L'agir de Dieu en la Fille du Oui à Jésus

 

Votre refuge, votre place

 

2013-09-08

JE SUIS est en vous. Cet enseignement est du Ciel. Tout a été préparé depuis si longtemps. Mes enfants, donnez-vous, je vous aime tant! Les jours qui ont précédé cet enseignement, des enfants bénévoles dans l’œuvre de l’Agir de Dieu avec la Fille du Oui à Jésus se sont demandé si elles étaient pour faire ce qu'un enfant bénévole dans une autre œuvre leur demandait de faire. En leur cœur, la réponse était : "Nous ne pouvons faire cela. Que faisons-nous, nous ne voulons pas déplaire à Jésus? C'est son instrument, la Fille du Oui à Jésus!"

La réponse à ces deux enfants et à vous aussi est venue de moi : «Je suis l'Auteur des rencontres d'amour avec l'Agir de Dieu. Tout ce que la Fille du Oui à Jésus est, est de la Volonté de mon Père, et par l'Esprit Saint tout s'accomplit. La Divine Volonté l'a amenée là où elle devait être, tout comme vous, mes enfants, qui avez donné votre oui à l'Amour.»

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Seigneur, nous voulons être des instruments que des instruments. Nous ne sommes pas plus grands que les autres, oh non, Seigneur! Nous sommes tous des ꞌcrayonsꞌ. Nous sommes tous un instrument, et lorsque le Seigneur veut se servir de ses instruments, eh bien, il les prend et il les met à son œuvre à lui, pas aux nôtres.

Nous avons tous une mission : c'est de nous aimer pour que tous les autres aiment sans condition. C'est ce que nous devons découvrir à chaque instant dans notre vie. Aimer : aimer l'être que nous sommes pour découvrir en les autres l'amour, même dans les moments les plus simples comme distraire une petite fille de huit ans. Tous ces instants sont importants parce que ça nous amène à ce que nous sommes : des enfants de Dieu.

Nous avons beaucoup de difficultés à entrer sur le chemin de Dieu. Dieu dit : «Ne regardez pas en arrière; en arrière, il y a vos mères, vos pères, vos sœurs, vos frères, vos enfants, vos petits-enfants, vos amis. Si vous ne les quittez pas, vous ne serez pas avec moi. Vous allez marcher, et votre cœur sera ailleurs et je serai seul, moi, sur le chemin, car vous ne marcherez pas avec moi, vous marcherez avec vos pensées, avec votre regard : votre regard, pas mon regard.» Dieu nous demande de le suivre et de le choisir.

Il faut apprendre à se quitter. Un crayon ne pense pas, un crayon n'agit pas, un crayon est entre les mains de Dieu, et c'est Dieu le Maître du crayon, pas le crayon! Si le crayon veut plus que le maître, il émettra (ses) sons, il agira pour son compte, il ne sera pas de l'abandon; mais il demandera aux autres de s'abandonner, car il se sera donné une mission d'écrire pour le Seigneur.

Le Seigneur nous demande d'être vrais envers nous-mêmes, et être vrais envers nous-mêmes, c'est être effacés devant Dieu. Ne plus être, mais être en Dieu; ne plus vivre, mais ne vivre que pour Dieu; ne plus vouloir, mais faire la Volonté de Dieu : c'est ce que Dieu nous demande. Ce que Dieu a fait avec nous, il le fait avec beaucoup de personnes.

Lorsque nous avons été appelés par Dieu, ce n’est pas nous qui avons fait que nous nous sommes appelés : à être là où on est aujourd'hui, c'est Dieu, et comment l'a-t-il fait? Dans le silence de son amour. Il n'a pas eu besoin de nous dire : «Tu vas faire ceci et tu vas faire cela», il a déposé l'amour en nous et l'amour a tout fait.

On a avancé depuis 2001, n'est-ce pas? Et comment avons-nous avancé? Avec l'amour. On ne savait jamais ce que le Seigneur attendait de nous. Lorsqu'il parlait, c'était toujours avec des mots, des mots d'amour. On ne les voyait pas venir, on entrait à l'intérieur. On était si amoureux de Dieu! On était tous amoureux du seul Dieu.

Personne n'enviait personne. Personne ne voulait le rôle de personne, parce qu'on n'avait rien. Dieu ne nous a-t-il pas dit : «Mes petites têtes de moineaux»? Dieu nous a dit : «Mes enfants, vous ne savez rien. Vous êtes à l'école de l'amour. Vous n'êtes même pas à la maternelle.» Il nous a amenés tranquillement là où nous devions être, de semaine en semaine et non pas d'année en année, de mois en mois. Chaque mot qu'il a prononcé, il nous a montré qui on était : ꞌdes enfantsꞌ. Il fallait qu'on apprenne à aimer, et encore aujourd'hui nous avons à apprendre encore.

Nous voulons la Grande Purification. Nous n'avions même pas compris que lorsque Jésus est mort sur la Croix, la Grande Purification était accomplie. Et nous, on attend la Grande Purification! On attend! L'un et l'autre, on attend l'amour : l'amour qui doit faire de nous des enfants d'amour pour les uns et pour les autres.

Dieu nous aime. Que nous a-t-il dit dans le Livre 1? «Je vous aime.» Dans une phrase, on pouvait trouver le mot amour deux, trois, quatre fois! Dans l'autre phrase, encore de l'amour! Si bien qu'au tout début : 'Ah! Qu'il y a de 'l'amour'. Des mots qui revenaient toujours ꞌl'amour et l'amourꞌ. C’est parce qu'on ne savait pas lire : notre cœur ne savait pas lire. Notre tête, oui, oh oui! Notre intelligence, oh oui! Si bien qu'on se disait : 'Bien, voyons, il répète toujours'; mais oui, notre cœur vide d'amour analysait, nos pensées vides d'amour calculaient le temps, et nos paroles : nos paroles ne comprenaient pas les paroles de Dieu.

«Un seul 'je t'aime' – il a dit – vous comblerait pour l'éternité si vous le compreniez». Un 'je t'aime'! Pourquoi? Parce qu'il est inconditionnel. Ce n'est pas un 'je t'aime' comme nous, on dit : 'Je t'aime, Jésus.' Il est dit avec ce que nous sommes : des enfants qui n'ont pas profité de la Grande Purification de l'âme et de la chair sur la Croix. Aujourd'hui, on  cherche; aujourd'hui, on est pauvres, pauvres de cœur, pauvres d'esprit : nous avons peur du lendemain. Lorsque nous rencontrons quelqu'un qui ne pense pas comme nous, qui ne réagit pas comme nous, on se demande : 'Est-ce que c'est bien?'

Le Seigneur nous demande de nous aimer. Il nous a donné une place. Il nous a dit : «Je vais me servir de chacun de vous pour que tous les autres vivent ce que je vais vous apprendre : comment aimer, comment découvrir mon amour, comment vous plonger dans mon amour, comment demeurer dans mon amour, comment aimer mon Père, comment profiter des grâces du Saint-Esprit, comment être comme Marie».

Ce que le Seigneur fait depuis 2001, il le fait depuis toujours. ꞌL'amourꞌ : on l'entend, alors qu'on l'entendait avant; mais là, on s'est rassemblés et on a mis tous nos cœurs dans un seul Cœur : le Cœur de Marie. Car lorsque nous avons été à Chertsey, à Marie, la Reine des Cœurs, elle nous a demandé : «Mettez en votre cœur tous les cœurs de mes enfants», et nous l'avons fait. Vous vous en souvenez? Et elle a dit : «Maintenant, approchez-vous», on s'est approché. Chacun à notre tour, on lui a donné notre cœur rempli des cœurs de tous les enfants : on venait d'entrer dans le Refuge, le Refuge de l'Amour. Le Refuge de l'Amour : c'est la Seule qui pouvait nous amener au Refuge qui est celui de Jésus.

Il n'y a qu'un seul Refuge, c'est Jésus; mais elle, elle est la Porte. Nous n'avions rien compris. Marie est le Refuge de l'Amour, Refuge de Jésus. Il la tient profondément en lui et il nous demande d'être comme sa Maman : un amour inconditionnel. Marie est un amour inconditionnel pour son Fils. Dieu le Père, Dieu le Saint-Esprit l'ont comblée, ils l'ont comblée de toutes grâces. Lorsque nous allons vers Marie, nous allons vers notre paix, notre joie, et nous allons vers notre amour. Elle est la Reine : elle est la Reine des cœurs.

Nous, nous avons fait en sorte de bâtir un monde extérieur. Nous avons fait des refuges. Dieu nous parlait d'un refuge d'amour inconditionnel. Nos refuges extérieurs, ils sont conditionnels. Lorsqu'il m'a demandé de bâtir un refuge, il voulait m'apprendre. J'étais encore l'instrument : le marteau, les clous, la scie, la planche de bois, le plâtre, afin d'apprendre : apprendre qui est le Maître, qui est le Potier. Et là, j'ai entré dans ce refuge et, ensemble, avec mes amis – et vous les connaissez – nous avons bâti en chantant : on bâtissait notre cœur, on bâtissait un refuge avec de la patience, avec de la persévérance, avec de la joie, avec le oui à l'Amour. Il disait : «Je ne regarde pas ce que vous faites, je vous regarde», et le refuge se bâtissait.

Et un jour, il m'a dit : «Tu vas bâtir un grenier.» Oui! J'ai bâti un troisième (étage), et celui qu'il me parlait était rempli, lui déjà, d'enfants de Dieu. Il m'a dit : «C'est prêt maintenant.» C'était au printemps et nous, on n'avait pas compris, on a cru que c'était extérieur. Là, il me préparait, il me préparait à vivre ce que je devais vivre. C'était le temps. Je n'avais pas compris : je n'avais pas compris ce qu'il me demandait.

Mais je n'avais pas à comprendre; mais, il me prévenait. Dieu est ainsi. Il me prévient : il prévient le crayon, la guitare, le pinceau, mais il ne dit jamais ce qu'il va faire. Il ne dit pas : «Je vais faire de la peinture avec toi», il ne dit pas : «Je vais faire un livre»; il ne dit rien, mais il me prévient : toujours dans le but que je m'abandonne, toujours dans le but que je m'abandonne, et encore et encore l'abandon : «Je te donne des grâces d'abandon. Donne-toi».

Il me demande mon oui et je lui donne sans savoir. Je n'ai pas à savoir, je le lui donne. Mais je sais une chose : qu'au plus profond de moi, le refuge se remplit, mon grenier se remplit d'amour pour mes frères et mes sœurs : tout pour eux. En même temps, dans le grenier il y a des fils d'araignée : c'est ma vie et c'est la vie de tous mes frères et de mes sœurs. C'est ce que j'ai rempli dans ma vie. Tout ce que j'ai rempli en moi a fait de moi quelqu'un qui a peur, quelqu'un qui hésite, quelqu'un qui s'interroge. Et il n'enlève pas les fils d'araignée, non, parce que ça me montre : ça me montre que je suis fragile, que je suis un être qui a de l'amour, mais pas inconditionnel, pas encore!

Je suis là souvent à m'interroger : "Seigneur, est-ce que j'aurais instruit mes frères et mes sœurs en oubliant l'abandon?" Ça me revient : "Oh! Seigneur, s'il fallait que je dise quelque chose qu'il ne faut pas, arrête-moi, s'il te plaît!" Je le supplie, je le supplie. Et lui, il dit : «Abandon, donne-toi». Et moi je supplie : "Arrête-moi, arrête-moi!" Et Maman Marie, elle me donne des grâces : «Abandon, donne-toi, tu appartiens à mon Fils». Mais toujours ces fils d'araignée! Il ne me les enlève pas et il ne les enlève pas à mes frères et à mes sœurs aussi parce qu'on est dans le même refuge : on est tous ensemble dans le grenier.

(Bénévoles : Il ne nous les enlève pas?)

Non, ça nous maintient à notre place. Dieu est amour, Dieu est plein de compassion pour nous et il veut qu'on en ait pour nos frères et nos sœurs. Il nous montre le chemin et il nous dit d'avancer.

Lorsque j'ai connu cette maladie, cette anomalie, qu'il a dit : «Tu as une anomalie», j'ai compris que cette anomalie, c'était ce que j'avais laissé entrer en moi : ce que j'avais laissé entrer en moi avait contrarié ma vie. Comme j'avais de l'amour conditionnel, ce qui entrait en moi me contrariait, me faisait souffrir : ce qui m'a fait souffrir m'a rendue malade. Je manquais d'amour inconditionnel.

Ce que nous sommes, nous le sommes à cause de nos propres choix. L'amour inconditionnel, Dieu l'avait déposé en nous, mais nous n’avons pas su le garder. Nous avons remplacé l'amour inconditionnel par un amour conditionnel, alors tout ce qui était en nous est devenu contre nous. Notre refuge comportait des lacunes, des anomalies. Ce qui ne devait pas être en nous est entré en nous et est demeuré en nous et, aujourd'hui, on se bat avec ça.

Oui, il est vrai que la nourriture extérieure qui rentre en nous et qui est infectée par les hommes nous rend malades, mais pourquoi? Parce que si j'avais de l'amour inconditionnel, cela n'aurait pu m'atteindre; mais parce que j'ai de l'amour conditionnel, ce qui est conditionnel à l'extérieur, conditionnel à l'argent, au pouvoir, s'est fait un allié en moi : ce qui était étranger à moi-même a accepté les étrangers. Et mon corps : mon corps, lui, il est fait pour l'amour, il n'est pas fait pour quelque chose qui est étranger à l'amour. Je suis créée avec l'amour de Dieu et l'amour de Dieu est inconditionnel. Mais j'ai œuvré sur la terre avec un amour conditionnel, alors ce qui était étranger en moi : un amour conditionnel, a accepté ce qui était conditionnel à l'extérieur, et cela a joué contre ma vie, contre ma vie.

C'est cette anomalie que Jésus a dit que j'avais en moi, et Jésus a dit : «C'est moi qui ai le cancer.» Pourquoi? Parce que Jésus a tout pris. Lorsque Jésus est mort sur la Croix, il a pris ma vie et il l'a vécue. Il n'a pas accepté de prendre le péché comme étant quelque chose de permissif, il a accepté ma vie avec tout ce qu'elle comportait. Il l'a purifiée, il l'a aimée : il m'a aimée inconditionnellement. Il a fait de moi un être d'amour et je l'ai senti en ma chair.

Il me parlait – Dieu a permis que je l'entende –, oui, il est vrai que j'ai témoigné que lorsque j'avais des douleurs, qu'on calculait de 1 à 10 et que j'avouais que c'était dans le '10', j'avais très mal, très mal, et là, il me parlait d'amour : me parlait d'amour, et plus il me parlait d'amour et plus je découvrais l'amour. Ça faisait sortir quelque chose : ce qui était conditionnel, cela faisait sortir ça!

Vous souvenez-vous lorsque vous avez lu sur ce qui avait été écrit : les épreuves, la noirceur, la peur? La noirceur qui rentre dans notre vie : tout ce qui est conditionnel, tout ce qui n'est pas amour, ça voulait arracher ma vie, ça voulait m'enlever ce qui était en moi. Tout était noir, si noir! Mais ce n'était pas le noir comme ce vide. Partout, c'était vide. Il n'y avait rien qui pouvait me tenir compagnie, c'était un vide total, et Jésus était là : «M'aimes-tu?» Et là, je disais oui. Je disais oui parce que j'aimais. J'aimais Jésus et j'aimais : j'aimais tout le monde, j'aimais tous ceux que Dieu avait créés. Je les sentais, c'était ma force. Oui, j'avais de la force.

Chaque épreuve a été ainsi. Les mots que j'ai entendus, les blasphèmes que j'ai entendus, les abaissements : la haine de la mort, je l'ai entendue contre moi. Ça me fouettait, j'avais mal : oh j'avais mal, mais je voulais avancer pour Dieu. Mais j'étais incapable parce que j'avais trop mal, et lorsque Jésus me disait : «Je t'aime, m'aimes-tu?» Ah! Cette force : cette force, je l'ai sentie!

Et oui, j'ai avancé, j'ai avancé. J'ai avancé vers quoi? Vers l'amour : vers l'amour inconditionnel. C'est vers là que j'avançais. Toutes ces lames de rasoir, il fallait passer à travers; ce feu, il fallait que j'avance : c'étaient ces conditions que j'avais laissé entrer en moi. Tout ce qui détruit la vie, je l'avais laissé entrer en moi.

On ne s’en rend pas compte, mais on fait le contraire de ce qu'on devrait faire pour notre vie. Et Dieu, Dieu, toujours son 'je t'aime', cette force : cet amour inconditionnel qu'il avait déposé en nous et que nous n'avons pas préféré. Nous avons préféré l'amour conditionnel, un petit amour. On ne savait pas jusqu'où cela était pour nous amener : à vivre une vie sur la terre avec ce qui ne nous appartient pas. Notre vie appartient à Dieu, elle n'appartient pas à quelque chose qui nous conditionne à être contre la vie, et c'est ce que nous avons fait, (c’est ce) que Dieu m'a montré.

Dieu me demande d'être vraie et je ne peux pas être vraie si je ne suis pas totalement ce que Dieu veut que je sois. Chaque jour j'apprends : j'apprends lorsque Dieu se sert de moi pour que ses mots soient sur des feuilles. Dieu se sert de moi lorsque j'apprends à prendre soin de ma vie avec une alimentation. Dieu se sert de moi lorsque j'accepte que d'autres m'aident, lorsque je vais consulter des personnes qui peuvent m'aider à améliorer ce que je prends ou à éviter ce que je ne dois pas prendre. Oui, Dieu met sur ma route des personnes; il me montre que je ne suis pas seule : chacun a sa place.

Dieu me montre aussi, avec mes ami(e)s, mes frères, mes sœurs, à être dans les œuvres de Dieu : rien ne nous appartient. Mais, être dans les œuvres de Dieu, (ça) prend de la patience, ça nous prend de la persévérance. Car lorsqu'on fait à manger, lorsqu'on construit, ce sont les œuvres de Dieu, cela ne nous appartient pas : il n'y a rien qui nous appartient.

Dieu veut qu'on soit vrais dans ce que nous sommes. Lorsqu'on espère autre que la vie éternelle, nous entrons dans un amour conditionnel, car on espère ne pas avoir mal, on espère vivre à l'abri des bombes, à l'abri de la puce, à l'abri du pouvoir du monde : c'est notre propre espérance qui fait obstacle à la vraie espérance. Une vie éternelle avec un amour inconditionnel : c'est ce que nous devons vivre.

Lorsque nous nous disons avoir la foi, nous devons avoir la foi que Dieu peut tout; pas avoir la foi qui régente la vie de l'un et de l'autre. Car si nous avons foi en nous-mêmes, en notre jugement, en nos paroles, nous allons croire que nous maintenons la vérité. Dieu va toujours nous montrer le bon chemin, et il va nous mettre à l'épreuve de l'amour pour qu'on ait confiance qu'en lui, pour qu'on se donne qu'à lui.
Lorsque nous faisons ce que nous avons à faire et que nous le faisons bien, avec amour, c'est nous-mêmes : c'est nous-mêmes qui entrons en Jésus. Nous avons tellement la foi que c'est Jésus qui fait tout qu'on a l'impression de déplacer des montagnes, que ces montagnes-là n'appartiennent qu'à Dieu. On n'a pas besoin : on n'a pas besoin de dire 'fais ceci, fais cela', Dieu se sert de son instrument afin d'aider les autres.

Dieu est ainsi. Il met dans notre bouche les paroles de l'amour. Ces paroles, on peut les reconnaître lorsqu'elles sont pleines de douceur, lorsqu'elles sont pleines d'amour pour l'être que nous sommes, car lorsque nous sommes dans la paix, dans la joie et dans l'amour, c'est facile d'avancer. Même s'il y a un tremblement de terre, même s'il y a de l'inondation, même s'il y a la guerre : ‘On sait, Jésus, que tu es là.’

Perdre ma vie, c'est la gagner. De quoi aurais-je peur? Qu'on m'insulte? Si on dit du mal de moi, Jésus m'aime; alors, je n'entends que le 'je t'aime' de Jésus : ça passe par-dessus tout. Si on m'arrête, je m'arrête et je dis à Jésus : "Comme je t'aime!" Je me plonge dans son océan d'amour, sa Présence. Et là, je continue sur le chemin que lui veut que je sois, pas sur le chemin que je veux être, c'est sur le chemin de Jésus.

Lorsque mon cancer m'a fait connaître autre chose que ce que je vivais, pour certains, la Fille du Oui était arrêtée; mais, pour la Fille du Oui, tout continuait, tout était là. Il n'y avait pas un arrêt, c'était la Volonté de Dieu, c'était l'amour du Père, c'était la puissance du Saint-Esprit, et ces moments n'étaient que des moments d'amour. L'œuvre n'appartient qu'à Dieu : nous sommes l'œuvre de Dieu, nous sommes tous l'œuvre de Dieu, et lui en est le Maître. Rien n’est à nous, tout est pour Dieu.

Je parle non seulement pour l'instrument qui n'est qu'une 'répéteuse' – bien, je dis…, ce n'est pas péjoratif ce que je dis, pas là en cet instant, car je sens cette joie : ça coule, ça coule en moi – ce mot, je l'accepte parce qu'il est tout doux, il vient de Dieu. Mais je parle aussi de l'enfant que je suis, Francine, celle qui se lève à tous les matins, qui fait son lit, qui déjeune, qui fait ce qu'elle a à faire même si, la nuit, il s'est passé des choses merveilleuses. Francine, elle vit elle aussi et elle accepte : elle accepte d'être ce qu'elle est.

J'accepte d'aimer qui je suis. J'accepte tout ce qui se passe et, à chaque jour, j'arrive encore à mettre de l'amour inconditionnel dans ma vie : à chaque jour. Ce que j'ai appris aujourd'hui, je l'ai mis en pratique pour demain. Ce que je ferai demain, ça n'appartient qu'à Dieu et ça, c'est Francine aussi. Dieu ne sépare pas l'instrument d'avec l'être que je suis, tout comme un prêtre, tout comme une maman, tout comme un peintre, un mécanicien, tout comme les personnes qui sont bénévoles : toute personne bénévole est un instrument de Dieu.

Vous êtes des instruments de Dieu tout comme je suis, moi, un instrument de Dieu. Aux yeux de Dieu, je n'ai pas plus d'importance que vous, c'est tout simplement différent. Entendre Dieu et être une personne qui va livrer (à ceux qui veulent entendre sur CD) ce que Dieu dit, est-ce qu'il y a une différence? Il y a une différence pour certaines personnes qui disent : 'Ah, bien non, on ne les aura pas (les mots du Seigneur)’. Bien, oui on les aura, parce que si ce n’est pas moi, ça va être un autre; alors, on est tous importants.

Il n'y a personne sur la terre qui n'est pas important aux yeux de Dieu. Ce que je suis, je le suis à cause de mes frères et de mes sœurs. Ce que vous êtes, vous l'êtes à cause de vos frères et de vos sœurs : on fait partie du tableau, on fait partie du livre; tout le monde est égal : chacun a sa place. Si, (pour) moi, il veut prendre le crayon et si Dieu veut vous prendre pour la livraison, vous avez votre place comme j'ai ma place. Si, Pierrette, elle est l'instrument pour la parole (au téléphone) auprès de son prochain, elle doit le faire parce que ses frères et ses sœurs comptent sur elle. Ce qu'elle fait compte pour tous les enfants du monde, c'est aussi important. Sa place elle est là, elle fait partie du livre.

Chacun a sa place, mais nous ne devons pas prendre une place puis écraser la place d'un autre. Voilà ce que Dieu nous demande : si vous sentez une pression, vous avez une anomalie; si vous sentez que vous êtes poussés, vous avez une anomalie; vous acceptez quelque chose qui est conditionnel dans votre vie conditionnelle, car vous n'êtes pas inconditionnellement amour. Dieu nous protège contre nous-mêmes. Si on était amour inconditionnel, croyez-vous que Dieu aurait besoin d'un crayon et de personnes pour livrer? On saurait tout, on aurait tout.

Vous me montrez ici une image d'un cœur. Cette image appartient au Seigneur. Une personne est choisie pour faire ce que Dieu demande et elle doit le faire, et Dieu n'écrasera pas une (autre) personne pour que cette personne puisse faire ce que Dieu lui demande : chacun a sa place.

Tout est dans notre cœur. Lorsque vous avez été choisis, Dieu vous avait choisis, – oh, en deux mille 'qu…' ou –, avant même que vous soyez en ce monde, pourquoi? Parce que vous avez une mesure, une mesure d'amour.

Chacun de nous a une mesure d'amour, et Dieu a déjà placé chaque personne là où elle doit être, et dans chaque personne il y a cette mesure, et c'est ce qui fait que cette mesure nous guide. Si cette mesure est la mesure réelle de ce que nous sommes, nous allons la ressentir, par quoi? (La) paix, la joie et cet amour qui nous fait avancer, et nous le savons : 'Oups! Je suis dans ma mesure.' Mais si je perds ma paix, mon amour, je n'ai pas de joie de vivre, donc ma mesure n'est pas respectée, et on ne respecte pas ma mesure.

Et qui ne respecte pas ma mesure? Satan. Satan se sert de notre anomalie pour mettre notre être conditionnel à sa propre mesure à lui. Lui, sa mesure, il la vole. Il n'a pas de mesure parce qu'il est le néant, mais il se sert de la mesure d'une personne et il en fait sa propre mesure : "Va lui demander. Regarde, ceci vient de Dieu, vas-y." Il sait se servir.

L'humilité vient de Marie parce que Dieu a mis en Marie toute grâce. Dieu est l'Humilité, mais il a mis en Marie la grâce de vivre l'humilité et de nous la donner. Nous devons être humbles pour être protégés contre nos fils d'araignée. Si nous manquons d'humilité, nous allons nous prendre dans nos fils d'araignée et nous allons être prisonniers dans nos fils d'araignée, et là nous allons avoir peur : peur de nous tromper, peur de nous faire mal, peur de faire souffrir notre prochain. Mais, lorsque nous sommes avec Marie, nous avons nos fils d'araignée : nous savons, nous savons que nous pouvons faire souffrir notre prochain, nous savons que nous pouvons passer notre moi avant Dieu. Nous savons tout ça, mais nous prions, nous prions. Nous prions la Vierge Marie de nous donner des grâces pour qu'on n'oublie pas qui nous sommes : des êtres fragiles.

Satan s'est promis de nous détruire, et il ne peut pas nous détruire si nous demeurons à notre place; mais si nous ne demeurons pas à notre place, il se sert de nos frères et de nos sœurs contre nous pour nous déplacer. Nous devons nous maintenir là où nous sommes. Un jour, il n'y aura plus de fils d'araignée.

Voilà ce que le Seigneur m'a montré dans les refuges. Il fallait le construire ce grenier que je trouve aujourd'hui pas lourd, mais que je dois accepter : je dois accepter d'avoir monté là où je devais voir ma fragilité et de l'aimer, de l'accepter. Parce que lorsque j'accepte et que j'aime : j'aime ma croix, je l'embrasse, donc je suis dans mon refuge, je suis plus forte. Vous devez être fort(e)s, vous devez être un refuge pour vos frères et vos sœurs : gardez votre place, aimez, aimez sans condition. Dieu vous a donné une place et il faut la garder.

Un jour, un prêtre a dit : "Ne prenez pas la première place lorsque vous êtes invités, car vous pourriez être demandé à changer de place et à aller à la dernière place. Mais je vais vous dire quelque chose", il a dit : " Demeurez à votre place sur la terre, car là où Dieu vous a mis, vous devez être fiers de votre place. Et montrez aux autres qui veulent vous déplacer que : ‘Non, j'ai ma place et je suis fière de ce que Dieu m'a demandé et je n'en ferai pas plus, mais je n'en ferai pas moins’."

Toi, tu as ta place et je dois, moi, t'aider à ce que tu gardes ta place, donc je vais prier pour toi. Je vais prier Maman Marie, l'humble Marie, de me donner des grâces, et je vais les partager avec toi. Car ce que la Vierge Marie va me donner, ce sera pour tous mes frères et mes sœurs du monde entier. Car je ne peux demander des grâces que pour moi, je suis un refuge, et j'accueille tous les enfants de Dieu. Car mon cœur est un cœur d'accueil, j'aime inconditionnellement mes frères et mes sœurs.

Jésus : Ce que le Seigneur vous donne, mes enfants, il le donne à tous ses enfants. Je suis avec vous. Je vous donne des grâces. Je vous donne des grâces d'amour afin que vous puissiez avancer sur le chemin que je vous montre. N'ayez pas peur, mes enfants, JE SUIS est avec vous. Que les grâces de mon Père vous inondent de paix, que les grâces du Fils vous démontrent que les grâces de paix vous donnent de la joie, que les grâces du Saint-Esprit vous éclairent sur ce que vous êtes : des êtres de paix qui ont la joie de vivre en Dieu.

Soyez toujours en moi, votre Refuge, en passant par le Refuge de ma Mère. Soyez vrais là où vous êtes, car je construis vos refuges. Vous, vous avez construit un monde sans amour, moi je construis un monde d'amour en faisant de votre cœur un refuge d'amour. Ce monde est en la souffrance et vous, vous êtes en amour avec la Croix. Souffrir par amour, mes enfants, c'est donner votre vie par amour pour que tous soient un refuge d'amour prêt à accueillir chacun.

Lorsque viendra la très Grande Purification de la chair, oh! mes enfants, comme les refuges seront beaux! Ils accepteront tout, ils verront tout dans la lumière de Dieu. Préparez les cœurs, moi, le Fils de Dieu, je viens. Soyez toujours là où vous êtes. Mes instruments d'amour, je ferai chanter en votre cœur l'amour, et votre amour émettra des sons qui attireront tous les enfants en leur refuge. Par la puissance du Saint-Esprit, tous vivront la purification qui est accomplie.

Je vous aime, mes enfants. Soyez-moi fidèles en toutes choses pour que tous les enfants de mon Père soient unis en un seul amour : l’amour inconditionnel de mon Père. Tout pour sa plus grande Gloire. Maintenant, mes enfants, faites votre signe de la croix, Dieu vous bénit…Amen.

Tous : Merci, Seigneur.