Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Hounslow, Angleterre,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-02-21 – A.M.  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que nous allons entendre, c’est la Volonté de Dieu. La Mère de Dieu écoute Dieu le Père, et lorsque la Mère de Dieu parle, elle nous enveloppe de son amour. Le Saint-Esprit est Dieu tout-puissant, il nous fait entendre ce qu’il y a dans notre cœur.

Le Seigneur Dieu tout-puissant m’a demandé de m’abandonner et de laisser toute la place à la Divine Volonté. Ce que nous allons entendre, c’est pour la Gloire de Dieu afin que tous les enfants de la terre puissent donner à Dieu ce qui est à Dieu : la vie qu’ils ont reçue. La vie vient de Dieu, elle doit retourner à Dieu. Lorsque Dieu reprend ce qu’il a donné, il redonne sans cesse, il nourrit toute vie de son amour afin que toute vie soit éternelle.

Maman Marie : Les pas de mon Fils vous ont conduits à vous maintenir dans la foi. Approchez-vous, mes enfants, venez près de votre Mère, approchez. J’attends, mes enfants. Approchez-vous en faisant attention de ne pas vous mettre devant la caméra. Venez, mes enfants, ne demeurez pas si loin, vous n’entendrez pas ce que vous devez entendre. Êtes-vous bien assis, mes enfants?

Ce que Dieu veut mettre dans votre cœur, c’est de l’espérance. Vous devez vivre dans l’espérance d’une vie d’amour sur la terre avec tous les enfants, tous les enfants que Dieu le Père a choisis.

Depuis Adam, petits enfants d’amour, jusqu’à aujourd’hui, vous êtes tous ensemble selon le choix de Dieu le Père. Vous devez apprendre, mes enfants, que vous n’avez qu’un seul Père. Lorsque Dieu le Père vous regarde, il ne regarde pas si vous êtes d’un pays ou d’un autre, il regarde ses enfants. Que vous parliez différentes langues, enfants d’amour, Dieu vous entend. Vous devez bien vous conduire devant votre Père du Ciel.

Petits enfants, si le Ciel permet que vous entendiez ce que Dieu, la Divine Volonté, vous dit à l’intérieur de vous, c’est pour que vous puissiez bien vous conduire devant ce qui s’en vient. Votre conduite, mes enfants, n’a pas toujours été celle que vous auriez dû avoir. Comme une bonne Maman, je viens vous reprendre, parce que mon Cœur est rempli d’amour pour chacun de vous. Vous avez quitté votre cœur, mes enfants, vous avez quitté votre vie, vous avez tourné votre regard sur ce monde et vous avez écouté ce monde. Depuis Adam, l’homme, la femme, sont tombés amoureux de la volonté humaine.

Mon Fiat, mes enfants, vous a accordé votre place dans mon Cœur qui est dans le Cœur de Dieu le Fils. Le Fiat de mon Fils adorable vous a gagné votre place devant Dieu le Père. Il faut, petits enfants, que vous appreniez tout ce qui a été impur en votre chair. Le Ciel connaît votre repentance lorsque vous allez à la confesse. Lorsque vous venez prendre mon Fils bien-aimé en sa Chair, en son Sang, vous vous accordez de l’amour.

Mon Fils, il vous a donné sa Vie afin que vous puissiez toujours être présents dans votre quotidien. C’est au quotidien, mes enfants, que vous pouvez profiter des grâces que Dieu vous accorde, mais à cause de l’infâme Esprit du mal, vous vivez avec votre passé. Votre chair ne cesse de vous rappeler que vous êtes dans la souffrance. Satan, Satan vous maintient dans cette souffrance et vous êtes toujours portés, mes enfants, à vivre votre souffrance passée, et vous mettez votre passé devant vous à chaque instant de votre vie. Combien d’entre vous priez en pensant à ce que vous avez fait! En prenant votre mouvement de vie qui est le passé, Satan le met au présent; alors, vous êtes dans votre souffrance et à cause de cela vous pensez au futur.

Voyez-vous, mes enfants, vous êtes dans votre passé et ce passé vous amène dans le futur. Où est votre présent? Vous devez, petits enfants d’amour, être devant Dieu, toujours là dans l’adoration et dans le service. Pensez à l’enfant, à l’enfant qui se penche sur son jouet : il est présent avec son jouet, il lui parle et il attend que l’objet lui réponde. L’enfant est tellement présent qu’il a l’impression que l’objet lui répond réellement. C’est son imagination, mes enfants, dans son présent.

Vous, petits enfants, lorsque vous faites la vaisselle ou que vous conduisez votre auto, vous devez être présents dans ce que vous faites, vous devez prendre conscience que Dieu vous regarde. Ainsi, ce que vous faites, vous le faites en Dieu, mon Fils adorable. Donc, votre action, vos pensées, votre regard, votre écoute, vos sentiments sont avec vous. Vous devenez donc une offrande. Vous donnez à Dieu votre vie et Dieu prend votre vie parce que vous êtes conscients que Dieu est avec vous et lui est avec vous. Comme vous vous savez avec Dieu et que Dieu est avec vous, cela, mes enfants, est prière : vous voulez donner ce qu’il y a de meilleur à Dieu.

Rappelez-vous de Abel. Lorsqu’il offrait à son Dieu adorable ses petites brebis, il était en adoration, il se mettait au service de l’Amour. Vous devez en faire autant, petits enfants. Le simple fait de faire vos actions en mon Fils et que vous preniez conscience que Dieu le Père est présent, vous vous maintenez en acte d’adoration devant votre Dieu. Tout doit être de l’adoration pour Dieu, et pour que cela soit, il faut que vous soyez amour pour Dieu, pour vous-mêmes et pour votre prochain : aimer votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de tout votre esprit, de toutes vos forces.

Tout ce que vous êtes, mes enfants, est de Dieu. Alors, lorsque vous aimez de tout votre cœur, c’est le Cœur de Dieu qui est en vous et le Cœur de Dieu vous donne tout ce que vous avez besoin pour aimer, avec votre cœur, votre Dieu adorable. Comprenez-vous, petits enfants, que le Cœur de mon Fils se donne continuellement et que vous êtes en son Cœur? Avec votre cœur qui est dans le Cœur de Dieu, vous aimez et vous vous donnez de l’amour. Vous êtes tellement remplis d’amour de Dieu que vous aimez tous ceux qui sont en vous. Vous devenez un être d’amour au service de Dieu. Ainsi, le fait de laver la vaisselle ou de conduire une auto devient au service de votre prochain. Ce que vous faites de bien devient un bien pour votre prochain.

Petits enfants, où êtes-vous? Vous devez être en mon Fils adorable, et comme vous êtes en mon Fils adorable, vous êtes en tous les enfants de Dieu. Un seul enfant de Dieu reçoit de vous ce que vous donnez. Ce moment où vous faites la vaisselle ou vous conduisez, que cet enfant soit en Chine, mes enfants, ou en Colombie, il reçoit. Alors, pensez à tous les enfants qui peuvent recevoir à l’instant où vous êtes dans votre présent.

Ce que vous êtes en train d’apprendre, petits enfants, va vous aider à vivre ce que vous devez vivre. La purification de la chair, c’est un mouvement de présence en votre pensée, votre regard, vos paroles, votre écoute, vos actions et vos sentiments. C’est être abandon en la vie en Dieu.

Lorsque j’ai prononcé mon Fiat, j’ai répondu : «Voici la servante du Seigneur». Je me mettais au service de la Vie. À cet instant, petits enfants, j’ai reçu la Vie Éternelle en mon sein. Chacun de vous étiez en mon sein. Je vous portais en ma chair, mais là, petits enfants, je vous portais en mon sein. L’Amour me nourrissait et je vous nourrissais. La Mère de Dieu le Fils était dans la splendeur, et cette splendeur, mes enfants, je vous en ai nourris afin que vous puissiez reconnaître votre seul Dieu.

Vous avez été préparés pour ce qui vient : la Grande Purification dans laquelle tous les enfants devront être. Tous les enfants de la terre, qu’ils soient dans leur oui à l’Amour ou qu’ils soient dans leur non à l’Amour, devront passer par ce mouvement voulu par la Divine Volonté. Trois jours, petits enfants, trois jours où mon Fils dut être pour montrer au monde entier que la Lumière était glorieuse. Le Fils de Dieu alla se montrer à tous ceux qui attendaient : trois jours aux enfers où depuis Adam on attendait. Dieu le Fils accomplissait les Écritures : Celui qui devait racheter ce monde. Tout fut accompli. Au bout de trois jours, petits enfants, il a été ressuscité, glorifié par Dieu le Père. Mon Fils est le Glorieux.

Chaque enfant de la terre devra vivre trois jours dans lesquels il devra se regarder. Par la puissance de Dieu, par la justice d’amour de Dieu, il sera enveloppé, et rien ne pourra être caché. Dieu aime ses enfants et il veut pour eux ce qu’il y a de plus beau : le bonheur éternel en la Lumière. Tout ce que vous êtes sera présent, mes enfants.

Le Ciel vient parler en les cœurs afin de préparer tous les cœurs, tous les cœurs qui sauront qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Il faut, petits enfants, que vous vous exécutiez dans ce que vous allez apprendre. La Grande Évangélisation, mes enfants, sera autour de vous. Vous êtes choisis afin que vous puissiez aider vos frères et vos sœurs du monde entier. On a besoin de vous, petits enfants. Il faut que vous soyez sages et bien apprendre vos leçons d’amour.

Mon Fils est venu sur la terre et il vous a enseigné. Mais les cœurs des enfants de Dieu étaient si durcis par la chair, ils étaient si épris de leur volonté humaine qu’ils n’ont pu vivre les enseignements de mon Fils. Dieu le Père choisit ce temps afin que vous puissiez reconnaître que votre volonté humaine vous a empêchés de bien vivre la Parole.

On a parlé depuis sept ans, mes enfants, afin de préparer les cœurs à être présents. Le temps approche, le temps approche, le temps approche. Il faut vous donner, vous abandonner, et vous donner et vous abandonner. Ne vous inquiétez pas pour la purification de la chair, acceptez-la. Par la puissance du Saint-Esprit, vous allez voir, comprendre que tout est déjà accompli par mon Fils, votre Dieu. Alors, avancez, avancez avec tous vos frères et vos sœurs. Vos frères et vos sœurs, c’est l’Église; vos enfants, vos petits-enfants, c’est l’Église. Avancez, avancez dans la paix. Satan a été vaincu par l’Amour.

Petits enfants, ensemble disons un 'Je vous salue Marie' et un 'Gloire au Père' en signe de remerciement pour ce que vous venez d’entendre.

Tous : Je vous salue Marie ... Gloire au Père....

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci, Seigneur. Ce que nous venons d’entendre, c’est la Grâce, c’est la Grâce qui vient nous parler. Marie, elle a reçu toute grâce, elle est en son Fils, elle est la Grâce que nous, nous avons toujours eu besoin. La Mère de Dieu se penche sur chacun de nous. Elle ne cesse de nous parler de paix. Elle veut que nous puissions prier avec notre cœur. Lorsqu’elle parle de faire la vaisselle ou lorsqu’elle parle de conduire une auto, cela doit être pour nous de la prière.

Apprenons à aimer tous nos mouvements, apprenons à être présents lorsque nous faisons une action. Nous avons nos pensées, mais elles sont remplies de tout notre passé qui nous amène au futur. Comment être présent avec une chair qui est fouettée par tout ce que nous avons entendu et vu : télévision, radio, les journaux, les romans, les revues? Et que pouvons-nous dire de tout ce que nos ancêtres nous ont légué : les légendes, les histoires, leurs souffrances?

Ah oui! nous allons à la confesse! Je me confesse d’avoir été contre mon prochain : je l’ai volé, j’ai parlé contre lui, contre ma mère, contre mon père. Voilà que je sors de mon confessionnal et là je viens de me souvenir : j’ai été voter et celui qui est au pouvoir n’est pas celui que je voulais, et pourtant, je viens d’aller à la confesse, c’était sincère, je le voulais. C’est ma chair! Ces pensées qui ne cessent de fonctionner se souviennent.

Notre regard! On avance dans l’allée. Oups, quelqu’un nous fait penser à ce que j’ai voté – parce que mon oreille se souvient d’avoir entendu l’une de ces paroles, ces paroles m’ont porté à faire un geste de colère : ah! j’ai perdu les élections. Voilà qu’un sentiment, lui, se souvient : oups, je ne me sens pas bien, bon, il faut que je me replace, je m’en vais communier. C’est que tout notre être extérieur de notre âme, la chair, se souvient continuellement à cause de la souffrance. Nous, on ne veut pas de ça, on veut être l’enfant de Dieu, alors là, qu’est-ce qu’on fait? On rejette ça, on se secoue, et on va communier, parce que la messe, c’est important!

Là, je vais à la messe et je veux écouter, mais je me sens comme fatigué. Je voudrais tellement ressentir la présence de Dieu, mais je reste là, je suis passif, je lis. Bon, bien, il faut que je lise, sinon je ne me souviendrai pas de ce que je suis en train de faire; là, bon, bien, ma chair à pique, là je me gratte; bon, je me gratte; là, j’ai besoin de mon papier mouchoir dans ma sacoche; je ferme ça, et là, ça fonctionne encore. Bon, là, je reviens à la messe. Où est-il rendu, là? Oh! oui, c’est l’Offertoire, il faut que je me lève debout. Je ne suis pas sûr. Faut-il que je m’assoie? Oh! je vais regarder les autres parce que je veux suivre la messe. Me voilà rendu encore présent avec ce que je suis.

Voilà la consécration. Ce moment, je le veux Seigneur, je ne quitte pas mes yeux de toi. Là, je me fais petit; là, le petit garçon rentre en lui; là, il adore. L’enfant de Dieu reconnaît son Dieu. Alors, une fois que cela est, il attend, il attend la communion. Ah! oui, c’est le 'Je crois en Dieu'. C’est pas tout de suite là, il faut que je me lève, oui. Là, je veux être présent, je m’en vais communier. Ah! C’est-tu le prêtre ou un ministre de la communion? Alors, j’avance, j’avance et je suis les autres. Est-ce que je vais me mettre à genoux? Il y en a (qui disent) qu’il faut se mettre à genoux. Non, non, maintenant on peut être debout, j'ai mal à mes genoux. Je vais avancer. Seulement un signe et je vais prendre Jésus; alors là, Jésus se donne à moi, je reçois Jésus : 'Ah, Jésus, tu es là Jésus, là? C’est bien toi que j’ai pris? Jésus, je voudrais tant t’adorer. Jésus, quand est-ce que je vais te voir? C’est long, Jésus. Ah! Jésus, je voudrais tellement ressentir ta présence, je ne suis pas capable.' Ah! là, on chante; j’ouvre mes yeux, puis je vais chanter. Alors là, j’ouvre les yeux, je participe encore à ce chant avec le prêtre et tous ceux qui sont autour de moi. Alors, je suis prêt à sortir maintenant, la messe est dite. Qu’est-ce que je fais avec mon Jésus en moi? Je l’ai déjà oublié! Je suis rentré dans mon quotidien.

Ma chair, ma chair qui manipule ce que moi, l’enfant de Dieu, je suis! Ma chair est dérangeante. Maintenant que je commence à comprendre que je n’ai pas toujours été au présent, je vois que c’est ma chair qui me manipule. Mon âme voudrait être présente et là, je commence à comprendre que mon âme a la deuxième place. Ma chair est devenue, pour chacun de nous notre chair, importante plus que l’âme. Alors, nous avons négligé, nous avons négligé notre vie sur la terre devant Dieu le Père. Dieu nous a donné une vie pour qu’on en prenne soin avec ses grâces. Aucun être humain ne peut prendre soin de sa vie, qui est la vie de Dieu, sans Dieu. Que vous mettiez une couche, deux couches, dix couches, vingt couches sur votre dos pour vous réchauffer, sans la grâce, vous n’allez pas atteindre ce que vous avez besoin. On peut ressentir de la lourdeur sur nos épaules due à nos couches; ces couches se réchauffent entre elles, elles coupent le vent, moins d’humidité, alors il se produit des couches thermiques.

À l’intérieur de nous, c’est différent : la chaleur vient de l’amour de Dieu, la chaleur fait en nous un bien-être et lorsque nous sommes dans ce bien-être, on goûte à la paix; comme on goûte à la paix, toute notre circulation fonctionne mieux. Lorsque nous sommes dans un état où nous avons besoin de grâces, comme un stress, une déception, et que nous nous maintenons par la grâce en sachant que Dieu est là dans la paix, là nos nerfs se détendent et là où nous avions une douleur de stress, voilà que notre sang, qui est chaud par les grâces et par le Sang de Jésus, réchauffe la partie où nous avons été atteints à cause de la déception. Alors, ce qui fait que notre chaleur à l’intérieur est pour nous une lumière : elle nous apprend à nous aimer.

Maintenant, revenons avec notre couche sur le dos de vêtement. Lorsque nous pensons, avec notre extérieur, à notre besoin : bon, je n’ai pas assez de couches, je vais m’en chercher une autre, je vais rajouter un foulard, notre chair est en communication avec l’extérieur et non pas avec l’intérieur. Comme notre pensée est vers ce qui est extérieur, là nous allons toujours être là à l’écoute si le froid passe quelque part. Lorsque nous nous maintenons dans nos besoins extérieurs, notre besoin intérieur perd de la place, ce qui fait que nos nerfs se durcissent, ce qui fait que nous ressentons beaucoup plus notre malaise, notre stress. Comme nous savons qu’il y a une déception, soit face à notre enfant, là, cela nous fait mal : ce qui affaiblit notre amour pour nous-mêmes, alors notre cœur, notre cœur en ressent les effets. Lorsqu’il bat, il bat avec ce que nous sommes; alors notre sang circule, mais il ne nous donne pas cette chaleur. Tout ce qu’il contient, on ne le reçoit pas comme on devrait le recevoir.

Pensons à ce que Jésus nous a dit pour la Jérusalem, parce que cela a été dévoilé par la puissance du Saint-Esprit, mais la Parole est Jésus. Lorsque nous avons entendu parler de la Nouvelle Jérusalem où couleront les grâces pour aller irriguer toute la terre, tout était la Volonté de Dieu le Père. Rien ne peut arrêter cette Source qui alimente la Terre Nouvelle. Alors, nous devons faire la même chose à l’intérieur : laisser couler les grâces de Dieu en n’y mettant pas notre volonté humaine. Le Fils! Laissons la place au Fils, au Verbe, devant son Père! Laissons toute la place! Alors : "Je te donne ma vie, Seigneur."

Si on veut que notre cœur puisse faire circuler notre Sang dans l’amour, la chaleur, la lumière, alors il va falloir qu’on laisse nos problèmes à quelqu’un. Qui a pris tous les problèmes du monde, toutes les souffrances du monde, tous les péchés du monde? Jésus. Alors, lorsque nous avons une déception, nous devons la donner à Jésus. Lorsqu’on offre quelque chose : 'Je vais offrir un fruit à Dieu; ah! mais j’ai l’impression que j’ai d’autres fruits, alors je vais lui donner ce qu’il y a de meilleur, à Dieu'. Lorsque je donne à Dieu, eh bien, je ne donne pas un fruit, je donne tout. Il ne me restera plus rien pour offrir parce que j’aurai tout donné et Dieu va tout prendre. Alors, lorsqu’on donne notre déception, il ne prend pas une petite partie, il tient à avoir absolument tout. Je donne la cause de ma déception. Bon, c’est quoi ça, Seigneur, une cause? C’est le tentateur qui nous a mis devant un choix : le péché.

Tous les acolytes de Satan, bien, ce sont des tentateurs et c'est le péché : esprits du mal, du vol, du mensonge, esprit d’idolâtrie, esprits d’égoïsme, de vanité, ce sont des esprits : le péché. Ce qu’ils font, c’est qu’ils s’approchent de nous pour nous tenter; là, ils font comme un mouvement autour de nous. On ne les voit pas, mais c’est la tentation qui s’approche et qui se fait sentir à nous. Là, on sent qu’il y a quelque chose qui nous chicote : 'as-tu vu, il n’a pas dit la vérité, il est bien menteur'; oh, cette tentation-là! Alors, qu’est-ce que je fais? En une fraction de seconde, est-ce que je vais répondre : oui, il est menteur ou je peux dire : je refuse? Nous sommes toujours dans nos choix devant la tentation : j’accepte ou je refuse. C’est mon choix. Dieu me l’a donné. J’ai la liberté en moi; avec cette liberté, à moi de choisir. Si je choisissais de dire : il est menteur, eh bien, je viens de me traiter de menteur : moi-même je suis menteur.

Mon prochain, il est où? Il est en Jésus. Croyons-nous que nous sommes en Jésus? Est-ce que Jésus, lorsqu’il a dit ces paroles : «Je vais vers mon Père, je serai toujours avec vous pour l'éternité», serait-il menteur? Jésus est la Vérité, Jésus est la Parole et la Parole est vivante. Donc, lorsque je dis, la Parole dit : 'il est menteur', alors je me dis à moi-même : je suis menteur, parce que sa chair c’est ma chair, il est en moi : je m’attaque. À l’instant où je me dis que je suis menteur, en moi il y a des mouvements de vie qui tombent malades : je deviens nerveux, maladroit, coléreux, oui, je veux me venger. Tout cela, c’est parce que j’ai été contre moi. Je développe de la peur. J’ai consenti à donner au tentateur mes mouvements de vie et lui s’en sert et il les met contre nous. Alors je tombe malade, j’ai de la difficulté à dormir, ma circulation ne fonctionne pas comme elle devrait fonctionner, j’ai des migraines, mon oxygène est pollué. Regardons à l’extérieur. Nous ne respirons plus l’air pur. C'est la conséquence de notre choix devant une tentation qui est le menteur.

Satan est un être déchu. Un jour, Dieu permit que nous entendions les paroles du Menteur. Nous étions enveloppées par la grâce du Sacerdoce. Nous avons pu entendre ses paroles dans la paix. Satan disait : "Je vais vous maintenir dans le mensonge, vous ne serez que mensonge. Je vais me servir de votre mère, de votre père, de vos frères, de vos sœurs, de vos enfants, de vous-mêmes contre vous-mêmes."

Si Dieu nous a permis d’entendre cela, c’est pour nous démontrer que nous sommes, nous, vainqueurs sur le mal, car lorsque nous savons, nous commençons à comprendre, nous commençons à entendre l’Amour, l'Amour qui est nous-mêmes, parce que nous vivons de l’amour de Dieu et là, on commence à vouloir s’aimer, à ne plus être dans la tentation, afin que l’Église cesse de souffrir. Parce que lorsque nous sommes contre un seul de nos frères et de nos sœurs, c’est contre tous les enfants de Dieu que nous sommes contre; c’est comme si on se mettait tout seul devant tous les enfants de Dieu et qu’on voulait les faire souffrir. On voudrait leur démontrer : cessez de me faire souffrir sinon je vais vous faire souffrir.

Dieu nous maintient dans son amour afin que nous puissions voir et comprendre ce que nous aurons à vivre. La purification de la chair, c’est regarder ce que nous sommes dans nos pensées, notre écoute, notre regard, paroles, actions et sentiments. Nous allons apprendre à ne plus juger notre prochain afin qu’on puisse s’aimer. Une fois qu’on va s’aimer, on ne pourra pas retenir l’amour, il va vouloir sortir pour aller vers les autres. Dieu nous prépare à vivre en êtres d’amour sur la terre, en êtres remplis de paix et de joie. Nous allons bâtir avec les grâces de Dieu, en la présence même du Fils, un monde d’amour. Aucun de nous ne sera forcé.

Depuis Adam, Dieu n’a jamais forcé un seul enfant à le regarder, mais Dieu a toujours persévéré parce qu’il nous aime et il sait que nous allons lui dire oui. Il veut arrêter cette souffrance sur la terre, il veut que sa justice d’amour règne dans tous les cœurs, il veut que nous puissions comprendre les paroles de Dieu le Fils, il veut que nous apprenions à nous découvrir. Nous allons guérir. Nos mouvements sont malades et c’est par milliard que nous avons ça en nous, sans compter ceux de notre prochain. Mais nous n’avons rien à craindre, Dieu fait tout pour nous. Tout se fait depuis qu’il a commencé à parler de la purification de la chair.

Les trois jours de noirceur seront trois jours en présence même des grâces de Dieu pour les enfants du oui. Ceux qui portent un non vont vivre ce que nous, nous allons vivre. Ils devront voir tout ce qu’ils refuseront. Dieu ne leur cachera rien, car ils sauront ce qu’ils refuseront. Mais Dieu, dans son amour, nous demande, à nous, de porter tous les enfants du oui et du non jusqu’au moment où tout sera accompli, parce que Dieu dit : «Vous vivrez ce que moi j’ai vécu jusqu’au bout.»

Alors, nous allons nous arrêter pour quelques minutes; après, nous reprendrons. Juste le temps de se dégourdir un tout petit peu. Merci.