Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Métabetchouan, Québec,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2003-05-14

 

Jésus : Je suis avec chacun de vous; mes enfants d’amour, c’est nous, la Divine Volonté, qui avons voulu que vous soyez présents.

Cette enfant est dans l’obéissance à Dieu, elle fait ce que nous lui demandons.

Elle entend en elle la voix de la Divine Volonté, elle ne peut percevoir ce que nous attendons d’elle.

Elle n’a plus sa volonté humaine, elle a donné à Dieu sa vie et Dieu l’a prise.

Souvenez-vous, mes enfants, combien de saints ont donné leur vie à Dieu en s’oubliant pour l’amour du prochain!

Ce n’est pas, mes amours, parce que vous vivez en l’an 2003 que Dieu n’agit plus, il est le Présent : le temps n’est que pour les humains, Dieu est omniprésent.

Dieu est la Vérité, Dieu est la Vie, la Vie est mouvement : elle ne peut s’arrêter.

La Vie vous nourrit : c’est parce que nous l’avons voulu.

Chacun de vous avez en vous un choix d’amour : il vous appartient de dire oui ou de dire non à l’appel de Dieu, mais Dieu connaît chacun de vous, il a nourri votre oui avec des grâces d’amour.

Ce qui vous paraît inexplicable en cette enfant est à nous, ne cherchez pas à percer l’agir de Dieu; celui qui cherche à comprendre se perd dans ses raisonnements, il passe à côté de la grâce.

Dieu ne cesse d’aimer ses enfants, Dieu ne cesse de déverser en vous des grâces : je passe par les sacrements.

Mes  prêtres, mes choisis, sont mon œuvre; j’ai choisi mes apôtres, j’ai choisi mes disciples, et j’ai choisi tous mes prêtres.

Pas un seul n’est venu sans que nous, nous l’ayons comblé de nos grâces.

La vie divine est en chacun de vous, elle a besoin de son Dieu

et c’est par les mains consacrées que vous recevez des grâces.

Mes amours, Dieu est la Puissance; si cette enfant s’est donnée, c’est que c’est nous qui l’avons nourrie de nos grâces.

Cela ne peut venir d’elle, nous avons connu son oui avant même qu’elle soit; nous l’avons choisie avant même qu’elle soit dans le sein de sa mère; soyez témoins de l’agir de Dieu.

Seuls les cœurs qui disent oui au choix de Dieu reçoivent des grâces d’amour;

seuls les cœurs qui se laissent envelopper de l’agir du Saint-Esprit voient la lumière.

La lumière, mes enfants, est en vous, elle ne peut être à l’extérieur de vous : je suis la Lumière et la Lumière vous habite.

Si vous cherchez, par vos raisonnements humains, ce que cela peut faire autour de vous, vous allez perdre ce qu’il y a de plus précieux en vous : les grâces de Dieu.

On n’essaie pas, mes enfants, d’analyser l’amour de Dieu : il est immuable, il est en chacun de vous.

Mes amours, Dieu parle pour vous; il parle pour chacun de vous parce que vous lui appartenez.

Vous appartenez à moi : je me suis donné par amour pour vous.

Est-ce que Dieu va arrêter de vous dire: "je vous aime"? Qui d’entre vous, aujourd’hui, avez ouvert l’Évangile? Qui d’entre vous avez été en présence du Saint-Sacrement ? Qui d’entre vous s’est arrêté pour entrer en lui, parler à Dieu? Les enfants de ce monde ont oublié que Dieu est la Présence.

Est-ce que Dieu va cesser pour autant de vous dire qu’il vous aime? Nous sommes l’Amour et si nous voyons nos enfants négliger l’amour :

nous accourons vers vous pour vous nourrir de notre amour.

Oh! mes enfants, je me suis donné, mon geste est amour : ce mouvement ne s’est pas arrêté;

il ne s’arrêtera pas tant qu’il y aura un seul enfant qui ne sera pas amour : cela est dit.

Je crie dans vos cœurs.

Combien de mes enfants vivent dans un désert où il n’y a pas d’amour? Il se croit seul avec lui dans ce monde, il vit en étant sûr qu’il est le maître de sa vie : il ne perçoit pas sa solitude.

Moi, qui suis en lui, je le nourris par mes enfants de la Lumière : sans moi, il serait totalement anéanti.

Mes enfants, ce monde d’indifférence à mon amour se meurt

sans mes enfants de la Lumière.

Sans vous, mes bien-aimés dans la Divine Volonté, ces enfants ne pourraient avoir une espérance de vie.

Il y a en eux l’Amour qui les nourrit de sa Vie.

Même si ces enfants refusent ma Présence, je ne puis les laisser; je suis Jésus, je suis celui qui s’est laissé crucifier sur la Croix d'amour.

Ce temps est un temps d’amour, un temps de grâces.

Même si vous voyez autour de vous des enfants qui ont perdu la foi, dites-vous, mes amours, que Dieu, par les enfants de la Lumière, les nourrit afin de conserver le peu d’amour qui leur reste.

Là où il y a l’amour, il y a la vie, il y a l’espérance du bonheur.

Oh! mes tendres amours, ce mouvement est en vous, vous portez mes enfants, vous portez en vous les enfants choisis de Dieu!

C’est seulement lorsqu’ils refuseront l’Amour qui se présentera à eux que l’amour disparaîtra d’eux.

Avant que cela n’arrive, Dieu fait savoir à ses enfants qu’il est vivant, qu’il est présent.

Mes églises, mes amours, sont pratiquement vides, car mes prêtres sont seuls : ils crient vers moi, ils me demandent comment faire revenir le troupeau de Dieu dans son bercail.

Mes prêtres souffrent de cette situation, car les enfants de ce monde n’ont plus d’intérêt à aller à la messe, à recevoir les sacrements.

Certains d’entre eux ne font plus baptiser leurs enfants, alors qu’eux ont reçu le baptême : ils ne voient plus l’importance de ce sacrement.

J’ai entendu vos cris, j’ai entendu vos demandes d’amour; j’ai moi-même présenté à mon Père vos offrandes.

C’est pourquoi Dieu fait savoir par des instruments d’amour qu’il est en vous, que son Église est vivante, que son Église est et sera éternelle.

Mes enfants, je ne cesserai pas de parler à l’intérieur de cette enfant : elle se présentera là où, moi, je l’enverrai, car je connais les enfants qui veulent entendre parler que Dieu est vivant, que Dieu est agissant.

Ma Mère apparaît à plusieurs endroits; elle parle à mes tout-petits, qui ont accepté de donner leur vie, d’offrir à Dieu leur vie pour leurs frères et leurs sœurs : elle les comble de grâces, et ces enfants, oubliés d’eux-mêmes, témoignent de l’agir de la Divine Volonté.

Ils rapportent les mots de ma Mère : des mots d’amour, des mots d’encouragement, des mots de conduite, des mots d’obéissance, des mots d’humilité, des mots de sacrifice.

Mes bien-aimés, Dieu est la Volonté : il ne s’arrêtera pas.

J’instruis mes enfants parce que mes paroles portent des grâces.

Les paroles humaines ne portent pas de grâces; elles nourrissent que ceux qui veulent bien s’enorgueillir.

Ces enfants qui parlent dans leur volonté humaine, faisant accroire à d’autres enfants qu’ils parlent en Dieu, ne donnent rien : vous ne recevez rien.

Seul Dieu peut vous donner des grâces d’amour, peut vous faire sentir sa présence.

Mes enfants, ces temps sont trompeurs; certains enfants se présentent à vous en disant qu’ils sont en présence de Dieu et vous, enfants de la Lumière, vous écoutez ces paroles; mais Dieu est présent, Dieu est agissant : il met en vous la lumière.

Vous, vous savez reconnaître ce qui vient de Dieu parce que cela ne vient pas de vous, vient de la présence même de Dieu en vous :

ce mouvement est de la Divine Volonté.

Ces temps vous ont été avertis par mes apôtres: "Là où il y aura des prophètes, de faux prophètes, faites attention, soyez prudents!"

Mes amours, il faut entrer à l’intérieur de vous, là est la vérité.

Ce que vous entendez est de moi, de la présence de Dieu, et c’est pour cela que vous ressentez en vous l’amour : tout mouvement qui vient de Dieu aucun humain ne peut l’arrêter, et tout mouvement qui vient de l’humain Dieu l’arrête.

Dieu fait savoir à mes enfants la vérité : on ne peut mettre la lumière sous un boisseau : la lumière luit, elle se fait voir.

Dans ce temps de trouble,

ceux qui approchent la lumière ressentent la chaleur parce qu’elle est vivante.

Mes enfants, Dieu vous fait savoir que vous êtes des enfants de la Lumière : vous êtes attirés par la Lumière.

Vous portez en vous vos frères et vos sœurs; vous devez vous donner à Dieu et Dieu seul agit : il vous transforme.

Ces mouvements ne peuvent venir de vous, ils viennent de Dieu.

Lorsque vous recevez Jésus Hostie, j’entre en vous et tout votre être est en ma Présence.

Ce n’est pas moi qui suis en votre présence, c’est vous qui êtes en ma Présence : c’est moi qui fais ce mouvement d’amour.

C’est votre acceptation de venir vers mon prêtre, votre consentement, qui a fait de vous un enfant du oui.

Vous êtes tous des filles, vous êtes tous des fils du oui : tous ceux qui disent oui à Dieu, Dieu les comble de ses bienfaits.

Il ne peut s’arrêter d’agir, Dieu est la Présence : je fais en vous des mouvements d’amour qui vous transforment.

Tranquillement, je vous aide à vous découvrir tels que vous êtes : des enfants faits pour aimer, faits pour donner, faits pour partager.

Je vous ai dit : «Aimez-vous, les uns, les autres, comme je vous aime.»

Mes amours, sans moi, vous ne pourriez aimer.

Avant d’aimer votre prochain, il faut apprendre à vous aimer, et seule la présence de  Dieu peut vous apprendre qui vous êtes.

Dieu vous a choisis pour que vous soyez amour : il n’y a pas un enfant sur la terre qui est venu sans que mon Père le veuille.

Vous êtes tous des choisis, vous êtes tous mes amours.

Mon amour pour vous est si grand, il vous couvre de sa puissance, il vous fait découvrir la splendeur de votre intérieur.

Lorsque vous commencez à découvrir qui vous êtes, là vous commencez seulement à comprendre la raison de votre vie sur la terre.

Vous êtes venus en ce monde pour aller vers mon Père, pour vivre dans le bonheur, pour avoir la vie éternelle; c’est pour ça, mes enfants, que vous êtes sur la terre.

Dieu est l’Amour, Dieu donne l’amour : il ne peut s’empêcher de donner, il veut que vous connaissiez l’amour.

L’Amour a formé des enfants d’amour pour se complaire dans l’amour,

et les enfants d’amour doivent se reconnaître enfants de l’Amour,

pour redonner à l’Amour ce qu’il a déposé en eux.

Oui, mes amours, vous êtes venus pour donner à mon Père de l’amour, mais pour donner de l’amour, il faut que vous sachiez que vous êtes des enfants de Dieu : c’est là, votre vraie raison sur la terre.

Vous n’êtes pas venus sur la terre en n'ayant que vide en vous, vous êtes des mouvements d’amour.

C’est Dieu qui le veut ainsi : mon Père; mon Père vous a donné tout ce qui vous est nécessaire pour avancer vers lui; il a donné son Fils pour nourrir votre amour : c’est moi la Source de votre vie.

C’est moi le Pain de vie : «Qui vient à moi et mange mon Corps et boit mon Sang a la vie».

Je suis en mon Père et  mon Père est en moi, et vous, lorsque vous avancez vers mon prêtre, vous consentez à venir en moi : c’est moi qui vous prends, je vous ai en moi.

Il faut mourir en moi pour aller vers mon Père : là est vérité.

Ne l’ai-je pas enseigné à mes apôtres?

Mes amours, je me sers de cet instrument pour vous rappeler ce que j’ai dit à mes apôtres.

Je ne viens pas vous parler de nouveautés : tout a été dit.

Moi je suis le Mouvement de l’amour, je suis le Présent et comme vous vivez en l’an 2003 : Dieu est présent, Dieu vous rappelle vos manquements envers votre prochain, Dieu vous rappelle vos manquements envers vous-mêmes, et Dieu vous rappelle vos manquements envers mon Père.

Est-ce que moi, l’Amour, vais-je me taire? Je ne puis, j’ai soif de vous.

J’ai crié sur la Croix : «Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font».

Par ces paroles, j’ai demandé à mon Père de pardonner vos manquements d’amour.

Mes enfants,  j’ai soif : donnez-moi vos vies.

Je suis la Vie : je veux nourrir votre vie avec ma Vie.

J’ai tout en moi, mon Père m’a tout donné; venez puiser en la présence de Dieu ce que je veux vous donner : mes grâces d’amour.

Soyez bons pour vous : ne vous refusez pas de l'amour.

Je crie dans le désert de mes enfants et eux n’entendent pas.

Vous, mes bien-aimés, qui avez répondu : donnez-moi de l’amour, donnez-moi des oui; ces oui, faites-les dans la Divine Volonté.

Lorsque vous dites oui dans la Divine Volonté, vous portez tous les oui de vos frères et de vos sœurs : moi, je vous comble; je vais centupler votre mouvement d’amour : il sera grand ce mouvement.

Je suis avec chacun de vous pour vous dire :

«Amour, tu es à moi, tu appartiens à Dieu; j’ai mis en toi mon Souffle de vie pour que tu te reconnaisses amour.

Ce Souffle de vie est sorti de mon intérieur, il veut qu’aujourd’hui tu comprennes la vraie valeur de ta vie : ta vie est à Dieu.

Je ne puis te forcer à comprendre ces mots d’amour, il faut que tu te laisses couler en toi par mes paroles.

Vois en toi combien Dieu veut te donner de l’amour : il n’y a que toi qui peux accepter.

Je t’aime parce que tu es toi; lorsque tu es venu au monde, je t’ai aimé avec ton humanité.

J’ai voulu que tu sois toi-même, j’ai voulu faire de toi un être libre de choisir.

Je t’ai pris dans mes bras et t’ai serré fort sur mon Cœur parce que je savais que, lorsque tu sortirais du sein de ta mère, tu serais dans un monde où on a oublié Dieu.

Je me suis déposé en toi, je me suis fait tout petit, si petit, et j’ai pris soin de toi.

D’autres t’ont pris dans leurs bras et t’ont donné ce qu’ils pouvaient te donner: de l’amour, mais comme eux-mêmes souffraient de l’amour, ils n’ont pu te donner que ce qu’ils connaissaient, et moi, j’étais en toi et te nourrissais parce que tu avais soif de mon amour.

Avec les années, tu as développé toi aussi des refus envers moi parce qu’on a oublié de te dire que j’étais là, en toi, que je t’aimais, que je t’acceptais comme tu étais; on a oublié de t’amener vers mes prêtres afin que tu puisses recevoir des sacrements pour nourrir ton âme.

Aujourd’hui, je suis venu parler en cette enfant pour toi parce ce que je n’ai pas cessé, un seul instant, de t’aimer.

Je me suis donné pour toi : je te veux heureuse, je te veux heureux.

Regarde autour de toi, on remplace le bonheur par le matériel; moi, je veux te donner le vrai bonheur : il est immense, il est si grand, c’est pour l’éternité!

Je t’aime. N’oublie pas ces mots; je les dépose en toi et, dans la Divine Volonté, chaque enfant que tu portes, un jour, va entendre ces paroles.

Je veux te dire merci pour ton abandon, merci parce que tu veux que Dieu fasse de toi un enfant qui veut aimer ses frères et ses sœurs.

Tu es tout pour moi, j’ai voulu tout t’offrir et je veux que ce moment soit inscrit dans ton Livre de Vie.

Tu seras présent avec moi et lorsque j’ouvrirai ton livre, je te montrerai ce que ce mouvement a fait en toi.»

Mes enfants d’amour, Dieu est la Volonté, parce qu’il ne peut laisser ses enfants à eux-mêmes : il est la Volonté.

Dieu peut, pour chacun de vous, faire en sorte que vous soyez dans l’acceptation.

Mais, Dieu est si amour, il est tendresse; à vous seuls de demander des grâces de lumière pour que vous soyez vous-mêmes libres d’accepter ce mouvement d’amour.

Je suis en vous, je suis amoureux de vous.

Faites savoir, mes enfants, à ceux qui veulent bien vous entendre, que Dieu parle.

Et à ceux qui ne veulent pas écouter, gardez cela dans votre cœur et donnez-les-moi; moi, je vais déverser en eux des grâces de lumière afin qu’eux aussi profitent des grâces.

Lorsque Dieu parle, Dieu nourrit.

Je n’ai pas eu besoin, mes enfants, de distribuer du pain et des poissons, je vous ai nourris de ma Parole.

Je multiplie mes grâces : la Divine Volonté est maîtresse de sa Volonté.

Réjouissez-vous! Soyez dans l’allégresse! Dieu a fait en vous fructifier votre acceptation d’être venus.

Vous verrez en vous combien Dieu est agissant.

Lorsqu’on accepte que Dieu transforme, Dieu ne peut plus s’arrêter.

Ce qui est commencé est dans la Divine Volonté.

Amours, je vous aime.

Amours, aimez-vous.

Portez vos frères et vos sœurs.

Mon Église, c’est vous; vous êtes membres de mon Église.

Nourrissez-vous à la source même de mon amour, pour chacun de vous, pour chacune des personnes que vous portez en vous.

Le contenu de mon amour est vous.

Je vous aime, mes trésors.

Dieu Amour fait pleuvoir sur vous une abondance de grâces; il demande à ses prêtres de venir faire ce mouvement d’amour.

Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Maman Marie me demande d’être obéissante, elle veut que je témoigne de l’agir de Dieu en moi.

Elle dit que lorsqu’on donne ce que Dieu donne, cela porte des fruits, parce que si je garde pour moi ce que son Fils me donne, cela sera comme le serviteur qui a reçu un talent : il l’a enterré, il n’a pas porté de fruits.

Lorsque Dieu nous fait savoir qu’il est amour pour nous, lorsque Dieu nous fait sentir en chacun de nous sa Présence, lorsque Dieu nous fait voir à l’intérieur de nous la Trinité, lorsque Dieu nous fait voir Marie à l’intérieur :

il faut le témoigner, il faut le dire.

Depuis quelques années, – oh! ça ne fait pas longtemps pour moi, c’est comme si c’était depuis toujours – depuis 2001 ma vie a changé, ma vie a pris une forme différente de ce que je connaissais.

Il a mis sur mon cœur sa main : c’est la Divine Volonté.

Je ne m’en suis pas aperçue; j’ai donné un oui sans savoir où cela était pour m’emmener; je le savais pas, moi, qu’on m’avait choisie, mais je savais une chose : que j’avais besoin d’amour.

Vous savez, quand on est treize à la maison, je disais : "Ah! je manque d’attention, de l’amour de maman, de papa"; maman était toujours malade et mon père, il travaillait toujours : il travaillait "ces chiffres[1]"; alors, j’avais cette soif d’amour, là en dedans de moi : je la cherchais tout le temps.

Alors, j’ai grandi comme tous les autres enfants avec un besoin d’être aimé : qu’on m’aime.

Alors j’ai été, dans mon enfance, fragile; j’avais pas de santé, que maman disait.

À deux ans, imaginez-vous, elle a fait venir le médecin; puis le médecin dit : "Elle fait une dépression; elle pleure tout le temps, envoyez-la dehors".

Oh! pauvre ma sœur Simone! Elle ne pouvait pas m’envoyer dehors à deux ans toute seule; ma sœur avait trois ans, puis elle nous mettait dehors.

Elle, elle se tenait le visage dans la vitre parce qu’elle ne voulait pas jouer dehors, et moi, j’aimais jouer dehors.

Mais j’ai toujours demeuré avec une santé très fragile; maman me surprotégeait, puis, les autres, ils disaient : "On sait bien, tu la protèges". 

Mais il n'y a pas eu tout le temps des bons côtés parce que je me rappelle quand je voulais jouer, vers onze ans, comme au baseball, bien je revenais avec des courbatures : ah! bien là, c’était fini ce sport-là pour moi.

Tout était, tout le temps une protection mais, moi, je voulais plein d’amour.

Je me rappelle une fois – ah! mon Dieu! il faut que je conte ça! – j’avais appris un compliment à l’école, puis c’était la Fête des Mères, ah! je m’étais pratiquée et pratiquée!

Mais maman n'avait pas de santé; alors, je me suis présentée devant elle, j’ai fait la révérence, comme on nous avait appris à l’école, puis j’ai dit mon compliment; à la fin, ma mère a bien pleuré; mais j’ai été chicanée parce que j’avais fait pleurer ma mère!

Savez-vous quoi? C’est que mon père manquait aussi d’amour, il le cherchait lui aussi.

Il en voulait de l’amour, lui aussi; alors, il avait vu sa femme pleurer ‘son amour pleurer’, il a voulu la surprotéger, hein? Ce n’est pas parce qu’il ne m’aimait pas, c’est parce qu’il cherchait l’amour en dedans de lui.

C’est un peu notre comportement à tout le monde; on fait des gestes en pensant bien faire, mais on nuit à notre prochain sans s’en rendre compte parce qu’à l’intérieur de nous : on cherche l’amour.

Après, j’ai vieilli avec des blessures; j’ai eu une adolescence comme tout le monde : ‘une identification’.

Papa était très sévère, mais il le fallait bien, il avait huit filles, cinq garçons; et, surtout, mon oncle est décédé, il avait cinq filles, et mon père a été nommé le tuteur.

Alors, là, quand à Montréal il se passait quelque chose, maman nous disait : "Attention les filles, votre père a été réglé quelque chose à Montréal, alors tenez-vous comme il faut!" Ah! se tenir comme il faut, on ne sortait pas, on ne faisait rien, nous autres; alors, là!

Mais, à la moindre petite chose, papa : il parlait fort, on n'avait qu’à suivre ses yeux, puis on écoutait.

Mais la jeune fille que j’étais à quatorze ans, quinze ans, a vieilli; elle avait encore ce besoin d’être aimée; alors, je me révoltais, non pas contre l’autorité de mon père : oh! mon doux! personne ne pouvait tenir tête à mon père; mais à l’intérieur de moi, toute seule là, il y avait des révoltes qui se passaient, comme une adolescente : alors j’ai vieilli en cherchant de l’amour.

J’avais dix-huit ans, je n'avais jamais sorti avec des garçons, j’ai rencontré mon mari.

C’était un jeune homme qui venait d’une famille de onze enfants lui aussi, et sa mère, c’était une veuve.

Quand je suis arrivée dans cette famille-là, je n’avais jamais vu autant d’amour.

Une femme seule avec onze enfants : elle avait donné sa vie à ses enfants.

Il y avait tellement d’amour que je disais : c’est comme ça je vais aimer.

Quand il arrivait des enfants, elle leur pinçait les joues, puis les embrassait.

Il y avait tellement de caresses, tellement de belles choses, qu’avec moi, ça me fascinait de voir tout ça, c’était tellement beau!

Ce n'est pas parce que maman ne m’a pas aimée, ni mon père, mais ils avaient des blessures, eux autres, hein, des grosses blessures.

Pourtant, ma belle-mère… Ah! qu’il y en avait!

Son mari…, oh! là je l’entends dire : "Laissez mon mari manger les racines de ses pissenlits tranquille", en voulant dire : "Ne parlez pas contre mon mari".

Elle a très souffert ma belle-mère; elle a eu sa vie dans les années cinquante, soixante; quand un homme laisse une femme seule, les enfants en souffrent, parce que la société est très dure, hein, pour ces personnes.

Mais ma belle-mère avait une foi,

une foi tellement grande : elle respectait son mari; imaginez-vous qu’on a de quoi à apprendre nous autres aussi, hein? C’était son mari, elle le respectait, elle lui était fidèle; même si lui ne l’était pas, elle, elle priait pour lui.

Elle éduquait ses enfants dans le respect de leur père : il faut le faire, hein? Aujourd’hui, on aurait à apprendre d'elle : à prier pour son mari, même si lui est infidèle.

Lorsqu’il arrivait à la maison, la porte était grande ouverte parce que c’était son mari.

Moi, j’ai vu, je n'ai pas connu mon beau-père, mais j’ai vu ma belle-mère et j’ai vu beaucoup d’amour dans cette femme-là, et ce sont les grâces de Dieu qui la nourrissaient.

Il n’y avait que Dieu qui pouvait faire de ma belle-maman un être d’amour comme ça.

Mais j’avais tout le temps en moi ce besoin d’aimer, et mon mari m’aimait, et j’aimais mon mari, mais cette soif d’aimer était toujours en moi.

J’en voulais, j’en voulais, j’étais comme un oiseau : la bouche ouverte, c’est qu’il veut à manger tout le temps.

Ah! pauvre Maurice, combien de fois je lui disais : "Je veux que tu me dises ça, là; je veux que tu me dises que j’ai une belle robe; regarde, j’ai fait le ménage aujourd’hui".

J’aurais voulu là, quand il arrivait dans la maison là, que les gros compliments : "La maison est propre, tu es une femme formidable!"

Il était fatigué; lui, tout ce qu’il disait, c’était "Bonjour" et je lui demandais : "Comment ça été aujourd’hui?" Alors, là, il me répondait : «Ah! je suis fatigué et tout à l’heure je vais aller me coucher."

Il avait tout le temps son repos avant le souper; alors, je restais sur ma soif.

J’ai aimé mon mari, mais il m'a fallu les grâces du sacrement du Mariage, et lui aussi parce qu’on était deux êtres : à vouloir avoir raison.

Ça, c’était lui et moi : quand il disait que le Québec était en bas de Trois-Rivières et si, moi, je disais que le Québec était en haut de Trois-Rivières,  on pouvait en jaser pendant une heure de temps : c’était nos conversations.

Rien de malin, mais on s’obstinait beaucoup; assez que mes enfants disaient : "Ah! vous n’arrêtez pas de vous obstiner!"

Alors, mon mari disait: "Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse d’autre, on n'aurait rien à dire, on s’aime comme ça!"

Alors, imaginez-vous qu’on s’est aimé comme ça.

Il était comme ça et j’étais comme ça moi aussi, jusqu’à l’an 2000.

J’avais commencé à aller à Marmora, j’avais commencé à découvrir la Divine Volonté et, là, je faisais tout en Jésus : "Jésus, passe le balai", Jésus faisait la vaisselle; je travaillais, je le faisais en Jésus : tout était fait en Jésus, tout! 

Alors, quand je priais pour l’un de mes enfants, oups! il y avait quelque chose qui disait en moi : "Si mon enfant avait souffert comme ça, il en avait d’autres qui devaient souffrir comme ça"; alors, je prenais tous les autres enfants et puis, je priais pour eux.

Le Seigneur me transformait, je ne m’en rendais pas compte, là.

Alors, mon amour aussi a pris un changement dans ma vie.

Là, Dieu me comblait, je donnais des oui; j’avais commencé à apprendre à donner des oui et ces oui, ils commençaient, eux autres, à faire de moi une enfant qui donnait tout à Jésus, absolument tout.

Et lorsque mon mari commençait à m’obstiner, eh bien, je disais : "Je te le donne, Seigneur", puis je gardais le silence, je l’obstinais plus.

Ah, ça ne s’est pas fait aussi facilement que ça, là, il a fallu bien des efforts.

Parce que Marie-Josée m’avait dit aussi – une petite amie, imaginez-vous, elle a vingt et quelques années, – "Quand sainte Thérèse échappait une épingle à terre, elle la ramassait, puis c’était une action pour Jésus, une action d’amour".

Alors, imaginez-vous que si elle faisait des choses par amour pour Jésus, alors je voulais le faire aussi, par amour pour Jésus, des actions dans la Divine Volonté : je disais mon chapelet.

J’avais un miroir devant moi; quand je faisais la vaisselle, le miroir me montrait ma croix – une croix de Dozulé avec Marie – que j’avais mis(e) dans un petit coin, puis là je priais.

Alors là, je priais dans la Divine Volonté et, sans vraiment le réaliser, je savais quand il fallait dire un ‘Gloire au Père’.

Il y avait quelque chose qui me disait que c’était le temps; alors, je le faisais.

Imaginez-vous, une fois, j’ai dit : "Je vais bien voir si c’est un hasard"; alors, à chaque fois mes yeux se déposaient sur une porte et quand il est venu le temps de dire le "Gloire au Père", là, j’ai compté les endroits, puis ça faisait dix.

Sans m’en rendre compte, mon ange me disait quand c’était le temps de dire un ‘Gloire au Père’.

Alors, imaginez-vous que mes journées, c’était plus seulement qu’un chapelet, c’était rendu deux chapelets, c’était rendu trois chapelets; assez, que mon mari disait : " Ah! tu n’es pas obligée de prier autant que ça, le Seigneur n'en demande pas tant que ça!"

J’avais ce besoin-là : de prier, de prier; ça me faisait tellement une joie!

Parce que j’avais aussi des visions, j’avais des chaleurs : ça me réchauffait à l’intérieur de moi; j’avais des joies, puis les yeux coulaient : imaginez-vous, je pleurais et j'avais de la joie.

Ça, c’était comme des bonbons; tu sais quand on goûte à quelque chose, on ne veut pas s’arrêter, mais ça me procurait de la joie, alors je le faisais.

Mais avec le temps, l’amour grandissait en moi :

l’amour pour mes frères et mes sœurs, l’amour pour mon mari était devenu pur.

Cet amour : j’avais déjà entendu parler que quand on vieillit, ce n’est plus le même amour que quand on est jeune, c’est un amour sage : l’amour est plus beau; alors, j’étais rendue à ce point-là!

J’avais cinquante ans, bah, cinquante-deux, là : j’avais découvert la sagesse dans l’amour; c‘était un amour pur en Dieu : je regardais mon mari, et je l’aimais parce qu’il était lui.

J’avais appris à ne plus lui demander de l’amour; j’avais appris à ne plus attendre de compliments de mon mari : je l’aimais parce que c’était mon mari.

C’est  parce que j’étais comblée à l’intérieur de moi; c’était rendu que j’avais tellement d’amour à l’intérieur de moi : ça me nourrissait; alors, j’avais plus besoin de demander à mon mari de l’amour, j’avais tellement d’amour que je voulais lui faire plaisir.

Quand je faisais à manger, c’était pour lui faire plaisir; ah! je le faisais avant, mais là c’était sans rien attendre de lui; je l’aimais parce qu’il était Maurice, parce que c’était mon mari : je lui donnais, par amour.

Puis, mes enfants, c’était pareil! Ah! j’aimais mes enfants!

Vous savez, quand ils étaient jeunes, je disais : "Je suis la personne la plus égoïste de la terre. J’aime mes enfants, puis je vais leur donner tellement d’amour que quand je vais être vieille : je suis sûre d’en avoir".

Alors, imaginez-vous, j’ai élevé mes enfants avec ça : "Je vais leur donner de l’amour", parce que j’avais eu tout le temps ce besoin d’amour.

Quand j’ai vu ma belle-mère, hein, (qui) en donnait, de l’amour, bien là j’ai dit : "Je vais en donner de l’amour"; c’était de l’amour, de l’amour : j’ai aimé mes enfants, je les ai étouffés dans mon amour.

Alors, quand je parlais de l’amour de Dieu, là, ils disaient : "Ah non! elle ne va pas encore nous casser les oreilles"; alors, par amour, pour me faire plaisir, ils n’osaient pas dire non.

Ils venaient à la maison, mais toujours résignés à entendre parler maman du bon Dieu parce que j’allais à Marmora, je priais, je priais; alors, de quoi voulez-vous que je parle? De Dieu.

Hé! j’avais connu le charismatique; tout est nouveau, tout est beau, hein? Alors, là, je parlais encore des témoignages que j’entendais : c’était tout le temps sur le bon Dieu!

J’avais aussi Maman Marie qui apparaissait : ah! je leur ai parlé souvent du bon Dieu!

Mais là, j’ai commencé à avoir des visions; puis je les invitais à la maison: "J’ai quelque chose à vous dire".

Mon mari, lui, était dans le salon, parce qu’il disait : "Ce qui t’arrive, garde-le pour toi; je suis bien content pour toi! Ça, c’est tes affaires; moi, j'ai mes affaires!"

Puis là, je l’achalais souvent : "On va dire le chapelet ensemble"; "Oh, non! toi, tu pries sur ton bord, moi, je prie sur mon bord; puis compte pas là-dessus, jamais je dirai le chapelet avec toi", et, aujourd’hui, il le dit avec moi, mon mari.

Et mes enfants, toujours par politesse, ils venaient écouter maman.

Et je me rappelle, c’était la vision que j’avais eue sur la petite brebis : cette vision, elle a été faite réveillée.

Imaginez-vous que : il était trois heures du matin, j’avais ouvert les yeux; j’ai fermé mes yeux : je voyais comme une télévision devant moi, et pareil comme une télévision ouverte; ça se passait devant moi, et je faisais de la fibromyalgie!

La fibromyalgie, on ne peut pas demeurer sans bouger parce que ça fait mal : on a mal à la nuque, on a mal dans les talons, alors au bout de quelques minutes, il faut toujours se tourner.

Trois heures sans tourner, trois heures de temps sans bouger parce que quand elle s'est terminée cette vision, il était six heures : j’ai cru que c’était quelques minutes.

Eh! j’ai voulu conter ça à mes enfants, hein? Alors, quand ils sont arrivés à la maison, j’ai conté ça, mais dans la paix, parce qu’en moi il y avait quelque chose qui changeait sans m’en rendre compte.

Mais je m’en rappelle; aujourd’hui, mes filles me disent : "Tu te souviens maman? On avais-tu hâte que t’arrêtes de parler parce qu’on se disait : ‘Voyons, ça ne se peut pas, voyons! Ah, non!’ 

Et, en même temps, il y avait quelque chose qui nous forçait à écouter, on ne savait pas ce que c'était; on voulait, puis on ne voulait plus; là on se disait : ’Ah! elle a de l’influence sur nous autres!’"

Parce qu'ils voyaient bien qu’il se passait quelque chose, mais ça leur faisait peur un tout petit peu, et ma plus jeune, elle se disait : ‘Ah! c’est beau maman!’

Mais, elle se disait en elle-même : ‘Si elle pense que je vais me mettre à prier comme elle, elle prie, moi je ne suis pas capable’." 

Parce qu’ils savaient que je disais des chapelets; ils avaient peur de ça.

Et c’est quand ils ont commencé à regarder ce que je faisais : quand mon mari est mort, j’avais des messages et j’écrivais.

Et après, – j’étais toute seule avec mon mari, mais là comme mon mari était parti, ils prenaient soin de moi, – alors, ils étaient à la maison, et là, ils voyaient les écrits : j’écrivais sans arrêter, c’était une page, oups!  – j’avais mes autres feuilles blanches, – une autre, après ça une autre; ils disaient : "Ah! mon Dieu! elle qui n’est pas capable d’écrire une ligne comme il faut, elle écrit sans arrêter". Et là, le plus surprenant, c’est que ça avait toute du bon sens! Et ça ils disaient : "Ce n’est pas maman, elle n'est pas capable d’écrire, de parler comme il le faut, sans mélanger tout".

Elles disaient : "Tu commences par la fin, la fin est rendue dans le milieu. Maman, tu nous as toujours mélangées. Puis, là quand on lisait ça, ça se suivait, ça avait du sens, c’était cohérent, là".

Tout ce que j’écrivais : là, ils ont bien vu que c’était du Seigneur, parce que ce n’est pas maman qui pouvait faire ça.

Mais je n'avais pas eu mon gars encore, hein? Lui, il n'était pas prêt encore.

Ah! il disait : "Maman, obéis." Mais lui, non; même encore : "Tu sais maman, je ne suis pas capable d’aller à la messe, il dit : Amène-moi". 

Mais l’année passée, j’ai écrit des passages en anglais.

Je ne sais pas lire l’anglais, je ne sais pas écouter l’anglais et je ne sais pas prononcer en anglais : je suis nulle, et mes enfants ont tellement ri de moi là, quand j’essayais de dire un mot que c’était rendu une habitude que quand on me taquinait là-dessus, j’étais comme un canard là : c’était comme l’eau qui coule sur un canard, ça ne rentre pas : alors, ça ne me faisait rien.

Mais quand il s’est aperçu qu’il y avait des paragraphes en anglais, c’est là que mon garçon a changé : il a cru.

Il a dit : "Là, je ne peux pas douter que maman, elle écrit parce qu’elle entend, parce que ça, ce n’est pas elle!"

Ça, ça été le bon Dieu.

Et je ne vous dis pas que ma famille croit : ils me fuient tous; je leur fais peur.

Ma mère prie pour moi, mais elle n’est pas capable, elle a quatre-vingt-cinq ans; imaginez-vous, une femme de quatre-vingt-cinq ans, elle apprend que sa fille entend parler à l’intérieur d’elle.

Ah! elle ne peut pas, c’est au-dessus de ses forces; elle a tellement la foi, maman, là, qu’elle a dit : "Oh! mon Dieu! je vais prier pour elle!" 

Mais elle sait qu’il se passe quelque chose; j’ai dit : "Maman, je m’en vais au Lac Saint-Jean", c’est tout ce que j’ai dit; elle a dit : "Tu es rendue comme ta sœur Rita".

Ma sœur Rita, elle est : premièrement, ma sœur Rita, elle a voulu rentrer religieuse et sa santé ne l’a pas permis; alors, elle a fait sa vie dans la chasteté, dans la pauvreté et dans l’obéissance.

Elle a toujours porté la jupe noire, la blouse blanche avec un petit manteau noir, puis un foulard noir, la croix et Maman Marie, grosse médaille comme ça,  sur sa poitrine, parce qu’elle voulait témoigner qu’elle n’appartenait qu’à Jésus.

Et maman commence à douter que je vais parler de Jésus à d’autres personnes, et je crois que le bon Dieu est en train de lui montrer, sans qu’elle le sache, sa Volonté.

Et moi, ma vie maintenant est d’obéir à Dieu et de faire ce qu’il me demande.

Maman Marie me dit toujours d’être obéissante, comme elle l’a fait tantôt.

En ce moment même, les paroles que je vous dis viennent en moi sans que je ne le veuille, sans que j’y pense, en étant calme.

Il dit: «C’est parce que c’est lui.» Je n’ai pas d’effort à faire; il sait, Dieu, ce qui est bon pour chacun de nous.

À chaque fois que je me présente, Dieu fait savoir sa Volonté; il me fait entendre ce qu’il veut vous dire parce qu’il connaît tout votre intérieur, parce qu’il sait ce que vous voulez entendre, parce qu’il vous aime, parce qu’il m’aime.

Comme ce soir, je n’ai pas … vous savez, ça veut dire que je ne peux pas savoir le contenu de ce que j’ai dit.

C’est impossible, parce que lorsque j’entends la voix qui dit : ce sont des mots qui viennent et je ne sais pas le mot suivant; alors, si je ne suis pas abandonnée, si je ne suis pas à l’écoute et obéissante, je pourrai pas répéter les mots qu’il me dit.

Un jour, dans le Saint- Esprit, il m’a expliqué : «C’est comme une personne qui conduit une camionnette, il tient le volant, mais il n’y a pas de route et à chaque fois qu’il avance, il y a une route qui se forme.»

C’est la même chose qui se passe en moi : chaque mot m’amène à un autre mot sans que je le connaisse : je l’entends et je le répète.

C’est pour ça qu’à la fin de la soirée je dis aux personnes qui sont avec moi : "Qu’est-ce que ça avait l’air à soir", parce que je ne le peux pas.

C’est comme quand il m’a parlé en anglais; imaginez-vous, je ne connais pas le mot qui voulait dire, et il a dit des mots comme pour me montrer qu’il fallait que j’obéisse sans comprendre.

Quand on écrit, et qu’on comprend la langue, ça va; mais quand on écrit et qu'on ne sait pas ce qu’on écrit, on l’écrit mal, comme on l’entend : ce n’est pas facile!

Et quant aux personnes qui ont mis au propre, ils n'ont pas changé le sens, Dieu leur avait dit à travers moi : «Vous ne changez rien, vous corrigez les fautes.»

À la fin, j’ai dit : "Est-ce que ça dit quelque chose?" Ils ont dit : "Oui, c’est comme un bébé qui parle!" et même, il y en a que ça leur faisait rire, ils disaient : "On avait l’impression que tu étais dans une chaise haute, c’était vraiment pas des mots…, mais, c’est comme ça.

Quand il y a eu le livre trois, ces paragraphes y étaient; Dieu a expliqué à la personne qu’elle devait mettre au propre sans (rien) changer; mais il fallait quand même que ce soit lisible pour vous autres, alors Dieu a dit : «J’ai voulu démontrer à cette enfant l’obéissance et j’ai voulu aussi vous démontrer ma Volonté parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle écrivait : elle a démontré par là qu’elle écoutait. Ces mots ne sont pas contre le prochain ni contre l'Église.»

Ah! mon Dieu! Quand il a dit ça, j’en ai eu le frisson; imaginez-vous, c’est vrai, je ne savais pas ce que j’écrivais! Ça ne parlait pas contre le prochain, ni contre son Église, puis ça ne contredisait pas l’Évangile : ça, c’est Dieu!

‘Tu marches en avant, puis tu vas où je te dis d’aller’, mais toujours en prenant soin de moi;

c’est ce qu’il attend de chacun de nous : l'obéissance à sa Volonté.

Il nous amène dans son amour : on a toujours été dans son amour, mais il a respecté notre volonté humaine.

Notre volonté a beaucoup bifurqué avec tout ce qu’on nous a appris, tout ce qu’on nous a imposé aussi, parce qu’on ne nous a pas demandé la permission de passer certains programmes à la télévision, ni à la radio.

Ils nous ont comme ensorcelés tranquillement avec des belles petites émissions, bien belles!

Comme le Survenant, comme Bobino : toutes ces choses-là, c'était bien innocent, mais quand on regarde ce qui se passe aujourd’hui : là, c’est de l’impureté.

La télévision, c’est de la violence; ce n’est pas bon pour nous et pourtant, aujourd’hui, si on dit que la télévision n’est pas bonne : on saute, on n’accepte pas ça: "Tu vois le mal partout"; c’est comme s'ils ne voyaient plus rien.

Mes deux filles, elles ont changé, vous savez; elles ne sont plus capables de regarder autant la télévision; elles ne savent plus ce qui se passe parce qu'elles disent : "Mon doux, mais il y a bien de la violence!"

Parce que quand ça fait des mois qu’on ne regarde pas la télévision et puis qu’on regarde la télévision, là, on s’aperçoit qu’il y a de la violence, et pourtant, elles la regardaient avant la télévision; elle était là, il y a deux ans : la violence, mais ça pris une tournure différente :

ce sont les grâces de Dieu, c’est Dieu qui fait ça.

Et, aujourd’hui, c’est la même chose pour la musique; elles écoutaient la musique en faisant à manger, en faisant le travail, mais, à cause des écrits, elles ont fait attention à ce qu’elles écoutaient; elles se sont aperçues que lorsqu’elles écoutaient la musique, elles oubliaient Jésus qui était à l’intérieur d’elles, alors elles n'offraient pas leur journée quand elles avaient de la difficulté.

Parce que ma fille a une garderie en milieu familial, et quand elle était épuisée, fatiguée, elle disait qu’elle oubliait de demander à la Sainte Vierge de venir l’aider, parce qu’elle avait pris l’habitude de mettre une musique, mais basse, pour calmer les enfants, puis, pour elle, ça lui donnait comme un autre son que les enfants, mais c’est là qu’elle a réalisé qu’elle était en train de donner des mauvaises habitudes aux enfants :

elle oubliait de demander des grâces à Maman Marie pour l’aider dans son travail.

Aujourd’hui, elle n’écoute plus la musique, du moins, elle fait bien attention.

Elle a choisi et c’est rare qu’elle écoute la musique en travaillant, et la télévision se ferme; ça, c’est seulement Jésus qui a pu faire ça, ce n’est pas moi.

Ce n’est pas moi qui leur ai parlé de la télévision; ce n’est pas moi qui leur ai parlé de la radio, de la musique : ce sont les écrits de Jésus parce qu’elles les ont lus.

Elles ont trouvé que Jésus était de l’amour, que ce n’était pas un Dieu punisseur qui surveillait d’en haut, puis qui était pour leur dire : «Ah! tu as fait mal!» 

Non, elles ont appris que Jésus était venu pour leur montrer qu’il était amour.

Et mes enfants vont à la confesse régulièrement; ils reçoivent Jésus Amour avec une piété qu’ils n’auraient jamais pensé parce qu'ils ont toujours été à la messe.

À dix-huit ans, mon garçon, lui, a décidé de dire non, mais mes filles ont toujours suivi la messe mais, aujourd’hui, c’est avec le cœur.

Elles disent : "Maman, ce n’est plus pareil, aujourd’hui on va à la messe parce qu’on a un besoin, on a besoin des grâces de Jésus"; elles se sentent tout enveloppées de Jésus quand elles vont à la messe : elles reçoivent des grâces très belles, quand elles font leur semaine.

Puis si elle est très fatiguée, eh bien, elle va trouver ses forces; savez-vous où? Dans le sacrement de la Pénitence.

Qui aurait pensé que dans le sacrement de la Pénitence, elle était pour y trouver des grâces de force!

Jésus est en train de nous transformer.

Je témoigne parce que si cela est arrivé pour mes enfants, cela est arrivé aussi pour d’autres enfants : j’ai eu des témoignages.

Hé! savez-vous ce qu’on a fait? On les a donnés, on n'a rien fait : on a fait confiance à Dieu; c’est ça qu’on a fait, et ils (nos enfants) nous ont regardés : on a été des témoins d’amour de Dieu, et c’est ça qu’ils veulent nos enfants :

ils ne veulent pas nous écouter, ils veulent nous regarder.

Imaginez-vous, comme ma plus jeune, elle regardait maman s’obstiner avec papa; quand elle disait : "Ah, vous n'arrêtez pas de vous obstiner", ben! c’était parce qu’elle nous surveillait, parce qu’elle nous regardait!

Mais c’est la même chose qu’ils font lorsque, nous, on change, puis qu’on agit comme Dieu attend de nous : ils nous regardent,

puis, sans s’en rendre compte, ils sont influencés par notre comportement.

Le Seigneur, il a dit : «Lorsque deux personnes vivent ensemble, l’une déteint sur l’autre.»

On devient semblable à l’autre : on est comme influencé par l’autre; alors, nos enfants, qui nous voient, subissent notre influence.

Mais il a dit quelque chose de plus beau; il a dit comme ça : «Je suis avec chacun de vous depuis votre naissance, je vis en chacun de vous en présence de votre intérieur. Si vous ne venez pas en vous pour vous aimer : comment pourrez-vous montrer à ceux que vous aimez que vous êtes amour? Chaque enfant qui n’accepte pas ma Présence en lui se refuse à ma Présence; alors, il ne peut être influencé par mon amour».

Alors, lorsqu’on accepte la présence de Dieu, on se laisse influencer par l’amour de Dieu : on déteint sur Dieu.

Dieu nous donne son amour, on devient amour à notre tour.

Dieu nous habite, c’est la Personne la plus près de nous.

C’est Dieu, ce n’est pas nos enfants, c’est Dieu.

Dieu veut qu’on déteigne sur lui; Dieu veut nous rendre amour pour que nous, à notre tour, on puisse rendre amour nos frères, nos sœurs.

Mais on sait que nos frères et nos sœurs, en premier : c’est notre mari, nos enfants après ce sont nos frères, nos sœurs, notre parenté; alors, ça s’en va en grandissant parce que c’est ça le prochain.

Dieu veut nous faire vivre son amour pour qu’on puisse donner,

pour qu’on puisse devenir amour.

S’il a réussi avec moi, il est capable de réussir avec tout le monde.

Vous savez, quand j’étais jeune, j’avais une phrase, même plus tard, tout le temps, j’ai toujours été comme ça, je disais : "Si quelqu’un est capable de faire ça, je suis capable de le faire"; ça, c’était ma volonté humaine, aujourd’hui, je dis : "Si je suis capable de ne rien faire, bien tout le monde est capable de ne rien faire".

Il faut tout laisser à Dieu, Dieu est amour.

"Jésus d’amour, je t’ai obéi, j’ai eu peur cet après-midi, j’ai entendu des paroles venant de mon extérieur qui ont dit que tu n'étais qu’une inspiration, que ça ne se pouvait pas, Jésus, que tu parles en moi".

Je peux témoigner devant vous que c’est vrai, que ce n’est pas des inspirations; ce que j’ai fait, tantôt, toutes ces paroles qui ont été en moi, c’était vrai; c’était la voix de Dieu : Dieu  nous habite.

"Si ce n’était pas la voix de Dieu, bien, Jésus d’amour, fais-moi mourir tout de suite."

Parce que je le fais par amour, je le fais parce que Jésus a mis de l’amour en moi pour mes frères et mes sœurs.

Je veux me donner parce qu'il me le demande.

On est tous frères et sœurs.

Avant moi, il y avait les apôtres et je ne suis pas digne de prononcer leurs noms, la plupart ont donné leur vie pour nous, ils sont morts.

Imaginez-vous qu’ils ont accepté de mourir, pas d’une mort naturelle, c’était une mort de martyre, et je ne le savais pas moi que saint Jean était mort de vieillesse; c’est Colette qui me l’a appris parce que je ne savais pas ces choses-là.

D’autres personnes aussi sont mortes martyrisées.

Même, aujourd’hui, il y a des prêtres qui meurent par amour : ce sont eux aussi des martyrs, et moi, je ne suis pas comme eux, je suis une personne comme vous autres : je ne suis pas différente de vous autres.

Je vous ai donné ce que Jésus a dit au commencement; c’est ce que Maman Marie m’a dit : «Donne ce que mon Fils te donne; témoigne»; bien, j’ai témoigné. 

Jésus est vivant en nous, Jésus nous parle, Jésus nous parle d’amour; il nous dit des belles choses.

Vous les avez entendues ces belles choses et je sais, moi, que je ne suis pas capable de faire ça à tous les jours et quand je me présente en public aussi.

Je n’ai même pas de mémoire; comment voulez-vous que j’apprenne un texte par cœur? Mais j’accepte.

Colette a dit : "Même si tu te présentes et qu’une seule personne laisse entrer l’agir de Dieu en elle, c'est qu'elle s’est faite toute petite"; quand on accepte d’être toute petite, d’être rien, c’est ça que Jésus veut.

C’est ce que je fais : j’accepte d’être rien pour ceux qui sont mes frères et mes sœurs.

J’offre à Dieu ces mouvements d’amour; je veux donner à Dieu ce que je fais pour sauver des âmes, et Dieu est témoin de ce que je veux lui donner.

Vous savez, des petites choses, le Saint-Esprit l’a dit, ça devient grand.

Comme sainte Thérèse quand elle ramassait son épingle à terre, c’était un geste bien simple, pourtant c’était grand pour Dieu.

Alors moi, je vous donne ce que le Jésus d’amour veut bien me donner : ses mots d'amour.

Merci.

 


 

[1] Travailler selon un horaire bien précis, cela était rotatif.