Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Enfield, Angleterre,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-03-28 – Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Si la Parole fait de nous des enfants obéissants, nous devons aussi lui demander d'être abandon. Ce que nous sommes, nous devons l'être dans l'abandon, laisser notre Dieu parler en nous. Nous devons nous reconnaître comme étant des enfants ayant besoin de la Parole. Nous devons nous maintenir dans la foi pour croire en ce que nous entendons. Nous devons être toujours présents dans notre vie pour être en la Présence, et notre présence est en nous, elle est là où nous devons être.

En ces temps, nous avons besoin de comprendre ce que le Ciel veut pour nous. Ce que le Ciel veut, c'est nous faire comprendre ce que nous sommes devenus pour aller en notre vie intérieure, car nous ne pouvons comprendre ce que nous sommes devenus en demeurant à l'extérieur. Lorsque nous pénétrons dans le présent en la Présence de Dieu, c'est là que nous recevons des grâces pour pouvoir voir ce que nous sommes devenus. Nous sommes devenus des enfants incapables de nous maintenir dans l'obéissance. L'obéissance, c'est être la Croix, c'est vouloir être une croix d'amour, c'est vouloir nous maintenir devant Dieu notre Père, comme lui le veut.

Son Fils Jésus, il est venu sur la terre par obéissance et, entre ses mains, il s'est abandonné. Pas un seul instant, Jésus n'a pas été en la présence de son Père sur la terre. Jésus a été témoin de la séparation de ses enfants en l'Église. Ce que nous sommes en l'Église, Dieu le voit. Dieu sait pourquoi nous nous divisons, pourquoi nous nous séparons. Nous devons avoir qu'une seule parole, c'est la parole de l'Amour. Qui peut parler en notre cœur si ce n'est l'Amour? Personne ne peut nous unir comme notre Dieu. C'est en allant à l'intérieur de nous que nous allons pouvoir entendre ce qu'il veut nous faire entendre.

Comment se fait-il que nous, qui marchons dans la rue, qui travaillons, qui sommes avec nos enfants, sommes incapables de nous maintenir ensemble sur la terre? Qu'est-ce qui a fait qu'on se compare, qu'on se juge, qu'on juge son prochain? C'est que nous avons une force qui vient de l'extérieur et qui nous maintient dans son pouvoir. Ce qui est extérieur, c'est les noirceurs. Ce qui entre en nous, c'est le poison de la noirceur, et c'est nous qui ouvrons une porte. Cette porte, c'est la volonté humaine : 'Je choisis d'écouter ce qui vient de l'extérieur et je laisse cela pénétrer en moi, et je prends mes décisions avec ce que je suis devenu'.

Si on se regardait tel que Dieu nous voit, on ne se reconnaîtrait pas : on verrait un être qui n'est pas joli, on aurait peur de nous, on verrait un être qui est en mille morceaux. Nous sommes créés pour être un tout avec nous-mêmes. Parce que nous avons des pensées contre notre prochain, notre intérieur se divise; c'est comme si ma tête se divisait de mes épaules, une épaule de l'autre épaule, un bras de l'autre bras. Ce que je suis à l'intérieur, c'est ce qu'est l'Église. Ce que Jésus est venu fonder sur la terre, c'est son Église. Elle était là son Église, mais son Église ne se voyait pas. Personne ne pouvait concevoir un seul enfant de Dieu avec tous les autres enfants de Dieu et pourtant, c'est ce que Jésus est venu enseigner sur la terre. «Vous êtes les enfants de mon Père. Vous n'avez qu'un seul Père et c'est mon Père.»

Nous sommes de la même famille. Lorsque nous sommes avec notre extérieur, nous sommes comme des étrangers. Ce qui est extérieur est devenu notre intérieur. Combien de personnes ont des opinions différentes à l'extérieur? Combien de personnes, à l'extérieur, se disent : 'Moi, je préfère faire cela; toi, c'est autre chose. Moi, c'est ça; toi, tu n'es pas capable comme moi'. Ce qui est extérieur pénètre en nous. Qui peut, aujourd'hui, dire : 'Moi, je n'ai jamais vu de colère. Je n'ai jamais vu un être lever la main sur un autre être'. Personne. Nous avons tous vu cela dans notre vie; cela a pénétré à l'intérieur de nous et notre chair se souvient de cette action. Maintenant, combien d'actions venant de l'extérieur ont pénétré à l'intérieur de nous? Cela est incalculable et c'est ce qui fait notre intérieur.

Dieu vient parler dans notre cœur. Il vient nous montrer ce que nous avons laissé pénétrer en nous. Il veut arracher de nous ce qui a pénétré : le mal. De son feu d'amour, il veut purifier notre intérieur et notre intérieur, c'est nos yeux, nos oreilles, notre parole, nos actions et nos sentiments. Regardez dans l'église et regardez les fenêtres. Est-ce que nous regardons à l'intérieur de nous par l'extérieur ou par l'intérieur? Où est notre vie, dehors ou en dedans? Notre regard est à nous, il nous appartient, il fait partie de notre vie et notre vie est en nous. Tout ce que nous regardons, nous le regardons à partir de notre intérieur. Tout ce que nous regardons et que nous consentons à regarder, eh bien, ça pénètre en nous. Pourquoi ça pénètre en nous? Parce que nous sommes vivants, parce que nous sommes l'amour et l'amour veut des mouvements de vie.

Un tout petit bébé qui vient au monde, il a à peine son regard ouvert qu'il laisse entrer de l'amour, de l'amour gratuit qui vient de papa et de maman. Pourquoi? Parce que tout son intérieur est rempli d'amour, mais lorsqu'il ne rencontre pas l'amour, lorsqu'il voit dans les yeux de maman de l'inquiétude ou dans les yeux de papa de la peur, il laisse pénétrer cela en lui parce qu'il est fait pour donner; lui, il donne de l'amour et il veut recevoir de l'amour. Si le regard de maman est mélangé avec de l'inquiétude, il y a quand même de l'amour dans le regard de maman, et cela entre en lui. Et c'est la même chose pour le regard de papa, il y a de l'amour dans le regard de papa, mais il y a de la peur; et comme le petit bébé, à peine de quelques heures, lui, ce qu'il veut, c'est de l'amour, il se laisse entre les mains de ceux que Dieu a choisis pour lui. Dieu a choisi, avant même sa naissance, le papa et la maman avec amour. Si la maman est inquiète et si le papa a de la peur, c'est qu'eux ont choisi de laisser entrer en eux des mouvements de vie malades, et cela fait ce qu'il deviendra.

Nous avons une chair et cette chair est dans la blessure d'un mouvement qui est, pour chacun de nous, un mouvement inconnu de nous-mêmes. Nous sommes mouvement de vie, mais notre mouvement de vie est malade, alors on ne se reconnaît plus. Comment peut-on donner de l'amour si on ne sait pas qui on est? Alors, on laisse passer devant nous ce qui nous habite : la souffrance, ce qui a développé en nous des besoins, et ces besoins sont : je veux être heureux, heureuse; je veux le bonheur parmi la souffrance; je veux construire mon petit chez moi; je veux mon soleil; je veux un tout petit peu mon petit coin sur la terre. Voilà qu'on commence à se réaliser dans la séparation et dans la division.

Regardons-nous. Nous sommes les enfants de Dieu le Père et nous sommes avec des religions différentes. Il n'y a qu'une religion et c'est l'amour, c'est le cœur qui bat d'amour pour le Créateur. En dehors de cela, il n'y a rien. Nous sommes créés pour aller vers Dieu le Père. Il est le 'je t'aime'. À l'instant où Jésus crucifié a dit à son Père : «Je remets mon Esprit entre tes mains», Jésus donnait à son Père son 'je t'aime' et ce 'je t'aime' a passé à travers tous les cœurs créés. Depuis le premier jusqu'au dernier qui sera sur la terre, ce 'je t'aime' a passé, il est retourné à son Père.

Avant que nous soyons sur la terre, nous étions en Jésus. Nous avons tous été créés en un instant. Dans la pensée du Père, nous fûmes. En une seule pensée, nous avons tous été, en Jésus, engendrés. C'est Jésus qui est engendré, alors nous fûmes tous en lui en un instant. Eh bien, c'était le 'je t'aime' du Père. Il nous disait ce oui : 'je t'aime', et tous nous avons été. Lorsque nous venons sur la terre, nous venons sur la terre au moment où Dieu le Père le veut, et que nous, nous consentons. Dieu ne nous oblige pas, mais comme nous sommes créés avec amour, comme nous avons tous les attributs de Dieu par la grâce, eh bien, nous voulons donner à Dieu ce qui vient de lui.

Nous sommes enfants de la Divine Volonté et c'est la Divine Volonté qui a voulu que nous venions sur la terre prendre naissance, car lorsque nous fûmes en Jésus – Jésus est Dieu, la Divine Volonté – alors nous fûmes en un instant en Jésus, comme Jésus est. Nous l'avons tous été par la grâce. Nous n'avions pas notre volonté humaine à cet instant, on était enfants de la Divine Volonté. La pensée de Dieu faisait ce que nous étions. La lumière de Dieu était pour nous de la nourriture, notre pensée était la pensée de Dieu, la beauté de Dieu était sur nous, car il nous a créés à son image. Rien ne nous manquait, toute connaissance était dans le présent. Nous étions dans notre alpha et oméga.

Aujourd'hui, Dieu nous parle de notre oméga afin que nous puissions vivre notre alpha et oméga. Il veut que nous comprenions que nous sommes parfaits, sous nos poussières, mais nous sommes parfaits, car nous avons été en Jésus parfait. Lorsque Dieu a voulu que le premier prenne naissance sur la terre, il a pris de la glaise et il a créé la forme d'Adam, afin que tout homme sache qu'il est créé et qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Adam ne devait pas connaître la mort terrestre, mais lorsque Dieu voulut le créer avec la terre pour faire de lui un enfant digne de se reconnaître, il l'a fait par amour : «Reconnais-toi être créé, reconnais-toi être mon enfant, parce que là où tu es, tu devras toujours prendre soin de ce que je te donne.»

Un enfant doit toujours être fidèle à son Père. Cet amour filial doit être vécu dans l'obéissance. Sans l'obéissance, un enfant ne peut être devant son Père comme lui, le Père, le veut. Et Dieu rappela à son enfant créé : «Ne sois pas désobéissant», car il lui a demandé : «Ne va pas vers la connaissance du bien et du mal. Sois parfait comme je t'ai créé. Montre à ton Père que tu m'aimes plus que toi, le créé.» C'est ce que Dieu dit à Adam : «Je suis ton Dieu et c'est moi qui t'ai créé, montre-le-moi.»

Lorsqu'Adam a désobéi à Dieu, il désobéit, il y a eu de la désobéissance envers son amour filial. Il désobéit à sa vie, à sa vie intérieure, et parce qu'il désobéit à sa vie intérieure, il devait dorénavant en vivre les conséquences. «Tu devras comprendre ce que tu as fait; tu devras regarder tes choix; tu devras prendre tes propres décisions, et cela t'amènera là où toi tu ne veux pas.» Car Dieu dit à Adam : «Il t'arrivera un malheur.»

La désobéissance nous amène à la souffrance; la souffrance nous amène dans les incertitudes; les incertitudes nous amènent dans l'incompréhension; l'incompréhension nous amène dans des souffrances qui nous conduisent là où on ne veut pas aller, cela nous amène à une mort terrestre. Adam ne devait pas vieillir. Sa chair devait reconnaître qu'elle est toujours de l'amour pour Dieu.

Aujourd'hui, si on regarde notre chair, on réalise qu'on vit toutes les conséquences qu'Adam devait dorénavant connaître. Alors, les hommes sont des Adam qui vivent dans leurs conséquences. La femme, Ève, elle qui devait porter la création, elle qui devait porter tous les choisis de Dieu, dans sa faiblesse a écouté le mal et le mal a approché l'homme. L'homme devait mettre Ève dans sa vérité : "Je suis le fils fidèle de Dieu et Dieu est notre Père." Mais la vie n'a pas été fidèle envers la vie éternelle et la femme connut sa faiblesse.

Aujourd'hui, nous sommes dans cette faiblesse, nous, les femmes. Nous regardons la création et la création nous fait souffrir, car nous sentons notre faiblesse en nous. On voudrait que tous les enfants que nous avons portés soient dans le bonheur, on voudrait qu'ils soient ce que nous, nous sommes. Mais la femme, à cause de sa faiblesse, est impuissante à donner le bonheur. Alors, elle est portée à séduire pour obtenir ce qu'elle veut, pas seulement pour elle mais pour ceux qu'elle aime. Nous portons, nous, les femmes, la conséquence du refus à Dieu.

L'homme et la femme, nous avons choisi la volonté humaine, nous avons choisi la désobéissance, parce que lorsque Dieu nous a voulus, nous fûmes en un seul instant. Nous avons choisi de dire oui à Dieu : "Nous irons là où tu nous le demanderas", et Dieu décida du moment où nous devions naître sur la terre. Alors, à l'instant où Adam et Ève ont dit non à la Divine Volonté, mais oui à la volonté humaine, nous avons tous choisi.

La chair ne peut pas se séparer de la chair, la vie ne peut pas se séparer de la vie : la pensée d'Adam était notre pensée, la pensée de la femme était notre pensée. Nous avons tous été présents à cet instant. Est-ce qu'Adam et Ève étaient enfants de la Divine Volonté avant la tentation? Oui, ils l'étaient. Ils étaient enfants de la Divine Volonté comme nous, nous étions enfants de la Divine Volonté. On ne sépare pas les enfants de la Divine Volonté. Nous sommes l'alpha et l'oméga et, par la grâce, nous avons tous été un tout. Alors, la pensée d'Ève et la pensée d'Adam ne faisaient qu'une pensée, car lorsqu'Ève s'est approchée d'Adam, elle avait avec elle quelque chose qui n'était pas habituel. Elle approchait avec elle une tentation qu'elle n'avait pas refusée.

Son regard avait vu quelque chose à l'extérieur, elle n'était pas encore à l'intérieur, mais son regard s'interrogeait. La pensée d'Ève et la pensée d'Adam étaient ensemble. Voilà pourquoi Adam, lorsqu'il regarda Ève, ne reconnut pas la beauté parfaite d'Ève, car ce qu'Ève savait maintenant, Adam aussi le savait, de l'extérieur, parce qu'ils avaient la même pensée nourrie par Dieu : la connaissance. Ils étaient enfants de la Divine Volonté, nous étions tous enfants de la Divine Volonté. On était tous devant quelque chose qu'on n'avait jamais ressentie. Lorsque la vie dit oui à la tentation, Adam et Ève dirent oui ensemble et nous étions avec Adam et Ève; par la Divine Volonté, nous étions ensemble.

Est-ce que Dieu aurait déposé en nous la désobéissance à la Divine Volonté? Dieu est Dieu, il ne peut pas être contre lui. Alors, nous avons tous en nous cette désobéissance lorsque nous prenons naissance dans le sein d'une maman sur la terre : la tache originelle, la tache dans notre vie. Dieu n'a pas fait en sorte que notre vie soit tachée, c'est nous qui l'avons fait, c'est nous qui l'avons choisie. Parce que nous avons choisi, nous en vivons les conséquences. Si on n'avait pas choisi, eh bien, on ne connaîtrait pas une mort terrestre, mais nous connaissons tous une mort terrestre et ça, c'est la conséquence de notre propre choix devant Dieu notre Père.

Il n'y a qu'une seule personne, un seul enfant de Dieu, qui a choisi de ne pas obéir à la tentation, et c'est la Vierge Marie, la Vierge des vierges. Vierge, Pureté : Celle qui porte la création dans sa virginité, Celle qui n'a jamais connu la tache originelle. Elle est l'Enfant de la Divine Volonté, elle est Mère de la Divine Volonté, par la grâce. Nous, nous étions tous enfants de la Divine Volonté.

Dieu ne vient pas nous condamner, il a envoyé son Fils bien-aimé pour nous sauver de la mort. C'est le seul qui a pu réparer le non et c'est Marie, la seule, qui va écraser la tête du non. Jésus, c'est la Vie éternelle. Tous ceux qui croient en la Vie éternelle ont la vie éternelle. Marie, c'est l'Enfant créée, et c'est l'Enfant créée qui redonne à tous ceux qui sont créés leur dignité d'enfants d'amour. Elle nous montre comment regarder notre Dieu, elle nous montre comment être humbles devant le Créateur. Il n'y a personne sur la terre qui est humble comme Marie. Même Joseph n'a pas été humble comme Marie, parce qu'elle est la seule qui a reconnu son Dieu dès son origine. Nous, nous avons perdu cela, car la volonté humaine nous a rendus aveugles et sourds.

Maman Marie n'a jamais quitté la pensée de Dieu, elle est venue au monde avec la science infuse. Dès sa naissance, dès sa naissance en le sein même de Sainte Anne, Marie était dans les grâces de la Divine Volonté : elle pouvait participer à sa naissance dans le sein de Sainte Anne. Tous les mouvements de la Vie de Dieu, Marie en prenait connaissance; il la faisait participer à son mouvement de venue sur la terre : la vie, l'âme, pénétrait la chair et la chair voyait tout ce qui se passait. Rien n'était caché à Marie, car elle avait la pensée de Dieu. Elle n'était pas aveugle, elle comprenait. Elle voyait la merveille qu'elle était devant Dieu. Elle pénétrait l'éternité : elle était dans son alpha et oméga.

Tout était pour Marie que de la lumière. Elle avait connaissance de tous les enfants de Dieu; elle avait connaissance du moment où Dieu, dans sa pensée, nous voulut. Elle était dans le 'je t'aime' de Dieu. Tous les 'je t'aime' que nous, nous étions, elle en vivait; alors, elle vivait tous nos oui. Elle acceptait tout ce que nous, on acceptait : on acceptait le temps de Dieu, on acceptait les volontés de Dieu, car les volontés de Dieu étaient chacun de nous. Elle pénétrait dans tout ce que nous étions. Elle avait de l'amour, de l'amour et de l'amour. Ce que la Sainte Vierge connaissait, elle l'a toujours connu. Alors, lorsqu'elle a porté l'Enfant de Dieu le Père, à cet instant, elle connut la souffrance, car elle voyait tout ce que nous, nous avions fait, tout ce qui était pour se faire et tout ce qui était dans le passé et qui s'était fait, et elle a tout accepté.

Ce que nous sommes aujourd'hui est soutenu par les grâces de Marie. Dieu va nous montrer tout ce que nous avons accepté dans notre vie et qui était contre Dieu, contre nous, contre notre prochain, car elle est la Mère de tous les enfants créés. Elle en a mérité ce titre. Elle va nous amener là où nous, nous devons aller : dans le Cœur même du Fils pour disparaître, car nous devrions, nous, ne vivre que d'amour. Mais comme on ne vit que de l'extérieur, négligeant notre vie spirituelle, nous devrons vivre de la miséricorde de Dieu, accepter de regarder et de comprendre pour redevenir des enfants de la Divine Volonté tels que Dieu nous l'a révélé dans les Écritures.

Nous sommes, en ce moment, en train de nous préparer à la purification de la chair. Pour ceux qui étaient ici l'année passée, il y eut des pas qui se sont faits depuis un an, il y eut des guérisons et des chaînes qui ont tombé. Lorsque nous commençons à croire en les guérisons et les libérations, c'est que nous avançons. Est-ce que notre chair, qui est marquée par tout ce que les enfants de Dieu ont accepté de l'extérieur, peut vivre ces grâces? Cela est faux, il n'y a que par les grâces reçues à travers du Précieux Sang de Jésus qui nous rendent réceptifs aux grâces du Ciel. C'est Dieu qui guérit, c'est Dieu qui libère. À chaque fois qu'il se dit une messe, nous sommes en présence même de Dieu qui nous guérit, qui nous libère.

On ne devrait même pas avoir une seule pensée contre notre prochain, mais notre chair refuse parce qu'elle veut garder sa souffrance; elle est bien dans sa souffrance notre chair, elle aime se servir de sa volonté humaine, elle aime être prisonnière de ses sens. Car lorsque nous serons purifiés en notre chair, nous ne serons plus assujettis au péché; donc, nos sens seront obéissants à la pureté, à la chasteté; nous serons dans l'obéissance. Nos sens sont contre nous, nos sens sont prisonniers du mal. Tout ce que Satan a réussi à faire ressentir à nos sens devra être connu de nous pour tout donner à Dieu, et Dieu va arracher le mal, il va purifier de son feu d'amour tout ce qui est contre Dieu, contre nous et contre notre prochain.

Nous avons aimé regarder ce qui était contre Dieu. Lorsqu'on regarde un plat et qu'il est très abondant de ce que nos sens aiment, on passe nos sens avant notre amour, on préfère être malade plutôt que d'être obéissants à ce que Dieu nous demande : «Soyez purs dans votre regard, soyez purs dans votre écoute, parole. N'usez pas d'abus, les abus sont contre vous.» On ne peut même pas compter les abus qu'il y a en notre chair, cela est trop nombreux pour nous. Voilà pourquoi nous avons besoin de la grâce des sacrements, des sacramentaux; nous avons besoin des bénédictions qui nous viennent par les mains consacrées, afin que notre chair soit obéissante : c'est la vie spirituelle avant la chair. Mais combien de fois, combien de fois nous avons laissé notre vie spirituelle pour contempler notre vie extérieure!

On s'est si souvent pris pour des petits dieux. Nous avons pris nos discernements comme étant des vérités. Un seul discernement qui juge notre prochain juge sa propre chair. Dieu est un Esprit parfait d'amour et il ne juge pas; il répand sa miséricorde, il aime inconditionnellement. Il a dit ce matin : «Judas s'est jugé, ce n'est pas Dieu qui l'a jugé.» Et qui a le plus grand des discernements si ce n'est l'Esprit? L'Esprit, c'est Dieu, car il n'y a qu'un seul Esprit et c'est Dieu. Nous avons beaucoup de souffrances en nous et Dieu veut nous les montrer tranquillement, afin qu'on cesse de se séparer. Nous devons former une seule Église. La volonté humaine nous a séparés.

Croyez-vous qu'Henri VIII, il n'était pas un enfant d'amour? Il était rempli d'amour, il avait soif d'amour. Il était enfant choisi par Dieu et lui aussi a dit son 'je t'aime' et il a été là où Dieu le voulait, mais il avait choisi, comme nous, la volonté humaine, et la volonté humaine, prisonnière à cause qu'elle regardait l'extérieur plutôt que la vie spirituelle, elle est devenue, entre le pouvoir de Satan, une flèche contre son cœur.

Tous les enfants qui se sont séparés des uns et des autres, ils l'ont été à cause de ce choix : la volonté humaine. La volonté humaine faible a toujours été dans la tentation, car elle devait dorénavant vivre ses conséquences : «Tu as voulu connaître le mal, eh bien, connais le mal, mais sache que tu en vivras les conséquences.» Et sa conséquence est de connaître son affront, car lorsqu'elle sortira des enfants appelés à vivre la Divine Volonté, elle sera vue par chacun de nous comme étant la honte, et la honte sortira de nous, mais elle s'avalera.

Le mouvement de la volonté est un mouvement qui est toujours en action. Nous, dans notre volonté humaine, on est toujours en action : il faut toujours choisir le bien ou le mal, et la volonté humaine aime se déguster. Croyez-vous que la volonté humaine n'est pas un mouvement? La volonté : mouvement; humaine : petit, petit, petit, devant le Créateur. Cette volonté a voulu se mettre sur un trône. Elle a repoussé la vie spirituelle et elle s'est installée en maîtresse dans notre chair; eh bien, elle goûtera à sa honte, car elle se détruira par elle-même. C'est notre chair qui la rejettera; elle a voulu être maîtresse de notre chair, mais c'est notre chair qui la rejettera. Elle ne la rejettera pas avec une honte, avec un dédain, avec une haine, l'enfant de Dieu ne connaît pas la haine; la haine vient de Satan.

La volonté humaine ressentira tout ce qui a été en nous, contre nous, et la volonté humaine sera dans ce qu'elle est : dans son mouvement de honte et elle disparaîtra pour ne plus apparaître devant la Divine Volonté. Car la volonté humaine ne devait pas être, alors elle disparaîtra, pas la vie spirituelle. La vie spirituelle, c'est éternel : l'âme éternelle, la chair éternelle. La volonté humaine est venue se faire connaître au moment de notre choix. Lorsque nous dirons non à la volonté humaine avec connaissance, en étant devant notre lumière, la volonté humaine disparaîtra.

Tout cela est pour nous. Tout cela nous vient de la puissance de Dieu pour qu'on puisse comprendre ce qui va se passer bientôt. Nous devons connaître toutes ces étapes, car la volonté humaine doit elle aussi connaître ce qu'elle devra subir. Notre chair vient de Dieu, elle ne vient pas de la volonté humaine. Nous sommes enfants de la Divine Volonté et c'est là que Dieu nous conduit. Pas un seul instant, Dieu ne nous a laissés seuls; même si nous lui avons désobéi, nous avons toujours été dans son amour. Nous allons retourner à la maison, nous allons retourner à l'état d'enfants de Dieu parfaits devant notre Père.

Il vient de dire : «Prenez un repos.» Amen.