Rencontre de l’agir de Dieu à Chicoutimi, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2004-10-11 - Soir

 

Jésus : Chacun qui êtes ici, l’êtes par la puissance du Saint-Esprit en chacun de vous.

Allez là où sont les grâces, pénétrez en vous; il n’y a pas d’endroit sur la terre (où on) peut vous donner l’amour, il n’y a qu’en cet endroit : cherchez ailleurs, et vous ne trouverez pas;

En vous Dieu a déposé sa Présence, en vous Dieu a mis son amour.

Lorsque vous vous arrêtez un seul instant et que vous allez en vous, vous allez vers l’Amour et l’Amour vous comble de ses bienfaits.

On cherche l’amour partout à l’extérieur : on regarde avec des yeux, on attend un son qui parlerait d’amour, mais l’amour ne répond pas, l’amour ne se fait pas voir;

car tout ce que vous regardez ne porte pas de grâces, tout ce que vous entendez ne porte pas de grâces, mais lorsque vous allez en vous, là vous trouvez ce que vous cherchez.

Combien vous avez cherché! Moi, je vous ai cherchés; moi, j’ai attendu; moi la Puissance, moi l’Amour, moi le Fils de Dieu, j’ai été patient avec chacun de vous.

Et vous, vous avez cherché aussi, mais vous n’avez pas cherché au bon endroit, vous avez cherché à l’extérieur ce qui vous rendrait heureux : on ne peut être heureux que si on a trouvé l’amour, mais un amour qui ne porte pas de grâces, est un amour éphémère : il ne dure pas.

C’est comme une rosée qui tombe, aussitôt que le soleil apparaît elle disparaît; alors qu’à l’intérieur de vous l’amour demeure, l’amour est là : il ne disparaît pas.

Je suis la Lumière et lorsque moi je vous fais avancer dans la lumière, l’amour ne s'en va pas : l’amour vous accueille, l’amour vous entoure, il vous fait voir votre intérieur tel qu’il est.

Vous êtes si petits, mes enfants!  Vous avez besoin que je vous guide,

vous avez besoin d’entendre ma voix.

J’ai parlé souvent à l’intérieur de vous, je vous disais souvent : «je t’aime» et quelquefois vous pensiez, mes enfants, que cela ne venait pas de votre intérieur, mais quelque chose de l’extérieur.

J’ai pris soin de ne pas vous brusquer, j’ai tellement attendu ce moment d’amour!

«Oh! enfant d’amour, viens profondément en toi; je veux te parler, je veux te dire combien je t’aime; écoute cela, c’est pour toi : "Un jour, un enfant cherchait un endroit où il pourrait s’arrêter, où il pourrait y planter sa tente afin d’y demeurer; il cherchait à être dans l’amour, alors il est parti.

Laissant tout derrière lui, à la recherche de cet endroit, il est allé par les chemins, regardant ici et là l’endroit où il pourrait planter sa tente, mais il n’a pas trouvé.

En chemin, il a rencontré des personnes qui lui ont parlé de l’amour; il avait beau écouter ces personnes, mais cela ne remplissait pas ce besoin en lui; il avait toujours ce besoin de chercher et de chercher, alors il a continué son chemin : il ne s’y est pas arrêté.

Il a (entendu) au loin un endroit où il y avait du bruit, il s’y est aventuré : on entendait de la musique, des gens dansaient, des gens festoyaient entre eux, ils semblaient être joyeux; alors il s’y est arrêté parce qu’il trouvait bon ces rires, ces chants, ces danses mais, au bout d’un certain temps, lorsque les gens ont arrêté parce que la journée était finie, il a vu à travers ces gens un vide en eux; il a vu que tout ce qu’ils avaient autour d’eux ne les rendait pas heureux, car ces gens devaient toujours être dans ce bruit, dans ces chants, dans ces danses pour se donner du bonheur : tout en eux n’était pas rempli, c’était comme des tambours vides, alors il a continué son chemin.

Et en cours de route, il a trouvé : il a trouvé des gens qui se donnaient des plaisirs avec ce qu’ils avaient inventé; ces plaisirs les rendaient joyeux, par moments calmes : cela leur apportait un bien inconnu en eux, et ils y croyaient, mais au bout d’un certain temps, ces gens changeaient : ils devenaient égoïstes, ils se donnaient des plaisirs pour eux-mêmes sans vraiment le partager avec les autres; ils devenaient des êtres remplis d'eux-mêmes, ils devenaient amoureux de ce qu’ils avaient inventé, et ils y croyaient tellement qu’ils ne réalisaient pas qu’ils vivaient que pour eux autres, mais lui voyait cela et il a continué ce chemin sur lequel il était, car il ne voulait pas y planter sa tente, alors il a continué.

Au bout de quelque temps, il est devenu fatigué et se demandait s’il était pour trouver l’endroit où il devait planter sa tente : il cherchait, il cherchait et ne trouvait pas.

Alors il s’est arrêté et s’est assis sur le bord du chemin et il a mis sa tête entre ses deux mains; il ne savait pas quoi faire, alors il s’est dit : "Eh bien, c’est ici que je m’arrête parce que je n’en peux plus, je cherche et je ne trouve pas".

Il a gardé le silence et soudain, il a entendu un "je t’aime"; il avait beau regarder autour de lui, il n’y avait personne; alors, il a continué dans son silence et un "je t’aime" s’est fait entendre de nouveau et là, il est demeuré attentif à ce "je t’aime".

La voix était en lui, à l’intérieur quelqu’un l’appelait : "Viens en moi, là, à l’intérieur de toi, c’est moi qui t’appelle, je suis Celui qui marche avec toi, je suis Celui qui s’est tenu auprès de toi tout au long de ton chemin; j’ai attendu le moment où tu étais pour t’abandonner. Ce moment, je l’ai attendu et, maintenant, je veux te dire combien tu m’es précieux, combien je veux que tu sois tout attentif à mes demandes : je te demande de me donner ton oui, de me donner tout de toi, car je veux te rendre heureux pour la vie. Je veux que tu viennes en toi, là où est ta vie : c’est à l’intérieur de toi ta demeure, il n’y a seulement qu’en toi que tu peux y trouver ta place".»

Vous avez compris, mes enfants, que chacun de vous avez été sur cette route, chacun de vous avez cherché le bonheur;

chacun de vous avez trouvé autour de vous des gens qui, eux aussi, cherchaient le bonheur.

Vous avez atteint le renoncement, le renoncement à ce monde extérieur.

C’est en vous le bonheur, c’est en vous votre demeure, là où moi, le Fils de Dieu, je suis; j’ai attendu ce moment, ce moment d’intimité entre vous et moi.

Il n’y a que moi, le Fils de Dieu, qui vais vous rendre heureux sur la terre; il n’y a que moi, le Fils de Dieu, qui vais vous apprendre à vous abandonner totalement, à renoncer à cette vie qui est à l’extérieur de vous.

Enfants de ma joie, réalisez ces moments d’amour qui se passent entre vous et moi : ce temps vous ouvre les portes, votre porte étroite.

Il n’a pas été facile pour vous de toujours avancer, de regarder tout cela : cela vous a fait souffrir, et aujourd’hui vous entrez chez vous : à la maison, là ou je suis.

Ce n’est pas à l’extérieur que vous auriez pu trouver la paix : c’est en vous, ce n’est pas à l’extérieur que vous auriez pu trouver la joie de vous donner : c’est en vous.

Tout passe par moi, le Fils de Dieu.

Le petit que vous êtes, c’est vous; il faut que vous appreniez à n’être rien pour pouvoir pénétrer en vous, pour pouvoir trouver le bonheur, le bonheur qui est éternel.

Je suis la Vie, je suis votre vie; celui qui meurt en moi a la vie; je n’ai pas de limites, ma Vie est sans limites : j’ai tout à vous apporter.

Beaucoup d’enfants ne croient pas en mes paroles, beaucoup d’enfants vont continuer encore à chercher, à s’étourdir, à croire qu’ils peuvent se donner un bonheur avec leur moi.

Vous allez continuer à vivre avec eux, mais la différence, mes enfants, c’est que vous allez venir puiser vos forces chez vous : à l’intérieur de vous, dans votre demeure, là où moi je suis.

Ma demeure est votre demeure, j’ai mis en vous ma Présence.

C’est moi qui vous attire par mon "je t’aime", c’est moi qui vous nourris de mes grâces : tout cela est pour votre vie.

En ce moment même, vous recevez des grâces, des grâces de guérison, vous sentez la Présence de votre Dieu; vous ne pouvez pas par vous-mêmes expliquer ce qui se passe, c’est l’Amour : c’est l’Amour qui pétille en vous, c’est l’Amour qui réchauffe en vous, c’est l’Amour qui se fait sentir.

Tout ce que vous êtes, vous commencez à le réaliser : vous êtes nés pour l’amour, vous êtes nés pour donner, vous êtes nés pour partager l’harmonie.

Vous êtes tous dans l’harmonie; c’est ainsi qu’est votre demeure : une harmonie d’amour, et lorsque vous pénétrez dans cette harmonie d’amour, vous connaissez ce que Dieu a fait pour vous : Dieu vous a donné sa Vie afin que vous soyez tous heureux sur cette terre.

Soyez tout amour.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu parle parce qu’il veut nous attirer à lui, Dieu parle (pour) qu’on puisse tout lui laisser, Dieu parle parce qu’il y a des mouvements qui se font autour de nous : s’il y en a en nous, il y en a aussi autour de nous.

Quand on commence à découvrir à l’intérieur de nous notre place, notre demeure, c’est qu’on y a implanté notre place; alors une tente commence à s’installer : une demeure commence pour nous.

À l’extérieur, c’est comme si nous étions entourés d’un rayon d’amour et lorsqu’on marche : notre demeure, elle, elle suit, et tous ceux qui passent ressentent cela;

lorsqu’ils rentrent dans ce rayon d’amour, ils rentrent chez nous; alors ce qu’il y a à l’intérieur les invite, les invite à regarder l’amour qui sort : ils commencent à vouloir, sans qu’ils s’en rendent compte, entendre ce qu’il y a à l’intérieur de nous.

Pour commencer, ils ne le comprennent pas; ils ne comprennent pas pourquoi, tranquillement, ils se sentent bien en notre compagnie : c’est qu’ils commencent à trouver cela bon d’être avec quelqu’un qui est en paix avec lui-même.

Il n’y a seulement que ceux qui ont connu leur intérieur qui trouvent la vraie paix, la paix qui devient contagieuse pour ceux qui s’y approchent; c’est une paix qui vient de Dieu, c’est une paix qui porte des grâces.

Tranquillement, Dieu dit : «Votre demeure va grandir, votre demeure va se répandre autour de vous. Lorsque vous serez en présence de personnes qui n’auront pas encore trouvé leur demeure, il y a quelque chose qui va se passer : c’est qu’ils vont découvrir un lieu, un lieu d’amour, et ils voudront alors trouver ce lieu d’amour.»

C’est ce que Dieu nous apprend tranquillement : à être contagieux.

N’oublions pas que nous avons fait le contraire; combien d'entre nous avons été vers des personnes qui n’avaient pas trouvé l’amour, mais qui se disaient être dans l’amour? Et nous avons voulu faire comme eux autres : nous avons, nous, été dans cette contagion.

Nous sommes devenus des êtres qui, comme eux, ont cherché le bonheur avec les biens matériels; nous avons voulu connaître une paix en allumant la télévision comme eux, en nous installant devant la télévision pour trouver un repos : nous avons aussi été en contact avec eux autres;

nous aussi, nous avons festoyé, nous avons chanté, nous avons dansé, nous avons voulu nous étourdir : nous avons été dans cette contagion;

nous aussi, nous avons eu le même langage qu’eux, nous avons parlé de nous-mêmes, nous avons parlé de frivolité : nous avons été dans cette contagion.

Alors, Dieu dit : «Je vais renverser tout cela, je vais faire du nouveau.»

Aujourd’hui, lorsque plusieurs d’entre nous avons reçu le signe d’amour, Dieu disait à l’intérieur de moi : «Je fais du nouveau, je mets en mes enfants des grâces d’amour; si tu voyais tout ce qu’il y a en eux en ce moment : tout rayonne.» 

Oui, Dieu fait du nouveau avec nous, il nous montre notre intérieur, et lorsque nous serons en contact avec les autres, cela va sortir de nous sans que nous fassions un effort, et cela va se répandre.

D’autres aussi vont vouloir avoir cette paix, ils ne la comprendront pas pour le moment, mais ils vont vouloir nous imiter comme nous, nous avons voulu imiter ceux qui croyaient connaître le bonheur : maintenant c’est eux qui vont venir vers nous.

Il faut avoir la foi parce que Dieu est tout-puissant; lorsque Dieu parle, Dieu parle en notre intérieur; il imprègne ses paroles en nous et il agit, Dieu : il est le Verbe, Dieu.

Il nous a donné tant de preuves de sa Présence autour de nous : aujourd’hui, c’est un jour de grâces.

Regardons tout ce qu’il a fait pour nous depuis des siècles.

La terre continue à produire depuis des siècles : le soleil nous réchauffe, fait fleurir ce que nous, nous croyons être mort; il redonne la vie à chaque saison et nous nourrit de ses fruits, de ses légumes : la terre, malgré nos erreurs, donne des récoltes, parce que n’oublions pas qu’avec notre volonté humaine nous avons appauvri la terre et malgré tout cela la terre donne des récoltes.

Parce que Dieu est vivant, la création est vivante; nous n’avons pas, avec notre volonté humaine, réussi à tuer la terre parce que la terre vient de Dieu.

Il est vrai qu’elle ne nous donne plus des fruits comme au tout début, des légumes comme au tout début, des récoltes comme au tout début, mais Dieu a pitié de nous : Dieu encore et encore fait briller son soleil, Dieu encore et encore fait tomber des rosées, des pluies malgré nos usines qui polluent l’air.

Dieu est le mouvement de l’amour, Dieu est vivant.

Nous sommes vivants malgré notre carapace qui vieillit, malgré notre carapace courbée, raidie par nos mauvaises conduites; Dieu nous tient vivants à l’intérieur de nous, il fait de même avec la création : voilà pourquoi nous devons remercier Dieu pour ce qu’il nous donne.

N’oublions pas que nous avons fait un chemin, nous avons cherché le bonheur et, dans ce bonheur, nous avons avancé, nous avons trouvé sur notre route des façons de nous rendre heureux alors que ce n’était pas la bonne façon.

Dieu nous a toujours soutenus; jamais Dieu ne nous a laissé tomber, jamais Dieu n’a détourné son regard, mais Dieu est la Justice.

Dieu vient, maintenant, nous avertir de ce qui vient.

Retournons un tout petit peu en arrière, et rappelons-nous ce qu’il a fait déjà.

Au temps de Noé, Dieu aurait pu ne pas redonner vie à la terre mais par amour, il a fait fleurir encore, il a donné de nouvelles récoltes à la terre, et la terre a reverdi, a donné encore.

Pensons aussi à ce qu’il a fait au temps de Moïse : son peuple qui a été en Égypte, il l’a fait sortir alors qu’ils idolâtraient d’autres dieux que lui, mais Dieu regardait son peuple; Dieu voulait son peuple, il a fait reverdir à l’intérieur d’eux la vraie vie afin qu’ils puissent reconnaître leur vrai Dieu; il n’a pas détourné son regard, il les a conduits dans le désert;

et, encore une fois, l’homme a été vers d’autres dieux et pourtant, Dieu encore et encore a regardé son peuple, et il l'a fait sortir du désert : il l’a encore gratifié de ses grâces;

et malgré tout cela encore son peuple l’a trahi, et Dieu n’a pas tourné son regard : il a donné son Fils,

et encore une fois on a crucifié son Fils, et Dieu n’a pas encore tourné son regard : il a donné des enseignements à ceux qui voulaient entendre, à ceux qui acceptaient de voir;

et avec les années, le peuple de Dieu et les choisis de Dieu n’ont pas suivi les enseignements : ils ont parlé contre leur prochain, ils ont continué à voler, ils ont continué à mentir, ils ont continué à s’adonner à d’autres dieux;

parce que lorsque nous regardons notre vie, nous réalisons que, oui, nous avons aimé au-delà de ce qui était permis : certains sports, émissions de télévision; nous avons fait des collections; nous avons même aimé les animaux au-dessus du prochain : nous avons eu ainsi de l’idolâtrie, et Dieu n’a pas tourné son regard : il a toujours marché avec nous et aujourd’hui, il fait fleurir à l’intérieur de nous la vie.

Il fait encore du nouveau pour nous par amour.

Dieu ne nous laisse pas tomber, alors il faut continuer; il faut avoir foi en ce qui vient de se passer, il faut avoir foi en ceux qui n’ont pas été marqués du signe d’enfants de Dieu parce que Dieu est en eux.

Dieu va continuer à les guider, mais Dieu va mettre autour d’eux des lumières, des rayons d’amour, et ce sera nous : nous allons être en contact avec eux.

Dieu dit : «Il y a beaucoup d’enfants qui se perdent.»

À la communion aujourd’hui, Dieu m’a dit : «Viens avec moi», et j’ai suivi Jésus.

J’ai vu la terre qui s’est ouverte, j’ai vu des gens qui glissaient dans l’abîme et des mains noires (squelettiques) qui les prenaient pour les amener dans les profondeurs de la douleur : ils souffraient terriblement, ce qu’ils faisaient, c’était horrible!

Ce sont de nos frères et de nos sœurs qui ne veulent pas de Dieu, et cela se passe encore aujourd’hui, et il m’a montré combien il y en avait : c’est beaucoup, beaucoup, beaucoup. 

Il a dit : «Il faut avancer, il faut faire ce que je te dis», et ce n’est pas seulement pour moi qu’il a dit ça : il a dit ça pour chacun d’entre nous.

Il faut continuer, il faut tout faire ce que Dieu nous demande, (il) faut garder la foi, c’est Dieu qui va sauver nos frères et nos sœurs.

Nous voulons nous donner pour eux, nous voulons avancer afin que d’autres soient avec nous vers ce bonheur que nous avons trouvé en nous.

Chacun porte le bonheur en lui.

Ceux que nous voyons autour de nous et qui ne vont pas à la messe, qui nient la présence de Jésus en l’Église, qui ne croient pas en l’enfer, qui ne croient pas au purgatoire, qui ne croient pas en rien, ont en eux le bonheur : ce bonheur est ignoré d’eux-mêmes, alors Dieu veut se servir de chacun de nous pour les atteindre.

Nous serons dans la Volonté de Dieu comme lui le veut, c’est lui qui va se servir de nous comme il l’entend.

C’est un cri qu’il lance, ici, au Lac Saint-Jean : il veut que vous vous abandonniez dans la Divine Volonté, totalement abandonnés dans la Divine Volonté.

À chaque jour, Dieu veut que vous renonciez à votre volonté humaine; il veut que vous réalisiez :

- qu’une seule parole contre le prochain est contre la Divine Volonté;

- qu'une seule parole contre les prêtres est contre la Divine Volonté;

            - qu'une seule parole contre l’Église, contre la puissance de Dieu, est contre la Divine Volonté,

- car lorsque nous doutons de Dieu, nous doutons de la Divine Volonté.

Dieu veut nous combler de ses grâces, c’est à nous de nous abandonner.

Plusieurs se donnent à la Divine Volonté; alors Dieu dit : «Laissez-moi faire tout pour vous; laissez-moi vous faire avancer dans la Divine Volonté, pas comme vous, vous voulez, mais comme moi je veux; soyez comme un tout petit agneau, regardez la couverture des livres "Amour pour tous les miens", vous n'y verrez que des agneaux, des tout petits agneaux.»

Dieu nous veut tous ainsi : des agneaux (qui) suivent en tout le bon Pasteur, ils n'ont confiance qu’en lui; ils ne sont pas rebelles, car ils sont trop jeunes; ils entendent la voix, et ils vont là où la voix se fait entendre : qu’elle soit en vous ou qu’elle soit un écho (à l'extérieur), allez là où est la voix.

Se dire savoir, c’est être dans sa volonté humaine; se dire connaître ce qui convient, c’est être dans sa volonté humaine; pour ne pas prendre les devants, Dieu, il dit : «Abandonnez-vous, je vais vous montrer; arrêtez-vous et entrez en vous».

Dieu parle : ayez confiance, Dieu est là.

Vous arrêter un instant, c’est vous donner un répit, comme celui qu’il nous a parlé tantôt : il a fallu qu’il s’arrête pour écouter le "je t’aime" : c’est ainsi qu’il faut faire.

Lorsque vous avez une décision à prendre, arrêtez-vous; prenez un instant pour entrer en chacun de vous, là est la réponse, là est la lumière, et lorsque vous vous relèverez, vous verrez la lumière : une personne viendra à vous et elle vous parlera, et vous aurez votre réponse; un événement se fera voir à vous et, parce que vous serez en paix, vous comprendrez que c’est Dieu qui vous fait voir.

C’est la Divine Volonté, croyez-y.

Si vous croyez que demain le soleil se lèvera, combien plus vous devez croire en la puissance de Dieu parce que c’est Dieu le Créateur, le Maître du soleil.

Pourquoi croire au soleil plus qu’en son Créateur? Nous manquons tellement de foi, il faut s’abandonner.

Si vous n'avez pas la réponse dans votre quotidien, c’est parce que vous ne l’avez pas sentie, alors Dieu va se reprendre une autre journée : le lendemain;

et si vous ne la vivez pas, alors arrêtez-vous car Dieu, lui, a déjà répondu; mais il se répète et il se répète parce que Dieu a de la patience, beaucoup plus que nous.

Dieu nous fait voir sa Volonté.

Combien d’entre nous avons vu l’agir de Dieu, combien d'entre nous avons entendu parler des manifestations de l’agir de Dieu?

Parmi nous, ici, il y en a qui ont été guéris; parmi nous, ici, il y a des personnes qui entendent et d’autres savent qu’ils entendent; parmi nous, il y a des personnes qui ont des visions : malgré tout ça, la volonté humaine va bon train, il nous en faut encore et encore pour connaître cet abandon.

Alors Dieu dit : «Eh bien, que cela soit, je vais vous en donner, mais c’est vous qui retardez votre bonheur intérieur, c’est vous qui retardez votre paix, c’est vous qui retardez votre joie car lorsque vous, vous êtes témoins de mon agir, c’est qu’à l’intérieur de vous, votre âme exulte de joie.»

Il est bon de savoir qu’au moment où on commence à croire, l’âme est en joie et cela se fait sentir à l’extérieur de nous, Dieu dit : «Mes enfants, il y a si longtemps que je vous attends, il y a si longtemps que je m’use à vous répéter de venir en vous, mais parce que le temps presse, je vous envoie des instruments qui vous disent que Dieu vous aime, des instruments qui vous répètent les paroles qui sont en vous, des instruments qui vous font parvenir des messages qui ont été dictés par le Ciel.»

Maintenant, c’est à nous de faire ce que Dieu attend de nous.

Si vous avez tant reçu ici, au Lac Saint-Jean, c’est qu'il y a des enfants qui sont persévérants et qui continuent parce qu’ils y croient, eux, et ils y croient en la Divine Volonté.

Je vais un peu partout, Jésus m’envoie partout maintenant au Canada, il a dit : «Je vais t’envoyer de l’est à l'ouest, du nord au sud, partout au Canada», et savez-vous qu’ici on parle beaucoup de la Divine Volonté?

Que vous êtes choyés! À certains endroits, ils ne savent même pas ce qu’est la Divine Volonté.

Dieu vous a donné beaucoup, mais n’oubliez pas que lorsque vous recevez beaucoup, beaucoup vous sera demandé : cela ne nous est pas dit pour avoir peur, mais pour comprendre que nous devons écouter ce que Dieu nous demande : il faut que vous soyez des exemples.

Dieu vous fait connaître sa Divine Volonté, il vous parle de sa Divine Volonté, et vous êtes les pionniers de la Divine Volonté.

Beaucoup d’autres vont regarder dans ce coin du pays, mais s’ils y trouvent des fruits gâtés, (eux) autres diront : "Oh! c’est ça la Divine Volonté? Pourquoi ne font-ils pas ce qu’ils connaissent?"

Ces paroles sont pour vous des lumières, ces paroles sont des grâces, de la nourriture.

C’est pour chacun d’entre nous ici parce que je me sens aussi de votre coin du pays.

Partout où je vais, je sais que c’est ma famille; partout où je vais, j’ai des sœurs, j’ai des frères;

et lorsque j’entends qu’ici il y a des désordres à cause de certains de mes frères et de mes sœurs qui ne font pas ce qu’ils devraient faire, alors je me mets en prière chez moi, et je prie;

et je laisse prier Jésus, je dis : "Jésus, vois comment je suis petite" : il prie, et j’entends Jésus qui prie son Père pour vous afin que vous puissiez vous abandonner entre ses mains, et je sais que lorsqu’il fait ça, Jésus, vous recevez des grâces.

Lorsqu’il a voulu parler à Colette, (il m'a envoyée au Lac Bouchette) je croyais que j’étais vraiment en vacances, mais je ne l’étais pas;

il se servait encore de moi pour venir ici, lui-même, parce qu’il voulait que vous entendiez ces paroles : ses paroles d’amour, ses paroles remplies de sa Présence, et il y en aura d’autres demain, après demain et après demain.

Beaucoup ont reçu aujourd’hui et beaucoup vont recevoir aussi dans les jours qui vont venir; Dieu ne cessera pas, tant que nous ne serons pas totalement transformés en enfants de la Divine Volonté.

Merci, Seigneur d’amour.

 

Questions posées par les personnes présentes.

 

Q. Jésus demande beaucoup, tu nous l’as dit tantôt de nous abandonner, mais comment pourrions-nous faire, aurait-il des moyens?

Comment faire pour y arriver, ou une technique, je ne le sais pas, comment faire pour que je m’abandonne comme il veut que je m’abandonne à lui dans sa Divine Volonté? Il nous dit des choses, mais je ne suis pas capable de vivre tout ça, puis j’aimerais qu'il m’aide, qu'il me donne un truc ou des trucs pour moi et pour mes frères et sœurs, pour qu’on arrive à mieux vivre cet abandon qu’il nous demande.

 

R. Jésus : Dieu, dans sa tendresse, écoute vos besoins; il les connaît tous parce qu’il vit en vous, parce que vous, vous vivez en sa Présence.

Avant même que vous soyez en ce monde, je vous connaissais, vous viviez en moi.

Lorsque vous êtes venus sur la terre, toutes vos actions que vous étiez pour poser je les connaissais.

Lorsque vous parlez d’abandon, vous parlez de mouvement, n'est-ce pas? Un mouvement, c’est quelque chose qui vient, avant tout, d’une pensée : avant même que vous fassiez un mouvement, une pensée est venue en vous, elle a surgi en vous suite à un événement qui s’est passé, suite à une parole que vous avez entendue.

Alors, cette pensée qui est venue en vous commence à prendre forme et vous voulez agir, n’est-ce pas ? Mais comme vous avez appris la Divine Volonté, vous ne voulez pas que cela vienne de vous, mais de Dieu.

Savez-vous que lorsque vous souhaitez cela, c’est un désir que vous exprimez : "Je veux faire ta Volonté, je veux faire tout cela dans ta Divine Volonté"? Eh bien, moi, je fais de votre désir mon propre désir.

Ce que vous êtes de votre personne, j’en fais ma Personne : je vous fais entrer en moi; alors lorsque vous faites une action aussi simple que de vouloir faire un repas, lorsque vous désirez le faire dans la Divine Volonté, eh bien, c’est moi qui fais ce repas.

Oh! je sais Colette, que toi tu penses à autre chose lorsque tu as des désirs profonds de vouloir obtenir quelque chose; tu veux tellement, ma petite Colette, faire ce que je te demande que tu t’arrêtes pour dire : «Seigneur, je veux que ce soit toi, et pas moi», mais vois-tu, moi je t’aime, je t’aime tellement Colette que je prends ce que tu es avec ton caractère, ton tempérament et je te fais avancer; ce que tu fais devient ce que moi je fais, et ce que tu fais qui n’est pas ce que tu voudrais comme résultat, et j’en fais mon affaire parce que c’est moi qui l’ai fait, ce n’est pas toi et c’est ainsi pour chacun de vous.

Chacun avez un caractère, chacun avez un tempérament, certains sont plus fougueux que d’autres, certains sont plus comme incertains de ce qu’ils vont poser comme geste.

Pourquoi? Parce que vous portez en vous des blessures dans votre chair : voilà pourquoi votre tempérament n’est pas parfait.

Mais moi qui me suis donné dans l’amour, moi qui ai porté votre croix, lorsque vous me donnez votre geste, je le prends, il devient mon geste, non plus votre geste.

Et je vous donne des grâces afin que vous puissiez comprendre que vous devez agir par amour pour ce que vous êtes, et votre prochain.

Comment vous, pouvez-vous comprendre tout cela, alors que vous n’êtes pas encore enfants de la Divine Volonté? Vous êtes plein de poussière, vous avez une carcasse sur vous; alors, laissez Dieu vous donner des grâces pour que vous puissiez dire oui : "Oui je veux que tu prennes ce que je fais", et recommencez le lendemain.

Parce que si vous vous dites, le lendemain : "Oh! j’ai fait ma volonté, pas la Volonté du Seigneur" : voilà que vous venez de vous apercevoir que vous avez de la poussière sur vous; alors vous redonnez votre volonté humaine et vous vous laissez plonger dans ma Divine Volonté;

et lorsque vous recommencez à vous regarder et vous dites : «J’ai encore tombé dans ma volonté humaine», croyez-vous que c’est vous-mêmes qui pouvez vous apercevoir que vous venez de tomber dans la volonté humaine, puisqu’il y a quelque temps vous étiez aveugles? C’est tout simplement que vous commencez tranquillement à vivre dans la Divine Volonté.

Tranquillement, Dieu vous donne des grâces et vous fait réaliser que c’est lui qui vit votre vie; tranquillement, vous acceptez et vous redonnez votre volonté humaine, et vous avancez;

ainsi, lorsque vous commencez à vous apercevoir que c’est plus facile de vous donner à chaque jour, c’est que la Divine Volonté commence à prendre beaucoup, beaucoup de votre volonté humaine, pour vous la faire disparaître tranquillement.

Parce que si, en un instant, je vous faisais disparaître votre volonté humaine, vous ne pourriez aider vos frères et vos sœurs, vous ne pourriez apprécier ce que Dieu a fait pour vous.

C’est comme quelqu’un qui a de l’argent, il s’offre ce qu’il veut; ce qu’il a devant lui, il s’en tanne plus facilement qu’un autre : il ne l’a pas mérité, il ne l’a pas gagné.

Moi je vous ai gagné votre vie éternelle.

Vous devez passer par où j’ai passé : ma Croix, je l’ai portée; vous devez porter votre croix, vous devez accepter que Jésus vous change, vous devez accepter mes grâces afin que vous, vous puissiez aussi soutenir ceux qui sont autour de vous : voilà ce que Dieu veut vous montrer.

À petits pas, vous allez vous laisser transformer par Dieu et, lorsque vous allez avancer, avancer, avancer, vous allez vous rendre compte que c’est moi qui fais tout.

Vous allez le voir, vous allez le sentir en vous, vous allez briller de l’intérieur et de cela, vous allez aussi être des témoins pour vos frères et vos sœurs.

Eux vont vous regarder et ils vont voir une lumière qui sort de vous, parce que vous allez garder votre paix, votre joie, malgré les difficultés.

Vous ne ferez plus votre volonté, mais la Volonté de Dieu.

La Volonté de Dieu va vous emmener là où lui, où la Volonté veut, avec ce que vous êtes, parce que c’est Dieu qui va tout faire et ce n’est pas vous, c’est Dieu.

Croyez-vous que vous seriez assis ici, si Dieu ne vous avait pas fait découvrir la Divine Volonté? Vous avez répondu à l’appel, et c’est moi qui vous ai emmenés.

Un jour, vous allez voir tout ce que je fais et ce que vous faites en moi : tout ce que moi je suis, vous allez l’être totalement.

Vous allez vous laisser plonger dans un océan d’amour.

Souvenez-vous de ce que je vous ai dit, par cet instrument ce matin : je lui ai fait voir simplement une partie de l’infini amour de Dieu, et Dieu l’a plongée dans cet infini amour, dans la Divine Volonté, et cela était inexplicable : c’est la Divine Volonté.

Il faut avancer à petits pas, il faut que vous soyez dans votre oui comme des petits enfants, laissez tout à Dieu.

Dire oui à Dieu, c'est faire tout en Jésus; faire tout en Jésus, c’est faire aussi, n’oubliez pas, ce que Jésus a fait en son Père, cela ne peut pas se séparer : je me suis abandonné entre les mains de mon Père et tout ce que mon Père voulait, je le faisais parce que mon Père est en moi et je suis en mon Père, et c’est ainsi que vous devez être, comme moi je suis en mon Père.

Abandonnez-vous totalement en moi, faites-le dans la confiance tranquillement, et avancez à tous les jours.

Maintenant, vous savez que si vous conduisez votre auto, c’est plus vous qui conduisez, c’est Jésus; vous savez que lorsque vous vous habillez le matin, ce n’est plus vous qui vous habillez, c’est Jésus; alors lorsque vous voulez prendre une décision avec votre tempérament, Jésus va le faire pour vous; il va respecter votre tempérament mais, tranquillement, votre tempérament va se perfectionner et c’est Jésus qui va le faire, pas vous parce que vous n’y êtes pas capables.

Alors, voyez-vous, faire la Volonté de Dieu, c’est faire des gestes pour Dieu, c’est plaire à Dieu faire des gestes en la Divine Volonté; c’est Jésus qui fait pour vous les gestes et vous en êtes conscients, vous le remerciez et vous répétez vos oui.

Et laissez à Dieu ce qui est à Dieu, c’est à Dieu de vous transformer en enfants de la Divine Volonté; vous aurez beau crier très fort : "Je veux faire ta Divine Volonté, montre-moi comment faire", Dieu vous dira : «Tais-toi, et fais ce que je te dis tranquillement».

Voyez-vous, ça ne s’apprend pas la Divine Volonté; il faut la vivre, il faut laisser tout à Dieu : c’est ça la Divine Volonté.

 

Q. Je fais des approches pour former un cénacle dans la Divine Volonté, alors je te demande : Est-ce que je dois choisir des personnes qui ont un certain cheminement ? C’est ma question.

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que Dieu va choisir un tel ou un autre qui va entrer dans sa Divine Volonté?

Jésus : Tout enfant doit être dans son oui pour entrer dans la Divine Volonté.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le oui, nous le portons tous; nous portons un oui à la Divine Volonté et lorsque nous en prenons conscience, Dieu guide les enfants; allez là où lui il le veut : ça viendra de sa Divine Volonté, rien ne viendra de nous.

Lorsque Jésus parlait à l’intérieur de moi, lorsqu’il disait qu’il était pour m’envoyer des personnes pour m’aider à corriger, je ne connaissais personne!

J’avais passé toute ma vie avec mon mari, mes enfants, je gardais des enfants à la maison, je n’avais pas un cercle d’amis; je ne connaissais pas des personnes, j’étais même dans la rénovation avec mon mari, mais tout ça, on n'avait pas de vie sociale, comme il y en a : "Où j’étais pour trouver ça? Mais, Seigneur, c’est tes affaires, tu trouveras bien".

Je donnais : "Je ne sais pas ce qu’il va faire, mais il s’arrangera avec tout ça", c’était comme ça.

Lorsqu’il m’a fait avancer pour les livres, "Bien, qu’est-ce que je vais faire, j’ai jamais (fait ça)?" mais le Seigneur, il a dit : «Je t’enverrai quelqu’un»; il y a des moments, toute seule, ça me revenait dans la tête; là, je disais : "Oh! ce sont ses livres, s’il veut avoir un livre là, il en aura bien un livre!", eh bien, c’est comme ça!

Quand il disait : «Je vais t’envoyer»,"Eh! mon Dieu, m’envoyer où, je ne connais personne? Alors là, il fera bien ce qu’il voudra; quand ça sera le moment, il le fera bien", et c’est comme ça!

On est une équipe en ce moment et personne a choisi d’être dans mon équipe, personne; et c’est Jésus lui-même qui a envoyé ces personnes-là; aucune connaissait Francine, à Laprairie, qui était pour entendre; personne ne me connaissait, tout arrivait comme ça!

Lorsque j’ai été en vacances cet été au Cap-de-la-Madeleine, après ça au Lac Bouchette, je ne savais pas moi que j’étais pour rencontrer Colette, tout a été dans la Divine Volonté : voilà ce qu’est la Divine Volonté : c’est rien faire.

Mais par contre, lorsqu'il y a quelque chose à l’intérieur de nous, ça il faut le faire, ça il le faut!

S’il faut se lever le matin (et) ça ne nous tente pas, houp! ça nous revient! houp! on se lève’ : ça, c’est la Divine Volonté;

il se répète Jésus : quand il nous dit (quelque chose), là, ça revient à l’intérieur de nous : «Prends quelque chose», comme un tel repas : une voix qui nous dit de prendre un tel repas, et ça revient, (c’est) qu’il nous met devant nous ce qu’il en est, alors il faut le faire, on ne peut pas échapper à Dieu.

Quand il nous prend, il nous prend, mais il ne faut pas faire l’autruche non plus : j’entends, j’entends; oh! Seigneur, je n’entends pas, je n’entends pas; ah! Seigneur, je n’entends pas;

il ne faut pas faire ça; le Seigneur, quand il veut obtenir de quoi, il prend tous les moyens.

Il veut notre bien; s’il trouve que nous devons être malades pour faire sa Volonté, il va le faire ou s’il veut vous faire faire un détour, il va s’arranger pour nous le faire prendre;

parce que lorsqu'il voulait aller à Chibougamau : alors Marie m’a envoyé à Saint-Joseph; Joseph m’avait avertie que la volonté humaine s’était arrangée pour ne pas écouter (la Volonté).

Quand je suis arrivée chez Monique, elle m’a dit : "Ben, non! On a tout fait ce qu’on avait à faire"; alors j’ai dit : "Coudon!" J’ai laissé faire : "Seigneur, tu t’arranges avec ça, Seigneur, hein?" Et, au bout d’une semaine, il a passé par Marcel pour me dire, oh! qu’il y avait eu négligence! Mais j’ai écouté ce que le Seigneur a dit, alors j’ai rappelé et là il y avait bien eu la volonté humaine qui avait passé;

Mais il a fallu quand même faire la Volonté de Dieu : quand il y a quelque chose qui se présente à nous, bien faisons ce que Dieu nous dit de faire.

N’ayez pas peur, il parle, le Seigneur.

Ses paroles au Seigneur ne sont peut-être pas toujours comme nous l’entendons, mais il emploie d’autres moyens pour nous parler.

Alors s'il y a un cénacle qui doit se former, ça sera dans la Divine Volonté, et c’est Dieu qui va le former, mais il faut bien écouter, et Dieu va envoyer les personnes pour former, pour former un groupe de prières dans la Divine Volonté. Merci

 

Q. Vous avez dit que la peur vient de Satan, puis c’est un mal, comment peut-on se protéger? Parce que le démon, c’est la peur?

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La peur s’est infiltrée en nous, elle a plusieurs visages; la peur est aussi autour de nous, elle a plusieurs langages; la peur a aussi des formes : lorsque nous étions tout petits, nous avions peur de descendre dans la cave où tout était noir, n’est-ce pas?

Surtout quand il y avait des marches qui n’étaient pas fermées, on descendait les marches, puis on avait peur que quelqu’un nous prenne les jambes; il y avait aussi dans cette noirceur un personnage qu’on voyait; souvent, ça avait la tête d’un lion, quelquefois, ça prenait la tête d’un autre bête : la peur se montrait.

Voyez-vous, la peur nous habite.

Le mal en nous a nourri la peur; il a fait entrer la peur comme une odeur, une odeur qui s’infiltre dans les moindres recoins et qui prend la forme qu’elle veut pour pénétrer plus profondément.

La peur est entrée en nous et s’y est installée, elle a fait sa demeure, et lorsque nous sommes en présence de quelque chose qui nous rappelle cette peur dans notre enfance, nous réagissons, nous nous mettons en défense : nous refusons d’avoir mal;

parce que nous ne voulons pas avoir mal, nous parlons fort quelquefois, nous parlons contre notre prochain : nous nous mettons en autodéfense contre ce qui pourrait encore entrer en nous.

Mais la peur est hypocrite parce qu’elle est en nous, et c’est de l’intérieur de nous qu’elle agit.

La peur se réveille à l’intérieur de nous puis elle nous dit : "Ne crois pas à ce que tu viens d’entendre. Ne fais pas ce qu’on te dit. Ne crois pas que tu vas trouver cet emploi. Crois-tu vraiment que tu es capable d’être heureux? Crois-tu vraiment que tu es capable de conserver ton époux? Crois-tu vraiment que tes enfants vont être sauvés?"

La peur nous parle en nous, elle a pris une place en nous et nous pensons que c’est notre conscience : c’est faux.

Il faut demander au bien de nous aider à l’intérieur de nous.

N’oublions pas qu’à l’intérieur de nous, nous avons le bien et le mal : le bien écoute Dieu.

Dieu nous a donné des commandements, nous avons un catéchisme chez nous ou du moins nous devrions avoir un catéchisme, allons regarder les dix commandements de Dieu : les dix commandements de Dieu nous parlent d’amour, c’est un réconfort.

Les dix commandements d’amour nous ont été donnés par Dieu le Père pour que nous puissions bien nous conduire, c’est un guide, c’est un chemin que nous devons suivre.

Lorsque nous suivons ce chemin, qu’avons-nous à craindre?

Avons-nous à craindre la peur? Avons-nous à craindre la bête qui peut surgir dans le noir? Non, parce que nous avons bonne conscience, nous n’avons pas peur, nous nous gardons dans la paix.

Lorsque nous lisons l’Évangile, la Parole de Jésus, lorsque nous suivons ce qu’il nous a enseigné de nous aimer les uns les autres, qu’avons-nous à craindre lorsque quelqu’un parle contre nous?

Nous n’avons plus peur de rien, car nous n’avons rien à nous reprocher devant la Face de Dieu, car nous savons que nous suivons les enseignements de Jésus en tout;

alors la peur ne peut plus nous atteindre : qu’importe ce qu’on dira de nous, nous n’avons plus peur; qu’importe si nous ne trouvons pas l’emploi qui nous fera vivre, Dieu pourvoira à notre bien, car la peur n’existe plus en nous; Dieu nous parle du futur, qu’avons-nous à craindre puisqu’il a tout préparé pour nous?

Voyez-vous, la peur perd de son importance dans notre vie lorsque nous avons foi en ce qu’il nous a donné par Moïse, en ce qu’il nous a donné par Jésus, le Fils de Dieu.

Imaginez-vous que c’est le Fils de Dieu qui nous a donné ces enseignements; si nous les suivons, nous n’aurons plus peur, nous allons nous abandonner.

Quelqu’un veut nous voler, eh bien, nous n’avons pas peur de manquer, Dieu va nous redonner quelque chose en échange;

on perd quelque chose que l’on tenait, qu’importe Dieu va nous donner encore quelque chose de mieux.

Voyez-vous, la peur commence à s’estomper, la lumière se fait en nous.

Là où il y a la lumière, il n’y a plus d’ombrage, il n’y a plus de peur.

Qu’on nous prenne une jambe en montant les marches, on n'aura plus peur, pourquoi? Parce que nous savons que c’est notre frère ou notre sœur qui nous a joué un bon tour : nous n’avons plus à avoir peur.

Satan aura beau prendre le visage qu’il voudra, les paroles qu’il voudra, les gestes qu’il voudra, lorsque nous sommes en Jésus, nous savons reconnaître ce qui est de Dieu.

Dieu est amour et tout ce qui est amour vient de Dieu, on ne s’y trompe pas; ce qui n’est pas amour ne vient pas de Dieu, alors on le donne à Dieu.

S’il y a des pensées qui viennent en vous et cela vous fait peur, eh bien, donnez-les à Dieu, lui va en faire son affaire parce que lui il est la Puissance : nous n’avons rien à craindre.

Satan va crier après nous, se servant de nos frères et de nos sœurs; Satan va nous ridiculiser; Satan va essayer de nous faire pleurer; il va simplement essayer et c’est à nous maintenant de dire : "Oui, j’accepte, non je n’accepte pas; je n’accepte pas ce sentiment qui veut entrer en moi parce que Jésus est ce que moi je suis, parce que je ne suis plus, c’est lui maintenant. Je n’ai plus à prendre les devants parce que je lui ai donné ma vie; ma vie ne m’appartient plus, c’est la Vie de Jésus maintenant que je vis; je n’ai plus de vie, j’ai la Vie de Jésus, et ça me suffit."

Alors, on n'a rien à craindre de perdre quelque chose : on n'a plus rien à nous.

Voyez-vous, Jésus nous a donné quelque chose de beau aussi : Sa Mère, Maman Marie; donnons la main à Marie, elle nous conduit à son Fils qui est la Divine Volonté.

Si encore on a des peurs en nous, parce qu’on en a des peurs en nous qui vont vouloir resurgir, eh bien, on donne la main à Marie : "Oh! Maman Marie, enveloppe-moi de ton manteau", et elle va le faire, elle ne nous refuse rien notre Maman du Ciel : elle est tout pour nous.

Alors, la peur n’a plus sa place dans notre vie, notre vie est à Jésus : il est la Lumière, et ça il faut en être convaincu.

Si elle revient la peur et comme elle est à Jésus, on la lui redonne, et sans cesse; si on voit des enfants pris avec cette peur, à nous de les donner aussi : n’oublions pas que nous devons aider nos frères et nos sœurs. Merci.