Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Longueuil, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2005-04-13

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Depuis le commencement du monde, Dieu le Fils a toujours été présent avec chacun de nous; il nous apporte la joie du Père, il nous apporte l’espérance d’une vie éternelle.

En allant mourir en lui, nous apprenons à vivre; nous apprenons à nous donner; nous apprenons à garder l’amour, l’amour que nous avons reçu dès l’instant que le premier a reçu le souffle de Dieu. 

En chacun de nous, nous avons la promesse d’un amour éternel, d’une paix éternelle, d’une joie éternelle.

Nous portons en chacun de nous : l’Église.

Nous avons devoir de nous donner pour la plus grande Gloire de Dieu le Père; afin de comprendre ce qu’il attend de nous, nous devons donner notre vie à Jésus.

En donnant notre vie à Jésus, nous choisissons l’Église, nous choisissons la fidélité à l’Église. 

Dieu nous a donné son Être : l’Être de son Être, afin que nous puissions comprendre sa Volonté.

Renoncer à tout ce que nous connaissons, c’est vivre dans la connaissance de Dieu.

L’Esprit de Dieu plane sur nous; il ne peut pénétrer notre être que si, nous, nous consentons à mourir en l’Esprit de Dieu : il faut mourir en Jésus, il faut renoncer à l’esprit humain pour pouvoir pénétrer l’Esprit Divin.

Tout est en Dieu, il n’y a rien qui nous appartient; Dieu ouvre des voies et ses voies nous conduisent vers lui. 

Sur la terre, nous avons des choix à faire; ces choix nous devons les faire qu’en Dieu; si nous faisons des choix avec notre volonté humaine, nous marchons sur un chemin d’homme, et cela nous conduit vers nos propres résultats.

Mais si nous choisissons les choix de Dieu qui sont les sacrements, la prière, les sacrifices, nous choisissons le chemin de Dieu : le chemin de Dieu est de nous amener à la mort, la mort en soi, pour connaître la vie éternelle.

Nous ne connaîtrons la vie éternelle que si nous mourons en Jésus; là seulement nous connaîtrons la vie éternelle.

Maintenant Dieu dit : «Ferme les yeux». 

 

Jésus : En chacun de vous Dieu parle; en chacun de vous, vous avez reçu la grâce; la grâce vous accompagne, elle vous amène là où les humains ne peuvent pénétrer la Lumière.

La Lumière est en vous, la Lumière vous appelle; elle vous conduit vers le bonheur éternel, un bonheur que vous pouvez dès cet instant connaître.

Là où est la Lumière : vous êtes, car je suis la Lumière : je suis venu afin que vous pénétriez dans la Lumière, afin que vous puissiez comprendre la Volonté de mon Père.

L’Église est moi; je suis venu fonder mon Église afin que vous puissiez pénétrer la Lumière.

Chaque enfant dépose son oui au pied de la Lumière et c’est la Lumière qui prend ce oui et le fait pénétrer.

Lorsque vous consentez à abandonner tout de vous, combien la Lumière vous fait avancer et combien la Lumière vous fait connaître.

Oui, je vais vous faire connaître votre place, comme j’ai été auprès de Jean-Paul II, comme il est auprès de moi. 

Tout a été accompli.

Il est venu par le choix de mon Père et il a accompli, en le Christ, la Volonté de mon Père : pour lui tout n’a été que joie.

Il a connu la souffrance, il a connu ce qu’est l’abandon; Dieu a pris autour de lui les êtres aimés, et il a été fortifié.

Il a donné, il a consenti à offrir à Dieu les êtres chers qui faisaient partie de sa vie, afin qu’il soit tout à Dieu.

À cet instant, il devenait mien; il n’était plus lui, mais il consentait à être ce que moi je voulais de lui.

Il a été comme l’étoile qui brille dans vos temps de ténèbres : vous avez fixé votre regard sur cette étoile, et Dieu faisait avancer l’étoile; il vous guidait; il vous amenait là où Dieu voulait que vous soyez; et vous avez marché en ayant votre regard fixé vers l’étoile : une étoile d’amour, d’abandon, de renoncement, de sacrifice.

Il a été fait pour vous modèle d’amour; il a été, il est pour vous : l’Église.

Je suis l’Église et il a été chef de l’Église, et il est le chef de l’Église, il vous guide; il est toujours auprès de vous, mes enfants : ayez la foi en la Parole de Dieu.

Dieu a regardé son serviteur et Dieu a glorifié son serviteur; il fallait que tout soit afin que vous puissiez comprendre les Écritures.

Un homme est venu en ce monde; il a dit oui sans condition; il a tout accepté; il a mis ses pas dans les pas du Christ et ses pas sont devenus les pas du Christ; iI a tout pris sur lui; il a tout accepté; il n’a point jugé; il a prié; il a été dans la miséricorde, pardonnant à tous ceux qui le jugeaient, qui le calomniaient, qui l’insultaient : il a été dans la joie du Christ, car tout n’était que joie dans son coeur, car il ne cessait de rendre grâces à Dieu de l’avoir fait ainsi. 

Ô Grâce, tu as rendu humble Jean-Paul, mon choisi, mon deuxième, le plus grand des grands, afin qu’il soit humble, afin qu’il soit petit devant la mission que l’Éternel lui accordait.

Et vous, protégés, et vous, membres, vous êtes les choisis afin que vous suiviez son exemple, afin que vous soyez modèles pour la terre entière.

Vous êtes choisis parce que Dieu l’a voulu; vous êtes membres parce que Dieu l’a voulu; vous avez été et vous êtes : gardez-vous ainsi dans la paix.

Réjouissez-vous d’avoir été témoins de l’amour de Dieu pour le Pape, et bientôt un autre Pape sera chef de l’Église; il sera dans l’amour de Dieu, sa miséricorde sera sur lui : il guidera ses pas.

Enfants d’amour, priez, sacrifiez-vous, offrez-vous :

la prière est puissance, la prière va sanctifier la terre entière.

Garder la foi, c’est laisser vos yeux ouverts; garder l’espérance, c’est vouloir entendre la Volonté de Dieu; garder l’amour, c’est faire taire votre volonté humaine et mourir en Jésus : tout est en Dieu.

Demeurez dans la paix et vous aiderez vos frères et vos sœurs; soyez amour et tout ce qui est de Dieu couvrira la terre et éloignera les ténèbres, car les ténèbres vont s’acharner, elles vont vouloir envelopper l’Église; elles vont vouloir tuer le Pape, car les ténèbres ne veulent point de guide; elles ne veulent pas que vous soyez sous la puissance de l’étoile qui vous amène vers la Terre Nouvelle.

Soyez humbles, soyez petits, là sera la force de l’Église.

Soyez vrais, croyez en la Bonne Nouvelle, croyez en moi, Jésus; je suis venu et JE SUIS. 

C’est moi le Bon Pasteur, je mets auprès de vous des pasteurs afin que vous puissiez les suivre, afin que vous puissiez être ensemble dans la paix.

Avancez dans la paix, soyez vrais; n’ayez pas peur; ne regardez pas à côté, car lorsque vous regardez la peur, la peur vous domine; elle vous fait faire des gestes contre vous-mêmes, contre l’Église, contre vos frères et vos soeurs. 

Oui, il y a de la souffrance; oui, il y a des grâces; oui, il y a des sacrifices et il y a l’abondance; soyez dans cette abondance car, bientôt, il y aura de grandes souffrances.

Comment, vous qui n’écoutez pas, pourrez-vous supporter les plus faibles? Soyez forts, soyez vrais, gardez-vous humbles, obéissants à l’Église : je suis l’Église.

Ma Parole est en vous; je suis la Parole : imprimez-vous de la Parole; gardez les commandements de mon Père : tout a été donné pour vous.

Jean-Paul II a cru; Jean-Paul II a été dans la vérité jusqu’au bout, tenant ferme; alors, il est pour vous l’étoile des cieux : fixez votre regard sur les cieux car les cieux ne trahissent pas les enfants de Dieu.

Soyez tout amour en moi, Jésus, seulement qu’en moi; renoncer à la volonté humaine, c’est vous plonger dans la Divinité du Christ; demeurez en moi et ne sortez pas de moi. Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ces jours ont été des jours de lumière, des jours de miséricorde.

Dieu a parlé de miséricorde avant le repos du corps de notre Saint Père : il a été pour nous un Père, il nous a comme enveloppés.

Jean-Paul II, avec sa douleur, nous a dit : "J’ai souffert, mais j’ai accompli ce que je devais accomplir"; et c’est notre vie que nous avons vue en Jean-Paul II.

Dieu a voulu que tout s’accomplisse.

Il nous a envoyé beaucoup de messages, nous prévenant que si nous n’écoutions que la volonté humaine, nous étions pour nous écarter, nous étions pour mourir, mais pas mourir en Jésus, mais mourir de douleur.

Lorsqu’on se laisse nourrir par la peur, on souffre et on fait souffrir les autres : c’est de ce qu’il nous avait avertis dans certains messages, mais Dieu nous avait envoyé sa Mère et elle nous a dit : «Tout sera conditionnel aux prières», et Jean-Paul II a été sous la protection de la prière.

Nous avons prié, nous avons dit oui constamment et tout cela a porté des fruits : Jean-Paul II, c’est comme le fruit de l’arbre.

Souvenez-vous lorsqu’il (Jésus) est passé à côté du figuier, il n’y avait pas un seul fruit; il a dit : «Coupez l’arbre»;

alors, le propriétaire a dit : "Laissez-le encore" ; et il a dit : «Oui»; alors est venu Jean-Paul II.

Il fallait qu’un fruit pousse dans l’arbre afin que d’autres fruits viennent, Jean-Paul II était ce fruit : les Écritures se sont accomplies.

Ce n’est pas un esprit humain qui peut parler ainsi, mais l’Esprit de Dieu.

L’Esprit de Dieu nous fait savoir ce que nous devons savoir, au moment où la Volonté de Dieu veut nous faire comprendre : cela ne nous appartient pas, mais combien il est bon d’avancer en nous laissant guider par l’étoile : l’étoile qui nous amène vers notre naissance.

Nous devons suivre cette étoile encore, mais dans la paix : cette paix est en nous par Jésus.

Au moment où nous recevons Jésus : nous recevons la paix; au moment où nous nous laissons plonger dans son Précieux Sang : nous nous laissons purifier par Jésus; tout est pour nous; nous devons nous garder dans cette paix.

La veille de la mort de Jean-Paul II, juste à la fin de la rencontre, Jésus nous annonçait un mouvement qui commençait : un mouvement d’amour pour l’Église, un mouvement de révélation.

Nous n’avons pas compris, nous, lorsqu’on a entendu cela, mais nous avons donné tout à Dieu et nous nous sommes abandonnés.

Alors la Sainte Vierge, au moment du chapelet, vers la fin, m’est apparue à l’intérieur; elle m’a fait comprendre que je devais donc me détourner de mon chemin que je devais prendre pour aller vers Edmonton; par là, je retournais vers la civilisation; (et) j’aurais été témoin de tout ce qui se passait dans le monde par les médias, et Dieu m’a montré sa Volonté. 

La Mère de Dieu m’a dit d’aller (par un autre chemin) : elle s’est présentée, elle a ouvert ses bras, et d’un bras elle m’a montré le chemin que je devais suivre et elle m’a dit : «Va»; alors, je savais qu’il fallait que je passe par les Rocheuses, ce qui m’éloignait de la civilisation.

Une journée entière dans les montagnes (Rocheuses)!

Alors, là, j’ai entendu parler de force, j’ai entendu parler d’amour, de protection, de paix.

Dieu m’a fait comprendre que l’homme ne peut faire bouger les montagnes, mais que Dieu : j’ai vu les montagnes qui tombaient; alors j’ai détourné mon regard (cela m’a figée); (quelques heures plus tard), il m’a reprise et il m’a dit : «Je vais faire tomber la volonté humaine». 

Alors, à cet instant, j’ai compris que lorsque Dieu nous donne des messages, il faut tout laisser à Dieu;

il faut que notre âme s’ouvre aux messages de Dieu et que notre volonté humaine se laisse envelopper de la puissance de Dieu : c’est ce qu’il me démontrait.

Alors, quand nous sommes arrivés, très tard, la première chose qu’on nous a annoncé : c’est la mort de Jean-Paul II.

Ils avaient la télévision ouverte et j’ai jeté mon regard; tout de suite, il (Jésus) m’a dit : «Va et ne fais pas ça»; alors, j’ai été dans ma chambre et j’ai reçu un message du Seigneur; et, après, je me suis levée (car j’étais à genoux) et (j’ai été les rejoindre); eux, par respect, ont fermé la télévision.

Mais le temps que j’ai regardé et le temps que j’aille à ma chambre, j’avais eu en moi une émotion, avec ma volonté humaine : "Oh!  Qu’est-ce qui va arriver?" alors, il y avait quelque chose qui montait en moi : une incertitude, un vide, une impuissance devant tout ce qu’on vivait sur la terre. 

Alors, Dieu nous a pris : on a été prié; il y avait une petite chapelle, des images de la Sainte Vierge (et) on a allumé un lampion et Dieu nous a parlé, et il nous a repris : «Pourquoi cette peur? Je suis l’Église, l’Église est puissante, l’Église n’est qu’amour.

Je suis le Bon Pasteur; à moi de vous guider, à moi de faire de vous les promis de mon Père.

Gardez-vous dans la paix, suivez le chemin que je vous ai tracé; ne perdez pas la paix en vous par vos pensées, par vos peurs; votre volonté humaine est contre vous-mêmes, elle est contre l’Église.

Soyez petits devant la grandeur de Dieu; Dieu (le Fils) accomplit la Volonté de Dieu (le Père), alors suivez les pas de Dieu.

Demeurez simples, demeurez dans la vérité, car la peur vous éloigne de la vérité; la peur vous met dans un état d’instabilité dans laquelle vous vivez avec des confusions : revenez à moi, recevez des grâces.»

Alors Dieu nous parlait, nous instruisait ainsi durant quinze minutes, et après nous avons senti une joie qui a monté (en nous), et nous avons louangé, nous avons chanté pour notre Saint Père le Pape : nous avons remercié l’Église.

C’est dans cette paix que nous sommes retournés nous coucher et c’était une paix incroyable. 

Alors, le lendemain, c’était dimanche.

À la messe et à l’offertoire, Jésus me demande toujours : «Donne-moi ta vie, donne-moi la vie de tous mes enfants»; et là, mes yeux ont regardé à l’intérieur de moi vers le ciel et là, j’ai vu Jean-Paul II.

Il était d’une beauté, il était lumineux et d’une paix, et il nous souriait.

Il était tout en blanc, je ne voyais pas ses pieds; il y avait sur son vêtement une couleur or, mais pas beaucoup, le blanc dominait.

Il était très beau et il a parlé, et il a dit : «Je suis toujours le chef de l’Église. Je suis votre pasteur. Je suis toujours avec vous, je vous protège». Il a dit : «Priez pour l’Église et soyez obéissants à l’Église» : il nous rappelait qu’il voulait qu’on soit obéissant comme il nous l’a toujours demandé; sa voix était douce, sa voix était ferme.

Après, il a dit : «Obéissez au Bon Pasteur».

Le Bon Pasteur, c’est Jésus qui est la Tête de l’Église : nous devons obéissance à Jésus en tout : là est l’Église. 

Alors après, nous avons tous reçu une bénédiction, car lorsque j’ai reçu la bénédiction, mes genoux ont comme coupé : je suis tombée par terre, comme un mouvement que je ne pouvais pas contrôler.

Alors, j’ai fait mon signe de la croix au nom de tous les frères et les soeurs; ceci me montrait que ce n’était pas pour moi (seulement), mais l’Église entière.

À la communion, j’ai vu Jésus, et Jésus m’a dit : «Maintenant, tous les enfants qui portent un oui en eux sont prêts à prononcer leur oui à Dieu»; ça, c’était la première fois qu’il nous disait cela.

Et j’ai vu Jésus dans le Ciel, il remplissait le Ciel entier, et il a ouvert les bras : tous des enfants, il y en avait des milliers, des milliers, des milliers, des milliers, qui étaient tous là; ils avaient les mains levées et après, dans un recueillement, ils ont été tous devant Jésus et ses bras les a entourés, c’était comme s'il me montrait qu’il n’en avait pas un seul qui manquait : il avait cette puissance d’entourer tous les enfants de Dieu à l’intérieur de lui-même; et nous sommes tous montés et nous avons formé un cœur, et cela s’est arrêté. 

Alors Dieu dit que nous, on doit être calme, dans la paix; j’ai eu après beaucoup (dans ce sens) des visions. 

Il faut comprendre que seuls ceux qui garderont leur paix profiteront des grâces de l’Église; ceux qui perdent leur paix ne peuvent pas aider leurs frères et leurs soeurs.

Nous devons garder notre paix afin que l’Église soit forte : nous sommes membres de l’Église.

Si les membres de l’Église se gardent dans la peur, le doute, l’incertitude en la foi, si nous trébuchons, nous laissons seul Jésus porter la croix. 

Oui, l’Église connaîtra un grand mouvement d’amour mais, avant que cela soit total, elle connaîtra encore des tribulations.

Alors Dieu nous dit : «Avancez comme Jean-Paul II a avancé, il a été et il est le modèle.»

Il nous l’a dit : «Il n’y a seulement que les enfants du oui, qui sont dans la paix, qui aideront les autres enfants du oui qui sont prêts à prononcer leur oui; mais cela doit se faire sans souffrance terrible». 

Oui, nous avons des souffrances; oui, nous avons des maris qui ne pratiquent pas; oui, nous sommes malades; oui, nous portons des enfants qui ne vont pas à la messe; oui, nous entendons des blasphèmes, on ridiculise notre Église, notre Évêque, notre Cardinal.

Vous savez, je voyage dans ces temps-ci et ils disent qu’au Québec nous sommes des mauvais modèles, et ils prient pour nous;

parce que ce qu’ils entendent parler, c’est de ceux qui ne vont pas à la messe; c’est de ceux qui écrivent dans les journaux et qui ridiculisent notre Saint Père et notre Cardinal.

Nous, les Québécois, nous portons nos frères et nos soeurs au Québec et nous devons les supporter; nous devons nous lier à l’Église tout entière car, en ce moment, nous sommes les plus pourris de la terre.

Ici, nous sommes des mauvais modèles; mais nous avons un modèle : Jean-Paul II.

Allons nous réfugier sous les ailes de Jean-Paul II; faisons ce que lui a accepté : Jean-Paul II, on l’a ridiculisé jusqu’au bout.

Encore aujourd’hui nous avons entendu des paroles disant : «Eh bien, on va être libéré, on va pouvoir obtenir ce qu’on voulait».

Il y en a quelques-uns qui disent ça, et nous n’avons pas à écouter cela; aussitôt que vous entendez cela : donnez ça; ne cherchez pas à nourrir la curiosité humaine, mais donnons.

Jean-Paul II l’a fait, lui; croyez-vous qu’il écoutait tout? Il se mettait en prière, il prenait son chapelet et il priait pour eux : alors nous devons prier pour eux. 

Eux, là-bas, ils nous soutiennent; nous ne sommes pas tout seuls.

Voyez-vous, on aurait pu dire : "Mais pour qui ils se prennent eux autres? On prie nous autres, on n'est pas si pourri que ça. Il y en a qui prie!" Non, ce n’est pas l’attitude que nous devons avoir; nous devons accepter d’avoir été une province qui n’a pas été fidèle en tout, à Dieu.

Qu’importe si nous sommes le plus petit nombre qui a gardé la fidélité de l’Église, ce n’est pas ça qui compte : c’est tout accepter, c’est d’être humble, c’est ça que Dieu attend de nous.

Dieu nous donnera des grâces jusqu’au moment où, nous, nous serons capables de les accepter.

Parce qu’il avait foi en son sacrifice, il avait confiance en nous; nous devons accepter de nous regarder comme des enfants qui avions besoin de grâces : "Merci, merci, parce que tu as toujours pris soin de nous, Père".

C’est ce que nous devons faire et accepter.

Et il m’a montré des grands vents, des vents si violents que tout ce qui se trouvait sur son passage ne pouvait pas résister : ça s’écroulait; et il m’a montré une personne qui était obligée de se tenir au lampadaire, car tout s’en allait et elle ne pouvait même plus se tenir debout; Dieu m’a dit : «C’est la peur. Il ne faut pas avoir peur».

Et il m’a aussi montré des gens qui faisaient leur quotidien dans la paix; ils étaient présents de tout ça, mais ils étaient comme protégés dans une maison et ils étaient calmes : cette maison représente l’Église.

Nous devons demeurer calmes.

Il y aura beaucoup de violence en tant que paroles, en tant que changements mais, ça, ce n’est pas à nous de comprendre ce que cela veut dire, mais garder notre être dans les grâces : tout notre être, notre âme et notre corps.

Notre esprit du monde, nous devons le laisser à Dieu, parce que c’est le seul moyen d’aider l’Église et faire ce que la Sainte Vierge nous a demandé.

Prier avec le coeur, c’est garder notre paix, c’est avoir confiance en son Fils comme des tout petits enfants.

C’est ce qu’elle demande, Maman Marie; c’est ce que nous devons faire. 

Nous devons soutenir l’Église; nous devons soutenir le Pape qui vient; nous ne devons pas anticiper "Ça va être le mauvais pape!"

Qui sommes-nous pour dire ça? N’est-ce pas notre volonté humaine qui veut ça? N’est-ce pas le mal qui est en nous qui veut ça? Alors, ne nous gardons pas dans la volonté humaine.

Le monde : c’est ce qu’il veut, mais le monde en Dieu : c’est la Volonté de Dieu le Père et pas la volonté des hommes. 

Alors, louons Dieu pour tout ce qu'il nous a appris aujourd’hui : Jean-Paul II est avec nous, il est au Ciel.

Maman Marie l’a protégé jusqu’au bout; parce que, sans cela, il aurait souffert atrocement; Jésus dit : «Beaucoup plus que ce qu’il a souffert» : tout est en Dieu. 

Nous avons eu, aujourd’hui, un modèle aussi d’un membre (de l’Église) : celle qui est décédée dans la souffrance suite à un cancer : elle a accepté les grâces de Dieu.

Elle a cru un instant qu’elle était pour être guérie d’un cancer, mais elle a donné à Dieu, elle a tout accepté, tout donné : il y en aura d’autres qui vont connaître la sanctification par la douleur, mais avec toutes les grâces de Dieu. 

Nous devons aussi accepter la souffrance de l’Église avec les grâces de Dieu.

Croyez-vous que celui qui va venir va pouvoir calmer les esprits agités? Ils ont voulu que notre Jean-Paul II émette des lois acceptant le mariage chez les prêtres, la pilule contraceptive, acceptant l’avortement : croyez-vous que ceux-là vont baisser les bras? Ils vont vouloir eux aussi obtenir l’acceptation des erreurs du monde.

Ils sont tous des enfants de Dieu; ils sont dans la souffrance, mais la volonté humaine a pris le dessus et c’est la volonté humaine qui va se débattre en eux : alors nous allons garder notre paix, notre confiance, et cela soutiendra celui qui vient. 

Ayons la foi en l’Église.

Ne cherchons pas à comprendre, cela va être conditionnel à l’amour, à la prière, aux sacrifices.

Maman Marie dit : «Sacrifices, sacrifices, sacrifices»; alors nous devons aller dans le Coeur de Marie et rendre grâces pour tout ce que nous venons d’entendre.

En allant dans le Coeur même de Marie, en lui chantant un chant d’amour comme Jean-Paul II aimait entendre : le chant qui monte vers le Ciel.

Merci, Seigneur Jésus.