Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Nantes, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

 2010-03-05 – Soir   Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que nous allons entendre ce soir, c'est la Volonté de Dieu. Ce que le Dieu tout-puissant va mettre dans notre cœur, c'est ce que nous devons vivre. La vie est en nous, elle est de Dieu. Il nous l'a donnée. Et depuis Adam, nous, nous devons vivre dans sa Volonté, que dans sa Volonté.

Parfois, il est difficile de comprendre ce que le Seigneur attend de nous. C'est parce que notre vie n'est pas en diapason avec notre présence. Nous devons être présents dans notre vie qui est ce que Dieu veut pour nous. Si Dieu a insufflé dans les narines d'Adam afin qu'il ait mouvement sur la terre, ce même souffle est en nous. Nous avons le souffle de Dieu en nous, nous vivons en présence même de notre Dieu. Mais nous, nous qui vivons sur la terre, sommes-nous certains que nous vivons dans notre vie, celle que Dieu nous a donnée, celle que Dieu veut pour nous? Nous ne sommes pas certains, n'est-ce pas, pourquoi? Parce que Dieu est parfait.

La vie en Dieu n'est que perfection, n'est qu'amour, n'est que paix; cela apporte de la joie, cela nous apporte du bonheur. Si nous nous regardons ce soir, nous allons réaliser que, non, nous ne vivons pas notre vie en notre présence. Nous vivons une vie qui est manipulée par tout ce que nous, nous connaissons et qui ne vient pas de Dieu, mais de nos propres connaissances, de nos propres vouloirs. Ce que Dieu veut pour nous, c'est que nous soyons présents en la Présence, et la Présence, c'est Dieu. Lorsque nous vivons notre vie d'amour, lorsque nous vivons notre vie dans des pensées pures, là où le mal ne peut pas pénétrer, là où le mal n'a pas sa place, c'est que nous sommes avec Dieu : nous vivons en la Présence.  

Maintenant, Dieu va faire des merveilles pour nous, mais il va nous demander : «Vous, est-ce que vous voulez faire ce que Dieu attend de vous depuis qu'Adam est venu sur la terre? Je ne me limiterai pas à vous seulement ce soir, je vais prendre tout mouvement de vie depuis le premier mouvement de vie sur la terre. Dieu le Père et l'enfant créé, mouvement de vie : mouvement qui nourrit, mouvement qui donne, mouvement qui reçoit et qui redonne. Dieu nous a donné sa Vie: nous sommes dans son mouvement de vie. Lorsque nous sommes dans le mouvement de vie de Dieu, là, nous redonnons à Dieu ce qu'il attend : sa perfection. Mais comme nous connaissons notre volonté humaine, comme nous nous avons choisi avec notre volonté humaine de prendre les mouvements de vie et de les laisser prendre par les esprits impurs, nous connaissons l'imperfection.

Dieu nous a parlé par la bouche de ses prophètes que nous étions imparfaits. Il nous a rappelé par Moïse que nous avions été vers les idoles, que nous avions été infidèles envers sa Présence auprès de nous. Nous n'avons pas été les enfants que Dieu attendait de nous. Nous ne pouvons pas ce soir nous séparer de notre création. Nous ne pouvons pas nous séparer d'Adam, car nous sommes la chair de la chair : la chair qui s'est multipliée, la chair qui s'est donnée, la chair qui s'est connue, la chair qui s'est offerte, la chair qui n'a jamais cessé de faire le mouvement de la vie, celui de donner à Dieu ce qu'il attend de ses enfants. Mais nous l'avons fait avec nos propres choix, nous l'avons fait avec une chair imparfaite, une chair qui souffre, une chair qui s'oublie, une chair qui est dans des mouvements de vie malades.

Nous manquons de connaissances envers ce que nous sommes. Qui sommes-nous? Qui peut répondre à cette question? Personne ne peut répondre à cette question, car nous manquons, dans notre pensée, ce qui devait faire de nous des enfants parfaits, des enfants à l'image de Dieu, des enfants qui connaissent leur Père, des enfants qui se connaissent, des enfants qui connaissent la chair de la chair. Si, ce soir, nous entendons par la puissance du Saint-Esprit ces paroles, c'est qu'il connaît chacun de nous. Il parle en notre cœur ce soir, et nous entendons résonner notre cœur à l'extérieur de nous par une chair imparfaite, par une chair qui souffre et qui crie vers Dieu : 'Quand vas-tu nous montrer ce qui est en nous et qui nous a séparés de la Vie? Quand allons-nous reconnaître que nous sommes incapables de vivre notre vie en la Présence? Quand allons-nous être présents?' Lorsque nous serons purifiés.

Mais avant d'être purifiés pour redevenir la perfection qui est créée à l'image de Dieu, il va falloir connaître qui nous sommes. Il va falloir qu'on regarde nos pensées, il va falloir pénétrer, par la puissance de la Divine Volonté, dans notre vie, dans ce que nous sommes face à Dieu, ce que nous avons fait lorsqu'une seule de nos pensées était indigne de nous-mêmes, indigne d'être en mouvement de vie. Cessons d'être des émotions. Nos émotions qui réagissent à tout ce qui est extérieur et qui pénètrent notre intérieur pour nous maintenir dans nos réactions : 'Est-ce que je suis à toi, Père? Est-ce que je suis ton enfant?' Si nous nous posons ces questions, c'est que nous sommes des personnes qui réagissons à nos émotions. Nous nous mettons devant nous-mêmes, et là, nous ressentons ce qui vient de l'extérieur et qui nous fait réagir en un instant, et là, le mouvement, le mouvement se fait connaître afin que nous puissions prendre position devant les choix. Et lorsque nous prenons position devant les choix, c'est qu'il y a à l'extérieur de nous un tentateur qui dit : 'Maintenant que tu es seul, choisis, choisis ta vie. Est-ce que tu veux faire le bien ou le mal?' Voilà ce que nous vivons lorsque nous sommes dans nos émotions.

Mais Satan et les esprits impurs parlent avec un langage connu d'eux-mêmes qu'ils nous ont fait connaître. Lorsque nous répondons à une tentation, lorsque nous sommes devant un choix et que nous sommes seuls avec nous-mêmes, c'est que nous répondons à ce que nous avons dans notre vie. Un enfant de Dieu ne peut être dans sa vie qu'avec la Vie en Dieu, parce qu'un enfant de Dieu est vie que par Dieu. À l'instant où nous sommes dans nos émotions, c'est comme si l'extérieur pénétrait en nous et mettait sa puissance en nous et nous fait réagir. En un instant nous nous maintenons avec nous-mêmes, en un instant nous sommes avec notre moi. Dès cet instant, voici que nous sommes devant un choix parce que, être seul avec nous-mêmes, il a fallu qu'à des moments de notre vie éternelle, il y ait des ouvertures, et s'il y a ouvertures, c'est qu'on a été en présence de notre être sans Dieu.

Dieu est la Présence. Il est le Tout. Il ne se sépare pas de ce qu'il a créé, il ne se sépare pas de la vie, car il est la Vie; alors, ce qu'il donne, il est toujours en la Présence. Il est toujours avec nous, il est dans sa Vie. Mais il nous a donné une liberté et cette liberté a fait de nous des enfants capables d'obéir, d'être fidèles à Dieu, d'être abandonnés entre les mains de Dieu. C'est avec cette propre liberté qui nous a été donnée par la Vie, le souffle de la vie qui a pénétré en nous, qu'Adam dut choisir. Il n'a pas choisi d'être désobéissant sans la vie, car sans la vie, il n'est rien. Alors, il prenait la vie que Dieu lui avait donnée, il prenait sa liberté de choisir. Et lorsqu'il prit sa liberté de choisir, il désobéit à Dieu. Et à cet instant, qu'est-il arrivé en Adam? Dieu qui était en sa présence, Dieu qui était tout pour lui, Dieu qui pénétrait sa pensée et qui se faisait connaître à Adam, tout cela s'arrêta parce que Dieu a respecté le choix d'Adam : sa liberté. Et à cet instant, la pensée d'Adam se sépara de la pensée de Dieu. Et c'est Adam qui choisit.

Nous, ce soir, est-ce que nous avons la pensée en Dieu? Toi, est-ce que tu connais la pensée de ta sœur? Est-ce que toi tu connais la pensée de ton frère? Est-ce que nous, nous connaissons la pensée de ceux qui sont demeurés à la maison? Connaissons-nous la pensée de tous ceux qui sont ailleurs dans les autres pays? Non. Pourquoi? Parce que nous sommes divisés par la pensée. Nous n'avons plus la pensée de Dieu, nous avons la pensée humaine : une pensée qui s'est divisée, une pensée qui s'est retirée. Adam est demeuré seul avec lui-même et nous, nous demeurons seuls avec nous-mêmes. Puisque tu ne connais pas la pensée de ta sœur, tu es seul avec toi-même, nous sommes seuls avec nous-mêmes. Et Dieu veut nous redonner sa pensée d'amour, il veut nous montrer la lumière, il veut nous faire pénétrer en nous. Et tout cela est commencé. Combien ont crié : 'Montre-nous, montre-nous ce que nous avons dans notre pensée. Viens arracher le mal, viens purifier'. N'est-ce pas ce qui a été annoncé par les prophètes qu'un jour on verrait ce qu'il y a en nous?

Nous vivrons l'illumination de la conscience. Eh bien, nous l'avons entendu, mais nous avons été infidèles envers Dieu, car nous avons été jusqu'à vouloir connaître ce que Dieu nous réservait à la fin de 2009. Nous avons crié : 'Enfin!' Nous nous sommes agités. Dieu nous avait prévenus : «Soyez dans la paix, soyez dans la joie, soyez dans l'amour. Refusez les tentateurs, car ils vont se servir de votre volonté humaine pour vous amener en dehors de vous. Vous ne verrez pas combien Dieu vous demande l'obéissance, l'abandon. Prenez garde! Priez, priez, priez!» Qu'avons-nous fait? Avons-nous prié? Avons-nous dit notre chapelet avec paix, joie et amour? Nous avons attendu.

Nous n'avons été que de l'émotion et les émotions, c'est que nous avons été seuls avec nous-mêmes. Nous nous sommes séparés de notre Dieu. Nous avons posé des questions : 'Quand est-ce que ça arrive? Est-ce que c'est pour cette semaine, la semaine prochaine? C'est-tu avant 2010? Est-ce que cela va se passer à l'intérieur, à l'extérieur? Est-ce qu'on va vivre ça tous en même temps? Est-ce que tout va s'arrêter?' Questions, questions et questions. Nous nous sommes maintenus dans nos émotions et l'autre s'est servi de nos mouvements de vie. Et tout cela a fait que, Dieu, nous l'avons mis en dehors de notre propre présence. Nous n'avons pas été présents en la Présence, nous avons été présents dans nos émotions. Et Dieu, Dieu nous a laissé vivre cela.

Et là, nous avons encore retombé sur nos poussières. Notre chair est devenue si lourde, si fatiguée : 'Ah non, c'est pas encore le temps!' Que de déceptions! Encore, où était la prière avec joie? Où était la prière faite avec notre paix? Où était notre abandon? 'Oui, j'ai confiance en toi, puisque tu choisis des enfants pour nous parler. Nous sommes tes petites brebis. Tu es notre bon Pasteur, tu nous conduis vers de verts pâturages.' Mais nous, nous avons avancé et nous avons été en danger. Oui, les loups étaient autour de nous et ils ont réussi à nous maintenir dans ce que nous avions toujours connu : une chair qui veut, une chair qui contrôle, une chair qui domine, une chair qui veut. C'est ce que nous avons vécu. Mais Dieu est amour. Dieu est miséricorde. Il nous a envoyé sa Mère et il nous a accordé, par l'intermédiaire de Marie, la grâce de la présence en la Présence.

Ainsi commence l'illumination, là où nous verrons nos pensées, là où les enfants ont commencé à voir ce qu'ils ont fait. Combien ont cru que cela était pour se faire comme de la magie : 'Tu vas tout nous montrer ça, Seigneur. Nous allons tous vivre au même moment. Nous allons prendre connaissance de ce qui est en nous.' Mais nous, nous, avons-nous oublié que Jésus nous a dit : «Vous allez vivre cela avec mes grâces. Vous allez être abandon. Je vais vous accorder des grâces toutes spéciales afin que vous puissiez avancer. N'ayez pas peur. Vous devrez vivre la Passion. Là où moi, j'ai passé, vous allez passer. Mais moi, je l'ai vécu avant vous et tout ce que je vous ai gagné, c'est avec ça que vous allez vivre votre vie, car vous devrez vivre votre vie telle comme vous l'avez choisie, et cela depuis Adam jusqu'au dernier qui sera dans ses pensées impures.»

C'est bien ce que Dieu nous a dit. Il ne nous a rien caché. Depuis le tout début, Dieu n'a rien caché à ses enfants. Nous devons regarder qui nous sommes et cela va se faire et se fait avec notre chair. Nous allons ressentir en notre chair la pensée, la pensée impure, la pensée qui se laisse engourdir, la pensée qui se laisse dominer, la pensée qui est manipulée par le mal, la pensée qui s'est enlisée dans un monde imaginaire, la pensée qui a condamné son frère, la pensée qui a jugé sa mère, la pensée qui a rejeté les grâces du Seigneur, la pensée qui a choisi le plaisir, la pensée qui était dans ses agitations, la pensée qui a régenté la vie, la pensée qui a maintenu le mensonge, l'hypocrisie, la pensée qui s'est divisée continuellement lorsqu'elle était en colère. Tout cela, nous allons le boire comme Jésus a accepté le calice.

Êtes-vous prêts, ce soir, à vivre cela? Est-ce que vous le voulez? Il faut que cela soit dans vos tripes, parce que Dieu va vous le demander à chaque instant. Lorsque vous ressentirez une pensée, vous la ressentirez comme vous étiez : faibles, seuls avec vous-mêmes, ne pensant pas à Dieu mais à vous-mêmes, ne pensant pas à ce que vous êtes à l'intérieur, en votre vie éternelle, mais seuls avec vos choix de vie, ne pensant pas au prochain, à sa souffrance, mais avec vous-mêmes. Toujours cette séparation : je me regarde, je vis, je me dis, je m'offre, je me condamne, je me donne des joies. Tout cela nous a maintenus dans notre pensée, et c'est notre vie. Mais cela est faux! Notre vie est à Dieu, elle appartient à Dieu. Notre vie nous a été donnée par l'Éternel et elle est toujours en présence de Dieu.

Mais combien de fois – et le nombre est incalculable – nous avons mis Jésus en dehors de notre présence? Comme nous avons mis Jésus en dehors de notre présence, nous n'étions pas présents dans notre vie. Qui, en ce moment même, se souvient des premiers mots qui viennent de se dire ce soir? Pouvez-vous lever la main? Où étions-nous? Dieu est la Connaissance, Dieu est la Perfection, Dieu est la Vie, et il nous a donné la connaissance, la perfection, il nous a donné la vie. Alors, nous, comment se fait-il que nous n'ayons pas la pensée de Dieu en nous puisqu'il nous l'a donnée? C'est qu'à chaque fois que nous avons été dans nos pensées qui nous maintenaient dans notre chair souffrante, nous nous séparions de Dieu. Dieu dit : «Je suis avec vous. Restez avec moi». Mais nous n'avons pu penser ainsi parce que, dès le début du monde, la pensée se nourrissait et elle a donné la pensée que nous avons.

Croyez-vous que nous allons entrer dans une terre d'amour, vivre un monde d'amour avec la pensée que nous avons? Cela est contre nous, cela est contre la vie, cela est contre notre présence. Alors, nous devons consentir à vivre ce que Dieu est en train de nous parler. Il nous avait prévenus par les prophètes, par ses choisis de ce temps, ce que nous, en ce moment même, nous sommes en train d'apprendre pour le vivre à l'instant où il nous montre. Oui, il nous montre nos pensées, pas nous montrera, il nous montre nos pensées, et cela se fait comme Dieu le veut, pas comme nous nous pensions, pas comme nous nous avons imaginé. Ça, c'est une pensée qui n'a pas de vie; ça, c'est une pensée qui n'est pas présente en la présence de Dieu. C'est ce que nous, nous sommes sur la terre. Aucun enfant de Dieu ne peut pénétrer la pensée de Dieu.

Mais la Mère de Dieu, notre Mère, par la prière, nous a accordé des grâces. Elle la Comblée de grâce, elle qui est toute pleine de grâces, elle l'Immaculée Conception, elle la pure Marie, elle la Reine des anges, elle qui est notre Mère, s'est maintenue en nous, avec nous, alors qu'on se séparait de son Fils, alors qu'on se séparait de son adorable Dieu. Croyez-vous qu'elle n'a pas souffert? Elle avait connaissance de nos pensées qui nous divisaient : une Mère qui a connaissance qu'une pensée vient de faire souffrir un de ses enfants, une pensée qui fait que nous nous faisons souffrir! Elle était là, elle se maintenait en nous. Elle ne nous jugeait pas, elle priait. Elle savait qu'on venait de choisir nos pensées plutôt que la pensée de Dieu. Elle savait que nous nous maintenions dans ce que nous connaissions, alors qu'on connaissait les dix commandements de Dieu, alors qu'on connaissait qu'il fallait aimer notre Dieu de toute notre âme, de tout notre esprit. Notre pensée était infidèle envers la présence même de notre Dieu. Et Marie, elle était en nous. La Co-Rédemptrice acceptait de souffrir.

Nous connaissons tous, par les prophètes de ce temps, que Marie a montré à chacun des enfants de la terre qu'elle déverse de son Cœur des larmes de sang qui coulent. Nous les avons vues ces larmes de sang. Personne ne peut dire que cela est faux. Marie, la Mère de Dieu, a toujours été fidèle à la pensée de Dieu. Lorsqu'elle a dit qu'elle aurait voulu mourir à la place de son Fils, Dieu lui accorda d'être, en présence de son Fils, associée à ses souffrances. Et elle a toujours dit oui jusqu'à ce jour et elle dira encore oui jusqu'au dernier qui aura une pensée qui le divisera de Dieu, de nous et de lui-même, lui la vie, cet enfant qui est en la Vie.

Ce que nous sommes, nous, nous le sommes par l'Amour, car sans l'Amour nous nous serions détruits; sans l'Amour, on ne serait que tourments, qu'amertume; on se torturerait à cause de nos pensées. À cause de nos pensées, on se maintiendrait toujours dans cette nourriture que nous-mêmes on se donnerait; et tous ceux qui seraient autour de nous avaleraient notre poison, et nous on avalerait leur poison jusqu'à ne plus être capables de désirer l'Éternité : la Vie. Voyez-vous que la Mère de Dieu s'est toujours maintenue en nous? Combien de fois elle est venue pour nous dire : «Priez, priez, priez»! Et nous, nous avons trouvé qu'elle se répétait, se répétait et se répétait. Elle, elle savait. Mais la Mère de Dieu ne devance jamais la Volonté de Dieu. La Mère de Dieu ne passe pas en avant de la Divine Volonté : elle s'incline, elle sert la Divine Volonté. Cela nous était demandé, cela nous a été donné.

Combien d'entre nous avons entendu dire par la bouche des prophètes ce que Dieu attendait de nous pour ce moment? Qu'avons-nous fait? Nous avons passé nos émotions, nous nous sommes maintenus dans notre vouloir. Nos mouvements malades avaient été devant nous par la puissance du Saint-Esprit, mais nous avons détourné notre propre vie de la Vie en Dieu. Ce sont nos choix. Eh bien, nous allons les vivre. Tout cela, en ce moment même, nous sommes en train de l'accepter. En ce moment même, nous découvrons que Dieu a choisi des enfants de par le monde pour nous amener là où nous sommes aujourd'hui devant ce que nous avons pensé.

Ce soir, nous formons une force. Ce soir, nous formons un cœur parce que nous avons consenti à ouvrir notre cœur pour que le Saint-Esprit nous parle. Et, en ce moment même, nous recevons des grâces pour vivre ce que nous allons vivre. Une grâce nous est accordée et cette grâce, c'est la présence en la Présence. Marie, la Reine de tous les cœurs, nous a obtenu cette grâce. Elle a prié, elle a prié et elle a prié pour nous au moment où son Fils refaisait son Sacrifice, son saint Sacrifice : donner sa vie, laisser couler son sang, afin que nous puissions manger sa Chair, boire son Sang. Elle se maintenait au pied de l'autel et elle assistait, avec son Cœur de Mère, au saint Sacrifice de son Fils, perpétuel sacrifice d'amour pour nous, pour que la Vie en nous ne soit pas inconnue de nous-mêmes.

Ce que nous sommes, nous le sommes en tous les cœurs. Là où il y a la vie, nous sommes. Nous ne pouvons pas nous séparer de la vie en Dieu et la vie en Dieu et en tous les enfants de la terre. C'est de par le monde que la Mère de Dieu demande des prières, c'est de par le monde que nous devons être. Oui, lorsque nous sommes présents en la Présence, nous sommes en notre vie qui est la vie de tous les enfants de Dieu; alors, nous sommes partout. Quelle ignorance que nous, nous sommes! Nous sommes l'ignorance.

Eh bien, Dieu nous donne sa lumière. Aucun de nous n'est la lumière. C'est Dieu la Lumière. Marie n'est pas la Lumière, c'est Jésus, le Fils de Dieu envoyé sur la terre, qui est la Lumière. Il vient nous dire que nous, nous allons vivre la perfection en notre pensée, et tout cela va se faire comme Dieu le veut. Car il a choisi des enfants de par le monde afin qu'ils soient dans la lumière, qu'ils vivent ces instants dans la lumière pour que les enfants qui ne demandent pas, pour que des enfants qui ne veulent pas, pour des enfants qui sont indifférents, pour des enfants qui ont tout rejeté, pour des enfants qui veulent, mais qui sont incapables de faire ce qu'ils doivent faire. Oui, nous devons les passer avant nous. Nous devons dire oui à Dieu, car il nous demande d'être à son écoute, il nous demande de servir notre vie.

Il nous demande, ce soir, de nous incliner devant sa Volonté. Il nous demande de l'abandon total. Il nous demande de toucher à un amour inconditionnel. Il nous demande d'être les derniers parmi les derniers, et de passer tous ceux qui, eux, n'attendaient pas l'illumination des consciences. Il nous le demande ce soir. Et cela veut dire que, oui, nous vivrons cela. Mais ce que nous vivrons leur apportera des grâces, car ils vont vivre cela et ils vont ressentir qu'ils ont manqué quelque chose : que le monde ne peut pas leur apporter ce dont ils ont besoin. Nous, nous savons. Alors, mettons-nous à la dernière place et attendons de vivre cette joie de savoir que, oui, notre pensée est en la pensée de Dieu.

Nous allons vivre, et c'est commencé, ce que le Ciel nous a parlé. À l'instant où nous sommes présents devant une pensée infidèle envers Dieu, infidèle envers nous-mêmes, infidèle envers notre prochain, à cet instant nous ressentons cette infidélité-là, nous la ressentons dans notre chair. Cette pensée est en nous, cette pensée fait partie de nous, cette pensée nous rend honteux, cette pensée nous maintient loin de notre propre vie, cette pensée met en nous sa saveur qui n'est que de l'amertume. À cet instant, nous réagissons : 'Que se passe-t-il?' Et là, nous nous souvenons des paroles de Dieu. Nous savons que nous sommes avec nous-mêmes, seuls avec nous-mêmes comme nous avons choisi, fermant la porte à la Vie, n'allant pas vers notre Dieu, refusant de nous connaître purs, parfaits, refusant de reconnaître que notre prochain est enfant de Dieu et que Dieu l'aime, et que le Père a donné son Fils et que son Fils a accepté tout, que le Saint-Esprit a dévoilé aux êtres imparfaits cet amour infini : la Rédemption. Oui, nous allons ressentir ça et nous le ressentons. Combien ressentent cela, parce que c'est commencé.

Et là, au moment où Dieu, sans que notre être veuille qu'on arrache le mal dans cette pensée que le Fils tout-puissant, par son feu d'amour, irradie tout ce qui est impur, eh bien, à cet instant, Dieu va nous faire ressentir ce qu'on lui a fait : un vide, un refus, une solitude. À un moment donné, on a l'impression de tomber dans un gouffre où il n'y a pas de vie, où on mange, mais tout notre être ne veut pas suivre ce mouvement, car il doit goûter à son manque de vie, à son refus à la vie, et c'est le prix à payer. Là, Dieu, ce soir, vous demande : «Est-ce que vous êtes prêts à vivre cela? À le vouloir? Car viendra le temps où ceux qui ne seront pas dans le oui, ils devront le vivre. Combien plus, nous qui savons, allons souffrir. Ceux qui ne savent pas vont moins souffrir que nous dans cette solitude. Et c'est ce que Dieu est en train de nous dire ce soir.

Tout ce que nous avons fait à notre Dieu, par la pensée, nous est connu. Le temps, c'est le temps de Dieu, car c'est Dieu qui sait quelle pensée sera la dernière, pas nous, Dieu. Tout cela va se faire par la puissance de Dieu. Et qui est Dieu? La Divine Volonté. Lorsqu'une pensée sera devant nous, que par la puissance du Saint-Esprit nous en prendrons connaissance, et que nous disions : 'Que cette pensée soit devant moi, que Dieu arrache le mal, qu'il purifie de son feu d'amour ces imperfections, ces impuretés', là, Dieu qui connaît tout, qui sait tout, sait le moment où cette pensée a fait division. Car nous avons la pensée de la pensée de nos frères et de nos sœurs qui n'étaient pas en la Présence, qui étaient division. Ces pensées sont en nous, et nous devons les connaître. Mais, par la Divine Volonté, Dieu accomplit son amour pour nous et il nous fait accomplir notre amour pour nous-mêmes et il nous demande de nous accomplir pour notre prochain.

Ce que nous entendons, il y aura suite à cela, afin que nous puissions pénétrer dans la lumière encore plus profondément, car Dieu veut tout de nous. Être en la pensée de Dieu, c'est tout connaître. Être en la pensée de Dieu, c'est de ne plus manquer de mémoire, c'est de savoir ce que, nous, nous ne connaissons pas, c'est être vrais avec nous-mêmes pour Dieu. C'est la pensée de Dieu qui est notre demeure. Dieu veut nous ramener à la maison et tout cela se fait comme Dieu veut que cela se fasse.

Dieu est venu sur la terre par le oui d'une vierge. Elle était si petite, si bien préparée. Tout en Marie n'était que perfection. Elle n'a rien demandé alors que Dieu lui donnait tout. Pas une pensée en Marie n'a devancé la pensée de Dieu. Pas une seule pensée de Marie n'a été en elle avant que la pensée de Dieu soit connue en tout son être; alors, là seulement, elle s'accomplissait. Elle aimait avec perfection le Vouloir de Dieu. Alors Dieu l'instruisait, Dieu l'instruisait, et elle savait, elle savait. Elle pénétrait les âges, elle pénétrait tout ce qui était créé. Elle pénétrait la Lumière et la Lumière lui donnait tout, et la Mère de Dieu était dans sa Vie et tout en elle n'était que présence : la Présence faisait présence. En la Présence, elle s'inclinait. Toute connaissance était en Marie et Marie était nourrie de la pensée de Dieu.

Combien de nous avons soif de cela que lorsque nous l'entendons? Nous ne pouvions pas, avant, avoir soif de la pensée de Dieu, car nous ne connaissions pas que la pensée de Dieu nous a été accordée, que toute connaissance est en la Pensée parfaite, la pensée qui est en la Vie, présence en la Présence. Laissons notre pensée ce soir entre les mains de la pensée de Dieu, car ce que nous apprenons vient de la pensée de Dieu. Tout est pour nous. Il nous montre qu'il est la Lumière avec amour, simplicité, tout comme il est venu se donner par amour pour nous en se laissant déposer dans une mangeoire : le Roi des rois, Dieu, l'Éternel, la Puissance, la Vie. C'est ainsi que nous, nous accueillons ce que Dieu veut nous faire entendre, comme Dieu veut nous faire entendre.

Voilà la pensée de Dieu. Elle coule en nous ce soir, et elle nous fait voir que notre Dieu, c'est un Dieu d'amour qui s'ouvre à chacun de nous. Il se laisse accueillir en nous avec ce que nous sommes ce soir, pour qu'on puisse comprendre ce que nous sommes, en ce moment même, en train de vivre : le début de notre vie en la pensée de Dieu. Tout cela se fait avec des gens comme vous, comme moi, comme Dieu a voulu, pour aller chercher tous ses enfants. Voilà l'amour de notre Dieu. Voilà la Sagesse qui s'ouvre à nous et qui nous instruit afin que nous puissions être dans notre vie. Amen.

Alors, nous allons nous arrêter un tout petit peu, car notre chair en a pris beaucoup ce soir et nous allons recommencer tantôt, c'est-à-dire, dans le temps de Dieu. Alors, merci, merci beaucoup. On s'accueille ce soir, hein? Amen. Merci, Seigneur.

Nathalie, elle est derrière une table, hein, Nathalie? Le Seigneur tient à ce qu'on se laisse nourrir par les cœurs. Voilà pourquoi il veut, pour nous, nous donner ce qu'il a fait sortir de notre cœur. Et il a demandé: «Je veux que tu sortes toutes ces paroles qui ont été écrites et mises sur le site, parce que tu ne sais pas ce qui s'en vient. Alors, j'ai été obéissante, nous avons été obéissants.

Plusieurs ont contribué à cela. Nous avons monsieur Kayser, nous avons Paul, nous avons un ami ici, Jean-Marc, nous avons aussi Henri qui a participé, nous avons le Père Lebras, parce que Dieu avait choisi ses enfants afin que vous puissiez avoir ces grâces, car ce sont des grâces.

Cela va nous apprendre que nous avons besoin des uns et des autres. Notre pensée a besoin d'une bonne nourriture et rien de mieux que de connaître nos souffrances. Oui, la souffrance doit être une nourriture pour nous, afin que nous puissions la regarder et apprécier et rendre grâce à notre oui qui a fait que nous avons étalé devant le monde entier ce que nos cœurs entendaient : la Volonté de Dieu pour tous les enfants du monde. Et cela fait guérison, cela nous libère de nos chaînes, parce que nous avons été enchaînés par nos propres pensées qui, elles, n'ont cessé d'écouter les tentateurs. Alors, une souffrance acceptée est une souffrance qui se laisse libérer. Apprenons à connaître qui nous sommes.

Personne ne peut dire ce soir : je n'ai pas besoin. Cela, nous ne pouvons même pas le prononcer ce soir, car ce que nous venons d'entendre, il l'avait préparé pour nous, mais avec tellement de délicatesse. Toujours cette délicatesse pour nous, alors que nous, nous le poussons, nous le bousculons jusqu'à le mettre en dehors de notre présence. Alors, nous allons prendre un temps, il est neuf heures et vingt-cinq et ça vous dirait vers moins quart? Est-ce que ça vous dirait de recommencer vers moins quart? (R : Oui.) C'est bien. Merci.