Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à La Motte, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2009-03-09 - Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsque le Seigneur veut rassembler ses enfants, c’est à lui de faire de la place. Alors, il nous demande de ne pas prendre la place de ceux qu’il veut près de lui. Et comme il nous veut plus, il nous veut toujours plus près de lui, toujours plus près de lui, il s’arrange toujours, le Seigneur, pour prendre des petits qui ouvrent les cœurs et qui amènent tous les enfants du monde plus près de lui.

Alors, chacun de nous, nous sommes en mission aujourd’hui. Chacun de nous, nous avons le devoir de pénétrer à l’intérieur de nous sans effort. À Jésus de faire cet effort, à Jésus de prendre ce que nous sommes. Alors, Jésus nous demande d’être pour nos frères et nos sœurs des instruments d’amour. Jésus veut faire de chacun de nous un oui, un oui en son Oui. Nous sommes les filles du oui et le oui est à Jésus. Nous sommes les fils du oui et le oui est à Jésus; alors, notre oui, à cet instant, pénètre dans son amour. Notre oui reconnaît, il reconnaît qu’il n’y a qu’un seul Oui qui nous a valu cette place et c’est le Oui de Jésus lorsqu’il a tout dit pour son Père. Tout ce qu’il a dit faisait de nous des enfants prêts à tout accepter, tout accepter de ce qui venait de son Père : «Ta Volonté, pas ma Volonté». Lorsque nous voulons prononcer le oui, nous savons maintenant que c’est : "Ta Volonté, Père, plus ma volonté. Je renonce à ma volonté humaine, je renonce à ce qui a fait de moi un enfant égoïste, menteur, orgueilleux, un enfant violent. Oui, je renonce à tout cela parce que je veux que ton Oui puisse me faire connaître ce que je ne sais pas et qui est en moi".

Des années à être dans une chair qui connaît la souffrance, des siècles à ignorer que cela est entré en notre chair par nos propres choix : des siècles et des siècles, car nous étions. Là où est Dieu, nous sommes. Nous ne pouvons pas nous séparer de Celui qui EST si nous nous disons ne pas être en Dieu lorsqu’il a créé son mouvement d’amour. Nous sommes mouvements d’amour, nous sommes l’amour dans toutes les actions. Lorsqu’Adam a posé une action, comme adorer son Créateur, regarder sa création, son regard, eh bien, Dieu était en lui; alors, comme Dieu était, il y avait son mouvement d’amour dans toutes les actions d’Adam. Nous, nous étions mouvements d’amour en Dieu, nous étions ce qu’Adam était : le regard de Dieu, car le regard d’Adam était le regard de Dieu. Il n’avait pas encore connu la volonté orgueilleuse. Il avait le regard de Dieu en la Divine Volonté. Tout ce qu’était Adam, Dieu le maintenait en lui. Adam n’était pas prisonnier en la Divine Volonté, la Divine Volonté faisait tout pour lui afin qu’il puisse goûter à ce que Dieu voulait pour lui. Cet amour inconditionnel pour son enfant qu’il avait créé était un amour qui donne, qui ouvre, qui apporte, qui accueille et qui redonne. Alors, Adam était dans ce mouvement d’amour, toutes ses actions étaient dans ce mouvement d’amour.

Lorsque nous, nous faisons une action : 'bon, bien moi, je vais ouvrir la porte', eh bien, mon action doit se faire dans le mouvement de la vie. Le mouvement, c'est Dieu. C’est ce qui fait que nous pouvons agir en la Vie éternelle. Il faut comprendre le mouvement de Vie qui est en nous. Plusieurs disent, comme cela : 'oui, mais moi j’ai travaillé, j’ai ouvert la porte, tout est de moi'. C’est faux. Son action est dans le mouvement de la Vie, dans l’éternité, dans le vouloir de Dieu. Voilà pourquoi nous disons être en Dieu. Nous ne pouvons pas être en dehors de la Vie, car si nous étions en dehors de la Vie, eh bien, nous ne serions pas : on ne pourrait ouvrir aucune porte, on ne pourrait regarder, écouter, penser, agir, ressentir. Nous sommes des actions, des verbes, petits, dans le Verbe. Là, il y a mouvement de Vie. Lorsqu’on ne fait rien, lorsqu’on est assis, c'est là qu'on ne fait absolument rien : on essaie de ne pas penser, on ferme les yeux, on ne voit rien. Nous sommes dans le mouvement, nous ne faisons pas d’action, mais le mouvement prend tout ce que nous sommes.

Lorsqu’une seule petite goutte tombe dans l’océan – une toute petite goutte de pluie tombe dans l’océan – elle tombe dans un mouvement. Elle, elle a été absorbée par la chaleur, ce qui a fait qu’elle a monté, elle a monté, elle a monté, et elle a fait qu’elle s’est réunie avec les autres gouttes d’eau pour former un nuage. Et, à un moment donné, la lourdeur a fait que la pluie a tombé et elle a fait une action : elle est tombée. Mais cette goutte d’eau a été dans un mouvement; par elle-même, elle ne pouvait pas être une goutte de pluie : elle a été dans le mouvement. Si, elle, elle tombait dans une flaque d’eau, elle serait comme absorbée par la terre : elle perdrait ce qu’elle est, la terre boirait ce qu’elle est, et son mouvement s’arrêterait. Elle disparaîtrait, car la terre prendrait ce qu’elle est, elle le boirait, et comme la terre est sèche, elle n’aurait plus de vie. Voilà pourquoi Dieu dit : «Vous avez besoin de moi. Je suis la Vie. À moi de vous montrer».

Mettons-nous tous ensemble : nous voulons vivre la purification de la chair! Vous avez entendu, l’année passée on a entendu la purification de la chair. Eh bien, Dieu dit : «Sans moi vous ne pourrez vous accomplir. C’est moi qui vais faire en sorte que vous allez être purifiés en votre chair, c’est moi qui connais toutes vos actions. Tout ce que vous avez fait, je le connais, parce que cela est logé dans votre chair». Que ce soit au temps d’Adam, de la Genèse, que cela soit au temps où Jésus était sur la terre, que cela soit au temps où notre mère était sur la terre, notre grand-mère, ou que cela soit dans notre temps aujourd’hui, dans le présent, eh bien, Jésus, c’est lui le Mouvement. Nous sommes tout simplement la petite goutte de pluie dans la vie, dans ce mouvement de vie. Alors, il veut nous faire découvrir cet océan, tous ces mouvements qui font que nous sommes aujourd’hui des enfants qui voulons écouter. On veut écouter quoi? On veut écouter ce qui nous ferait avancer vers la purification de la chair tant attendue.

Vous écoutez les messagers. Vous savez qu’il va y avoir un temps où nous entrerons à l’intérieur de nous pour voir ce que nous, nous avons choisi de faire. Tout nous sera montré. Rien ne nous sera caché. Mais qui est le Mouvement? C’est Dieu, c’est Dieu dans son mouvement de Vie éternelle qui va nous montrer nos actions. Nous allons regarder tout ce que nous avons pensé, tout ce que nous avons écouté, regardé, dit, fait, ressenti : c’est la petite goutte. Cette petite goutte nous sera montrée parmi toutes les petites gouttes que nous, nous avons faites. Nous sommes l’action, mais dans le mouvement de la vie. Le mouvement de la vie, c’est Dieu qui contient tout. Alors, vous allez être dans le mouvement de Dieu. Toutes les actions de nos frères et de nos sœurs vont être liées à ce que nous, nous avons fait. Si vous avez fait une action de regarder de l’autre côté de la rue pour savoir à quelle heure rentre la voisine, eh bien, cela va nous être montré, et là nous allons voir si cette action a nui à la voisine, a nui à sa famille, a nui à nous-mêmes, à nos enfants, à la paroisse, au diocèse, a nui à l’Église, a nui à tous les enfants du monde. Pourquoi? Parce que notre regard a été fait dans le mouvement de la vie.

Voyez-vous comment ce n’est pas si compliqué lorsque le Saint-Esprit nous explique ça comme ça? On comprend maintenant, on comprend que ce que nous faisons est une action qui se fait dans la Vie et que la Vie, elle, nourrit toutes les actions, nourrit tous les regards. Notre regard est dans la Vie et notre regard fait en sorte d’apporter quelque chose à toutes les actions dans le mouvement de Dieu : la Vie. Alors, si notre regard est amour, nous aurons apporté de l’amour à tous les regards, mais si notre regard a été un regard contre nous, contre notre prochain, eh bien, il a été un regard contre le  mouvement de la vie et c’est ce que Dieu explique dans le quatrième volume lorsqu’il dit : «Vous regarderez tout ce que vous avez fait contre moi, contre vous et contre le prochain». Eh bien, ce sont les actions que nous avons posées dans le mouvement de la vie. Alors, rien ne peut nous être caché. On ne peut pas cacher la vie, on ne peut pas se cacher. Où que l’on soit, nous avons été la vie; que ce soit seul à la maison ou dans une soirée où il y avait beaucoup de monde, lors d’un repas, au moment de la messe, nous avons toujours été dans le mouvement de la vie et nous avons toujours été en action. Alors, nous ne pouvons pas dire que nous ne sommes pas responsables de nos actions. Nous en sommes responsables, parce que nos actions, c’est un mouvement de vie dans le mouvement de Vie.

Une action c’est quelque chose qui bouge, c’est une action qui porte des fruits, c’est une action qui nous apporte aussi; alors, c’est un mouvement dans le grand Mouvement. Vous souvenez-vous la petite goutte de pluie qui tombe et va dans l’océan, et une fois qu’elle est dans l’océan, elle est dans le grand mouvement de la vie mais, encore, elle vient chercher des forces et elle remonte, elle remonte, elle remonte, elle remonte? Donc, elle est dans un mouvement, un petit mouvement de Vie. Mais notre vie est ainsi : à chaque instant nous sommes en Dieu. Et lorsque nous sommes amour, paix, joie, eh bien, le grand mouvement de la vie, Dieu, nous nourrit : il nous donne toujours, toujours, toujours de l’amour; et là, nous pouvons faire ce que nous avons à faire à tous les jours dans le présent. Ainsi, ce que nous faisons est nourri non de nous-mêmes, mais du mouvement de Dieu, de Dieu; alors, nous sommes de Dieu. Ce qui est à nous, c’est le oui qui est à nous. Tout appartient à Dieu, absolument tout : pensée, regard, écoute, parole, action, sentiment, appartiennent à Dieu et Dieu nous l’a montré.

Lorsque Jésus est venu sur la terre, Jésus a pris tout mouvement de vie dans sa Vie. Tout ce qu’on avait fait qui n’était pas amour, bien, Jésus l’a connu puisqu’il était le mouvement de la vie, le grand mouvement de la vie. Alors, il a pris tout ce que nous avons fait, absolument tout, et il a présenté cela à son Père comme si c’était lui qui avait fait des choix, des mauvais choix contre Dieu, contre lui-même et contre le prochain. Tel est l’amour de Jésus. Et Jésus va maintenant nous montrer que son amour était inconditionnel, que son amour est inconditionnel et que son amour sera toujours inconditionnel parce qu’il va faire ressurgir de l’intérieur de nous ce qu’il y a dans tous nos mouvements de vie : nos actions. Une seule pensée qui a été contre nous, nous la verrons; alors, on va la lui donner : 'je te donne ça, je te donne causes, choix et conséquences'.

Nous l’avons appris l’année passée. Maintenant, il ne faut plus en laisser entrer à l’intérieur de nous. Comment on va faire pour ne plus laisser pénétrer en nous ce qui contamine notre intérieur, qui pollue notre petite goutte d’eau? Eh bien, Jésus, il dit : «Vous allez apprendre à refuser. Vous avez en vous le pouvoir de dire : je refuse, je refuse la tentation, je refuse ce qui s’approche de moi et qui m’amène à regarder de l’autre côté de la rue». Là, tout doucement ça s’approche, ça s’approche. J’ai une tentation, j’ai le goût... il y a quelque chose qui se passe qui me dit : 'mais regarde donc de l’autre côté de la rue' et ça, ça vient hypocritement sans qu’on le veuille, mais ça vient, c’est près de nous et ça nous tente, et ce qui nous tente n’est autre que Satan et les démons, mais ils sont hors de notre chair : à l’extérieur. C’est là que Jésus dit : «Il faut que vous réalisiez que les esprits impurs ont contaminé vos mouvements de vie. Un seul petit regard qui a été contre moi, vous, le prochain, a été contaminé par l’extérieur».

Lorsque cela approche, nous le ressentons. Alors, si nous disons 'je refuse', eh bien, la tentation ne pourra maintenant empoisonner notre regard. Il ne pourra pas, le démon, pénétrer en nous parce que ça lui prend un oui : il faut consentir. Telle est la puissance de notre oui. Ils ne peuvent rien prendre à l’intérieur de nous, il faut qu’on leur donne la permission. Eh bien, on en a donné de la permission aux tentateurs! Ils ont fait cela hypocritement. Ils se sont servis de tout ce qu’ils avaient mis en nous pour faire pénétrer encore du poison. Ils ont réussi dès la première fois à faire entrer la volonté humaine. Ils n’auraient pu rien faire sans la volonté humaine. Si Adam n’avait pas voulu connaître le bien et le mal, il serait toujours demeuré dans la Divine Volonté; alors, on n'aurait jamais connu dans notre chair, notre pensée, regard, écoute, parole, action, sentiment : de la faiblesse. Notre être tout entier ne serait que la puissance de Dieu, pas la nôtre, de Dieu. Dieu nous aurait donné sa puissance sans cesse, sans cesse, sans cesse, sans cesse, sans jamais s’interrompre, car notre mouvement de vie aurait été dans l’harmonie avec le mouvement de Vie qui est Dieu : "Tout pour Dieu. Je te donne tout, Dieu, car tout est à toi. Prends, Dieu". Et Dieu, dans son mouvement d’amour, aurait toujours nourri Adam, cette chair parfaite qui avait été créée par Dieu. Tout n’aurait été que merveille.

Mais Satan, Satan, est venu par la permission de la Vie. Dieu, s’il avait voulu, il aurait dit non. Il n’aurait pu approcher les enfants. Nous, on aurait été protégés par Dieu, mais on n’aurait pas compris : "Pourquoi, Dieu, toi qui me donnes tout, pourquoi ne m’as-tu pas donné ta protection?" Voilà ce qu’on aurait pensé de notre Papa d’amour. Dieu ne voulait pas de cela. Dieu veut qu’on se serve de sa protection d’amour. Il l’avait donnée à Adam, mais il ne s’en est pas servi. Il a écouté les paroles d'Ève, Ève qui avait écouté les paroles de Satan; elle trouvait cela séduisant. La vie, la première vie, aurait dû dire : 'Femme, écoute ton Dieu'. Mais il ne l’a pas fait, il a écouté, il a été séduit par sa propre chair. Ève venait d’une partie de la chair d’Adam, alors lorsqu’il regardait Ève, il regardait sa chair. Il a été séduit par sa chair. Il devait détourner son regard de cette chair et tourner son regard vers Dieu, mais il ne l’a pas fait. Il a fait ce que les esprits impurs ont aussi fait lorsque l'esprit pur, Lucibel/Lucifer, a regardé le Fils de Dieu fait chair en la puissance de ce qu’il était. Cela veut dire que Jésus, lorsqu’il s’est présenté à son Père, il s’est présenté comme son Père le voulait, puisque Dieu contient tout ce qui est visible et tout ce qui est invisible.

Alors, voici venir le temps où les anges devaient voir le visible, car eux avaient été créés. Ils devaient reconnaître que la puissance, c'est Dieu, et qu’eux n’étaient que des êtres invisibles, créés, et non pas des dieux. Ils devaient passer par cet amour, car Dieu voulait leur démontrer combien il les aimait. Dieu donnait sa lumière pour que les anges soient dans leur beauté qui est la beauté de Dieu. Ils avaient l’intelligence de Dieu, alors ils devaient reconnaître que tout ce qu’ils avaient était de Dieu et, plus que cela, Dieu voulait leur donner tout ce qu’il était, mais ils devaient reconnaître qu’ils étaient créés : ils devaient adorer Dieu dans son tout. Voilà pourquoi Dieu s’est montré dans son tout : Dieu invisible, Dieu visible. Mais Satan, lorsqu’il a vu le visible, n’a point voulu adorer tout ce qui était matière parce que lui était invisible, pur esprit : esprit, non matière. Alors, il a refusé. Il s’est regardé. Il a aimé ce qu’il était : plus que son Dieu. Il est devenu la noirceur, il est devenu rien, car il a refusé le tout de Dieu, il a refusé la lumière de Dieu, l’amour de Dieu. Comme Satan était créé pour servir, adorer, contempler, il venait de refuser de contempler son Dieu, d'adorer son Dieu, de servir son Dieu. Donc, il s’est servi, il s’est adoré et il s’est contemplé. Il refusait la lumière, l’amour. Tout ce qui était bon devenait tout ce qui était le mal, tout ce qui était beau devenait tout ce qui était laid, tout ce qui était de donner devenait de l’orgueil, de l’égoïsme. Il tourna tout cela vers lui.

N’est-ce pas ce qu’Adam a fait lorsqu’il a regardé Ève? Mais Dieu regarda ses enfants. Il vit qu’ils avaient été trichés par le tricheur. Voilà pourquoi Dieu consentit. Il avait vu la malice de Satan et Dieu dit : «Un jour, une Femme t’écrasera la tête, car je mettrai une hostilité entre toi et la Femme. Des enfants de Dieu viendront de cette Femme. Elle enfantera, elle enfantera des enfants parfaits, elle enfantera ce que Dieu a voulu : l’amour.» Nous devons revenir à l‘état de l’amour afin de naître à nouveau. Et c’est ce que Dieu veut et nous ne revivrons pas avec une volonté humaine, mais avec la Divine Volonté. Mais, pour en arriver jusque-là, il faut reconnaître ce qui nous a rendus incapables de nous aimer inconditionnellement, incapables d’aimer notre prochain inconditionnellement, incapables d’aimer inconditionnellement notre Dieu.

Dieu nous dit que les esprits impurs ont fait en sorte de contaminer les mouvements de vie nécessaires à nous aimer inconditionnellement, nécessaires pour aimer notre prochain inconditionnellement. Et Jésus dit : «Si tu n’aimes pas mes enfants, tu ne m’aimes pas, car lorsque tu ne donnes pas à manger à un seul de mes petits, tu ne me donnes pas à manger.»  Alors, il faut reconnaître ce que nous avons fait. Nos mouvements de vie, nous les avons donnés au tentateur parce que lorsque le tentateur est arrivé, il a dit : 'regarde de l’autre côté', et nos yeux se sont portés vers l’autre côté de la rue : nous venions de dire oui. À l’instant où on a dit oui, le tentateur a laissé pénétrer cette tentation : curiosité. La curiosité n’est pas de Dieu, la curiosité vient du mal. Alors, entrant la curiosité en nous, cette curiosité allait nourrir encore notre curiosité : 'Je te donne de la nourriture, tu vas faire ce que je veux. Regarde-la, elle vient de rentrer, il est deux heures du matin!'

La curiosité empoisonne, donne de la nourriture et cette nourriture empoisonnée va nourrir d’autres mouvements en nous empoisonnés : le jugement. Et c’est un jeu, comme on le dit, d’enfants pour les tentateurs, car ils ont logé à l’intérieur de nous ce qu’ils étaient : le mal, la curiosité, le jugement. Alors on devenait semblable aux tentateurs. Lorsqu’on approchait notre mari : 'As-tu vu à quelle heure elle est rentrée? Je te l’avais dit qu’elle était pour rentrer à deux heures du matin'. Alors nous, on approche notre mari – parce qu’un tentateur va voir ton mari – et là, on ne refuse pas. On va voir notre mari, on lui empoisonne sa vie par les paroles que nous venons de dire, et lui a un choix à faire. Il pourrait dire : 'je refuse de l’écouter', mais non, il écoute, il écoute ce que nous disons. Et à l’instant qu'il écoute ce que nous disons, voilà que le tentateur envoie son poison et il prend son mouvement de vie qui est faible, empoisonné par tout ce qu’il a accepté de laisser entrer qui venait des tentateurs, et là : 'Oui, c’est vrai, j’ai vu qu’elle arrivait à deux heures; si elle pense que je vais aller tondre son gazon demain matin, elle ne le mérite pas'. Et voilà! Les esprits impurs ont manipulé des mouvements de vie qui sont à qui ces mouvements de vie? À Dieu. Il nous les a donnés.

Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit nous ont donné de l’amour. Nous sommes dans le grand mouvement de la vie et le grand mouvement de la vie, qui est Dieu, nourrit sans cesse ce que nous sommes. Et nous, enfants de Dieu, on prend ce qui est à Dieu et on le laisse entre les mains des tentateurs. Et Dieu continue à nous aimer! Dieu continue à nous donner des grâces! Pourquoi? Parce qu’il connait, Dieu, sa victoire sur le mal. Parce que Dieu sait qu’un jour ses enfants voudront renoncer à leur volonté humaine, voudront redevenir des enfants de la Divine Volonté. Dieu sait qu’à cet instant il va se servir des enfants de Dieu pour montrer à Lucifer, qui est maintenant Satan, qu’il a été contre Dieu, et que Dieu est plus puissant que ce qu’il a voulu faire : attaquer les enfants de Dieu pour montrer à Dieu qu’il avait fait une erreur en créant la nature humaine. Voyez-vous, il se sert de nous, Dieu, pour envoyer les esprits impurs au pied de la Croix, car c’est ce que Dieu va nous demander.

Lorsque nous aurons une tentation, qui est de nous laisser tenter pour regarder le prochain et que nous dirons 'je refuse cette tentation', l’esprit impur ne pourra pas entrer en nous, et là, nous dirons : "Merci Jésus d’envoyer cet esprit impur au pied de ta Croix". Nous allons nous servir de la puissance de Dieu qui est en nous, cet amour inconditionnel que Dieu nous a laissé : notre droit d’enfants de Dieu. Un droit d’enfants de Dieu, c’est un droit que Dieu nous a fait découvrir. En nous donnant son Fils bien-aimé, il nous montrait qu’il nous aimait inconditionnellement; en acceptant que son Fils prenne tous nos mouvements de vie malades, on découvrait que Dieu nous protégeait. Eh bien, c’est avec cela, notre droit d’enfants de Dieu que nous pouvons dire : "Merci Jésus d’envoyer cet esprit au pied de la Croix". Une fois que cet esprit impur sera au pied de la Croix, il sera prisonnier, il ne pourra plus s’échapper, car Dieu a tout pouvoir sur tout ce qu’il a créé, et Dieu a créé les esprits.

Les esprits purs qui sont devenus impurs sont obligés d’écouter Celui qui EST. Donc, ils sont obligés de demeurer enchaînés au pied de la Croix, ce qui fait que cet esprit-là ne pourra plus nous tenter. Mais il y en aura d’autres, car cela, ce n’est que pour notre toute petite goutte qui est tombée dans l’océan. Il y en aura beaucoup d’autres que Jésus devra envoyer au pied de la Croix. Mais Jésus sait ce qu’il fait. Il guérit, à cet instant, un mouvement de vie contaminé. Le mouvement de vie contaminé entre les mains de Satan s’est paralysé, engourdi; il est devenu si faible, incapable de dire non. Il était entre les griffes de Satan.

Pensons : lorsque nous allons communier, nous sommes en état de grâce; nous allons communier et on revient dans notre banc et, une fois dans notre banc, on a de la peine, on a de la peine parce que notre enfant ne vient pas à la messe et cela vient dans notre chair. Et parce qu’il ne vient pas à la messe et que cela nous fait de la peine, alors on se met à juger : 'Ça y est, il est parti plutôt jouer une partie de hockey, plutôt que de venir à la messe' : nous venons de juger notre enfant. Et pourtant on l’aime! On ne dit pas cela parce que nous ne l’aimons pas, mais notre faiblesse vient de ressurgir en nous par notre chair, notre chair qui est un mouvement de vie malade, et Satan s’en est servi. Un tentateur s’est approché de nous et il nous a tentés et nous avons tombé encore. Mais là, Jésus vient guérir un mouvement de vie malade, et non seulement cela va être bon pour nous, mais combien d’enfants depuis Adam et Ève ont connu cette tentation! Alors, des mouvements de vie malades vont être guéris par Jésus lui-même, notre Sauveur, notre Rédempteur, Celui qui a connu en sa chair ce que nous, nous avons accepté. Et Jésus nous guérit.

Et la Trinité nous a donné une Mère d’amour, une Maman qui nous aime inconditionnellement. Elle a regardé son Fils, elle a vu combien chacun de nous on faisait souffrir son enfant, et pas un instant elle a eu une seule pensée contre nous : elle nous a même bercés. Elle a reçu tellement de grâces Maman Marie! Toutes ces grâces, elle veut nous les donner. Et là, nous disons : "Merci de nous combler de grâces". Là, nous avons une force. Par Marie, nous avons une force de continuer, car il sera pénible de vivre cela.

Il est dit dans l’Évangile : «Lorsqu’un démon ne réussit pas à tenter, sept autres viennent; lorsque ces sept autres ne réussissent pas, une légion vient.» Alors, voyez-vous, Maman Marie est une force et elle écrase la tête de Satan, elle écrase les démons. Jésus dit que nous, nous sommes choisis pour vivre ces mouvements d’amour pour nous-mêmes, notre prochain, pour Dieu. Nous allons refuser, nous allons donner aussi causes, choix et conséquences. Il faut continuer. Vous savez, nos enfants ne connaissent pas encore ce que nous, nous venons d’entendre; alors, ils ont besoin de grâces. Lorsque nous voyons que nos enfants souffrent parce qu’ils ne viennent pas à la messe, c’est de la souffrance pour leur chair, mais cela est inconnu d’eux-mêmes, mais la chair souffre. Alors, nous donnons causes, choix et conséquences. "Merci Jésus d’envoyer cet esprit au pied de la Croix, merci de guérir nos mouvements de vie malades. Merci Marie, tu nous combles de grâces". Nous allons avancer.

Il y a, depuis le mois de mai, probablement six à sept mois, que nous avons appris par Jésus qu’il fallait refuser. Il nous a dit, à ce moment même, qu’il fallait aussi dire : 'Merci Jésus d’envoyer cette tentation au pied de la Croix'. Il nous a dit aussi : «Vous allez être guéris et remerciez ma Mère.» Lorsque cela a débuté, tout venait comme d'éclairer quelque chose à l’intérieur de nous : on commençait à comprendre combien nous avons été entre les mains de Satan. Il s’est servi de nous et a il fait de nous des êtres menteurs. Nous avons réalisé que nous sommes enfants de Dieu et que Dieu n’avait jamais enlevé sa toute-puissance en nous, mais à cause de tout ce que nous avons fait depuis Adam jusqu’à aujourd’hui, on était devenus des instruments entre les mains de Satan pour nous maintenir dans le mensonge.

Nous sommes vérité, mais nous avons eu peur de nous regarder comme de la vérité, parce que la vérité c’est Jésus et comme on savait qu’on racontait des petits mensonges, on n’osait pas regarder Jésus comme étant pour nous la Vérité. On le voyait pour Dieu, mais pas pour nous. On était incapables de dire : 'Hey, je vais toujours dire la vérité'. On savait très bien qu’à un moment donné, on était pour faiblir. On s’accrochait aux sacrements, mais combien de nos enfants se sont détournés des sacrements parce qu’ils n’ont pas goûté à ce que nous, nous avons goûté. Nous avons tellement raconté de petits mensonges, de gros mensonges, des moyens! Nous nous sommes tellement servis du sacrement pour pouvoir nous maintenir propres que nous avons présenté à nos enfants ce que nous sommes devenus : des blessés, des blessés dans notre chair. Ils ont vu que notre âme voulait la prière, que notre âme voulait les sacrements, mais ce qu’ils voyaient était trop pénible pour eux : ils voyaient une chair tellement meurtrie. Alors, ils ont détourné leur regard de ce que nous sommes. Ils ne sont plus capables de regarder leur propre chair, car lorsqu’ils nous regardent, ils regardent leur chair.

Lorsqu’Adam regardait Ève, il regardait sa chair. Alors, lorsqu’ils nous regardent, ils regardent ce qu’ils sont : une chair meurtrie. Alors, ils détournent leur regard et ils sont rendus à ne plus savoir qui ils sont. Ils s’identifient à ce qu’ils voient et ce qu’ils voient n’est que mensonge, qu'imagination. Lorsqu’ils regardent la télévision, lorsqu’ils regardent des films, qu'ils vont au cinéma, lorsqu’ils font des soirées entre eux de danses, de chants, comme nous on connait aussi, mais eux, ce qu’ils font, c’est qu’ils s’identifient à ce qu’ils voient. Ils ne veulent plus être ce qu’ils sont. Ils se cachent derrière ce qu’ils voient : ils voient des femmes séduisantes, belles, qui savent comment séduire les hommes, comment être aimées. Tout cela n’est que mensonge, tout cela n’est qu’artifice, qu’imagination.

L’être humain est tellement devenu malade qu’il invente son propre moi et nos enfants regardent ce moi. Et les hommes sont ainsi et nos garçons sont pareils; ils regardent quelqu’un qui devient intelligent, fort, sûr de lui-même, alors que cela n’est que mensonge. Il a besoin de ce qu’il voit en avant pour se sentir homme; c’est parce que ce qu’il est lui-même, il n’est pas capable de l'aimer, ce qu’elle est elle-même, elle n’est pas capable de l’aimer. Alors, les enfants, que font les enfants? Ces mêmes parents nourrissent leurs enfants de ce qu’ils se nourrissent. Alors les enfants ont des jeux contre eux-mêmes : on croit à Harry Potter; la sorcellerie est devenue leur nourriture; la magie est devenue leur nourriture; la petite fée est devenue leur nourriture; le petit lutin est devenu leur nourriture. Ce n’est que le moi déguisé, ce n’est que Satan déguisé.

On parle : est-ce que l’antéchrist est dans son temps? Oui, il est dans son temps et il règne sur la terre. Il règne dans nos propres pensées, il règne dans notre regard, notre écoute, nos paroles, nos actions et nos sentiments. Il est devenu maître de la chair. Satan est devenu maître de notre chair alors que notre chair est à Dieu. Il faut que la volonté soit mise au pied de la Divine Volonté. Elle n’a pas à régenter notre vie, notre vie est à Dieu. Nous avons des droits d’enfants de Dieu. Ce que nous sommes, nous le sommes par Dieu et non pas par la volonté humaine. Voilà pourquoi Dieu, tranquillement, est venu nous parler d’amour; tranquillement, il nous a bercés; tranquillement, il nous a parlé à travers du Cœur de sa Mère pour nous dire : c’est moi l’Amour.

Tout ce qui faisait de nous des êtres esclaves de la volonté humaine a commencé à disparaître. Les chaînes commençaient à tomber : on commençait à croire en ce que nous faisions : le chapelet; on a commencé à croire que, oui, Dieu nous écoute, et lentement cela s’est poursuivi : il guérissait, il guérissait notre cœur. Il a commencé par guérir notre cœur. Notre cœur de pierre est devenu un cœur de chair et nous avons voulu nous rassembler, nous avons voulu nous tasser un tout petit peu pour entendre notre cœur qui se mettait en avant de nous. On renonçait tranquillement à notre volonté humaine, car en ce moment elle n’a pas sa place. C’est la Divine Volonté qui, en nous, parle. C’est la Volonté de Dieu qui se met présentement en avant de chacun de nous. La volonté humaine ne peut pénétrer les âges, elle est trop prisonnière de Satan. Tout ce qu’elle veut, c’est nous maintenir dans le passé par les tentateurs – par les tentateurs. La volonté humaine ne veut pas sortir, elle fait tout ce que les tentateurs veulent qu’elle fasse. Mais nous sommes à Dieu, nous sommes victorieux par Jésus, par la Puissance. Nous nous maintenons dans son amour inconditionnel qui est le mouvement de la vie et nous avançons. Ce que nous apprenons, nous l’apprenons pour nous-mêmes et pour tous ceux qui sont en nous.

Nous voulons arrêter cette souffrance dans notre chair. Nous voulons vivre sur la terre, sur une terre d’amour que nous-mêmes ne voyons plus, que nous-mêmes avons polluée, que nous-mêmes avons fait une terre de douleur, de larmes. Mais c’est une terre d’amour! Ne voyons-nous pas le ciel? Ne voyons-nous pas la nature de Dieu à travers sa maladie que nous, nous lui avons fait connaître? Lorsque nous entendons les oiseaux, ne sont-ils pas de la création de Dieu? Lorsque nous voyons les toutes petites fleurs qui poussent à travers la neige, cela ne vient pas de l’homme, mais de Dieu. C’est le mouvement de la vie. Nous sommes mouvement de la vie. Alors, nous allons nous maintenir dans ce que Dieu veut pour chacun de nous : nous allons apprendre à connaître qui nous sommes.

Alors, Dieu dit : «Vous êtes fatigués, levez-vous un tout petit peu». Et voilà! Si nous sommes capables de nous lever, c’est parce qu’il a mis en nous son mouvement d’amour, cette force. Si nous sommes capables de nous maintenir droits devant Dieu, c’est parce que nous savons maintenant qu’il a mis ce qu’il y a en nous pour nous maintenir debout. C’est lui qui nous maintient debout. C’est lui qui va faire en sorte que nous allons continuer ce qui est déjà commencé. Nous allons vivre la purification de la chair avec ses enseignements d’amour, nous allons vivre la purification de la chair en la lumière de Dieu. C’est de la lumière ce que nous venons d’entendre et il s’est servi de chacun de nous pour nous maintenir dans cette lumière qui est sa lumière. Alors, nous ne sommes pas perdus, nous sommes vivants.

Partout sur la terre il y a des enfants comme nous qui se laissent nourrir par des petits cœurs qui se laissent entre les mains de la Divine Volonté. Alors, cette petite goutte que nous sommes est tombée dans un océan d’amour et cet océan d’amour, ce sont tous les mouvements de vie : nos enfants, nos petits-enfants, ceux qui sont à la maison, au travail, ceux qui sont dans les rues partout dans le monde entier, ceux qui sont cachés et qui ne veulent même plus se regarder. Eh bien, nous les avons nourris oh, par Jésus, rien n’est venu de nous-mêmes, mais nous avons consenti à donner notre oui, nous avons consenti à ouvrir notre cœur. Ce n’est pas compliqué le mouvement de la purification de la chair lorsque la Divine Volonté vient elle-même mettre des lumières dans notre vie. La Divine Volonté, elle est la seule qui nous connaît.

La Vie est ce que nous voulons entendre. Elle ne nous cache rien, elle sait que nous aurons beaucoup besoin des grâces de Marie, notre Maman. Et ceux qui ne prient pas Maman, qui n’honore pas Marie, eh bien, nous les portons en nous. Ils font partie de toutes les gouttes d’eau dans cet océan d’amour, et ils reçoivent, car c’est ce que Marie attend de chacun de nous. Une Mère regarde ses enfants même si ses enfants ne veulent pas l’écouter lorsqu’elle dit : 'Va laver tes mains, car tu ne viendras pas manger à la table avec tes mains sales'. Même si son enfant ne veut pas, eh bien, elle va continuer de l’aimer. Un jour, elle va l’attendre, parce qu’il ne pourra pas se priver du repas; un jour il va aller se laver les mains et il va savoir que Maman Marie a toujours été là pour prier pour lui. Cet enfant sera devant la Mère de Dieu et il reconnaîtra avoir été dans le mouvement de la vie pour tous ses frères et ses sœurs du monde entier, car beaucoup n’honorent pas Marie, mais beaucoup aiment leurs frères et leurs sœurs, et cela ne peut venir que par le Cœur de Marie. C’est le mouvement de l’amour. C’est ce que nous sommes : frères et sœurs dans le Cœur même de la Mère de Dieu.

Alors, tournons-nous vers Marie, elle est là, elle est dans notre cœur, et chantons, chantons pour Marie. Chantons un chant d’amour à notre Mère du Ciel.

 

♪♪♪  Chant : Je vous salue Marie pleine de grâces…

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que vous voulez continuer?

 

Tous : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, on va se rasseoir (suite - partie 2 – Questions et Réponses).