Rencontre avec l’agir de Dieu à Guillac, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-03-05 P.M.  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La Volonté de Dieu a fait en sorte de nous réunir afin que nous puissions être entre les mains de sa Divine Volonté.

Ce que nous sommes, nous le sommes pour ceux que nous aimons, nous le sommes pour nos enfants, nos petits enfants, notre époux ou notre épouse, pour le gouvernement, pour ceux qui sont responsables de nos enfants. Nous sommes l’Église et nous formons un tout.

En l’Église, il ne peut y avoir que des enfants de Dieu; en l’Église, il ne peut y avoir que ceux que Dieu le Père a créés.

Nous sommes de Dieu le Père et nous avons été choisis par lui pour que nous puissions nous entraider, pour que nous puissions nous donner, pour que nous puissions recevoir. Ce que nous recevons, nous le recevons de Dieu; ce que nous donnons, nous le donnons par Dieu : tout est de Dieu.

Nous sommes a la saveur de Dieu : nous sommes pour nos frères et nos sœurs une lumière qui les amène toujours vers le chemin de l’amour.

Le chemin de l’amour, c’est nous : nous sommes en Jésus. Lorsqu’on se conduit comme Jésus veut que nous nous conduisions, nous sommes un chemin pour ceux qui ne savent pas qu’ils doivent suivre le chemin de Dieu.

Nous sommes tous des instruments de lumière : lorsque nous regardons la lumière, lorsque nous nous maintenons dans la lumière, Dieu veut que nous soyons lumière pour les plus souffrants, pour ceux qui ont détourné leur regard de la Lumière.

Si, aujourd’hui, nous sommes enfants de la Lumière, c’est parce que nous avons écouté notre intérieur, nous avons écouté la Volonté de Dieu. C’est Dieu qui a fait en sorte que nous puissions entendre sa Volonté. C’est Dieu qui a fait en sorte que nous puissions voir que nous sommes tous frères et sœurs du monde entier. Il ne peut y avoir de l’amour en nous que si l’Amour lui-même nous fait comprendre : oui que nous sommes amour, oui que nous sommes faits pour partager, que nous sommes faits pour nous donner.

Nous sommes un seul peuple, nous sommes des enfants du Royaume de Dieu. Un royaume ne peut se diviser. Un royaume, c’est Dieu. L’amour de Dieu : c’est son unité, c’est sa présence, c’est être ce que Dieu veut que nous soyons.

Le Royaume de Dieu est composé de ses choix, le royaume de Dieu est fait pour nous maintenir ensemble. La demeure de Dieu ne peut se diviser, il n’y a qu’un seul Dieu.

Nous sommes ce que Dieu veut que nous soyons. Nous devons nous maintenir ensemble en ces temps, nous devons nous regarder ensemble pour être des lumières pour ceux qui se sont écartés de la lumière.

Mais pour être des enfants de lumière, il faut comprendre que ce nous vivons est contre nous. Lorsque nous parlons en mal de nos dirigeants, même si ceux-ci nous font souffrir, nous devons prier pour eux, nous devons apprendre à les regarder à travers les yeux du Christ, à travers les yeux de Celui qui est sur la Croix. Lui a regardé ses bourreaux et il a prié pour eux, lui a donné à son Père ce qu’il regardait. Il regardait la souffrance du monde, il ne regardait pas le péché, il le prenait comme étant lui-même le péché.

Il aimait qui nous étions : les pécheurs. Il s’est donné par amour pour les pécheurs, il a consenti à prendre ce que nous, nous étions pour consentir à vivre. Nous avons consenti à vivre le péché à cause d’une chair faible, à cause d’une chair assujettie au péché. Notre chair est prisonnière, elle qui doit vivre dans la liberté qui n’est autre que Jésus, elle est prisonnière de ses propres choix.

À cause de tous les choix que nous avons pris devant la tentation, nous connaissons la souffrance en notre chair : nos pensées ne sont pas capables de se garder pour Dieu, notre écoute ne devrait écouter que la Parole de Dieu, mais elle va là où il y a le mal; alors, ce qui sort de nous, ce sont des paroles contre nous.

Dieu veut qu’on soit la Parole de Dieu pour nos frères et nos sœurs. Dieu veut que nous puissions avoir un esprit d’amour, un esprit de partage, un esprit de sacrifice, un esprit qui se donne pour ceux qui eux sont dans le péché, pour ceux qui ne vont pas à la confesse, afin que l’âme soit dans la joie d’être devant son Dieu, son Époux.

Dieu veut nous apprendre à bien nous comporter avec ce qu’il nous a donné. Si nous avons des yeux, si nous avons une écoute, paroles, pensées, mouvements, cœur, tout cela vient de Dieu, ne vient pas de nous. C'est lui le Créateur, ce n’est pas nous. Ce qu’il nous a donné, nous devons le lui redonner.

Un jour, il nous le redemandera : «Présente-moi ce que je t’ai donné», et nous lui présenterons chaque pensée que nous avons eue et il regardera les fruits de nos pensées. Tout cela se fera avec la justice d’amour. Nous ne pourrons pas lui cacher les pensées qui ont été contre notre mari ou contre notre épouse ou contre les dirigeants, nous ne pourrons pas cacher cela à notre Dieu d’amour, car il sait déjà. Croyez-vous que Dieu ne sait pas ce que l’on pense? Il sait tout ce que l’on pense : il est Dieu, il est omniprésent.

Là où nous, nous ne sommes pas capables d’aller, lui sait, parce que c’est la Lumière. Il sait comment aller là où nous, nous ne pouvons pas aller parce qu’il est là : il est dans sa création. Il ne se sépare pas de ce qu’il est : il est ce que nous, nous sommes en lui.

Alors, c’est de même pour notre regard : à chaque fois que nous avons regardé notre prochain, et avons vu la souffrance et avons participé avec notre regard à la souffrance en faisant voir une déception, une peur, lui : il nous montrera ce que nous avons consenti à faire avec les yeux qu’il nous a accordés. C’est lui qui nous a accordé le regard, la vue.

Il en fera de même pour ce que nous avons consenti à écouter. C’est nous qui avons les oreilles, ce n’est pas notre prochain. Lui, il a sa paire d’oreilles, nous, nous avons les oreilles que Dieu nous a données. Alors, nous lui présenterons ce que nous avons consenti à écouter : si nous avons consenti à écouter le mal et à participer au mal avec ce que nous avons laissé entrer en nous par nos oreilles, alors nous présenterons cela à Dieu et nous serons devant cela. Nous ne dirons pas : "Voici mes oreilles, moi je me tourne pour ne pas voir ce que je présente", nous serons dans la justice d’amour de Dieu. C’est nous-mêmes qui allons comme ouvrir nos oreilles et présenter à Dieu nos fruits. Et tout cela se fera avec l’amour de Dieu.

L’amour de Dieu n’est pas là pour nous écraser, l’amour de Dieu veut qu’on se laisse purifier. Il veut ses enfants parfaits comme lui est parfait. Alors, n’ayons pas peur de ce que nous allons vivre, cela n’est que de la joie éternelle. Nous saurons qu’il nous a aimés malgré que nous avons consenti à faire des gestes contre lui. Nous saurons que, malgré que nous avons fait des gestes contre nous, il nous a maintenus dans son amour, il nous a enveloppés de ses grâces pour ne pas que cela nous écrase, car ce que nous avons fait avec nos mouvements n’a pas toujours été des mouvements qui nous montraient que nous étions amour : amour de Dieu pour nous, pour lui, pour notre prochain. Tout cela sera devant nous.

Et que dire de nos sentiments? Oh! cœur blessé qui n’a pu continuer à être fidèle à l’amour de Dieu qui, sans cesse, circulait en nous par le cœur. Nous avons interrompu si souvent ce courant d’amour qui frappait notre cœur et qui empêchait l’amour de nous alimenter! Aujourd’hui, si nous avons si faim de Dieu, si nous avons si soif de Dieu, alors que nous avons été à l’Eucharistie, alors que nous avons mangé son Corps, alors que nous avons bu son Sang, c’est parce que notre cœur s’est durci comme de la pierre.

C’est notre chair qui est contre nous aujourd’hui parce qu’elle écoute la volonté humaine au lieu d’écouter la Divine Volonté, au lieu d’écouter Dieu. Notre volonté humaine est devenue notre dieu : la volonté humaine nous a appris à nous aimer plus que Dieu et non pas avec l’amour de Dieu. Nous avons appris à être un moi, nous avons appris à ne pas regarder Dieu, mais à regarder ce monde, un monde égoïste, un monde dominateur, un monde qui manipule afin que nous puissions aimer ses idoles.

Regardons-nous aujourd’hui : nous avons consenti à entrer chez nous la télévision. La télévision n’est pas l’œuvre de Dieu. Dieu n’avait pas à nous montrer d’images pour qu’on soit amour, tout est en nous. Nous avons seulement qu’à regarder ma sœur, nous avons seulement qu’à regarder mon frère, et je sais que je vois l’amour, je sais que je suis en harmonie d’amour avec mon frère et ma sœur : qu’elle soit au Canada, en Afrique, qu’elle soit ici, en France, je sais, par l’amour qui est en moi, que nous sommes ensemble.

On se nourrit d’images! On se nourrit d’images qui viennent à nous et qui entrent en nous, alors que cela est diffusé par la volonté humaine. La volonté humaine choisit les images pour nous; la volonté humaine nous fait entendre ce qu’elle veut; la volonté humaine nous fait ressentir ce qu’elle veut; la volonté humaine nous apprend à penser comme ce monde, et ce monde vient à nous parce que nous sommes tombés dans le piège de Satan.

Satan nous manipule avec ce que nous avons laissé entrer en nous et qui est étranger à nous-mêmes. Lorsque nous regardons une émission qui n’est autre que de l’imagination, nous laissons pénétrer en nous ce qui est du néant, ce qui est de la noirceur.

La lumière de Dieu n’est que vérité, la lumière de Dieu n’est que nourriture. Est-ce que cela peut nourrir notre âme? Cela ne nourrit pas notre âme, cela est impossible parce que notre âme, elle, se nourrit de la lumière de Dieu, de la vérité de Dieu, de la présence de Dieu, de l’amour de Dieu. Alors, ce qui nous est présenté ne porte pas de vie, c’est de l’imagination : ce n’est pas pour les vivants, ce n’est que pour les morts.

Nous sommes devenus des instruments pour les ténèbres. Lorsque nous sommes ensemble autour d’une table, on parle entre nous : on parle d’une émission, on parle d’un film, on parle de ce qui n’est pas vrai. On développe des sentiments qui ne nourrissent pas notre âme, mais qui nourrissent notre curiosité, qui nourrissent nos sens. Nous ne sommes pas des enfants qui ne sont faits que de sens.

Les sens nous ont été donnés par Dieu pour le louer, sentir la présence de Dieu dans notre vie, découvrir la paix, être harmonie d’amour dans un mouvement d’amour qui nous amène à Dieu, qui nous amène à nous donner, à sentir que notre prochain est l’amour pour nous : être plongés dans ce sentiment de toujours être là pour accorder à Dieu ce qu’il attend de chaque enfant. Nous sommes l’amour.

L’amour nourrit tout ce que nous sommes (pour) ce que Dieu veut. Nous devons être à la ressemblance de Dieu; alors, lorsque nous nous laissons nourrir de l’amour de Dieu, nous devenons la ressemblance de Dieu. Jésus nous a dit : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait.»

Mais un seul sentiment qui est en dehors de l’amour, nous ne sommes plus à la ressemblance de Dieu, nous sommes à la ressemblance de ce monde : ce monde qui a crucifié Jésus, ce monde qui voulait faire taire la Parole, ce monde qui ne voulait pas l’amour de Dieu. Il voulait sa liberté, il voulait être pour lui-même à travers ce qu’il attendait des autres, il voulait l’égalité : être égal au prochain sans Dieu. Comment l’homme peut-il être libre s’il ne reconnaît pas que Dieu est un Dieu libre? Si nous ne nous laissons pas plonger dans ce mouvement d’amour, nous ne goûterons pas à la liberté. C’est l’amour qui rend libre, c’est l’amour de Dieu.

Dieu avant tout, notre Créateur avant tout. Si nous voulons tout sur la terre pour être heureux, alors il faut aller vers Celui qui contient tout. Ce n’est pas mon frère qui contient tout, ce n’est pas ma sœur qui contient tout, c’est Dieu. Ce n’est pas mon frère qui est le Créateur ni ma sœur qui est le Créateur, c’est Dieu. C’est de Dieu que nous avons été ce que nous sommes.

Nous sommes de la chair de la Chair Éternelle, de la Chair Parfaite, de l’Immaculée Chair, et l’Immaculée Chair, Chair Éternelle, n’est autre que Celui qui a pris chair pour nous. Voilà d’où nous venons : du Créateur.

Aucun être humain sur la terre ne peut créer; même les anges ne peuvent pas créer. Les bons anges et les mauvais anges ne peuvent pas créer : il n’y a que Dieu. Est-ce que nous sommes supérieurs, nous, avec notre volonté humaine, aux anges, alors qu’eux sont devant l’Amour, reçoivent leur beauté par la lumière de Dieu? Ils servent Dieu avec ce qu’ils reçoivent : l’amour de Dieu.

Nous ne pouvons pas nous dire être heureux en nous disant : "L’égalité, liberté, partage." Cela est faux, car tant que nous ne serons pas à l’image de Dieu, nous ne serons pas pour l’un et pour l’autre sur le même pied. Nous ne serons pas égaux parce que nous portons en nous les conséquences de nos choix et de tous ceux qui ont été avant nous. Notre chair se souvient, notre chair souffre à cause de ce qu’elle porte en elle.

Nous sommes dans le mouvement de l’amour par l’âme. L’âme, c’est l’amour de Dieu, elle se sait être de Dieu. Elle n’envie pas, l’âme; elle ne jalouse pas, l’âme, elle aime : elle aime son Dieu.

On dit qu’on veut l’égalité. Égalité avec quoi? Avec tes pensées impures! Avec ta peur! Avec ton pouvoir! Si on se veut être égaux, alors enlevons de nous toute pensée, enlevons de nous tout ce qui a pénétré en nous, enlevons toute parole qui a pu nuire à un seul enfant de Dieu, enlevons de nous tout choix fait avec nos mouvements, enlevons de nous les sentiments, alors là, nous pourrons parler de liberté. Car tu seras comme moi et je serai comme toi : tu ne seras pas souffrant et je ne serai pas souffrant, ainsi je ne te nuirai pas et tu ne me nuiras pas, là nous pourrons être libres : je te donnerai ma vie et tu me donneras ta vie.

Alors, Dieu dira : «Où trouveras-tu le moyen d’enlever tes pensées qui ont été contre toi? Comment feras-tu pour arracher de toi la douleur que ressent ton cœur lorsque tu entends tes propres paroles ressurgir? Comment feras-tu pour ne pas te plonger dans tes pensées qui t’amènent à te regarder comme étant dans la souffrance? Tu es si petit, et toi, si souffrant : petit, parce que tu n’es pas capable de comprendre mon amour; grand, parce que tu es orgueilleux de ce que tu viens de comprendre.

Laisse à Dieu ce qui est à Dieu. Je vais t’apprendre à me donner tout ce qui est en toi et qui s’est logé dans ta chair. Je t’ai montré comment te servir de ce que j’ai mis dans la vie des enfants de Dieu : les sacrements. Tu as pu prendre soin de ton âme en venant te plonger dans la grâce sanctifiante. Je t’ai maintenu dans mon amour en te donnant mon Fils bien-aimé.

Tu as été dans le mouvement de ma Volonté. Tu n’as pu rien faire sans mon amour. Je nourrissais en toi la vie et la vie t’amenait vers ce que tu avais besoin, car tout en toi criait : "J’ai faim de Dieu, j'ai soif de Dieu. Je ne peux vivre sur cette terre sans comprendre que je suis un pécheur". Voilà ce que tu as pu comprendre. La repentance est venue par mes grâces.

Aujourd’hui, tu entends et tu veux être à moi; aujourd’hui, tu entends que toute liberté ne se fera que par l’amour, par le don de toi-même; aujourd’hui, tu vas comprendre que mon Fils attend que tu lui donnes tout. Il t’appelle, il te veut à lui, il t’accorde son mouvement d’amour : la Rédemption.

Rien ne viendra de ce que tu es, mais tout viendra de mon Fils. C’est mon Fils qui te donnera son feu d’amour et il purifiera ta chair; c’est mon Fils qui arrachera le mal en ta chair lorsque tu lui donneras la cause de tes mauvais choix; c’est mon Fils qui guérira et libèrera, car tu seras libéré de l’esclavage de la connaissance du mal.

Adam choisit de connaître le bien et le mal et cela s’est répandu en sa chair. Aujourd’hui, je parle en toi parce que cela est ma Volonté. Cette chair, je l’utilise afin que toi, la chair, tu puisses comprendre que rien ne viendra de la chair meurtrie par le péché. Si un enfant abandonne sa vie afin que tu puisses être à l’écoute de ta propre vie, c’est parce que je prends aussi ce que tu m’accordes : la vie qui est en toi et que j’ai voulue pour toi.

Être à l’écoute de ton intérieur, c’est être dans ma Volonté. Tu es dans un mouvement d’amour, tu es dans la Volonté de Dieu.

La volonté humaine ne peut t’accorder ce temps. C’est moi qui t’accorde ce temps afin que tu puisses me donner toute impureté en ta chair par mon Fils, car mon Fils bien-aimé, qui m’a accordé ton oui, a fait de toi un enfant prêt à écouter, à t’abandonner, afin que tu puisses donner ce que tu as en toi et qui a pénétré par tout ce que je t’avais donné.

Je suis l’Éternel et toi tu es la vie éternelle en mon Fils, car si tu crois en mon Fils, tu crois en ta vie éternelle. Il est le Mouvement de l’amour et, en ce moment même, tu es le mouvement de l’amour en lui pour tous ceux que tu portes en toi. Laisse-toi plonger dans la grâce, ne cherche pas à retenir. Tu es nourri de l’intérieur et cette nourriture te nourrira et je connais, moi, le moment.

Le mouvement de la Purification est voulu de moi et tu avanceras dans la Lumière du monde et la Lumière du monde purifiera tes ombrages. Laisse tout à ton Dieu d’amour. Toi qui es si petit, toi qui es si grand dans ta souffrance, le petit enfant en toi avance. Toi, apprends à devenir petit, apprends à ne plus regarder en arrière et à avancer.

L’Esprit de Dieu sera en toi et il fera pour toi des mouvements qui te feront rappeler ce qui a été dans ta vie. Tu ne chercheras pas autre mouvement que celui que Dieu te présentera. Tu apprendras à donner ta souffrance, tu apprendras à donner ton choix devant la tentation, car Satan a mis devant toi des tentations : il est le mal.

Mon Fils bien-aimé a tout accompli. Il fallait que tu passes par la purification pour ton âme; il fallait que cela soit pour la vie spirituelle avant ta vie sur la terre. Cette vie t’a amené à découvrir ta volonté humaine et à aimer ta volonté humaine.

Moi, je t’apprends, par mon Fils, à renoncer à ta volonté humaine, à ne plus te servir de tes connaissances, mais laisser tout à Dieu, être dans le mouvement de Dieu.

Mon Fils s’est fait petit pour toi : il te donne sans cesse son Corps, il te nourrit de son Sang, afin que tu sois en ton intérieur; c’est là que tu découvres le petit enfant qui aime Dieu et qui ne se veut que pour Dieu.

Il faut que tu apprennes tes leçons d’amour, car les jours qui suivent seront des leçons d’amour pour toi qui t’apprendront à vivre dans la purification de la chair jusqu’au jour où, dans un mouvement voulu par moi, Dieu l’Esprit-Saint te fera entrer en toi, et tout enfant sur la terre entrera en lui, et la Grande Purification s’accomplira.

Ce que j’attends de toi, c’est un oui d’enfant, car ce n’est pas à l’adulte que je m’adresse, c’est à l’enfant que tu es en toi. Tu es l’amour, tu es mon enfant d’amour et je t’aime. Demeure toujours à l’écoute de ton Père du Ciel, je te comblerai de mon amour.

En ce moment même, tu réalises que tu as reçu le manteau de l’amour afin que tu puisses être fidèle à mon amour.

En ce moment même, tu réalises que je t’ai donné un manteau de lumière afin que tu puisses toujours regarder la lumière de Dieu qui est en toi.

Tu as reçu le manteau de la vie éternelle parce que tu crois en mon Fils, tu vis déjà en la vie éternelle. Ce que tu es présentement, c’est ma Volonté, non pas ta volonté. J’attends de toi que tu vives en mon Fils bien-aimé ta propre passion, car là où mon Fils a su dire oui, toi : tu reconnaîtras le oui de mon Fils; tu te laisseras plonger dans le oui de mon Fils et tu connaîtras dans la paix ta propre passion; tu ressentiras la joie à travers tes larmes, tu ressentiras l’espoir qui t’a toujours guidé pour avancer avec tous tes frères et tes sœurs. L’amour jaillira de toi pour aller vers eux, et tout se fera dans un mouvement voulu de Dieu.

L’appel a été en toi et l’appel est en tous les enfants : mes enfants. Ce que je fais avec toi, je le fais pour tous mes enfants, car je suis Père : Abba.

Sois confiant que tout est dans ma Volonté. Moi, la Volonté d’amour, je mets en toi des grâces afin que tu puisses te plonger à tous les jours dans l’amour de tous ceux qui t’ont fait souffrir. Ainsi, tu apprendras à te pardonner par les grâces de la repentance, car tu as goûté à ta repentance, mais tu goûteras à ce que tu as reçu et tu aimeras l’être de pécheur, de pécheresse que tu es. Il y aura naissance en toi : une naissance d’amour, car tu renaîtras dans la Divine Volonté et cela sera par mon Fils.

Adam est sorti par son choix de ce mouvement d’amour : la Divine Volonté.

Mon Fils, mon Bien-aimé, mon Enfant choisi, Celui qui est mort pour toi, te fera goûter à ce que moi j’attends de toi : un enfant de la Divine Volonté : ma Volonté, que ma Volonté.

Tu es la source qui coule et qui va alimenter tes frères et tes sœurs qui ne veulent pas m’écouter, qui se sont détournés de mes lois d’amour, qui ne veulent pas suivre les enseignements du Christ Ressuscité. Toi qui réponds à mes grâces, réjouis-toi de t’être donné avec ton oui et laisse-toi plonger dans l’amour de mon Fils, car rien n’est venu de toi, mais que de mon Fils.

Va voir ma Fille bien-aimée, ma petite Marie, elle a prononcé son fiat et ce fiat qui a été devant moi a été pour toi un mouvement qui a fait jaillir de toi la joie de prononcer ton oui à Dieu. Sois ce que j’attends de toi en ce temps, car la grâce surabonde pour toi.» 

 

La Fille du oui à Jésus en le Saint-Esprit : Si Dieu permet que nous soyons devant sa Volonté, c’est parce qu’il attend de nous, il attend que nous renoncions totalement à notre volonté humaine.

Nous aurions toujours dû entendre la voix de notre Papa du Ciel, nous aurions toujours dû entendre le Fils bien-aimé, le Choisi du Père pour nous, lui qui est la Chair Éternelle. Nous venons de la Chair Éternelle, nous avons été créés en la Chair Éternelle; avant que nous soyons ici, nous avons toujours été en Dieu.

Dieu contient le tout de tout ce qui est : il est l’Alpha et l’Oméga, il a toujours été.

Si, aujourd’hui, il choisit des enfants comme moi, comme vous, afin qu’on puisse entendre sa Volonté, c’est pour que tous les enfants du monde soient dans le même mouvement que nous en ce moment. Il veut que nous nous accomplissions dans sa Volonté, pas dans notre volonté.

Aucune volonté humaine ne participera à la purification de la chair : aucune volonté humaine, parce que c’est la volonté humaine qui a fait que notre chair est assujettie au péché.

Lorsque Ève a été tentée par le Tentateur, eh bien, c’est parce que notre volonté humaine a voulu faire surface. Ève devait se tourner vers Dieu et dire : "Ta Volonté"; cela aurait fait taire ce qui se réveillait par le Tentateur : elle n’aurait pas désobéi à la Volonté de Dieu, mais elle ne l’a pas fait. Nous, nous devons le faire. Nous devons consentir à faire taire notre volonté et dire : "Ta Volonté, que ta Volonté. Nourris-moi, montre-moi, car je dois être dans le mouvement de la purification pour être comme toi tu es, ô Dieu d’amour", là où nous sommes rendus, là où Dieu voulait qu’on soit : un temps d’amour, un temps de grâce, un temps voulu par Dieu pour qu’on se laisse purifier par Jésus.

C’est Jésus qui est mort sur la Croix, ce n’est pas nous; c’est Jésus qui a été crucifié, ce n’est pas nous; c’est Jésus qui a été ressuscité, ce n’est pas nous; c’est Jésus qui a été glorifié par le Père, ce n’est pas nous. Alors, nous devons passer par où Jésus a passé avec son mouvement; là nous pourrons être dans l’accomplissement, seulement que là.

Nous devons nous accomplir jusqu’au bout avec les grâces de Dieu pour être dans notre résurrection, pour goûter à la Gloire du Fils. Elle se reflètera sur nous. Nous goûterons à la Gloire du Fils qui sera notre gloire.

Nous sommes enfants de Dieu et Dieu le Père a toujours voulu de nous. Dieu le Père, malgré toutes ces années – et il y en a beaucoup  – nous avons été sous son regard, nous avons avancé avec son amour et c’est avec cela que nous allons continuer, mais sans notre volonté humaine. Oui, elle s’acharnera encore en nous, car nous la porterons jusqu’au bout, jusqu’au moment où le dernier des choisis voulu de Dieu dira : "Ta volonté, pas ma volonté."

Là, nous serons totalement purifiés de tout ce que nous avons consenti à vivre, consenti à être : nous avons consenti à vivre dans le péché, nous avons consenti à goûter au péché, nous avons consenti à nous rappeler du péché en notre chair.

Notre âme nous a toujours nourris des grâces de Dieu : c’est par l’âme que nous recevons l’amour de Dieu, c’est par l’âme que nous recevons la force d’avancer, c’est par l’âme que nous nous maintenons dans l’amour.

Maintenant, c’est un appel à être totalement amour en notre âme, en notre chair, en Jésus : vivre en Jésus avec notre âme et notre chair pour ne vouloir faire que la Volonté du Père, être mouvement d’amour, être le verbe qui s’accomplit pour Dieu, être la lumière qui montre que tout est de Dieu, que tout est pour les enfants de Dieu.

Alors, nous regarderons la création et nous louerons notre Dieu de tout nous avoir donné par amour pour nous et nous aimerons : nous aimerons la terre, nous aimerons la création, car nous reconnaîtrons dans tous les mouvements de la création : l’amour du Père, l’amour du Fils, l’amour du Saint-Esprit.

Une rosée sera pour nous un mouvement d’amour, nous sentirons l’amour se déposer dans notre vie, car nous saurons que c’est de la fidélité. Nous serons fidèles à notre Dieu, car la rosée nous rappellera qu’à chaque jour nous sommes là pour Dieu. Nous serons un partage d’amour, nous saurons que lorsque nous regarderons la colombe, qu’elle est là pour nous, qu’elle est l’œuvre de Dieu, qu’elle est la beauté de Dieu, qu’elle est la liberté qu’est Dieu.

Nous dirons : "Ô liberté qui me fait voir ce que je suis." Nous donnerons à Dieu ce qui vient de Dieu et qu’il nous a toujours accordé : la liberté, une liberté d’amour. Nous serons comme les fleurs qui ont des couleurs différentes, qui ont des odeurs différentes, qui ont des hauteurs différentes, et nous nous rappellerons toujours et toujours que Dieu nous a créés différemment pour ne faire qu’une seule unité.

La fleur : c’est la beauté de Dieu. Nous nous regarderons et nous verrons la beauté de Dieu. Nous rendrons grâce à Dieu de tous les bienfaits qu’il a mis en nous. Nous sentirons en nous les paroles qui se donneront avec une odeur d’amour. Nous verrons la couleur de l’amour en notre regard. Nous serons toujours dans l’égalité, car l’égalité sera ce que nous sommes : aimés de Dieu sans condition. Nous saurons que Dieu n’a été qu’amour pour tous les enfants ne préférant pas untel et untel, ne favorisant pas untel et untel sans faire un mouvement d’unité, d’amour que pour lui, avec lui, en lui. Nous saurons que cela est ce que nous sommes.

Dieu a fait de nous des êtres à sa ressemblance. Lui, Esprit pur, a voulu se regarder à travers les êtres que nous sommes. Il a créé, par amour, qui nous sommes parce qu’il voulait que son amour soit toujours et toujours dans la grâce, dans la louange, dans l’adoration.

Dieu témoignera de nous. Il nous dira : «Tu m’as toujours été fidèle, tu m’as donné ce que je suis. Tu es l’amour, tu es le mouvement de l’amour, tu es ce que j’attendais de toi : un être créé qui se reconnaît être aimé de Celui qui est».

Il n’y a pas de plus grand bonheur que de se reconnaître être aimé par le Bonheur. Telle est la Volonté de Dieu. Alors, il va nous apprendre.

Mais, en attendant, nous allons prendre un repos. Alors, si vous voulez bien, nous allons prendre un temps pour nous lever, ça fait déjà une heure; ce qui nous donnera, mon Père, la chance de prendre un temps pour aller voir l’œuvre du Seigneur dans les livres.

 

♪♪♪   Oui, je me lèverai et j’irai vers mon Père….