Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Edmundston, N.B.,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2003-04-15

 

La Fille du oui à Jésus en le Saint-Esprit : Je suis en présence de la voix qui me parle en moi; pas pour moi, pour vous.

 

Jésus : Mon prêtre, mon fils choisi vous a parlé ce soir; il a sorti de lui des paroles d’amour.

Il a foi en ce qu’il est : membre actif de mon Église.

Je n’ai pas à choisir entre mes fils de prédilection et une enfant qui se donne; mon fils est en moi, en le Christ-Prêtre : il a ce pouvoir par son sacerdoce; il est en moi, tout comme je suis en cette enfant, tout comme je suis en chacun de vous :

je suis la Présence, je suis la Vie.

Vous avez reçu, par les mains consacrées de mon fils : mon Corps, mon Sang; je suis en vous, je vis en vous, mes enfants :

je parle en vous, mes enfants.

Ce monde a besoin d’entendre qu’il est en ma Présence; il a perdu la foi en moi qui suis Jésus-Hostie; il se demande pourquoi vouloir aller recevoir un pain, alors qu’il ne voit rien, qu’il ne ressent rien;

ces enfants ont besoin de moi, ils ont besoin de savoir que je suis la Vie, leur vie en eux.

S’ils sont vivants, c’est que moi, je suis la Vie; c’est moi qui nourris chaque vie.

Ce monde se perd à cause de leur matériel, ce monde se perd à cause qu’il se suffit à lui-même.

Ils ne veulent pas se reconnaître comme étant enfants de Dieu.

Ils ont reçu le baptême, mais ils ont perdu le sens de ce sacrement; ils sont venus par leurs parents recevoir ce sacrement de vie qui leur enlève la tache originelle :

les introduisant dans la famille de Dieu, la famille de mon Père.

Cette enfant qui vous parle n’est qu’un instrument, elle n’a pas la valeur de mes fils consacrés : elle est membre de mon Église, tout comme vous, vous êtes membres de mon Église.

Je suis le Corps mystique : je suis la Tête de mon Église, mes membres actifs sont mes prêtres et vous, vous êtes mes membres : vous devez vous reconnaître comme des enfants de Dieu.

Vous portez en vous la Vie et la Vie se donne à chacun de vous pour vous nourrir, pour vous alimenter afin de vous démontrer votre présence en moi, la Vie.

Ce n’est pas moi, mes enfants, qui ignore que je suis Vie,

c’est vous qui ignorez que vous êtes des enfants en moi, en la Vie.

Je parle à chacun de vous parce que vous portez mes enfants, vous portez en vous vos frères et vos sœurs : par ma Présence en vous, vous portez la vie et la vie est chacun des enfants de mon Père.

Je parle en votre intérieur, je parle pour mes enfants.

Ce que vous recevez, aujourd’hui, eux aussi le reçoivent, car je me suis donné sur la Croix pour chacun de vous, et je nourris la vie :

la vie, mes enfants, est ma Vie et vous êtes en ma Vie.

Je ne puis me taire, car ce monde oublie qu’il est en moi, qu’il vit en moi.

J’ai donné mes enseignements, mais les enfants de ce monde se sont laissé manipuler par des enfants qui ont écouté l’orgueil, la vanité; ils ne veulent pas se reconnaître comme des enfants de Dieu; alors Satan est venu troubler mes enfants, et aujourd’hui ils confondent ma vérité avec leurs propres paroles sorties de ce monde rempli d’orgueil qui se prend pour moi; ils ne veulent plus se reconnaître comme des enfants de mon Église; ils veulent se reconnaître comme des enfants libres dans un monde évolué.

Ils connaissent la modernisation.

Tout cela a commencé avec la télévision, la radio.

On a entré dans vos maisons un appareil qui émet des images et des sons : c’est la télévision, mes enfants, et avec le temps : elle vous a fait oublier vos prières, elle vous a fait oublier vos moments d’intimité entre vous et moi, elle vous montre un monde rempli de lui-même.

Toutes ces images sont fausses, mes enfants, pour la plupart; regardez toutes ces heures que vous passez devant des émissions inventées de toute part pour vous séduire, montrant un homme et une femme qui vivent dans un quotidien rempli d’amertume, de jalousie : aujourd’hui, on montre des divorces comme étant normal; on montre de la violence comme étant des scènes inoffensives, qui d’entre vous n’a pas vu ces scènes en disant : Oh! il l’a mérité! Oh! regarde ce qu’il a fait! Ah! s’il peut se faire prendre! et quelquefois vous versez des larmes lorsque vous voyez un enfant qui a perdu ses parents; vous voyez son tourment, mais vous êtes rendus indifférents!

Vous ne voyez pas que Satan vous a démontré un monde de péché :

vous le voyez devant vous et vous ne le reconnaissez plus.

Comment, vous mes enfants, pouvez-vous vous dire : je suis en état de péché; vous ne le pouvez plus, car vous ne savez même plus reconnaître le vrai du faux; vous vivez votre vie en excusant  telle et telle conduite en disant : ce n’est pas notre faute, les autres nous ont montré que ce n’était pas si mal : alors, vous développez sans vous en rendre compte de la déculpabilisation devant ce que vous avez fait.

Vous agissez, mes enfants, comme des enfants indifférents à votre propre intérieur.

Oh! mes enfants d’amour, je suis un Dieu plein d’amour pour vous.

Croyez-vous que je vais me taire devant vos attitudes? Non, mes amours, car je connais votre souffrance, je connais vos prières; je sais que vous me dites : oh! Jésus, vois, je souffre, j’ai perdu mon mari, il m’a quitté; oh! Jésus d’amour, j’ai une enfant, elle souffre parce que son mari n’est plus, il a choisi de vivre sa vie; oh! Jésus vois notre souffrance, j’ai de la difficulté à supporter cette douleur, viens, viens m’aider.

Voyez-vous, mes enfants, je suis vivant en chacun de vous : j’entends vos prières, mais vous êtes incapables par vous-mêmes d’analyser votre souffrance, car tout en vous est un oubli de ce que vous êtes.

Vous êtes des enfants de Dieu, des enfants d’amour.

J’ai enseigné à mes apôtres des enseignements, leur montrant l’amour de mon Père pour eux; ils ont découvert qu’en suivant les lois de Moïse, ils pouvaient aimer : aimer qui ils étaient, aimer leurs frères et leurs sœurs; je leur ai montré combien mon Père est miséricordieux, plein d’amour, de douceur! et, par mon sacrifice, ils ont reconnu le Fils de Dieu qui s’est donné par amour pour eux et pour vous.

Mes enfants, ce monde moderne a faussé votre vie

et aujourd’hui vous avez de la difficulté à reconnaître vos erreurs.

Aujourd’hui, on ne prononce pas “péché”, on dit “des petites fautes” et encore là, vous ne cherchez pas à aller plus loin par peur de trop découvrir ce que vous faites; vous ne voulez plus écouter les paroles de mes prêtres qui se donnent.

Oui, mes enfants, chaque fois qu’un prêtre parle de mon évangile : il y a des grâces qui sont pour vous, et lorsque le prêtre prononce son homélie : il y a pour vous des grâces, des lumières.

Par son sacerdoce, je passe.

Et si parfois, mes enfants, ce monde qui s’est laissé engourdir vous fait découvrir la faiblesse d’un de mes prêtres, alors, mes enfants, je vous demande, au nom de l’Amour, de prier pour lui afin qu’il soit protégé contre les attaques de Satan.

Ma Mère vous demande de prier : elle vous demande de prier pour ses fils de prédilection car, voyez-vous, sans mes prêtres qui vous nourriraient?

Je suis la Nourriture.

Seul un prêtre a le pouvoir de changer le (pain), de changer le vin, en mon Corps et en mon Sang, aucun de vous n’a ce pouvoir; il est donné à lui, par nous la Trinité :

c’est notre puissance et, par lui, Dieu vous accorde des grâces.

Mais les enfants de ce monde ont renié mes enseignements, prônant leurs propres idées, leurs façons de voir; ils ont oublié jusqu’à mes saints sacrements; ils ne savent plus ou volontairement ils refusent de retourner en eux pour découvrir ce qui a été déposé : ma Présence d’amour.

Mais vous, mes enfants, qui acceptez de vivre en la présence de Dieu, vous voyez la lumière, vous portez mes enfants :

il vous est demandé de me les donner sans les juger.

C’est vous, mes enfants, mes enfants de la Lumière, qui allez me présenter mes enfants au moment de l’offertoire afin que mon prêtre, qui est en le Christ-Prêtre, présente à mon Père vos frères et vos sœurs afin qu’ils reçoivent des grâces.

À qui demanderais-je cela si ce n’est à vous qui fréquentez mon Église, qui venez vers mes prêtres recevoir mes sacrements? Vous êtes le sel de la terre, vous devez partager ce que Dieu vous donne.

Ma Mère a prévenu les enfants de ce monde à la Salette.

Lisez ses messages, ils sont vérité et vous allez, mes enfants, reconnaître ce message que ma Mère a donné pour votre temps.

Je suis l’Amour, je ne puis vous laisser enliser dans vos erreurs : vous faites souffrir mon Église.

Vous êtes membres de mon Église et ceux qui se perdent, je les porte, je me suis donné sur la Croix pour eux.

Vais-je donc faire de mon geste, un geste qui n’est pas vivant?

Je crie en chacun de vous : Aimez-vous, aimez ceux que vous portez, donnez-les moi, offrez-les-moi : je suis la Toute-Puissance, tout en moi est l’amour.

Je suis le Verbe du Père, je fais sa Volonté; vous agissez en moi par mes grâces.

Vous, vous ne pouvez, mes enfants, faire cela, c’est seulement moi en vous.

Tout ce qui vous appartient est votre oui : votre consentement; là est le seul choix que vous devez donner à Dieu mais, voyez-vous, il y a aussi en vous un autre choix, celui de refuser.

Dieu est un Dieu libre, il respecte chacun de vous, il ne peut vous forcer : Dieu est amour.

Par le choix d’Adam et Ève, vous avez en vous le bien et le mal : à vous de dire oui à Dieu et c’est par mes sacrements que vous allez avoir la force de dire : non, nous refusons de continuer à nous laisser manipuler par un monde qui a perdu la foi, un monde qui prône le vice, la violence, je ne veux pas vivre dans ce monde; mais toi, Jésus d’amour, tu peux nous aider; aide-nous, Jésus d’amour, nous voulons sauver aussi nos frères et nos sœurs en mourant en toi, car tu es le Sauveur : c’est seulement que par toi que moi j’arriverai à faire de ma vie une vie d’amour, car l’amour c’est toi : tu t’es donné par amour, je veux me donner comme toi, tu t’es donné; mais Jésus, j’ai peur, tu sais, car lorsqu’on apprend à se donner comme toi, tu t’es donné, je vois qu’il faut aussi que je souffre et cela me fait peur.

Mes enfants d’amour, je connais chacun de vous, je connais votre intérieur, c’est par mes grâces que vous allez vous abandonner.

La souffrance, en vous, vous est connue à cause du péché; ce n’est pas moi qui ai apporté en votre monde la souffrance, elle est venue par le non au bien, et c’est ce non qui vous a fait connaître le péché, et, à cause du péché : vous souffrez.

Moi, Jésus, j’ai porté tous vos péchés à la mort.

Regardez mon Corps, j’ai enduré toutes vos souffrances! Au moment de mon agonie, j’ai connu toutes ces souffrances causées par tous vos péchés; pas un seul ne m’était inconnu :

j’ai tout pris en moi, je vous ai tous portés.

Mes enfants d’amour, lorsque vous acceptez vos souffrances et que vous me les donnez, moi, je déverse en vous des grâces : des grâces d’amour, des grâces d’abandon, des grâces de lumière, des grâces de force; vous découvrez votre vie en Dieu; là, vos souffrances deviennent moins pénibles : vous acceptez de porter votre croix :

votre croix a été dans ma Croix.

Mes amours, vous connaissez aussi les souffrances de vos enfants; vous connaissez aussi les souffrances de vos proches; vous connaissez aussi les souffrances des enfants de ce monde; vous connaissez les souffrances de mon Église :

donnez-moi vos souffrances!

Je les ai toutes portées, votre croix sera moins lourde; vous aurez le courage d’avancer dans votre vie en découvrant en vous de la joie, car lorsqu’on découvre que Dieu nous aime malgré qu’on a fait des péchés : la souffrance devient pour vous purificatrice, elle ne devient plus un fardeau, vous êtes même, mes enfants, capables de supporter la souffrance de vos frères et de vos sœurs, car ces souffrances sont grâces :

là est la vraie valeur de votre vie en enfants de Dieu.

Dieu donne, il ne peut retenir en lui son amour et son amour est grâce pour vous.

Découvrez qui vous êtes en chacun de vous, découvrez vos frères et vos sœurs; vous verrez, mes enfants, que votre vie va devenir une vie d’amour.

J’ai annoncé un temps de préparation à ma Nouvelle Terre.

Mes enfants, vous les enfants de la Lumière, vous vivez votre purification; vous vivez ce temps, il est commencé! Vous vous laissez transformer comme cette enfant qui s’est laissé transformer pour renoncer à sa volonté humaine,

afin de mourir en Jésus :

vivre sa vie dans la Volonté de l’Amour.

Mes enfants, Adam et Ève vivaient en Dieu : ils vivaient dans la Volonté de Dieu, mais, par leur désobéissance, ils ont  renoncé à vivre en Dieu pour vivre dans leur volonté humaine : ce fut leur choix.

Ils ont été tentés par Satan; ils ne sont pas venus vers moi, vers Dieu, afin de recevoir des grâces de force pour résister à la tentation : alors, ils ont vécu retirés du paradis dans leur volonté humaine, et vous, mes enfants, vous êtes les descendants d’Adam et Ève : 

vous vivez dans votre volonté humaine et la volonté humaine vit dans le bien et dans le mal.

Je vous annonce un temps d’amour où vous devrez renoncer à votre volonté humaine pour vivre dans la Volonté de Dieu, dans l’amour, vous aimant les uns les autres.

Le Notre Père vous montre votre conduite, votre choix afin que la Volonté de mon Père règne sur la terre comme au Ciel.

Par votre propre choix, vous acceptez  de vous laisser transformer en enfants de Dieu dans la Volonté de Dieu.

Priez, mes enfants, pour que vos frères et vos sœurs acceptent de vivre dans la Divine Volonté, renonçant au mal.

C’est vous, mes enfants, qui êtes les enfants de la Lumière.

Vous devez dire à vos frères et à vos sœurs combien je les aime! Lorsque viendra le temps où mes enfants verront en eux Jésus glorifié, ils devront répondre par un oui ou un non, et ceux qui diront oui iront vers mes prêtres recevoir ma Nourriture.

Je les remplirai de grâces d’amour qui les transformeront en enfants de la Divine Volonté, et ils seront sur la terre dans l’amour.

Mes amours, je suis en vous, je suis la Vérité en vous; tout a été dit.

Ce temps est un  temps de grâces, profitez de mes grâces : allez, mes enfants, recevoir mes sacrements; venez vers moi dans l’Eucharistie : je suis Source de vie, je suis la Nourriture céleste afin que je puisse vous nourrir de mon amour.

Par la présence de mon prêtre, de mon fils choisi, recevez des grâces, car ses mains sont mes Mains.

Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur me demande de témoigner de son agir : il est en moi, en voix.

Vous savez, je ne l’ai pas choisi, tout cela était nouveau pour moi.

Je ne croyais pas que Jésus pouvait parler à l’intérieur de nous.

Je priais, j’allais à la messe, j’avais un grand respect pour les prêtres, très grand! C’est ce que maman et papa nous avaient montré à la maison, mais, de là à penser que Jésus pouvait parler dans les cœurs : ah! Ça! Ça pour moi, c’était vraiment quelque chose de nouveau, puisque je n’avais même pas pensé que Jésus pouvait parler dans les prêtres.

Mais je savais que les prêtres étaient tout ce que Jésus représentait sur terre.

C’est pour ça que je ne parlais pas aux prêtres, c’était trop important! J’étais vraiment gênée et je crois que c’est encore ce qui se passe à l’intérieur de moi.

Parce que, quand un prêtre est près de moi, Jésus, il ne me parle plus, il ne parle plus, alors qu’il parle toujours, il parle tout le temps : des «je t’aime, écoute, sois obéissante», il me donne des enseignements, mais quand c’est un prêtre, il dit : «Tais-toi et écoute».

Là, il me fait découvrir la grandeur des prêtres :

c’est si important, mais je crois qu’on ne le réalise pas.

Lorsque je peux m’abandonner, je dis que je peux, ce n’est pas moi qui le peux, c’est le Seigneur qui m’envahit, mais lorsque ça se passe, c’est à l’Eucharistie; mais ça commence par le sacrement de la pénitence, puis à la communion je reçois Jésus : là, tout se passe en moi.

Il me parle, là il dit qu’il est la Présence et il me fait voir quelque chose de beau à l’intérieur de moi.

Il dit : «Viens avec moi », alors je me vois pour la plupart du temps de dos : là j’avance, je le suis; puis une grande lumière, mais cette lumière je ne peux pas la décrire parce que : c’est lumineux, c’est transparent, c’est opaque et, en même temps, c’est tout un espace : il n’y a pas de plafond, de côtés, il n’y a pas de plancher : c’est une lumière, et je rentre à l’intérieur de ça, et là : je vois.

La première fois, j’ai vu Jésus : mais Jésus, il est debout, il a une tunique, elle est blanche, mais je n’arrive pas à voir son visage comme je le voudrais, mais je sais qu’il a les cheveux ici là, (aux épaules), vous savez, on peut le voir peut être comme on veut le voir, je ne sais pas…je ne peux pas vous le décrire, mais je sais comment, moi, je le vois : il est lumineux, Jésus, mais en même temps qu’il y a la lumière qui est tout autour : je peux voir Jésus mais sa lumière à Jésus, elle est toute lumineuse, c’est comme si son linge était comme blanc, blanc, blanc et lui là,  son visage…mais savez-vous ce qu’il y a de plus beau? Je crois que c’est ce que je ressens quand je le regarde : c’est la pureté : c’est tellement beau! Et quand c’est le Père…ah! là, ça c’est tout autre! C’est comme si j’étais toute petite, toute petite, et c’est plein de tendresse en moi : il est un Père d’amour! Il y a aussi le Saint Esprit! C’est trois personnes.

Mais, vous savez, pour moi en tout cas, le Père n’est pas plus vieux que le Fils : ce n’est pas un vieillard, le Père, il est comme son Fils et le Saint-Esprit est comme le Père aussi, mais, il y a quelque chose de différent : c’est que le Père est toujours plus haut que le Fils et le Saint-Esprit : C’est ce qui se passe en moi, et quand je les vois, c’est pour m’abandonner.

Il dit : «Tu n’es rien, regarde», alors, il me fait voir comme si j’étais toute petite et il me fait disparaître.

Aujourd’hui, ça été différent; il m’a fait disparaître dans une croix, et j’ai vu une croix, il a dit : tu vois, tu n’es plus!

Alors, c’est comme ça, je peux me présenter devant vous et il dit que ce n’est pas moi qui suis là.

C’est moi ici, mais je veux dire que je n’ai pas à parler, je n’ai seulement qu’à écouter et ça, c’est des mots qu’il dit,

mais il respecte qui je suis, parce que Dieu est plein d’amour pour chacun de nous : chaque personne.

Alors, il me prend telle comme je suis, moi. Mais, chaque mot que j’entends, je n’arrive pas à savoir le suivant; ce n’est pas des phrases qu’il dit, c’est des mots; alors je répète les mots et, bien souvent à la fin de la soirée, je dis : «Comment ça été?»

Parce que, vous savez quand on répète un mot à la fois, ce n’est pas des phrases, alors je n’arrive pas à savoir si ça été bien, si cela a fait, quand même, quelque chose d’intéressant à écouter, parce que pour moi c’est seulement qu’un mot à la fois! Une fois, ça ne fait pas longtemps, ça fait à peu près quinze jours, on descendait d’une journée comme ça, puis j’écoutais la cassette : Ah! comme c’est beau ce qu’il disait! et là, c’est venu très fort en moi, alors, j’ai dit : ferme la cassette.

Bien, écoute : Alors, j’ai dit : Ce qui se passe en moi quand j’ai les yeux fermés, c’est comme quand on conduit une auto : tu tiens ton volant, tu l’as ton volant dans les mains, tu sais que tu as quelque chose en dessous de toi, de ton auto, mais il n’y a pas de route en avant, c’est un vide total; alors là, Dieu dit les mots, les mots font avancer l’auto : un mot se dit, l’auto avance; Alors imaginez-vous que, quand je dis un mot, je ne sais pas, moi, le mot qui va venir après et je ne peux même pas savoir s’il est long, ce que ça peut représenter le mot au complet; il faut que j’attende qu’il le dise. Au commencement, quand il a commencé, bien il y a une personne qui m’a dit : tu fais souvent des arrêts; alors elle a dit : pourquoi tu arrêtes? Mais, c’est parce que je n’ai pas entendu au complet, il faut que j’attende.

Puis, quelquefois, le Seigneur, lui, il attend; quand j’arrête, c’est parce qu’il ne dit rien; alors, je suis obligée ’arrêter; alors, quand il continue à parler : là, je parle.

Mais il me transforme, on dirait, parce que là, c’est plus vite! C’est comme si moi, avec les mots, on ne faisait qu’un : là alors ça déboule, quelquefois! Mais quelquefois, il a pitié de moi : il arrête! Il me connaît, il connaît ma faiblesse, et je sais une chose aussi, je ne sais jamais ce que je vais dire, pas du tout! Il ne me prépare jamais, parce qu’il dit : ce n’est pas à toi à savoir,  ce n’est pas ta soirée, c’est ma soirée! Mais aussi, quand on ne sait pas ce qu’on va dire, on n’a pas peur, on ne s’inquiète pas.

Vous savez, je n’ai pas une grosse instruction; j’ai fait ma neuvième année commerciale, alors, je n’ai pas l’habitude du public et ça, il le sait.

C’est pour ça qu’il me tient dans l’ignorance; je n’ai pas besoin de m’en faire, je suis en arrière de lui : alors, je me laisse aller dans ce que j’entends, et si parfois, il y a quelque chose qu’il dit : que je ne sais pas, que je ne comprends pas bien : je laisse aller le Seigneur, parce que ce qu’il dit, il sait que des personnes qui vont l’entendre : c’est ce qu’ils voulaient entendre.

Chaque personne qui est ici : Dieu est en union avec votre intérieur. Alors je me disais tout le temps – bien ça arrive souvent – : Seigneur, tu as tout dit; qu’est-ce que tu vas dire? Mais il sait toujours! parce que c’est un mouvement qui se fait, entre votre présence et sa Présence, en lui; parce que lorsqu’il parle, il parle dans les cœurs : il vient nourrir l’intérieur, il ne vient pas nourrir l’extérieur.

S’il nourrit l’intérieur, c’est parce qu’il sait que c’est notre vie : elle est là, elle doit se nourrir de sa Présence, de ses grâces, et c’est seulement là que notre extérieur va en profiter. On se demande souvent : Seigneur, tu veux me guérir? Mais le Seigneur va guérir l’intérieur avant parce qu’on va trop…Premièrement, on comprendra pas son geste : C’est comme quelqu’un qui marche dans la rue; il avance, il voit un enfant, il veut lui dire bonjour, mais l’enfant le regarde, il ne lui dit pas bonjour; même, il lui fait la grimace. Pourquoi? Parce que l’enfant ne connaît pas cette personne là, elle est étrangère; Alors, c’est ce qu’on risque de faire à Jésus lorsqu’on demande une guérison.

Si on ne se connaît pas soi-même, on est comme étranger; je veux dire que, quand on ne se connaît pas soi-même, on ne connaît pas les grâces que Dieu nous donne, on ne connaît pas qui on est  par rapport à Jésus.

Alors quand Jésus fait un miracle, comment voulez-vous l’apprécier? 

On est comme étranger à la grâce de Dieu; alors, on ne pourra  même pas apprécier ce qu’il nous donne.

Il faut apprendre à savoir qui on est, toujours en rapport avec Jésus : ça c’est notre  vraie vie, c’est là qu’on a vraiment une valeur. Aujourd’hui, – et même moi, hein! – on a trop tendance à vouloir se plaire, toujours pour l’extérieur, mais on a oublié le plus essentiel : c’est notre intérieur.

Puis, Jésus nous a écoutés, puis, il a eu pitié de nous! Vous savez, lorsque vous avez dit votre homélie, (La Fille du oui à Jésus s’adresse au prêtre qui est dans la salle) que de vérité, que de lumière! Alors, Jésus, il m’a dit : «Regarde mon fils, il est comme un pilier, il n’a pas peur de me défendre.»

Alors, je me suis sentie bien petite! Est-ce que moi, je serais capable de faire la même chose comme il a fait  devant mes amis? Il faut oser, il faut défendre Jésus. C’est sûr que si on commence, nous, à vouloir évangéliser : eh bien! on va se faire virer, mais le prêtre lui il peut.

Vous savez, ces paroles viennent en moi par le Saint-Esprit, parce qu’il ne veut même pas que je témoigne avec ma volonté humaine, parce que ces mots n’auraient aucune valeur, et c’est ce qu’on a tendance à faire quand on est devant quelqu’un : on perd tous ses moyens, on bafouille, on veut tellement mettre notre volonté humaine, on veut l’amener dans le droit chemin, mais là, c’est notre erreur.

Il faut laisser couler Dieu en nous, il faut parler d’amour, il faut savoir de quoi on parle, il faut vraiment se laisser transformer, et le seul moyen, que moi, j’ai trouvé : eh bien! c’est d’aller vers les sacrements, là, on peut piger, et après, quand on lit, là on comprend. Il a commencé comme ça pour moi; toute petite, j’ai vécu dans une famille de treize enfants, maman en a eu quatorze, mais il y en a un qui est mort; alors, on a appris le catéchisme à l’école, on a eu des belles valeurs; on a fait notre rosaire avec le cardinal Léger : alors, le Seigneur a pris soin de moi.

À l’école, j’ai appris aussi avec des religieuses, et après mon travail, j’ai rencontré un jeune homme et la première chose que je lui ai demandé : "Es-tu catholique?" Ça, ça été la première chose que j’ai demandée; alors, quelquefois on se disait : "Si j’avais dit non, qu’est-ce que tu aurais fait?"  J’ai dit : "Je n’aurais pas sorti avec toi."

Voyez-vous, Dieu a pris soin de moi; ce sont des grâces qu’il me donnait.

Et j’ai élevé mes enfants en leur montrant comment aussi aimer Jésus.

À la maison, il y avait des cours, des petits cours de catéchisme; j’en voulais encore plus : ah! j’étais rigide! même mon mari disait : "Ah! on sait bien toi, tu es extravagante! quand tu commences quelque chose, il faut que tu en mettes toujours trop!"

Eh bien! c’est vrai que je suis comme ça! Eh bien, c’est parce que Dieu m’a fait comme ça, pour lui! Et si j’ai pu être comme ça, c’est parce que j’allais à la messe : sans le savoir, Dieu me guidait tout le temps. Aujourd’hui, on voit nos enfants, ils ne pratiquent plus, pratiquement; c’est parce qu’ils se sont éloignés des sacrements, de l’Église; il faut revenir, mais on ne peut pas nous, tout seuls le faire, c’est Jésus qui va le faire : il nous apprend tranquillement à les abandonner.

Quand il nous dit : «Donnez-moi vos enfants » il faut les lui donner.

Alors, quand on va à la messe, eh bien! on les donne : on les lui donne au moment de l’offertoire. Vous savez au moment de l’offertoire qu’est-ce qui se passe en moi? Quand arrive le moment du Sanctus, là je sens une grande joie en moi; je me laisse aller dans cette joie et je sais que le Père est là, que le Saint Esprit est là et que Jésus est là; avant ce moment-là Jésus s’offre : là, il me dit : «Ferme tes yeux et approche.»

En premier il faisait avancer mon ange et je voyais des anges qui avançaient dans une allée, et puis qui déposaient sur l’autel les offrandes, maintenant, il dit : «Tu peux avancer;» alors, j’avance et quelquefois, mon ange me couvre,

puis là je peux mettre sur l’autel mes enfants, mais je mets aussi tous les enfants : mes frères et mes sœurs du monde entier : ça, il me l’a montré, c’est ce qu’on doit faire aussi : on doit mettre nos enfants, nos frères, nos sœurs et les enfants du monde entier sur l’autel afin que le prêtre puisse, en Jésus, les présenter au Père, et c’est comme ça qu’on va s’entraider parce que Dieu nous veut tous en lui, et c’est en nous, en enfants d’amour qu’on doit le faire. C’est sûr que je parle maintenant, parce qu’il m’a parlé de tout ça.

J’ai eu des enseignements la nuit comme le jour; même quand je dormais je voyais des choses et quand il me réveillait : il m’expliquait ces choses.

Au commencement, je me suis laissée aller dans tout ça, maintenant, je peux les comprendre et c’est dans le Saint-Esprit que je peux témoigner de l’amour de Jésus  pour chacun de nous, et c’est ce qu’il fait lorsqu’on donne notre oui, lorsqu’on vient porter nos offrandes sur l’autel : il nous transforme comme lui veut, à son rythme à lui, parce qu’il nous connaît tous. Je vous remercie beaucoup, vous savez.

C’est la première fois que je sors de ma province pour parler et je l’ai fait dans le calme parce que c’est lui qui a passé en avant de moi : c’était facile, mais je crois qu’il y a quelque chose qui  m’a beaucoup touchée : j’ai été accueillie par madame Yanne dans sa maison; elle ne me connaissait pas, et j’ai eu un accueil formidable! Et avant, quand je suis arrivée ici, il y a des gens que je ne connaissais pas, mais de nom seulement, ils sont venus m’accueillir, je vous remercie beaucoup, et quels chants formidables! Vous savez, vos chants sont merveilleux; avec la guitare, c’est beau! Un jour, Jésus m’a dit : «Vous êtes tous mes enfants». Alors, j’ai vu une montagne et au sommet de la montagne, il y avait une croix, il a dit : «Tu vois, tous mes enfants doivent monter vers la Croix, et je ne regarderai pas s’il est blanc, s’il a la peau noire, s’il parle d’une langue différente : vous êtes tous mes enfants, et c’est comme ça que vous devez tous venir vers moi.»

Ça, c’est merveilleux, on est tous frères et on est tous sœurs! Quand il m’a parlé de la guerre en Israël en premier – parce que c’est son peuple, son peuple choisi – j’ai senti tellement d’amour en Jésus; parce qu’il me fait sentir des choses, hein!  On ne peut pas…c’est comme quand on reçoit la communion, hein! on ressent une chaleur en nous, là, mais ça c’est la présence de Jésus. Alors quand il me parle, aussi, je ressens des choses. Alors, Jésus d’amour, quand il m’a parlé de son peuple, j’ai senti qu’il est tellement amoureux de lui, malgré qu’on ne l’a pas reconnu comme le Fils de Dieu. Mais c’est son peuple, et il l’aime!  Alors comment voulez-vous que je ne l’aime pas? On tombe en amour et c’est la même chose pour l’Irak et l’Iran.

Une fois, j’étais dans une soirée puis il y avait des gens en arrière de moi, ils parlaient contre – on ne dira pas les mots ni les noms, par respect pour nos frères et nos sœurs – alors ils disaient : "Lui, il est contre lui. Puis… "  alors, je me tourne parce qu’on avait tapé sur mon épaule, je me tourne; là, ils continuent à parler : alors le Seigneur, il leur dit comme ça : «C’est comme un enfant qui se trouve dans un champ, il s’en est approprié comme si c’était à lui, mais il se promène, et il a de l’herbe à poux, il a toutes sortes d’herbes mauvaises à l’intérieur de ce champ, il y a aussi de la bonne herbe.

Mais pour lui, il est à lui ce champ! C’est un tout petit enfant, il invite d’autres enfants à venir avec lui, alors qu’il y a des mauvaises herbes qui vont les blesser,» alors il a dit : «Tu vois, c’est un enfant et c’est  mon enfant, je l’aime!» Alors, ils ont compris.

On est tous enfants, même s’il y en a qui se bataillent, on est tous des enfants de Dieu : il ne faut pas les juger, il faut prier pour eux : ça, c’est l’amour de Dieu.

Il faut dans tout ça garder sa paix; c’est là, quand on est en paix, qu’on aime nos frères et nos sœurs, puis, qu’on peut les aider; si on a la peur, l’inquiétude, on ne pensera pas à prier pour eux : on va se garder dans un état de questionnement, de peur, alors on ne priera pas.

C’est pour ça que notre saint Père le Pape nous a demandé de garder la paix, de prier : c’est l’amour de Dieu.

Il aime, Dieu, hein! pour nous donner quelqu’un de formidable comme le saint Père : nous sommes la famille de Dieu, la grande famille de Dieu.

Il n’y en a pas deux, il n’y en a qu’une seule, puis elle est sur toute la surface de la terre : il n’y a pas de barrière, il n’y a pas de frontière, il n’y a pas de province, il n’y a pas de pays : il y a une famille,  c’est celle de Dieu.

Je vous remercie d’écouter quelqu’un comme vous témoigner. Vous savez pourquoi, moi, je suis ici?  Je le sais pas plus que vous.

Pourquoi il a choisi moi?  Ah! mon Dieu! Je n’en sais rien.

Pouvez-vous vous imaginer? Ah! je suis sûre que je ne suis pas la seule! Mais quand on entend le Seigneur, on a l’impression : "Mais mon doux, ça ne se peut pas, pas moi,  parmi des milliards! Hein! on est des milliards de personnes sur la terre là, quand même, là! Mais pourquoi?" Vous savez, c’est impensable tout ça!  Mais si je m’arrête à penser à tout ça, je vais me faire du tort, et je ne crois pas que Jésus veut ça : alors, j’ai tout simplement dit : "Oui, Seigneur"; alors, si la Voix me dit : «Va là» : "Oui Seigneur!" alors je n’ai rien à me reprocher, j’écoute la voix : alors, j’y vais, et quand je me présenterai devant Jésus Amour, alors je lui dirai : "J’ai écouté la voix en moi, Seigneur" : là, sera ma défense!

Merci.