Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Notre-Dame-de-Grâce, Montréal, Québec,        

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2007-04-21 – Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La patience n’appartient qu’à Dieu.

Nous recevons beaucoup lorsque nous nous reconnaissons être des petits enfants; il n’y a que Dieu qui puisse nous faire faire les premiers pas.

Si nous nous exécutons dans ce que nous sommes, alors que nous sommes dans un corps qui a le reflet de ce monde, alors nous allons nous laisser envelopper de ce que ce monde veut nous faire connaître, mais Dieu veut, lui, nous faire connaître notre place parmi ce monde avec sa Volonté.

Nous vivons dans une province qui semble être éteinte face à la foi, nous vivons dans un pays où l’influence de cette province semble s’étendre sur les autres provinces, mais Dieu, lui, veille sur chacun de nous.

Dieu veut nous faire apprendre notre place dans l’Église : ses églises.

Regardez cette église, elle est pour nous un lieu d’amour; on peut y voir des murs qui ont entendu beaucoup de paroles pour Dieu; ces paroles ont monté jusqu’à la voûte du Ciel, elles ont traversé ce plafond : rien ne pouvait arrêter les paroles qui étaient adressées à Dieu.

Nous qui vivons au Québec, nous qui vivons au Canada, nous regardons les églises qui sont pratiquement vides; ces églises ont froid, parce que lorsque nous rentrons dans ces églises, il semble qu’on ressent la froideur : la froideur de tous ceux qui refusent de venir prier dans ces églises.

Tout cela, parce que Dieu veut nous démontrer que notre place est en l’Église; Dieu ne récompense pas les enfants qui sont ingrats envers ses grâces : Dieu leur montre qu’ils doivent retourner à lui.

Dieu cherche les petits enfants, les petites âmes qui ont continué à avoir foi en ses grâces; il veut leur parler, il veut leur démontrer que ceux qui sont à l’extérieur sont encore à lui : Dieu est amoureux toujours de ses enfants.

Ces églises sont des lieux de rassemblements, des lieux d’amour; ces églises doivent être pour nous un lieu où nous aimons nous retrouver ensemble, alors Dieu va nous donner de la patience.

Dieu va nous donner de la patience afin que nous puissions continuer à prier pour ceux qui ont quitté ces endroits, Dieu va nous donner de l’amour dans notre cœur afin que nous continuions à avoir de la joie en nous.

Quand nous entrons dans ces églises, nous devons avoir la joie en notre âme; nous devons transpirer de ce que nous sommes à l’intérieur de nous : des enfants qui ont la foi en Dieu, des enfants qui se gardent pour ce qui vient.

Ce qui vient est pour nous des grâces qui vont nous ramener là où nous devons être : dans un monde d’amour, dans un monde où on ne pense qu’à Dieu parce que Dieu est tout pour nous.

Les églises sont des lieux où nous sommes ensemble.

Comment pouvons-nous être bien dans notre propre demeure, si dans la demeure de Dieu nous ne nous sentons pas bien? Comment pouvons-nous vouloir vivre dans l’harmonie chez nous, si dans nos églises nous ne trouvons pas cette harmonie? Qu’est-ce qui va nous nourrir à l’intérieur de nous, si à l’intérieur de nos églises nous ne trouvons pas la joie, la paix, la confiance en Dieu?

C’est à cet endroit que nous pouvons nous ressourcer, c’est dans les églises que nous nous rassemblons, nous, tous les enfants de Dieu, afin de retourner à la maison, remplis d’amour, remplis de foi, remplis d’espérance, parce que nous sommes enfants de Dieu et tout enfant de Dieu se trouve chez lui partout où il est.

Que ce soit dans notre demeure ou que ce soit dans la demeure de ceux que nous fréquentons, si nous sommes ensemble, heureux en l’Église, nous le serons dans ces demeures; alors, cessons de regarder nos églises comme des lieux froids, délaissés.

Jésus n’a pas délaissé ses demeures, Jésus n’a pas laissé ses églises froides, solitaires : il est présent; quelle que soit l’église, là où Jésus rassemble ses enfants pour prier, Jésus est présent.

Si des enfants chantent pour Dieu, si des enfants dansent pour Dieu, David chante pour Dieu, David danse pour Dieu, alors Dieu a fait son temple en présence de nous.

Le temple de Dieu est pour nous un lieu d’amour, un lieu de joie; alors, ne nous laissons pas prendre par les pièges de ceux qui ont voulu vider nos églises.

Alors, si nous entrons dans l’église et que nous sommes dans la paix, que nous sommes dans la joie, dans l’espérance, les enfants de ce monde auront tôt fait de retourner à l’église pour y prier Dieu.

Commençons par nous qui fréquentons les églises : nous entrons ici et nous avons de la peine parce que nous trouvons que cela n’est pas comme avant. Oui, c’est vrai que cela n’est plus comme avant;

on voudrait que les églises soient pleines comme elles étaient lorsque nous avions 15, 20 ans, dans les années 60.

Nous devons garder dans notre cœur ce qu’il y avait en ce temps-là : on était tous pareils, on voulait tous aller à l’église parce qu’il fallait rendre à Dieu un culte d’amour.

Alors, notre cœur ne doit pas être changé par ce monde, nous devons encore avoir le cœur d’un enfant, nous devons encore avoir le cœur rempli d’espérance et de joie pour ce que nous sommes.

Si nous sommes tristes en entrant dans ces églises vides, c’est parce que c’est nous qui sommes vides de nous-mêmes; cessons d’avoir de la nostalgie, la nostalgie est pour un temps qui est déjà passé.

Nous vivons au présent et Jésus est au présent; nous sommes des êtres vrais dans une chair qui doit être immortelle.

Jésus est en sa Chair, Jésus est toujours enveloppé de son Être d’amour.

Lorsque nous sommes dans une église, nous sommes dans la demeure de Jésus et Jésus est présent; là où Jésus se présente, là Jésus est entier.

S’il n’y a pas consécration, il y a Présence parce que les demeures de Dieu sont vivantes, les demeures de Dieu sont ouvertes à son amour.

Jésus a fait de ces lieux sa demeure pour que les enfants puissent venir à lui; alors, nous devons venir dans ces demeures, dans la demeure de Jésus, pour lui et non pas pour nous.

Si nous entrons dans ces églises et que nous trouvons cela vide, c’est nous qui trouvons cela vide, alors nous venons donc pour nous; Jésus, lui, sait qu’il est là : à nous d’accepter que Jésus soit là, à nous d’être vrais dans ce que nous sommes.

Ne regardons plus nos églises comme étant des églises qui sont froides, qui n’ont pas d’âme; là où Jésus a choisi de rassembler ses enfants, là, il est; que ce soit pour un, deux, trois, dix, cent, mille enfants, Jésus est présent.

Jésus n’est pas là en avant pour compter : oups! il y en un, il y en a dix; oh! je m’en vais, aujourd’hui, il n’y en a pas assez!

Non, Jésus est là, Jésus est présent, Jésus se fait Roi, Jésus se fait notre Frère, notre Dieu.

Ce sont des lieux où Dieu nous rassemble afin de nous envelopper de la puissance du Saint-Esprit, afin que nous puissions comprendre, afin que nous puissions voir et vivre sa Parole.

La Parole de Dieu est et sera toujours vivante, guérissante, libérante : laissons-nous guérir, laissons-nous libérer par les grâces de Dieu parce que nous en avons besoin.

Tant que nous entrerons dans une église et que nous ressentirons cette froideur, ce manque de vie, c’est que nous serons blessés à l’intérieur de nous, alors laissons agir Dieu en notre vie.

La présence de Dieu est une grâce qui nous fait avancer, qui nous fait vivre ensemble.

Regardez le monde à l’extérieur de l’église, il marche sur les trottoirs, ils se conduisent ensemble sur les routes; si les humains sont ensemble sur les routes et qu’il y en a qui tournent à gauche, qu’il y en a qui tournent à droite, ils ne sont pas seuls à faire ce mouvement.

En chacun d’eux, il y a un besoin : un besoin d’aller où eux ils veulent aller; en chacun d’eux, il y a ce qui leur est nécessaire afin de savoir leurs besoins, et lorsque ce besoin se fait présent en eux, il y a accomplissement.

Ils n’auraient pas été capables d’être sur la route et de tourner à gauche et à droite sans cet accomplissement-là en eux parce qu’avant même de partir, ils savaient où eux voulaient se diriger.

Mais ils ont dû suivre des règlements, ils ont dû se conduire comme les autres qui devaient, eux aussi, suivre les règlements, ce qui a fait qu’ils ont été capables de s’accomplir dans ce mouvement de direction.

Mais nous, nous, lorsque nous voulons venir à la messe, lorsque nous voulons venir adorer Jésus dans le Saint Sacrement, lorsque nous voulons venir prier ensemble, nous partons avec un besoin, un besoin qui est d’obtenir des grâces afin qu’on puisse s’accomplir dans ce que nous désirons vivre.

Alors, pour vivre dans ce besoin, il faut être dans ce que nous sommes : des êtres vrais; nous devons être des enfants de Dieu, dirigés par Dieu, conduits par Dieu, enveloppés de la lumière de Dieu, comme des tout petits enfants qui veulent obtenir ce qu’ils auront besoin pour vivre leur quotidien.

Alors, lorsque nous pensons ainsi, nous devons vivre en enfants de Dieu et ne pas garder en nous des idées préconçues.

Oui, il est vrai que nous savons que nous vivons dans une époque difficile pour nous, ah! je parle toujours du Canada.

L’Esprit de Dieu nous fait comprendre que nous, ici, nous devons être vrais devant Dieu et l’Esprit de Dieu dit que si nous sommes vrais, nous sommes enfants, et un enfant n’a pas à entrer chez quelqu’un en disant que cela est froid, solitaire, parce que là où il rentre, là il attend quelque chose : il attend d‘être comblé.

Là est un enfant : un enfant a toujours les mains ouvertes, un enfant a toujours le cœur ouvert, il n’a pas un esprit calculateur, il n’a pas un esprit jugeur, il a le cœur d’un enfant.

Alors, lorsque nous entrons dans une église, nous devons être ainsi, nous devons attendre quelque chose de Dieu, que de Dieu, pas des humains; alors, que l’église soit avec aucune personne, Dieu est là.

Alors, l’enfant attend tout de Dieu, alors il est heureux, il est léger, il a le cœur ouvert aux grâces de Dieu, et là Dieu donne, et là Dieu comble : il l’enveloppe de sa lumière, parce que Dieu sait que l’enfant doit retourner sur la rue, sur la route avec tous les autres.

Ainsi, lorsque les autres tourneront à gauche et à droite dans leurs besoins, l’enfant qui aura reçu beaucoup de Dieu sera parmi eux, et tout ce qu’il a reçu de Dieu sortira de lui et Dieu fera sa demeure dans la demeure des enfants qui seront autour de lui, et là où est la demeure de Jésus, il y a des grâces : Dieu comble, c’est son Église.

Voyez-vous, ce lieu est un lieu d’amour, c’est comme la pierre angulaire qui va rejoindre toutes les autres pierres.

Nous devons garder la foi, nous devons être dans la paix pour que tout cela se réalise : l’Esprit de Dieu dit 'réaliser' parce que nous manquons de foi dans ce que nous sommes.

Nous sommes en l’Église, nous sommes avec tous nos frères et nos sœurs du monde entier; Jésus a fait de chacun de nous des demeures d’amour, afin que chacun de ses enfants soit dans ses grâces.

Voilà pourquoi il nous demande de regarder ces lieux d’amour comme des lieux de lumière.

Dans ces lieux, il y a la richesse de Dieu : il y a tellement de grâces dans ces lieux d’amour! Si on pouvait voir avec les yeux de l’amour, nous verrions toutes les grâces qui scintillent en ces lieux : nos yeux scintilleraient d’amour, notre cœur battrait à l’unisson avec ses grâces, tout ne serait que mouvement d’éternité, car nous serions réunis avec les premiers qui ont été en présence même du Christ, de la Tête de l’Église.

Depuis que Jésus a été, est et sera, son Église est : son Église est abondante de grâces; rien ici-bas n’est comparable à tout ce qui a été donné par son Église : son Corps, sa Chair.

La chair est mouvement d’amour par Dieu; Dieu le Père a aimé son Fils, Dieu le Père a donné son Fils, Dieu le Père nous a fait goûter à son amour par son Fils.

Aucun endroit n’a été aussi présent de l’amour du Père pour le Fils; ces endroits ont été témoins, témoins d’un amour incommensurable : ces endroits sont pour nous.

Lorsque nous entrons dans une église, lorsque nous entrons dans un endroit où il y a rassemblement d’enfants de Dieu, les grâces surabondent; ça nous enveloppe, ça nous fait découvrir l’amour de Dieu pour chaque enfant de Dieu et tout cela nous fait penser que nous sommes tous choisis pour vivre dans le Paradis terrestre.

Lorsque l’Amour a été un mouvement pour chacun de nous, tout s’est accompli; la croix est pour nous la clef qui nous fait entrer au Paradis terrestre.

Pierre a reçu la clef de son Église, Pierre a reçu la croix, telle était la clef de l’Église : une croix d’amour, une croix qui n’apporte que de la paix.

Lorsque nous vivons la croix, nous vivons la paix; lorsque nous vivons la croix, nous vivons l’amour du Fils pour le Père; alors, nous ne pouvons qu’y trouver de la joie.

Oui, nous vivons dans un monde de souffrance, mais cette souffrance n’a-t-elle pas été pour nous libérante, guérissante?

Tout est devenu pour nous la pierre angulaire : nous avons appris à porter notre croix, nous avons appris à aimer notre croix, à embrasser notre croix; nous avons appris à avancer avec cet instrument d’amour, nous avons appris à découvrir la valeur de cette croix d’amour.

Cette croix d’amour est fait(e) de ce que nous sommes : nous sommes des enfants qui avons été dans le péché, mais rachetés par l’amour du Fils pour le Père; il n’y a rien qui peut être comparable à tout ce que nous découvrons par la croix.

Voilà pourquoi nous allons vivre notre croix glorieuse, car là où nous acceptons d’être enfants de Dieu, là nous découvrons que nous sommes appelés à vivre notre gloire; notre gloire est en la Gloire du Fils, puisque notre croix a été en la Croix que Jésus a acceptée.

Alors notre croix, notre croix fait(e) de souffrances, est devenue une croix d’amour par le Christ, afin que nous puissions connaître, par le Christ, notre gloire.

Tout nous appelle à ouvrir les bras et à être, pour nos frères et nos sœurs, des témoins de la croix, enveloppés d’amour, présents dans notre paix pour eux, vivant notre espérance en ayant toujours les yeux fixés vers l’Église, une Église vraie, une Église une, sainte, bâtie sur le Sang du Christ et vécue par les premiers apôtres pour être dirigée vers nous, afin que nous puissions toujours prendre le chemin de l’amour, un amour qui est pour nous rempli de grâces.

Alors, lorsque nous entrons dans une église, nous entrons dans un endroit où nous y trouverons la libération et la guérison; alors, réjouissons-nous.

Il n’y a pas un seul endroit sur la terre qui nous garantit notre libération et notre guérison, mais Dieu, lui, la garantit et cette garantie n’a pas de limites, c’est pour nous.

Alors, nous allons demander à Dieu, dans un moment d’amour, de prendre tout ce que nous avons été dans les églises où nous avons entré et de prendre tout ce qui a été en nous, afin que nous puissions faire acte de présence comme Dieu le voulait.

"Dieu d’amour, Dieu de toute puissance, j’ai été, moi, devant toi dans ce que j’étais.

Jésus, parfois j’ai regardé tes murs, j’ai fixé mon regard sur les statues; je recherchais la présence de mes frères et de mes sœurs avec moi car, ce que je voyais, je le trouvais si beau mais, en même temps, il y avait des pensées en moi et ces pensées m’amenaient dans de la souffrance; j’aurais voulu, ô Dieu d’amour, que je ne sois pas la seule et/ou le seul à voir ces merveilles.

C’est le moment qui nous rappelait les choisis de Dieu, ces scènes bibliques qui nous amenaient en ta présence.

"Ô Dieu d’amour, vois combien nous sommes des tout-petits devant ta grandeur, ne regarde pas notre âge; lorsqu’on te parle, Jésus, on n’a pas d’âge, on a le cœur d’un enfant de Dieu, nourri par ta présence.

Alors, Jésus, tu vois, ce que je suis aujourd’hui, c’est un être fragile devant ma faiblesse.

Je voudrais, ô Dieu d’amour, que tu prennes toutes mes pensées qui n’ont pas été des pensées d’amour pour mes frères et mes sœurs, parce que lorsque je me sentais seule dans cette église, il y avait des pensées qui n’étaient pas amour pour eux puisque je sentais la solitude, une solitude qui avait un regard vers ceux qui n’étaient pas avec moi; à cet instant, je venais de penser qu’ils étaient indifférents à ton amour, à tes œuvres.

Cela, je l’avais pas pensé ainsi, mais mon cœur, mon cœur, lui, ressentait ce mouvement inconnu de moi, ce qui n’apportait pas des grâces, des grâces d’amour pour eux, et comme il n’y avait pas de grâces qui nourrissaient les enfants de Dieu, eux étaient laissés à eux-mêmes.

Ô Dieu d’amour, si aujourd’hui tu me parles ainsi, en mon esprit, c’est parce que tu nous aimes; tu veux te servir de chacun de nous pour toi afin que nous soyons des instruments d’amour.

Ô Jésus, comme je t’aime! Ne me laisse pas seule dans mes pensées face à ce que je suis; ce monde manipule les êtres fragiles et je me sais fragile.

Si tes églises sont vides, Jésus d’amour, n’est-ce pas parce que mes frères et mes sœurs se sont laissé prendre par un esprit qui n’était pas amour?

Satan a parcouru ce monde, et les démons, ceux qui ont suivi cet être immonde, ont attaqué les enfants de ce monde leur faisant faire des gestes contre eux-mêmes, en leur démontrant la facilité, en leur démontrant les loisirs, et cela les a tellement affaiblis, Jésus, ils n’ont pas vu que cela était contre eux-mêmes, ils ont quitté tes églises.

Je t’en prie, ô Jésus d’amour, sers-toi de moi pour eux; je suis si petite, je sais que je n’ai qu’à te donner mon oui et que toi, tu vas faire tout.

Tu es le Tout de tout, alors moi, je m’accomplis dans ton Tout; où que je sois, je sais que tu agis; pour qui que ce soit, je sais, ô Dieu d’amour, que tu les combles.

Tu es l’Église, tu es vivant, tu es l’amour, tu es agissant.

Un merci est si peu comparé à tout ce que tu nous accordes, mais je ne connais pas autre chose, Jésus; alors, prends ce que je suis, prends les mercis que j’ai en moi, je sais que tu vas les transformer à la grandeur de mes petits oui.

Parce que plus mes oui seront petits, plus tu me regarderas comme un tout petit enfant et plus tu combleras, parce que tu as dit que (ce sont) les petits enfants qui ont obtenu tout; n’est-ce pas ce que tu as dit, Jésus, que le Royaume de ton Père était aux tout-petits?

Tu vois, Jésus, j’ai beau être dans la souffrance, je sais reconnaître la lumière lorsque cette lumière me fait voir et entendre ce qu’il y a en moi; je n’ai rien à faire, tout est de toi.

Jésus, n’oublie pas, n’oublie pas ceux qui n’ont pas compris encore, et n’ont pas vu encore.

Leur oui (sont) un oui important aussi, c’est un oui avec ce qu’ils sont; si ce oui est maladroit, si ce oui est hésitant, alors toi, tu en fais ton affaire.

N’est-ce pas ce que sont tes églises? Il y a des églises qui ont ta Présence, il y a des églises qui ont parfois ta Présence, il y a des églises qui n’ont pas ta Présence réelle, et tu les appelles tes demeures parce que toi tu sais, toi tu sais que ceux qui entrent sont les enfants de ton Père.

Tu les regardes avec ton amour, tu les combles de tes grâces, tu leur montres la puissance de ton amour par le Saint-Esprit, c’est toi qui fais chanter leur cœur.

Alors, tu vois, ce sont des oui, des oui à la mesure de ton amour, car ils n’auraient pas été capables d’être dans ces endroits d’amour sans ta puissance; tu connais chacun d’eux et tu les prends tels qu’ils sont.

Alors, prends-nous, tous ensemble, comme si nous étions tous un; la mesure de ton amour ne se mesure pas; ton amour est éternel, ton amour nous a valu notre salut.

Voilà, Jésus, combien nous sommes entre tes mains.

Jésus d’amour, je sais maintenant qu’il faut que je me taise, car nous devons prendre ce temps pour prendre un repos.

Avant, Jésus, je voudrais que tu remplisses mon cœur de grâces d’amour; je voudrais, Jésus d’amour, que tu viennes dire en chacun de notre cœur rempli d’amour combien tu aimes tes églises; ainsi, nous serons tous en présence même de la Volonté de ton Père, tous rassemblés pour ne former que son amour.

Je t’aime, Jésus."

Alors, par la Volonté de Dieu, par la Volonté du Saint-Esprit, nous allons prendre un petit temps de repos. Merci.