Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Montety, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-03-20 

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C’est dans le Cœur de Marie que nous sommes rassemblés. Si on avait besoin de savoir qui est l’instrument, eh bien, il faudrait tous se lever, il faudrait tous dire combien nous sommes à Jésus. Chacun de nous, nous avons un nom; alors, disons-le à l’intérieur de nous devant Marie, et elle vous dira : «Je te connais, tu peux t’asseoir».

Voyez-vous, Dieu ne veut pas m’envoyer pour que vous sachiez qui je suis; il ne veut perdre du temps avec vous. Il envoie son instrument parler à ses instruments. Il veut prendre chacun de nous parce que le temps presse. Dieu veut rassembler tous ses enfants pour ce qui vient et ce qui vient est au-delà de tout ce que notre petite imagination peut concevoir. Tout n’est qu’intérieur. Qui d’entre nous peut dire ce qui se passe à l’intérieur de nous et à l’intérieur de tous ceux qui sont en l’Église? Nous sommes l’Église, nous sommes la vie et la vie est en nous, elle n’est pas à l’extérieur de nous.

Ces murs rassemblent les enfants de Dieu. Ce ne sont pas ces murs, l’Église, c’est nous. C’est nous l’Église. Ce lieu est un lieu de rassemblement. Nous nous rassemblons autour de notre seul Dieu, Jésus, sous le regard de Marie, accompagnés de tous les saints. Nous sommes l’Église, nous sommes vivants, et tout ce qui est vivant est à l’intérieur de nous. Lorsque nous marchons dans la rue, nous marchons avec un temple. Lorsque nous sommes dans notre maison avec ceux que nous aimons, eh bien, nous sommes avec ce que nous présentons : un temple. Nous présentons notre temple à tous ceux qui nous regardent afin qu’ils puissent ressentir la vie. La vie est en chacun de nous et nous avons tous un devoir d’enfants de Dieu de prendre soin de ce que Dieu nous a donné, afin que la vie soit toujours dans son éternité, car nous sommes éternels. Nous sommes la vie, mais à chacun de nous de réaliser que Dieu nous a donné sa vie afin que nous, nous puissions être dans sa Vie.

La vie spirituelle est de Dieu et l’extérieur de nous est de Dieu. Nous avons été créés pour Dieu en premier, après, après nous avons été créés par amour pour nous-mêmes et par amour pour tous ceux qui sont comme nous : notre prochain. Dieu a créé chaque enfant afin qu’ils soient tous ensemble, afin qu’ils puissent vivre dans cette vie éternelle ensemble. La volonté humaine qui est entrée en nous par le péché de la désobéissance à la Vie éternelle, Dieu, l’Éternel, a fait qu’on s’est divisés. Aujourd’hui, après des siècles, des siècles et des siècles, on réalise que les enfants de Dieu ont été contre Dieu, contre eux-mêmes et contre le prochain. Nous avons été divisés par Satan et Satan, en nous maintenant dans cette division, s’est servi de nous pour nous mener la guerre. Il a fait la guerre contre nous et il s’est servi de chacun de nous contre nous. Lorsque nous sommes divisés, nous ne ressentons pas la vie éternelle; premièrement, nous ne la ressentons pas avec notre Dieu. Divisons-nous, soyons loin de notre prochain et alors, nous ne voyons plus notre Dieu, nous ne ressentons plus notre Dieu, nous sommes incapables d’aimer notre Dieu de toute notre  âme, tout notre esprit, notre cœur, de toutes nos forces, parce que cela est divisé.

Nous ne faisons qu’un seul cœur et c’est le cœur de l’Amour, nous ne faisons qu’une seule force et c’est la force de Dieu, nous n’avons qu’un seul esprit et c’est l’Esprit de Dieu, nous avons une seule âme en la vie éternelle, pour la vie éternelle. Nous avons besoin des uns et des autres, car nous sommes une unité, tout comme Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, trois Personnes en un seul Dieu : un seul Dieu. Nous, nous sommes un seul peuple, nous sommes un seul amour, un seul cœur, un seul esprit. C’est Satan qui a divisé chacun de nous. Il a divisé chaque membre de l’Église en le maintenant individuellement séparé de ce qu’il est. Nous sommes un tout. Lorsqu’on se divise des autres, il manque en nous l’essentiel : l’amour. Voilà pourquoi aujourd’hui nous avons de la difficulté à nous aimer. Voilà pourquoi aujourd’hui on a peur, on désespère, si bien qu’on lève les mains et on ferme les poings, si bien que nos yeux ne cessent de déverser des larmes, si bien que nous sommes incapables de prononcer les mots qui nous consoleraient. Nous devons réapprendre à vivre, nous devons réapprendre à regarder, à écouter, à parler. Ainsi, nous pourrons agir comme Dieu le veut et nous nous aimerons, nous apprendrons que notre cœur, c’est le cœur de l’Amour.

Dieu prépare notre intérieur pour ce qui s’en vient. Il envoie des messagers partout dans le monde, guidés par la Mère de Dieu pour nous préparer. Tous les messages que nous recevons : aimez votre Dieu, suivez les dix commandements de Dieu, lisez votre Évangile, portez les sacramentaux, ainsi vous aurez la force d’aller vers les sacrements essentiels afin de maintenir votre âme dans la grâce sanctifiante, ainsi vous aurez assez de force pour passer ce qui s’en vient. Vous verrez votre intérieur, vous regarderez avec la justice d’amour de Dieu ce qui vous manque : l’amour, l’amour qui est une arme. C'est la seule arme que Dieu va mettre entre nos mains afin de combattre le mal : Satan.

Nous sommes en guerre, pas enfants de Dieu contre enfants de Dieu comme jadis, comme toujours. Oui, il y eut beaucoup de souffrances, oui, il est vrai que des enfants ont dû prendre des armes pour sauver la vie de leurs enfants, de leur épouse, de leur époux parfois, mais cela n’a jamais apporté ce que nous nous voulions. Nous avons soif d’amour, nous avons faim d’amour. C’est ce que nous, nous recherchons à travers des guerres, à travers des famines dont on veut trouver des solutions. Nous avons toujours voulu l’amour, l’amour pour nous-mêmes, notre famille, notre patrie, pour le monde entier. Parce que le monde entier, c’est les plus faibles, car lorsqu’on veut aider, on veut aider ceux qui sont à terre. Mais Dieu nous dit : «Ceux qui sont à terre, c’est ceux qui tiennent les armes. C’est eux qui se meurent, c’est eux qui vont en enfer. Levez-vous contre Satan qui emmène vos frères et vos sœurs à la mort éternelle, on ampute votre chair, on veut tuer votre vie.»

Chaque fois qu’un seul de nos frères et nos sœurs va en enfer, notre vie, notre vie souffre, notre chair mutilée est dans une telle agonie, on n'est même plus capables de penser que nous pouvons connaître l’amour. Nous ne sommes même plus capables de réaliser que nous sommes enfants de Dieu et qu’à l’intérieur de nous il y a l’amour de Dieu, cette puissance, cette éternité : nous sommes engourdis. Satan nous maintient dans notre faiblesse, car il contrôle qui nous sommes avec notre vie, car lui n’est pas la vie, Satan, c’est nous la vie et il contrôle la vie avec ce qu’il a volé en nous.

Jésus, par la puissance du Saint-Esprit, nous fait entendre ces paroles, car c’est la Volonté de Dieu que nous vivons en ce moment même. Nous voulons comprendre. Si nous voulons comprendre, nous voulons comprendre que la vérité, et la vérité est en nous. Si nous ne voulons pas de cette vérité, c’est que nous voulons de notre vérité, et notre vérité n’est que mensonge, qu’hypocrisie, car elle est sous l’emprise de Satan qui a fait de nous des êtres de mensonges. Nous n’arrêtons pas de nous mentir à nous-mêmes : 'Je suis incapable de me maintenir droit devant Dieu', cela n’est que mensonge. Satan se sert de notre vie pour nous faire accroire que nous ne sommes pas capables de demeurer debout lorsque nous sommes en tentation. Oui, nous sommes capables de demeurer debout lorsque nous sommes en tentation; oui, la Mère de Dieu nous donne des grâces, car nous avons dit tant et tant et tant de chapelets pour obtenir ces grâces-là; oui, nous sommes capables de refuser la tentation lorsqu’il y a en nous quelque chose qui nous dit que cela n’est pas ce que Dieu attend de nous, car nous avons les grâces par les sacrements : nous avons le sacrement du Baptême qui a fait de nous des enfants de Dieu, le sacrement de la Confirmation qui fait de nous des êtres droits devant Dieu, le sacrement de la Pénitence qui nous montre que Dieu est la miséricorde, le sacrement de l’Eucharistie qui nous apprend à être la lumière du monde en la Lumière du monde, le sacrement du Mariage qui nous montre que la pureté de la chair est pour nous, le sacrement de l’Ordre qui nous fait toujours avancer là où Dieu veut que nous soyons, le sacrement de l’Extrême Onction qui nous appelle toujours à savoir que nous allons vers le Père.

En nous, nous avons nos frères et nos sœurs du monde entier; eux prennent de cette nourriture que nous consentons à partager. Lorsque nous, nous mangeons un repas et que nous voulons que ce repas soit béni par Dieu, nous disons : "Bénis cette nourriture et donne à manger à ceux qui n'en ont pas", combien plus Dieu va se servir de la nourriture qu’il nous donne, qui est pure, qui vient de lui, pour distribuer ça à tous les enfants du monde. Dieu ne se limite pas qu’à nous-mêmes, Dieu est sans limites. Il est la Vie Éternelle, alors il nourrit nos frères et nos sœurs du monde entier. À chaque fois que nous, nous faisons baptiser un seul de nos enfants, nous sommes nourris. Dieu renouvelle en nous cette nourriture et tous ceux qui sont en nous, du premier jusqu’au dernier, Dieu les nourrit. Qu’ils soient bouddhistes, protestants, luthériens, catholiques, non-pratiquants, pratiquants, aux yeux de Dieu nous sommes ses enfants.

Satan a voulu nous diviser, Satan a voulu faire de nous des êtres incapables de nous comprendre, si bien qu’aujourd’hui, lorsqu’une personne parle l’anglais, l’autre le français, ils ne comprennent pas, parce que nous vivons la conséquence, la conséquence des enfants de Dieu qui ont voulu affronter Dieu. Mais Dieu, lui, il a gardé ses enfants par le Cœur de Marie, la Mère, cette Maman qui prend soin de chacun de nous et qui ne regarde pas la langue, qui ne regarde pas les religions, mais qui regarde l’amour de son Fils, de son Dieu, qui regarde l’amour de son Époux, le Saint-Esprit, qui regarde l’amour des enfants de Dieu le Père.

Satan est le seul coupable de toutes divisions. Satan, c’est lui qu’il faut combattre, pas nos frères et nos sœurs, c’est lui et les anges impurs qui sont sous ses ordres. Oui, c’est vrai qu’il y a les enfants des hommes, les enfants des hommes qui ont rejeté Dieu, qui se sont donnés à Satan. Nous sommes les enfants de Dieu. Les enfants des hommes, ce sont les enfants de Dieu qui ont choisi de donner leur âme à Satan afin de faire périr tous les enfants de Dieu. Mais Dieu dit : «Ils sont les enfants de mon Père et mon Père les a choisis afin qu’ils puissent reconnaître qu’ils sont l’amour et qu’ils doivent tout à l’Amour, mais en eux il y a la liberté et cette liberté a été entre leurs mains. À eux de choisir jusqu’à la dernière, dernière, dernière fraction de fraction, de fraction de vie, s’ils veulent continuer à me rejeter.»

Mais à nous, à nous de nous servir de notre liberté pour dire non à Satan; je ne parlerai pas contre eux, mais je les donnerai. Je donnerai à Dieu, à Celui qui est venu sur la terre et qui a tout pris, tout pris le mal pour l’amener à la mort éternelle, et ces enfants qui ont accepté volontairement en leur esprit, en leur cœur, en leur force, en leur âme de se donner à Satan. Nous devons donner leur mal à Satan, cela n’est pas à nous. Lorsque nous parlons en mal contre eux, leur mal devient notre propre conversation. Nous prenons une partie de ce qu’ils ont accepté et nous, nous en faisons notre bon vouloir. Nous faisons connaître à notre chair ce qui n’est pas pour nous. C’est à Dieu le Fils ce mal, parce qu’il l’a amené à la mort; c’est lui qui va amener encore nos souffrances à la mort. Lui, il l’a fait, mais nous devons consentir à faire le même chemin que lui, avec les grâces que nous recevons. Nous pouvons dire : "Je te donne ces enfants, je te donne leurs choix, leurs mauvais choix. Cela ne doit plus faire partie de ma chair, ne doit plus faire partie de mes conversations, de mes pensées, ne doit plus être pour moi une écoute que je laisse pénétrer en ma chair et qui vient durcir mon cœur. Cela est à toi, Jésus. Tu as amené cela là où cela devait être : ces mauvais choix à la mort. Cela n’est pas pour nous".

Nous ne devons pas parler des conséquences, car lorsqu’ils font le mal et qu’ils choisissent de faire le mal, il y a des conséquences. Oui, il sera dur de parler des conséquences; les conséquences, c’est toute la souffrance du monde. Nous prenons la souffrance du monde et nous en faisons notre propre nourriture. Lorsque nous parlons que les prêtres sont bafoués, que les prêtres sont dans le mal, que les prêtres ne disent pas la messe comme nous nous voulons, eh bien, ce mouvement c’est une conséquence des mauvais choix devant Satan; lorsque nous parlons de guerres, ce sont des conséquences, mauvais choix devant le mal; lorsque nous parlons de maladies, tout ce qui nous fait souffrir, nous parlons de conséquences. Jésus nous a dit : «Mon joug est léger. Votre joug, donnez-le-moi». Nous devons donner cela à Jésus. Mais Jésus respecte chacun d’entre nous. Il attend, il attend qu’on fasse sa Volonté. Il nous apprend que nous, avec les années, les années et les années, nous avons fait ce que Satan a fait projeter contre nous.

En allant chercher ces enfants, et cela depuis Caïn – ça ne date pas d’aujourd’hui, les enfants des hommes datent depuis Caïn, avant le déluge – en faisant cela, Satan, il conservait de la nourriture en chacun de nous. Il se servait des premiers afin que la chair soit toujours dans la souffrance, afin que la chair se souvienne, se souvienne toujours de sa faiblesse. Une fois que la chair se souvenait toujours de la faiblesse, Satan s’arrangeait toujours pour dire qu’on était incapables de se maintenir droits devant Dieu. Alors on tombait, on jugeait, on parlait inutilement, on pleurait, on se mettait dans une telle décadence qu’on levait les poings, puis on voulait se venger. Car lorsqu’on dit : 'Quand est-ce qu’ils vont tomber?' On a le cancer : 'Quand vont-ils avoir le cancer eux autres aussi pour qu’ils disparaissent?' On souhaitait des maladies aux enfants de Dieu. Eh bien, lorsqu’on souhaite quelque chose à un seul de nos frères et de nos sœurs, on se le souhaite à nous-mêmes et ça c’est d’une telle vérité, et pourtant, on s’en est jamais rendu compte, jamais.

Lorsqu’on pensait du mal, aussi petit soit-il, d’une personne, c’était à nous en premier; il fallait que ça passe par nous pour que ça soit entendu. Du plus profond de nous-mêmes, voilà qu’on avait une pensée qui remontait et qui se faisait connaître à nous. Tout cela, c’est à nous-mêmes qu’on le faisait en premier, et lorsque ça venait dans notre pensée, ce souhait, croyez-vous que ça allait seulement qu'à eux? Ça allait à tous les enfants de Dieu, car la chair de la chair, de la chair, de la chair, de la chair, cela veut dire : un enfant vient au monde; de cet enfant, il y eut d’autres enfants; de ces enfants, ils se sont connus, d’autres enfants se sont multipliés; d’autres enfants se sont multipliés, en voilà dix mille; de ces enfants, en voilà plus de cent mille; de ces enfants un million, un milliard, des milliards. Cette pensée impure qui voulait rejoindre une telle personne passait par toutes ces chairs pour aller l’attaquer. Chaque chair recevait du venin, du poison. Et nous avons fait cela. Nous n’avons pas été consentants. Croyez-vous que Satan nous demande la permission? Croyez-vous que Satan va nous instruire sur ce qu’il fait en nous? Il nous tient dans l’ignorance.

Aujourd’hui, nous recevons des lumières à partir de l’intérieur de nous et c’est la Trinité qui nous les donne. Dieu ne se sert pas de la volonté humaine. Il n’a pas besoin d’aucune volonté humaine, pas de la mienne et ni de la vôtre. Il vient nourrir l’intérieur de nous de sa vérité, et la vérité de Dieu guérit nos mensonges. En ce moment même, à l’instant où nous entendons, à l’instant où nous pénétrons cette vérité, voilà qu’il y a des mouvements en nous qui guérissent, et pourtant on ne fait rien, mais c’est la puissance de Dieu, l’amour de Dieu. Voilà comment on va gagner cette guerre : avec les armes de Dieu, l’amour. Nous allons devenir si amour, si purs, que tout ce qui est impur sera cristallisé et Jésus, de sa puissance, fera que cela disparaîtra, car l’amour, l’amour brûle ce qui est sans vie. Nous sommes la vie, nous sommes la puissance de Dieu, nous sommes le tout de Dieu. Aucune guerre n’a cette puissance.

La guerre que nous, maintenant, nous sommes en train de mener est une guerre d’amour. Il nous envoie en avant pour aller chercher ceux qui ont besoin de nous. Oui, nous marchons à travers les serpents, les scorpions; oui, nous traversons des ravins, des remous; oui, nous passons à travers des cyclones, des typhons; oui, nous passons à travers les ténèbres et, par notre intérieur, nous avançons et nous montrons aux autres ce que nous sommes : la lumière en la lumière de Dieu. La volonté humaine n’a plus sa place avec nous, nous la rejetons, car tout mal doit disparaître. Il est dit dans l’Évangile : «Il y aura un temps où le mal ne sera plus sur la terre», il n’est pas dit : 'Il y aura un temps où Satan et les démons ne seront plus sur la terre, mais tout mal'. Est-ce qu’il y a du mal à l’intérieur de nous? Le bien et le mal ont fait que nous avons fait pénétrer le mal en nous, car le mal a fait taire le bien. Le mal, à cause de la volonté humaine, est devenu maître de nos pensées. La volonté humaine doit disparaître de nous; ça, ça c’est une guerre que nos anges sont en train de combattre.

Nous devons nous servir de nos anges gardiens, les mettre à notre service jour et nuit, demander à notre ange gardien : "Donne à chaque fraction, fraction de seconde de ma vie, ma volonté humaine à la Divine Volonté", et notre ange gardien le fera. Ne lui demandez pas, et notre ange gardien n’agira pas, car notre ange gardien est comme Dieu veut qu’il soit : il respecte tous les enfants de Dieu, mais demandons à notre ange gardien de donner à la Divine Volonté notre volonté humaine : il le fera. Il n’oubliera jamais de le faire à chaque fraction, fraction de seconde notre volonté humaine, car qui peut affronter le mal qui a écouté les esprits impurs? Les esprits impurs sont beaucoup plus vite que nous, mais les anges purs sont beaucoup, et de beaucoup et de beaucoup plus vite que les anges impurs. Alors, servons-nous de nos anges gardiens. Voilà ce que Dieu veut pour nous, ainsi nous aurons plus de force en nous, car notre volonté humaine perdra du pouvoir sur nous. Plus cela va avancer à tous les jours et plus notre volonté humaine cessera d’écouter Satan pour que celui-ci nous maintienne dans ses tentations.

Nous sommes à l’école, en ce moment, de l’amour et Dieu nous instruit. Ces paroles sont importantes et elles sont sorties de nous-mêmes. Cela n’est pas venu d’un des livres que le Seigneur m’a fait écrire, mais de votre cœur en ce moment, afin que nous puissions avancer ensemble. Ce que vous êtes, vous l’êtes pour le monde entier, pas seulement pour nous aujourd’hui, ou pour la France ou le Canada, pour le monde entier. Nous sommes cette nourriture essentielle pour ce qui s’en vient : ce grand mouvement où nous serons à l’intérieur de nous pendant trois jours et trois nuits. Vivre notre premier jugement sur la terre, nous allons le passer. Mais comment pouvions-nous, nous, penser que Dieu était pour nous faire vivre ces trois jours dans l’état où nous nous trouvons et dans l’état où se trouvent nos frères et nos sœurs du monde entier? C’est parce qu'on était trop blessés. On était incapables de nous arrêter sur cet amour infini qu’a notre Père pour nous.

Aujourd’hui, on le réalise tranquillement, que Dieu le Père nous a préparés depuis Adam à vivre ce moment. Depuis Adam, Dieu le Père nous a préparés pour vivre ce moment. Croyez-vous qu’à la fin il va faire cela en un instant, sans que les enfants soient préparés? Et être préparé, c’est connaître. Oui, il faut connaître tout ce que la volonté humaine nous a fait faire : nos mauvais choix devant le péché, le Tentateur, les tentateurs, et cela va se faire. Qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, au moment des trois jours cela va se faire, mais sans les grâces. Cela aurait été tellement triste pour chacun de ceux qui étaient pour être prêts. Dieu ne veut pas cela, Dieu veut que tous ses enfants soient prêts. Oui, il y en aura qui auront pratiquement terminé leur purification de la chair. D’autres seront qu’à leur début, mais avec toutes les grâces que les enfants qui auront pratiquement terminé leur purification, ils seront prêts, car ils connaîtront tous ceux qui ont accepté de les prendre en eux, de les soutenir. Ils connaîtront cela, et cela leur donnera tellement d’amour pour eux-mêmes qu’ils pourront vivre la justice d’amour de Dieu.

La justice d’amour de Dieu va couvrir chacun de nous et rien ne sera caché, rien, absolument rien ne sera caché pour nos pensées, nos regards, nos écoutes, nos paroles, actions et sentiments, rien. Même si on voudra ne pas penser, ça sera impossible. Mais les enfants de Dieu qui auront accepté de vivre leur purification, eux auront obtenu tellement d’amour pour eux qu’ils seront nous. Parce qu’au début, Dieu nous a parlé qu’on avait une chair et que cette chair était la chair de tout le monde; alors, notre chair qui aura vécu ce moment d’amour, eh bien, ils la sentiront en leur chair, cela sera de la nourriture d’amour pour eux. Voyez-vous comment Dieu prépare? Il n’a rien oublié notre Dieu, mais Dieu aussi a choisi. Jésus a choisi des enfants qui ont déjà accepté d’être les derniers, de ne pas connaître cette joie de la purification, mais d’être les derniers afin de les soutenir, afin de leur dire : "Moi je suis là et lorsque tu auras tout accepté, après, seulement qu’après, je ressentirai cette joie que toi tu ressentiras, pas avant, car je suis là pour toi". Jésus a choisi ces enfants.

Nous devons être ce que Dieu nous demande. Nous sommes ensemble et c’est ensemble que nous allons avancer pour combattre Satan. Les esprits impurs seront tous enchaînés au pied de la Croix, tous, et Dieu les maintiendra là pour un bon moment, car nous devrons vivre sur la terre sans le mal. Après, Dieu dit : «Ils seront relâchés». Mais nous, nous devons vivre ce temps qui nous amène au premier jugement afin d’être ce que Dieu veut pour ceux qui vont vivre ce temps; même là, Dieu a pensé à tout ce qu’ils vont vivre. Dieu, lorsqu’il parle, il parle pour tous ses enfants; lorsque Dieu agit, il agit en son éternité. Voilà pourquoi nous sommes ensemble et nous allons avancer ensemble.

Les temps que nous vivons en ce moment, ce sont les moments voulus par Dieu pour nous et pour tous les autres. Ce n’est pas compliqué ce que Dieu nous demande, c’est être abandon, c’est être des tout petits enfants entre ses mains et il nous nourrit. C’est comme si on était des tout petits nourrissons et qu’il nous donnait son lait d’amour, ce liquide que nous avons besoin pour nous savoir aimés de Dieu, et Dieu fait pour nous des merveilles. Oui, nous allons commencer à avoir confiance que Dieu nous a préparés et a préparé nos enfants, nos petits-enfants, notre mari ou notre épouse. Oui, Dieu est présent, Dieu est puissant. Dieu peut tout pour nous, car il sait tout, il voit tout et il nous fait vivre ces temps. Il faut être abandon pour comprendre cette puissance, il faut être des tout petits enfants pour comprendre que Jésus a toujours été présent dans notre vie. Même si nous avons vu des guerres, même si nous avons été trichés par nos frères, par nos sœurs, nous sommes encore vivants, car Satan, lui, aurait aimé que nous ne soyons plus ici. Il ne peut rien Satan que si Dieu le permet.

Si nous avons vécu la souffrance, c’est parce que nous avons goûté aux conséquences de nos mauvais choix devant les tentateurs. N’accusons pas notre Dieu, mais regardons-nous. Dieu vient parler à ses enfants, alors que nous avons parlé contre lui. Dieu vient nous donner des grâces d’abandon, d’amour, de paix, alors qu’on l’a accusé, alors qu’on a détourné notre regard de lui pour mieux le juger, et une fois que l’on goûtait à sa paix, à son amour, là on pouvait le regarder, et lui, lui n’a jamais détourné son regard. Il nous a toujours aimés. Il savait, Dieu, que nous étions pour l’écouter, car il avait confiance en ce qu'il avait mis en nous : son amour, sa protection. Chaque enfant qui commet une faute doit en vivre les conséquences. Écoutons au plus profond de nous pourquoi nous devons vivre nos conséquences.

"Un jour, Dieu regarda, regarda ses créatures. Il aimait ses créatures, il voulait leur donner tant d’amour. Tout ce qu’il était, il le donnait afin qu’elles puissent goûter à ce qu’elles étaient : l’amour. Dieu ne retenait rien en lui, il comblait ses enfants. Il aimait ses enfants d’un amour infini qu’il donna l’éternité, car Dieu, l’Éternel, portait ses enfants. Dieu dit : «Mes créatures, je vous donne tout ce que je vais créer». Et son Vouloir s’accomplit. L’univers devint pour ses créatures un don d’amour.

Dieu créa le jour, la nuit. Tout était si bon. Tout ce qui était sous le regard du jour et de la nuit se créait et Dieu aimait. Son amour était si puissant que son regard pénétrait tout ce qu’il créait et la chaleur pénétrait tout, la fraicheur pénétrait tout. Tout ce qui était devant lui était l’amour, tout ce qu’il avait devant lui se donna. Toute création se donna à Celui qui donnait tout. Dieu recevait ce qu’il avait créé et Dieu accorda, Dieu accorda sa puissance afin que sa création se nourrisse d’elle-même : l’amour. En l’amour, la création était, et la création donnait l’amour; et sans cesse la création était devant l’amour et tout était dans l’émerveillement. L’éternité était dans ce mouvement et Dieu montra à ses créatures tout ce qu’il avait voulu pour elles et les créatures regardaient et elles aimaient, elles adoraient leur Créateur, car elles se savaient aimées de lui. Les créatures étaient dans un mouvement d’amour, car elles pénétraient toute création. Elles goûtaient à cet amour pour le Créateur et tout ce qu'elles étaient devint pour la création un mouvement d’émerveillement, car la création recevait de ces créatures l’amour du Créateur et reconnaissait cet amour. Tout était si merveilleux, si bon!

Vint dans l’éternité le moment où Dieu mit le premier créé sur la terre. Lorsque sa Vie se fit sentir en lui, il ouvrit son regard et il vit l’amour, il vit l’amour de Dieu, il entendait l’amour de Dieu. Tous ses mouvements étaient pour Dieu, car il était, il était la créature pour donner, donner de l’amour à tout ce qui était créé, et le Créateur regarda et contempla ce mouvement d’amour qui était de lui. Il donna tout ce qui bougeait, volait, rampait à cette créature et Dieu aima, et la créature aima, et toute la création aima ce mouvement. Tout se donnait, tout recevait, et Dieu accueillait ce don, ce don de l’amour qui était de lui. Et Dieu tira de l’homme de l’amour. Sa chair était devant l’homme et il regarda, il regarda Dieu, car à travers cette chair était le regard de Dieu. Il savait que Dieu avait donné encore de lui-même pour cette créature et cette créature regarda à son tour celui qui avait été créé pour elle. L’homme et la femme ne faisaient qu’un devant Dieu et Dieu aima ce regard, car il était de lui. Tout ce qu’ils faisaient était pour Dieu et Dieu était dans ces mouvements d’amour. Rien ne pouvait être dans la limite, car Dieu voulait tout pour eux.

Un jour, le regard de la femme se posa sur une créature, une créature qui ne portait pas de l’amour. Mais vite, cette créature se camoufla afin de tromper la femme et il parla; elle l’écouta, car elle avait regardé. Elle acceptait ses paroles et elle fut trompée : elle voulut connaître. Parce qu’elle voulut connaître, son regard avait changé, ses paroles avaient changé. Elle approcha, elle approcha l’homme. Au premier regard, l’homme ne reconnut plus le regard de Dieu, mais il se laissa tenter, car ce regard portait la curiosité et l’homme voulut regarder. Ce qu’il regarda n’était connu que de lui maintenant; sa connaissance devint sa propre connaissance. Il devint ce qu’il était pour ce regard. La connaissance portait maintenant le bien et le mal, car ce qu’il avait goûté n’était pas de Dieu. Il était l’amour, il avait tout reçu. Cette lumière qu’il n’avait pu percevoir dans le regard d’Ève avait été trompée par Satan, et lui avait accepté ce regard, cette connaissance du bien et du mal, et tout son être changea, car la vie en lui avait connu un temps, un temps où il était loin de Dieu. Il avait choisi ce temps. Maintenant, il devait en vivre la connaissance jusqu’au jour où il devait reconnaître à nouveau la connaissance de l’éternité.

Cela devait être ainsi, car lorsqu’on est dans des choix qui ne sont pas de Dieu, on est loin de Dieu et lorsqu’on est loin de Dieu, il y a la froideur, la solitude, la tristesse, la peur. Lorsqu’on se rapproche de Dieu, il y a l’amour, la chaleur, la tendresse, le réconfort, la miséricorde. Il devait connaître la conséquence de s’être éloigné et cela d’âge en âge, d’âge en âge, d’âge en âge, car sa chair était multipliée. Et tout cela est en tous les enfants maintenant. Être loin de Dieu, c’est être loin de soi-même. Lorsqu’on est loin de soi-même, on est incapable de se regarder, on est incapable de se pardonner, on est incapable de regarder la vérité, mais lorsqu’on se rapproche de Dieu, là le regard se pose sur la lumière, la chaleur pénètre, ce qui était dans l’inconfort retrouve la paix; lorsque la paix règne, l’amour resurgit. Voilà pourquoi chaque mouvement qui éloigne de Dieu doit vivre ces mouvements : revenir, revenir à Dieu.

On ne revient pas à Dieu lorsqu’on a ses propres besoins, lorsqu’on se nourrit de soi-même, lorsqu’on se donne sa propre chaleur, lorsqu’on est dans ses propres vérités. Mais lorsque cela devient une nourriture qui va au plus profond de l’être, là l’être goûte à ce qui est sans Dieu et une fois qu’il goûte qu’il est seul, son besoin d’être avec Dieu devient tellement fort qu’il reprend vie. Ainsi, tout enfant qui fait des mauvais choix devant le Tentateur, le tricheur, doit vivre sa solitude, doit la ressentir pour qu’il puisse désirer Dieu. Voilà ce qu’est vivre dans ses conséquences.

Si nous regardons notre vie, nous allons nous apercevoir que nous avons été loin de Dieu, nous allons nous apercevoir qu’il en a fallu des années pour réaliser que nous avions froid sans Dieu, que nous avions faim, que nous étions malades sans Dieu, il en a fallu! Aujourd’hui, on est ensemble et c’est ensemble qu’on a réalisé que la volonté humaine était la cause de notre séparation avec Dieu. Lorsqu'Adam a voulu cette connaissance qu’il a regardée, il s’est regardé. Il a voulu être à l’égal de Dieu, mais Dieu, lui, lui a montré. «Lorsque tu veux être ce que je suis, tu ne peux pas te reconnaître être créé, tu te prends pour moi, tu te coupes de mon amour, car toi tu n'as pas l'amour que moi je veux te donner. Tout ce qu'il y a autour de toi, je ne peux donc te le donner puisque tu te refuses, car tu te regardes, tu prends contrôle sur ce que je t'ai donné et la création, elle, reconnaît qu'il n'y a qu'un seul Créateur. Tu ne peux tricher la création, car elle a reçu ma lumière, ma fraîcheur. Elle a été nourrie continuellement de mon amour, et c'est par moi qu'elle reçoit tout. Alors, comment, toi, qui te dis être capable de discuter avec moi, peux comprendre ce que ma création a besoin? Tu te perds dans ton raisonnement, tu deviens un être vide. Tu n'es rien sans moi. Moi je suis tout pour toi.

Reviens à la maison, car tout ce que j'ai je vais te le donner. Tu as pris ce qui était à moi et tu t'en es servi maladroitement jusqu'à découvrir que ce qui t'a nourri n'est que les déchets de tes propres décisions. Reviens à la maison, je vais te donner ce qu'il y a pour toi : tout mon amour, car mon amour contient tout. Demande-moi et tu auras tout. Tes pensées ne peuvent pas comprendre mon amour, car tes pensées ne se sont limitées qu'à toi. Moi, je suis l'Éternel, je veux tout pour toi. Alors, donne-moi tes pensées et je vais te redonner mon Esprit et tu me demanderas tout ce qui est à moi et cela surabondera. Laisse-moi, laisse-moi te nourrir, laisse-moi faire de toi mon enfant que je veux habiller, que je veux garnir de mes plus beaux atours. Laisse-moi te parfumer, laisse-moi te montrer mon amour pour toi.

Qu'as-tu fait toutes ces années à te séparer de toi-même? Pourquoi vouloir encore de cette volonté humaine? Elle ne te conduira que dans les profondeurs les plus noires de ta vie. Jamais elle ne te montrera la lumière que j'ai déposée en toi depuis tant d'années. Ma nourriture, elle a toujours été saine pour toi. Pourquoi as-tu préféré ta nourriture qu'à la mienne? La tienne n'a pas la valeur de mon amour, elle a la valeur de ce que tu as fait à ma création. Ma création est en souffrance et c'est de cela que tu te nourris, de la souffrance de ce que tu as voulu à ma terre. Viens, approche-toi et renonce à ce qui me sépare de toi. C'est toi seul qui peux le faire. Renonce à ta volonté humaine, viens te blottir dans ma Divine Volonté, elle coule pour toi, elle te veut. Chasse-toi de cet esprit de ce monde. Ce monde n'est pas pour toi, il te triche. Cesse de te faire du mal. Ne regarde pas la volonté humaine de tes frères, de tes sœurs, car tu te regarderas et elle te trompera. Elle te montrera encore qu'elle a de la valeur pour toi. Elle t'amènera là où toi tu retarderas ta venue auprès de moi. Ne te laisse pas faire.»

Ce que nous sommes, nous le sommes pour nous-mêmes et c'est à chacun de nous de choisir. Si nous retardons ces supplications, Dieu attendra encore et encore jusqu'au moment où il dira : «Viens, je vais te montrer ce que tu t'es refusé. Viens je vais te montrer ce que moi j'avais pour toi. Tu auras un court instant. N'attends pas ce temps, car je te montrerai l'éternité : trois jours dans mon éternité. C'est comme la brise qui passe, tu ne sais pas d'où elle vient qu'elle est déjà passée. Méfie-toi de ta volonté humaine.» Nous devons être ensemble pour avoir cette force de renoncer à ce qui nous a toujours fait souffrir. On a cru avoir des trésors avec la volonté humaine. C'est avec ça qu'on fait un poids dans notre vie, et ce poids veut nous amener là où il sera difficile de remonter à la surface. Tout ce matériel qui pourrit et qui sera avalé par la terre ne sera plus utile à ce moment-là. Nous nous retrouverons avec chacun de nous dans ce mouvement d'éternité. Amen.