Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à La Roche-sur-Yon, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2008-03-02 – Soir  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun de nous, on a beaucoup à apprendre. Chacun de nous, nous avons été des instruments entre les mains de Satan. Nous avons avancé à travers les ténèbres, nous avons donné à nos frères et à nos sœurs une nourriture. Cette nourriture n’était pas celle de Dieu. Nous avons contribué, en tout premier lieu, à nous nourrir de mensonges, d’ingratitudes envers notre Père.

Il y a bien bien longtemps, Dieu appelait ses enfants à l’obéissance. Il y a bien, bien longtemps, Dieu voulait que ses enfants soient déterminés à n’être que pour lui. Il y a bien longtemps, nous avons dit non à Dieu. Il y a bien longtemps, notre volonté humaine nous a séduits. En tout premier lieu, elle nous a nourris. Notre volonté humaine a fait de nous des êtres qui étaient impropres à l’amour de Dieu : on ne pensait qu’à nous salir avec ce qu’on avait appris; ce qu’on avait appris ne venait pas de Dieu, mais de celui qui veut détruire qui nous sommes.

L’amour de Dieu est au-delà de tout ce que l’on peut comprendre, l’amour de Dieu est au-delà de tout ce que nous ne pouvons pas voir. Aucun être humain ne peut comprendre l’amour de Dieu. Dieu ne vient pas parler en les cœurs pour nous maintenir dans notre propre souffrance, il a arraché la cause de nos souffrances, il a même contribué à prendre notre souffrance. Mais ce que nous avons fait à notre Jésus d’amour, nous l’avons fait à son Père.

Au tout début, les hommes et les femmes ont marché, en maîtres, dans leur volonté. Au tout début, les hommes et les femmes ont voulu repousser tout ce qui venait de Dieu, dans la certitude que ce qu’ils faisaient était bon pour eux-mêmes. Alors, les hommes ont inventé la cruauté et si la cruauté a été inventée, c’est parce que la volonté humaine a écouté, a écouté celui qui nous voulait du mal.

Comment se fait-il que nous, enfants de Dieu, on ait détourné notre écoute de l’écoute de Dieu et qu’on l’ait donnée volontairement à Satan? À l’intérieur de nous, il y a des écoutes qui ont fait de nous des êtres suivant la masse, suivant celui qui veut nous montrer un chemin, mais ce chemin qui se présente à nous, c'est toujours ce que nous sommes. Ce chemin-là, c’est nous qui le fabriquons, ce chemin-là n’est pas Jésus, ce chemin-là n’est pas celui qui nous conduit au Royaume de Dieu, c’est comme si on avait fabriqué ce chemin, lui, on le sent et on le sent en notre chair : il se fait sentir à nous pour mieux nous attirer, il veut qu’on se souvienne toujours de lui, alors il se montre, il se montre devant nous: c’est notre vie.

On suit notre vie, on suit ce qu’on a voulu vivre. Ce qui a été en nous l’est par nos propres choix. Nous qui étions immaculés, nous qui étions immortels, sommes devenus des êtres qui avons été dans le refus de l’amour du Père, et comme notre Père nous aime, il n’a point voulu venir interrompre ce mouvement, car s’il avait interrompu ce mouvement pour nous arracher à nos propres choix, aujourd’hui, l’amour du Père ne se ferait pas entendre, car nous serions tous dans nos propres choix, et nos propres choix, c’étaient nous-mêmes, ce n’était pas Dieu, ce n’était pas l’amour, c’était quelque chose qui nous était connu et qu’on voulait.

Dieu est trop amour pour arrêter ce mouvement que nous on avait commencé. Il fallait poursuivre ce chemin que nous on avait choisi, que nous on voulait, et notre Père nous a regardés, il a regardé nos choix, il a regardé nos refus à son amour. Nous avons un Dieu qui nous maintient en vie, nous avons un Dieu d’amour qui nous aime dans son mouvement d’amour à lui, pas dans notre mouvement.

Nous ne savons pas ce qu’est l’amour du Père pour nous. C’est lui qui nous maintient dans son mouvement d’amour et, dans ce mouvement d’amour, on vit toujours. On est toujours dans le refus de Dieu, dans son propre mouvement d’amour à lui, lui qui ne cesse de donner ce qu’il est, lui qui ne cesse de regarder ses propres créatures, son propre mouvement d’amour qui est contre lui. Il nous emmène là, là, au bout de notre chemin, afin que nous puissions regarder ce que nous sommes, comme si on avait consenti à mettre un bandeau devant nos yeux pour ne pas regarder notre chemin, pour ne pas étudier nos défauts, pour ne pas mettre devant nous ce que demain sera. On ne veut pas savoir ce que demain sera dans nos conséquences, on veut savoir ce qu’on pourrait nous obtenir, s’assurer que nous allons obtenir le bonheur : le bonheur qu’on veut, le bonheur qu’on s’est nous-mêmes présenté.

Alors Dieu, Dieu dans son éternel mouvement d’amour, nous conduit, nous conduit avec assurance là où nous, nous voulons aller. C’est comme s’il ne voulait pas qu’on se perde dans ces ténèbres, c’est comme s’il ne voulait pas qu’on disparaisse par nos propres choix, car il aurait été facile pour Satan de nous faire disparaître, pour ne plus être dans l’Être d’Amour. Satan aurait balayé toute vie, nous amenant à sa mort éternelle. Dieu, malgré notre refus envers son amour, notre refus à être ses enfants fidèles en tout, a toujours mis devant nous ce qui nous maintiendrait en vie.

Aujourd’hui, on se regarde les uns et les autres et on se dit : "Comment se fait-il qu’il y a tant de refus dans le monde? Pourquoi, dans cette vie, on est encore présents, prêts à écouter un autre, alors qu’on n’est même pas capables de s’écouter soi-même?" Parce qu’on n’est même pas capables de s’aimer soi-même, de se dire être de Dieu avec ses fragilités pour nous-mêmes, pour nous-mêmes!

On veut sauver le monde : sauve-toi toi-même! Si on ne se sauve pas soi-même, on ne peut pas aider le monde, on ne peut pas aider les enfants de Dieu! On s’est perdus, on s’est amenés nous-mêmes là où il y a la souffrance et on veut sauver le monde! On veut qu’il y ait le bonheur dans le cœur de tous les autres : mettons du bonheur dans notre cœur avant, et là, le monde sera sauvé. Si on apprend à aimer qui nous sommes, à nous pardonner, à rejeter tout ce qui est de Satan pour nous donner à Jésus, nous donner complètement à Jésus, là, tous ceux que nous portons en nous seront dans ce mouvement d’amour.

Rien ne viendra de l’extérieur, absolument rien. Tout sera en nous, car c’est à partir de notre intérieur que nous avons dit non à Dieu, c’est à partir de notre intérieur que nous nous sommes refusé de l’amour, c’est à partir de notre intérieur que nous sommes devenus des êtres incapables d’être amour pour nous-mêmes. Si nous ne sommes pas amour pour nous-mêmes, alors nous ne nous savons pas aimés du Père. Si nous ne sommes pas miséricorde pour nous-mêmes, on ne comprend pas le sacrifice du Fils de Dieu. Si nous ne sommes pas amour pour ce que nous sommes, nous ne pouvons pas avancer avec les dons de Dieu, car nous sommes ignorants de ce que Dieu a mis en nous, de cette puissance qui nous maintient en vie, malgré tous les mauvais choix que nous avons posés.

Oui, nous voulons prier, mais avec quoi? Avec notre chair meurtrie par nos propres choix? On veut prier Marie pour qu’elle prie pour nous, mais nous le faisons si maladroitement. Nous ne pouvons plus prier. Il n’y a que le Christ qui peut prier maintenant, qui peut adresser à sa Mère la prière des enfants qui acceptent l’Amour, et il n’y a qu’une personne qui ait accepté l’Amour : c’est la Vierge Marie. C’est la seule qui savait qu’elle était un être d’amour pour Dieu, c’est la seule qui acceptait l’amour du Père pour elle, afin d’être ce que Dieu le Père voulait qu’elle soit pour lui.

C’est un mouvement d’amour : le Père, le Père qui se donne au Fils et le Fils qui se donne au Père et qui fait la Troisième Personne dans cet amour, dans cette éternité. La Mère de Dieu a été dans ce mouvement par la Trinité. Elle en a saisi le mouvement parce qu’elle-même était ce mouvement, elle-même pénétrait cet amour, sans jamais chercher autre que ce mouvement. Elle avait été plongée par ce mouvement dans l’éternité où elle savourait à chaque instant cette présence qu’elle avait en elle : être un amour pour Dieu. Elle savait que lorsqu’elle était dans ce qu’elle était : l’amour, elle redonnait à Dieu ce qu’elle était. Elle ne se refusait pas, car elle était comblée. Son mouvement était toujours présent en elle et cela la nourrissait, cela la nourrissait, cela la comblait.

Cela a été pour nous un mouvement d’amour qui nous a toujours maintenus dans ce que nous sommes, car le Père a vu ses créatures. Le Père a regardé son amour et comme il ne recevait pas son amour, il ne devait donc pas y avoir mouvement. Mais oui, la Mère était là, la Vierge Marie, Celle qui devait porter le Fils : redonner cet amour au Père, parce que Marie est en nous, elle est en notre vie. Elle a toujours été en nous, comme nous avons toujours été en elle. Elle a toujours donné ce qu’elle recevait. Elle nous portait et parce qu’elle nous portait, elle nous donnait l’amour, elle redonnait son amour.

Alors, ce mouvement nous a maintenus là où nous sommes aujourd’hui, car le Père, le Père a toujours pris soin de nous amener avec l’amour, là où nous sommes aujourd’hui. C’est comme si on goûtait, on goûtait au Sang de Jésus, comme si cette petite goutte était devenue nous-mêmes. Une seule goutte de son Sang aurait suffi à sauver le monde. Nous sommes cette petite goutte de Sang, alors il faut y goûter, il faut s’en nourrir, il ne faut pas avoir peur, car cette goutte de Sang va faire de nous des enfants immortels, parfaits, et cette goutte contient tous nos choix, absolument tout. Nous devons consentir à vivre tout mouvement et le donner à Jésus, et cela, depuis que Caïn a tué Abel.

Et nous allons aussi redonner au Père ce que nous avons choisi de vivre : la volonté humaine, cette charmante volonté humaine que nous avons chérie depuis tant et tant d’années. Notre volonté humaine est dangereuse. Satan est si subtil, si plein de malice. Il va se servir de ce que vous êtes pour son plan. Il joue ses dernières armes. Rien ne devra venir de la volonté humaine, parce que c’est avec la volonté humaine qu’il nous a fait faire nos propres chemins : c’est avec ça.

Jésus va faire de nous des êtres, des êtres qui vont disparaître. Jésus va nous faire connaître tout ce qui a pu nous éloigner du Père. Dieu est l’Être Éternel et nous venons de l’Être Éternel, nous venons de cette Éternité, et parce que nous venons de cette Éternité, c’est dans ses mouvements que nous allons pénétrer son amour, tout comme la Vierge Marie. Elle a pénétré l’Amour dans l’Éternité et tout ce qui était du mouvement dans l’Amour, elle y a goûté.

Alors, nous allons y goûter. Mais il faut avancer en nous maintenant très fortement dans l’abandon total : tout pour Dieu. "Tu sais, toi, Dieu, ce qui est bon pour nous. Montre-nous ce qui doit être de ta Volonté et pas ma volonté. Laisse-moi goûter à ton Sang. Laisse-moi vivre ta Passion qui est ma passion et là, nous avancerons, nous éviterons les pièges. Nous marcherons encore parmi les scorpions, les serpents, les lézards, parmi ceux qui nous font peur; nous avancerons à travers tous ceux qui ne voudront pas délaisser leur volonté humaine. Ils nous jetteront par terre encore."

Ne nous trompons pas, Satan tient encore le bout du bâton et ceux qui lui restent, il y tient. Le peu qui lui reste, il sait bien s’en servir. Il va se servir de la volonté humaine, celle qui sera en nous, sous notre oui, pas avec notre oui, sous notre oui. Nous prononçons le oui à l’Amour mais, lui, il est là pour souffler : "Va à droite, va à gauche, c’est peut- être ci, c’est peut-être ça. Ah, c’est peut-être bien! Non, ce n’est pas bien. Va-t-en, pousse-toi, tu prends la place." Il va le faire. On va avoir l’impression que : "Ah, c’est ta Volonté Seigneur? C’est ça que tu veux?" Attention au vent du nord, il sait glacer les cœurs, et lorsqu’on a mal, là on veut se laisser consoler. Alors, nous serons consolés par nos sens et nos sens ont toujours été maîtres de nous-mêmes.

Par la prière, les sacrements, par la présence même de Jésus dans notre vie, par la Mère de Dieu qui connaît l’amour, qui a saisi l’amour, qui a goûté l’amour, qui a toujours été fidèle à ce qu’elle est, nous serons aidés. Nous serons dans ce mouvement d’amour, et tranquillement nous apprendrons, nous apprendrons à reconnaître l’enfant blessé que nous sommes, nous apprendrons à reconnaître que nous avons été pécheurs, pécheresses. Lorsqu’on apprend à reconnaître que nous avons été pécheurs, pécheresses, ne nous trompons pas, c’est tout le monde, c’est le tout de ce que nous sommes : c’est l’Église.

Jésus nous a aimés. Il a pris nature humaine pour nous afin de nous dire que nous sommes à lui, que nous venons de lui, que nous avons été créés par son mouvement d’amour avant même que nous soyons sur la terre. C’est l’amour de Jésus qui nous a créés, c’est l’amour de Jésus qui a fait de nous des enfants pour son Père. Il est l’Amour. Dieu le Père donne son amour et le Fils donne ce qu’il reçoit du Père. Alors, nous venons du Père et le Fils a reçu et le Fils donne au Père. Nous sommes de Dieu, nous sommes faits à la ressemblance de Dieu. Voilà le mouvement! On ne peut pas nous arracher ça. Satan veut nous arracher cela. Avant que nous soyons ici, nous étions en Jésus. Nous avons été créés à même la Chair Éternelle. Cette Chair Immaculée, Parfaite, a fait ce que nous sommes. Ce que nous sommes, nous le sommes par Jésus. La chair que nous regardons présentement vient de la Chair Parfaite. Jésus a donné ce qu’il est par amour pour son Père.

Nous sommes l’amour, l’amour d’un Dieu. Nous sommes le Tout de Dieu. Nous sommes le Mouvement de Dieu. Ce qui n'est pour nous que visibilité est devenu si important pour nous. Nous nous sommes si souvent regardés que nous nous sommes enlaidis, nous qui étions la beauté de Dieu. Nous avons voulu penser par nous-mêmes, alors nous sommes devenus des êtres ignorants, incapables de voir l’invisible. Nous sommes incapables de voir l’invisible, pourquoi? Parce que nous avons trop fixé nos regards vers l’extérieur; alors, nous avons fait notre chemin. Nous n’avons jamais pu saisir cet amour, à travers tout ce qu’on a autour de nous, parce qu’on a construit notre chemin. Tant que nous, on sera ignorants de ce que nous sommes, nous demeurerons incapables de voir ce qui nous a été donné.

La Divine Volonté, c’est un mouvement d’amour. La Divine Volonté est tout ce que nous sommes : nous sommes en la Divine Volonté, nous venons de la Divine Volonté. Alors, l’être humain, tant qu’il sera ignorant de ce qu’il est, va tourner en rond toujours et toujours, il va être dans sa chair de siècle en siècle, mais toujours incapable de comprendre de mériter ce qu’il est.

Voici venir des temps d’amour pour nous. Dieu vient lui-même nous instruire. Dieu vient lui-même parler, car ces paroles ne nous appartiennent pas, elles appartiennent à Dieu, elles appartiennent à la chair de la Chair, mais sa Chair est ce que nous sommes. S’il prend cette chair et qu’il parle à travers sa Chair pour que les chairs puissent comprendre, c’est parce que c’est Dieu le Père qui le veut. C’est notre Père d’amour qui vient nous dire combien il nous aime, combien il tient à nous et qu’on doit entrer à la maison maintenant.

Nous avons été sur nos propres chemins, sur notre chemin accompagnant chacun et chacune. Aujourd’hui, on aura beau avoir des machines pour nous conduire : "Tourne à gauche. Tourne à droite. Quatre cents mètres, tu vas tourner, ça va être bientôt là", ça c'est ce que nous sommes. On nous dicte quoi faire : "Tu es arrivé". "Où, Seigneur, je suis arrivé?" «Au point de départ, parce qu’il va falloir que tu continues, parce que demain tu vas ailleurs; alors, tu auras besoin encore de tes propres connaissances,» et on sera toujours fatigués.

Dieu veut plus que ça pour nous. Dieu veut nous amener dans son mouvement éternel. Il n’y aura plus d’arrêts. Nous saurons quand il faudra regarder, louer, chanter, danser pour Dieu, car tout sera nous-mêmes. Nous serons le chant de Dieu, la louange de Dieu, nous serons tout ce que Dieu veut pour nous-mêmes, car nous sommes l’amour de Dieu.

Comment pouvons-nous comprendre ça, nous? On a toujours crié vers Dieu : "Viens nous sauver. Quand est-ce que tu t’en viens? Quand ton retour? Viens-t-en, on a mal." Et voilà que la chair qui se supplie elle-même! Elle en a mare de cette vie : éternel recommencement! Oh, on ose dire éternel sur la terre, heureux celui qui ne le dit pas : il sent moins ses souffrances l’accompagner de jour en jour, de jour en jour. On a fait notre propre éternité sur la terre et c’est lourd, c’est long, c’est fatigant, c’est souffrant. On a l’impression qu’on n’arrêtera jamais de souffrir, on a l’impression que jamais on va connaître ce bonheur : ça, c’est notre éternité à nous.

Dieu appelle tous ses enfants, tous ses petits, à être dans son mouvement de purification. Il nous a préparés afin que nous puissions aider ceux qui sont appelés pour qu’on soit sur leur chemin, et nous ne le voyons pas. Il ne nous le montrera pas, mais il va nous le faire vivre afin qu’on puisse goûter à ce Sang, à cette goutte de Sang dont notre âme en savoure tous les effets. Mais notre chair, elle, elle va en souffrir, mais avec les grâces que l’âme, elle, distribue dans notre chair.

Nous passerons à travers les âges, car dans ce mouvement il n’y a pas de temps. Le temps est pour l’être souffrant. Nous avancerons en Jésus et il nous fera vivre ce qui est en notre chair, que cela soit trois mille ans avant Jésus, nous le vivrons par la puissance de Dieu. Cela se fera sentir en nous, car cette goutte de Sang sera pour nous une délivrance, une guérison. Le Sang de Jésus a tout pouvoir sur le mal, car il a amené tout péché à la mort éternelle. Ainsi, nous ne serons pas atteints de ce mouvement : la mort éternelle. Plus nous allons avancer et plus la mort éternelle s’éloignera.

Si Dieu nous faisait voir le mouvement de la mort éternelle, on y goûterait, parce qu’on est très près, si près que cela nous détruirait. Nous avons atteint la profondeur de l’être humain.

Souvenons-nous de ce qui s’est passé avant le déluge où l’être humain n’était plus humain : il était le mal. Dieu voulut détruire le mal. Pour détruire le mal, il a fallu qu’il fasse pleuvoir quarante jours et quarante nuits afin d’enlever le mal sur la terre, et le mal était les enfants : ses enfants. Il n’y avait plus en eux de vie, car ils s’étaient donnés entièrement à Satan. Ils avaient consenti à vivre comme des êtres pour les démons, car ce que les démons leur faisaient goûter, ils en voulaient constamment. Ils aimaient le mal, ils se nourrissaient du mal, et Dieu a vu. Dieu, dans son amour, croyez-vous qu’il ne voulait pas pardonner à ces enfants-là? C’étaient ses créatures, mais elles ne voulaient pas, car ce qu’elles voulaient c’était le mal, car le mal coulait dans leur sang.

Dieu nous aime. Dieu nous veut. Il veut nous amener dans un monde d’amour où le mal ne nous atteindra plus et ce monde d’amour n’est pas dans notre imagination, il est là, il est réel. Nous n’avons seulement qu’à nous regarder et nous, nous allons nous reconnaître comme des enfants d’amour. Mais ce qui a fait que nous cherchons la vérité, c’est que nous ne voyons pas, nous ne voyons pas ce que nous sommes. Nous sommes incapables de regarder l’Être d’amour avec la confiance que tout est accompli.

Oui, tout est déjà accompli, mais nous avons si peur, si peur de demain, si peur que nos enfants se perdent. Voyez-vous, c’est notre vie! Nous vivons ce que nous sommes. Il faut vraiment être des enfants d’amour, connaissant ce que nous sommes, pour ne pas avoir peur pour demain et dire : "Oui, mon frère, tu seras éternellement amour. Et toi, ma sœur, tout ton être reprendra son cours dans la beauté de Dieu et cela est pour toi." Comment vivre ces mouvements d’amour?

Demain, nous allons retourner chez nous. Demain, on va prendre son petit bout de chemin et on va se retrouver seuls avec ce monde, et nous allons nous replonger dans notre chemin. Est-ce qu’on saura totalement qui nous sommes? Lorsque nous saurons que nous sommes amour : nous marcherons, nous marcherons avec les autres et nous saurons, nous saurons que c’est le temps que nous le vivons, que nous sommes dans les tout débuts de la Terre Nouvelle, la Nouvelle Jérusalem. Tout est là pour nous. Tout est commencé. Ne cherchons plus, c’est devant nos yeux.

Tout est accompli. C’est le début d’une ère d’amour, d’une terre d’amour. Tout est là. Croyez-vous qu’on aurait eu ça sur un plateau d’argent, déjà tout accompli du jour au lendemain, comme si on était habitué à avoir un cadeau, comme on s’est habitué à construire nos propres chemins? Non, ce n’est pas comme ça, nous méritons plus que cela. Nous voulons goûter à la victoire sur le mal qui nous a eus et Dieu ne nous enlèvera pas ce plaisir. Nous y goûterons, nous le vivrons, nous nous souviendrons de ces mouvements de purification. Nous sommes les élus de Dieu, les choisis de Dieu. Il y en a d’autres qui viendront, car Dieu nous les montrera. Nous les reconnaîtrons de l’intérieur, pas avec nos yeux qui, encore, ne nous montrent pas qui nous sommes. Tout est là pour nous.

Le Seigneur, il fait des merveilles en nous. Nous sommes tous ses merveilles au niveau de l’impossible. Lorsqu’on se regarde, on a l’impression : "Bien, c’est impossible! Mais voyons donc, c’est bien trop beau!" Et pourtant, regardons-nous. Qui pourrait nous accorder un temps de lumière, si ce n’est Dieu? Qui pourrait nous donner autant d’espérance, si ce n’est Dieu? Est-ce que nous avons un Dieu d’illusions? Est-ce que nous avons un Dieu qui nous maintient dans quelque chose qui deviendrait pour nous des : 'ouais, c’est bien trop beau pour être vrai!' Non, notre Dieu est un Dieu de vérité, de lumière, un Dieu de feu.

Nous sommes de la Lumière du monde. Nous venons de la Lumière du monde et la lumière est lumineuse. Il n’y a pas d’ombre en Dieu, il n’y a pas de coin caché en Dieu. Tout est pour nous. Plus nous allons donner, donner, donner ce que le temps a voulu pour nous faire souffrir, plus nous allons donner cela et plus nous verrons, car la lumière sera sur nous. On ne refusera plus cette lumière, car nous sommes faits de la lumière de Dieu.

C’est nous qui, à cause de nos mauvais choix, avons interrompu des mouvements d’éternité. Nous avons nous-mêmes consenti à couper notre propre éternité : nous-mêmes. Alors, il va falloir revivre ces moments d’éternité et les donner à Jésus, afin qu’il puisse purifier les mouvements qui se sont faits dans l'éternité afin que tout reprenne son cours. Ce qui a été manqué en nous, à cause de nos mauvais choix, doit être purifié par Jésus qui est l’Alpha et l’Oméga et tout revivra. C’est lui la Résurrection, et alors il nous ressuscitera. C’est comme si à chaque mouvement que nous allons donner, nous allons goûter à notre vie éternelle, tranquillement. Au tout début : "Oh, je n’y goûte pas tellement et plus j’avance et plus j’y touche, plus j’avance et plus je reconnais que je suis, moi, éternel."

Ce que Jean a cherché, c’est ce qu’il était, toujours et toujours ce qu’il était. Car celui qui cherche Dieu se cherche, celui qui cherche à n'être que pour Dieu commence à ne plus vouloir suivre son chemin, mais à donner à Dieu tout son itinéraire de vie afin que le Dieu, l’Éternel, puisse le faire avancer dans son éternel mouvement de vie. Nous sommes un mouvement de vie éternelle et Dieu nous le fera goûter, voir, comprendre. Nous saisirons notre propre vie éternelle et nous louerons Dieu, nous rendrons grâce à Dieu.

Oui, il est vrai qu’il y a beaucoup de souffrances partout dans le monde. Oui, il est vrai que la France souffre, la Fille aînée de l’Église souffre, mais Dieu lui rappellera que tous ceux qui ont dit oui ont pénétré ce mouvement d’éternité. La France était perdue dans ses propres choix. La France avait goûté tout ce qui était du refus de Dieu. Elle était plongée dans son propre néant, elle était là à se débattre avec ses propres souffrances jusqu’au jour où Dieu lui envoya son Église. Et lorsque Lazare est venu ici, il a parlé, il a fait jaillir dans ces cœurs la vie qui était en eux. Cette vie est dans tous les Français. Malgré les refus, malgré que les Français ont refusé toutes ces grâces, Dieu a comme conservé ces grâces : elles sont là, elles sont toujours là. La Mère de Dieu vient souvent visiter ses enfants. La Mère de Dieu vient apporter à ses enfants l’espérance : «Ne vous inquiétez pas, Maman est là». Tout sera bientôt terminé, les larmes sont comptées. Dieu reconnaît ses tout petits qui, malgré qu’ils ont fait leur chemin, sont prêts maintenant à être fidèles à leur oui.

La croix, la croix c’est l’amour, c’est l’amour que nous avons pour le Père. Lorsque nous acceptons la croix, nous acceptons de montrer qui nous sommes à Dieu le Père et le Père accueille ces croix comme étant son bien le plus précieux, car nous sommes en la Croix, nous formons la Croix de son Fils, son Fils qui a laissé couler son Sang sur la Croix. Tout cela, Dieu en prend soin.

Maman Marie se tient toujours à côté de chacun de nous, puis elle nous regarde et elle dit : «Prenez courage. Faites ce que Dieu vous demande. Soyez obéissants. Ne vous faites plus prendre par les pièges de Satan, il veut faire tomber la Croix, il veut l’arracher de la terre pour la faire disparaître». La Mère de Dieu nous aide, nous rappelant tout le temps que nous sommes pécheurs, que nous sommes dans la Croix et que nous, nous devons être sur la Croix, pas être dans la Croix, mais être sur la Croix.

C’est sur la Croix que nous devons nous maintenir, voulant vivre la Passion du Christ jusqu’au bout, prenant en nous tous nos frères et nos sœurs du monde entier qui disent non à Dieu; les aimer inconditionnellement; se présenter, pas se cacher, se présenter comme étant des enfants de Dieu, aimant les enfants de Dieu, pas en les regardant du haut de la Croix cachés pour essayer de les atteindre et dire : "Tu seras puni, tu es contre moi", non, Dieu ne veut pas ça. Il a déjà été victorieux du mal, il a déjà apporté à la mort tous les péchés. Si un frère et une sœur disent non à Dieu, crachent sur le visage de Dieu, arrachent ses membres, le flagellent encore, eh bien, disons-nous : "C’est moi qui fais ces mouvements-là, car je suis en lui, je suis en elle. Tant que je me saurai être dans une chair assujettie au péché, je me maintiendrai là où Jésus s’est toujours maintenu et cela va se faire par la goutte de Sang". Nous serons là, prêts à les arracher du mal par les grâces, pour que Satan ne les emmène pas à la mort éternelle.

Aucun de nous ne saura qui porte un non catégorique à Dieu : aucun. Nous ne jugerons point nos frères et nos sœurs. Nous serons comme Jésus qui a prié pour les bourreaux. Nous serons comme Jésus qui a aimé ceux qui lui arrachaient la barbe. Nous serons comme ceux qui ont voulu blesser sa Mère en l’humiliant, lui. Nous serons comme notre Jésus d’amour : oui, nous aurons confiance en Dieu le Père. Perdons un seul instant confiance en Dieu le Père et nous retomberons sur notre chemin : nous allons continuer à nous ignorer encore et encore.

Nous sommes du Père et le Père a donné son Fils par amour pour nous. «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime» : Dieu a donné sa vie, le Père a donné son Amour. Le Fils était en le Père, le Père était en le Fils et il a donné tout ce qu’il est. Dieu est venu à nous. Il s’est donné à nous. Alors, nous devons nous donner à notre tour comme étant à l’image de Dieu. C’est ce qu’il attend de nous.

Sommes-nous prêts à aimer ceux qui font souffrir nos enfants? Jésus nous a si souvent dit dans l’Évangile : «Aimez vos ennemis». Eh bien, il veut qu’on la vive, il veut qu’on vive la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Oui, on regarde qu’on est à l’Apocalypse. Eh bien, si on s’aperçoit que nous vivons l’Apocalypse, alors vivons-là au complet parce qu’il y a eu un début à l’Apocalypse : c’est la Genèse. Alors, faisons la Volonté de Dieu. Nous ne serons pas incorruptibles sans connaître ce qui nous a rendus corruptibles. Telle est la Volonté de Dieu.

Amen, Seigneur.