Rencontre de l’agir de Dieu à Embrun (Ontario)

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2004-10-03 - P.M.   

 

Jésus : Jésus dit : «Je vais te présenter».

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu va nous aider à patienter, Dieu va nous donner des grâces, c’est ainsi qu’il s’accomplit.

Il demande (notre oui afin) que nous puissions recevoir toutes les grâces qu’il veut nous accorder aujourd’hui.

Ces rassemblements lui appartiennent, ils ne nous appartiennent pas.

Ce que je fais : c’est que je n’ai qu’à répéter ce qu’il y a en moi; ces mots viennent sans aucun effort de ma volonté, tout est pour chacun de nous.

Les mots que vous allez entendre, ce sont des mots qui nous appartiennent parce que Jésus parle en chacun de nous; Jésus est vivant, il agit dans notre vie.

Depuis plusieurs années, on croit qu’on est maître de notre vie; cela est faux, ce qui nous appartient, c’est notre oui ou notre non à Dieu : c’est tout ce qui nous appartient.

Mais Jésus est un Dieu d’amour, Dieu le Père est un Dieu infiniment bon, infiniment aimable, l’Esprit-Saint est l’Amour; si nous sommes tous présents ici, c’est parce que c’est Jésus lui-même qui veut nous montrer quelque chose.

Il veut nous parler, il veut nous dire combien il nous aime et combien il veut prendre notre vie : notre vie qui est boiteuse, notre vie qui est en souffrance parce qu’on lui a dit souvent non à Dieu.

Certains ont été conscients de leurs non, d’autres moins; d’autres ont rejeté Dieu de leur vie.

C’est comme les péchés : nous sommes conscients que nous faisons des péchés, ces péchés sont à la mesure de ce que nous sommes nous-mêmes.

Plus nous nous abandonnons en Jésus, plus nous lui donnons toute la place et plus le péché se révèle à nous parce que Jésus est la Miséricorde.

Jésus montre, devant nous, ce que nous avons consenti à devenir, et plus nous consentons à vivre dans sa miséricorde, plus nous apprenons à nous abandonner en lui.

Jésus veut nous combler de ses grâces; ces temps sont des temps d’amour.

Notre saint Père le Pape nous parle d’une civilisation d’amour, alors c’est à nous cette civilisation, elle est pour nous.

À nous de laisser la place au Fils de Dieu pour être des êtres d’amour, ce n’est pas nous qui allons bâtir cette civilisation de l’amour, c’est Jésus.

Jésus, en chacun de nous, il veut nous rendre vivants, nous qui avons consenti à vivre avec notre volonté humaine : il veut faire (de nous) des êtres bons envers nous-mêmes et envers notre prochain.

Tout revient à Jésus, pas à nous; tout ce qui nous appartient, c’est le oui; c’est ce qu’il attend de chacun de nous : un oui à Jésus, et lui va bâtir notre civilisation de l’amour.

Tout sera fait par la Divine Volonté, non pas par la volonté humaine; la volonté humaine nous a détruits, nous a amenés là où on ne voulait pas aller.

Nous n’avons pas voulu vivre dans le péché, nous n’avons pas voulu connaître la haine, la peur, le doute, l’hypocrisie, les pleurs, les maladies : tout cela, on ne le voulait pas à l’intérieur de nous parce qu’à l’intérieur de nous il y a l’amour.

L’amour, c’est nous.

Nous sommes enfants de Dieu; nous avons tous été choisis par Dieu le Père; pas un seul d’entre nous, ici présents, n’est venu au monde par choix de nos parents; même s'ils calculent les dates, c’est Dieu qui décide, ce n’est pas le couple : c’est le mouvement de l’Amour, le mouvement de Dieu.

L’amour ne nous appartient pas : c’est Dieu, l’Amour; Dieu ne nous appartient pas, mais nous appartenons à l’Amour, nous appartenons à Dieu, à un Dieu plein d’amour qui respecte qui nous sommes.

Il ne veut pas des enfants esclaves de son amour, il veut des enfants libres de l’aimer avec ce que nous sommes, libres d’entendre parler de l’amour, d’accepter l’amour, de fondre en l’amour.

Il veut nous donner le bonheur éternel.

On ne peut pas connaître le bonheur éternel si nous, nous ne sommes pas l’amour : voilà pourquoi Dieu vient parler en nos cœurs.

Nous, les humains, nous avons donné un attribut au cœur : l’amour; l’amour n’est pas seulement notre cœur, c’est plus que cela : l’amour, c’est ce que nous sommes tout entier.

Nos yeux doivent être amour pour voir l’amour; nos oreilles doivent être amour pour entendre l’amour; tous nos membres doivent être amour pour faire des actions d’amour, pour accueillir l’amour.

Entièrement, nous devons nous laisser transformer par Dieu, afin de tout accueillir ce que Dieu veut nous accorder.

Nous avons mis un frein à ce que Dieu voulait nous donner.

C’est nous-mêmes qui avons fait cela; oh! sans s’en rendre compte, notre volonté humaine nous a conduits là où nous on ne voulait pas aller!

La volonté humaine nous à fait connaître ce que nous ne voulions pas connaître, parce que personne d’entre nous voulait connaître la tristesse, la haine, l’envie, la paresse, l’avarice, la gourmandise, l’impureté;

on ne voulait pas de tout cela, parce que cela est contre nous-mêmes, nous ne sommes pas faits pour vivre dans ces vices; nous ne sommes pas faits pour vivre dans le péché, mais le péché est venu à nous par la volonté humaine.

Dieu nous parle de ce que nous sommes devenus à cause de notre volonté humaine, il va nous parler de péchés parce que nous avons dit oui au péché.

Notre volonté humaine a été contre nous.

En nous, il y a le bien et il y a le mal; on s’est penché sur le mal, on est venu à aimer le mal sans vraiment le désirer : c’est à notre insu que tout cela s’est fait.

Les ruses de Satan sont au-dessus de ce que nous, nous pouvons penser; les ruses de Satan sont imprévisibles, calculées.

Nous, des simples humains, sans l’aide du Ciel, nous ne pouvons pas faire face à ses ruses, à ses pièges :

-       voilà pourquoi nous avons tant besoin de la protection de Marie;

-       voilà pourquoi nous avons tant besoin de s’abandonner dans le cœur même de l’Amour.

Pour aller au Cœur de Jésus, le Père nous a fait connaître le Cœur de Marie.

Cela a été pour nous comme un berceau, un berceau d’amour dans lequel nous devions nous réfugier, dans lequel nous apprenions que Marie nous aimait, qu’elle était la Mère de Dieu et qu’elle était pour nous emmener au Fils avec ce que nous étions en nous montrant de ne pas avoir peur, de lui faire confiance.

Ce n’est pas Marie qui pardonne nos péchés, ce n’est pas Marie qui nous a couverts de son sang, c’est le Fils; mais Marie s’est tenue debout au pied de la Croix : Marie a participé à la rédemption des hommes.

Lorsque Dieu parle de rédemption des hommes, il parle de génération en génération, il parle de tous les enfants de Dieu.

Il faut comprendre que le premier fut Adam; il faut comprendre qu’Ève a été créée par Dieu le Père, mais venant de la présence d’Adam.

Ne nous abaissons pas, nous, les femmes, en disant que les hommes ont eu une place supérieure à nous; cela c’est créer en nous une infériorité qui n’existe pas, mais seulement pour la volonté humaine, pas pour Dieu;

parce qu’au regard de Dieu : l’homme est venu parce que Dieu l'a voulu et la femme est venue parce que Dieu l’a voulu.

Il y eut un commencement, et l’amour s’est fait voir à chacun de nous.

L’homme s’est fait voir à la femme et la femme s’est fait voir à l’homme, c’est à cause de la volonté humaine que nous créons des abaissements.

Dieu n’a pas créé l’homme et la femme imparfaits, il les a créés parfaits à l’image du Fils de Dieu, à l’image de la Fille bien-aimée du Père, de la Mère du Fils de Dieu, et de l’Épouse du Saint-Esprit.

Ne nous donnons pas des complexes, cela est contre l’amour que nous sommes; Dieu a donné une partie de lui : c'est sa Maternelle Présence.

Nous devons être heureux dans ce que nous sommes, nous devons apprendre à vivre dans l’harmonie; l’homme est présent et la femme est présente pour que d’autres viennent parmi nous : c’est une harmonie d’amour.

Il n’y a que l’Amour qui pouvait faire ce mouvement, pas nous; il faut laisser à Dieu une place importante dans notre vie afin que nous apprenions qui nous sommes en face de Dieu le Père, et qui nous sommes en face de chacun de nous; là est un mouvement d’amour.

Il faut arrêter de se combattre l’un contre l’autre.

Satan a semé en chacun de nous des doutes, des infériorités, des abaissements; cela s’est fait parce que nous avons écouté notre volonté humaine et la volonté humaine, à cause qu’elle porte le mal, n’a pas su se défendre contre les ruses de Satan, et cela a pénétré en nous.

Aujourd’hui, les enfants de Dieu sont tellement blessés, ils ont de la difficulté à comprendre leur nature; nous sommes faits de l’amour de Dieu : voilà notre nature.

Sans l’amour, nous, nous mourons; sans l’amour, nous nous suicidons; seul l’Amour en nous, qui est présent, va nous redonner notre vraie nature : des enfants de Dieu, des enfants à qui on a promis le bonheur éternel.

Dieu dit (d’attendre); maintenant qu’il y a eu une bonne entrée, maintenant attendons la venue du prêtre; on va prier avec Jésus.

 

Tous : Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Jésus : Dieu Père, Dieu tout-puissant, devant ton Nom, ton Fils béni se présente à toi; il a en lui les enfants de la Promesse, de l’éternelle Promesse : celle de ton Règne sur la terre comme au Ciel;

rien ne peut se faire, Père, que s’ils vivent dans ta Divine Volonté afin que tous s’accomplissent comme toi tu le veux, Père Éternel.

Viens accomplir, Père d’amour, ta Volonté; donne-leur tes grâces, tes grâces qu’ils ont besoin à chaque jour;

ainsi Père d’amour, ils apprendront à te demander pardon et ils verront en eux ton amour;

ils apprendront tranquillement à se pardonner les uns les autres comme moi, le Fils, je leur ai enseigné.

Père d’amour, combien leur volonté est en eux, ils sont si faibles devant le péché!

Par ma Présence en eux, Père, je m’offre continuellement afin qu’ils ne soient pas soumis au mal qui les habite.

Moi, ton Fils, je te demande de les délivrer de tout mal, de toute tentation, afin qu’ils connaissent leur délivrance. Amen.

 

Jésus : Mère, voici votre Fils. Vous qui avez été choisie pour être ma Mère, vous avez été comblée par la Trinité et, par la puissance du Saint-Esprit, je vins en votre sein. Soyez bénie, Mère.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Mère du Divin Sauveur, que votre présence parmi ces enfants les comble de grâces, que votre présence auprès du Fils soit pour eux une grâce, car telle est la Volonté de mon Père.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Mère bien-aimée, je suis Celui qui est et, par ma Présence auprès d’eux, veuillez étendre, Mère bien-aimée, votre maternelle présence auprès d’eux afin qu’ils puissent reconnaître que je suis la Présence, une présence qui est bénie dans leur vie quotidienne.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Mère d’amour, Mère qui a été dans le sein même de l’Amour afin que s’accomplissent les Écritures, je vous présente ces enfants qui ont tant besoin de se sentir protégés par la Mère du Fils de Dieu.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Mère choisie entre toutes les vierges, Mère Bénie de la Trinité Sainte, soyez honorée par tous ces enfants, et qu’ils sachent que je ne vous refuse rien, Mère.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Mère, voyez combien votre Fils se présente à vous; vous avez été dans votre oui avant même de le prononcer et, parce que votre oui a été prononcé, je suis venu en ce monde pour proclamer la Parole.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Mère, parce que Dieu l’a voulu ainsi, parce que Dieu a jeté un regard sur vous, vous avez su, Mère Digne, demeurer dans un état d’humilité afin que vous soyez un exemple pour ces enfants, vous qui porta en votre sein l’Enfant Béni de Dieu.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Sainte Mère de Dieu, voyez combien votre Enfant Béni se montre à vous dans un respect; par ce geste, Mère, je démontre à tous les enfants qu’ils doivent en faire autant, Mère Bénie.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Mère, voyez là, la bonté de Dieu le Père qui permet au Fils de prononcer ces paroles qui vous présentent comme la Mère digne, la Mère honorable, la Mère parfaite pour le Fils de Dieu.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Oh! enfants d’amour, prenez conscience que ma Mère est l’être parfait, l’être béni; aucune femme sur la terre n’est égale à ma sainte Maman du Ciel.

Ma Mère vous réclame votre présence au moment de votre salutation, elle a pour vous tant de grâces à vous accorder.

Au moment même où elle dit oui, je vins en son sein et vous, par ma Présence, vous êtes venus en le sein même de ma Mère. Soyez, dans votre oui, conscients que si vous prononcez votre oui, c’est parce que ma Mère l’a prononcé avant vous; soyez humbles et reconnaissants envers le fiat de Marie, votre Mère du Ciel et de la terre.

Tous : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Jésus : Gloire au Père, Gloire au Fils, Gloire à l’Esprit Saint.

Tous : Comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Une puissance qui vient directement du Ciel, le prêtre est pour nous Jésus sur la terre.

Par leur sacerdoce, ils ne sont plus eux, mais Jésus; par leur sacerdoce, ils viennent nous combler de grâces.

Il faut apprendre à aller vers le prêtre en regardant le prêtre, pas l’humain : il faut s’attacher au sacerdoce, il faut aimer le sacerdoce, et il faut prier pour l’homme qu’il est.

C’est par le sacerdoce que nous recevons cette nourriture du Ciel.

Jésus est présent parmi nous, nous le voyons à travers du sacerdoce; mais comme nous sommes aveuglés, à cause de notre volonté humaine, ce que nous voyons devant nous, c'est un homme alors que cela est faux; ce que nous voyons devant nous au moment de la messe, c’est Jésus : c’est Jésus, le Divin Prêtre.

Il faut demander des grâces pour voir l’amour du Père pour nous : Dieu le Père permet que son Fils vienne à nous par le sacerdoce du prêtre.

Nous ne le comprenons pas, nous ne comprenons pas l’amour du Père pour nous; nous avons de la difficulté à vivre ces grâces qui se présentent à nous.

Nous passons toujours notre volonté humaine (en avant) et, ce que nous voyons, c’est la volonté humaine.

Nous jugeons un prêtre, alors il faut faire attention : "Est-ce qu'on juge le sacerdoce ou on juge le prêtre?"

Si vous jugez le sacerdoce, vous jugez Jésus, le Christ-Prêtre, et si vous jugez l’homme qu’il est, eh bien, vous jugez ce que Jésus nous a dit : «Ce que vous direz au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le direz»; alors ce que vous faites aux prêtres, ce que vous leur dites en temps qu’homme, vous le faites comme si c’était aussi Jésus : alors il faut prier, il faut tout donner.

Il faut prendre conscience que nous sommes tous membres de l’Église.

Il faut prendre conscience que chacun de nous avons une mission, c’est de nous aider les uns les autres, de nous aimer les uns les autres : c’est la grande mission que nous avons.

Jésus est venu sur la terre par amour pour son Père, par amour pour chacun de nous : voilà la plus grande mission de Jésus;

et nous, la nôtre est à la ressemblance de Jésus : nous sommes venus sur la terre pour l’amour, pour l’amour de Dieu, pour l’amour de notre prochain; si nous faisons cela, nous gagnons notre vie éternelle : en prononçant un oui à Jésus, en acceptant de tout laisser à Jésus, mourir en Jésus.

L’Église souffre et nous le savons.

L’Église a besoin de nos prières, n’a pas besoin de nos jugements, n’a pas besoin de nos paroles qui deviennent des paroles de salon pour meubler nos silences; l’Église n’a pas besoin de cela, Jésus n’a pas besoin de cela : nous devons soutenir les membres, nous devons tous nous soutenir les uns les autres.

Eux, leur première mission lorsqu’ils disent leur oui par le sacerdoce, prennent soin de notre âme; malgré leur mauvais caractère, malgré leurs oublis, leurs faiblesses : le sacerdoce passe.

Ils deviennent si importants dans notre vie, dans notre vie spirituelle : sans eux, nous nous mourons parce que c’est eux qui nous donnent le Corps et le Sang de Jésus, c’est eux qui remettent notre âme à la bonne place;

parce que nous faisons souffrir notre âme à cause du péché et eux, par le sacrement de la Pénitence et surtout par le premier sacrement, le Baptême, ils nous redonnent un vêtement de pureté : ils effacent la tache originelle et ils prennent soin de notre vêtement par le sacrement de la Pénitence.

Comme c’est important un prêtre dans notre vie!

Et après, ils nous nourrissent, ils nous nourrissent par des grâces : l’Eucharistie est une nourriture, la Confirmation est une nourriture, le Mariage est une nourriture et l’Extrême-Onction est une nourriture pour nous et, plus encore, le sacrement de l’Ordre : ils deviennent, par le sacrement de l’Ordre, (membres actifs) à notre service pour nous nourrir.

Tout est pour nous et eux se donnent pour nous : ils renoncent au mariage pour nous, pour nous servir : ils deviennent serviteurs de notre vie spirituelle, et nous, à cause de notre volonté humaine, nous n’avons pas vu quelle mission ils avaient pour nous.

Alors, notre mission est de les soutenir, de prier pour eux parce que nous en avons besoin

comme l’air que nous respirons.

Enlever les prêtres au Canada et nous, nous allons directement en enfer parce que notre volonté humaine ne pourra plus recevoir de grâces par l’âme, et notre âme va être laissée seule avec notre volonté humaine.

Et regardons ce que nous avons fait depuis que nous avons délaissé la prière, le rosaire, dans notre famille :

-       nous nous sommes donné de l’importance;

-       nous avons de la difficulté à prendre soin de notre propre famille, de nos enfants, nos enfants chéris que nous aimons beaucoup;

-       nous jugeons nos enfants lorsqu’ils vieillissent;

-       nous n’avons pas confiance qu’ils vont se tenir comme il faut et qu’ils vont retourner à Dieu :

-       nous vivons avec des peurs.

Alors, imaginez-vous que s’ils viennent à disparaître dans un an, cinq ans, dans vingt ans, trente ans, quarante ans, où on va être?

Nous allons oublier totalement notre vie spirituelle; il faut s’accrocher au peu qu’il nous reste en nous.

Nous avons besoin des prêtres, alors il faut prier; ils sont laissés à eux autres mêmes.

Avant, il y avait des couvents remplis de religieuses : trois cents, six cents qui priaient pour les prêtres, elles priaient pour nous;

aujourd’hui, nous en comptons à peine soixante, trente, une, et quelquefois on ferme parce qu’il n’y en n'a plus une seule.

Où on était, nous? Qui priait pour les religieuses? On était devant notre télévision, devant l’appareil de radio qu’on essayait d’écouter : on nous a appris à sortir dehors, à faire notre vie comme bon nous semble.

Voyez-vous, toutes ces paroles sont des paroles d’amour pour nous qui viennent de l’Esprit-Saint.

Il veut nous dire combien il nous aime, qu’il ne nous délaisse pas parce que nous appartenons à la Trinité : nous venons de la Trinité et nous devons retourner à la Trinité.

C’est là notre bonheur, c’est là notre vraie place; ce n’est pas un bonheur déguisé, un bonheur menteur, ce n’est pas quelque chose qu’on va (avoir) une journée et qu’il va falloir rebâtir le lendemain.

Lorsque nous serons dans ce bonheur, totalement dans la Divine Volonté, plus jamais on aura des doutes sur ce que nous sommes : l’amour.

L’amour pour chacun de nous : ce sera le bonheur parfait, comme Adam et Ève auraient dû connaître avant le péché.

Ce qui nous est dit est pour chacun de nous, cela sort de nous et le Saint-Esprit permet qu’on le communique les uns les autres.

 

Jésus : C’est Dieu qui vous a pris en lui, c’est Dieu qui a fait couler sa Vie en chacun de vous afin que vous soyez tout abandonnés entre ses mains : la Rédemption est en votre présence.

Enfants d’amour, soyez obéissants à l’action de Dieu, soyez tout amour pour chacun de vous; abandonner votre vie en Dieu, c’est découvrir votre vie en lui : il est la Nourriture vivante, il est le Pain de vie.

Venir à la communion, c’est venir à Jésus, c’est laisser Jésus prendre toute la place en chacun de vous, il fait couler son Sang en vous; il faut croire en la puissance de Dieu.

Petits enfants si humains, laissez-vous pénétrer par la puissance de Dieu; il n’y a pas de plus grand miracle que celui qui vient de se passer devant vous : il est en votre présence, il est en vous; il faut croire que Dieu peut tout pour vous.

Abandonnez-vous entre ses mains : les mains de Dieu ont tout pouvoir, les mains de Dieu

sont pour vous des grâces.

Lorsque votre vie s’abandonne entre les mains de Dieu, votre vie commence à prendre un sens, votre vie commence à découvrir combien vous vous devez d’être calmes.

Mon Père : à l’instant même où Dieu (le Fils) entre en vous, vous entrez en lui, vous êtes en union d’amour avec Dieu.

Dieu est la Lumière de votre monde : vous entrez dans la Lumière et Dieu vous prend en lui.

Vous êtes en présence de la Trinité : là où est le Fils, là où est le Père, là où est le Père et le Fils, là est le Saint-Esprit.

Pouvez-vous réaliser ce qui vient de se passer pour vous, vous qui vivez en ce monde de non-croyants en les vertus?

Vous ne croyez pas ou si peu en Dieu, car si vous croyiez en Dieu, vous ne seriez pas inquiets pour vous-mêmes, pour votre vie éternelle.

Si vous croyiez en Dieu, vous ne seriez pas inquiets pour vos enfants, ni pour tous les enfants de mon Père, car mon Père m’a donné tous ses enfants : pas aucun ne sera perdu, pas un seul, mes enfants.

Ayez cette foi en vous puisque moi je suis l’Alpha et l’Omega.

Je vois ce que vous vous ne voyez pas; je vis en votre intérieur, je connais toutes vos faiblesses, et je me tiens en vous malgré vos réticences à croire en l’amour de mon Père.

Si, depuis que le monde est, je suis (auprès de vous), dites-vous que je vais continuer à l’être jusqu’au moment où mon Père aura décidé pour votre jugement, là seulement une vie vous sera présentée : une vie éternelle que vous devrez choisir.

Moi qui vous nourris de mon Corps et de mon Sang, je vous prépare à la vie éternelle auprès de mon Père.

À l’instant où vous recevez Jésus, vous recevez la présence du Fils, vous recevez la Vie, ma Vie, et votre vie goûte à la vie éternelle : votre âme est en présence de son Dieu d’amour.

Comme votre volonté humaine est faible et si peu encline à croire, à croire à tout ce que Dieu vous a enseigné dans son Évangile!

Croyez à ce que je vous ai dit, mes enfants; ne doutez pas de ma Parole, car celui qui doute de ma Parole, alors qu’il vient de recevoir mon Corps et mon Sang, ne peut être témoin pour celui qui n’a pas reçu la Nourriture divine.

Vous devez être témoins pour vos frères et vos sœurs; vous devez vous conduire en action de foi en ce que vous êtes :

soyez l’agir dans mon Agir.

Je veux vous apprendre, mes enfants, à vous abandonner entre mes mains, entre la Vie divine, afin que vous soyez amour pour vos frères et vos sœurs.

Lorsque vous sortez de votre intérieur, lorsque vous prenez conscience que vous devez continuer votre quotidien, vous devez prendre conscience que je suis présent en vous et que, pas un instant, je ne cesse de vous nourrir de ma Vie : je suis la Lumière, je ne m’éteins pas, moi, lorsque vous revenez à vous-mêmes; je ne diminue pas ma Nourriture lorsque vous retournez chez vous : là où je suis, là je vis.

Vous, vous devez vivre en ma Présence, car c’est moi votre vie, c’est moi votre nourriture.

Prenez conscience de ce geste d’amour qui vient de se passer en vous, ayez foi en ce que je peux faire dans votre vie.

Mais je vous regarde et je regarde ce que vous faites dans votre volonté humaine avec ce que je dépose en vous.

Oh! enfants, pourquoi ne pas savourer ces moments en vous disant :

"Jésus, j’ai foi en toi; je sais que tu es là en moi, je sais que tu brilles à l’instant même et que tu me conduis à la Trinité. Parce que la Trinité est en moi et j’y crois, je crois que mon Père est à ce moment là et le Saint-Esprit et toi Jésus. Je sais que je me présente comme un tout petit enfant à l’intérieur de moi, et j’accueille tout ce que vous voulez me donner".

Croyez à cela, et vous serez des petits soldats dans ce monde où on ne croit plus, où on refuse, où on veut combattre mon Église.

On ridiculise ce que vous venez de faire : vous agenouiller pour adorer votre Dieu, vous approcher pour prendre en vous la Vie éternelle; heureux celui qui sera ridiculisé en mon Nom à cause de moi, il sera avec moi auprès de mon Père, il sera béni.

Soyez témoins auprès de vos frères et de vos sœurs de l’amour de Dieu et Dieu témoignera de vous : à celui qui reçoit, je donne beaucoup afin qu’à son tour il puisse donner.

Mes enfants ont faim, mes enfants ont soif de moi.

Il faut que vous soyez rayonnants de la présence de Jésus puisque je viens de prier en vous, puisque je viens de vous nourrir de ma Vie.

Je suis la Lumière, soyez lumière à votre tour en montrant un visage d’amour, joie et paix : soyez ce que moi je suis.

Beaucoup vont vous regarder et vont vous dire : "Malgré ce monde qui se tue, toi tu demeures en paix; malgré ce monde qui se hait, toi tu demeures en joie; malgré ce monde qui ne croit plus, toi tu continues à croire!"

Voyez-vous, vous serez pour eux des témoins de la Présence de Jésus parce que ces enfants ne viennent plus à la messe, parce que ces enfants refusent de croire en ma Présence en eux.

Ils croient en un Dieu, ils croient que Dieu est en haut au-dessus de leur tête, ils y croient quand ils ont quelque chose à demander; ils y croient quand ils sont en peine, mais si peu est leur foi; (dans leur intérieur) cela est rempli de reproches, cela est rempli de doutes, car ce qu’ils ont à donner n’a pas été nourri de ma Présence.

J’ai lavé de mon Sang tous leurs péchés.

Ils sont sauvés de la mort éternelle, mais seul leur oui va faire d’eux des enfants sauvés, car il faut qu’ils se reconnaissent comme étant sauvés.

Et vous, enfants d’amour, soyez dociles à ce que vous venez d’entendre; mes prêtres sont lumière pour vous que si vous, vous voulez écouter et si vous, vous voulez croire lorsque le Saint-Esprit est en votre présence.

Sachez reconnaître la Volonté de mon Père, car c’est l’Esprit de Dieu qui vous fait entendre, qui vous fait voir; soyez tout abandonnés afin que ceux que vous aimez croient.

Enfants d’amour, la présence de Dieu est un bienfait dans votre quotidien; la présence de Dieu est un bienfait en vous.

Oh! incrédules, comme vous êtes durs à croire, il y a tant eu dans votre vie!

Vous avez lu, mes enfants, la vie des Saints; vous en connaissez les détails et pourtant, vous pleurez sur vos péchés, vous pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants alors que moi j’ai racheté vos péchés par ma mort, alors que moi j’ai fait de vous des saints.

Oui, enfants d’amour, j’ai fait de vous des saints que si vous voulez être saints; à vous de donner vos oui, à vous de croire en la puissance de Dieu.

Puisque je vous habite, vous habitez en moi, en Jésus.

Je suis le Fils Bien-aimé du Père, je suis l’Oint du Père; tout ce qu’il m’a donné, je vous le donne.

Comment pouvez-vous vous regarder sans penser que tout est déjà accompli pour vous?

Il faut y croire et vous serez sauvés, sauvés de votre volonté humaine qui vous empêche de regarder la lumière lorsque vous vivez à l’extérieur.

Au moment de votre communion avec votre Dieu, vous savez qu’il y a une intimité qui vient de se passer; vous savez que Jésus vient de vous prendre en lui, et cela vous ne pouvez le nier, car vous croyez en ma Présence en l’Eucharistie; alors, mes enfants, allongez ce moment d’intimité, laissez-vous mourir en moi afin que vous puissiez vivre en ma Présence.

Lorsque vous revenez dans votre volonté humaine, je vous dis : «Revenez, mes enfants, parce que ce moment est divin;

c’est moi qui vous prends, c’est vous qui venez en moi avec votre consentement : c'est un moment choisi de mon Père.

Vous vivez dans la Divine Volonté.

À cet instant, vous quittez votre volonté humaine pour venir en moi Jésus, n’est-ce pas la Volonté de Dieu, de mon Père?

Cela est un moment que vous ne pouvez pas comprendre, vous ne pouvez pas saisir la grandeur de ce miracle, mais croyez!

Croyez que la Divine Volonté est en votre présence et que vous mourez pour vivre à l’instant même dans la Divine Volonté;

cela est fait par moi, avec moi et en moi pour la plus grande gloire de mon Père.

Vous venez de goûter à l’amour de mon Père, vous venez saisir la profondeur de votre intérieur.

À l’instant, votre âme voit le Ciel en vous : là où est le Père, là où est le Fils, là où est le Saint-Esprit, là est le Ciel : à l’intérieur de vous, il y a un Ciel et, à cet instant, vous êtes là présent.

Oh! si vous pouviez saisir cela, comme vous deviendriez rassurés pour votre vie : votre vie que vous devez vivre quotidiennement;

c’est avec cela que vous devez faire vos gestes : c’est moi qui me donne à vous, c’est moi qui veux prendre tout de vous.

La grandeur de l’amour de Dieu veut vous nourrir, pas seulement qu’un instant, il veut aller plus loin que cela dans votre vie.

Vous marchez ensemble maintenant, vous avancez ensemble maintenant, là où mon Père veut vous conduire : dans un lieu d’amour, un lieu choisi par mon Père pour vous.

À cause de votre volonté humaine, vous n’avez rien vu; à cause de votre volonté humaine, vous n’avez rien compris.

Mais Dieu veut vous ouvrir les yeux, l’Esprit-Saint veut que vous compreniez que ce moment est une continuité de votre quotidien; c’est la lumière, mes enfants, elle brille, elle vous montre le chemin.

Tranquillement, ces paroles que vous entendez vont vous montrer que mon Père installe son règne en vous : tranquillement, vous commencez à comprendre que sa Volonté sera faite sur la terre comme au Ciel.

Vous êtes l’Église : mourir en moi, Jésus, c’est vivre en l’Église.

À chaque fois que vous avancez dans la Divine Volonté, il y a les ténèbres qui s’estompent peu à peu.

À chaque pas, la lumière vous éclaire et cela se fait avec amour, sans peur, sans crainte.

Il y a la peur lorsqu’il y a la noirceur; il y a les craintes lorsqu’il y a la noirceur; je vous dis qu’il n’y aura plus, bientôt, de peur en vous, il n’y aura plus de crainte en vous, le doute va disparaître : c’est ensemble que tout cela va se faire.

La Communion des Saints, mes enfants, c’est aussi pour vous sur la terre, pas seulement pour ceux qui sont au Ciel.

Je veux que vous soyez saints dans votre vie.

À moi de vous rendre comme mon Père le veut afin que vous soyez la famille : une harmonie d’amour sans peur, sans reproche.

Car plus jamais vous allez l’un et l’autre vous reprocher des manquements, plus jamais vous allez vouloir vous surélever, plus jamais vous allez vouloir prendre plus haut la parole qu’un autre : tout sera en Jésus,

et Jésus vous nourrira de son Être, car vous êtes venus ici sur la terre pour servir à votre tour, tout comme mes prêtres vous ont servis depuis plus de deux mille ans.

À votre tour, mes enfants, je vais vous apprendre à devenir prêtre, prêtre sacerdotal dans mon Église.

Vous allez apprendre à servir vos frères avec amour, vous allez donner de l’amour à votre tour sans écraser personne.

Votre volonté humaine ne peut vous servir, car elle est orgueilleuse, prétentieuse;

votre volonté humaine ne peut se plier facilement devant la volonté humaine, car deux volontés humaines se trouvent trop blessées, l’un en face de l’autre, car elles rappellent le péché : voilà pourquoi je vous dis que lorsque vous serez tous dans la Divine Volonté, vous ne vous souviendrez plus de rien.

Vous ne vous rappellerez plus vos rivalités, vos faiblesses qui faisaient souffrir votre prochain et qui vous faisaient tant souffrir.

Tout cela sera purifié, car la lumière en vous va éradiquer tout ce qui est de la volonté humaine; lorsque tout sera terminé, il n’y restera que l’amour, que l’amour de mon Père pour vous, et vous vous laisserez nourrir de son amour, tel qu’Adam se laissait nourrir avant le péché;

il ne vivait que pour mon Père, il était en communication constante avec mon Père, il n’avait point besoin de paroles, car tout était en lui : tout n’était que paix et que joie.

Tout cela est pour vous.

La communion, mes enfants, d’un Dieu avec vous ne peut venir que de mon Père, car il est Dieu; c’est lui qui a choisi ce moment pour vous parler, et cela, c’est son temps à lui, un temps de lumière pour vous.

Lorsque vous consentez par votre oui à entrer dans la lumière, la lumière vous prend avec ce que vous êtes.

Enfants d’amour, qu’un tout petit peu dans votre vie ait été dans la lumière de Dieu, cela est une telle importance!

Si grand est ce mouvement d’amour parce qu’il est fait par Dieu, mais votre volonté humaine ne peut saisir tout cela;

alors, mes enfants, laissez à Dieu ce qui est à Dieu et accueillez la lumière, accueillez aussi ce que Dieu vous a donné par ses prêtres : ce moment ultime d’amour qui ne cesse de se renouveler en vous.

Une lumière s’ouvre, des paroles se font entendre, afin que vous puissiez comprendre, afin que vous puissiez prononcer vos oui avec connaissance; ainsi l’Esprit de Dieu sera sur vous : un Esprit de foi, d’amour et de paix.

Allez dans la paix, car Dieu a fait de grandes choses pour vous.

Amen.