Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Paris, France,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-03-03  - Soir  Partie 1    

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Le Seigneur nous a accordé beaucoup de grâces aujourd’hui. Parce que nous sommes tous ensemble, nous devons nous reconnaître que la grâce fait de chacun de nous des enfants qui veulent vivre ce que nous avons vécu aujourd’hui. Aujourd’hui, nous avons vécu la présence même de notre Dieu en notre vie.

Chaque enfant qui vit sur la terre est sous la grâce du Seigneur. Il avance avec tous ses frères et ses sœurs du monde entier afin de donner, de donner ce qu’il a reçu de Dieu. Il a reçu la grâce d’être aimé par Dieu le Père; il a reçu la grâce d’être enveloppé de la puissance du Précieux Sang de Jésus; il a reçu la grâce d’être dans la lumière du Saint-Esprit.  Chacun de nous avons cette grâce et cela nous aide à avancer dans un monde, un monde qui semble ne plus vouloir de Dieu.

Si nous vivons dans un monde qui, aujourd’hui, ne parle plus de Dieu, ne semble plus vouloir témoigner de la présence de Dieu dans leur vie, nous, à l’intérieur de nous, nous devons nous reconnaître comme étant sous la grâce du Seigneur, car c’est une grâce d’être ensemble, c’est une grâce encore de vivre sur la terre voulant être frère et sœur, et cela ne vient que de Dieu, ne vient pas de nous-mêmes. Si nous voulons entendre parler Dieu dans notre cœur, c’est parce qu’il y a à l’intérieur de nous cette foi : croire que nous sommes tous unis les uns et les autres devant notre seul Dieu, devant notre Créateur.

À l’extérieur il y a un monde, et parmi ce monde il y a des enfants qui demandent : "Dites-nous : en quoi espérez-vous? Vous qui priez, dites-nous : qu’est-ce que vous avez que nous on ne veut plus? Dites-nous : quand allez-vous cesser de croire en Celui qui n’est pas?" Le monde extérieur pose ces questions et nous, que répondons-nous? Pouvons-nous répondre et dire : "Ce que je cherche, c’est être devant mon Père; ce que je veux, c’est être avec toi devant mon Père; ce à quoi je crois? Que ma vie est utile parce que ma vie fait partie de ta vie, et Celui que tu ne vois pas, c’est à lui que je m’adresse pour toi, pour moi, parce que je me veux être avec toi". Nous devons ne pas nous défendre, mais nous devons être amour pour nous-mêmes. Nous devons apprendre à découvrir l’amour qui fait de nous des enfants qui veulent témoigner de ce qui nous habite.

Ce qui nous habite, c’est l’amour, c’est l’amour que Dieu a déposé en chacun de nous pour pouvoir parler, pour pouvoir témoigner de ce qui est en nous : la présence de notre Dieu qui a fait qu’aujourd’hui nous pouvons parler, afin qu’aujourd’hui nous puissions témoigner, afin qu’aujourd’hui nous puissions dire : "Oui, je me sais être avec toi, pas contre toi. Je sais que tes paroles sont des souffrances que tu laisses sortir, mais ne t’inquiète pas, Dieu a déjà tout accompli. C’est pourquoi tu es ici aujourd’hui. Tu es ici pour me dire que tu as besoin de moi, tu es ici pour me dire que, oui, je ne suis pas contre toi."

Nous sommes un peuple d’amour, alors conduisons-nous en peuple d’amour, ne cachons plus ce que Dieu a mis en nous : son amour. Ne camouflez pas votre trésor, c’est votre vie; cacher sa foi, c’est cacher votre vie; ne pas dire que vous êtes amour, c’est vous déclarer être vide en vous. Nous sommes ce peuple qui marche sur la terre pour aller vers la vie qui est éternelle. Cette vie est pour nous, elle a débuté à l’instant où nous, nous avons été en Jésus, et nous avons toujours été en Jésus. À l’instant où Dieu le Père a voulu de nous : nous avons été en Jésus; à l’instant où Dieu le Père nous a donné de l’amour, nous avons été en Jésus. Et soyons dignes de ce que nous sommes, car un jour nous allons voir notre Père. Nous allons regarder ce qu’il a déposé en nous : son amour; et non seulement nous allons le regarder, mais nous allons le ressentir, car il va mettre sur nous sa justice d’amour.

Personne ne peut échapper à la justice d’amour de Dieu, car elle est puissante, elle est faite de nous-mêmes. Nous sommes l’amour. On ne peut se cacher ce que nous sommes. La justice d’amour nous montrera ce que nous sommes et nous regarderons ce que nous sommes. Nous entendrons les paroles que nous avons dites et nous saurons que les paroles que nous n’avons pas dites ont été des paroles qui nous ont fait souffrir, qui ont fait souffrir notre prochain et qui ont fait souffrir Dieu : l’Amour. Toute parole fait partie de notre être, car nos paroles sortent de nous-mêmes; alors parlons d’amour, parlons un langage avec notre chair aussi, nos oreilles peuvent entendre, nos yeux peuvent voir. Lorsque nous témoignons de l’amour qui est en nous, nous devenons témoignage de notre chair. Notre chair parle, elle parle pour ceux qui nous regardent, alors comportons-nous en êtres d’amour. Soyons ces êtres d’amour que Dieu attend de nous pour notre prochain, afin que notre prochain puisse s’alimenter avec l’amour de Dieu.

Si nous, aujourd’hui, nous nous présentons ici, c’est parce que nous avons reçu des grâces et ces grâces nous ont amenés là où nous sommes; alors, démontrons-le, démontrons-le avec notre paix intérieure. La paix sort de nous, elle ne peut pas demeurer en nous, car la paix vient de Dieu; c’est quelque chose qui ne cesse de sortir de nous-mêmes, et cela se fait ressentir par les gestes qu’on fait, par les regards qu’on fait, par l’écoute que nous donnons, par les paroles que nous offrons, par la pensée qui se fait connaître. Ça, c’est ce que nous devons être : un langage d’amour pour notre prochain. Dieu veut qu’on se comporte ainsi pour qu’on puisse aider notre prochain à avancer là où il doit être.

Si l’on regarde ce que nous sommes, bien souvent on va voir une chair qui hésite, une chair qui a mal, a mal parce que ses paroles sont hésitantes, parce que son regard cherche à fuir, parce que la pensée est incapable de se maintenir dans la foi que Dieu nous aime. Notre cœur devient meurtri par notre être. Si tout cela fait de nous un être qui ne répond pas à la demande de nos frères et de nos sœurs, c’est que nous avons accepté de l’extérieur ce qui ne nous appartenait pas et nous sommes devenus des étrangers. Lorsqu’on ne sort pas ce qui vient de Dieu, c’est qu’on sort ce qui ne vient pas de Dieu. Lorsque nous sommes en Dieu, Dieu nous nourrit de l’intérieur et ce qu’il nous donne, il nous le donne avec son amour pour qu’on puisse s’en servir, et c’est ainsi qu’on peut donner à notre prochain ce qui vient de Dieu.

Nous sommes l’amour de Dieu pour notre prochain, alors nous devons prendre soin de ce qui est en nous et nous devons aussi prendre soin que ce qui vient à l’extérieur de nous : c’est l’amour de Dieu. Si cela n’est pas amour pour Dieu, pour nous-mêmes, notre prochain, cela ne vient pas de Dieu, vient de ce qui est contre nous. Alors, si nous sommes contre ce que nous sommes, contre notre prochain, eh bien, nous avons accepté ce qui venait contre la vie. Ce qui vient contre la vie, c’est ce qui est mort. Il n’y a pas de vie en ce qui est contre nous-mêmes, en ce qui contre notre prochain. Nous pouvons reconnaître cela lorsque ce qui s’approche nous fait mal, nous engourdit, nous manipule, nous fait sentir le péché, car nous sommes enfants de Dieu.

Ne nous trichons pas à nous-mêmes. Lorsque nous ressentons qu’il y a quelque chose qui vient de l’extérieur et qui nous fait souffrir, cela est contre nous, contre la vie. Nous avons besoin d’amour. Nous sommes la vie en Jésus et tout ce qu’il a mis en nous est vivant; ça nous rappelle toujours notre conduite, ça nourrit nos pensées, notre regard, notre écoute, nos paroles, nos actions et nos sentiments. Nous sommes mouvement de vie. Si nous voulons faire des actions, eh bien, soyons mouvement de vie en le Verbe, là nous pourrons faire des actions. Le mouvement de vie, c’est le Créateur et l’enfant qui reçoit toujours. Notre Créateur ne cesse de nous accorder ses grâces à tous les jours afin que notre mouvement de vie lui soit redonné. Nous faisons des actions, eh bien, pour que ces actions retournent dans leurs mouvements de vie, il faut que ces actions soient nourries par Dieu, par les grâces, car Dieu ne cesse de se donner et veut recevoir. Il veut recevoir ce que nous sommes. Alors, nous devons prendre conscience que nous avons en nous tout ce qu’il nous faut pour vivre notre vie.

Si Dieu nous a donné son mouvement de vie, il nous a donné aussi l’intelligence pour comprendre que nous sommes vie dans son mouvement de vie. Nous devons utiliser ce qu’il nous accorde à chaque jour. Combien de fois avons-nous pris ce qui ne nous appartenait pas et qui venait de la souffrance de nos frères, de nos sœurs! Nous avons vu des colères et nous avons accepté des colères; alors, les colères se sont fait connaître à nous-mêmes. L’enfant de Dieu a en lui la vie. Il a reçu de Dieu l’amour, la puissance, la liberté de dire : "Je refuse ce qui est sans vie. Je refuse que la colère entre en moi et vienne contaminer mon mouvement de vie, mon mouvement d’amour". Chacun de nous, nous avons le devoir de refuser ce qui n’est pas vie. Nous ne devons accepter que l’amour.

Depuis le commencement, depuis que Caïn a levé la main sur son frère, la chair a connu cette violence et la chair est devenue si faible qu’elle est devant la colère et elle ne réagit pas, en disant : "Je refuse cette colère, c’est mon droit d’enfant de Dieu. Que vais-je donc faire avec cette colère, si ce n’est que c’est la colère qui va faire quelque chose avec moi? Elle va me rendre fragile en me faisant ressentir la souffrance en ma chair". La colère en nous vole notre paix. La paix, c’est un bien-être qui est en notre vie, et nos mouvements de vie ressentent la paix, ressentent ce que nous sommes, car notre âme, notre âme est dans la beauté de Dieu, dans la paix de Dieu. Une chair doit aussi recevoir cette paix. Elle doit se maintenir dans cette paix.

Comment cela se fait-il que nous, nous réagissions à une colère? C’est parce que la colère extérieure est venue rencontrer quelque chose qui avait pénétré en nous : de la colère. Elle a comme un passage; on lui a ouvert une porte et elle, elle fait ce que nous nous ne voulons pas : elle vient attiser nos mouvements de vie malades par la colère, et une fois qu’elle attise nos mouvements de vie malades par la colère, voilà que nous réagissons à la colère : nous montons le ton, nos yeux réagissent, nous cherchons à percer le regard de l’autre pour l’intimider, nous écoutons les paroles qui sont extérieures afin de saisir ce qui pourrait lui redonner les mêmes paroles que nous, nous entendons. La colère est ainsi. Elle a su manigancer sa rentrée afin qu’on puisse connaître la colère, et une fois qu’on a connu la colère, elle, elle a un passage très facile dans notre vie et elle nous fait faire ce que nous, nous ne voulons pas faire.

Nous ne voulons pas de la discorde, soit dans la maison, soit dans notre travail, soit dans la rue. Nous ne voulons pas de discorde, pourquoi? Parce que nous voulons la paix à l’intérieur de nous, dans notre refuge intérieur. Mais lorsque nous ne refusons pas la colère, nous nous mettons entre les mains de ce que nous avons mis entre les mains de Satan, des démons, et cela se fait sans que nous nous ayons eu un seul mot à dire. Car si on avait dit 'je refuse', l’esprit de colère n’aurait pu prendre ce qui est en nous et l’utiliser contre nous; cela aurait été impossible parce que l’enfant de Dieu est la vie et les démons ont refusé la vie.

Les démons sont le néant, ils n’ont plus de vie, ils n’ont plus de pouvoir sur la vie que le pouvoir que nous, nous leur accordons. C’est nous qui accordons du pouvoir aux esprits impurs en ne leur refusant pas de laisser pénétrer la colère. Une fois qu’ils ont fait entrer la colère en nous, ils prennent des mouvements de vie et ils les contaminent, ils les empoisonnent. À chaque fois que nous laissons entrer une colère, que nous ne refusons pas une colère, là, du poison vient augmenter ce qui est déjà empoisonné et c’est ainsi qu’ils agissent. Cela nous rend si faibles, si souffrants que lorsqu’ils arrivent avec de la jalousie, eh bien, notre faiblesse fait qu’ils ont un passage beaucoup plus facile à entrer en nous. Et cela se fait depuis des siècles, des siècles, des siècles, des siècles et des siècles.

Il est temps maintenant, Dieu dit, que vous appreniez à refuser. Pour refuser, il faut faire sortir de nous ce qui est entré en nous : la volonté humaine. La volonté humaine est entrée en nous par la désobéissance. Dieu n’a-t-il pas dit à ses enfants : «N’allez pas vers la connaissance du bien et du mal, car un grand malheur va vous arriver?» Le malheur, c'était de connaître le mal. Cela rend faible l’être humain. Le mal est extérieur. Il ne devait pas être connu en nous, car le mal extérieur, en faisant entrer en nous la volonté humaine, devenait pour nous quelque chose qui voulait être en connaissance : il voulait choisir ce qui était le bien et ce qui était le mal. L’enfant n’était pas créé pour cela, il était créé pour vivre dans la Divine Volonté. Mais Dieu a laissé son amour, a laissé sa force, a laissé la liberté à l’enfant. L’enfant, oui, avec cette liberté, devait choisir le bien ou le mal. Avec cette même liberté, nous avons laissé pénétrer en nous le mal, car si on avait dit 'je refuse', cette liberté qui vient de Dieu, elle est si puissante que le mal est obligé d’écouter.

Comprenons ce que nous venons d’entendre : notre liberté d’enfants de Dieu est en nous parce que Dieu nous l’a laissée. Même si nous avons voulu choisir entre le bien et le mal, ne nous séparons pas d’Adam et d'Ève. Même si nous avons voulu choisir avec notre volonté humaine ce qui était bien et ce qui était mal, Dieu a laissé toujours cette puissance qui venait de lui : la liberté d’enfants de Dieu. Cette liberté d’enfants de Dieu vient de la puissance de Dieu, et cela est en nous. Alors, nous devons utiliser ce que Dieu nous a laissé, nous a donné. Il n’a pas repris cela, il nous l’a donné et nous l’avons encore. Alors, nous devons prendre la liberté de ne plus être dans notre volonté humaine, ainsi nous découvrirons, par la puissance du Saint-Esprit, ce qui est entré en nous et qui est mal. Si nous ne renonçons pas à notre volonté humaine, eh bien, cela nous démontre que nous voulons encore choisir entre le bien et le mal; alors nous demeurerons dans notre souffrance.

Notre chair souffre à cause de tous nos choix devant la tentation, et la tentation c’est le mal. Nous avons en nous la faiblesse en notre chair, parce que nous avons accepté le mal et le mal s’est logé dans notre chair, et la chair se souvient. Alors, nous devons renoncer à ce qui a fait que nous connaissons le mal : notre volonté humaine, cette connaissance qui faisait de nous un être désobéissant devant Dieu. On voulait discuter d’égal à égal et parce qu’on voulait discuter d’égal à égal, eh bien, nous n’avons pas su que ce que nous étions, c’étaient des enfants inférieurs à Celui qui sait tout, qui voit tout et qui connait ce que nous nous allons vivre dans mille ans d’ici, deux mille ans d’ici, six mille ans, sept mille ans d’ici. Dieu, lui, le savait. Alors, si nous voulons redevenir ce que nous avons toujours été : enfants de la Divine Volonté, alors débarrassons-nous avec notre liberté d’enfants de Dieu ce que nous, nous avons accepté : la volonté humaine.

C’est la volonté humaine qui a laissé des portes ouvertes à Satan en nous faisant accroire que nous sommes faibles, que nous sommes souffrants, que nous ne pouvons par nous-mêmes refuser ce qui nous fait souffrir. Nous avons en nous une liberté d’amour et cette liberté d’amour, c’est le pouvoir de Dieu pour que notre chair ne soit plus assujettie au péché. Il faut que le mal ne soit plus en nous, il faut que nos mouvements de vie malades se fassent connaître à nous-mêmes. Dieu veut nous faire découvrir nos mouvements de vie. Nos mouvements de vie doivent être devant nous. C’est ce qui s'est passé lorsque nos parents, certains de nos parents qui sont décédés : ils ont vu leurs mouvements de vie malades, ils ont vu leur âme agoniser à cause de tout ce qu’ils ont accepté et qui a fait souffrir leur âme. Nous sommes unis les uns et les autres, nous sommes tous ensemble. Leur souffrance est devenue notre souffrance, car notre chair se souvient de ce que leur chair connaissait.

Notre âme, c’est la lumière de Dieu pour nous, c’est la splendeur de Dieu pour nous. Elle veut être dans les grâces du Seigneur pour nous nourrir, pour distribuer ce qu’elle reçoit du Ciel. Alors, nous avons été instruits par l’Église, par les premiers apôtres, par les disciples qui étaient sous la gouverne des apôtres qui, eux, leur donnaient ce qu’ils avaient reçu de Dieu le Fils; ainsi notre âme a connu sa beauté. Et lorsque nous maintenons notre âme dans la grâce sanctifiante, nous recevons de la force pour continuer, malgré que notre chair est fouettée par tous nos choix. Notre chair est marquée par tout ce qui est entré en nous et qui a fait de nous des êtres de pécheurs.

Lorsqu’un vol se fait connaître à nous et que nous ne résistons pas au vol, c’est que nous avons en notre chair une marque et cette marque a blessé notre chair. Cela est venu de l’extérieur et cela a pénétré en nous. Et les esprits impurs savent, savent que nous sommes faciles à accepter le vol. D’autres le sont moins parce que la marque est moins profonde, mais nous avons tous une marque qui montre aux esprits impurs notre faiblesse face à la tentation du mal, encore plus en ces temps à cause de ce que Satan a mis entre les mains des hommes. Il a incité notre regard à regarder le vol et nous le regardons, le vol, avec une telle facilité : la télévision. Il y a devant cet écran, cette boite noire, comme le Seigneur l’appelle, des images qui se succèdent devant nous et nous sommes là, témoins de ce que nous sommes à l’intérieur de nous : faibles devant le vol.

Et regardons comment nous réagissons. Nous sommes portés à participer involontairement au vol. Croyez-vous que notre esprit demeure inactif lorsqu’il regarde le péché qui est le vol? Notre être en ressent la souffrance et nous la masquons. Nous disons : 'Ce n’est qu’à la télévision. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas moi qui fais ce vol. Qu’est-ce qu’elle a à dire en avant? Que lorsque je regarde une émission alors qu’on nous présente un vol : ce n’est pas moi qui participe, ce n’est qu’une personne qui a inventé le vol, ça se fait, ce n’est qu’une similitude.' Eh bien, ça vous maintient, ça nous maintient dans les souvenirs. Nous nous souvenons que le vol est dans notre vie. Cela devient une nourriture et ce qui devient une nourriture pour nous devient quelque chose qu’on ne peut pas se passer. On s’excuse devant les petits vols : 'Bah, ce n’est pas grave tricher l’impôt, ils nous trichent à l’année; ce n’est pas grave d’aller voler ce qu’il y a dans le tiroir de ma mère, ce qui est à ma mère est à moi; ce n’est pas grave de manipuler mon père pour avoir de la monnaie, il est mon père'. On vole de toutes les façons. On vole les idées des autres : 'Ah, il a pensé à une telle affaire, tiens, je vais la prendre, je vais l’utiliser pour moi sans lui demander la permission'. On vole le mari de notre ami, on vole la femme du prochain : 'Elle n’est à personne, elle s’est divorcée'. Mensonge, elle est mariée devant Dieu.

Nous volons et nous nous excusons. À cause de cela, nous souffrons en notre chair et nous faisons souffrir tous les enfants du monde. Nous faisons souffrir nos propres enfants, nos propres petits-enfants et nous pleurons lorsque nous découvrons qu’il a le cancer, qu’il est aux prises avec le diabète, qu’il est infirme, qu’il a de la difficulté à respirer. Nous supplions Dieu : "Ô Dieu, fais quelque chose, tu n’entends pas mes prières'. Une fois que les prières sont terminées, on regarde les nouvelles avant de se coucher, et lorsqu’on regarde les nouvelles, on vient de s’apercevoir que le gouvernement a augmenté les impôts ou a diminué les primes pour notre assurance-chômage : nous jugeons, nous trouvons cela injuste. Eh bien, nous sommes dans nos propres conséquences, car il est dit dans les commandements de Dieu : «Ne juge pas ton prochain». Il est dit dans l’Évangile : «Si tu fais un seul acte à ton prochain et qui est contre ton prochain, tu le fais à moi, ton Dieu». Nous ne cessons de nous offenser, nous ne cessons d’offenser notre Dieu et notre prochain. En premier, c’est nous; nous consentons à prendre le regard de Dieu qu’il nous a donné pour s’en servir, et ce que nous faisons est contre nous.

Oui, nous aimons la télévision, c’est une distraction. Nous sommes rendus à ne plus comprendre ce qu’est une distraction.  Une distraction doit nous apporter la paix et la joie et l’amour, et la télévision ne nous apporte pas la paix, la joie et l’amour, elle nous manipule, elle nous maintient dans un vide. La télévision n’est que de l’imagination et tout ce qui n’est qu’imagination fait de nous des êtres imaginaires, et ce qui est imaginaire n’a pas de vie. Alors, nous sommes en dehors de notre propre vie. Jésus dit : «Vous êtes avec moi ou vous êtes contre moi. Vous êtes en ma Vie où vous êtes dans le vide». Ce qui est en Jésus est amour, est vérité, est lumière. Ce qui est dans l’imagination vague dans les ténèbres, vague dans la noirceur totale, là où tout n’est qu’illusion, que mensonge! Ça vient atteindre notre foi. Notre foi est vraie. Notre foi, c’est croire en quelque chose qui est vrai. Eh bien, lorsque la télévision remplit notre pensée d’images, elle nous démontre : 'que ça c’est vrai et que ton Dieu que tu ne vois pas est faux. Cela ne t’apportera pas ce que tu cherches : le bonheur, l’amour. Viens, je vais te montrer, je vais te montrer ce qu’est l’amour, je vais te montrer que cela est vrai, car lorsque tu regarderas, tu ressentiras. Je te montrerai que tu es ce que moi je veux que tu sois.' C’est la télévision qui n’est autre que la machine noire qui vient de l’Être noir.

Oui, la télévision doit être pour nous quelque chose qui peut nous apporter de la lumière. Mais qu’avons-nous fait? Nous sommes devenus tellement ténèbres que nous ne nous apercevons pas que lorsque nous regardons quelque chose qui est contre la vie, que cela vient de la boîte noire, de l’imagination. Nous sommes des êtres vrais, nous sommes des êtres de vie. Nous devons regarder la vie, nous devons être dans le mouvement de ce que nous nous sommes afin de nous reconnaître être vrais. Dieu va lui-même utiliser ce qui a été contre nous pour nous apporter des lumières, afin que nous puissions comprendre que tout ce qui est imaginaire n’est pas bon pour nous. Voilà pourquoi Dieu a permis que des enfants se servent de cet appareil, afin de venir nous démontrer qui nous étions. Il est venu nous chercher là où nous on avait voulu accepter d’être : devant un écran.

Dieu nous veut en l’Église, Dieu nous veut devant lui. Il veut se faire adorer de nous. Alors il vient nous chercher où nous sommes : devant la télévision, pour nous dire : «Mes enfants, regardez ce que vous manquez! Pouvez-vous me recevoir? Pouvez-vous vous nourrir de ma Chair et de mon Sang? Venez, venez à la maison, je vous attends. Je veux vous nourrir, je veux que vous ressentiez ma Présence, je veux vous donner la force de renoncer à votre volonté humaine.» Dieu permit, Dieu permit qu’il y ait cette boîte noire afin que nous puissions comprendre ce que nous étions devenus : une nourriture qui n’était pas bonne pour nous-mêmes. Depuis toutes ces années que nous regardons la télévision, Dieu était là et il continuait de nous nourrir de sa Vie. Il continuait de nous dire des paroles d’amour : «Je vous attends. Entrez à la maison là où tout n’est que douceur. J’ai allumé un feu, approchez-vous et venez vous réchauffer; lorsque vous aurez assez chaud, approchez-vous, car la table est mise».

Voici venir des temps où il est en train de réchauffer notre cœur de son feu d’amour. Il veut qu’on puisse réaliser que nous avons froid, que nous sommes incapables de nous alimenter par nous-mêmes. Il veut que nous puissions lui demander de l’amour pour nous-mêmes, de l’amour pour notre prochain. Nous devons réaliser que tout ce que Satan nous a fait connaître a fait de nous des êtres individualistes. Un être seul a froid, un être seul n’a pas faim, parce qu’il manque d’amour. Il ne veut pas se nourrir de l’amour du prochain, tout ce qu’il avale n’a pas de saveur. Il n’y a qu’en Dieu qu’est la saveur.

Nous devons prendre connaissance que ces temps sont préparés par Dieu. Il prend chaque cœur présent ici ce soir et il parle, il parle en chaque cœur pour nourrir, nourrir tous les enfants du monde, tous ceux qui sont seuls, tous ceux qui ont faim, tous ceux qui cherchent, tous ceux qui croient qu’il y a autre chose que ce monde. Des jeunes se suicident et c’est de plus en plus vrai, car le nombre augmente de jour en jour. Nous avons ce soir le cœur ouvert à ce que Dieu veut déposer en nous : ce feu, ce feu qui est en train de se répandre dans tous les cœurs que Jésus est notre Dieu, notre seul Dieu et que c’est lui qui va faire pour chacun de nous un monde d’amour, un monde où il n’y aura plus de tentations, et il se sert de chacun de nous pour construire ce monde. Nous sommes des ouvriers qui avons accepté de travailler pour Dieu et il y en aura d’autres encore qui vont venir. Ils auront le même salaire que nous : l’amour. Cela sera pour chacun de nous égal, car nous n’en verrons plus qu’un tel a plus que l'autre. Nous serons dans la joie de savoir qu’ils sont avec nous. Tout cela parce que nous aurons accepté de renoncer à notre volonté humaine qui nous a maintenus dans une chair souffrante. Nous n’aurons plus à combattre, car il n'y aura que de l’amour en nous.

Le Ciel a ouvert un flot de grâces et cela tombe sur la terre entière et nous recevons toutes ces grâces, afin que nous puissions poursuivre ce qu’il nous demande. Nous devons travailler à la moisson, car la récolte est nombreuse, très nombreuse, ce sont les enfants de Dieu. Nous devons tous travailler les uns pour les autres avec un seul Cœur : le Cœur du Christ uni au Cœur Immaculé de Marie. Là est notre devoir, notre devoir d’enfants de la Divine Volonté. En acceptant de ne plus se servir de notre volonté humaine comme des tout petits enfants, nous allons nous découvrir enfants de la Divine Volonté.

Il y aura du travail à faire. Les jours vous sembleront longs et les nuits courtes, car, nous, on va regarder, par la puissance du Saint-Esprit, ce qu’il va faire ressurgir de chacun de nous : nos mouvements de vie malades, et lorsque nous serons en présence de ce que nous avons en notre chair, eh bien, nous donnerons cela à Dieu afin que nous puissions avoir cette force de dire : 'Je refuse qu’un esprit impur se serve de mon mouvement malade'. Ainsi, nous guérirons, nous goûterons à notre libération.

La Mère de Dieu se charge de nous donner des grâces afin qu’on persévère, car nous transpirerons. Il y aura des moments où on sera très fatigués de refuser : la Mère de Dieu sera là pour nous donner des grâces d’abandon et nous sentirons la force de Dieu le Fils en nous. Il y aura des moments où nous douterons : la Mère de Dieu nous donnera des grâces de foi afin que nous puissions croire que notre Dieu sait ce que nous, nous ne savons pas. Lui seul connaît ce qui va se passer pour tous nos frères et nos sœurs du monde entier, car nous ne désirerons pas que notre mouvement de vie guérisse, mais que nos mouvements de vie guérissent; 'nos', ce sont tous les mouvements de nos frères et de nos sœurs du monde entier, et cela depuis que le premier s’est fait connaître à la chair. Dieu sait, lui, ce que nous nous ne savons pas.

Nous aurons besoin de nous soutenir les uns et les autres afin d’avancer ensemble dans la paix, car il y aura parmi nous de nos frères et de nos sœurs qui tomberont, et la Mère de Dieu nous donnera des forces de compassion. Nous les prendrons sur nos épaules sans juger, sans rien dire. Nous les amènerons avec nous dans notre cœur et ils ressentiront que nous ne sommes pas là pour les juger, mais pour être ensemble, car eux sauront aussi nous mettre sur leurs épaules lorsque nous tomberons, car nous tomberons. Nous trouverons que cela est long de vivre la purification de la chair sur la terre. Dieu sait ce qu’il dit. Il a déjà tout vu ce que nous, nous étions pour faire et il sait regarder chacun de nous, là où nous sommes. C’est notre Éternel qui a choisi ce moment que nous vivons et cela a été depuis toujours.

Nous avons un Dieu omnipotent, omniprésent et omniscient, donc tout est accompli. À nous de nous accomplir, à nous de faire ce que nous avons à faire à tous les jours. Dieu ne vous demandera pas du jour au lendemain : «Allez chercher votre fusil pour tirer sur votre télévision». Il sait très bien que vous l’avez payée assez cher, que vous y tenez encore, mais lentement, lentement, vous allez recevoir des grâces, et ce sera ainsi pour le magasinage. Il viendra que n’aurez plus le goût, car vous entrerez dans un magasin et vous tournerez en rond : 'Ah, je sors, je sais pas ce que je veux, ça me tente pas, ah, c’est pas le temps'. Alors cela, c’est l’affaire de Dieu. C’est lui qui le sait, mais il nous enlèvera ce qui nous a fait souffrir parce que nous lui demanderons. Nous lui demanderons de la paix, de la joie et de l’amour. Pour que nous recevions paix, joie et amour, il va falloir déloger ce qui a pris la place de la paix, de la joie et de l’amour, et tout reviendra à l’ordre.

Un temps de purification de la chair est commencé et cela depuis quelque temps. La Mère de Dieu a préparé, a préparé chacun de nous. Elle a parlé des enfants de la Lumière. Elle a dit : «Je garde précieusement mes petits enfants sous mon châle, enveloppés du manteau du Christ». La tunique de Jésus a une force : il n’y avait pas de couture dans la tunique de Dieu, elle ne formait qu’une seule pièce. Eh bien, c’est ce que nous sommes. Nous sommes faits d’une seule pièce et c’est ensemble que nous avançons maintenant en êtres de lumière, et la Mère de Dieu est là, elle nous donne la main, car nous marchons dans les ténèbres. Mais avec la main de Maman Marie, nous n’avons rien à craindre, c’est elle qui nous accorde les grâces, les grâces qu’elle reçoit de la Trinité pour que nous puissions vivre ce temps, vivre ce temps que Dieu seul sait lorsqu’il sera terminé.

Ce n’est pas à nous de calculer le temps. Ne perdez pas votre temps, ne faites pas le temps de Dieu un temps mort. Lorsqu’on calcule le temps alors que Dieu sait le temps, c’est que nous nous servons de notre volonté humaine, et lorsque nous nous servons de notre volonté humaine, eh bien, Satan, lui, nous fait goûter à son temps. Et lorsqu’il nous fait goûter à son temps, nous tombons dans l’impatience, dans le découragement, nous ne voyons pas que nous avançons, et là nous nous bousculons parce que nous bousculons le temps de Dieu. C’est nous qui sommes en le temps de Dieu : l’enfant de Dieu. Alors, laissons ce qui est à Dieu à Dieu et profitons de ce que nous vivons : un temps d’amour, un temps de grâce où tous les enfants de Dieu vont recevoir ce que nous nous recevons ce soir : des grâces de guérison et de paix pour que nous découvrions que nous sommes tous choisis pour vivre la purification.

Nous ne pourrons vivre la purification de la chair que si notre âme est en état de grâce, car c’est toujours l’âme avant la chair. Dieu va nous donner des lumières. Ces lumières seront pour l’âme, et lorsque l’âme recevra tout de Dieu, nous recevrons des lumières pour notre chair; alors, nous avons intérêt à ce que notre âme soit dans la grâce sanctifiante. Les sacrements doivent être en notre vie, nous devons les vivre. Les dix commandements de Dieu, lois d’amour, nous ont été donnés par amour afin que nous puissions marcher devant Dieu. C’est pour nous une grâce inaltérable qui nous maintient en état pur. Alors, plongeons dans cette grâce.

Plus nous allons avancer dans ce qu’il nous donne, plus notre âme nous apportera la joie de vivre en Jésus, de goûter à l’amour de Jésus. Être enfants de la Divine Volonté, c’est vivre avec tous nos frères et nos sœurs : âmes pénitentes, triomphantes et militantes. Dieu ne sépare pas ces âmes, car ces âmes se reconnaissent être toutes de Dieu. Alors, les âmes sont unies, elles aiment leur Dieu et lorsqu’une âme veut qu’une autre âme soit présente afin d’aider l’enfant à vivre la grâce de Dieu, eh bien, Dieu l’accorde. Nous avons avec nous les anges, et les anges sont d’une très grande puissance. Dieu leur a donné une telle puissance et ils sont à notre service. Servons-nous de cette puissance et avançons.

Voyez-vous, il n’y a rien qui nous manque si ce n’est que de découvrir que nous sommes amour, amour pour ce que nous devons faire, car si nous ne refusons pas les tentations, nous ne serons pas amour pour nous-mêmes, nous allons continuer à être dans le mensonge. Nous sommes des êtres de vérité, mais le mensonge a toujours été dans notre vie, car il est mensonge que nous sommes des êtres de colère, il est mensonge que nous sommes des êtres gourmands, il est mensonge que nous sommes des êtres égoïstes, paresseux, il est mensonge de croire que nous sommes sans foi. Ce sont les tentateurs qui ont mis cela en nous, ils ont empoisonné nos mouvements de vie malades et nous avons cru en leurs mensonges.

Nous sommes de Dieu et Dieu est parfait. Sous notre amas de mensonges que nous avons acceptés, il y a l’être parfait que nous sommes et c’est ce que Dieu veut nous faire découvrir. Cessons d’avoir peur de ce monde qui veut manipuler notre foi. Elle est à qui la foi? Elle est à nous, elle nous appartient. Lorsque nous serons dans la foi, nos enfants verront. Ils verront une chair qui transpire par la lumière, une chair qui parle d’amour, une chair de paix, une chair qui se maintient dans la joie d’être en Dieu et cela parlera par notre chair. Dieu passe par notre cœur pour les atteindre. Alors, montrons-leur ce qu’ils sont en train de découvrir : leurs propres intérieurs.

Il faut refuser les inquiétudes qui montent en nous lorsque nous regardons les enfants de ce monde. Dieu dit que les enfants de ce monde sont le sel de la terre; c’est eux qui donnent de la saveur à tout ce qui est vivant. Le sel ne peut donner de saveur à la roche, mais le sel donne de la saveur à la chair qui est vivante et c’est une saveur d’amour. Accordons-nous cela par notre oui d’enfant. Ne vous inquiétez pas de la façon que vous allez vivre votre oui. Ce sera un oui d’enfant, un tout petit oui qui va tranquillement se laisser connaître, un tout petit oui qui va se laisser sentir, un tout petit oui qui va se laisser approfondir par l’être que nous sommes. Ainsi, on ne s’accablera pas de reproches, on laissera de côté la crainte de ne pas atteindre le oui qu’on voudrait atteindre. Tout est à Dieu. Nous sommes de Dieu. Dieu lui-même prépare les cœurs. Ce que vous entendez, c’est votre propre vie, ce sont vos paroles, c’est l’Esprit de Dieu qui vous connaît et qui sait ce que vous voulez entendre.

Moi, je viens du Canada où il y a dix provinces, et je demeure dans la province de Québec. Jadis, mes ancêtres venaient de la Normandie et ils ont traversé la mer, parce que le roi voulait une Nouvelle-France. Alors, les ancêtres sont arrivés dans ce pays et ils ont planté la croix et cette croix est devenue l’emblème du Canada. On chante la croix dans l’hymne du Canada où les gens sont arrivés avec la foi, où ils avaient le droit d’enfants de Dieu par la foi. Nous avons construit des églises, des hôpitaux, des écoles, car des hommes et des femmes qui venaient de la France ont donné leur vie à ce pays pour éduquer les enfants qui demeuraient sur cette terre : les Indiens. Ils ont écouté la Parole et ils ont cru, car dans leurs légendes il y avait Celui qui est au-dessus d’eux, Celui qui nourrit les eaux qui peuplent les forêts afin qu’ils se nourrissent. Ils ont reconnu leur Créateur et ils ont gardé dans leurs cœurs la flamme de l’amour qui s’était alimentée par la Croix. Ils ont accepté le peuple blanc. Ils leur ont montré comment se protéger du froid afin qu’eux aussi aient ce feu qui brûle en eux, qui réchauffe le cœur et qui unit.

Eux aussi connaissaient la tentation, car ils connaissaient en leur chair la violence; certains refusaient et ils étaient des victimes de la violence. Ceux qui avaient cette colère profonde en leur chair ont massacré, ont massacré leur propre peuple et ont massacré des blancs. Mais le peuple blanc qui s’était uni au peuple rouge sont devenus un seul peuple, car ils se sont reconnus être que de Dieu, un seul Dieu : ils avaient le même Père. Aujourd’hui, après plusieurs années, ce même peuple souffre parce qu’on a enlevé la croix, là où on l’avait mise dans les écoles, dans les hôpitaux. Mais il y a toujours les églises. Même si elles sont pratiquement vides, le tout petit peu qui demeure fidèle réchauffe le cœur de ceux qui demeurent à la maison et qui préfèrent les sports, le magasinage, leurs loisirs, plutôt que de venir chercher leur nourriture nécessaire pour vivre dans leurs propres misères.

Ce que le Canada connaît, la France le connaît. La France doit être un exemple pour nous, car nous venons de la France. Nous vous regardons. Le monde entier regarde la France, tous ceux qui ont la foi, la Fille aînée de l’Église, là où le Ciel est venu parler en les cœurs. Aujourd’hui, on vient parler en votre cœur et c’est le même Dieu qui vient parler en votre cœur, Celui qui, jadis, est venu parler aux cœurs des Français. Chacun de nous, nous avons le devoir de nous accorder ce que Dieu nous a accordé : son amour, un amour qui ne calcule pas, mais un amour qui donne, un amour qui est gratuit. Nous formons un seul peuple et c’est ce que Dieu regarde : son peuple. Nous venons de lui et nous devons retourner à lui.

Alors, il y a longtemps maintenant que vous êtes assis, nous allons nous lever et faire un chant, un chant à Marie.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce qu’il y en a qui vont entamer un chant?

 

♪♪♪       Nous te saluons ô toi Notre-Dame, Marie, Vierge Sainte que drape le soleil,

Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas, en toi nous est donné l’Aurore du salut.

 

Marie, Ève nouvelle, tu nous donnes ton Seigneur

Tu as connu, donné naissance à Jésus le Sauveur,

Par toi nous sont ouvertes les portes du jardin,

Guide-nous en chemin, Étoile du Matin.   Ref.