Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Caracas, Venezuela,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-05-13 – Partie 1

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur veut nous réunir dans son Cœur afin que chacun de nous, nous puissions être ses instruments d'amour. Jésus est notre Dieu. Il s'est donné par amour pour chacun de nous et il a fait la Volonté de son Père. Il vient nous apprendre à être son Cœur d'amour. Il veut qu'on disparaisse en son Cœur.

Maman Marie, elle nous demande d'aller à elle, d'ouvrir notre cœur et de lui présenter notre cœur. Elle, elle sait ce qui est en notre cœur et son Fils aussi le sait, mais il demande à Maman Marie : «Préparez, ô Mère d'amour, les cœurs de mes enfants, car leur cœur s'est endurci. Ils ont laissé pénétrer dans leur cœur ce qui n'était pas amour, et ce qui n'est pas amour fait en sorte de durcir le cœur.» Nous avons à l'intérieur de notre chair ce cœur, et ce cœur a été nourri de ce que nous lui avons donné. Qu'avons-nous donné à notre cœur? Ce que nos choix ont fait. Nos propres choix ont nourri notre cœur, et nos choix ont été devant ce qui se présentait à nous et qui venait de l'extérieur de nous.

Depuis que l'homme et la femme sont sur la terre, ils ont ouvert leur regard à tout ce qui était extérieur, ils ont ouvert leur écoute à tout ce qui était extérieur. L'homme et la femme apprenaient tranquillement à ne plus se nourrir de l'intérieur. Ce qui se présentait à eux devenait pour eux ce qu'ils avaient besoin. L'homme et la femme avaient tout ce dont ils avaient besoin à l'intérieur d'eux. C'est Dieu qui les nourrissait, c'est Dieu qui leur montrait comment prendre ce qui est extérieur, afin que l'intérieur jamais ne se nourrisse autre que l'amour.

Adam et Ève, après la connaissance du bien et du mal, apprenaient avec leur volonté humaine ce qui était pour eux. Mais comme ils avaient quitté la Divine Volonté et que la Divine Volonté avait respecté ce choix, leur pensée s'est embrouillée : ils ne voyaient plus avec le regard de Dieu, ni l'écoute de Dieu. Alors, leurs actions devinrent des actions qui avaient besoin d'être toujours soignées par l'amour intérieur. Leur intérieur avait besoin d'amour. Avant le péché, tout leur était donné. Ils étaient dans la pensée de Dieu et la pensée de Dieu les nourrissait. Ils étaient en harmonie avec tout ce qu'ils voyaient à l'extérieur, ils pénétraient l'amour de Dieu.

La Création de Dieu était pour eux un langage d'amour, mais lorsqu'ils ont été vers la connaissance du bien et du mal, cela s'est coupé. Dieu leur a toujours laissé son amour et Dieu venait vers ses premiers enfants pour les instruire. Ils devaient, dorénavant, écouter Dieu, et Dieu leur montrait comment. Il leur montrait, par les grâces, par la puissance de son amour intérieur, comment cultiver la terre. Dieu leur montrait qu'une telle chose était bonne pour une telle chose et un autre pouvait leur procurer autre chose.

Lorsqu'ils ont été chassés du Paradis terrestre, de ce lieu où tout n'était que perfection, Dieu ne les a pas laissés seuls. Il voyageait avec eux d'année en année, d'année en année. Sa présence était connue d'eux, parce que la présence de Dieu se faisait ressentir en eux. Voilà pourquoi Abel et Caïn donnaient à Dieu ce qu'ils avaient reçu par Dieu. Pour que Caïn puisse offrir sa récolte, il devait donc être dans une connaissance. C'était la connaissance du bien, et la connaissance du bien ne pouvait pas venir de l'humain, mais de Dieu. Parce qu'ils avaient choisi la connaissance du bien et du mal, ils devaient dorénavant connaître.

Ils ne venaient pas au monde avec la science infuse, ils devaient écouter; et c'est Dieu qui les instruisait, c'est Dieu qui instruisait aussi Abel. Comment pouvait-il savoir qu'à un certain moment, certains de son troupeau mettaient au monde une brebis? Comment pouvait-il connaître le temps, l'étape, les besoins, afin qu'il puisse donner ce que ses petites brebis avaient besoin? Tout venait de Dieu et ils devaient être toujours à l'écoute de la Connaissance. Mais il y avait aussi le mal. Ils avaient accepté de connaître la connaissance du mal.

Dieu ne nous a pas créés afin qu'on connaisse le mal. Dieu n'a pas en lui le mal, donc il n'a pas donné à ses enfants la connaissance du mal. On ne devait connaître que Dieu, n'adorer que Dieu, ne vouloir que Dieu, mais on avait choisi de connaître, de connaître ce qui était le bien et de connaître ce qui était le mal. L'hypocrisie, le mensonge, l'orgueil avaient été près des enfants de Dieu. Mais Dieu protégeait ses enfants. Il leur avait dit : «N'allez pas à cet endroit.» Ils ont été séduits parce que c'est eux qui ont approché la connaissance du bien et du mal. Une fois qu'ils ont approché, le mal s'est fait connaître à eux et le mal les a tentés, et c'est après avoir été tentés qu'ils ont choisi.

Nous avons en nous ce choix, parce que cela a pénétré en notre chair. Nous avons en nous la volonté humaine, cette volonté humaine qui nous amène toujours à connaître, à vouloir connaître. Le vouloir n'appartient qu'à Dieu, il ne devait pas nous appartenir. Dieu seul sait ce qui est bon pour tous ses enfants. Dieu est le Présent. Que ce soit dans le passé, le futur ou le présent, Dieu est toujours le Présent; alors tout lui est connu. Mais dans la volonté humaine, nous ne connaissons pas le passé et nous ne connaissons pas le futur.

Il nous est demandé par Dieu d'être dans le présent en la Présence, mais nous sommes incapables de vivre cette grâce à cause de notre volonté humaine. C'est la volonté humaine qui nous amène là où elle veut, parce que la volonté humaine a un maître maintenant, et c'est Satan. Satan a réussi à faire de nous des enfants esclaves de la volonté humaine. Il a séduit notre pensée, notre regard, notre écoute; il a séduit nos paroles, nos actions et nos sentiments. Il les maintient avec ce qu'il a entré en nous.

Il nous a fait faire des choix. Il nous a présenté ce qui était du pouvoir : 'Je veux'. N'est-ce pas un pouvoir? 'Je veux obtenir' : c'est un pouvoir que nous, nous connaissons maintenant. Et pour obtenir ce que je veux, je vais dans mon passé, je désire mon futur et là, je fais mon présent. Je suis toujours dans un vouloir, un pouvoir : 'Je me souviens de ma souffrance, je désire m'en sortir'. Alors, ces deux pensées font mon présent : je suis toujours dans un pouvoir. Ce qui est passé ne m'appartient plus, ce qui est au futur ne m'appartient pas. Le passé doit être donné à Jésus et le futur doit être entre les mains de Dieu, mais ce n'est pas ce que nous faisons.

Nous sommes toujours dans le passé, parce que ma chair s'en souvient. Ma pensée s'alimente de ce que ma chair connaît et comme ma pensée est alimentée d'une chair souffrante, elle, elle m'amène toujours dans ce qu'elle veut. On ne veut pas se souvenir que nous avons perdu un enfant, et pourtant, ça vient dans notre présent. On ne veut pas penser à ce qu'il aurait été dans les études, marié, nous donner des enfants; pourtant, ça vient dans notre présent. Dans ces deux mouvements, il y a la souffrance, il y a la peur, il y a l'incertitude, il y a un chemin que je ne connais pas.

Voici notre présent. Et qui fait cela? La connaissance du mal manipulée par le Mal. Ce n'est pas Dieu, c'est Satan. Il fallait qu'il nous fasse connaître la connaissance du bien et du mal pour nous manipuler. Il n'aurait eu aucun pouvoir sur les enfants de Dieu s'ils avaient choisi l'obéissance. Il les a trahis, il les a séduits, il s'est servi de son hypocrisie en y insérant de l'orgueil. Il leur a montré qu'il pouvait connaître pour être comme Dieu voulait qu'ils soient : "Dieu va t'aimer, parce que tu vas prendre conversation avec lui. Tu vas lui montrer que ce qu'il t'a donné, tu peux t'en servir."

L'hypocrisie de Satan était devant les enfants de Dieu, mais ils étaient incapables de savoir ce qui se passait. Parce qu'ils avaient consenti d'écouter, ils étaient dans une tentation, un mouvement noir de ténèbres. Eux qui recevaient tout au présent se posaient une question : "Qu'est-ce que c'est cela?" Et Satan répondait pour eux : "Le savoir. Ce que Dieu sait, tu peux le savoir." Nous avions ce savoir, mais le savoir se donne au quotidien. C'est une nourriture que nous recevons de Dieu au quotidien. Il s'appelle le Présent. Être nourri par Dieu, c'est être en sa Présence, c'est être au présent, c'est toujours donner notre oui, et Dieu comble, Dieu donne. Il n'arrête pas de se donner, notre Dieu. Notre quotidien devient un quotidien éternel : on savoure notre présent, on goûte au bonheur.

Mais Satan voulait nous faire sortir de cela pour nous amener dans le passé ou dans le futur, afin de nous maintenir dans la souffrance. Lorsque nous sommes dans le présent, on est comblés. Mettez devant vous une assiette comblée de fruits qui viennent de Dieu. Là, on savoure ce que Dieu nous donne. On n'est pas dans le passé ou dans le futur, nous sommes là. Voilà le présent, voilà être dans le bonheur. Dieu nous comble de son amour. On n'a pas besoin de penser à ce que nous venons de faire pour obtenir cette assiette, on est heureux de l'avoir devant nous. On ne pense pas à ce qu'on va faire dans une heure, on veut savourer cet instant. Eh bien, l'on doit faire cela au quotidien, à chaque instant de notre vie.

Il faut vivre le présent en la présence de Dieu, parce qu'on peut avoir quelque chose qui soit devant nous : 'Oh! j'ai un chèque avec un bon montant!' L'argent nous amène là où il veut. Là, je viens de penser à ce que j'ai fait pour avoir cet argent; là, je viens de savourer ce montant pour avoir ce que je veux : mon auto. Mon passé et mon futur deviennent mon présent. Là, je me ferme à la présence de Dieu, à ce moment-là, je n'ai pas besoin de lui : je me comble, je me fais plaisir, tous ces efforts pour avoir ce chèque me satisfait. Là, mes pensées me comblent : 'Elle va être blanche, elle va être grosse, je vais avoir une quatre portes.' Là, je me satisfais de mon bonheur. Tout cela fait partie de notre quotidien : on se reconnaît. Nous avons fait de notre vie une vie qui n'est pas en Dieu.

Nous avons un tout petit bébé dans les mains qui vient de naître. À l'instant où j'ai mon regard sur mon enfant, j'oublie mes douleurs; à l'instant où je suis avec lui et que je le tiens dans mes bras et je sens sa chaleur, je suis avec lui, je savoure sa présence. Là, mon regard se porte sur ce que je vais faire : 'Est-ce que je vais me rendre à la maison et je vais l'emmailloter dans une couverture? Il n'aura pas froid. Est-ce que je vais lui donner ce dont il a besoin?' Qu'est-ce qui a réveillé en nous ces pensées? La peur, la peur de ne pas être à la hauteur. La peur engendre des pensées qui nous amènent loin du présent, parce que je me souviens du froid dehors, je me souviens d'avoir eu trop chaud : mon passé – qui est au présent – et je pense à ce qu'il a besoin lorsque je vais partir : mon futur – je le mets au présent – et ce que je nourris, c'est ma peur; et ce que je projette à mon enfant, c'est ce que je suis. Je suis une nourriture pour moi et pour mon enfant.

Ce que nous sommes, nous le sommes avec nos souffrances. Nous oublions vite notre présent. Ce qui nous fait oublier notre présent, ce sont nos souffrances parce que nous les avons gardées à nous : 'Je garde mes souffrances'. On a oublié ce que notre Jésus d'amour nous a dit : «Donnez-moi votre joug, le mien est si léger», mais on ne le fait pas. Qu'est-ce qui fait qu'on oublie de donner à Dieu ce qu'il attend de nous? Nos préoccupations. On n'a pas le temps. Mes pensées sont toujours en activité et comme mes pensées sont en activité, je ne suis jamais dans mon présent. Je voyage du passé au futur, et ça fait bien l'affaire au mal parce qu'il gère notre volonté humaine.

Dieu attend que nous soyons des tout petits enfants. Il veut que nous apprenions à nous regarder, à nous aimer et à aimer notre prochain. Lorsque nous apprenons à nous regarder : 'Je suis enfant de Dieu et Dieu existe. Il m'a donné son Fils afin de racheter mes péchés. Il m'a tout donné, il m'a donné sa Vie. Je mange son Corps et je bois son Sang. Dieu d'amour ne cesse d'être bon pour moi', là, je peux être devant mon Dieu. Et lorsque je suis devant mon Dieu, là, j'apprends à m'aimer : 'Oui, je m'aime parce que Dieu m'aime. Oui, je m'accepte parce que Dieu m'accepte. Oui, je me pardonne parce que Dieu me pardonne. Oui, je m'accepte tel que je suis, parce que Jésus m'a aimé tel que je suis. Oui, je m'aime assez pour vivre mon présent et quitter mon passé. Oui, je m'aime dans mon présent, je n'ai pas à savoir mon futur. Oui, je trouve que j'ai des qualités, parce que c'est Dieu qui me les a données. Oui, je suis beau/belle, parce que Dieu m'a créé(e) à son image. Je n'ai rien à me prouver puisque Dieu m'aime gratuitement.'

On doit se regarder et s'aimer. Lorsqu'on arrive à se regarder ainsi, on regarde notre prochain ainsi. Tout ce qu'on découvre pour nous-mêmes, on le découvre en notre prochain. Tout devient pour nous de la lumière. On n'a plus d'ennemis parce que, là, on se souvient, on se souvient que nous aussi on a détourné notre regard de la Croix, mais que Dieu nous a toujours aimés, parce que ce souvenir vient de mon intérieur que j'aime. Je ne m'attribue rien. C'est Dieu qui m'amène à découvrir sa miséricorde. Il m'amène toujours dans son présent. Je suis donc toujours avec lui et là, je découvre, je découvre ma vie qui avait tant besoin d'amour; et là, je sais, je sais que Dieu a aimé qui est auprès de moi. Il m'a aimé jusqu'à donner tous ses enfants. Comme j'ai tombé et que je me suis relevé, j'apprends, j'apprends à savoir qu'il est là; et j'apprends à savoir qu'il est là avec mon prochain et qu'il a droit de tomber parce que moi j'ai tombé, parce que lui et moi nous sommes enveloppés du Précieux Sang de la sainte Miséricorde. Le Sang de Jésus, c'est la miséricorde du Père, c'est un amour infini, inconditionnel.

C'est Jésus qui fait la Volonté du Père. Il nous prend tout doucement dans ses mains puis il nous plonge dans son Sang. C'est un baptême de purification. C'est l'Amour qui nourrit continuellement qui nous sommes en attendant de connaître notre propre miséricorde, parce que nous sommes assujettis au péché. Dieu sait que nous allons encore tomber, mais il est là, toujours prêt à nous plonger dans son Sang. Il faut goûter à cette miséricorde et on ne peut goûter à cette miséricorde que lorsque nous sommes ensemble.

Pouvons-nous penser à Adam et Ève qui ont dit oui à la tentation sans penser que nous aussi nous avons dit oui à la tentation? Pouvons-nous penser à Caïn qui a été en colère sans penser que nous aussi nous avons été en colère? Lorsque Jésus a dit à ceux qui voulaient lapider l'adultère, lorsque Jésus nous a rappelé que nous sommes nous aussi des pécheurs, là, il nous l'a fait connaître, parce qu'il a dit ces paroles : «Celui qui n'a commis aucun péché, qu'il lance la première pierre.» Dieu ne dit jamais ces paroles pour un temps, Dieu dit ces paroles en le Présent, et il est la Miséricorde, il est son Tout dans sa miséricorde : passé, présent, futur sont toujours dans la miséricorde de Dieu. Alors, ces paroles nous étaient adressées.

Personne ne peut avoir une seule pensée contre son prochain, parce que notre prochain est nous-mêmes. Nous avons tous été adultères, nous avons tous trahi la fidélité de Dieu. Il nous a demandé d'être fidèles à notre âme : l'épouse de Dieu, la choisie de Dieu. Il nous a dit ces paroles : «Préparez-vous pour les noces. Soyez toujours vigilants, priez, priez, que vos lanternes soient remplies d'huile.

Ô âme, qu'as-tu fait, toi qui as été infidèle envers ton Dieu? Tu as trahi Celui qui t'attendait. Tu as cherché à connaître ce qui t'était beauté. Regarde qui tu es. Regarde ce que tu dois être : la lumière en la Lumière, la saveur dans la Saveur, l'écoute dans l'Écoute, la parole qui se donne à la Parole, l'adoration qui doit adorer, être fidèle en tout au futur Époux.

Ô chair qui est temple de l'âme, ne cherche pas autre qu'à prier. Fais de ta chair une chair de sacrifices, afin que tout ce que tu reçois soit une nourriture. Nourris ta chair d'amour, nourris ta chair de 'oui', ainsi tu seras toujours dans le mouvement de ton âme, car prépare-toi, tu dois revêtir le vêtement de noces, car je vais mettre sur tes épaules la beauté pour ton âme. Ce que je demande à la chair, c'est d'être fidèle en tout à l'âme, car l'âme est la lumière du temple.

À celui qui accepte d'entendre, qu'il reçoive les grâces du Ciel qui alimentent la chair. Tout ce qui est en la chair doit connaître la purification, car la chair connaît la volonté humaine qui a repoussé la vie spirituelle; elle a engourdi la chair et l'âme a souffert. L'âme crie vers la chair : 'Sois-moi fidèle, cesse de te lapider, car à chaque fois que tu es infidèle, le péché que tu acceptes me lapide'. Ce qui est doit être pur, car la pureté est voulue de Celui qui vient chercher l'âme pour la présenter à sa Chair. Toujours être prêt pour l'Époux, car c'est l'Époux qui vient chercher ce qu'il a créé.»

Ce que nous entendons doit être pour nous un signe d'amour. Nous devons maintenant fermer notre regard à l'extérieur pour ouvrir notre regard à l'intérieur. Notre regard appartient à Dieu. Il faut reconnaître tout ce que notre regard a laissé pénétrer en la chair, et tout nous sera connu que par l'intérieur. On aura beau lire, on aura beau écouter, si notre intérieur ne porte pas la lumière, nous ne verrons rien, nous n'entendrons rien. La grâce vient de Dieu et elle est donnée à l'âme, et l'âme, elle, elle donne ce qu'elle reçoit.

Toute pensée doit être des pensées d'amour. L'âme sait que la pensée n'est pas amour, car elle a été projetée si souvent et si souvent par terre. Elle porte la douleur, car elle reconnaît  les souffrances (dont) notre pensée est imbibée. Toute souffrance que la pensée connaît est venue par la volonté humaine afin de la maintenir là où Satan voulait qu'elle se maintienne.

La purification de la chair est commencée. Elle est commencée pour tous ceux qui acceptent de se laisser prendre par la Lumière. Par nous-mêmes, nous ne pourrons pas vivre la purification de la chair. Tout vient de Dieu et c'est Dieu qui se charge de tout prendre. Ce qu'il attend de chacun de nous, c'est un oui. Ce qu'il veut faire de nous, c'est des êtres prêts à se donner par amour. Dieu connaît ses enfants et il sait ceux qui sont prêts à vivre la purification de la chair. Il donne sa lumière par l'intérieur et la lumière montre ce qui fait avancer, et la lumière montre aussi ce qui fait arrêter. La faiblesse en notre chair se fera connaître, car il est nécessaire de la connaître afin de la maîtriser.

La noirceur doit être mise en la Lumière, car la noirceur a fait de nous des êtres aveugles. Nous devrons regarder notre noirceur, nous devrons la donner à Dieu, nous devrons faire cela dans la paix, dans la joie et dans l'amour. La paix en notre intérieur, la joie pour les enfants de Dieu, l'amour pour Dieu, pour nous-mêmes et notre prochain. La purification de la chair, c'est l'affaire de Dieu et tout se fait au présent. Le passé ne peut pas nous servir et le futur n'appartient qu'à Dieu. La purification de la chair ne peut se faire qu'au présent.

Voilà pourquoi Dieu tout-puissant, par le Cœur de Marie, va vous demander si vous voulez le manteau de l'amour, ce manteau si cher au Cœur de Marie. Marie connaît les cœurs de ses enfants. Elle a fait un manteau avec les cœurs de tous les enfants de Dieu, et ce manteau est terminé maintenant et elle veut nous le déposer sur nos épaules. Alors, par la puissance de Dieu, écoutons le Cœur de Marie.