Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Candiac, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2006-01-08

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chaque pas que Dieu nous demande fait de nous des êtres abandonnés dans sa Volonté. Parfois ces pas nous conduisent vers un chemin qui nous semble compliqué; si ça nous semble compliqué, c’est parce qu’en nous, nous avons des mouvements qui sont contre nous-mêmes; ces mouvements, Dieu est en train de nous les faire voir dans notre vie, dans notre quotidien.

Dieu le Père a choisi ce temps afin de nous faire voir notre intérieur.

C’est notre intérieur qui doit être devant nous afin que nous puissions comprendre les Écritures; lire les Écritures avec ce que nous connaissons, lire les Écritures avec ce que nous pouvons comprendre, c’est nous limiter dans ce qu’il veut nous faire comprendre.

Jésus veut ouvrir devant nous des mouvements qui nous appartiennent afin qu’on puisse avancer avec nos frères et nos sœurs en êtres d’amour.

Nous avons lu les Écritures, nous avons essayé de vivre avec nos frères et nos sœurs avec ce qu’on avait compris dans les Écritures; souvent, on s’est aperçu que cela était difficile, que la compagnie de ceux avec qui l’on vivait ne nous apportait pas le bonheur; lorsqu’on découvrait qu’on était incapables de trouver le bonheur avec les personnes avec qui l’on vivait, on était déçus de nous-mêmes.

Parce qu’on était déçus de nous-mêmes, on cherchait à découvrir la cause de ce qui nous rendait ainsi; on voulait se conduire en enfants de Dieu avec ce qu’on connaissait, avec ce qu’on avait compris et qui était écrit dans les Écritures, mais comme on ne trouvait pas la solution, comme on avançait dans la souffrance, alors on a trouvé les Écritures difficiles à comprendre; les Écritures : c’est la Parole de Jésus, c’est la Lumière, c’est la Tendresse du Père, c’est la Lumière de Jésus.

Parce qu’on avait de la difficulté à comprendre, on s’est éloignés de la Lumière, non pas qu’on voulait s’éloigner de Jésus, on voulait s’éloigner de la douleur qu’on ressentait à l’intérieur de nous : on a voulu se donner raison; ce qui était compliqué devenait pour nous une bonne raison d’être ce qu’on était.

Alors, Jésus dit : «Laissez-moi vous conter une histoire. Un jour, un tout petit enfant partit avec son baluchon; il avait laissé derrière lui, parents, amis, sœurs, frères; il voulait avancer avec ce qu’il avait dans son baluchon dans la vie.

En cours de route, il rencontra un groupe de personnes; ces personnes l’invitèrent à demeurer avec eux pour fêter; ils voulaient fêter la vie, tout ce qui pouvait leur apporter le bien-être.

Le petit être les regardait vivre comme ils pouvaient; alors, il se demandait : “Comment pouvaient-ils accepter comment ils étaient?” Il avait beau les regarder, ce qu’il voyait c’était des êtres tristes, des êtres contrariés, des êtres qui se cherchaient; ils disaient fêter la vie : où était la fête, où était la joie?

Le petit être se dit en lui-même : “Ils sont faux, ils ne sont pas eux-mêmes dans ce qu’ils devraient être”; alors, il reprit son baluchon et repartit.

En cours de route, il rencontra un autre groupe de personnes; c’était des gens qui ne festoyaient pas mais qui travaillaient, des gens qui aidaient leur prochain, des gens qui acceptaient la vie quotidienne.

Ils parlaient doucement, ils étaient portés à faire bouger leurs lèvres sans que le petit être ne puisse comprendre ce qu’ils disaient; lorsqu’ils bougeaient leurs lèvres, ils levaient les yeux vers le ciel et un sourire se déposait sur leurs lèvres et, au bout d’un petit moment, ils reprenaient, ils reprenaient leurs mouvements comme s’ils avaient reçu quelque chose.

Leur être avait reçu une force, car le petit être le ressentait; il se dit en lui-même : “Qu’est-ce que ces gens ont à regarder le ciel? Qu’est-ce que ces gens ont reçu à cause de ce geste?” Il découvrit la présence, leur présence qui était tout unie les unes aux autres.

Le petit être les voyait qui s’unissaient les uns et les autres comme une seule famille, alors qu’ils étaient des étrangers; ils devenaient un langage, ils devenaient un mouvement : ce qu’il voyait, c’était l’unité.

Tout son intérieur s’ouvrait à quelque chose de nouveau : pourquoi ces personnes lui apportaient ce mouvement en lui? Pourquoi ces personnes lui faisaient découvrir qu’il était aimé de Dieu? Il découvrait l’humilité, il découvrait la charité, il découvrait l’amour du prochain.

Alors, il ouvrit son baluchon et il prit dans ses mains un livre, et ouvrit ce livre; lorsqu’il se mit à lire, il comprenait, il comprenait ce qu’il lisait : tout devenait lumière pour lui, il ne cherchait plus à s’en aller, car il avait trouvé ce qui pouvait lui apporter le bonheur.

Le petit être savait qu’il était enfant de Dieu, le petit être savait qu’il était un enfant parmi tous les autres enfants; il a consenti à lever les yeux vers le ciel et à rendre grâce à Dieu de lui avoir donné cette chance : découvrir son intérieur.»

Au tout début, l’être vivait dans le monde, vivait avec ses parents, vivait avec les amis qu’il connaissait, mais il a grandi; parce qu’il a grandi, il avait appris à découvrir sa propre volonté humaine, il avait voulu vivre sa vie, il avait voulu découvrir un monde facile, il avait voulu découvrir ce qu’était le bonheur avec ses moyens, mais il était toujours un étranger, il (n’)arrivait pas à être bien avec lui-même.

C’est Jésus qui l’a fait avancer, c’est Jésus qui lui a montré qu’il fallait qu’il continue sur sa route, c’est Jésus lui-même qui lui a fait rencontrer ces personnes, ces personnes qui lui ont appris à se recueillir, ces personnes qui lui ont appris à entrer en lui-même; parce qu’eux avaient découvert la présence de Jésus dans leur vie, eux avaient profité de leurs frères et de leurs sœurs parce qu’ils avaient gardé la foi en eux.

La prière a été pour cette personne un moyen de toujours conserver la foi : c’est la prière qui nous amène au Cœur de Jésus.

Au Cœur de Jésus est notre place, au Cœur de Jésus est la lumière; lorsqu’on est au Cœur de l’Amour, on peut lire la Bible, on peut comprendre la Bible; elle nous apparaît comme un livre plein de connaissances.

Nous qui avons compliqué notre vie à cause de nos souffrances, nous avions entre les mains ce livre rempli de lumière mais, à cause du monde, à cause de notre vie, nous n’avons pas su entrer à l’intérieur de nous; nous avons continué à prier, nous avons voulu découvrir avec nos souffrances ce que les Écritures nous rappelaient.

Pour nous, c’était compliqué d’assimiler les paroles de Jésus, de vivre les paroles de Jésus à cause de ce qui était en nous, vivre avec ce qui était en nous, vivre l’Évangile.

Comment pouvons-nous être heureux si nous ne vivons pas l’Évangile? C’est comme si on allait sur l’eau, mais nous n’avions ni bateau, ni rame.

Nous avançons, nous avançons, mais à chaque mouvement que nous faisons, nous découvrons un espace qui est devant nous; alors, on se demande : “Comment avons-nous pu avancer sur cette mer? Comment est-ce que j’ai pu me rendre si loin sur cette mer, sans bateau, sans rame? Comment est-ce que j’ai pu me rendre jusqu’ici? Je n’ai donc rien vu, je n’ai donc rien ressenti? Il a fallu que je fasse des mouvements, il a fallu que j’utilise quelque chose pour m’éloigner de la rive, pour m’en aller si loin sur la mer. ”

Quand on réalise tout cela, là on sent une solitude, mais en même temps on découvre qu’il a fallu que je fasse des mouvements pour me rendre jusque-là.

Ce sont mes propres choix qui m’ont rendu là où je suis; il a fallu que j’accepte des mouvements, il a fallu que je dise oui à ce qu’on me proposait, c’est moi-même qui en, ce moment, suis seul sur cette mer, c’est moi qui suis en mon corps, en ma chair.

Il est vrai que dans notre vie nous avons été avec des personnes, et ces personnes nous ont fait souffrir et aussi ces personnes nous ont donné des joies, elles nous ont apporté quelque chose.

"Parce que j’ai avancé, je suis rendu loin sur la mer, je ne suis donc pas resté là sur le rivage"; c’est ce qu’on se dit, c’est notre vie à nous ça; c’est comme si on se découvrait, là, après plusieurs années, où on est rendus.

C’est vrai, on découvre la peur, l’incertitude dans notre vie, mais au plus profond de nous-mêmes, il y a quelque chose qui se réveille : la foi; il y a l’espérance, il y a quelque chose qui m’a fait bouger.

"Qu’est-ce qui a fait que je suis à la surface de l’eau? Comment se fait-il que je ne me suis pas noyé?"  C’est là qu’on découvre notre intérieur, c’est là qu’on découvre qu’il y a quelque chose de puissant qui est à l’intérieur de nous; nous ne sommes pas seuls, il y a la présence de Jésus qui est en nous, il y a la présence de Dieu qui est en nous.

Jésus nous fait découvrir que nous devons lui faire confiance en ces temps que nous vivons.

Nous découvrons autour de nous des personnes qui elles aussi sont sur la mer seules avec elles-mêmes, seules en découvrant leur vie; elles ont à l’intérieur d’elles des souffrances, elles ont à l’intérieur d’elles des mouvements qu’elles n’arrivent pas à analyser. Quelle est la différence entre elles et nous-mêmes? Il (n’)y en a pas; si on regarde notre vie, si on regarde la vie des autres, chacun a fait des mouvements, chacun a fallu qu’il avance dans la vie, chacun a connu des mouvements : un mouvement a apporté un mouvement, ce mouvement a apporté un autre mouvement; nous avons apporté des mouvements qui ont apporté des mouvements aux personnes avec qui l’on vivait.

Nous-mêmes, nous avons avancé, mais elles aussi ont avancé : mon mouvement qui m’appartenait a fait connaître un mouvement à la personne avec qui je vivais.

Un mouvement, c’est quelque chose qui bouge, c’est quelque chose qui nous fait avancer, c’est vivant : tout ce qui est vivant fait partie de notre vie; voilà pourquoi lorsque nous voyons, nous ressentons quelque chose qui nous fait bouger à l’intérieur de nous, nous réagissons; alors, ça nous fait dire des paroles, ça nous fait penser et ça nous fait mouvoir; d’autres mouvements prennent naissance.

Les personnes avec qui l’on vit, c’est la même chose pour elles; tout ce qui sort de nous en paroles, tout ce qu’on peut voir, c’est une action : on le voit, on l’entend, c’est la vie; alors, voilà pourquoi nous avons avancé tout le temps, c’était impossible de rester là sans bouger, sans vivre, ce n’est pas vivant.

Comme nous sommes, nous, avec des personnes, nous sommes en mouvement avec les autres; alors chaque personne, c’est la vie qui aide la vie d’un autre à être en mouvement; alors, un avance et l’autre avance dans sa vie, c’est impossible de rester là.

Si on fait des mouvements et que ces mouvements ne sont pas amour, eh bien, notre vie va donner des mouvements sans amour; alors, ma vie va nourrir la vie des autres avec quelque chose qui est comme empoisonnée; l’autre personne, qui va recevoir ce qui est empoisonné, va accepter cela pour faire des mouvements dans sa vie; elle aussi va sortir des mouvements qui vont être empoisonnés.

Alors, ce que nous aurons à donner aux autres ne sera pas de la nourriture, comme eux ne pourront pas nous nourrir, il en résultera une vie qui est sans amour, pleine d’amertume; nous aurons beau regarder le soleil, nous aurons beau entendre des chants, ce que nous ressentirons ne sera pas amour.

Les autres aussi, ce qui sortira d’eux ne sera pas amour, ils auront beau nous dire de belles paroles, ce que nous recevrons ne nourrira pas : on a besoin d’amour; alors, nous avancerons dans notre vie avec ce que nous aurons connu.

C’est ce que nous avons fait depuis plusieurs années, c’est ce que l’homme a fait depuis toujours, mais Jésus a toujours été à l’intérieur de nous, il nous a toujours soutenus, il a été notre force, il a été notre chemin.

Croyez-vous que Jésus ignore ce que nous sommes devenus? Il nous connaît mieux que nous nous connaissons, mais il nous soutient, il nous aime, il nous fait voir là où nous sommes rendus.

Nous vivons des moments d’amour pour nous-mêmes, pour le monde entier, parce que Jésus est en train de nous faire découvrir ce que nous sommes à l’intérieur de nous-mêmes; il est en train de nous faire découvrir des mouvements qui sont en nous et que nous (ne) doutions même pas qu’ils nous appartenaient.

Jésus nous fait voir la lumière à l’intérieur de nous-mêmes, Jésus est en train de nous faire découvrir ce qui s’est passé dans notre vie et dans la vie de ceux qui étaient avant nous, et dans la vie de ceux qui sont en nous.

Avant nous, il y a eu des personnes qui ont fait des mouvements, elles nous ont amenés là où nous sommes; maintenant, c’est le temps de nous faire voir ce qui se passe en l’Église; souvenons-nous des Écritures, souvenons-nous des paroles de Jésus : «Viendra un temps où les hommes devront rentrer en eux pour entendre parler en leur cœur, Jésus.»

Je suis la Présence, je suis l’Être de l’Être qui vient vous rappeler que vous êtes les élus de mon Père.

Chacun de vous, vous allez vous reconnaître dans les mouvements; les mouvements que vous avez acceptés vont vous être connus; les mouvements de vos frères, de vos sœurs, que vous avez acceptés vont vous être connus; vous allez découvrir l’amour (en) vous pour vos frères et vos sœurs.

Chaque mouvement vous a amenés là où vous êtes, chaque mouvement est en votre chair, chaque mouvement est connu de votre chair; à l’Esprit-Saint de vous faire découvrir ce que votre chair se souvient, et c’est au Fils de Dieu de purifier tout ce qui a pu faire souffrir votre chair.

Chacun de vous, vous êtes tous appelés à vous donner par amour pour vos frères et vos sœurs; chacun de nous, nous allons nous donner et c’est nous qui allons découvrir notre intérieur : nous allons découvrir les paroles que nous avons dites, nous allons découvrir les pensées que nous avons conservées; là, nous pourrons laisser Dieu purifier en nous ce qui est impur dans notre chair, les pardons seront pour nous des mouvements d’amour.

Lorsqu’on aura découvert que nous avons dit des paroles à notre époux et notre épouse et que nous lui avons fait de la peine, lorsque nous allons découvrir que nos paroles ont fait sortir la colère en notre époux, en notre épouse, en nos enfants, nous allons nous pardonner avec les grâces de Dieu.

C’est notre chair qui va en profiter, notre chair va se sentir libérée de ce poids que nous traînons depuis tant et tant d’années; notre chair a été esclave de nos paroles, notre chair a été esclave de nos actions qui n’étaient pas amour.

Tout ce qui n’(était) pas amour, cela ne pouvait pas venir de Dieu, mais du mal; en chacun de nous, nous avons le petit enfant qui aime Dieu; en chacun de nous, nous sommes choisis de Dieu.

C’est le mal qui s’est logé à l’intérieur de nous depuis le premier péché, c’est le mal qui nous a détruits; il n’a pu détruire que ce qui était matière : la chair; l’amour, la foi, l’âme, il n’a pu y toucher.

C’est comme lorsque nous mettons de l’eau dans une plante : l’eau alimente la plante; l’eau c’est quelque chose qui pénètre dans la terre jusqu’aux racines; les racines absorbent ce qu’elles ont besoin pour se nourrir.

Si dans l’eau il y a du poison, les racines font pénétrer ça à l’intérieur; la plante qui, elle alors a été nourrie par les racines, a accepté ce qu’elle recevait; elle n’a pas pu demeurer belle, elle a donné des fruits qui étaient tout petits, des fruits qui n’avaient pas les couleurs qu’ils auraient dû avoir; mais, avec le temps, elle est devenue sans fleur; avec le temps, elle-même a commencé à se dessécher.

Mais elle, elle était toujours présente, on pouvait voir une plante qui n’avait pas une belle apparence.

Mais elle était tout le temps là, la plante, parce que de son intérieur elle absorbait de l’eau et, cette eau, elle en avait de besoin pour pouvoir demeurer; elle avait beau avoir besoin d’une eau pure, elle se contentait de ce qu’elle avait : c’est un peu nous ça.

Nous avons accepté dans notre vie des mouvements qui nous ont alimentés; nous sommes encore vivants mais nous sommes, aux yeux de Dieu, des petits enfants qui ont tant besoin de lui.

De l’intérieur, le mal a essayé de nous détruire; de l’intérieur le mal a mis du poison en nous, il a atteint notre chair, il a atteint nos pensées, il a atteint notre façon de parler, il a atteint notre façon d’agir, mais tant qu’il y a le bien en nous, nous sommes vivants; on a été empoisonnés par le mal, mais le bien était tout le temps là, à l’intérieur de nous.

Jésus nous a nourris de ses grâces afin que le bien demeure toujours à l’intérieur de nous; voilà pourquoi Jésus parle dans les cœurs afin de nous démontrer que nous sommes toujours vivants, que son Église est vivante, que son Église est en mouvement, toujours en mouvement de vie; il va faire sortir de l’intérieur de nous le mal, et il n’y en aura plus en nous.

Le temps appartient à Dieu, il ne nous appartient pas; le mouvement appartient à Dieu, il ne nous appartient pas; nous sommes mouvements, nous appartenons à Dieu; nous sommes les enfants dans un temps, un temps qui appartient à Dieu; maintenant, à nous d’accepter ce que nous vivons dans le temps, pas comme nous nous voulons le vivre ce temps, mais comme Dieu, lui, va nous le faire vivre.

Des mouvements en ce moment nous sont connus : des mouvements de purification; nous acceptons de regarder de l’intérieur de nous ce qui nous habite.

Jésus nous apprend à donner ce que nous découvrons à sa Volonté; la Volonté de Jésus, c’est la Volonté du Père, voilà pourquoi tout va dépendre de Dieu le Père.

Ce qui va se passer dans notre vie, ce qui va se passer dans nos frères et dans nos sœurs sera la Volonté du Père, et le Fils va accomplir la Volonté du Père, et le Saint-Esprit sera tout mouvement en nous afin que nous puissions nous accomplir.

Ceux qui acceptent, cela sera grâce pour eux; plus ils accepteront ces mouvements de purification et plus la paix les envahira.

La chair va reconnaître le mouvement parce que la chair appartient à Dieu; c’est Dieu qui nous a choisis, c’est lui qui est le Créateur et c’est de lui que nous sommes ici; la chair reconnaît son Créateur, mais Dieu a donné à ses enfants le choix, il n’a pas voulu de nous que nous soyons des enfants esclaves de son amour.

Dieu le Père attend de nous que nous soyons tout amour pour lui; il nous fait découvrir notre oui.

Pour nous faire découvrir notre oui, il fait des mouvements dans notre vie; rappelez-vous, au tout début, l’Esprit Saint a parlé de mouvements, mais nos mouvements sont aussi en rapport avec les mouvements de nos frères et de nos sœurs.

Voilà pourquoi Dieu le Père va faire des mouvements, pas seulement en nous, mais en nos frères et nos sœurs pour nous faire découvrir notre oui; ainsi, notre chair reconnaîtra le mouvement de Dieu, parce qu’à l’intérieur de nous, nous avons tous nos frères et nos sœurs du monde entier.

Nous avons tous avancé sur la mer, nous avons tous fait des mouvements; là où nous sommes rendus, là Dieu a dit : «Voici le temps»; alors, nous ouvrons nos yeux maintenant et nous voyons que nous ne sommes pas seuls sur la mer : tous ceux qui ont accepté d’être en mouvement sont avec nous.

Dieu va réveiller nos frères et nos sœurs comme il nous a réveillés; puisqu’il se sert des mouvements de nos frères et de nos sœurs pour faire sortir nos oui, cela profite à eux; puisqu’il se sert des mouvements de nos frères et de nos sœurs pour faire sortir notre oui à nous, cela va donner des grâces à nos frères et nos sœurs afin qu’ils découvrent leur oui en eux.

Voilà l’importance de ne plus regarder nos frères et nos sœurs comme étant un obstacle à notre vie d’enfants de Dieu; nous sommes l’Église, nous sommes unis les uns avec les autres.

Nous allons tous être purifiés et tous nous allons découvrir que nous sommes habités de Jésus, de la Présence.

Jésus utilise les autres pour nous aider; nous, il va nous utiliser pour aider les autres jusqu’au moment où toute chair sera purifiée.

Tous les enfants de Dieu, tous les élus de Dieu sont prêts à prononcer leur oui à l’Amour, à Jésus; maintenant, il faut qu’ils prononcent leur oui, il faut qu’ils vivent ces mouvements pour que la chair reconnaisse le oui du Créateur : le oui du Créateur, c’est la liberté : dire oui avec son intérieur.

Rappelez-vous de l’histoire : le petit être qui a découvert ces gens qui regardaient vers le ciel, il a voulu découvrir lui aussi ce qui se passait en eux, tout était en lui, mais il ne le savait pas; lorsqu’il l’a découvert, il est devenu un être d’amour, rempli de paix, de lumière; il a ouvert son baluchon, il a pris la Bible, il a ouvert la Bible, il a tout compris parce qu’il était libéré, il était libéré de ses peurs, il était libéré de ses incertitudes, de sa souffrance; il était prêt maintenant à vivre avec ses frères et ses sœurs en être d’amour : c’est chacun de nous.

Dieu nous envoie avec un baluchon et nous avons à découvrir ce qui nous habite; nous avons à découvrir nos pardons, nous avons à découvrir qu’à l’intérieur de nous il y a tant de blessures, et ces blessures nous ont blessés et ont blessé les personnes avec qui on vivait.

Plus on demande des grâces de purification, plus on donne et plus on se laisse libérer; et plus on se laisse libérer, plus ceux qui sont en nous reçoivent, et plus ils reçoivent des grâces qui vont les libérer d’une douleur qui les habite; et parce qu’ils vont moins souffrir, ils vont nous regarder.

Ils vont être prêts à vivre leur purification parce que leur chair va leur faire moins mal, et c’est Dieu qui va tout faire, rien ne viendra de nous-mêmes.

Pouvons-nous, nous, faire sortir des images que nous ne connaissons même pas qui nous habitent? Nous savons que nous avons accepté les paroles de personnes avec qui on vivait et qui nous blessaient; nous pouvons nous souvenir des maux, mais pas de la cause de ces maux.

Qu’est-ce qui a pu causer en cette personne ces paroles? Puisque la personne elle-même ne le sait pas, alors, nous, nous ne le savons pas; c’est comme les conséquences, il y a eu dans notre vie des conséquences à ce que nous avons accepté, ces conséquences, nous ne les connaissons pas.

Il y a eu des conséquences dans la personne qui nous a dit ces paroles, il y a eu des conséquences dans notre vie, il y a eu des conséquences dans toutes les personnes qui étaient en nous; ces conséquences, nous ne pouvons pas les analyser, car le temps ne nous appartient pas.

Qui peut dire ce que demain nous allons ressentir, nous allons faire, à cause d’une parole que nous avons entendue? Et qui peut dire ce que demain sera pour la personne qui a dit ces paroles? Ces paroles vont amener des mouvements pour d’autres jours, ces paroles vont avoir des conséquences dans un an, dix ans, vingt ans d’ici.

Lorsque nous avons entendu ces paroles, alors que nous avions un an, deux ans, cinq ans, aujourd’hui nous les vivons : c’est la conséquence de ce que nous avons entendu et accepté dans notre vie que nous vivons.

Alors nous (ne) sommes pas tout seuls dans notre vie à l’intérieur de nous; ces paroles ont fait des mouvements, ont amené d’autres mouvements, ont reproduit d’autres mouvements jusqu’à aujourd’hui.

Pouvez-vous les connaître? Dieu oui; alors, nous devons laisser à Dieu ce qui est à Dieu.

Notre chair va être pleine de reconnaissance pour son Créateur en disant nos oui continuellement, en acceptant ce que nous vivons en nous; voilà pourquoi Jésus, tranquillement, nous fait découvrir ce que nous devons apprendre.

Les enseignements de Jésus semblent pour nous à l’extérieur comme quelque chose qui se répète, qui se répète, mais à l’intérieur, notre mouvement de vie reconnaît chaque Parole de Dieu.

Chaque parole de l’Esprit de Dieu guérit; nous devons laisser toute la place à l’Esprit de Dieu et lui faire confiance, Dieu sait ce qu’il fait.

On a écouté les paroles (de) l’Évangile, on a relu ces paroles et ces paroles nous ont toujours apporté de l’amour, de l’espoir, et il va faire de même pour la purification en utilisant des paroles d’amour, de guérison pour nous.

Laissons-nous avancer dans les mouvements de Dieu et non plus dans nos mouvements à nous; là où nous sommes rendus, là Dieu nous a démontré qu’il nous a pris entre ses mains; et il nous a pris et il nous a mis en son Cœur afin de laisser couler sur nous son Précieux Sang.

Il a déjà fait ce mouvement, Jésus, et à nous maintenant d’accepter tout ce qu’il nous donne; nous vivons dans la Passion du Christ; maintenant, à nous de découvrir notre propre passion qui a été enveloppée de la Passion du Christ.

La Passion du Christ est pour nous un mouvement de vie, un mouvement de rédemption, elle nous amène à notre propre résurrection; notre âme, en notre chair, connaîtra la gloire du Fils.

Lorsque nous goûtons à la paix en notre chair, nous avançons : nous avançons là où lui a déjà déposé ses pieds; lorsque Jésus avançait avec sa Croix, lorsqu’il acceptait tout pour nous, il vivait notre vie, il nous apprenait à prononcer des oui; chaque goutte de son Sang nourrissait nos oui : “Pas notre volonté, ta Volonté, Père”. Nous devons accepter ce que nous vivons en ce moment dans notre chair.

Il a tant d’amour pour nous, notre Père! Il réunit des enfants afin d’entendre sa Volonté.

Comment nous, qui sommes dans notre chair, pouvons-nous savourer ces moments d’amour que nous vivons ensemble? C’est en nous réunissant dans le Cœur de la Mère de Dieu pour aller dans le Cœur du Fils, comme des tout petits enfants qui ont faim et qui ont soif.

Celui que Dieu a choisi pour nous ce soir, c’est celui que Dieu le Père voulait par son sacerdoce; par son ministère, il est le Christ.

Le Christ aime se manifester à lui, le Christ aime lui montrer sa lumière, sa présence, parce qu’il reconnaît son oui d’amour, il reconnaît sa Passion.

Par le sacerdoce, Dieu demande son prêtre afin qu’il puisse couvrir ses enfants et leur accorder les grâces qu’ils ont besoin.

 

Prêtre : C’est une grande joie, une grande joie surtout en cette soirée d’adoration; alors, nous allons nous laisser interpeller par le Seigneur qui parle très fort ce soir. Notre plus grande joie en cette fête du Christ, Enfant de la Crèche, l’adoration du Christ, notre plus grande joie, c’est de pouvoir, en famille, le plus intensément possible, vivre cette fête qui n’est complète qu’auprès de Dieu.

Et moi, je demande au Seigneur, qui est au milieu de nous dans sa Parole, mais aussi qui est dans le cœur de chacun d’entre de nous, de nous donner une bénédiction particulière.

Et je demande au Seigneur de répandre abondamment sur toute cette assemblée la puissance de son amour sur chacun d’entre vous, ici, la puissance d’amour de Dieu le Père.

Que cet amour nous enveloppe et qu’il touche nos cœurs, qu’il ouvre les oreilles de nos cœurs, les oreilles de notre tête, nos cœurs surtout, et qu’il nous prédispose à écouter cette Parole qu’il nous a donnée ce soir par sa fille, pour qu’à travers notre humble personne nous soyons disposés maintenant à aider d’autres.

Nous l’avons entendu tout à l’heure, il y a une personne ce soir qui a besoin d’entendre le message parce que le Seigneur veut l’ouvrir et l’aider à entrer en lui.

Alors, Seigneur, répands la puissance de ton amour sur tes enfants ici et renouvelle-les complètement, bénis-les par Jésus le Christ Notre-Seigneur.  Amen.