Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Crabtree, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2004-06-26  - P.M.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu vous demande d’être des tout petits enfants, tout entourés de ce que vous êtes, tels que vous êtes;

Dieu ainsi n’est pas sans vous dire qu’à l’intérieur de vous il y a quelquefois des faiblesses : on a besoin d’aller voir les prêtres.

À l'intérieur de l'Église, il y a des prêtres qui ont été appelés par Dieu lui-même pour nous faire grandir dans l’amour de Dieu; il nous demande de devenir de plus en plus petits en chacun de nous.

Dieu est la tendresse, Dieu est plein de miséricorde, ces temps sont des temps de lumière pour chacun de nous; il nous montre où est notre place.

Il n’est pas toujours évident de comprendre la Volonté de Dieu, surtout lorsque dans notre famille il y a la discorde : on connaît la division.

Combien d’entre nous avons une sœur qui n’est pas avec son mari ou un frère qui a quitté son épouse?

Combien d’entre nous, on connaît de nos propres enfants qui sont séparés, divorcés?

Cela est  une réalité que nous vivons dans ce monde.

La séparation de deux êtres mariés est parfois difficile à comprendre, à discerner; mais nous, en tant que tout petits enfants, qui sommes-nous pour pouvoir comprendre ce qui se passe autour de nous dans ces couples?

Puisque Dieu nous demande d’être des tout petits enfants, cela veut dire : laissez à Dieu ce qui est à Dieu; laissez aux prêtres choisis de Dieu de les éclairer sur l’action qu’ils ont posée.

Ce n’est pas à nous de porter des jugements; mais Dieu ne nous demande pas de les approuver, Dieu ne nous demande pas d’être contre eux.

Lorsqu’on voit des gens se noyer, va-t-on les caler, va-t-on les priver d’une bouée? Si on est capable de le faire pour une personne qui est auprès de nous qui est en train de se noyer, c'est la même chose pour les divorcés, pour les séparés.

Ils sont en train de se perdre, ils sont en train de se noyer; nous ne devons pas les nuire, nous devons les supporter, non les bouder.

Il ne faut pas juger nos frères et nos sœurs, mais il ne faut pas non plus accepter le péché :

         il y a péché lorsque c’est contre le commandement de Dieu;

         il y a péché lorsque les personnes qui savent que cela est contre Dieu le font quand même;

         il y a péché lorsque des enfants volontairement nuisent à leur prochain;

         il y a péché contre Dieu lorsqu’on le fait contre nous-mêmes.

Lorsqu’on agit contre Dieu, contre nous, contre le prochain : on nuit à notre âme.

Chaque personne doit se juger elle-même; chaque personne doit aller vers le prêtre afin de confesser ses actions qui sont contre Dieu, contre le prochain et contre lui-même.

Mais ce n’est pas à nous de regarder son péché (celui du prochain) et de l’avouer; ne nous prenons pas pour lui, nous devons demeurer ce que nous sommes : des enfants de Dieu, des enfants unis dans l’Église pour s’aider les uns et les autres.

Si lui est en train de se noyer, il faut lui tendre la main, il faut nous aider les uns les autres.

Oui, il y a beaucoup de divorces autour de nous :

on quitte son mari, on quitte son épouse pour aller voir un autre, parce qu’on est déçu, parce que le mari ou l’épouse ne nous comble plus, parce qu’on a mal à l’intérieur de nous, parce qu’on est offensé, parce qu’on s’ennuie, parce qu’on est seul : alors que l’autre ne se sent pas seul.

Il y a de la frustration : tout cela est présent dans notre société parce que nous vivons dans la consommation, nous vivons dans des plaisirs faciles : on nous a montré un monde où on pouvait obtenir ce qu’on voulait.

Si on est capable d’obtenir autant de biens matériels aussi facilement que ça : alors on s’est mis dans notre tête qu’on pouvait faire la même chose en ce qui concerne notre bonheur, notre bonheur avec l’être aimé.

Si l’être aimé ne nous apporte pas ce bonheur, alors nous cherchons à le trouver.

C’est la même chose pour le matériel : nous sommes tellement habitués à consommer que lorsque quelque chose ne nous plaît plus, on le met de côté pour aller en trouver d’autres;

on fait la même chose en ce qui concerne le mariage : on magasine.

À qui est la faute?  À ce monde : ce monde nous a ouvert des portes, des portes faciles, des portes qui nous ont montré le plaisir, le plaisir charnel.

Si on demeure à côté de quelqu’un qui ne nous dit pas assez de compliments, si on demeure avec quelqu’un qui ne nous comble pas dans nos loisirs : nous regardons ailleurs si cela est mieux.

Et cela nous nuit, on se triche à soi-même : on pèche contre Dieu, on pèche contre nous-mêmes et on pèche contre l’autre.

Lorsqu’il y a consentement : tous les deux; lorsqu’on s’unit avec la certitude qu’on s’aime; lorsqu’on va voir un prêtre afin qu’il puisse bénir notre mariage; lorsqu’on est conscient que cela vient de nous; lorsqu’on y a mis tout notre intérieur, cela vient de vous-mêmes, vous consentez à vous unir avec certitude à l’être aimé; et lorsque Dieu bénit par son prêtre cette union, il y a mariage, il y a vérité, il y a union, alors il y a consentement, et lorsqu’il y a mariage : cela est indissoluble.

Mais lorsque le couple n’est pas certain de la sincérité de l'autre, lorsqu'il s’est unit parce qu’on a forcé l’une des deux personnes à accepter; lorsque le mariage n’est pas voulu de son intérieur; lorsque cela est fait dans la peur, dans la soumission; lorsqu’un père ou une mère dit : «Maintenant, il faut que tu le maries» : lorsque l’intérieur n’y est pas, le consentement n’est pas prononcé.

Ce n’est pas à nous de dire que cela est un faux mariage, c’est à l’Église parce que l’Église va juger s’il y a eu mariage.

Il ne peut y avoir un seul mariage qui sera désuni par l’homme, pas un seul; mais l’Église, elle, elle peut, après enquête, savoir s’il y a vraiment eu un mariage, et s’il n’y a pas eu de mariage, là l’Église peut elle-même dire que cela n’est pas un mariage : alors, il n’y a pas eu d’union.

Ce n’est pas à nous de savoir si un tel ou un tel est dans le péché mortel, il faut laisser cela à Dieu.

Les personnes qui se sont unies dans le mariage et qui ont été vers un autre commettent l’adultère.

Et ce sera à elles seules de se présenter devant Dieu : bientôt, elles verront leur intérieur;

bientôt ces mêmes personnes vont se voir devant leur geste d’amour; elles vont voir leur mariage : l’amour qui était en elles va surgir en elles.

Les grâces du mariage vont leur montrer l’union; il n’y que Dieu qui peut faire cela, pas nous.

Ces mêmes couples ne pourront pas nier leur amour envers l’être aimé.

Tout cela va surgir comme un feu qui était allumé mais, avec les années, il s’est fait étouffer par des paroles qui blessaient, par des conduites qui ont fait du mal.

Cela a étouffé l’amour; mais le feu, lui, est encore là sous ce tas de cendres et, au moment où ils verront leur amour, le feu va grandir pour l’éternité!

Mais s’il n’y a pas eu de feu, il ne pourra pas s’allumer, puisqu’il n’y a pas eu d’amour : l'amour de deux êtres qui s’unissent ensemble, il n’y en avait pas dès le départ;

alors Dieu leur montrera ce qu’il y avait en eux et ils verront la lumière et ils se jugeront d’après ce qu’ils auront devant eux.

Voyez-vous que le jugement se fera dans la justice de Dieu?

Nous, nous ne pouvons pas juger notre prochain pour une telle conduite, mais nous devons prier pour les couples séparés afin qu’ils aient la grâce, la grâce de supporter leur purification.

Le couple qui aura été dans l’infidélité à son mariage aura besoin de grâces, des grâces de force pour que les deux acceptent leur purification.

Et c’est ce que Dieu nous demande à nous, les enfants de la Lumière est de supporter nos frères et nos sœurs et non pas les juger car, nous aussi, nous allons voir ce que nous avons fait à ces couples mariés.

Toutes les fois que nous avons jugé une telle action, cette action, au lieu de leur avoir donné des grâces, les a empêchés de voir la lumière.

Voyez-vous, cela sera contre nous, les enfants de la Lumière, qui nous nous disons des priants, qui nous nous disons fidèles aux commandements de Dieu.

Nous devons aussi écouter le commandement de Dieu qui nous dit : «Ne juge pas» : cela nous sera montré.

Nous sommes unis dans l’Église pour nous soutenir les uns les autres; nous devons prier pour nos frères et nos sœurs, nos enfants.

Notre frère qui a été vers une autre femme, ou notre sœur qu’on refuse d’aller la voir parce qu’elle a quitté son mari : tout ça nous sera montré.

Il faut aussi apprendre à pardonner.

Combien d’entre nous avons un gendre ou une bru qui a quitté notre enfant? Combien d’entre nous l’avons jugé sévèrement?

Nous serons aussi devant nos paroles, nous serons devant nos actions.

Nous devons être enfants de Dieu, nous avons besoin de demander des grâces à Dieu pour nous voir tels que nous sommes.

Dieu est si amour que ces paroles, qui viennent en moi par le Saint-Esprit, sont pour chacun de nous, pour nous aider à passer notre purification.

Nous avançons vers notre premier jugement.

Ce premier jugement, nous allons le vivre ici sur la terre; cela sera fait dans peu de temps : regardez les événements autour de vous, c’est si près!

Jésus parle de son retour dans les cœurs : cela est imminent; il faut se préparer dès aujourd’hui pour notre purification.

Combien d’années avons-nous attendu le retour de Jésus en les cœurs? Combien d’années à demander : "Quand cela se fera-t-il, ce moment ?"

Bien, c’est commencé : notre purification est commencée.

Nous devons être francs envers nous-mêmes, nous regarder tels comme nous sommes, avec ce que nous avons dit, avec ce que nous avons fait, avec ce que nous avons entendu et avec ce que nous avons conservé comme sentiments à l’intérieur de nous;

lorsqu’on consent à garder en soi une rancœur, lorsqu’on consent à garder en soi la jalousie, lorsqu’on consent à garder en soi le manque de pardon, lorsqu’on consent de garder en soi les ténèbres, nous allons voir ce que nous avons consenti en tant que sentiments : cela nous sera connu;

lorsque Jésus va nous montrer ce que nous avons consenti à conserver en nous : nous allons nous juger d’après ces sentiments.

Il ne faut pas avoir honte de ce que nous sommes en ce moment.

Oui, nous avons jugé ces personnes;

oui, nous avons eu peur que la (nouvelle) blonde de notre garçon entre dans la maison avec nos petits-enfants;

oui, nous avons eu ce sentiment de rancœur envers la bru qui a quitté notre fils pour aller s’amuser en laissant les enfants à notre fils;

oui, nous avons eu ces sentiments-là, mais nous devons aussi les regarder avec l’amour de Dieu;

si Jésus nous fait voir ce que nous avons consenti à garder en nous, c’est parce qu’il nous aime, parce qu’il veut qu’on se regarde avec son amour, pas avec notre volonté humaine, parce que notre volonté humaine va conserver ces sentiments-là.

L’amour de Dieu, lui, il est plein de miséricorde, plein de sagesse.

Avec ses grâces nous allons, pour commencer, nous pardonner à nous-mêmes et, après, nous allons commencer à pardonner à notre bru, à notre gendre, à nos frères et nos sœurs.

Tout cela va se faire par Dieu lui-même, pas par nous; Dieu nous fait avancer vers notre purification, mais avec sa lumière.

Comme nous avons consenti à regarder, eh bien, Dieu nous dit : «Vois».

Lorsque l’aveugle s’est approché de Jésus, Jésus lui a demandé : «Que veux-tu?» Alors l’aveugle lui a dit : «Fais que je vois.» Alors le Seigneur, il a dit : «Vois.» Eh bien, c’est notre oui à nous!

Dieu veut qu’on voit parce que c’est nous qui voulons voir; Dieu ne nous force pas à accepter notre purification;

il a attendu toutes ces années notre oui : il a été patient, maintenant, nous devons faire ce qu’il nous demande.

Avec ses grâces, avec sa force, il sera facile pour chacun d’entre nous

de regarder ce que nous sommes vraiment, ce que nous avons été aussi,

et Dieu nous fera voir ce que nous serons.

Oui, Dieu va nous dire des paroles comme : «Tu n’es qu’à moi, tu n’appartiens plus à ce monde; avance, avance vers la purification. Ton intérieur m’appartient, c’est moi qui vais purifier toutes tes imperfections parce que tu as consenti à me les donner. Moi, je me donne à toi entièrement, je ne retiens pas ma miséricorde; mes pardons, ils ne sont que pour toi, je t’ai donné ma Vie. Maintenant que tu me donnes ta vie, je veux la combler de ma miséricorde afin que tu sois pur pour l’éternité.»

Dieu nous offre l’immortalité, Dieu nous parle de notre vie éternelle sur la terre.

Nous allons vivre sur la terre en êtres parfaits comme Jésus était sur la terre : parfait avec son Corps; nous serons parfaits avec notre corps, semblable à Jésus : un corps incorruptible.

Oui, nous sommes appelés à vivre sur la terre sans connaître la mort,

mais réalisons ce que Dieu nous demande.

Dieu nous demande : «Donne-moi ta vie, je vais te rendre immortel; je vais arracher de toi tout péché; je vais purifier ta chair, ta chair qui a connu le péché, ta chair qui a vu le péché, ta chair qui a entendu le péché, ta chair qui a ressenti le péché : tout cela, je veux l’enlever de toi, afin que tu sois digne d’appeler mon Père : Papa».

Dieu nous appelle à cela, ce sont des paroles de vie et de vérité.

Dieu est venu nous chercher et nous avons consenti à dire oui à son appel parce qu'il savait qu’à l’intérieur de nous, nous avions soif d’entendre la vérité, nous avions soif de sa Présence, de sa Vie.

Dieu veut nous nourrir de ses grâces, mais pour l’éternité et vivre dans un bonheur sans fin sur la terre sans reprocher à la personne qui vit avec nous un seul mouvement qu'elle fera.

Voyez-vous, nous allons être dans une harmonie parfaite dans le mariage; nous allons aussi être dans une harmonie parfaite avec nos frères et nos sœurs, pour ceux qui veulent le célibat;

nous allons être dans une harmonie parfaite dans l’Église de Dieu.

C’est pour nous ces mots qui viennent du Ciel et qui se font entendre à l’intérieur de nous.

Dieu est infiniment parfait!

Combien de nous avons été préparés? Combien de nous avons dit : «Oui, je veux gagner des âmes; oui, je veux souffrir pour toi, Jésus»?

Auriez-vous pu faire cela par vous-mêmes?  C’est impossible, c’est Jésus qui a déposé en vous une flamme d’amour pour son Église.

C’est Jésus qui veut nous faire passer la purification avec ses grâces.

La purification n’est pas quelque chose de terrible; la purification ne se fera pas dans la peur : Dieu veut nous combler de ses grâces.

La peur sera pour ceux qui refusent la purification; eux auront peur de ce qu’ils verront parce qu’ils n’auront pas entendu les paroles qui viennent du Ciel.

Parce qu’ils se seront bouché les oreilles, parce qu’ils auront mis un bandeau devant leurs yeux, ils continueront à avoir peur.

Mais parce que Dieu les veut, Dieu va se servir de  nous, les enfants de la Lumière, pour les aider, pour les soutenir.

Ces grâces, qu’en ce moment nous acceptons, vont aussi les aider à ne pas avoir peur : Dieu va tout faire afin qu’ils prononcent leur oui.

Dieu a déjà tout accompli dans la Divine Volonté, c’est à nous de nous laisser plonger dans son océan d’amour pour nous et pour eux.

Il n’y a rien de compliqué en Dieu.

Dieu est la Toute-Puissance mais, à cause de notre volonté humaine, nous avons pensé et nous avons fait des plans sur ce qui vient.

Nous avons aussi lu sur l’Apocalypse et nous avons eu peur de la bombe atomique;

nous avons eu peur de nous-mêmes parce que cela est sorti de nous-mêmes : nous avons nourri notre peur de ce qui vient.

Dieu nous demande d’être des tout petits enfants, de redevenir ce que nous étions à la naissance parce que c’est à partir de là que nous avons formé nos plans, c’est à partir de là que nous avons compris que l’être humain était dangereux :

         nous avons vu des modèles autour de nous, des modèles qui ont fait peur à notre intérieur;

         nous avons aussi entendu que Jésus punissait, que Dieu le Père était sévère;

         nous avons entendu que tout était péché, que cela était pour nous amener en enfer :

         cela venait de nos peurs, cela venait de la volonté humaine.

Dieu, dans son Évangile, n’a parlé que de l’amour.

         Où avez-vous lu dans l’Évangile que Dieu le Père était pour vous punir?

         Où avez-vous lu dans l’Évangile que Jésus a dit que vous étiez pour aller en enfer?

         C’est votre volonté humaine.

Oui, Jésus a parlé de la Géhenne; oui, Jésus l’a dit : il a dit qu'il aurait mieux valu avoir un seul bras plutôt que deux et aller en enfer.

Dieu disait par là : «Renoncez à une partie de vous-mêmes parce que cela peut vous amener là où vous ne voulez pas aller, ou croyez à ce qui est bien pour vous parce que si vous consentez à mettre autour de votre cou une pesanteur, vous allez vous-mêmes vous caler.»

Dieu veut qu’on renonce à notre volonté humaine, celle qui nous a fait peur, celle qui nous a empêchés de voir, celle qui nous a empêchés d’entendre.

La volonté humaine : elle nous a fait connaître la peur, le doute;

la volonté humaine : nous a fait connaître le péché;

la volonté humaine : nous a empêchés d’aller vers la miséricorde de Dieu :

voilà le bras que nous devons couper, voilà l’œil que nous devons renoncer.

Nous devons accepter de donner notre vie à Dieu

afin qu’on puisse redevenir le tout petit enfant que nous avons été.

Nous avons connu l’amour de Dieu dans le sein même de notre mère; il n’y avait pas de péché, nous étions dans la protection, dans la tendresse, dans le côté Maternel et Paternel du Père.

Mais parce que nous sommes venus en ce monde, le monde nous a appris à connaître autre chose que la Volonté de Dieu,

et nous avons écouté ce monde, et nous avons grandi avec nos peurs, nos craintes, et nous sommes devenus des modèles pour les tout-petits qui viennent au monde.

Lorsque nous consentons à laisser toute la place à Jésus à l’intérieur de nous, Jésus nous rend tout-petits;

il nous apprend à vivre notre quotidien avec ses grâces,

il nous apprend à ne plus avoir peur,

il nous apprend à avoir confiance en Dieu le Père,

il nous apprend à nous donner de l’amour,

il nous apprend à nous connaître avec son amour : c’est un amour parfait, celui de Dieu.

Jésus est venu sur la terre; il a écouté sa Mère, il a écouté son père Joseph sur la terre.

Il était un Modèle d’obéissance, il était un Modèle abandonné dans l’Amour : il était Dieu, il s’abandonnait en demeurant l’Enfant de Dieu qu’il était.

Il venait de Dieu le Père et c’est en enfant qu’il a demeuré, en demeurant obéissant à son Père jusqu’à la mort.

Il n’a pas fait sa Volonté, il a fait la Volonté de son Père comme un enfant, et pourtant, lorsqu’on regarde Jésus sur la croix, c’est un homme que l’on voit;

mais si on regarde avec les yeux de Dieu, c’est un Être d’amour, un Être abandonné entre les mains du Père : c’est son Enfant qui se donnait continuellement à son Père pour tous ses enfants.

C’est ce qu’il nous demande : il veut qu’on soit comme lui, semblable à lui.

Comment nous, qui avons commis tant et tant d’erreurs, pouvons être semblables à Jésus?

C’est en allant dans les bras de Marie pour se laisser plonger dans son Cœur Immaculé, son Cœur de Mère : la Mère de Dieu a tenu l’Enfant de Dieu dans ses bras!

Marie a tenu Jésus, le Fils de Dieu le Père dans ses bras; alors, allons dans les bras de Marie, là où est le Berceau de l’Amour.

Marie va nous donner sa tendresse, la tendresse du Père pour nous;

Marie, avec son regard, va nous montrer à être patients;

Marie, avec son sourire, va nous montrer à avoir confiance en l’amour de Dieu;

Marie, avec son cœur, va nous emmener au Cœur même de son Fils :

nous allons être remplis de grâces parce que Marie a tout reçu de la Trinité : elle est comblée de grâces.

Nous devons aller vers notre Mère afin qu’elle puisse nous combler de tout ce que nous avons besoin pour notre purification.

Le Fils est notre force; le Fils de Dieu est la puissance : notre soutien.

C’est lui qui va arracher de nous le péché, c’est lui qui va purifier notre chair; pour que cela se fasse, il faut que nous soyons forts; mais cette force, c’est Dieu qui la tient.

Dieu va tout faire pour nous, mais nous devons consentir à tout lui laisser; nous devons demander à Jésus des grâces, des grâces de lumière.

Chaque jour, dans notre purification, ne cessons pas de demander, car le moment où nous croyons que nous pouvons passer notre purification sans grâces, là, nous allons connaître des souffrances, nous allons nous sentir seuls, nous allons avoir le cafard du monde.

Ce monde est avec nous sur la terre, ce monde fait partie de notre quotidien; notre corps se souvient des plaisirs que nous avons eus;

notre corps se souvient d’avoir entendu des paroles qui nous ont fait rire, mais ces paroles n’étaient pas saines pour nous, mais notre corps s’en souvient, lui;

alors, il faut demander des grâces à Jésus afin que nous puissions passer notre purification.

Le mal en vous va tout faire pour vous empêcher de passer votre purification, parce que le mal sait qu'au moment où le mal sortira de vous, vous allez être toute flamme pour ceux qui vont avoir besoin de soutien.

Vous allez connaître l’ennui, l’ennui d’être seuls; croyez à ce qui vient : l’ennui d’être seuls à prier dans vos maisons, alors que les autres ont la télévision ouverte, et qu'ils rient; ou qu'ils vont danser, ou qu'ils vont faire des sports, alors que, vous, vous allez à la messe.

Vous vous sentirez seuls, mais avec les grâces de Dieu, avec la présence de Dieu, vous allez être tout feu, tout flamme : amoureux fou de Dieu.

C’est pour cela que Jésus vous demande : «Ne cessez pas de demander; n’avancez pas seuls. Demeurez en la présence de ma Mère, demeurez avec moi, et demandez à vos anges, demandez aux saints du Ciel d’être avec vous.»

Les âmes du purgatoire prient pour vous; les âmes du purgatoire ont mission de vous aider à passer votre purification : Dieu le Père en a décidé ainsi.

Alors, demandez-leur de prier, cela va les aider à avancer vers la porte du Ciel, vers leur demeure éternelle.

Faites-le, faites-le pour Dieu, pour vous, pour votre prochain : ils sont votre prochain.

Dieu n’est qu’amour, Dieu nous révèle ces choses parce que nous devons les entendre,

nous devons avancer dans notre purification.

Dieu dit : «Si vous pouviez voir toutes les grâces qui, en ce moment même, vous sont données et qui sont données aux enfants qui portent des oui, vous seriez dans une joie indescriptible.»

Cela vous sera connu au moment où vous verrez votre vie, tout vous sera montré.

Ces  moments sont des moments de grâces pour vous, des moments de grâces pour vos enfants, des moments de grâces pour votre famille, pour la famille de l’Église.

Nous devons obéir à l’appel de Dieu qui nous dit : «N’ayez pas peur, ayez confiance.»

Notre pape nous a montré le chemin à suivre; notre pape souffre en ce moment, il nous soutient; ses souffrances sont purificatrices pour nous.

Notre saint Père le pape a passé sa purification, il est prêt à aller vers sa vie éternelle mais, par amour pour nous, il accepte de souffrir afin que nous puissions passer notre purification dès cet instant.

Alors, à notre tour, nous sommes aussi demandés à passer cette purification, avec les grâces de Dieu, pour nos frères et nos sœurs qui devront passer leur purification en un instant.

Tout cela est voulu de Dieu le Père depuis tous siècles; avant même qu’on soit tous ici, tout était déjà dans la Divine Volonté.

C’est un mouvement de vie, en ce moment, que nous vivons : c’est la vie en Dieu.

Dieu nous comble de ses bienfaits, Dieu nous fait savoir ce qui va se passer dans les jours qui viennent :

il y aura de grosses souffrances parmi les enfants qui ont refusé d’écouter la Parole de Dieu.

il y aura bientôt des maladies qui frapperont les enfants, à cause des péchés, et non pas parce que Dieu le veut.

il y aura des troubles dans le cœur même de l’Église : ces troubles nous les vivons, mais plus grands encore seront ceux de demain.

mais, parce que Dieu nous prévient, cela est accompagné de grâces; nous n’avons pas à avoir peur, nous devons demander des lumières pour ce qui vient;

nous allons continuer à vivre notre quotidien avec les grâces qu’il va nous donner;

nous allons être témoins de la souffrance causée par la volonté humaine,

mais nous aurons en nous l’espérance, l’espérance d’une vie d’amour, une vie qui sera faite de joies éternelles.

Cela, c’est ce qui vient :

     -     Il y aura beaucoup d’enfants qui auront besoin de nous; des petits enfants seront seuls, ils auront besoin de notre soutien;

     -     beaucoup de personnes perdront leur emploi, beaucoup d’entre nous devront renoncer à certains biens pour aider ceux qui n’en auront plus;

            mais cela se fera avec les grâces de Dieu, car nous aurons en nous des joies de partager, parce que nous saurons que l’accomplissement se fait;

     -     il y aura de la famine parce que les hommes n’ont pas respecté la nature et la nature ne répondra plus à la demande de l’homme qui ne pense qu’à lui-  même; elle n’alimentera qu’un petit groupe et nous, nous devrons partager l’abondance de grâces que Dieu mettra entre nos mains;

    -       ne nous inquiétons pas de ce que nous allons manger, Dieu y pourvoira.

 

Jésus :

         ne vous occupez pas de ce que vous allez avoir comme confort, Dieu a tout prévu pour vous;

         la température baissera, ne vous inquiétez pas, Dieu a tout prévu;

         il y aura des moments où la terre brûlera; ne vous inquiétez pas, Dieu vous couvrira de son amour, vous serez enveloppés de la puissance de Dieu;

         ne vous inquiétez pas parce qu’on vous traitera de tous les noms : pour certains qui ne seront pas amour, cela les atteindra; parce que vous, vous vous êtes donnés à Dieu, ces paroles ne vous atteindront pas.

         ne vous inquiétez pas de la violence, Dieu vous défendra;

         ne vous inquiétez pas si on vous amène devant les juges, Dieu prendra votre part et c’est lui-même qui sera à vos côtés qui parlera; gardez-vous dans la paix et dans la joie.

         lorsqu’on vous dira que vous ne faites plus partie de l’Église catholique, gardez votre joie, car vous saurez que vous êtes l’Église, que vous habitez Jésus et que Jésus est l’Église : la vraie, l’unique, la seule Église : gardez cela en vous, dans la joie.

         ne vous inquiétez pas si on vous dit : «Tu ne recevras plus Jésus Eucharistie.»  Jésus se donnera à vous, car Jésus a prévenu ses prêtres qui vous nourriront.

Gardez l’espérance, car tout cela s’accomplit, tout cela est en votre présence, et regardez-vous : vous avez le sourire, vous avez la paix, vous avez l’espérance.

Vous vivez votre purification,

car vous avez eu soif de moi et je vous ai alimentés;

vous avez pleuré et je vous ai consolés;

vous avez manqué d’amour et je vous ai nourris de mon amour.

Et, aujourd’hui, vous êtes prêts, vous aussi, à aller porter la Bonne Nouvelle à ceux qui ont froid, à ceux qui ont faim, à ceux qui ont soif, à ceux qui pleurent.

Vous êtes les appelés de Dieu, vous êtes les enfants de Marie, vous êtes l’amour de Dieu pour vos frères et vos sœurs qui n’ont pas compris qu’ils sont amour eux-mêmes.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tout cela est pour chacun de nous une vérité, tout cela nous l’attendions.

Dieu nous avait déjà préparés, il n’attendait que notre oui à l’amour et il prépare vos enfants, il prépare la grande famille de Dieu pour son retour en les cœurs en gloire.

Regardez cette Croix, la Croix d’amour, signe de la gloire de Dieu, signe de la puissance de Dieu.

 

Le Saint-Esprit : Elle est pour vous une présence constante, elle est partout présente.

Vous êtes les enfants de la Croix, Dieu va vous faire entrer dans la Croix Glorieuse.

Vous serez dans la gloire de Dieu, car seul le Fils glorifié par le Père pouvait vous faire goûter à votre croix glorieuse : elle est en vous.

Vous êtes les enfants choisis et lorsque votre purification sera complète, lorsque tous les enfants du oui seront purifiés :

la Croix viendra chercher ses enfants de la croix afin qu’ils ne fassent qu’un en l’Église, et Dieu nettoiera sa terre et tout deviendra pur.

Tout sera comme Dieu le Père l’a toujours voulu.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La terre sera pour nous un lieu d’amour et lorsque tout sera purifié, nous, nous reviendrons là où Dieu nous a pris.

Purifiés nous serons avec la terre, et nous vivrons dans notre corps immortel sur la terre purifiée par la toute-puissance de Dieu.

C’est en chacun de nous que Dieu démontre son agir; c’est en chacun de nous que nous portons la vérité, parce que la vérité est celle que Dieu le Père veut nous faire entendre, pas celle des hommes.

Il n’y a que vérité, que la Vérité; il n’y a que lumière, que la Lumière.

Parce que nous consentons à être dans la Vérité, parce que nous consentons à demeurer dans la Lumière, Dieu nous donne ce qu’il a voulu toujours nous donner : son amour pour tous ses enfants.

Chantons la louange au Seigneur, chantons la gloire de Dieu.

Merci, merci, Seigneur.