à cause de ce qu’ils ont fait à l’Amour, est-ce que Dieu va les punir en disant : "il va t’arriver telle ou telle chose?"

Dieu n’agit pas ainsi, Dieu veut son enfant, Dieu est mort sur la Croix.

Il lui dit combien son amour était purifiant pour lui; il est la Lumière, il veut qu’il entre avec son oui dans la Lumière.

Lorsqu’il ressent l’amour de Dieu, lorsqu’il veut l’amour de Dieu :

tout son être s’enflamme; il prend connaissance de toutes les actions qui ont été contre lui et, à l’intérieur de lui, il y a quelque chose qui se passe :

c’est qu’il veut aimer, c’est qu’il veut être digne de l’amour de Dieu :

il veut être la lumière, il veut être ce que Dieu est, car il veut s’amalgamer en lui afin d’être parfait comme Dieu est parfait.

Alors, nous qui allons vivre la Grande Purification, cela va être comme cela.

Nous allons voir tout ce que nous avons fait, et c’est avec l’amour de Dieu que cela va se faire, c’est avec les grâces de Marie que nous allons nous présenter devant ce que nous avons fait.

Comme ça va être grand pour nous de voir que nous nous sommes donnés pour nos frères et nos sœurs afin qu’ils vivent la Grande Purification!

Il faut qu’on vive ce que nous vivons, il faut qu’on se donne pour nos frères et nos sœurs du monde entier.

Il veut que nous obtenions la miséricorde de Dieu pour nous et pour ceux que nous aimons.

Nous vivons un temps d’amour, nous vivons un temps de grâces.

Dieu a choisi ses enfants du oui, parce que ce sont ses enfants du oui qui ont prononcé le oui avec ses grâces, avec la miséricorde de Dieu.

Ils ont accepté la miséricorde de Dieu, maintenant, il faut qu’ils avancent dans la lumière.

Mais le mal va tout faire pour vous faire peur.

Le mal va tout faire pour que vous ayez des doutes.

Le mal va tout faire pour vous détourner des paroles d’amour de Dieu.

Même si vous croyez que la Grande Purification vient, le mal, lui, sait vous manipuler; il va tout faire pour vous enlever la paix.

Un être qui est dans la peur ne peut pas accepter les grâces de Dieu pour son prochain :

il a tellement peur que son prochain ne soit pas sauvé qu’il ne pense qu’à la peur, il ne pense qu’à la souffrance, il ne fait pas confiance en Dieu, il ne fait pas confiance aux grâces de Dieu, parce qu’il est nourri de la peur en lui, et la peur en lui est, parce que le mal contrôle à cause de la volonté humaine.

Il faut faire attention à notre volonté humaine : elle est contre nous.

La volonté humaine est habitée du bien et du mal, elle a les deux en elle.

Elle est faite ainsi la volonté humaine, et elle ne veut pas quitter les enfants de Dieu.

Elle a le pouvoir de Satan; Satan ne peut pas nous habiter si nous ne lui donnons pas le pouvoir de nous habiter, mais le mal écoute le Mal, et Satan est le mal à l’état pur.

Voyez-vous qu’il ne faut pas faire confiance en notre volonté humaine?

Elle nous a fait souffrir, elle nous a fait commettre des péchés contre Dieu, et nous, nous jugeons notre prochain alors qu’il souffre autant que nous.

Il réussit, même avec les enfants qui vont à la messe, qui vont se purifier par les grâces du sacrement de la Pénitence, à les contrôler avec la peur.

Il met les enfants de la Lumière contre les enfants de la Lumière : les enfants de la Lumière qui auraient dû prendre  les enfants dans les ténèbres pour les amener à la lumière jugent les enfants qui souffrent.

Ce soir, nous avons été manger; autour de nous, il y avait des enfants comme nous : ces enfants étaient des enfants de Dieu.

Ce qu’on voyait à l’extérieur, c’était des enfants qui étaient portés vers ce qui était contre eux-mêmes.

Ils faisaient sortir d’eux la souffrance; ils voulaient tellement donner à leur prochain, mais avec ce qu’ils connaissaient : eux ne se voyaient pas contrôlés par le mal.

Nous qui voyons et entendons, on voyait qu’ils ne se comportaient pas comme Dieu le voulait,

Dieu mettait en nous la lumière afin qu’on les aime tels comme ils étaient.

Alors, Jésus, dans un mouvement, m’a montré leur intérieur : il y avait une grande noirceur en eux, et cette noirceur était quasiment au complet à l’intérieur d’eux.

Alors, il m’a dit : «Lorsque viendra le moment où des enfants qui sont dans leur noirceur sortiront leur non, qu’ils diront non à Dieu, non à la Lumière, la noirceur les prendra en eux; il (le mal) les vomira afin de leur apprendre qu’ils sont esclaves du Mal et là, le Mal sortira d’eux la souffrance, et ils vomiront la souffrance; cela sortira de leur bouche et de leurs oreilles, tous leurs membres ne sera que douleur.»

Alors Dieu a dit : «Toi, abandonne-toi, ce sont mes enfants, ce sont ceux que je veux à moi, et fais ce que je te dis. Laisse toute la place à ton Dieu parce que je veux leur parler d’amour. En ce moment, ils n’écoutent pas, ils n’entendent pas; ils ne peuvent pas voir la Lumière, mais toi, tu vois, tu m’entends, alors aide-les, car tu en répondras!»

Chacun de nous, nous devons nous donner pour les autres.

C’est la Grande Purification qui est commencée.

Nous sommes entre les mains de Dieu, nous sommes pour nos frères et nos sœurs qui sont dans la noirceur : des consolations; nous sommes l’amour, nous sommes de la Lumière, car à l’intérieur de nous nous sommes, et à cause de ce que nous donnons : nos oui, leurs souffrances, ils pourront les endurer.

Dieu demande ça de chacun de nous; mais attention à la peur, car la peur nous empêchera de les aider.

Notre pape, Jean-Paul II : souvenez-vous de ses paroles,

il disait : «N’ayez pas peur!»

C’est ce que Dieu a imprimé en nous par notre saint Père le Pape!

Jean-Paul II a été la porte qui nous a ouvert la Terre Nouvelle.

Jean-Paul II a porté ce que nous sommes, nous les enfants de la Lumière.

Jean-Paul II a consenti, lui, un enfant de la terre, avec tout l’être qu'il était : fragile, à porter nos propres péchés.

Il a imité son Dieu, il a été dans l’obéissance jusqu’au bout :

il a tenu sa croix, notre croix, jusqu’à sa résurrection parce qu’au moment où je vous parle notre saint Père est au Ciel, et tous les enfants de Dieu ne peuvent pas le nier, car nous avons vu et nous avons entendu : si nous avons vu et nous avons entendu, ce n’est pas à cause de nos mérites : à cause de ses mérites.

Parce que Jésus a regardé l’homme qu’il était, et avant même qu’il soit en ce monde, il a été choisi pour notre temps.

Il fallait un enfant de la noirceur pour devenir un enfant parfait de la Lumière.

Il nous a ouvert le chemin vers la Purification sur la terre.

Alors, nous devons garder notre paix en ce qui concerne la mort terrestre de notre saint Père.

Tous ceux qui ont reçu cette nouvelle dans la peur n’ont pas suivi les recommandations de notre saint Père : nous devons suivre les pas de Jean-Paul II.

Et lorsque nous demeurons dans la paix, nous voyons et nous entendons, mais si nous perdons notre paix : la souffrance prend de l’ampleur en nous et elle nous manipule.

Nous avons entendu Jésus tantôt qui nous a parlé de la souffrance, qui nous a parlé de notre volonté qui recherchait tout ce qui était sensationnalisme.

La Purification ne se fera pas comme cela :

elle se fera dans la douceur et dans la lumière.

Puisque Jésus est doux et humble de cœur, pourquoi Jésus changerait-il ses paroles?

Lorsque je me suis retirée tantôt, Jésus m’a dit : «La chair de ma Chair ne peut renier la Chair. La Chair a témoigné de la chair.»

Il disait par là que nous sommes de sa Chair, et qu’il est la Pureté, et qu’il est la Douceur;  

il ne peut donc être la peur; il ne se servira pas de la peur pour attirer ses enfants.

Mais, dans l’Apocalypse, souvenez-vous de ce qu’il a annoncé;

il a dit : «Je séparerai les bons grains des mauvais grains. Si l’arbre ne porte pas de fruits, il sera coupé et brûlé.»

Il nous montrait par là que le péché ne devait pas nous habiter : voyez ce qu’il a fait depuis plusieurs années : il nous a montré le droit chemin : Jean-Paul II.

Il nous a dit d’aller à la confesse, de recevoir les sacrements, de porter les sacramentaux, parce qu’il était notre modèle : alors, nous devons faire comme Jean-Paul II : être comme lui.

Satan, lui, a voulu nous contrôler.

Il veut nous maintenir dans la peur; pour nous maintenir dans la peur, il a fallu qu’il nous éloigne des sacrements.

Alors, pour cela, il s’est attaqué au sacerdoce : il s’est servi des enfants de Dieu pour détruire l’Église.

La faiblesse : la souffrance, a été contre les enfants de Dieu.

Nous qui avons vu tout cela, qu’est-ce que nous avons fait?

Nous avons jugé les prêtres, nous les avons condamnés; nous avons fait sortir de nous notre souffrance pour leur donner encore plus de souffrances, et l’Église a perdu de sa beauté.

Si nous avons regardé l’Église dans une grande noirceur, c’est parce que nous avons fait sortir la noirceur de nous, nous l’avons mise devant nous.

Tout ça était l’œuvre de Satan pour nous empêcher d’aller vers les sacrements.

En nous empêchant d’avoir confiance aux prêtres, nous laissions notre âme dans le péché, et la souffrance en notre chair augmentait : alors lui, le mal, avait pouvoir sur nous.

Jésus nous demande de nous réveiller,

il nous demande de nous donner à lui seulement, pas à la volonté humaine.

Lorsque nous allons voir un prêtre, nous allons voir le Christ-Prêtre qui est en le sacerdoce, nous n’allons pas voir la volonté humaine parce qu’elle est trop dans la souffrance;

elle souffre parce que, nous aussi, nous sommes dans la souffrance.

Nous devons laisser à Dieu notre purification afin que nous puissions comprendre ce qui vient.

C’est comme si nous retournions, complètement, à l’envers du monde :

Jésus est venu; la Lumière est venue, elle a fondé l’Église.

Jésus est venu nous parler de l’amour, il est venu nous parler de l’amour du prochain,

et nous faisons exactement le contraire de ce qu’il attend de nous : nous nous éloignons au lieu de nous rapprocher.

Il nous a demandé d’être purs, de veiller,

de toujours être prêts, prêts pour notre jugement.

Que ce soit pour le jugement lorsque nous quittons notre chair terrestre pour aller vers le jugement qui est pour notre âme, que ce soit pour le jugement que nous allons vivre sur la terre : l’Église ne nous a-t-elle pas dit de toujours être prêts et de vivre le présent?

Aujourd’hui, nous faisons le contraire : nous vivons avec le passé et nous vivons avec le futur et nous oublions de nous tenir toujours en état de grâce au présent.

Alors, Dieu dit : «Maintenant, mes enfants, laissez à Dieu toute la place.»

Dieu veut nous marquer du signe d’enfants de Dieu, Dieu veut mettre un signe sur notre front : le signe d’enfants de Dieu.

Ainsi, nous pourrons nous reconnaître comme étant choisis, les élus qui vont vivre sur la terre en enfants d’amour, comme notre saint Père le disait : dans une civilisation d’amour.

Dieu dit que maintenant nous devrons laisser la place à l’Église parce que c’est l’Église qui va nous marquer.

Jésus est l’Église.

Adam a sorti les enfants de la Divine Volonté, Jésus est venu et va nous faire entrer dans la Divine Volonté.

Nous avons avec nous un représentant de Jésus sur la terre, parce que c’est Jésus lui-même qui choisit ses prêtres, et c’est le prêtre, par son sacerdoce, qui va nous marquer du signe d’enfants de Dieu.

Cela est notre propre choix : à nous de choisir si nous voulons être marqués du signe d’enfants de Dieu sur le front.

Il y a depuis un an bientôt que Dieu demande à ses prêtres de marquer ses enfants du signe d’enfants de Dieu.

Il a fait couler de l’huile sur la terre par sa puissance; depuis neuf ans, chez une personne tout comme nous, l’huile coule des statues qu’elle a chez elle.

Dieu dit : «Du Cœur de sa  Fille Marie, du Cœur de son Fils Jésus coulent des larmes d’huile qui vont purifier et guérir.»

Cette huile ne vient pas de la terre.

Depuis neuf ans l’année passée que cette huile coulait, Dieu a dit que cela représentait les neuf mois de l’enfantement de son Église.

Nous sommes son Église, nous sommes en Jésus, et c’est Jésus lui-même qui va nous marquer afin que nous soyons tous enfants de Dieu.

Notre corps qui connaît la noirceur doit se reconnaître comme étant enfant de la Lumière.

Lorsque nous recevons cette croix sur le front, une grande lumière se fait voir; notre âme peut voir cette lumière, pas notre volonté humaine, et cela repousse la noirceur.

Nous pouvons recevoir la marque une fois, mais Dieu dit : «Si vous retournez vers mon prêtre, je vais vous bénir avec cette huile et ceux que vous portez en vous vont recevoir des grâces.»

Nous ne nous laisserons pas purifier seuls, c’est avec tous les enfants de Dieu.

Alors, Jésus dit : «Maintenant, laisse la place à celui que j’ai choisi.».

 

Merci.