Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Hyères Les Palmiers, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2008-02-22 – A.M.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La grâce fait de chacun de nous l’œuvre du Seigneur. Aucun enfant sur terre ne peut être dans la grâce du Seigneur sans qu’il ait prononcé son oui, son oui à Dieu. Dieu est amour, alors il met à l’intérieur de nous des grâces d’amour afin que nous soyons dignes du Oui de son Fils. Être digne du Oui de son Fils, c’est pénétrer le Oui, c’est passer au travers afin de devenir lumière.

Jésus est la Lumière du monde. Il faut aller en la Lumière du monde pour pouvoir reconnaître que nous sommes choisis de Dieu. Comment pouvons-nous reconnaître être choisis de Dieu si nous ne pénétrons pas dans la lumière? Si on ne pénètre pas dans la lumière, on demeure là à regarder la lumière et à se demander : "Qu’est-ce que c’est être les enfants de Dieu? Pourquoi se disent-ils être enfants de Dieu?" Ils sont toujours là à s’interroger, ils sont toujours là à se demander le pourquoi : "Pourquoi est-ce que je suis sur cette terre? Quelle est donc ma raison d’être appelé enfant de Dieu?" Lorsqu’on se pose ainsi des questions, on demeure à l’extérieur de la lumière parce que Dieu respecte chaque enfant.

Dieu veut tous ses enfants, mais il n’obligera aucun de ses enfants à pénétrer sa lumière si l’enfant hésite, si l’enfant a peur. Voilà notre Dieu d’amour : Celui qui nous a envoyé son Fils bien-aimé afin que nous puissions l’écouter, afin que nous puissions connaître qui est le Père. Sans Jésus, sans notre adorable Dieu, on n'aurait rien compris. On aurait regardé des enfants marcher sur la terre et toujours avoir les yeux qui se tournent vers quelque chose et qui se tournent vers autre chose pour chercher : chercher le pourquoi, pourquoi ils sont ici sur la terre. Voilà pourquoi tant d’enfants avant nous – lorsque nous entendons parler d’enfants, nous sommes enfants, nous sommes enfants de Dieu – voilà pourquoi il y a eu tant d’enfants qui ont cherché, et ce qu’ils ont trouvé, bien souvent, ce sont des mouvements contre Dieu. On a voulu chercher la raison du pourquoi ils étaient sur la terre, et ce qu’ils ont trouvé c’est de l’idolâtrie, ce sont des dieux.

Dieu regardait ses enfants et Dieu aimait ses enfants. Il leur a parlé en leur cœur, il leur a dit combien il les aimait, combien il voulait être pour eux un Dieu, un Dieu connu.

Alors, il leur a envoyé des prophètes qui ont préparé la venue de l’Envoyé. De siècle en siècle, de siècle en siècle, le cœur se préparait : le cœur de l’enfant de Dieu se préparait à accueillir les paroles que chacun devait entendre. Ces paroles étaient dites par Jésus lui-même, par l’Envoyé, l’Enfant de Dieu, l’unique Enfant de Dieu, le seul qui pouvait parler en les cœurs. Aucun ne peut parler en les cœurs, même pas les prophètes. Aucun prophète ne peut parler en les cœurs, il n’y a que le Fils de Dieu qui parle en les cœurs. Lorsque des prophètes ont parlé, ils ont parlé par Celui qui était pour venir : l’Envoyé, toujours et toujours.

Dieu est amour et encore il vient parler en nos cœurs, car il était dit dans l’Ancien Testament : «Vous serez éparpillés de par le monde. Viendra un jour où je reviendrai pour parler en les cœurs, et là je rassemblerai mon peuple et ils sauront qu’ils ont un seul Dieu.» Dieu envoie des prophètes depuis tout temps : avant la venue de Jésus et après la venue de Jésus, parce que les cœurs ne sont pas encore certains que Jésus est l’unique Envoyé de Dieu. On a beau regarder tous les enfants de Dieu sur la terre, pourquoi encore ils se posent des questions que les autres posaient avant : "Pourquoi je suis sur la terre?" Ils ont Jésus en leur cœur, mais ils ne le reconnaissent pas, ils ont Jésus devant leurs yeux sur la Croix et ils ne veulent pas le reconnaître. Plusieurs reçoivent Jésus en leur cœur et ils sont incapables de se conduire comme Jésus veut qu’ils se conduisent devant Dieu le Père. C’est parce que les cœurs de chair sont de pierre. Il faut que les cœurs redeviennent ce qu’ils ont toujours été : des cœurs de chair.

Si nos cœurs sont de pierre, c’est parce que notre chair a écouté tout ce qu’il y a à l’extérieur et l’a laissé pénétrer à l’intérieur. Et lorsqu’on laisse pénétrer ce qui est extérieur à l’intérieur, ça transforme la personne qui écoute. Tous ses sens sont en éveil : ses yeux, son écoute, ses pensées, ses paroles, ses actions, ses sentiments sont en éveil. Ils sont fixés vers ce qui est extérieur. Là, une fois fixés vers l’extérieur, tout ce qui est extérieur pénètre et là ça transforme : transforme le regard, ça transforme l’écoute, ça transforme la parole, la pensée, les mouvements, les sentiments; et lorsque cela se fait, de mouvements en mouvements : extérieurs, intérieurs, là tout se transforme: le cœur se durcit, le cœur est incapable d’être un cœur d’amour. Le cœur est fait pour l’amour, le cœur est fait pour ressentir la beauté de Dieu, la présence de Dieu, et ça, ça rend l’enfant de Dieu tout heureux de voir, d’entendre, de dire, de comprendre, d’agir et de saisir.

D’année en année nous fonctionnons avec un corps, un corps malade. Notre chair est assujettie au péché parce que nous sommes incapables de nous maintenir dans la grâce. Regardons-nous : nous allons à la confesse, nous allons communier, et on n'est même pas sortis de la messe que déjà on est contrariés par une personne, par une pensée : "Bon, qu’est-ce que je vais faire? Je reçois cet après-midi ma famille et je n’ai pas préparé le repas." On s’inquiète. "Mon fils a perdu son emploi, comment il va faire pour payer son loyer?" Comment se fait-il que nous soyons dans ces interrogations-là, alors que nous venons de recevoir la Présence? Et la Présence est éternelle, la Présence est pure, la Présence est forte, elle a la puissance de Dieu, elle est Dieu, Jésus est Dieu. Nous recevons le Corps et le Sang de Dieu le Fils fait Homme et nous nous maintenons dans une chair qui a mal; pourtant, notre âme qui reçoit Jésus est pure.

Notre âme qui reçoit Jésus doit toujours être, devant son Dieu, pure pour recevoir la grâce, et cette grâce-là se distribue dans tout notre être, elle ne se fixe pas seulement à notre âme, elle n’embellit pas qu’elle-même. Oui, notre âme est tout illuminée; oui, notre âme, elle se laisse prendre dans ce mouvement d’amour et elle loue son Dieu, elle adore son Dieu, elle prie son Dieu, elle est amoureuse de son Dieu, de son unique Dieu, parce que l’âme reconnaît qu’il n’y a qu’un seul Dieu.

Mais notre chair! Notre chair, elle, devrait profiter de tout cela parce que l’âme, elle, quand elle illumine, elle rayonne, et à cause de tout cela, notre chair en ressent les effets. Il n’y a pas une seule partie de notre chair qui ne ressent pas les effets de la grâce. Chaque cellule de notre corps ressent la présence de Dieu : chaque, parce qu’elle reconnaît d’où elle vient. Notre chair est de Dieu. Avant même que nous soyons en le sein de notre maman terrestre, nous étions en Jésus fait Homme, nous étions en l’Unique Chair. Il n’y en a pas deux chairs, il y en a une seule. Lorsque Dieu le Père a dit de son Fils : «Regardez mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toutes mes complaisances, écoutez-le», il nous disait qu’il était l’Unique, qu’il était Homme-Dieu, qu’il était Chair Immortelle, écoutez-le.

Devons-nous écouter une chair autre que la Chair Immaculée? Si nous écoutons une chair impure, notre chair sera en contact avec une chair impure et elle acceptera ce qui est impur, et notre chair demeurera toujours impure. N’a-t-il pas été dit dans l’Évangile que notre chair assujettie au péché deviendra une chair qui ne sera plus assujettie au péché? Un corps corruptible deviendra un corps incorruptible? Alors, il fallait absolument que nous soyons en contact avec la Chair qui soit incorruptible.

Adam n’était pas incorruptible puisqu’il a succombé; c’était une chair qui était pour tomber dans le péché. Donc, Adam n’était pas la chair parfaite. Adam n’était pas la chair immortelle, il l’était par la Volonté de Dieu, par la Divine Volonté, mais il n’était pas la chair parfaite, car il n’aurait jamais succombé. Donc, il devait y avoir une Chair Immortelle, une Chair Parfaite. Il n'y en avait qu’une seule : le Fils de Dieu fait Homme : Homme-Dieu. Donc, nous venons de la Chair Parfaite, nous venons de la Chair Immortelle, nous venons de Jésus.

Dieu a la puissance, Dieu a la puissance de créer. Il est incréé, il est engendré, il est Dieu. Il est Homme dans son Être parce qu’il est Fils de Dieu fait Homme, deuxième Personne de la Trinité, donc : tout pouvoir. Comme il est Homme-Dieu, il a pouvoir sur toute la création parce que c’est lui qui a créé. Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit ne font qu’un, alors ils ont pouvoir de créer. Jésus porta toute création : Jésus porta tout ce que nous sommes. En Jésus, par Jésus, nous avons été créés : nous étions tous en Jésus. Nous avons en nous la création : nous sommes faits de la lumière, nous sommes donc lumière et nous sommes appelés enfants de la Lumière.

Maman Marie est venue nous le dire à la Salette : 'Il y aura des enfants et ils seront appelés enfants de la Lumière.' Donc, nous sommes enfants de la Lumière. Comment pouvait-elle, Maman Marie, dire que nous étions pour être enfants dans la lumière sans être enfants de la Lumière avant? Maman, elle, ne peut pas créer des enfants de la Lumière, elle n’est pas Dieu, mais elle nous a dit ce que nous étions pour devenir. Nous l'étions avant, nous ne l’étions plus, maintenant, voilà le temps où nous sommes enfants de la Lumière. Pourquoi ces temps? Parce que ces temps ont été choisis de Dieu, ont été choisis de Dieu le Père pour nous faire entendre la puissance du Saint-Esprit.

Ce que nous entendons en ce moment même, c’est en chacun de nous; ce sont vos cœurs qui se sont rassemblés pour ne former qu’un seul cœur et, par la puissance du Saint-Esprit, je ne fais que répéter ce que ce cœur d’amour entend : la Volonté de Dieu, l’amour de Dieu. Parce qu’il a soif de Dieu, il a faim de Dieu, il vient de Dieu, il reconnaît être de Dieu, alors il se laisse nourrir de l’amour de Dieu et nous entendons : nous entendons la Chair d’amour, nous acceptons d’être dans ce mouvement d’amour. Qui sommes-nous, nous, pour être les choisis de Dieu? Eh bien, nous sommes tout simplement des enfants qui avons dit : "Oui, nous acceptons".

Nous avons été préparés par Marie : nous avons appris à prier avec le cœur, nous avons accepté d’être des instruments d’amour; tranquillement la prière nous a transformés, tranquillement la prière faisait son mouvement d’amour. Tout ce qui avait pénétré à l’intérieur de nous par les premiers prophètes, par les tout premiers, venait de se réveiller en nous : ça se réveillait par la prière. Et plus les grâces se laissaient goûter par notre oui, notre chair se laissait transformer, notre cœur apprenait : apprenait à écouter, à faire la Volonté de Dieu, à être amour pour Dieu. Alors, chacun de nous, on apprenait tranquillement, à l’école de l’amour, à être ce que Dieu le Père attend de nous pour ces temps : pour ces temps d’amour, ces temps de révélations.

Nous vivons des temps de révélations, nous vivons le temps de l’Apocalypse, nous le savons tous : nous savons! Il y a autour de nous des signes et ces signes sont les derniers. Ces signes, ce sont des signes d’amour et nous devons être tout petits devant ces signes, nous devons être ce que nous devons être devant Dieu : des tout petits enfants qui avons écouté notre chair plutôt que notre cœur rempli d’amour pour Dieu, des enfants qui avons fait souffrir notre âme parce que nous avons tourné notre regard vers ce monde : nous avons été des enfants impurs et nous avons délaissé les grâces, les grâces que la Mère de Dieu nous a données. La Mère de Dieu ne cesse de prier pour nous. Lorsque nous disons notre deuxième partie du chapelet : 'Sainte Mère de Dieu, priez pour nous', ce n’est pas nous qui prions, nous acceptons que la Mère de Dieu prenne ce que nous sommes et elle prie, elle prie la Trinité pour nous. Nous sommes indignes de ça, mais, par la grâce, nous faisons appel à la Mère de Dieu pour que nous puissions prier en son Cœur, et la Mère de Dieu amène notre cœur dans le Cœur de Jésus, et tout se passe.

Nous sommes des enfants qui acceptons de mourir dans le Cœur de Jésus pour ne plus être : accepter d’être mort en le Cœur de Jésus, c’est accepter son œuvre, c’est accepter la Volonté de son Père. Comment, nous, pouvons-nous accepter la Volonté du Père? Nous avons si souvent été contre le Père! Mais le Fils, le Fils nous a gagné notre place; alors, lui, il prend ce que nous sommes et il fait l’œuvre de son Père. Ce que je suis et ce que vous êtes, c’est pareil. Je suis instrument comme vous, vous êtes instruments en ce moment : c’est un seul cœur qui se fait entendre, et ce que je répète n’est seulement que le mouvement de l’abandon, un abandon qui m’a été connu par la puissance du Saint-Esprit, tout comme vous.

Comment pouvez-vous être des enfants, vous qui priez ensemble, si ce n’est que vous vous abandonnez entre les mains de Dieu, et le Saint-Esprit vous fait connaître qu’être ensemble, c’est l’Église? Prier pour vos frères et vos sœurs du monde entier : c’est être l’Église; accepter ce que vous voyez : c’est être l’Église; vivre l’espérance : c’est être l’Église; vivre la foi : c’est être l’Église. Être ensemble : c’est l’amour, c’est la charité. Nous sommes ensemble par amour pour Dieu : nous acceptons d’être des instruments de Dieu. Si je suis ici, c’est parce que c’est Dieu qui me l’a demandé.

Nos frères et nos sœurs, nos enfants, nos petits-enfants n’ont pas besoin de nous, de notre volonté humaine. Ce qu’ils ont besoin, ce sont des grâces du Ciel. Ils veulent être nourris de la grâce du Ciel parce que si nous, nous leur donnons de notre volonté humaine, ils n’en ont que faire, ça fait depuis qu’ils sont hauts comme ça qu’ils entendent la volonté humaine. Cette volonté humaine les a nourris, cette volonté humaine leur a fait mal, cette volonté humaine a fait en sorte qu’ils ont douté et qu’ils se sont éloignés. Alors, lorsque nous parlons, nous, maman, papa, ils reconnaissent, ils reconnaissent que cela vient de la volonté humaine, parce que notre volonté humaine vient frapper leur volonté humaine : deux volontés humaines qui se frappent fait encore mal.

Tout ce que nous réussissons à faire, c’est de nous faire souffrir. Nous souffrons parce que notre enfant ne prie pas et notre enfant souffre parce qu’il vient de rencontrer la volonté de maman. Et il sait qu’il va lui faire de la peine encore et cela, ça va l’amener à être réticent, ça va l’amener à être froid, même devant nous : c’est une défense. C’est comme ça qu’ils se défendent : "Encore des paroles, maman! Tu le sais que je ne vais pas à la messe, tu le sais que je ne prie pas. Prie, toi, moi je fais ce que je veux." Eh bien, s’ils nous répondent comme ça, c’est tout simplement parce qu’ils en ont assez de voir notre tristesse dans nos yeux, ils en ont assez de nos paroles qui vont nous faire souffrir, parce que eux ont compris ce que nous on n’a pas compris : tu vas encore te faire mal.

Nous on n’a pas compris qu’en disant cela, c’est nous qui souffrons les premiers, ce ne sont pas eux : eux nous envoient la balle, la balle qu’on leur a lancée; la balle, il a fallu qu’elle vienne de nous pour qu’ils nous relancent la balle, alors eux savent que nous avons mal. Regardons ce que nous avons été quand on était jeune. Nous les femmes, lorsqu’on arrivait avec un jeune homme dont papa ne voulait pas, on le savait dans ses yeux. Avant même de parler on le savait, et ça nous faisait mal. C’est nous qui étions atteintes les premières parce qu'avant même d’aller vers papa : 'Oh, va-t-il l'aimer, il parle fort, il ne travaille même pas?' Alors, voyez-vous, on savait sa réaction et pourtant on le faisait quand même. Et le garçon, fallait bien qu’il présente sa blonde devant sa mère, hein? Alors, il avait peur : 'Oh, elle va la comparer à elle! Elle n’est pas comme elle, elle ne se tient pas comme elle'. Alors, voyez-vous, le garçon le savait, il voyait, dans les yeux de sa mère, ses yeux bouger : 'Elle regarde comment elle s’assoit, elle regarde comment elle place sa robe : 'Houp, elle ne la place pas! Tiens, elle est aguichante'. Eh bien, ça, le garçon le savait parce qu’il le voyait dans les yeux de maman.

Eh bien, nos enfants sont pareils, ils ont regardé nos yeux, ils ont regardé les yeux de maman et de papa et ils ont fait exactement la même chose que nos parents ont faite et que nous, nous avons faite. Ils n’ont pas changé. Et reportez ça à des siècles et des siècles et des siècles, vous allez voir que c’est pareil, pourquoi? Parce que la chair ne peut que donner ce qu’elle connaît : on refait la même chose d’année en année, de siècle en siècle; de millier d’années en millier d’années, on refait exactement la même chose. La chair est blessée par la volonté humaine. Voilà pourquoi Dieu vient changer nos cœurs de pierre en cœur de chair afin que nous renoncions totalement à notre volonté humaine. Oh! que c’est dur d’entendre ça! Quoi, il faut que je renonce à ma volonté humaine? Qu’est-ce que je vais faire sans elle? Qui va décider que j’aime telle ou telle chose? Qui va faire en sorte de me faire plaisir? Comment est-ce que je vais pouvoir, moi, prendre telle ou telle décision? J’en ai besoin de ma volonté humaine! Je veux faire plaisir à Dieu avec ma volonté humaine.

Eh bien, notre volonté humaine nous a amenés au fond du baril, nous avons goûté au fond du baril. Ceux qui connaissent ce qu'est faire du vin, tout ce qui est dans le fond du baril est amer. Alors, nous vivons d’amertume : notre chair connaît ce qu’est la souffrance. Alors, lorsque nous, nous regardons notre chair, lorsque nous goûtons à cette souffrance, nous sommes dans l’amertume : 'C’est ça, ma vie vaut la peine d’être vécue comme ça! Non, si c’est ça, j’en veux plus! À quoi ça sert tout ça?' L’Église se détruit : on est rendu que même les prêtres, les évêques, nos cardinaux ne croient même plus à cet amour inconditionnel, à ce feu d’amour : "À quoi ça sert?" Voyez-vous, s’ils se posent ces questions, c’est parce qu’il y a quelque chose à l’intérieur de nous : l’amour. Parce que même le fond du baril, même si c’est de l’amertume, il y reste quelque chose. Essayez de toucher au baril et vous allez savoir qu’il y a déjà eu du vin là-dedans. Vous ne pouvez pas enlever ça du baril, il a servi à faire du vin.

Eh bien, nous, nous sommes faits d’amour, tout notre être est fait d’amour : grattez ce que vous voulez, brûlez ce que vous voulez, il y restera toujours de l’amour. On a essayé de brûler les corps : on entendait le chant de l’amour, il restait tout le temps cet amour. Nous avons seulement qu'à penser à Marie-Madeleine, elle a été un être de péchés. De très grands péchés ont été commis par cette femme et elle les a donnés, elle les a donnés au Seul qui pouvait prendre tout : c’est Jésus. Elle a été pleurer à ses pieds : toutes ces larmes qu’elle a versées, c'était son amertume. Elle a appris à se pardonner parce que Dieu lui a fait découvrir qu’elle était amour, que chaque partie de son être était dans l’amour de Dieu, chaque partie de son être reconnaissait d’où elle venait. Pourtant, Marie-Madeleine, lorsqu’elle a été aux pieds de Jésus, n’a pas vécu cela comme ça, elle a vécu cela dans les larmes, dans l’espoir.

Tranquillement sa foi augmentait, parce qu’à l’instant où elle a entendu : «Va et ne pèche plus», sa foi a commencé à ressurgir à chaque mouvement : ça sortait d’elle; elle pouvait toucher à quelque chose qu’elle n’avait jamais senti : de l’amour de Dieu pour elle. Pourtant, cet amour a toujours été en elle, elle était faite d’amour, mais elle n’y avait jamais touché. Jésus, lui, lorsqu’il lui a dit : «Va et ne pèche plus», il déposait sur son cœur sa présence, et tranquillement cela la nourrissait, cela la nourrissait, sa foi grandissait. Elle est devenue si grande la foi de Marie-Madeleine qu’elle fut la première, après la résurrection, à être témoin de la résurrection du Christ, la première! Quelle foi, quel amour! Et pourtant, si on regarde Marie-Madeleine, c’est l’une des plus grandes pécheresses, l’une des plus grandes pécheresses, et c’est elle qui a eu la plus grande foi, plus grande encore que Pierre, plus grande encore que tout, et c’est une femme! On pose souvent des questions, se disant, pourquoi il y a tant de femmes dans les groupes de prière et si peu d’hommes?

Jésus : «Ô homme de volonté, homme de peu de foi, tu as reconnu ton Dieu, tu as suivi ton Dieu, tu as aimé ton Dieu et tu n’as pas été capable d’être dans les pas de ton Dieu. Il a fallu que je jette un regard sur toi, il a fallu que je t’apprenne à prononcer mon Nom avec dignité, car tu avais perdu ta dignité d’homme, tu avais perdu en toi la présence même de ton Dieu. En toi est la force de Dieu, en toi est la vie de Dieu, en toi est cet amour inconditionnel que seul Dieu pouvait nourrir. Tu as regardé les vents et tu as eu peur, tu as entendu le tonnerre et tu as eu peur, tu as vu le feu et tu as eu peur, tu as goûté à l’eau et tu as eu peur.

«Ô homme, qu’as-tu fait de toi? Je t’ai tant aimé. Je te montre le chemin à suivre, et tu hésites. Approche-toi, mets ta main dans mon côté, mets ta main dans les trous que l’homme a faits en ma Chair, aie la foi. Ainsi, tu reconnais que tu es de moi, que tu es la force de Dieu et que rien ne peut t’arrêter, que les vents t’écouteront, que l’eau tu maîtriseras, que le feu tu contrôleras, que tu es de moi et que terre je t’ai formé. Tu es à moi, tu es de moi, et parce que tu es de moi et que tu es le choisi, le premier, tu as ma Vie. Coule en toi la vie et cette vie tu la déposes en la chair de la femme, afin que la femme porte ma puissance, mon amour, mes mouvements, ma source qui coule. Elle a en elle la terre, car elle nourrit ce qu’elle porte; elle a en elle la force, car tous minéraux elle en a besoin pour ce qu’elle porte; elle a en elle l’eau de vie, car elle porte la vie; elle a en elle l’amour, car mon feu ne s’éteindra jamais, il est moi, je suis la Puissance, je donne et je ne cesse de donner. Tout ce qui est de moi vient de mon Père et je reprends ce qui est à moi pour le donner à mon Père.

«Ô homme d’amour, comme mon amour est grand pour toi. Ô femme, femme de ma vie, comme mon Cœur chante au son de ton oui qui n’a jamais douté de moi.»

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chaque mouvement nous apporte, nous apporte des grâces qui guérissent. Nous avons besoin de cette nourriture, nous avons besoin d’être libérés de nos peurs. Satan nous a enchaînés dans nos pensées, il a su raccourcir notre regard, il nous a appris à nous regarder et à ne pas regarder vers Dieu, il a saisi notre écoute et il en a fait ce qu’il veut.  Nous en sommes venus à n’écouter que la volonté humaine. Nos paroles : nos paroles c’est une sève qui nourrit. Qu’avons-nous fait de nos paroles? Nous avons rendu les autres affamés de la vérité, nous avons si soif de vérité. Nos mouvements sont paralysés par la peur : nous avons peur d’affirmer que nous sommes enfants de Dieu devant ceux qui veulent nous mettre à terre. Nous avons peur de nos sentiments, car l’opinion des autres est devenue pour nous quelque chose qui nous fait si mal, nous fait pleurer. Dieu veut tous ces mouvements, ils appartiennent à son Fils : le Père veut ses enfants du monde entier.

Nous sommes ici dans une terre bénie, une terre d’amour, une terre choisie. La première terre qui a été convertie après la terre où Jésus était : c’est la France, c’est la première. Voilà pourquoi nous connaissons le nom qu’on donne à la France : la Fille aînée de l’Église. La France a été consacrée au Cœur de Marie. Le Cœur de Marie a laissé pleuvoir sur cette terre des grâces en abondance, et ces grâces sont encore ici, ces grâces n’ont pas diminué de force, elles n’ont pas été diluées dans l’eau : votre vin goûte le vin, alors vos grâces, c’est la même chose, elles ont la force de Dieu. Lorsque Dieu donne des grâces, il les donne pour l’éternité : une grâce ne diminue pas, ne perd pas de sa saveur et ces grâces sont encore ici, en France, et elles le seront toujours.

Ce n’est pas la franc-maçonnerie qui peut faire en sorte que ces grâces perdent du pouvoir, c’est la volonté humaine qui a peur de ce qu’elle entend, parce que la volonté humaine a laissé sa force entre les mains de Satan. Nous avons donné notre volonté humaine à Satan, involontairement, mais nous l’avons fait. Je viens de la Nouvelle-France : nouvelle! Qu’est donc ce nom? Est-ce que la France se serait perdue pour qu’on en crée une nouvelle? Est-ce que la France aurait perdu de son amour pour que Dieu aille fonder une nouvelle France afin qu’on puisse aimer inconditionnellement? C’est la même France, ce sont les mêmes enfants. Ce n’est pas parce que nous avons laissé le continent que nous ne sommes pas enfants de Marie, enfants de Dieu. Nous sommes de la même famille, nous sommes de la famille de Dieu, nous sommes du premier pays qui a été converti par les grâces du Ciel. Et c’est la même chose.  Nous nous sommes répandus de l’autre côté, mais c’est nous, c’est notre chair, c’est la même chair : nous avons le même regard, nous avons la même écoute, le même cœur qui bat dans nos cœurs.

Nous avons souvent regardé de l’autre côté, se demandant : comment ils vivent, qu’est-ce qu’ils ont comme habitudes? Nous avons aussi entendu parler que la foi diminuait, qu’il y avait des mouvements contre Dieu. Est-ce que vous nous auriez laissé tomber? Nous avons besoin de l’un et de l’autre, nous avons besoin des grâces du Ciel. Le Québec est corrompu : nous battons les records de suicides, de divorces, d’avortements, nous sommes le scandale du monde. Où sont vos prières pour nous? Où sont vos sacrifices? Est-ce que ce sont ceux qui sont à terre dans cette corruption qui vont venir vous demander, vous supplier pour redevenir la France d’autrefois, redevenir l’emblème de l’amour, celle que nous avons besoin? Nous avons besoin de vos mains tendues vers nous. Si vous vous perdez, beaucoup vont se perdre; beaucoup, non seulement le Canada, l’Amérique, les États-Unis.

Le sud de l’Amérique, ils nous tiennent par les prières, les pauvres nous tiennent par les prières, ceux qui se font tuer, ceux qu’on emprisonne, la mafia, les révoltes : les martyrs prient pour nous, les enfants en Haïti qui n’ont rien à manger, qui couchent sur du ciment, qui dorment, pour certains, dans leurs excréments, vomissements. Parce que des soldats sont arrivés là et ils ont pleuré sur ce qu’ils ont vu : des tout petits bébés pris avec des maladies, rien pour les laver, et ils pleuraient, ces hommes pleuraient comme des enfants de voir ce qui était devant leurs yeux. Hé, savez-vous qu’ils prient pour nous, pour nous, les grands priants! Nous avons un cœur et c’est le même. C’est celui qui nous a été donné par Dieu : cœur de l’amour et il bat en nous, c’est un seul cœur. Nous devons avoir confiance aux grâces que le Ciel nous accorde.

Maman Marie est fêtée ici cette année : beaucoup de grâces sont données et beaucoup seront données, et cela sera selon notre foi. Toutes celles que nous avons reçues ressurgiront; elles feront naître de l’amour dans ceux qui, autrefois, croyaient en la Sainte Vierge.

Nous avons été, nous, au Canada, des défricheurs. Nous sommes arrivés là-bas où il n’y avait que des roches, des cailloux partout. Il y avait des arbres, beaucoup d’arbres! Il a fallu défricher, enlever les roches, couper les arbres, enlever les racines et cela s’est fait avec des mains, mais avec un cœur, avec un cœur rempli d’amour pour Dieu. Il était gonflé d’amour pour Dieu, car c’est au nom de Dieu que les Français sont partis d’ici pour aller dans un pays où il y avait des 'Indiens', où il y avait des insectes. Ils croyaient découvrir le paradis, hein! Bien, un paradis avec des insectes! Ils disent : "Ici, ici c’est le paradis, mais avec des Français!" Nous, nous avons un pays avec des insectes. Ici, c’est la volonté humaine, et nous ce sont les péchés parce que nous avons récolté ce que nous méritons.

Le Seigneur le savait ça, il nous a montré : «Demeurez avec moi et les péchés ne vous atteindront pas : les insectes ne vous tueront pas. Ça ne tue pas des insectes, mais ça fait mal; alors, si vous vous maintenez devant ma Face, vous ne tomberez pas malades. Si vous vous maintenez devant ma Face, vous saurez toujours que je suis là.» Aujourd’hui, nous sommes avec des maladies et ça se propage partout. Nos propres produits pour éliminer les insectes nous donnent des virus, des maladies. Voyez-vous, lorsqu’on se détourne de Dieu, on vit les conséquences.

Ici, en France, la volonté n’était qu’amour : elle voulait faire la Volonté de Dieu, elle était remplie de reconnaissance pour Dieu, elle voulait prier Dieu, aimer Dieu, le servir. Mais la volonté humaine s’est détournée du regard de Dieu : elle ne veut plus aimer son Dieu d’amour, elle ne veut plus servir son Dieu d’amour, elle le rejette, elle veut le remplacer. Eh bien alors, on en paie le prix : la volonté humaine est devenue dominatrice. Elle domine : les pauvres, on ne s’en occupe pas ou si peu pour les apparences; les besoins sont contrôlés; le travail, c’est une offre aux plus qualifiés. Tout cela n’est que volonté humaine, tout n’est que souffrance : la mère pleure, le père pleure parce que les enfants, c’est une honte : ils volent, ils mentent, ils sont dans la débauche, ça se drogue, ça ne prie plus, ça n’aime plus, ça se cache.

Ce sont les conséquences de la volonté humaine et tout le monde s’en ressent, tout le monde s’en ressent! C’est comme une borne-fontaine; c’est nourri une fontaine par une puissance et lorsque la puissance est là, tout jaillit, et lorsque ça jaillit, c’est comme quelque chose qui éclabousse et ça rafraîchit. La France ne rafraîchit pas le monde. On entend parler de la France, on aime la France. C’est un pays d’abondance, c’est un pays d’amour; vous avez chanté l’amour et on se rappelle encore de ces chants et on les chante encore : aujourd’hui, nos oreilles n’entendent plus ça. Mais le cœur, le cœur est toujours là. Le cœur de la France appartient à qui? À Marie et Marie se charge de l’amener dans le Cœur de son Fils. Voilà le pas qu'il vous reste à faire : il faut mourir en Jésus.

La France a consacré tous les cœurs des Français au Cœur de Marie par Clovis. Maintenant, Marie a demandé, à Fatima, la consécration à son Cœur Immaculé. Cela a été fait, encore une fois; alors, il faut avoir confiance en ça, cela a été fait. Jean-Paul II a consacré le monde au Cœur de Marie; donc, la Fille bien-aimée du Père, à cet instant, prenait sa place : elle a encore sa place. Maintenant, il reste ce pas à faire : Maman Marie va prendre les cœurs et avec vos oui inconditionnels, elle va placer tous vos cœurs dans le Cœur du Fils afin que s’accomplisse l’œuvre du Père.

Viendra un temps où les enfants de Dieu vivront sur la terre en êtres d’amour et ils sauront qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Mais ce temps n’est pas encore arrivé. Nous ne vivons pas encore comme ayant un seul cœur où il n’y aurait plus de péchés, où Satan n’aurait plus de pouvoir. Il en a toujours eu, même lorsque la France était une France remplie de foi, il y avait Satan, car on brûlait sur les bûchers, on martyrisait les enfants de Dieu.

Alors, il est le temps où nous allons prendre un repos. Merci, merci Seigneur.