Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Mayenne, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2008-03-03 - Soir

 

♪♪♪       Soyez la Madone qu’on prie à genoux

            Il sourit et pardonne chez nous, chez nous (bis)

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, voyez-vous, lorsqu’on s’assoit et qu’on croit que c’est notre place alors qu’on nous dit : "Veux-tu changer de place?" et qu’on accepte avec amour, alors c’est Dieu qui place, c’est Dieu qui met dans notre cœur le choix de faire plaisir à notre frère ou à notre sœur. Chacun de nous, nous apportons notre part de bonheur à ceux qui veulent notre bonheur. Lorsque nous voulons être, pour notre frère, pour notre sœur, des mouvements qui plaisent à Dieu, alors il faut apprendre à les découvrir : découvrir que Dieu a mis en nous des mouvements d’amour, découvrir que Dieu a mis des mouvements de partage afin que nous soyons toujours à l’écoute de notre prochain.

Être à l’écoute de notre prochain, c’est lui donner notre place, c’est se mettre à la dernière place. Là on est sûr de ne rien manquer, car lorsque nous prenons la dernière place, Jésus, lui, il dit : «Va en arrière, complètement en arrière, moi je me placerai en avant et les personnes qui se trouveront entre moi et toi, toi et moi recevront, car je passerai à travers eux pour te donner. Et ce que je voudrai te donner, eux en profiteront, car ils recevront autant que toi. Parce que tu te seras mis à la dernière place, ils t’apporteront la joie, la joie d’avoir accueilli ce qui venait de Dieu.»

Alors, être à la dernière place, c’est recevoir la multiplication, c’est être à l’endroit où Dieu le Père nous veut. Dieu le Père nous veut là où son Fils a été.

Jésus n’a jamais cherché à être le Roi sur la terre, Jésus n’a jamais cherché à se montrer comme quelqu’un de très important pour les gens de la terre, il ne voulait l’être que pour son Père, il ne voulait plaire qu’à son Père, car il n’était pas de ce monde. Il était venu parmi ce monde pour parler que là où nous avions choisi d’être n’était pas notre place : notre place n’est pas parmi les gens de ce monde. Nous devons être parmi les enfants de Dieu, c’est là notre place et les enfants de Dieu, on les reconnaît par leur bonté : ils veulent toujours nous faire passer en avant d’eux, ils veulent nous servir, ils veulent partager la joie que Dieu donne, ils veulent redonner à Dieu ce qui est à eux. Ils sont incapables de retenir pour eux la grâce de Dieu, car ils abondent d’amour. C’est comme une source qui est alimentée par la puissance de Dieu : elle vient frapper le cœur de nos frères et de nos sœurs et cela fait un sillon pour nous atteindre et, à chaque fois que cela a touché un cœur, cela a multiplié les grâces et nous les ressentons.

«Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime», eh bien, si nous voulons goûter à cet amour, il faut être à la dernière place, il faut se maintenir dans le Cœur de Jésus, Celui qui est mort sur la Croix pour tous les enfants de Dieu. Il l’a fait par amour, il l’a fait pour nous montrer le chemin que nous devions prendre.

Si nous voulons vivre sur la terre en êtres parfaits, alors il faut prendre la dernière place, il faut monter sur la croix. Car lorsque Jésus a été sur la Croix, il a pris la dernière place : il était l’être de pécheur, il avait pris tous les péchés, il avait pris la honte du monde et il l’avait acceptée pour lui.

Voyez-vous, lorsqu’on est là pour servir, on est là pour offrir ce qu’il y a de meilleur. On est prêts à être dérangés dans notre recueillement pour marcher sur les choix de Dieu. Dieu a choisi, lui, d’être sur la Croix. Lui-même a choisi de prendre la dernière place, de montrer à ce monde qui il était : un être d’amour, un être qui se donne, un être qui prend, un être qui s’ouvre à la grâce de son Père pour nous.

Jésus n’avait pas besoin de grâce : il avait tout. Jésus n’avait pas besoin d’amour : il était l’Amour. Jésus n’avait pas à se montrer comme étant quelqu’un de très important : il était Dieu, il était Roi, il se savait être de son Père. Mais il l’a fait pour nous montrer, il l’a fait pour nous montrer que nous étions enfants de Dieu, il l’a fait pour nous montrer que nous étions les choisis du Royaume de son Père. Il l’a fait pour nous montrer que malgré tous nos péchés, malgré nos mauvais choix, nous étions l’amour, nous étions des êtres faits pour le Royaume de son Père : être ensemble pour être harmonie d’amour.

Être ensemble, c’est démontrer au Père son choix. Il nous a dit que nous étions tous choisis par le Père, que nous étions tous uniques. Il nous a dit aussi que nous étions unité; alors, si nous sommes cela, nous sommes un choix, un seul choix : c’est l’amour. Nous sommes l’amour, nous ne pouvons pas nous séparer de l’un et de l’autre, nous avançons ensemble, nous faisons le choix du Père. Lorsqu’il regarde un seul d’entre nous, il nous regarde tous. Il peut percevoir comment il a aimé les enfants de Dieu et il peut percevoir aussi comment les enfants de Dieu ont aimé.

Un seul enfant représente tous les enfants du monde, car son âme, son âme est la beauté de Dieu, son âme est à l’égal de l’amour de Dieu. Alors, lorsque nous avons reçu la vie, lorsque nous avons reçu l’âme, nous avons reçu l’amour de Dieu, la splendeur de Dieu. Tout ce qui était pour faire sa joie, nous l’avons reçu.

Une âme se réjouit pour une autre âme. Toutes les âmes ensemble se réjouissent pour une seule âme qui est la beauté de Dieu. Les âmes ne se jalousent pas entre elles, car elles sont l’amour du Père, elles appartiennent à l’Époux. Il n’y a qu’un Époux et il y a des millions d’épouses, mais l’épouse se sait être à Dieu. C’est comme si toutes nos âmes n’étaient qu’une seule âme, c’est parce que toutes les âmes se veulent ensemble devant leur Amoureux, toutes les âmes se veulent être belles pour leur Époux, parce qu’une âme se veut être belle pour Celui qui la regarde.

Alors, lorsqu’une âme regarde une autre âme, elle se voit : elle voit le mouvement de Dieu, elle voit la splendeur de Dieu, elle reconnaît être le mouvement de Dieu, parce que l’âme est le mouvement de l’Éternité : mouvement qui se donne sans cesse, mouvement qui se présente, mouvement qui se laisse prendre, mouvement qui est saisi par Dieu lui-même.

Elle s’élève devant son Dieu pour pouvoir s’incliner encore plus bas que lui. Elle aime être montée par Dieu et elle aime être là à ses pieds. C’est l’âme qui se laisse élever par son Dieu et c’est l’âme qui se laisse là dans cette adoration par son amour qu’elle a reçu de Dieu. C’est le même mouvement : c’est l’amour. L’amour ne se coupe pas en deux, l’amour est éternellement dans son mouvement : elle élève et elle présente, elle élève l’âme et elle présente l’âme à son Dieu : toujours un mouvement d’amour.

Alors, nos âmes aiment se faire plaisir : lève-toi devant Dieu et moi, j’irai à lui à ses pieds. Va à ses pieds et il m’élèvera devant lui pour que tu puisses me voir, car là où je serai, tu te regarderas et moi je bénirai ce mouvement que tu es pour Dieu, toi qui es en adoration, toi qui es ce que moi je veux pour mon Dieu. Je ne te jalouse pas lorsque tu es près de Dieu à ses pieds et que tu l’adores, car je sais que toi tu ne me jalouses pas lorsque je suis élevée par Dieu pour que je puisse voir la beauté, la beauté de ce que nous sommes : un mouvement, un amour : celui de Dieu."

Alors, nous devons être comme l’âme, nous devons toujours être dans la joie de voir un de nos frères et de nos sœurs être là à la première place. Là où il est, je reçois : je reçois de l’amour, je ressens de la joie, je suis là où Dieu me veut, car je sais que je suis en toi, je sais que je profite de ces mouvements d’amour, de ces élans d’admiration. Moi qui suis en arrière, je reçois tant et tant d’amour. Je reçois tous les mouvements des âmes qui viennent à moi par Dieu. Ma chair le ressent, elle profite de toutes ces grâces. Je suis là à contempler ces mouvements, je suis là à me nourrir de ce que Dieu veut pour moi. Je découvre, je me laisse toucher par toutes les âmes qui m’appellent, qui m’appellent et qui m’appellent à avancer là où elles sont.

Comprenons que nous ne pouvons pas ne pas aimer être à la dernière place. Être à la dernière place : c’est profiter des grâces de Dieu au présent, c’est regarder ce que nous sommes, c’est là qu’on voit la bonté de Dieu, c’est là qu’on peut voir ce que Dieu fait pour chacun de nous, c’est là qu’on peut remercier Dieu de nous montrer sa puissance, sa présence.

Mais nous ne devons pas non plus dire : "Toi qui es en avant, tu ne vois pas ce que je vois, tu ne comprends pas ce que moi je comprends", non, parce que Dieu élance notre cœur en avant, et là, parce que notre cœur est lancé en avant, celle ou celui qui est en avant saisit : saisit l’amour de quelqu’un qui s’est donné, saisit l’amour de quelqu’un qui s’est oublié par amour, saisit l’amour pour quelqu’un qui avait besoin d’être là en avant pour profiter des grâces. Car celui qui est en avant : c’est celui qui a le plus besoin de nous, c’est celui qui a besoin de quelqu’un qui s’oublie, c’est celui qui souffre, c’est celui qui se donne le plus, c’est celui qui est incapable de se contenir dans ce qu’il est. Il reçoit des grâces, mais il oublie, alors on lui dit : "Va en avant, va recevoir, va prendre, tu as besoin, tu as besoin d’être consolé, tu as besoin d’être bercé par Dieu, tu as besoin de sentir son odeur d’amour. Va et tu viendras me parler comment c’est bon d’être tout près de Dieu, car nous partagerons ensemble ce qu’il t’a donné."

Mais si nous regardons celui qui est en avant où celle qui est en avant en disant : "Oh, qu’elle est chanceuse! Ah, lui, il est tellement gâté par Dieu!", là, nous ne savourerons pas, nous ne pourrons pas partager, car nous aurons coupé les grâces à un moment donné dans le temps. Car celle ou celui qui est en avant reçoit, mais ça continue; toutes celles qui sont en arrière, toutes celles qui sont à côté, ce passage entre la dernière et la première, c’est un mouvement de vie, c’est un 'sillonnement' de grâces. Mais pour une seule pensée d’envie, là, le mouvement vient d’être ralenti, il a de la difficulté à avancer, il a tendance à s’arrêter.

Lorsque nous avons une autre pensée qui porte un jugement ou une opinion : "Pourquoi je suis en arrière, pourquoi ça m’arrive pas à moi, ça?" Eh bien, là encore ça ralentit, ça ralentit si vite qu’on ne ressent plus rien : on a l’impression de ne plus être dans le mouvement de l’amour : "Moi je prie et je ne vois rien. Moi je prie et je n’entends rien. Moi je prie et j’attends encore qu’il exauce ma prière". Eh bien, ce sont nous les derniers qui avons interrompu le mouvement qui devait nous nourrir afin d’être ramenés en avant.

Nous sommes une harmonie d’amour, nous sommes là à notre place pour s’entraider. Nous, qui sommes en arrière, devons être dans la joie, car nous recevons beaucoup : nous sommes ceux qui prient, nous sommes ceux qui nous nous oublions, nous sommes ceux qui se sacrifient, nous sommes de ceux qui jeûnent, nous sommes de ceux qui veulent se donner sans cesse et sans cesse par amour pour le prochain.

Ceux qui s’aiment et qui disent aimer leur prochain sont en arrière : les derniers, et là, là ils reçoivent afin qu’ils puissent toujours se donner, afin qu’ils puissent toujours prier, afin qu’ils puissent toujours jeûner, afin qu’ils puissent toujours accueillir ce que Dieu veut leur donner pour n'être que pour le prochain, et là on reçoit en abondance. Mais, pour cela, il faut être dans la joie d’être en arrière, dans la joie d’être dans le sacrifice, dans la joie d’être dans le jeûne, dans la joie d’être dans la prière, dans le don de soi : se donner pour ceux qui sont dans le besoin, et c’est là que nous recevons toujours. Dieu choisit ceux qui sont en arrière pour aider ceux qui sont en avant, entre lui et eux. Voilà ce qu’il attend de chacun de nous en ces temps, cela n’a jamais changé.

Souvenons-nous du publicain et du (pharisien) : qui avait le plus besoin de grâces? C’est celui qui était en avant, c’est lui qui avait le plus besoin de grâces, car l’autre était comblé. L’autre savait qu’il était un pécheur, l’autre savait qu’il avait besoin de grâces, l’autre savait que Dieu le regardait, alors il inclinait la tête parce qu’il avait honte, il avait honte d’être à la dernière place, là où Dieu l’invitait, là où Dieu le voulait.

Dieu ne lui révélait pas qu’il était à la meilleure place, car Dieu ne voulait pas se priver de cette âme en arrière! Il se donnait pour celui qui était en avant. Alors Dieu le plaçait en arrière. Dieu lui disait : «Reste-là. Un jour je t’appellerai et je te montrerai. Un jour tu sauras, car ceux qui auront été en avant de toi iront vers toi, ils te diront : "Avance, passe en avant de moi parce que tu as su me donner; tu as su me donner, toi-même; tu as su t’oublier pour moi. Là en avant est ta place."

Et ceux qui seront en avant seront dans la joie d’être en arrière : ils sauront qu’ils seront comblés pour l'éternité; ils sauront qu’ils seront dans la joie et qu’ils partageront entre eux toutes les grâces qu’ils ont obtenues par Dieu, par le Choisi, car ils se verront tous à la même place; ils sauront qu’ils ont été le choisi, que l’un faisait pour l’autre et que l’autre faisait pour l’autre : mouvement d’amour. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit qui se donnent sans cesse : harmonie qui se donne et se donne pour être dans cette explosion d’amour éternel. Et nous serons ainsi, nous serons mouvements d’amour dans le Mouvement d’amour et cela est en nous.

Ce n’est pas parce que nous l’entendons à l’extérieur par la puissance du Saint-Esprit que cela est étranger à nous-mêmes. Toutes les paroles que vous entendez présentement, je les entends au même moment que vous, à la seconde. C’est nouveau pour moi; alors, il nous nourrit ensemble, nous faisons la purification de la chair ensemble. C’est ensemble que nous avançons et c’est ensemble que nous entendons ce qu’il y a à l’intérieur de nous, car ce sont les paroles de l’amour, ce sont les paroles qui nous appartiennent.

Nous sommes l’amour, mais nous sommes inconnus de nous-mêmes : nous avons tourné notre écoute vers ce monde, nous avons regardé ce monde; nous nous sommes servis des paroles de ce monde pour parler entre nous; nous nous sommes laissé nourrir par nos propres mouvements de ce monde. Notre battement de cœur est le battement de la souffrance de ce monde.

Mais Dieu vient parler par la puissance du Saint-Esprit. Dieu Esprit Saint est pour nous un mouvement de lumière : il ouvre notre intérieur pour que nous puissions entendre la Divine Volonté, il ouvre ce que nous sommes pour que nous puissions guérir et être libérés. Tout est en nous.

Est-ce que ce sont des paroles qui viennent de quelqu’un qui n’est pas de ce monde? Je suis de ce monde, je suis une pécheresse. Avant que je sois en arrière, je voulais être en avant, je voulais faire plaisir à Dieu, mais je n’avais rien compris. Je cherchais l’amour, le vrai amour et j’exigeais de mon mari cet amour, j’exigeais de mes enfants cet amour, je voulais que les voisins m’aiment. Je ne voulais pas déplaire parce que je voulais être aimée. Je cherchais tout cela, mais avec l’esprit de ce monde, avec ce qu’on nous avait appris.

Ma maman m’a appris à aimer avec ce qu’elle était. Mon père m’a donné ce qu’il connaissait : sa protection, une protection qui exige, une protection qui écrase, parce qu’il avait appris, il avait appris de ce monde ce qu’il devait donner.

Alors, à mon tour j’ai donné, j’ai donné ce qu’on m’avait donné : un amour blessé, un amour boiteux, handicapé, un amour aveugle, sourd. C’est avec ça que j’ai avancé dans la vie, c’est avec ça que j’ai multiplié mes mouvements, alors j’ai pris les mouvements des autres. J’apprenais parce que j’avais tellement de souffrances en moi, alors j’allais prendre les opinions de un : "Ah! c’est peut-être mieux comme ça." Je voyais quelqu’un qui donnait de l’amour : "Ah! c’est ça, ça doit être ça que je dois donner". Alors, j’allais piger ici et je laissais pénétrer en moi ces mouvements, je laissais pénétrer en moi la souffrance de ceux qui cherchaient le même amour que moi, et j’ai avancé avec ça.

Mais cet amour que j’avais déjà en moi et qui venait de mon papa et de ma maman, eux l’avaient pris aussi de leur père et de leur mère. Et mes grands-parents l’ont pris de leurs propres parents et ainsi de suite, et cela remonte de si loin et de si loin : des premiers qui ont été sur la terre et cela s’est multiplié. Alors, nous avons multiplié nos mouvements avec ce monde, nous avons accumulé souffrance sur souffrance. Nous sommes devenus si sourds, si aveugles que lorsque Jésus est venu sur la terre, ils n’ont pas vu la Lumière, ils n’ont pas voulu entendre l’Amour, ils étaient étrangers à eux-mêmes, ils étaient des inconnus de leur propre vie.

Et aujourd’hui nous avançons, nous nous regardons, nous espérons un monde d’amour. Nous voulons vivre dans la civilisation de l’amour, nous voulons goûter à ce monde qui sera fait de bonheur. Alors nous y pénétrerons.

Nous allons délaisser ce bagage qui traîne sur nos épaules depuis des siècles et des siècles, des siècles et des siècles et des siècles. Nous allons le donner, nous allons le donner à notre Jésus d’amour, à Celui qui est pour nous le dernier. Il veut tout prendre, il veut qu’on laisse en arrière de nous tous nos regards qui nous ont fait souffrir et lui va ramasser ça, il va ramasser ça : un regard, un autre regard, de la tristesse, celui qui pleure, celui qui doute, celui qui est en colère, celui qui domine, celui qui est froid, orgueilleux. Tous ces regards-là il va les prendre, tous ces regards-là il va nous les montrer pour qu’on ne puisse oublier son mouvement d’amour.

Il prendra tout avec lui. Cela ne peut pas l’atteindre, notre Jésus d’amour, puisque tout est accompli, puisque tout regard souffrant est déjà guéri. Il va prendre tout cela. Il va prendre aussi toute notre écoute, tout ce que nous avons accepté et qui ne nous appartenait pas, toutes les paroles qui nous ont fait tomber et qui ont fait tomber nos frères et nos sœurs, parce que les paroles que nous avons acceptées ont pénétré en nous, mais elles ont rencontré d’autres paroles que nous avions acceptées en nous et cela s’est multiplié. Alors, il va falloir tout laisser ça à Dieu, tout lui donner. Alors, lui, il va tout prendre : il va tout prendre.

Et là, lorsque nous verrons tout ce qu’il a fait pour nous, nous serons dans la joie, dans une très grande joie, car nous nous dirons : "Comme il est bon notre Dieu! Lui me connaissait mieux que moi, lui savait que ces paroles m’amenaient vers la tristesse, vers le jugement, il savait que cela empoisonnait ma vie. Regarde comme il est bon. Loué sois-tu Seigneur, tu as su me comprendre à travers les âges et les âges. Tu n’es pas venu m’écraser, tu es venu pour me montrer qu’il fallait que j’apprenne à m’aimer et à aimer mon prochain, à aimer celui qui m’insulte. Là, aujourd’hui, je suis dans la joie parce que lorsqu’on t’insultait, ô Dieu d’amour, c’étaient les mêmes paroles que j’avais prises en moi. Déjà tu étais venu pour me dire : «Heureux ceux qui seront insultés, ils seront dans la joie avec moi dans le Royaume de mon Père»." Car chacun de nous avons insulté Dieu, chacun de nous avons aussi accepté de nous laisser insulter par amour.

Il n’y a pas un seul mouvement qui est en dehors de nous. Nous sommes le publicain et le (pharisien), nous sommes un mouvement : l’amour, l’harmonie. L’harmonie : c’est être ensemble, c’est s’aimer ensemble, c’est louer Dieu ensemble, c’est vouloir être le tout petit enfant, c’est être tout pour Dieu et laisser à Dieu ce qui est à Dieu.

Combien d’années à se morfondre lorsqu’on pensait qu’il fallait qu’on aille dire à la confesse : "Je me suis fait avorter, j’ai été lesbienne, j’ai été violeur, j’ai été menteur, j’ai fait des sacrilèges, j’ai tué mon enfant". Oui, des années et des années à avoir honte avant d’aller à la confesse, alors que nous étions pour être guéris. Pourquoi? Parce que nous avons accepté tout ce qui nous faisait tomber, nous avons accepté pour nous ce qui était à Jésus.

Notre âme, elle, elle a la grâce de sentir la présence même de Dieu lorsque nous allons à la confesse, parce que l’âme sait qu’elle va se présenter devant Dieu, elle ne va pas se présenter devant la volonté humaine. Notre âme sait, elle, que le prêtre est le Christ-Prêtre, le Sauveur, le Messie, le Rédempteur, le Fils de Dieu, l’Homme-Dieu, la Lumière du monde; notre âme, elle, elle le sait.

Oui, il est vrai que lorsqu’elle se présente, elle a honte, elle baisse la tête, mais elle avance, elle connaît son Dieu. Quelquefois, elle ne dit pas un mot, elle attend, elle attend le bon plaisir de son Époux, de son Dieu, et Dieu la regarde toute piteuse. Il lui dit d’avancer et notre âme accepte.

Mais notre chair, notre chair hésite, notre chair retarde la confession, notre chair se détourne bien souvent et dit : "Ah, dans un mois, dans un an, dans 30 ans, 40 ans", et notre âme attend, elle qui a si soif de Dieu. Elle attend parce que notre chair s’est laissé fouetter par tout ce que nous avons accepté de ce monde. Notre chair est incapable de prendre ses décisions maintenant.

Nous sommes les enfants de Dieu et nous avons laissé notre volonté humaine prendre le dessus sur les enfants de Dieu. Nous sommes l’amour et c’est la rancœur, la colère, la haine, la jalousie, la gourmandise, l’impureté qui prennent le dessus sur nous. C’est tout ce qui est impur qui devient maître de nous-mêmes. Nous sommes de Dieu, nous ne sommes pas de la volonté humaine. Mais la volonté humaine nous dirige, elle nous maintient dans la peur. La volonté humaine nous maintient dans la peur, comme ça, nous sommes contrôlés. Lorsque nous sommes dans la peur, là, Satan contrôle, les démons contrôlent.

Nous ne voulons pas être dans la peur. Demandons-nous si nous voulons être dans la peur? Personne ne voudra être dans la peur, parce que nous nous reconnaissons être enfants de Dieu, nous nous reconnaissons être blessés, mais nous ne savons pas pourquoi nous sommes blessés.

Cela c’est si souffrant que nous ne voulons plus regarder, nous voulons demeurer aveugles, nous voulons demeurer sourds, parce que nous avons donné de l’importance à la volonté humaine et la volonté humaine est devenue esclave du Maître des ténèbres. Lui, il nous maintient dans la noirceur, lui nous maintient dans son néant. Dans le néant il n’y a pas de mouvement, dans le néant il n’y a pas d’appel, dans le néant il n’y a pas de vie : c’est la mort. Alors, Satan nous maintient dans la mort en utilisant la volonté humaine.

Un jour, nous étions dans l’Ouest canadien. Le Seigneur nous avait envoyés, Nicole et moi, à Calgary. Et dans l’après-midi, je m’étais vue, à la communion, sur une falaise; là, j’étais agrippée à la falaise. Alors le Seigneur a dit : «Regarde, regarde». Je voyais en bas : j’ai vu une mer de feu, il y avait des mouvements. Alors, j’ai regardé et j’ai vu comme des mouvements qui sortaient de ce feu, comme des petits êtres qui sortaient et qui retombaient, et il y en avait d’autres qui remontaient et qui retombaient comme le bouillonnement, là. Lorsque l’eau bout, ça fait des bulles, ça saute, ça disparaît et il en fait d’autres; mais c’était ça que je voyais.

Alors, je me suis agrippée et agrippée. Il a dit : «Donne-toi, donne-toi, il y a (en) tant qui choisissent cet océan de souffrance.» Alors, à un moment, il a dit : «Laisse-toi aller». Il a fallu de l’abandon! Alors, j’ai lâché, et là quand j’ai tombé, il m’a prise. J’ai senti le mouvement qu’il me prenait et il me montait : je l’ai senti. Et Dieu m’a ramenée là, là où il me voulait. Alors il a dit : «Va, va parce que là où je t’envoie, tu n’as rien à faire, tu n’as qu’à être.»

Alors, lorsque nous avons été nous présenter, il y avait un mouvement qui montait en nous, un mouvement de souffrance. Nous l’avons senti toutes les deux et nous avons été voir le prêtre, Father Léon, et lui a su; je ne sais pas comment il a fait, mais il savait, il savait qu’il se passait quelque chose à l’intérieur de nous, pas à l’extérieur, on ne lui avait rien dit, mais lui le savait : il nous a bénies. Mais sa prière, elle était faite avec son cœur de prêtre, on sentait sa force qui nous maintenait. Alors là, on a été se présenter en avant et on faisait ce que Dieu nous disait : «Ouvre les yeux, ferme les yeux, parle.» À un moment donné, il a dit : «Ferme les yeux». Nicole qui a toujours les yeux fermés n’avait pas entendu, elle a toujours les yeux fermés, alors là, il nous a fait pénétrer dans un mouvement : il nous a fait connaître notre volonté humaine par une histoire.

«Un enfant regardait qui il était, il voulait regarder ses yeux. Il a approché un miroir et là, plus il approchait son regard du miroir et plus il fixait ses yeux, ses propres yeux. Alors, il y a eu quelque chose qui l’a pris et cela l’a fait pénétrer en lui.

À ce moment, il a commencé à avancer, il a commencé à avancer dans l’eau. Il ne savait pas ce qu’il y avait dans l’eau. Et plus il avançait, plus il sentait la vase sous ses pieds, et plus il avançait encore, plus la vase commençait à prendre ce qu’il était. Et là, à un moment, il ne pouvait plus bouger, car ses pieds étaient prisonniers dans la vase, et là, dans un mouvement, l’eau a monté et il est tombé, car il ne pouvait plus respirer. Là, il a senti sa vie qui partait.

Alors il a été devant ses choix de vie et, à chaque mouvement, il comprenait que ce qui l’avait fait choisir tel mouvement et tel autre mouvement était fait avec sa volonté humaine. Chaque fois qu’il s’était enfoncé, c’était à cause de sa volonté humaine, car sa volonté humaine avait pris le contrôle sur lui : elle l’avait maintenu dans sa peur. Sa volonté humaine avait fait ce qu’il ne voulait pas qu’il fasse; parce qu’il était enfant de Dieu, il voulait faire le bien, mais la volonté humaine avait pris le contrôle.

Alors, à un moment donné, le Seigneur est venu le chercher et là il est revenu dans son mouvement de vie. Et là il savait, il savait qu’il ne voulait plus de la volonté humaine. Alors, la volonté humaine qui sentait qu’elle n’était plus dans le contrôle a dit : "Je te hais, je vais te détruire. Tu veux me chasser de ta vie, alors je te combattrai."

Alors là, le petit être qui avait avancé son regard pour mieux se regarder dans le miroir a reculé; il a dit : "Qui est la voix qui m’a parlé?" Il a compris, il a compris que la voix qu’il avait entendue, c’était celle qui était en lui, alors il a eu peur : "Qui a mis cela en moi? Qui va m’enlever cette volonté humaine?" Il savait qu’il ne pouvait rien faire puisqu’il ne savait pas qui avait mis la volonté humaine en lui. Il ne savait pas comment se débarrasser de cette volonté humaine en lui, alors il s’est adressé à Celui qui est : "Dieu, je te donne ma vie, je te donne ma volonté humaine, je n’en veux pas, elle est contre moi".»

Ce que nous avons vécu cette journée-là a été par la puissance de Dieu, parce qu’au moment où on entendait ça, Nicole, à un moment donné, sans la grâce du prêtre, aurait arrêté de répéter ce qu’elle entendait par l’instrument.

C’est par la grâce du prêtre, qui est Jésus le Christ-Prêtre, qu’elle a pu continuer à répéter, car elle a senti un tressaillement en elle.

La volonté humaine est contre nous, elle nous a amenés avec les âges là où on ne voulait pas aller, et aujourd’hui Dieu ouvre nos yeux, ouvre nos oreilles pour qu’on puisse voir, pour qu’on puisse entendre la Volonté de Dieu, pas notre volonté. Dieu veut nous arracher le mal en nous qui est connu de nous par la volonté humaine.

Lorsque nous avons été créés, nous n’avons pas été créés avec le mal, non, aucun mal n’était en nous, aucun, car nous étions en la Chair Éternelle, nous étions en la Chair Immaculée, en la Chair Parfaite : Jésus. Nous étions en la Matière Parfaite de Dieu, car Dieu contient tout. Nous sommes de Dieu et Dieu ne porte que la perfection. Dieu est la Pureté, alors nous étions parfaits, nous étions purs.

Lorsque nous avons été dans le sein de notre maman, par le mouvement de la vie qui s’est logée dans le nid de la vie : l’ovule de notre maman, là, la vie a suivi son cours. La création de Dieu se montrait à la création, à tout ce qui était voulu de Dieu, alors tout était pur, tout était beau.

Nous devions être parfaits, mais à cause de la désobéissance, on portait une tache en nous, une tache qui a sali l’âme : c’était une connaissance du bien et du mal, une volonté humaine. Une faiblesse était en notre âme. Notre âme qui était immaculée, lumière, beauté, qui était vie en la Vie, avait une tache : elle connaissait une souffrance, on avait voulu choisir.

L’âme, elle, n’avait pas à choisir, elle avait tout. L’âme, elle, était dans l’éblouissement, elle savait que Dieu voulait tout pour elle. Elle n’avait qu’à regarder et tout était là, elle n’avait qu’à se laisser plonger et elle était dans le ravissement. Elle était dans sa beauté, car la beauté de Dieu se reflétait sur l’âme et elle était là devant son Dieu, habillée de toute sa beauté de Dieu. Elle, elle savait, elle n’avait pas à demander. Tout était dans l’accomplissement. Elle était dans le mouvement éternel. Tout s’accomplissait : le temps dans le temps, le mouvement dans le mouvement. L’âme était dans l’amour, car elle était l’amour.

Mais la volonté humaine faisait partie maintenant, dans la chair de l’enfant de Dieu, comme étant une connaissance qui devait être pour le bien et non pas pour le mal, mais ce choix : vouloir plaire à Dieu avec les connaissances humaines, ce qui affaiblissait la pensée, le regard, l’écoute, la parole, les mouvements, les sentiments.

Car la Divine Volonté, elle, elle respectait : «Tu te veux libre, tu as ma liberté. Tu veux choisir, je te laisse mes connaissances. Tu veux m’adorer, je te donne mes grâces.» Dieu nous a aimés jusqu’au bout. Ne jamais retenir son amour pour lui, toujours le donner, toujours le présenter. «Nourrissez-vous de mon amour, laissez-vous plonger dans mes grâces.» Tout cela était pour nous.

Mais on avait tranché, on voulait plaire à Dieu avec ce qu’on était devenus : des petits êtres complets devant des petits êtres complets. Voyez-vous, c’est comme si notre petit tout venait de se séparer de tous les petits touts. Maintenant, mon petit tout va essayer de te faire plaisir : ton petit tout va essayer de faire plaisir, ton petit tout va essayer de faire plaisir à Dieu avec ce que je suis.

Lorsqu’un petit tout rencontre un autre petit tout, alors il y a des échanges : "Qu’est-ce que tu as aujourd’hui à me donner? Qu’est-ce que tu as à partager, il faut qu’on donne à Dieu, il faut qu’on s’offre pour Dieu, il ne faut plaire qu’à Dieu, alors montre-moi?"

"Regarde, je prends le premier qui est pour moi, le dernier qui vient au monde dans mon troupeau, et je le donne à Dieu, je l’offre à Dieu." Et l’autre dit : "Je vais en faire autant, je vais donner mes fruits à Dieu, je vais donner ma semence qui vient de la terre à Dieu. Mais moi, je vais donner ce qui pousse en premier. La semence qui est en dernier, ah ça, c’est pour mon grenier, ça je vais le faire multiplier; le premier a déjà donné ce qu’il y a de meilleur pour moi, maintenant je veux l’offrir à Dieu." "C’est ça que tu as à donner à Dieu?"

Alors, voyez-vous, ce que nous sommes devenus avec le temps, cela s’est multiplié, car celui qui a regardé, celui qui donnait son moi a été séduit par son moi : "Je me donne afin de donner à Dieu", alors il s’est choisi avant Dieu. À partir de lui, il a voulu plaire à Dieu alors que l’autre ne voulait plaire qu’à Dieu, ne voulait être qu’après Dieu. Mais avec les années, avec les années, les années et les années, cela est devenu quelque chose de très douloureux pour le moi, car il voyait l’humilité, il voyait l’obéissance, il voyait la gratitude, la bonté, la tendresse, il voyait tout cela dans celui qui voulait être le dernier.

Alors, là, vint que lui aussi voulait goûter à cela, mais toujours avec son moi, toujours en voulant prendre une place. Alors, il a fallu qu’il déplace celui qui lui montrait qu’il recevait beaucoup : "Enlève-toi de mon chemin, car lorsque je regarde là où tu es, cela me dérange. C’est comme si on vient me frapper en arrière et ça me fait mal." Alors, on pousse, on pousse, on en met en arrière entre lui et moi : on pousse; on le recule, on le recule, on le recule, si bien qu’on n'est plus capable de le voir, plus capable de le sentir : on l’humilie, on lui enlève ce qu’il a à manger, on lui enlève ses vêtements; on est indifférent lorsqu’il pleure, lorsqu’il a mal; on est indifférent à ses prières, on n’en veut même plus de ses prières parce qu'il a mis entre le dernier et ce qu’il est : sa volonté, son égoïsme, son reflet.

Il veut regarder en avant, mais il veut aussi regarder en arrière. Il s’est mis un miroir en avant, il s’est mis un miroir en arrière pour mieux se plaire, pour être le maître de sa vie. Lorsqu’on est maître de sa vie, on n’a plus Dieu dans notre vie.

Si on regardait toutes les fois que nous avons refusé d’aider quelqu’un, toutes les fois que nous avons envié, toutes les fois que nous avons jugé, toutes les fois que nous avons manqué de les consoler, eh bien, on verrait tout ce qu’on a mis entre le dernier et le premier, et cela nous ferait très mal.

Dieu dit : «Si tu veux être le dernier, alors prend tout. Prends ton frère, prends ta sœur qui a mal et considère-toi comme étant le dernier pour consoler». Ça, c’est être en Dieu, c’est aussi ne plus vouloir sa volonté humaine qui fait mal.

Alors, le Seigneur va nous raconter une histoire.

«Un jour, trois petits enfants sont partis à la recherche de leur moi. Le premier dit aux deux autres : "Où crois-tu que j’ai oublié mon moi?" Les deux autres disent : "Comment veux-tu qu’on le sache, nous n’avons pas toujours été avec toi à tous les jours dans ta vie."

Le deuxième dit à son tour : "Moi, le moi je sais où il est, je l’ai mis à la première place dans ma vie, ainsi je l’ai toujours devant mes yeux, je ne le perds pas de vue.

Alors, les deux autres disent : "Ah, c’est pas mal, comme ça tu n’as pas besoin à chercher, tu trouves toujours à pénétrer ton moi, à l’utiliser, car il te précède toujours." Alors, il dit : "C’est vrai, il est toujours devant moi."

Le troisième dit : "Où pensez-vous que j’ai déposé mon moi, car moi je sais où il est?" Alors, les deux autres disent : "Tu sais où il est? Alors tu le vois?" - "Non, je ne le vois pas." - "Alors, comment peux-tu dire que tu sais où il est puisque tu ne l’as pas mis devant toi?" Alors celui-ci dit : "C’est parce que cela m’est toujours révélé." - "Quoi? Il vient te dire où il est?" - "Non, ce n’est pas ce que je viens de dire, je vous ai dit : il vient toujours me dire où il est." Alors, les deux autres disent : "Mais je ne comprends pas. Mais non je ne comprends pas."

Alors, celui-ci dit à ses deux compagnons : "Tu vois, toi qui cherches ton moi, tu vas toujours le chercher, pourquoi? Parce que tu n’as pas pris soin de le maintenir dans la vérité, tu n’as pas pris soin de le maintenir dans la lumière. Il est devant toi, et tu ne le vois pas; il est la vérité, il est ce que tu es." L’autre ne comprenait pas ce qu’il voulait dire.

Le deuxième dit alors : "Et qu’est-ce que toi tu as à dire de mon moi?" Celui-ci lui dit : "Ton moi t’aveugle, il te fait voir ce que toi tu veux voir et là où tu marches tu ne vois rien, tu es incapable de comprendre ce qui est bon pour toi."

Alors, les deux autres le regardèrent et l’un dit : "Pourquoi me parles-tu ainsi, est-ce que c’est ton moi qui t’a dit cela?" L’autre dit : "Oui, dis-nous-le, est-ce que c’est ton moi qui te parle et qui t’a dit cela de notre moi?"

Le troisième dit : "Ce n’est pas mon moi, mais c’est le Moi." Les deux autres se regardèrent et ne comprenaient pas : "Ce n’est pas ton moi, mais c’est le Moi : qu’est-ce que tu veux dire?"

Alors, il leur dit : "Mes bons amis, toi qui cherches ton moi, c’est parce que tu t’es mis en avant, là, toujours le premier dans ta vie, toujours vouloir être à la vue de tout le monde, toujours obtenir le succès, toujours faire valoir tes opinions, toujours démontrer ton autorité. Tu ne t’es jamais aperçu que ce que tu étais était le contraire de toi-même. Tu as vécu dans ta souffrance à cause de ton ignorance, à cause que tu as toujours cherché à te plaire." Et le deuxième : "Toi, mon ami, toi qui as mis devant toi ce que tu étais, tu t’es si souvent regardé et à cause de cela tu as douté de l’amour que tu étais. Tu as regardé si souvent la peur qui te conduisait là où tu ne voulais pas aller. Tu as fait de toi un être si dépendant de ce que tu apprenais, que tu étais incapable de prendre ce que tu étais en toi pour te le montrer. Tu as été incapable de saisir l’amour de ton prochain, car ce que tu voyais, c’était ce que tu étais devenu : un être qui se laisse manipuler, un être qui se laisse prendre par tout ce qui est impur. Tu t’es si souvent abaissé. Ton moi est devenu ta souffrance. Cela t’a fait plonger si souvent, si souvent, dans ton ignorance, te maintenant dans la tromperie. Ton moi t’a si souvent trompé."

Alors, les deux autres se sont regardés, ils ne comprenaient pas ce qu’il voulait dire. Alors tous les deux se sont tournés vers lui : "Montre-nous, montre-nous ce que tu connais parce que nous, on n’avait pas compris cela. Qui t’a dit cela?"

Alors, celui-ci lui dit : "Ce n’est pas mon moi, car mon moi ne peut rien apprendre, car il est le même moi que votre moi. C’est le Moi, Celui qui est au-dessus de nous, Celui qui peut nous apprendre à être ce que nous sommes. C’est Celui qui nous plonge dans toute connaissance. C’est Celui qui nous ouvre la lumière et qui nous conduit là où tout n’est que vérité. C’est le Moi qui ne cesse d’alimenter ce que nous sommes, car il s’alimente par lui-même. Il n’est point orgueilleux de ce qu’il est, car il se connaît. Il est doux, car il vient de la douceur du Père. Il est humble, car il ne cesse de se donner par amour. Il est ce que nous sommes et nous sommes ce qu’il est. Il est plus grand que nous, mais il vient à nous comme étant petit pour qu’on puisse l’écouter. Voilà le Moi qui vient à moi. Je n’ai pas besoin de chercher, je sais. Je n’ai pas besoin de me regarder, je sais : je sais que je ne suis rien et que lui est le Tout."

 

Jésus : Enfants d’amour, votre vie est ainsi. Vous avez cherché d’année en année, de siècle en siècle, ce que vous étiez, mais ce que vous avez trouvé c’est à vous régenter, c’est à vous laisser prendre par votre propre moi qui est l’esclavage du moi : l’Orgueilleux, celui qui a voulu ne pas adorer l’Être Suprême.

Vous êtes des enfants qui vous vous laissez aveugler par vos propres connaissances. Vos propres connaissances vous abaissent, elles ne vous élèvent pas. Vos propres connaissances vous conduisent là dans des grandes souffrances, car tout ce que vous connaissez de ce monde n’a jamais pu vous nourrir, n’a jamais pu vous élever en êtres d’amour voulus par Celui qui est au-dessus de tout.

À force de toujours écouter ce monde, vous êtes incapables de saisir la beauté que vous êtes. Vous avez écouté l’orgueil du monde, mais vous n’avez pas regardé la création de mon Père. Vous avez jeté un regard à gauche et à droite, en avant et en arrière, pour toujours être sur les chemins de ce monde. Vous n’avez jamais vu le chemin de la lumière qui brille devant vous et qui vous conduit là où tout n’est que grâce, là où tout n’est qu’abondance, là où l’enfant se regarde comme étant aimé de mon Père.

Je viens construire un monde d’amour avec vous, petits enfants. Parce que vous êtes ici, vous acceptez de ne plus être de ce monde. Je vous nourris de mes paroles de la Divine Volonté et je vous place en arrière, là, les derniers, pour que vous soyez entre moi et tous ceux qui ont besoin de moi : tous ceux qui ne voient pas qui ils sont, tous ceux qui sont ignorants de ce qu’ils sont. Je vous nourris et parce que je vous nourris, je vais les nourrir. Parce que je vous apprends à vous abreuver de mon Eau de Vie, eux apprennent à boire la Vie de Dieu.

Vous êtes les choisis de mon Père pour ces temps. Cela est voulu de la Divine Volonté. Ce que vous entendez est Celui qui est en votre vie. Je suis le Pain de Vie, je suis le Vin de Vie, je suis la Chair Parfaite.

Enfants d’amour, si vous êtes chairs, c’est parce que vous venez de ma Chair. À moi d’utiliser votre chair par votre oui  pour vos frères et vos sœurs du monde entier. À moi de vous montrer, de vous enseigner, de vous faire avancer là où je vous veux. Vous êtes mes instruments d’amour. Vous entendez et vous voyez.

Vous êtes les élus de mon Père et tout élu de mon Père est choisi par mon Père, et ce que mon Père veut, il l’obtient par votre oui. Vous avez pénétré mon oui au moment où vous avez jailli de l’intérieur de vous votre oui pour qu’il se fasse entendre à votre extérieur. Cela a passé à travers de votre volonté humaine lui démontrant qu’elle n’a plus sa place, que votre seul désir : c’est de plaire à Dieu, de ne vivre que pour Dieu, de saisir ce mouvement d’amour pour donner à Dieu ce qui est à Dieu.

Enfants de la Volonté de mon Père, réjouissez-vous d’être ces petits instruments, car ce qu’elle est n’est autre que ce que vous êtes. Elle n’est pas plus importante que vous, enfants de ma Volonté. Voilà pourquoi, elle ne sait les mots qu’au moment où vous vous les entendez : telle est la Volonté de mon Père.

Instruments d’amours, vous êtes devant votre vie, vous entendez de l’intérieur de vous ce qu’il y a en vous par la puissance du Saint-Esprit et Dieu permet que votre écoute soit en mouvement, Dieu permet que vos yeux soient témoins de l’agir de Dieu. Aucun être humain ne peut témoigner de lui, car son témoignage n’a aucune valeur, mais Dieu témoigne de vous, Dieu prend chacun de vous et vous le présente, car ce que vous êtes en ce moment même est l’amour de Dieu pour vous-mêmes, et vous-mêmes êtes l’amour de Dieu pour Dieu. Ce que vous êtes, enfants d’amour, c’est l’amour de Dieu. Vous n’êtes rien sans Dieu et vous êtes tout pour Dieu.

Ne cherchez pas, enfants d’amour, à retenir ces paroles, elles sont en vous, elles vous appartiennent. Elles jailliront de vous au moment où Dieu le voudra, car vous aurez déjà reçu de la guérison. C’est avec votre liberté que vous savourerez votre guérison.

Je suis le Présent, je suis la Puissance, je suis la Vie, à moi de prendre votre vie avec votre consentement et vous la présenter. Ce que vous êtes, vous l’êtes par moi.

Enfants d’amour, soyez dans la joie de vivre ces temps de grâces que Jean-Paul ll vous avait annoncés et que Benoît XVI vous fait goûter.

Amen, mes enfants.

 

Tous : Amen.