Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Lachute, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2003-12-06

 

Jésus : Amours, Dieu veut accomplir sa Volonté pour chacun de vous.

Je suis en votre présence, je suis en vous, par ma puissance vous êtes.

Vous vous êtes donnés à moi parce que c’est moi, mes enfants, qui a été vous chercher.

Par votre abandon, Dieu a laissé couler en lui votre présence.

À chacun de vous de dire oui à l’Amour.

C’est à chacun de vous de prononcer votre consentement à ce que Dieu fasse de vous des enfants d’amour, des enfants qui doivent tout à votre Père.

Il faut que vous, vous soyez consentants à ce que moi, le Fils de Dieu, je prenne tout de vous pour faire de vous des enfants abandonnés en moi, Jésus.

Ne l’ai-je pas dit par mon fils Paul : "Je ne suis pas en moi, je suis en le Christ." 

Paul a donné son oui, Paul a compris qu’il devait aimer Dieu plus que lui-même.

C’est ce que je vous apprends lorsque vous vous abandonnez.

Vous avez fait un bout de chemin, mes enfants, c’est moi qui vous ai conduits à chaque jour, depuis votre venue sur la terre, vers ce que vous devez aller, mais vous n’êtes pas arrivés, vous devez continuer.

Ces temps ont été choisis par mon Père afin que vous puissiez vous abandonner totalement en la Divine Volonté; là, vous allez continuer vers le Royaume de mon Père sur la terre.

Il a été dit, mes enfants, que le Fils de Dieu vient se montrer à chacun de vous, en vous.

Il a été écrit, mes enfants, sur vos pages des mots d’amour que mes messagers ont reçus de moi pour vous.

Ces messages vous sont adressés; ils vous préparent à entrer en vous, ils vous préparent à voir en vous le Fils glorifié par le Père.

Il est de vous de vous laisser prendre par ma Caresse, prendre par mon Vouloir, prendre par ma Volonté

d’amour : vous vous laissez purifier.

Ceux qui consentent à se laisser purifier avancent dans les grâces.

Il n’est pas dit que vous allez avancer sans continuer à souffrir.

Non, mes enfants, tant qu’il y aura en vous des péchés, il y aura purification; tant qu’il y aura en vous, mes enfants, des enfants qui portent des péchés, il y aura purification.

Vous n’êtes pas totalement enfants de la Divine Volonté.

Il y aura des mouvements autour de vous qui vous feront voir la souffrance des enfants de ce monde.

Vous avez consenti vous-mêmes à marcher en enfants de Dieu; vous avez consenti vous-mêmes à voir la Volonté de Dieu par mes prêtres et certains d’entre vous, et le nombre est grand d’entre vous, avez lu nos messages : messages du Ciel qui vous sont adressés, et si parmi vous il y a des enfants qui n’ont pas encore accepté les messages du Ciel, que leur volonté soit, car Dieu respecte leur volonté d’amour.

Dieu va bénir ces enfants, Dieu va continuer à développer en eux des mouvements qui vont les préparer à ce qui vient.

Ils vont devoir être dans l’abandon, c’est par mes grâces que cela va se faire, c’est par mes grâces que ces enfants vont totalement s’abandonner : c’est leur choix de choisir ce moment.

Dieu attend, Dieu sait, Dieu accomplit, telle est la Volonté de mon Père.

S'il y a autour de vous des événements : ces événements sauront vous faire voir sa Volonté.

Il n’est pas dit aussi que ces enfants ne seront pas devant certaines étapes de ce qui vient : ils seront aussi présents que vous, mes enfants de la Lumière, devant ce qui vient.

Ils aideront eux aussi leur prochain car, en eux, il y a de l’amour.

Beaucoup d’entre vous connaissez des enfants qui se donnent à leur prochain en suivant les commandements de Dieu, en suivant ce que Dieu demande.

Si ces enfants n’ont pas à connaître mes messagers, si ces enfants n’ont pas entre leurs mains des messages du Ciel : ils vont aussi connaître leur purification; et comme ils sont enfants de Dieu, ils vont s’acheminer en enfants qui veulent se laisser prendre par la Caresse de Dieu.

Ce n’est pas parce que les enfants de la Lumière lisent mes messages que mes autres enfants, qui sont auprès de mes prêtres dans l’obéissance, ne sont pas dans mes grâces, ne sont pas dans la lumière.

Vous les portez, vous, enfants de la Divine Volonté, et eux reçoivent.

Lorsque viendra le moment où ils verront le Fils de Dieu en eux, ils seront dans une joie d’avoir tout fait par amour pour moi, Dieu le Fils, par amour pour mon Père, par amour pour le Saint-Esprit et par amour pour ma Mère.

Ô enfants d’amour, ces jours sont des jours de lumière pour vous.

Satan veut vous tromper, Satan veut vous faire savoir que vous, enfants de la Lumière, vous avez un droit que les autres n’ont pas; ne vous laissez pas prendre par ce qu’il met en vous : cela est faux, cela est trompeur!

Dieu vous veut humbles. Dieu vous veut tout petits dans l’obéissance à mon saint vicaire.

Voilà ce que vous devez être : des enfants.

Vous avancez sur un chemin et ce chemin, seul le Fils de Dieu le connaît.

Vous devez accepter de vous laisser purifier par la main de Dieu : son pouvoir est amour, son pouvoir est miséricorde, son pouvoir est lumière.

Seuls les enfants qui se laissent envelopper du Saint-Esprit se voient tout petits; ne sachant pas ce que la minute suivante sera, ils acceptent tout, envers et contre tout; ils ne font confiance qu’en Dieu et non pas en eux, et non pas à ce qu’ils savent.

Vous avez lu, mes enfants, des messages d’amour avec votre volonté humaine, vous avez essayé d’assimiler ces messages, mais ne savez-vous pas que vous n’êtes pas en état de le faire par vous-mêmes?

Seule ma Mère est la Pure, est l’Immaculée! Elle a accompli la Volonté de Dieu en demeurant humble.

Et vous, enfants d’amour, vous devez aussi vous abandonner avec ce que vous êtes.

Lorsque vous lisez mes messages, les messages de ma Mère, les messages de Dieu Trinitaire, vous devez les prendre en vous, vous devez demeurer dans la prière en sachant que Dieu met en vous des lumières pour que vous puissiez les comprendre, et ces lumières viennent en vous au moment où mon Père le choisit.

Voyez-vous, chacun de vous avez en vous des grâces : ces grâces sont assimilées avec ce que vous êtes.

Vous êtes des enfants qui avez été dans le péché; vous êtes des enfants qui avez été, par mes grâces, des enfants voulant vous accomplir pour le bien de Dieu et voulant plaire à votre prochain.

Avec ce que vous êtes, vous avez trébuché souvent, alors vous avez eu recours à mes grâces et ces grâces vous ont aidés à vous purifier, mais il n’est pas dit que vous êtes maintenant capables de tout comprendre, de tout voir, de tout entendre.

Il n’y a que le Saint-Esprit qui peut vous faire voir là où vous en êtes.

Lorsque vous vous abandonnez, c’est là que vous comprenez que Dieu vous prend tels que vous êtes avec ce que vous portez en vous; il vous couvre de sa puissance, et par sa puissance : certains voient qu’ils ont avancé; certains voient que leur purification est commencée; certains peuvent même percevoir qu’ils sont profondément dans une très grande purification, car ils ont accepté de souffrir, car ils ont accepté de vivre dans l’amour, dans la joie, dans la paix, leurs souffrances.

Il est amour celui qui dit : "Jésus, aujourd’hui, tu m’as fait voir que mes enfants ne sont pas prêts à m’écouter, ni à écouter l’Église mais, Jésus, j’accepte.

J’accepte parce que je sais que tu prends soin de nous, j’accepte ma purification.

Elle me fait mal, mais je sais qui tu es et je sais que ces jours sont des jours de joie pour moi.

Ce sont aussi des jours de joie pour mes enfants, car je les aime et je porte aussi ceux que tu veux que je porte.

Merci, Jésus d’amour, pour tout ce que tu m’apprends à l’instant même.

Si, demain, ma journée est moins lumière : Jésus, couvre-moi, couvre-moi de ton amour, de ta force pour que je puisse continuer. Et lorsque les jours viendront où il y aura encore plus de souffrances autour de moi, je saurai que le Jour béni est près, très près. Merci, Jésus d’amour, pour tout."

Voyez-vous, mes enfants, chacun d’entre vous devez vivre ces jours dans la joie, dans la paix.

Vous devez continuer à vivre votre quotidien en travaillant avec votre prochain, en priant avec mes grâces, en continuant de rendre grâce à Dieu pour ce que vous recevez durant votre journée.

Je vous demande, mes enfants, de ne pas essayer d’analyser ce qui se passe autour de vous ni en vous, mais soyez comme un tout petit enfant : soyez abandon entre les mains de mon Père.

Il est l’amour maternel, il est l’amour paternel, il a tout, mon Père, pour vous combler, il sait ce qui est bon pour vous.

Est-ce que l’enfant va commencer à interroger sa maman pour savoir si elle a tout pour le rendre heureux?

Est-ce que l’enfant va interroger son papa pour savoir s'il est à la hauteur de ce que lui veut de lui?

Non, l’enfant s’abandonne, il fait confiance : alors faites confiance vous aussi.

Soyez tout abandonnés dans l’amour de Dieu.

L’amour est infini, l’amour sait envelopper, sait prendre et sait donner : il respecte; l’amour est un mouvement qui ne cesse jamais de vous faire grandir.

Lorsque vous êtes des tout petits bébés entre les mains de Dieu, Dieu dépose en vous des grâces d’amour et cet amour vous fait voir combien Dieu est bon pour vous; vous grandissez dans l’amour, vous grandissez en Dieu,

vous apprenez à demeurer petits et vous apprenez à grandir.

Ce mouvement n’est pas connu de tous.

Seul Dieu connaît ce qui est bon pour vous : c’est pourquoi il faut vous abandonner.

Combien d’entre vous, lorsque vous venez communier, vous sentez une joie en vous?

Combien d’entre vous pleurent des larmes, alors que vous ressentez des choses?

Combien d’entre vous ressentent une chaleur à l’endroit où vous avez reçu la Sainteté?

C’est cela grandir, mes enfants : c’est grandir en Dieu.

Vous êtes tous appelés à devenir des enfants de Dieu dans un abandon total : cet abandon total ne peut venir de vous, il vient de Dieu.

Il y a de l’amour en vous, laissez-le sortir, c’est comme un mouvement, mes enfants : vous pénétrez dans un endroit obscur où tout est noir, vous avancez, et vos mains sont portées à se lever pour essayer de ne pas trébucher sur un objet qui pourrait se trouver devant vous; cet objet, vous ne savez pas où il est placé; vous ne savez même pas s’il y en a un, mais vous êtes portés à faire ce geste pour vous protéger.

Lorsque vous êtes totalement dans l’abandon, vous n’avez pas à lever vos mains, vous avez tellement confiance que vous avancez; vous n’avez pas besoin de savoir si vous avez de l’équilibre dans cette noirceur; vous n’avez pas besoin de savoir si la place où vous avancez est meublée; vous apprenez à savoir que Dieu est en vous, que Dieu est la Lumière et c’est lui qui vous fait avancer dans un abandon total.

Elle est en elle cette enfant qui répète les mots : ces mots sont connus d’elle au moment où Dieu parle.

Elle n’a pas à savoir ce que Dieu veut dire : elle s’abandonne totalement en ayant confiance que Dieu l’enveloppe,

en ayant confiance que le Saint-Esprit est là, en ayant confiance que le Fils de Dieu parle.

Il n’y a pas en elle un mot connu, mais elle sait que Dieu est là, elle sait que Dieu parle, elle sait qu’elle peut entendre parce que le Saint-Esprit est là, elle sait qu’elle peut prononcer parce que Dieu le Père le veut : c’est tout pour Dieu! Elle a confiance!

Et vous, enfants de Dieu, et vous, enfants de la Lumière, vous devez vivre votre quotidien dans l’abandon, vous devez vivre votre heure en ne sachant pas ce que la minute sera.

Ayez confiance!

Si vous avez à faire un repas, ne pensez pas (beaucoup à l'avance ce que vous allez faire) : sachez que moi, Dieu, je vous ai donné la connaissance pour vous débrouiller dans ce qu’il vous reste dans votre réfrigérateur.

Dieu est amour : vous devez savoir, mes enfants, que Dieu prend soin de vous.

Qu’importe ce que vous ferez durant votre soirée, qu’importe avec qui vous la passerez : Dieu, lui, a déjà préparé pour vous ce qui est bon.

Si vous devez recevoir une personne, sachez l’accueillir dans votre maison : Dieu est avec vous; si vous devez sortir à l’extérieur, sachez que c’est Dieu qui vous l’a fait savoir, et si vous devez vous reposer devant une bonne lecture saine pour votre âme : soyez certains que Dieu est là pour vous donner des lumières pour faire une bonne lecture.

Ce n’est pas à vous, mes enfants, de savoir ce qui est bon pour vous : c’est à Dieu.

Cessez de régenter votre vie! Cessez d’avoir peur!

La peur, mes enfants est pour ceux qui n’ont pas appris que Dieu prend soin d’eux : ayez confiance!

Et si votre journée de travail doit se faire avec des enfants qui ne se sont pas abandonnés : sachez que Dieu a mis en vous les grâces nécessaires pour être en leur compagnie.

Et si vos oreilles frisent, mes enfants, parce que les paroles ne sont pas ce que vous aimeriez entendre : sachez que Dieu a mis en vous les mots nécessaires à me les donner.

Dieu est amour, Dieu est venu sur la terre pour vous apprendre à vous aimer les uns les autres.

Dieu vient en vous pour vous apprendre à vous donner et à me donner ceux que vous portez en vous.

Vous allez vivre en vous, mes enfants, vous allez vivre dans la Divine Volonté sur la terre en moi, en la Nouvelle Terre.

Ces jours sont des jours de préparation pour votre purification.

Vous allez vivre dans l’amour : il n’y aura plus de pleurs, autour de vous; il n’y aura plus de grincements de dents parce que l’un d’entre vous vous a fait mal, car le mal n’existera plus; vous allez connaître ce qu’est se donner; il n’y aura plus autour de vous de misère, mais que de la joie, parce que vous allez apprendre à vivre en vous, en enfants de Dieu, dans l’amour de Dieu, et c’est ce que vous allez donner à ceux qui seront près de vous et eux vont vous donner ce qu’ils auront en eux.

Là, c’est l’amour de Dieu qui règnera sur la terre comme au Ciel!

Donnez, mes enfants, votre quotidien au Fils de Dieu et Dieu le Père va vous nourrir de ses grâces d’amour pour votre quotidien. Gardez-vous en vous dans la confiance en sachant que mon Père vous aime, en sachant qu’il a donné son Fils pour vous purifier, et les tentations, mes enfants, ne seront plus pour vous que lumière : vous ne tomberez point, mes enfants, car Dieu sait mettre en vous des grâces qui vont vous aider à avancer, en vous regardant tels que vous êtes et en regardant votre prochain tel qu'il est, et vous verrez que lorsque vous tomberez, Dieu sera là prêt à vous relever, et lorsque votre prochain tombera, Dieu le Père vous donnera ce qui est nécessaire en vous pour l’aider.

Le mal, mes enfants, sera pour vous délivré : vous serez délivrés de ce qu’il veut faire; le mal ne pourra pas faire de vous des enfants du péché, car vous serez enfants d’amour; le mal sera comme prisonnier de son mal, il s’autodétruira.

Oh! enfants d’amour, écoutez les paroles de Dieu : les paroles de Dieu sont une libération.

Et Satan ne peut vous voir dans votre libération : il a horreur des enfants de la Lumière.

Mais prenez garde!

Tant qu’il y aura en vous des enfants qui pécheront, Satan vous fera souffrir; cela sera une réjouissance pour lui, mais il saura qu’il ne pourra vous faire retourner au mal.

La souffrance pour lui est comme une nourriture.

Mes enfants, moi, je vous dis : votre souffrance est pour vous grâce; votre souffrance est pour vous une libération, car lorsqu’on accepte de souffrir par amour, Dieu fait voir combien, lui, il est amour.

Jésus a souffert, Jésus vous a montré qu’il a tout pris vos souffrances pour les amener à la mort.

Enfants, regardez ma Croix, elle est pour vous libération.

Allez, venez en vous puiser les grâces pour supporter votre purification d’amour.

Enfants de ma Divine Volonté, que Dieu accomplisse ce qui est bon pour vous, et vous, soyez abandon, ce n’est pas pour vous, c’est pour Dieu : Dieu est l’Amour, donnez-lui tout; donnez-moi votre oui.

Soyez totalement dans ce mouvement d’amour et, par mon fils consacré,

soyez sous mes grâces d’amour dans un abandon total.

Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu a mis en nous des grâces pour nous faire avancer dans sa Volonté; il envoie parmi vous des personnes comme vous parler.

Ces paroles sont amour, ces paroles sont grâce, elles sont entendues en nous et si Dieu veut que vous les receviez, c’est par sa puissance.

Il fait connaître à chacun d’entre nous notre conduite.

Il veut qu’on se conduise en enfants de Dieu, et ce n’est pas toujours évident pour nous de comprendre ce que Dieu attend de nous! Avant, c’était facile! Depuis qu’on est tout jeune, on nous a appris à avancer avec ce qu’on a compris.

Nos parents nous ont éduqués, nous ont donné des bonnes valeurs et si parfois on a eu des parents qui n’ont pas toujours été comme on aurait voulu qu’ils soient, on a avancé quand même avec ce qu’ils nous ont donné.

C’est avec les années qu’on a compris qu’on portait en nous des blessures, et c’est avec ça que Dieu veut nous faire comprendre qu’on doit accepter notre purification.

Ce ne sont pas tous les enfants et je crois même qu’ils sont très rares les enfants qui peuvent dire : "Moi, j’ai tout eu ce qui m’était nécessaire pour me présenter devant Dieu."

Vous savez, on nous a appris, à sept ans, qu'à l’âge de la raison on comprend tout.

Si on meurt et qu’on a fait un péché dans notre septième année : on va aller se présenter devant Dieu et on va devoir demander pardon, soit qu’on va aller au purgatoire ou en enfer; on nous a appris ça, mais on n’a pas compris ce que c’était.

On a eu peur du péché, on a eu peur de tout ça!

Pourquoi? Parce qu'on portait en nous des peurs depuis qu’on est tout bébé.

Lorsqu’on vient au monde, savez-vous qu’on vient au monde, pour la plupart, dans la douleur? Une femme qui met un enfant au monde, le fait dans l’enfantement : on dit "les douleurs de l’enfantement", alors, ça fait mal, et nous, nous l'avons ressenti parce qu'on a entendu ce qui s'est passé autour de nous avant même qu’on sorte.

Chaque mouvement est entendu par nous.

Pourquoi? Parce qu'on est complet dans le sein de notre maman.

Aujourd’hui, on nous a dit qu’à quatre mois, un enfant dans le sein de sa mère peut entendre.

On ne sait pas, nous, parce qu’on s’en souvient pas.

Et comment eux peuvent nous le dire? C’est la science qui le dit.

Mais peut-on vraiment faire confiance totalement à ce que la science, elle, a étudié? On ne le peut pas, mais on sait une chose : que lorsqu’on vient au monde, on vient au monde avec toutes nos facultés : on entend, on voit, on peut pleurer et on a nos membres; on est convaincu de ça et c’est à partir de là qu’il faut se donner aux autres; mais même ce mouvement-là fait sentir en nous qu’on est des enfants faibles, parce qu’on n’est pas sûr d’être venus au monde avec tout ce qu’on aurait dû avoir.

Combien d’entre vous viennent au monde en se demandant : Est-ce que je suis intelligent? Est-ce que je peux vraiment saisir tout ce que j’aurais dû avoir?

Je ne dis pas que l'on pensait ainsi lorsqu'on était tout petit bébé, mais à l'adolescence, parce qu'à l'adolescence on est venu à douter de nos parents : si c'était vraiment de bons parents qu'on avait.

Mais ce doute était en nous à cause de la volonté humaine qui nous a causé des souffrances.

On vient au monde dans la souffrance, on vient au monde dans la volonté humaine, et lorsqu'on avance : on n’est pas prêt à accepter qui on est.

C'est à cause de tout ce qu’on nous a appris, tout ce qui est venu en nous.

Dieu veut nous faire comprendre, en ce moment même, que lui sait ce qui est bon pour nous; il met en nous des grâces de lumière.

Si on essayait de tout comprendre la nature humaine, on ne pourrait pas parce que chacun d’entre nous est unique, chacun d’entre nous a souffert parce qu’il a eu des parents différents : alors, on porte en nous des souffrances toutes différentes les unes des autres; mais, c’est comme si, en vieillissant, toutes ces souffrances-là se ressemblaient : on découvre qu’à dix-huit, vingt ans, on a tous souffert de la même chose, c’est vrai!

On a souffert à cause de nos parents qui  ne nous ont pas compris; on a souffert d’avoir été à l’école, ça nous tentait pas; on a souffert parce que notre adolescence a été difficile; on a tous souffert, pour certains, d’une peine d’amour; ou on a souffert parce qu’on n’a pas tombé en amour; même si on s’est marié, c’est comme si, avec le bout de chemin qu’on a fait, l’amour n’a pas été à la hauteur de ce qu’on aurait dû avoir, puis tous on s'est remis en question.

Ce sont des souffrances qui ressemblent à toutes les souffrances des autres.

Alors, il n’y a que Dieu qui peut déchiffrer vraiment tout ce qui nous a fait souffrir.

Mais Dieu nous fait comprendre que toutes les souffrances que nous avons vécues sont toujours en rapport avec les autres.

Un seul d’entre nous qui souffre, c’est tout le monde qui souffre.

C’est comme une chaîne, mais on ne sait pas si la chaîne, dès le commencement, est coupée ou si la chaîne est croche dans une maille : on ne le sait pas.

Nous, on est tous attachés : on sait qu’on forme un tout.

Dieu seul sait, lui, l’endroit où la chaîne est comme croche ou détachée.

Dieu, lui, voit tout, il sait tout ce qui se passe sur la terre, et depuis Adam et Ève! Et c’est avec ça qu’il va venir nous purifier, et c’est avec ça que chacun d’entre nous se laisse purifier.

On parle beaucoup de purification.

Beaucoup de messages sont donnés par des messagers et ça, depuis plusieurs années.

On parle de la venue de Jésus sur la terre; d’autres parlent de la venue de Jésus en les cœurs; d’autres parlent de la croix qui va apparaître; d’autres parlent qu’il va y avoir des événements terribles sur la terre; d’autres parlent d’événements qui vont surgir et qui vont châtier tous les enfants qui ne seront pas dans l’amour.

Tout ça, Dieu, lui, le vit en chacun de vous parce que chacun d’entre vous, quand vous lisez ces messages, vous les percevez de la façon que vous êtes,

et cela n’est pas toujours ce que Dieu veut.

Parce qu'en nous il y a des blessures, parce qu'en nous il y a notre volonté humaine, alors on essaie d’analyser les messages du Ciel, on essaie de comprendre ce que cela veut dire.

Lorsqu’on entend parler d’une grande marée, pour nous ça représente une grande étendue d’eau qui se lève et qui va nous avaler.

Dieu nous demande de ne pas faire ces images-là; s’il veut lui-même nous la faire voir cette grande marée, c’est parce qu’il prépare sa Volonté.

Nous ne devons pas essayer d’analyser et de dire : "Cette grande marée veut dire qu’elle va nous avaler, la mer va se soulever."

Non! Qui sommes-nous pour comprendre tout ça?

C’est vrai! Beaucoup d’enfants ont vu une grande marée; beaucoup d’enfants ont vu une vague gigantesque,

mais ce qu’elle veut dire, Dieu seul nous le fera comprendre au moment où lui le veut.

Pourquoi? Parce que si on essaie d’interpréter les paroles de Dieu à notre façon, avec notre volonté humaine, avec nos souffrances, certains enfants qui vont nous écouter, certains frères et sœurs vont avoir peur, ils ne comprendront pas ce que cela veut dire; alors, ils vont rejeter tout ça, ils vont dire : "Toi et toutes tes histoires, garde-les pour toi!".

Pourquoi? Parce que celui qui entend vit dans sa souffrance, parce que lui vit dans sa volonté humaine.

Parce qu’il vient d’entendre des paroles qui viennent de notre volonté humaine, il n’est pas prêt à comprendre ce que Dieu veut.

Lorsqu’il y aura des enfants qui parleront au nom de Dieu, les mots qu’ils diront ne viendront pas de leur volonté humaine.

Les mots qu’ils diront viendront de l’amour de Dieu : ils seront entendus à l’intérieur d’eux, ils seront dans le Saint-Esprit.

Ces enfants, c’est nous, ça : alors, il ne faut pas essayer de faire comprendre le message qui vient du Ciel.

Mais si un enfant veut en prendre connaissance : on passe les messages du Ciel, on n'essaie pas de les interpréter.

Laissez couler en vous l’amour; vous allez être étonnés des mots qui vont sortir de vous : ils vont sortir de vous sans effort; vous allez être étonnés : "Mais est-ce moi qui ai dit ça? C’est bien beau ce que je viens de dire!" 

Parce que ça sera des mots nourris de l’amour de Dieu, sans peur : des mots d’amour.

Ceux qui vont recevoir ces mots-là vont recevoir en même temps des grâces.

Dieu est en train de nous préparer à parler, vous savez.

Dieu est en train de nous ouvrir le chemin.

Nous sommes venus sur la terre pour une mission : aller vers le Royaume de Dieu en accomplissant de bonnes actions.

Les actions sont nos fruits, mais Dieu a regardé nos fruits et nos fruits, à cause de notre volonté humaine, portent des traces.

C’est comme lorsqu’on épluche une banane qui a été toute "poquée", ce n’est pas appétissant, elle est toute noire, puis elle n'est pas ferme.

C’est comme ça que notre prochain perçoit ce qu’on veut lui donner.

Et Dieu voit nos paroles, Dieu voit aussi nos actions que nous voulons faire pour notre prochain et Dieu hoche la tête : «Oh! pauvres enfants, laissez-moi tout entre mes mains, je veux faire tout pour vous. Soyez certains que Dieu prend soin de vous.»

Si, en ce moment même, il y a quelques-uns d’entre vous qui avez  mal, – ‘Seigneur’ –  à vos fesses, ayez confiance, Dieu sait que vous l’aimez plus que votre position inconfortable.

Vous allez avancer, tout comme moi, en offrant vos souffrances à Dieu.

Si vos après-midi, vos journées, vos soirées, vous semblent longues, parfois même interminables, parce que vous avez hâte que l’événement arrive, dites-vous : "Merci Seigneur, c'est parce que je ne suis pas encore prêt."

Parce que si, en ce moment même, Dieu nous écoutait, on ne serait pas confortable dans notre peau

parce que c’est avec ce que nous sommes que nous allons voir le Fils de Dieu, voir sa grandeur, voir son amour.

Jésus va briller!

Sa brillance va être tellement lumineuse que si nous n'avons pas en nous ce qui nous sera nécessaire pour voir cette lumière, nous allons être aveuglés comme une brûlure.

Dieu veut nous parler de son amour pour nous et, voyez-vous, c’est seulement que la lumière! Jésus est plus brillant que la lumière, alors pouvez-vous voir ou essayer de comprendre combien on a besoin de se laisser purifier pour être dignes de ce qu’il va nous faire vivre? On part, nous, avec notre volonté humaine en courant : "Moi, je suis prêt Seigneur, viens, Seigneur, viens" et le Seigneur, lui, nous dit : «Non, tu n’es pas prêt encore, tu n’es pas prêt, attend!» et on continue à crier : "Ce n’est pas juste, Seigneur, regarde ce que je vis, je suis tanné, Seigneur, quand est-ce que je vais arrêter de souffrir? Regarde mes enfants, Seigneur, ils sont en train de se perdre, ils sont dans la drogue. Seigneur, si tu ne viens pas là, qu’est-ce qui va arriver? Ils ne pourront même pas se sauver, Seigneur!"

Mais on n'a même pas confiance!

Savez-vous qu’eux sont peut-être plus prêts pour la purification que nous? Savez-vous que ces enfants vont prononcer un oui plus grand et plus beau que le nôtre? Pourquoi? Parce qu'eux souffrent, parce qu'eux autres cherchent quelque chose : ils cherchent l’amour.

Ces enfants ont besoin d’amour, une raison de vivre; ils ont besoin de se retrouver bien en eux; ils sont à la recherche de l’amour, et comme ils ne le trouvent pas, ils se consolent avec un produit qu’ils font pénétrer dans leurs veines.

Pourquoi? Parce qu’ils ne peuvent plus supporter que d’autres les fassent souffrir; ils ne peuvent plus supporter que leurs frères et leurs sœurs ne soient pas amour.

Croyez-vous qu’ils sont heureux ces enfants qui se droguent? S’ils ont touché à la drogue, c’est parce qu'avant, ils ont connu quelque chose de difficile à supporter.

Quelqu’un s’est présenté à eux, il leur a dit : "Goûte à ça, tu vas être bien en toi."

Alors comme il voulait être bien en lui, il l'a pris.

Oh! il a eu sûrement une pensée et s'est dit : "Ah, ce n’est pas si mal que ça, je vais en prendre un tout petit peu, juste pour me donner une petite joie, un petit bien-être en moi." 

Il a voulu connaître un bonheur, mais c’est un faux bonheur.

Parce qu’ils sont trop jeunes, ces enfants n’ont même pas atteint sept ans encore, parce que la génération d’aujourd’hui est trop dans les souffrances à cause qu’ils portent trop de péchés en eux : ce sont nos péchés. Nous, la plupart d’entre nous, nous avons goûté à quelque chose : des bouffées de cigarette.

Ça n'a pas toujours été fait pour chercher de l’amour, ça été fait plutôt parce qu'on a voulu se voir grand.

On prend une bouffée de cigarette, puis on la tient dans les mains, et là on se sent grand! On s’est senti grand la première fois! Alors, lorsqu’on va se présenter devant Dieu avec ce que nous avons fait, lequel des deux, vous pensez, sera plein d’amour devant Jésus? L’enfant qui a pris sa drogue pour avoir un petit bonheur qu’il ne connaissait pas ou l’enfant qui a voulu prendre une cigarette pour montrer qu’il était grand?

Dieu va répondre pour nous, Dieu va nous envelopper de son amour.

Il va dire à l’enfant qui a pris de la drogue : «Moi, j’ai quelque chose de bon à te donner, j’ai de l’amour pour toi. J’ai tant d’amour que tout cela va te faire monter dans une allégresse que tu ne peux même pas t’imaginer! Comme ça va être immense pour toi! Tu vas goûter au Ciel! Tu vas goûter à la saveur même de ce qui est doux, agréable.»

Et il va vouloir écouter!

Et l’enfant qui aura pris une cigarette, Dieu le regardera puis dira : «Tu sais, moi, je te veux tout petit. Je veux te prendre parce que tu es mien. Cela t’a fait souffrir en toi, tu n’as pas su que pendant toutes ces années-là lorsque tu prenais ta cigarette, tu usais ta santé, et cela à petit feu, sans que tu t’en rendes compte. Et tu as donné l’exemple à d’autres, parce qu’on te regardait.

Mais moi, je t’aime, je te veux. Je veux t'aimer tel que tu es, toi, parce que tu n’es qu’amour. Viens en moi, je vais te faire perdre cette habitude.»

Et ceux qui ont perdu cette habitude, qu'ils rendent grâce à Dieu parce que c’est seulement qu’avec la Volonté de Dieu qu’ils ont pu cesser de fumer.

J’ai moi-même fumé, j’avais – je ne m’en rappelle plus – mais je me rappelle d’avoir voulu fumer pour montrer que j’étais grande, plus vieille.

Dieu a eu pitié de moi, il me faisait réaliser que j'avais des maux de tête à chaque fois que je fumais; alors j’ai arrêté, je ne pouvais pas continuer.

Mais comme elle est grande la grâce pour ceux qui demandent d’arrêter de fumer et qui en souffrent! Parce que Dieu veut que ses enfants supportent les autres.

Si d’entre vous, il y en a qui veulent arrêter de fumer et qui le demandent à Dieu, mais fument encore : louangez Dieu! Louangez Dieu en disant : "Seigneur, mon Dieu, à l’intérieur de moi, je ne fume plus; à l’intérieur de moi, tu as purifié cette manie. Mais à l’extérieur de moi, mon corps, Seigneur, souffre à cause de ce que j’ai fait. Comme tu ne veux pas que j’arrête de fumer pour aider les autres, pour supporter leurs souffrances, Seigneur, je te donne tout. Et lorsque tu décideras que mon corps doit arrêter d’avoir ce besoin de fumer, Seigneur, c’est que c’est toi qui en auras décidé ainsi. Je ne comprends pas, mais j’accepte."

Voyez-vous, la purification n’est pas ce qu’on pense et c’est pour chacun d’entre nous, ça.

Nous vivons notre purification dans ce que nous avons fait et cette purification-là, c’est à tous les jours qu’on la fait.

On va rencontrer beaucoup de personnes autour de nous, vous savez, qui vont essayer de nous démontrer que ce qu’on souffre n’est pas à la hauteur de Dieu; ils vont dire : "Tu souffres pour rien. Tu souffres parce qu’on te l’a dit que c’était bon. Tu souffres parce que tu attends trop de Dieu."

Satan va se servir de beaucoup d’enfants autour de vous

pour essayer d’arrêter ce mouvement qui est commencé.

Ce mouvement, on n'est pas prêt, nous, à l’analyser : on sait qu’on vit une purification, mais jusqu’où ça va nous amener? Ça, qui peut le dire? Que Dieu! Ce que nous portons en nous, Dieu seul le sait : alors n’essayons pas de dire aux autres ce qu’on vit dans notre purification.

Savez-vous pourquoi? Parce qu’il y a des enfants qui vont vous écouter, qui vont dire : "Ah! ce n'est pas comme moi!".

Ils vont se comparer.

Il faut garder en soi ce qu’on vit et si Dieu veut que ça paraisse à l’extérieur : ça sera la Volonté de Dieu et pas la nôtre.

N’essayons pas de faire de notre purification une attraction à l’extérieur, parce qu’il y aura de l’orgueil aussi.

Souvenons-nous lorsque Jésus, par les apôtres, nous a dit : «Jeûnez». Mais si on jeûne en gardant une face de carême – est-ce comme ça qu’il a dit? Ce sont nos paroles à nous, ça : "une face de carême" – en gardant un visage malade, un visage triste : on va avoir déjà notre récompense.

Alors, c’est pour ça que lorsqu’on va vivre notre purification, gardons-la pour nous; ne l’étalons pas devant tous ceux qui veulent nous entendre parce que, là, on va avoir encore à se purifier.

Oui, l’orgueil!

L’orgueil est dans ce monde, il a tellement de facettes, vous savez, et nous, on pense qu’on est à l’abri de l’orgueil!

Ça nous guette à tous les coins de rue.

Il faut faire attention, il faut se garder petit! Mais ce n'est pas facile de se garder petit parce qu'à tous les jours on a à vivre notre quotidien.

Je me lève le matin : "Bon, qu’est-ce que je mets? Qu’est-ce que je vais prendre pour le déjeuner?" alors là, on déjeune avec des personnes; oups! on pense à ce qu'on a rêvé : "Ah! est-ce que je vais leur dire ou je ne leur dirai pas? Ah! oui, je vais leur dire!" alors les autres essaient d’analyser ce qu’on a vu; après ça, la conversation se poursuit et on s’en va à notre travail; à notre travail, on regarde les autres, puis on les analyse et on se dit : "Ah! lui, il fait sa purification. Ah! lui, il devrait faire sa purification."

Alors que nous, on se voit à écouter ce qu’ils nous disent en se disant : "Seigneur, pourquoi m’envoies-tu ici? Ah! Seigneur, tu sais que je souffre d’entendre tout ça. Trouve-moi une autre job, Seigneur. Ah! Jésus, c’est difficile, mais aide-moi parce que là, Jésus, si ça continue je vais éclater!"

Alors on continue et, à l’heure du dîner, on raconte toute notre avant-midi à qui veut nous écouter; on raconte qu'un tel a fait ci, qu'un tel a fait ça, et on se dit en dedans de soi-même : "Non, je ne conterai pas ça, je ne raconterai pas ça; oh! juste un tout petit peu!" oups, on en met encore un tout petit peu et, à la fin de la conversation, on a tout dit, on a conté notre avant-midi; en après-midi, on a accumulé une avant-midi très chargeante! vous savez, on a porté tous nos frères, et on a aussi porté tout ce qu’on a dit et ce qu’on n’aurait pas dû dire, et on continue en travaillant, et combien on est fatigué! on est si fatigué qu’on ne parle plus à la fin de l’après-midi, car on a tout dit; on a hâte que l’heure avance pour s’en aller à la maison, et rendu à la maison, on voudrait bien conter notre journée et l’autre avec qui on vit voudrait bien conter sa journée, mais lorsqu’on s’aperçoit que l’autre parle avant nous, on se dit : "Ah! si t’avais vu, si t’avais entendu!" à notre tour : "Si tu avais vu ce que j’ai entendu!" alors, on juge notre journée d’après la sienne, et on se croit toujours plus fatigué que l’autre, et lorsque la soirée arrive, on s’assoit et on se parle plus; au coucher on dit une prière à Dieu : "Dieu d’amour, je t’offre ma journée, je t’offre tous ceux que j’ai rencontrés, je t’offre toutes mes paroles, toutes mes actions, donne-moi, Jésus, les grâces pour te remercier."

Jésus a accueilli votre journée, vous savez. Jésus a mis votre journée dans sa Croix, et sa Croix est remplie de nos journées.

Même si on est des enfants de la Lumière, même si on est des enfants qui voulons nous abandonner dans la Divine Volonté :

on donne encore à Dieu des mouvements qui ne sont pas ce que lui voudrait.

C’est notre purification; savez-vous pourquoi? Parce que nous avons consenti en ce moment là d’écouter ce que l’on a fait.

La purification, c’est un mouvement qui se fait à chaque instant.

Dieu ne cessera pas de nous purifier jusqu’au moment où nous allons être devant lui, parce que des journées comme il vient de nous décrire : nous allons en vivre encore.

Et vous allez vous apercevoir à votre grande surprise que tranquillement vous parlerez de moins en moins et que tranquillement, lorsque vous allez dire votre prière le soir, ça va être plus léger.

Tranquillement Dieu va prendre sa Croix et vous la faire goûter parce que chacun de nous,

nous avons à subir des souffrances pour nous et pour ceux qu’on porte.

Dieu m’a fait voir, à la communion, ce que nous faisons pour lui.

Lorsque j’ai fermé mes yeux, Jésus s’est présenté en moi dans une grande lumière, et j’ai vu une main; et ma main a entré dans sa main et là, j’ai suivi Jésus; il m’a dit : «Vois, ma fille.»

Alors, j’ai vu Jésus tout ensanglanté et on le frappait. (flageller)

J’étais là, puis je regardais Jésus; alors, j’ai présenté mon dos pour qu’on me frappe, non qu’on frappe Jésus.

Je me suis comme lancée sur Jésus qui était attaché à quelque chose comme une colonne basse; ils n’ont pas voulu; je n’ai pas vu ces personnes, mais je sais qu’on m’a jetée par terre.

Je me suis relevée et j’ai encore été couvrir Jésus, et il y a eu d’autres personnes qui sont venues comme couvrir le dos de Jésus et c’était chacun de vous.

C’était tous des dos qui se présentaient, puis cela a fait comme quelque chose qui était devant Jésus.

Il a dit : «Ce sont mes enfants, tu ne peux supporter à toi toute seule toute la souffrance que j’ai endurée. Et vous, les enfants, ensemble, vous pouvez aider votre Jésus, car Jésus a souffert pour vous.»

Jésus a souffert pour nous, il a souffert pour tous les enfants du monde.

Lorsqu’on accepte de se donner à Jésus, lorsqu’on accepte d’être tous ensemble unis dans l’amour : on est le même mouvement, on fait la même chose.

Ce n’est pas parce que je suis ici en avant et que je répète les mots qui viennent en moi que je suis privilégiée, c’est faux! Jésus, en ce moment même, met en chacun de nous des grâces d’abandon, des grâces de sa Divine Volonté, des grâces de son amour pour son Père.

Il nous porte tous, c’est un même mouvement.

On a souvent pensé que des personnes étaient plus privilégiées que d’autres, mais lorsqu’on vit en Jésus, on s’aperçoit qu’on est tous pareils, qu’on est tous dans le Corps Mystique de Jésus et lorsqu’une personne vit quelque chose :

tous les autres le vivent.

Lorsque j’ai mis ma main dans la main de Jésus, je sais que c’était aussi chacun de vous qui mettiez votre main dans la main de Jésus.

Lorsque Jésus me dit : «Je t’aime», je sais que ce "je t’aime" est pour chacun de vous.

Dans la Divine Volonté, j’entends Jésus qui parle aux enfants et des "je t’aime" j’en entends, et c’est à chacun de vous.

Il permet que j’entende ce qu’il vous dit.

Oh! n’allez pas croire que j’entends vos conversations parce que j’aurais peut-être besoin plus que d’une vie!

Non, j’entends des "je t’aime" : «Mes enfants, je vous aime; vous êtes à moi; vous êtes mes bénis.»

C’est ce que j’entends et je sais que tout le monde l’entend à l’intérieur.

Tous ces mots-là sont pour chacun de nous à l’intérieur de nous.

Jésus est la Présence, Jésus est la Vie.

Ces mots sont des mots entendus en moi par le Saint-Esprit, alors, je les répète.

Ces mots coulent en moi, c’est pour chacun de nous; je ne dis pas pour vous tout seuls, pour moi aussi, j’en ai besoin.

Moi aussi, vous savez, j’ai hâte pour ces journées de rencontres avec la Volonté de Dieu parce que ces mots sont des mots d’amour qui nous font connaître ce qu’il veut.

Ce que j’entends à la maison, ce que j’entends en moi, c’est : «Je t’aime, abandonne-toi, donne-moi tout. Regarde mes enfants, je les aime.»

Ce sont des mots d’amour, tout le temps, tout le temps, tout le temps! «Je te donne des grâces d’abandon» : ce sont des mots d’amour.

Et lorsque je fais des corrections, il y a un texte qui est devant moi et lorsque le Seigneur parle, je l'écris.

Et c’est différent. Pourquoi? Parce que les mots que je corrige, ils ont été écrits en l’an 2001 et il rajoute une phrase, deux phrases, une page. Mais lorsqu’il parle dans les rencontres, savez-vous que ça peut faire seize pages.

Il parle quarante-cinq minutes à une heure, et après c’est la même chose.

Les mots qu’il dit, moi, je les entends, en même temps que vous, et je vis l’évolution de tout ce qu'il veut nous faire apprendre pour entrer dans la Terre Nouvelle.

La Terre Nouvelle, c’est Jésus, c’est Jésus en nous!

Jésus veut nous amener en lui et nous allons vivre sur la terre en Jésus.

C’est une Nouvelle Terre, c’est une nouvelle façon de voir, de penser, de parler.

Et il m’a dit aussi et, ça, je l’ai su tantôt par le Père, parce qu’après avoir vu Jésus, lorsque tout s’est arrêté, il y a eu comme une lumière, et il a dit : «Rentrons à la maison.»

Alors j’ai rentré dans une grande, grande lumière, mais cette lumière, je l’ai déjà expliquée : c’est quelque chose qu’on ne peut pas décrire, c’est lumineux et tu rentres où il n'y a rien : pas de plafond, pas de mur; il n'y a rien de tout ça, mais tu rentres, et là, je vois le Père, je suis une toute petite fille, toute petite et quelquefois j’accours vers lui.

Aujourd’hui, il m’a donné la main, puis on a marché ensemble, on a parlé.

Il m’a dit : «Je veux que tu sois obéissante, je veux que tu écoutes ce qu'on te dit. On te donne des grâces pour que tu puisses t’abandonner, pour que tu puisses faire ce que, nous, on te dit de faire.» 

Et on marchait et j’avançais, il a dit : «Tu sais, ce que tu fais est important. Là où on te dit d’être, il faut que tu le sois. Tu dois démontrer à mes enfants que tout ce qu’ils font, c’est amour. Toi qui es dans la construction, bien, c’est important que tu te conduises bien, c’est important! Ce que je t’ai donné va te servir.» 

Il a dit : «La terre, dans laquelle tu es, a été polluée. Je veux, ma fille, que tu dises aux enfants qu’ils vont devoir remettre ma terre comme elle aurait dû être et c’est par nos dons que cela va se faire.»

Il a dit : «Maintenant, c’est le temps, viens.» 

Alors il a mis sa main, j’ai vu une toute petite enfant, il l’a recouverte de son autre main, et j’étais là dans sa main.

Et c’est la première fois, d’habitude je ne vois pas ça : il a  rouvert ses mains : c’était une petite lumière qui partait, il a dit : «Ce sont tous mes enfants de la Lumière.»

Alors on partait, je ne sais pas où, il me l'a pas dit.

Il a dit : «Tu n’es plus. Tu vas recevoir ma bénédiction par les mains consacrées de mon prêtre au moment où il bénira.»

Voyez-vous, on est tous en Dieu, on est tous bénis de Dieu le Père.

Il est en train de nous préparer à nous abandonner pour nous envoyer on ne sait pas où, mais on sait qu’on est tous des petites lumières, toutes petites, toutes petites.

Ce qu’il veut de nous : on n’a pas à le savoir.

Lorsque je viens parler : je ne sais pas du tout ce que je vais dire, je ne sais pas du tout le témoignage non plus, absolument rien, mais c’est ce qu’il veut, c’est ce qu’il fait, c'est ce qu’il va faire aussi pour chacun de nous.

En ce moment, il le fait et ce qui va se passer dans le futur : on le donne à Dieu.

De la façon qu’il va le faire, ça ne nous regarde pas; ça regarde que Dieu; mais on sait une chose : ça va être bien fait! Parce que nous, avec notre volonté, on est sûr qu’on va tout gâcher! Ce n’est pas parce qu’on a gâché notre vie, c’est qu’on n'a pas su!

Qui d’entre vous a su comment il a souffert lorsqu’il est sorti du sein de sa mère?

Personne d’entre vous ne peut le savoir.

On peut, tout simplement, par expérience, voir des enfants qui viennent au monde qui pleurent on dit qu’à l’intérieur de la mère, ils bougent, il fait tant de degrés et, quand ils sortent, c’est plus froid.

Tous ces mouvements-là, on nous les a appris; alors on sait que c’est comme un choc quand l’enfant sort.

On essaie même de faire accoucher des mères dans une eau à la même température (que son corps intérieur) pour que l’enfant ne soit pas dans un choc.

Croyez-vous vraiment, vous, que lorsqu’il sortira, il ne sera pas dans la souffrance? À l’intérieur, c’était en Dieu et lorsqu’il sort, c’est en sa volonté, en la volonté des hommes.

On essaie de nous mettre au monde sans souffrance, on essaie de nous faire comprendre que la volonté des hommes a découvert le bien-être, on essaie de nous faire entrer en nous des idées aussi fausses que cela.

Il n’y a que Dieu qui peut nous faire connaître le bien-être en nous.

Il n’y a que Dieu qui peut enlever la douleur, la souffrance, pas les humains, c’est faux! Oh! c’est vrai, lorsqu’on va voir le médecin, il nous donne des produits pour nous soulager, il opère pour rallonger notre vie.

Les médecins mettent au monde des enfants; des médecins nous font connaître ce qui est bon pour notre corps, mais ce n’est que l’extérieur, pas l’intérieur.

Il n’y a que Dieu qui peut totalement nous guérir, nous guérir du péché parce que c’est le péché qui nous a fait souffrir; c’est le péché qui nous a amenés à connaître des maladies.

Ce qui nous a fait souffrir, il n’y a que Dieu qui va tout l'enlever.

C’est le mouvement de l’amour, c’est le mouvement de la libération.

Dieu est l’Amour, Dieu a toujours pris soin de nous.

Il a donné au monde des prophètes, il a donné au monde des personnes qui parlaient de Dieu.

Dieu le Père a donné son Fils et le Fils nous a parlé du Père : il a instruit les apôtres et les apôtres ont instruit les disciples, les disciples sont partis pour parler de Dieu, il nous a donné des prêtres pour goûter à tout ce qu’il nous a donné : les sacrements sont pour nous des moyens de nous soulager; les sacrements sont pour nous des moyens de redonner à notre âme des grâces sanctifiantes afin qu’elle demeure pure, exempte d’impureté pour qu’on ait la force de ne pas succomber au péché.

Dieu nous a donné notre plus grand besoin : c’est son Corps, c’est son Sang dans l’Eucharistie.

Sans cette Nourriture vivante, on ne serait même pas ici à écouter la Volonté de Dieu.     

Dieu connaissait le moment où il devait venir sur la terre.

Dieu connaissait ce moment d’amour, et c’est dans la pauvreté qu’il a choisi de venir en ce monde en prenant Marie comme Mère, en prenant Joseph comme le père de l’Enfant de Dieu.

Il a choisi un temps où les hommes avaient froid, où les hommes devaient se reconnaître très petits : ce temps a été choisi de Dieu le Père.

Il a fait connaître à chacun de nous combien il est amour!

Un Enfant nous a été donné : il a pris chair en Marie, il est venu au monde dans une étable : cette étable était la modestie de Marie; cette étable devait être pour nous un lieu d’amour :

un refuge.

Nous avons besoin d’aller en Marie pour nous réfugier, nous laisser bercer entre les mains de Marie dans ce temps de souffrances.

Parce que Jésus dans l’étable a connu le froid, il s’est laissé réchauffer avec ce que Dieu le Père a voulu mettre autour de lui; cet air de chaleur sortant des créatures de Dieu le Père est pour nous un exemple : nous devons demander à Dieu des grâces,  nous devons nous contenter de ce que Dieu nous donne.

S’il a pris des animaux pour réchauffer son Fils, combien, nous, nous devons nous donner par amour pour Dieu le Père à son Fils; nous devons être le souffle d’amour pour nos frères et nos sœurs : nous devons parler avec des mots de tendresse, avec des mots de lumière, ce qui va réchauffer le Cœur de Jésus.

Tout ce qui va sortir de nous doit être qu’amour!

Voilà l’exemple que nous devons prendre dans ce mouvement d’amour.

Lorsque l’Enfant Dieu a été couché dans la crèche : Dieu nous montre que nous devons accepter notre quotidien avec ce qu’on est.

Dieu est le Roi : Dieu aurait pu naître dans un palais, Dieu s’est laissé coucher dans un "berceau" fait pour les animaux.

Dieu nous apprend à vivre avec ce qu’on a reçu de lui : n’essayons pas d’avoir un palais; n’essayons pas d’avoir une belle maison remplie de décorations de toutes sortes, de lumières de toutes les couleurs; n’essayons pas de vouloir faire de notre intérieur un magasin, mais soyons reconnaissants de ce que Dieu nous donne.

Avec les personnes qui nous entourent, rendons grâce à Dieu

parce que Dieu sait combien d’enfants n’ont pas ce que nous, il nous a donné.

Il y a eu les bergers, les bergers à l’extérieur qui gardaient les moutons : ils ont accepté d’aller adorer le Roi des rois avec ce qu’ils portaient; ils n’ont pas couru pour aller se changer, ils ont pris ce qui était autour d’eux pour l’offrir à Dieu, à l’Enfant qui venait de naître : cela leur a été déclaré par les anges.

Et nous, nous devons aussi porter ce que nous avons : nous devons arrêter de courir dans les magasins pour porter de la nouveauté.

Soyez simples, gardez ce que vous avez.

Dieu a tout prévu pour vous, il vous a donné du linge en abondance alors, soyez humbles; si vous en avez de trop, pensez qu’il y en a qui ont froid.

Dieu est l’Amour, Dieu est venu nous montrer combien il nous aime!

Il était tout petit, Dieu, au moment où il est venu nous sauver : c’est un mouvement d’amour.

Savez-vous que dans la Divine Volonté ce mouvement est présent? Ce n’est pas quelque chose qui s’est passé il y a deux mille trois ans, c’est là, présent : c’est Jésus qui vient nous sauver.

Parce que si ce mouvement ne se faisait pas, nous, durant notre année, nous ne serions pas sauvés.

Dieu est la Présence, Dieu est le Messie.

Louons Dieu d’être vivants!

Louons Dieu pour toutes les grâces qu’il va nous donner à Noël!

Louons Dieu pour sa Mère!

Louons Dieu pour Joseph!

Louons Dieu pour ce que nous serons à Noël, en demeurant simples, tel qu'il nous a faits, avec les habits qu’on va porter, qu’on a dans notre garde-robe, avec la table qu’on va mettre, tout fiers d’avoir fait nos tourtières, notre buffet.

Dieu  ne demande pas à ce que nous soyons dans la mortification, mais soyons simples, donnons-nous de la joie avec ce qu’il nous a donné.

Il a tout prévu, Jésus.

Et ceux qui n’ont rien, alors donnons-les à Dieu.

N’oubliez pas que ce moment est un moment de grâces pour nous et pour eux; et comme le Père Grisé disait : "N’oublions pas nos frères et nos sœurs du purgatoire"; eux, cette journée-là, vont être dans une souffrance vous savez et, en même temps, ils vont être dans une joie plus grande que la nôtre parce qu’ils vont savoir qu’eux sont sauvés : ils ont dit oui à l’Amour 

C’est une grande fête pour le purgatoire cette journée-là : c’est le Messie qui les a sauvés.

Et nous, qu’est-ce qu’on fait?

On doit prendre conscience que c’est notre fête à nous aussi, aux enfants de Dieu :

il est venu nous sauver, le Rédempteur, le Rédempteur du monde.

Chantons, chantons à Dieu cette belle chanson :

«Il est né le Divin Enfant.»

            

Prêtre : Alors, c’est au Seigneur, c’est au Seigneur qu’on rend grâce pour cette journée, pour tout ce qu’il a fait pour nous, pour tout ce qu’il fait à travers la Fille du Oui à Jésus : Francine.