Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Moncton, N.B.,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2007-09-23 - Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Parmi chacun de nous, il y a une présence qu’on ne peut pas saisir; cette présence, c’est la nôtre devant Jésus.

En chacun de nous, nous sommes présents, en chacun de nous, il y a la présence même de Jésus.

Lorsque nous entendons parler qu’une personne a des locutions intérieures, cela semble pour nous quelque chose d’anormal, mais qu’est-ce qu’il y a de plus normal que d’être en présence même de notre Jésus d’amour? Nous sommes tous en présence de Jésus, c’est par la puissance du Saint-Esprit que nous entendons ce qu’il a à dire à l’intérieur de nous.

Lorsqu’une mère se lève et qu’elle va voir son enfant, c’est par la puissance du Saint-Esprit que cela se fait, parce qu’il y a eu un élan d’amour et cet élan d’amour est nourri par l’Amour lui-même.

En chacun de nous, nous avons cette puissance, mais nous marchons souvent dans notre vie sans avoir vraiment une réalité de ce que nous sommes à l’intérieur.

Jésus d’amour, il vient parler ouvertement à l’extérieur de chacun de nous.

Si nous entendons, aujourd’hui, la Volonté de Dieu le Père, c’est parce que c’est Dieu qui le veut; nous, on est tout simplement des oui; on est ici tous ensemble pour entendre la Volonté de Dieu.

Alors, il a fallu que le Saint-Esprit mette en nous ce besoin et, par la présence même de Jésus, nous avons répondu à ces grâces.

Nous sommes tous ensemble dans un seul but : (celui) d'aller vers Dieu le Père; le cheminement que nous avons à faire sur la terre est un cheminement d’amour vers Dieu.

Si, sur la terre, nous avons accepté de faire des mouvements qui étaient contre nous, le Fils, lui, a pris ces mouvements et il les a enveloppés de son amour pour nous remettre sur notre chemin.

Dieu ne vient pas forcer notre volonté, Dieu vient nous montrer que nous avons toujours des choix à faire à chaque instant dans notre vie.

Lorsque nous marchons dans notre vie et que nous voyons devant nous un mouvement, chacun de nous avons la liberté de choisir si nous voulons de ce mouvement; alors, à l’intérieur de nous, il y a un oui que nous devons prononcer, mais à l’intérieur de nous, il y a aussi un non qui a été dans notre vie.

Dieu, lorsqu’il a créé Adam et Ève, n’avait pas voulu de ce non pour nous, ce non est venu devant nous parce que nos parents ont voulu l’avoir devant eux.

Comment, nous, on doit réagir devant ce non? Alors, Jésus est venu lui-même nous en parler sur la terre; il est venu nous montrer que le non était contre nous, il est venu nous parler des conséquences de ce que les hommes avaient fait dans leur vie.

Lorsqu’il est venu nous parler de pauvreté, lorsqu’il est venu nous parler de larmes, lorsqu’il est venu nous parler de violence, cela était devant nous et c’était les conséquences de nos non, et c’est encore dans notre vie, ça.

Nous nous acheminons toujours avec les conséquences du non et Jésus ne cesse de nous dire : «Je suis, moi, la Vie, je viens vous apporter votre libération. Regardez ma croix, ma croix est pour vous la libération.»

Vivre dans notre croix, c’est vivre dans notre liberté, mais nous avons aussi la liberté de faire de notre croix une croix souffrante sans les grâces de Dieu; alors, nous écrasons notre prochain, nous sommes incapables de supporter notre vie, alors nous sommes incapables de supporter la vie de ceux que nous aimons.

Parce que nous aimons nos enfants, nos petits-enfants, nous aimons notre époux ou notre épouse et pourtant, comme c’est difficile de vivre en harmonie d’amour avec eux! Si nous sommes incapables de vivre en harmonie d’amour avec eux, c’est parce que nous ne vivons pas en harmonie avec nous-mêmes.

Dieu a déposé tout ce qu’il nous fallait pour qu’on soit heureux mais, à cause de nos choix, nous devons prendre toujours l’initiative : “Est-ce que je vais prononcer mon oui ou mon non?”

Avec les années, ça vient lourd sur nous de toujours nous arrêter sur le oui, sur le non, alors on va toujours vers ce qui est le plus facile, ce qui ne nous demande pas trop d’effort; alors, tout ce qui ne nous demande pas des efforts nous amène là, parfois, où nous ne voulons pas aller.

Regardons lorsqu’un parent dit à son enfant qui lui demande un troisième cornet.

En premier, il dit : “Non, tu en as assez eu”. Et l’enfant, lui, augmente le ton, alors l’enfant, lui, il tient son bout : “J’en veux un quand même.”

Alors, le parent essaie encore de le raisonner : “Eh non, tu vas être malade.” Alors l’enfant, lui, se met à crier, il veut, il menace même. Alors le parent, lui, il dit : “Oui, ce sera le dernier.”

Mais l’enfant a vite ressenti des douleurs; alors là, avec ses douleurs, il pleure, il a besoin de consolation, et le parent dit : “Je t’avais dit qu’il ne fallait pas que tu le manges.”

Tout cela pour nous démontrer que dans notre vie, on fait la même chose; nous avons des choix à faire devant la tentation, mais on ne s’arrête pas pour demander si cela est bien pour nous-mêmes : 'l’amour que nous portons en nous va-t-il être blessé, l’amour qui me montre comment m’aimer va-t-il être blessé'? Ça, on ne se pose pas cette question-là, on va vers ce qui est le plus facile.

On nous a donné des besoins et ces besoins-là font partie de notre vie quotidienne, alors ce qui est dans notre vie devient pour nous une nécessité : 'c’est ça, c’est pas autre chose que je veux; je veux être dans mon quotidien comme les autres; je veux du beau linge, je veux mon auto, je veux des programmes de télévision', et on pourrait en énumérer, nous les connaissons.

Comment se fait-il que nous connaissions autant de besoins dans notre vie? On nous les a fait connaître, alors on ne se pose plus de questions, on avance, et cela fait partie de notre quotidien.

Mais tout cela nous apporte-t-il vraiment le bonheur? Est-ce que cela augmente notre amour pour nous-mêmes? Est-ce que cela nous montre que je suis enfant de Dieu qui va vers Dieu le Père?

Et si nous pouvons répondre oui, c’est que nous avons compris l’amour de Dieu le Père pour nous, mais si nous sommes incapables de répondre, c’est que nous n’avons pas compris l’amour de Dieu le Père pour nous.

Tout ce qu’il y a autour de nous et qui a été créé pour nous est amour, mais si ce qui a été devant nous nous apporte des inquiétudes, nous apporte des efforts au-delà de notre propre santé, c’est que cela est contre nous, cela ne nous apportera pas de l’amour dans notre vie.

L’amour intérieur, c’est ce qui nous fait comprendre pourquoi nous sommes ici sur la terre; nous avons tous une vie à vivre sur la terre et elle doit être vécue dans le mouvement de Dieu.

Le mouvement de Dieu est un mouvement qui nous apporte toujours une réponse à ce que nous sommes.

Si nous avons des questionnements et que nous ne sommes pas capables de répondre, cela n’est pas pour nous une nourriture : quelque chose qui reste inexplicable, quelque chose qui reste inconnu nous apportent la peur.

Nous sommes des êtres d’amour, nous sommes des enfants de Dieu; nous avons été choisis par l’Éternel.

L’Éternel est pour nous un Papa d’amour, l’Éternel est pour nous un Être qui prend soin de nous et il sait ce qui est bon pour nous, alors il répond à nos questions.

Il met devant nous ce qui nous est nécessaire au présent, afin que nous puissions vivre la seconde suivante; il prend soin de ce que nous sommes, de l’être fragile que nous sommes.

Alors, c’est à petit pot de bébé que Dieu veut nous nourrir, afin de nous faire comprendre que c’est lui le Tout-Puissant et que nous, nous sommes ses enfants.

On a beau avoir les cheveux gris, nous n’avons pas la sagesse de Dieu; nous avons beau avoir cette force dans nos muscles, nous avons toujours besoin de nourriture, nous avons toujours besoin d’élans qui nous poussent par en avant afin d’aller là où Dieu veut que nous soyons.

Comment vivre cela dans notre monde? C’est lui laisser plus de place.

Nous avons voulu faire de notre vie une vie bien calculée, bien rangée : "Moi, mon auto est à sa place, lui est à sa place : ça, c’est ma vie."

Voyez-vous, nous nous sommes construit notre propre bonheur au prix de notre propre amour et notre amour en a payé le prix très cher : cela est venu chercher tout ce que nous sommes à l’intérieur de nous et nous avons pratiquement épuisé tout le trésor que Dieu avait mis à l’intérieur de nous.

Après deux mille quelques années après que Jésus soit venu sur la terre, nous sommes épuisés, nous avons utilisé toutes ces grâces de miséricorde jusqu’à ne plus pouvoir les sentir à l’intérieur de nous.

Nous ne ressentons plus la présence de notre Jésus d’amour, nous vivons dans notre quotidien et nous désespérons à chaque fraction de seconde : "Pourquoi est-ce que j’ai si mal lorsque je regarde mes enfants? Pourquoi est-ce que je suis découragé lorsque je pense à ma carrière? Pourquoi est-ce que je ne suis pas capable de regarder ce monde sans baisser les épaules en pensant qu’il serait mieux de disparaître?" C’est parce qu’à l’intérieur de nous, notre amour n’est pas nourri de ce que nous sommes.

Nous sommes enfants de Dieu, nous devons apprendre à découvrir que nous avons tout à l’intérieur pour être heureux, nous devons découvrir que, oui, il y a de l’espérance à l’intérieur de nous : "Oui, Jésus est là avec sa miséricorde et cela est inépuisable, oui mes enfants se droguent, oui mes enfants ne vont plus à la messe, mais Jésus est là, il en prend soin."

Notre Dieu est un Dieu vivant, notre Dieu est un Dieu infiniment parfait; si nous pensons ainsi, c’est parce que nous sommes imparfaits à cause des conséquences que nous vivons dans notre vie.

Cessons de regarder les conséquences de notre prochain; oui, c’est vrai notre prochain manque de foi, il apprend à juger continuellement avec ce qu’il voit, avec ce qu’il écoute; oui, il n’est pas capable de s’arrêter sur la beauté de Dieu.

Mais tout cela, si nous le voyons, c’est parce que nous le vivons à l’intérieur de nous; par la toute-puissance du Saint-Esprit, nous voyons et nous comprenons, nous comprenons que nous vivons les conséquences de ce que nous voyons et que nous comprenons.

Tout cela pour nous démontrer que nous devons garder notre foi en Jésus, en la croix; la croix est victorieuse, la croix est lumière, elle nous montre ce que nous devons être.

Oui, nous regardons souvent notre croix de bois, notre croix qui a crucifié le Christ, notre croix qui a attaché Jésus à nous-mêmes; oui, nous goûtons à tout ce que nous sommes parce que nous ne goûtons pas assez à ce Sang qui est sur notre vie : notre croix.

Nous devons accepter que Jésus fasse tout pour nous; Jésus veut nos souffrances, veut nos maladies, veut nos conséquences.

Il vient parler dans nos cœurs afin de nous rappeler ce qu’il nous a dit : «Je suis avec vous, je viens vous apporter le bonheur. Venez à moi et vous ne pleurerez plus. Venez à moi et je vous nourrirai de ma Chair et de mon Sang. Venez à moi et vous goûterez à la saveur du Ciel.»

Alors, Jésus est dans notre vie et il veut que nous soyons en sa Vie; il veut qu’on lui donne tout, absolument tout; il veut qu’on lui donne nos pensées, nos mouvements, notre regard, notre écoute; il veut prendre notre cœur, notre cœur qui est dur comme de la pierre à cause de ce que nous avons accepté dans notre vie.

Il est le seul qui va transformer notre cœur en un cœur de chair, en un cœur d’amour; un cœur d’amour ne juge pas, un cœur d’amour est toujours dans l’espérance, il vit la foi, il devient un mouvement d’amour pour tous les enfants de Dieu; il laisse circuler en lui le Précieux Sang de Jésus, il nous fait goûter à la saveur de l’Amour qui est en tous nos frères et nos sœurs du monde entier.

Lorsqu’on goûte à ce Sang d’amour, on goûte à l’amour; on regarde nos frères et nos sœurs du monde entier et on apprend à les aimer tels qu’ils sont; on regarde l’amour qu’ils ont en eux, on apprend à donner à Jésus leurs souffrances.

Oui, s’ils disent des mots contre le monde, qu'ils disent des mots contre eux autres, on apprend à donner cela à Jésus.

On ne s’affole plus quand on entend parler de la guerre, on apprend à donner cela à Jésus, on apprend à développer notre confiance en sa toute-puissance et il va, avec ce mouvement d’amour, atteindre leur cœur, il va leur faire goûter à ce qu’ils sont à l’intérieur d’eux.

Le temps appartient à Dieu le Père, le temps ne nous appartient pas : aimons, aimons nos ennemis!

Alors, c'est aimer le temps de Dieu, c'est aimer la Volonté de Dieu, c’est découvrir que Dieu ne s'est pas trompé lorsqu’il a donné son Fils à ce monde : alors, on apprend, on apprend à être des enfants tous pareils devant lui.

Que nous soyons ici, au Canada, ou que nous soyons dans un pays où il y a de la domination, du pouvoir sur nous, nous donnons cela à Dieu le Père parce que son pouvoir est au-delà de tout ce que nous pouvons comprendre.

S’il a donné son Fils par amour pour nous et qu’il a pris tous les péchés du monde, et qu’il a amené ça à la mort éternelle, et qu’il nous a rendus purs, croyez-vous qu’il n’est pas capable de changer les cœurs de pierre qui sont dans une domination, dans un pouvoir? Il a ce pouvoir.

Jadis, de sa seule Volonté, il a fait pleuvoir 40 jours et 40 nuits et tout pouvoir d’éléments était dans l’obéissance.

Nous sommes les créations de Dieu; il a tout pouvoir sur nous, il a le pouvoir de la vie entre ses mains et le pouvoir de la mort, parce que Dieu est le Mouvement, Dieu est la Volonté, c’est lui la Vie, c’est lui qui décide s’il est de son amour qu’un tel mouvement soit ou qu’un tel mouvement ne soit plus devant lui.

Dieu nous aime et Dieu va changer les cœurs.

Plus nous ferons confiance en Dieu, plus nous nous réunirons ensemble en le Fils de Dieu pour ne faire qu’une pensée, pour n’avoir qu’un seul regard, alors il y aura dans l’Église une foi inébranlable.

Dieu fera de nous des instruments entre ses mains pour atteindre tous les cœurs; il percera les cœurs de pierre avec nos oui, et là pénètreront les grâces : tous seront dans un mouvement qu’ils ne verront pas, mais qui sera là parce que nous sommes la vie en Jésus : nous ne sommes pas morts! Malgré les conséquences que nous vivons dans cette vie, nous sommes vivants, nous valons la peine de vivre l’amour, puisque Jésus s’est penché sur chacun de nous en ce moment même; il est capable de le faire, n’est-ce pas? Il a fallu que nous, nous donnions un oui.

Qu’est-ce que le Ciel a à nous dire? Pourquoi est-ce que je crois que quelqu’un entend à l’intérieur d’elle des paroles et que la puissance du Saint-Esprit envoie cela comme un torrent qui vient me frapper? C’est la Vie en nous, c’est l’Amour en nous.

Nous sommes aimés de Dieu, nous nous aimons; à l’intérieur de nous, il y a de l’amour pour nous et c’est ce qui nous a amenés ici; nous avons voulu nous donner de l’amour afin de pouvoir croire que nous sommes à Dieu, nous ne sommes pas à ce monde.

Ce monde a un esprit dominateur, a un esprit manipulateur, ce monde a un esprit de pouvoir voulant détruire la vie que nous sommes : enfants de Dieu, mais tous ceux qui sont en ce monde sont à Dieu.

Tout enfant de Dieu, qui détourne son regard de ce monde pour le fixer sur la croix, reconnaît que Dieu l’aime et il sait que Dieu ne le laissera pas dans ce monde, parce qu’au plus profond des enfants, il y a cet espoir qu’un jour, ils vivront en êtres d’amour, un amour qui se laisse connaître à tous les jours en eux.

Pour tous ces mouvements, il va falloir qu’on en fasse un seul : donner notre oui, notre volonté humaine.

Dieu le Père a créé ses enfants leur faisant connaître la Divine Volonté, et lorsqu’ils ont connu ce mouvement d’amour, ils étaient heureux, ils étaient dans le bonheur, mais à cause de la tentation, ils ont connu la volonté humaine.

La Divine Volonté a respecté ce choix, mais elle leur a fait connaître : qu’il devait dorénavant travailler à la sueur de son front et qu'elle devait souffrir au moment de la procréation.

Tout cela, c’est nous qui l’avons choisi, ce n’est pas Dieu qui nous l’a imposé; alors Dieu vient nous dire qu’il veut que nous vivions dans la Divine Volonté en renonçant à la volonté humaine.

Ce que nos premiers parents, Adam et Ève, ont accepté, nous, nous devons le donner à Jésus pour entrer dans la Divine Volonté : la porte étroite.

Dieu veut mettre sur nous un mouvement d’amour : il veut qu’on reconnaisse que notre chair appartient à Dieu, qu’elle se doit d’être obéissante à la Divine Volonté; Dieu veut qu’elle goûte au bonheur de toujours être comblée par la Divine Volonté.

Il est difficile pour nous de comprendre ces paroles, comment il va faire ça? Il va le faire par des grâces; tranquillement, il va nous montrer comment renoncer à ce qui nous fait souffrir. Il veut qu’on donne nos souffrances : cause, choix et conséquences.

La cause, c’est tout ce qui nous fait chuter : le péché; les choix, c’est ce que nous faisons avec notre volonté humaine; les conséquences, c’est ce que nous vivons avec notre chair; alors, Dieu veut tout cela.

Il dit : «Laisse-moi, laisse-moi ta volonté humaine. Fais-moi connaître ton oui, je te comblerai. Laisse-moi te marquer de mon mouvement d’amour. La croix t’a libéré, ton âme a ressenti tout mon amour, elle veut toujours être fidèle à son Dieu. Ta chair, elle, ne connaît pas ce mouvement, elle souffre à cause de la volonté humaine; apprends-lui à reconnaître qu’elle est de Dieu et qu’elle doit obéissance à Dieu.

Si tu consens à renoncer à ta volonté humaine, je te marquerai de mon signe d’amour et ta chair reconnaîtra qu’elle est à Dieu et qu’elle est immortelle par la Volonté de Dieu, par l’amour de Dieu.

Laisse-toi vivre dans mon mouvement d’amour, Adam est sorti de ce mouvement d’amour.

Moi, le Christ, moi, le Sauveur du monde, je viens t’apporter le bonheur en ta chair. Comme il sera bon que ta chair reconnaisse qu’elle est obéissante à Dieu!»

Lorsque Dieu a demandé à ses enfants d’être obéissants, ils ont regardé la croix, ils ont accepté que ce Sang d’amour les pénètre, et c’est à cet instant qu’ils ont aimé inconditionnellement le Messie, le Sauveur du monde.

C’est comme si la croix avait pénétré leur intérieur pour atteindre l’âme : ils ont plongé dans une grande lumière et ils ont été prêts à vivre en êtres d’amour jusqu’à la mort pour Jésus; c’est comme si la croix avait été imprégnée dans l’âme de chaque chrétien, et ce mouvement les a conduits à découvrir le Royaume de Dieu.

Nous, nous voulons découvrir le Royaume de Dieu avec notre âme et notre chair parce que Dieu parle d’immortalité.

Dieu dit : «Je vais prendre vos cœurs de pierre et les changer en cœurs de chair. Je bâtirai un monde d’amour et ce monde saura qu’il n’y a qu’un seul Dieu et qu’il est en leur présence; ils seront tous appelés ‘peuple choisi’, ils seront les choisis de mon Père et le mal ne pourra plus les atteindre.»

Alors, c’est pour nous qu’il vient parler, il rassemble tous ses enfants pour les marquer du signe d’enfants de Dieu.

Nous avons été marqués à notre baptême par un signe d’amour et cela a fait de nous des enfants qui croyaient en Dieu le Père, notre Papa d’amour, tout cela, parce que le Fils nous a ouvert ce mouvement d’amour.

Il vient encore nous ouvrir un mouvement d’amour : la purification de notre chair. Il veut nous faire entrer dans notre chair avec la Pureté : c’est Jésus qui est la Pureté, ce n’est pas nous.

En renonçant à notre volonté humaine, nous nous laissons plonger dans la Volonté du Fils et le Fils dit au Père : «Ta Volonté Père et non pas ma Volonté.» Alors, c’est ce qu’il veut que notre chair reconnaisse.

Il veut que nos pensées, notre écoute, nos paroles soient en le Christ, que nos mouvements, que tous nos sentiments soient en le Christ, plus en notre volonté humaine; pour cela, il va falloir que nous acceptions ce mouvement.

Il n’y a que le Christ qui puisse marquer notre chair, aucun être humain ne peut marquer notre chair : Adam a sorti de la Divine Volonté, le Christ nous fait entrer dans la Divine Volonté.

Jésus est venu sur la terre et Jésus a prêché, a prêché à ses apôtres; ils ne sont plus des pêcheurs de mer, ils sont des pêcheurs d’hommes, et cela nous ouvre un passage pour aller à Jésus.

Le prêtre est le Christ-Prêtre, il renonce à ce qu’il est, il est Jésus, il est la présence de Jésus parmi nous; alors lorsque nous allons vers un prêtre, mais nous allons vers Jésus!

Voilà pourquoi il n’y aura que les prêtres, Christ-Prêtre, qui marqueront notre chair de ce signe d’amour : la Croix.

Tout cela se fait dans un oui, un oui éternel : "Je remets mon esprit entre tes mains."

Lorsque nous recevons le signe d’enfants de Dieu, nous le recevons sur le front afin de nous rappeler que nous sommes à Dieu, et que l’Esprit de Dieu est en nous, et que si nous laissons toute la place à Dieu, il fera de nous des enfants heureux sur la terre, car nous n'aurons qu'un seul mouvement en nous : celui de faire la Volonté du Père.

Alors, nous allons laisser toute la place à celui qui est auprès de nous.