Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2006-12-02 -  A.M.

 

Jésus : Avez-vous faim de moi?

 

Tous : Oui.

 

Jésus : Avez-vous faim de ma Parole?

 

Tous : Oui.

 

Jésus : Avez-vous faim d’amour?

 

Tous : Oui.

 

Jésus : Alors, prenez vos frères et vos sœurs, car si vous dites avoir faim de moi, vous devez avoir faim de vos frères et de vos sœurs : vous devez être ce que moi, je suis.

Je me suis donné par amour pour vous, comme vous, vous devez vous donner par amour pour vos frères et vos sœurs, car vous êtes moi; ce que vous me donnez, je veux que vous le donniez aussi à vos frères et à vos sœurs, par moi.

Vous n’êtes plus, vous êtes ce que moi je veux que vous soyez : moi; je veux faire de vous des êtres parfaits, comme mon Père est parfait.

Vous, mes enfants, qui portez en vous ce choix : le bien ou le mal; vous avez avancé en n’étant pas des êtres parfaits, mais moi, moi le Fils de Dieu, je vis en vous, je renouvelle à chaque instant votre vie, je prends tout de vous et je le vis : je purifie ce qui n’est pas de mon Père et je vis votre vie.

Je vis l’amour : je ne présente pas à mon Père vos souffrances avec ce que vous êtes; vos souffrances, je les prends en moi et je les purifie afin que vos souffrances vous apportent des grâces.

Enfants d’amour, je vous ai parlé de purification, et je vous parle de purification : je vous parle de souffrances.

Oui, vous vivez dans la souffrance, car vos souffrances acceptées deviennent des grâces pour vous, deviennent des grâces pour vos frères et vos sœurs.

Lorsque vous me donnez vos souffrances, vous n’êtes plus dans votre souffrance, mais vous êtes dans les grâces de mon Père : vous avancez pour vous donner.

Vous devenez instruments d’amour entre les mains de mon Père, car je fais la Volonté de mon Père : vous vivez en moi et moi je vis votre vie, et ce que mon Père voit, c’est moi.

Voyez-vous, je suis le nouvel Adam et vous êtes les enfants renouvelés par moi : vous êtes des nouveaux Adam, des nouvelles Ève.

Vous répondez sans cesse oui à mon Père, vous ne lui refusez rien, car lorsque vous me donnez tout, je prends tout et je le donne sans cesse à Celui qui s’est donné.

Celui qui s’est donné, c’est le Purificateur, c’est Celui qui a apporté à la mort tout ce qui était impur et c’est Celui qui a présenté au Père tout mouvement réparé par son Sang.

Voyez-vous, vous êtes des enfants nouveaux, vous êtes moi; je vous donne tout ce qui est en moi et vous vivez : toi Pierre, toi Jean, toi Matthieu, toi Luc, toi Simone, toi Pierrette, toi Lucie, toi Éric, toi Jean, eh bien, vous êtes nouveaux : tous, vous êtes nouveaux.

Mon Père connaît chacun de vous par votre nom et il aime vous regarder, il aime vous combler, il aime regarder l’enfant qu’il a choisi; il vous a tous choisis et il a mis en vous ce qui vous était nécessaire pour vivre sur la terre pour aller vers lui.

Votre caractère purifié par le Christ est un caractère d’amour; vos tempéraments, mon Père les connaît; je ne viens pas changer cela, je viens transformer ce qui a été blessé pour lui redonner sa jeunesse, sa vitalité.

Tout est de Dieu; vous devez apprendre à reconnaître les signes du Ciel : vous êtes des signes du Ciel; vous représentez, pour vos frères et vos sœurs, l’amour de mon Père; vous représentez, pour vos frères et vos sœurs, la présence du Christ : vous êtes moi pour eux.

Aimez : aimez-vous sans condition, aimez l’être fragile que vous êtes; donnez-moi chaque pensée, chaque regard, écoute, parole, action : tout est à moi, donnez-moi tout; je ne vous demande pas l’impossible, car vous êtes de mon Père et vous êtes vrais, vous êtes lumière.

Souvenez-vous de l’histoire d’hier au soir : je vous ai parlé d’un temps, d’un soleil, d’une lune qui se disaient être importants, jusqu’au moment où ils ont vu le Présent, et là ils ont su qu’ils n’étaient pas importants, mais que le Présent était important, et que Jésus était le Présent et que c’est lui qui est important.

Moi je vous dis que vous êtes lumière par moi, en moi, et vous devenez importants à travers moi.

Lorsque vous apprenez cela, ceux que vous portez en vous, ceux qui vivent autour de vous voient combien Jésus est important et vous, vous réalisez que chaque regard, que chaque écoute, parole, action : chaque mouvement que vous ressentez en moi, par moi, est important; alors, vous devenez importants : est important pour vous-mêmes.

Lorsque vous vous négligez pas, lorsque vous apprenez à toujours être présents en le Présent, les autres reçoivent, les autres sont dans le mouvement du Présent, ils obtiennent des grâces : des grâces de lumière, de paix, de joie, de pardon, de patience, d’obéissance, d’abandon.

Vous êtes tous réunis les uns et les autres, vous êtes mouvement dans les mouvements; là vous devenez importants.

Lorsque vous vivez un seul instant dans votre moi, savez-vous que vous négligez d’être importants? Alors, ceux qui sont autour de vous, en vous, ne reçoivent pas de grâces.

Enfants de ma Volonté, je vous guide sur le chemin de la vie éternelle et sur ce chemin, il y a vous et les autres; les autres, mes enfants, ce sont tous les enfants de Dieu, depuis Adam et Ève jusqu’au dernier qui sera créé : vous êtes importants par moi.

Négligez un seul instant d’être en moi, les autres souffrent; c’est moi, mes amours, qui m’engage à vous faire vivre votre vie en vous sachant importants; c’est moi qui me suis donné sur la Croix; on ne m’a pas mis sur la Croix, c’est mon Père qui a consenti, alors je fais tout, absolument tout.

Je connais chacun de vous et c’est moi qui vous fais penser, qui vous fais écouter, qui vous fais parler, qui vous fais ressentir et qui vous fais agir; tout mouvement est moi.

Lorsque vous réalisez que votre frère est avec vous, que vous êtes avec tous vos frères et vos sœurs, c’est moi qui vous fais ce mouvement en vous; dès cet instant, mes amours, pénétrez la Lumière, savourez la Lumière et donnez; donnez sans cesse, mes enfants, car tout ce que vous êtes devient mouvement d’amour sans condition.

Tout ce que vous êtes, mes amours, devient mouvement éternel : vous devenez parfaits; voyez-vous, c’est ainsi que Dieu aime vous voir; c’est moi qui fais tout pour vous, ne passez pas au côté de cela.

Combien d’entre vous sait qu’il faut qu’il se donne, mais à cause d’un téléphone, à cause de la télévision, à cause de l’effervescence dans la maison, vous ne vous arrêtez pas, et pourtant il ne suffit que quelques secondes, le temps de dire oui, et voilà que tout se passe, voilà que je prends tout de vous et tous ceux qui sont en vous reçoivent.

Voyez-vous l’importan(ce) du mouvement dans votre vie? Je n’exige rien de ce que vous, vous êtes incapables de me donner, je vous connais; je connais les moments où vous devez vous arrêter; alors, profitez de ces moments d’amour, il est de vous de vous donner; vous recevez tant, mes enfants.

Souvenez-vous que je vous ai parlé que vous étiez sur un chemin de purification et que vous étiez avec tous vos frères et vos sœurs, et que votre oui à l’Amour devenait très important pour vous et pour les autres, que vous étiez maintenant dans l’impossibilité de reculer.

Oui, lorsque l’enfant voit la lumière, il ne peut plus refuser à la Lumière son oui d’amour, car il devient lui-même lumière.

Vous, vous êtes devenus lumière parce que vous avez rencontré la lumière, vous avez pénétré dans la lumière, vous avez savouré connaître les bienfaits du oui à l’Amour et vous voulez continuer.

Vous savez maintenant que cela est impossible de continuer sans vos frères et vos sœurs du monde entier et de tout temps, car telle est la purification.

La purification, mes amours, se fait avec tous ceux qui sont inscrits dans le Livre de la Vie, car le Livre de la Vie est le mouvement d’amour du Fils.

La Vie est moi, je suis la Vie éternelle, qui croit en moi devient éternel; vous êtes tous en ma Vie.

Aimez ce que vous êtes, ne négligez pas un seul instant d’être importants dans votre vie.

Oui, enfants d’amour, vous pouvez dire que vous êtes importants en Jésus; ne vous dites pas importants sur cette terre, elle n’est pas purifiée, pas encore, alors cela serait de l’orgueil; mais dites-vous importants en Jésus, par Jésus.

Là, tout devient splendeur pour vous : la puissance de Dieu se déverse en vous, vous devenez l’amour du Père pour vos frères et vos sœurs.

Voyez-vous comme vous êtes importants? Par moi, vous devenez enfants d’amour pour vos frères et vos sœurs.

Je viens chercher tous les enfants de mon Père.

Combien d’entre vous, vous avez dit : "Comment cela se fera-t-il? Comment Jésus va aller chercher ceux qui n’écoutent pas ceux qui parlent en Jésus? Ils n’ont ni télévision, ils n’ont pas la Bible entre leurs mains, ils ne connaissent pas les paroles qui se disent dans les rencontres d’amour et dans les autres rencontres d’amour qui se donnent partout dans le monde par les instruments d’amour en Jésus."

Mais Jésus, lui, n’a pas besoin de ce qui est de ce monde, tout se passe à l’intérieur, car Jésus est en vous comme il est en eux : je suis mouvement de Vie, là où il y a un enfant de Dieu, il y a moi, car je le tiens vivant.

Alors, ce que vous me donnez, moi, je le change en grâces; vous profitez de ce mouvement d’amour et eux reçoivent; ils ont faim eux aussi, ils ont soif de vérité.

Souvenez-vous que je vous ai parlé de la lune; la lune qui éclaire dans la noirceur, ce sont des enfants qui cherchent la vérité; ils sont dans la noirceur et pourtant il y a une lumière à l’intérieur d’eux, et cette lumière veille, et lorsqu’ils s’aperçoivent qu’ils sont en présence du mouvement d’amour, ils commencent à comprendre qu’il y a un mouvement important dans leur vie, l’amour : eux-mêmes en Jésus.

Ils savent qu’il y a un Être supérieur à eux; ils savent qu’il y a quelqu’un qui les tient vivants; ils savent qu’il y a quelqu’un qui leur apprend à aimer qui ils sont, à aimer les autres près d’eux; alors, je les nourris comme eux sont capables de prendre ma Nourriture.

Vous devenez, enfants d’amour, un mouvement d’amour, et eux reçoivent; ils deviennent importants en Jésus parce que je passe par vous pour aller à eux, et tout mouvement s’accomplit : la purification.

Oui, il faut qu’ils vivent leur purification et ils commencent à vivre leur purification.

Lorsque des enfants voient leurs frères et leurs sœurs s’engloutirent dans la vase et qui espèrent qu’il y ait une vie après la mort, c’est qu’une lumière s’est allumée en eux, car je suis la Vie; une espérance s’est fait connaître en eux, car ils étaient amoureux de celui ou de celle qui n’est plus dans leur vie et ils espèrent un jour retrouver ces êtres d’amour.

Enfants de ma Volonté, vous êtes un mouvement, vivez dans la foi, c’est à moi de vous nourrir de mes grâces de foi; tout ce que je veux de vous, c’est votre oui continuel.

Vous devenez un oui continuel lorsque vous êtes en présence de vos frères et de vos sœurs et que vous savez que ce que vous faites est pour eux, par amour pour eux, et que Jésus fait tout.

Voyez-vous, vous êtes importants, vous rendez les autres importants par moi; vous êtes l’Église, vous êtes amour.

Je vous demande, mes enfants, d’aller toujours plus loin, plus loin et plus loin, de suivre mes pas; à moi de vous faire découvrir la valeur de votre vie avec vos frères et vos sœurs du monde entier et de tout temps.

Souvenez-vous que je vous ai parlé du temps hier soir; ce temps, mes enfants, est connu de mon Père, ce temps est un mouvement dans lequel mon Père donne; il donne des grâces et moi, j’accomplis la Volonté de mon Père : je vous lie les uns aux autres, car je suis le Présent.

Ce que les autres ont été avant vous est avec vous par moi; je fais de vous des êtres présents avec eux, et eux sont présents avec vous par moi.

À l’intérieur de vous, il y a tous les enfants passés, toutes leurs pensées, leur écoute, leurs paroles, ce qu’ils ont ressenti; leurs actions deviennent mouvements d’amour pour vous, et vous, vous devenez mouvement d’amour pour eux.

Ceux qui sont au purgatoire se réjouissent et ils obtiennent consolation, réparation; et ceux qui sont au Ciel, mes enfants d’amour, sont dans une joie si grande; eux qui sont déjà dans une joie, combien cela augmente leur joie, leur bonheur, car tout est en moi, Jésus.

Voyez-vous, mes enfants d’amour, je suis le Verbe et tous mouvements passés, présents et futurs devien(nent) un seul mouvement; je vous lie les uns aux autres pour former un seul mouvement : l’amour, l’amour inconditionnel présenté à mon Père.

La purification, mes enfants, est grâce pour vous.

La chair reconnaît être en relation avec la Chair; vous êtes en votre chair, moi qui ai pris chair; ma Chair, je la lie à la vôtre, car j’ai connu votre chair et ma Chair a pris tout ce que votre chair a connu et connaîtra et connaît pour que vous, vous puissiez vivre dans ce que vous êtes.

Oh! mes enfants, cela semble compliqué! Écoutez bien.

«Un jour, un tout petit enfant part avec son bagage; il arrête à la première ville, car il avait vu des lumières au loin et il se disait que cela était pour être bon d’aller voir ces personnes.

Lorsqu’il entra dans la ville, il regarda autour de lui : tout le monde était affairé à faire ce qu’ils devaient faire; il voyait des enfants qui jouaient, il voyait des personnes qui travaillaient, d’autres qui se promenaient, d’autres qui chantaient, d’autres qui étaient dans le repos.

Il regardait tous ces gens et il se demandait : "Qu’est-ce qu’ils ont à me donner? Qu’est-ce que j’ai, moi, à leur apporter?"

Il s’approcha, mais les autres ne le regardaient pas; il voulait leur parler, mais les autres semblaient ne pas l’écouter; il voulait leur montrer ce qu’il était capable de faire, mais on ne le regardait pas, on ne l’écoutait pas; il voulait leur dire ce qu’il ressentait à l’intérieur de lui, mais eux en avaient que faire de ce qu’il ressentait.

Alors, il continua son chemin et il vit d’autres lumières; il s’approcha et il vit que cela était un tout petit village; il pénétra dans le village et il vit des gens, des petits enfants qui s’amusaient, des personnes qui étaient affairées pour accomplir tels travaux, d’autres personnes qui dansaient, d’autres personnes qui étaient endormies.

Alors, il se demanda : "Est-ce que ceux-là vont être différents de ceux que je viens de rencontrer?" Il s’approcha, il s’approcha et il voulut leur parler, mais on ne l’écoutait pas; il voulut leur dire ce qu’il était capable de faire, mais ils ne le regardaient pas; il voulut leur montrer ce qui était dans sa vie, mais eux étaient indifférents; il voulut être ami avec eux, mais les autres ne voulaient pas.

Alors, il se dit : "Pourquoi resterais-je ici?" Alors il partit, il partit au loin et il marcha, et il marcha; il vit une lumière, une toute petite lumière, il se dirigea vers cette lumière, il marchait, lorsqu’il marchait, il sentit sa fatigue; son bagage était de plus en plus lourd; il continua à marcher; il fallait qu’il passe des obstacles, mais il semblait attiré vers cette petite lumière et les obstacles devenaient de plus en plus abondants; le froid était là.

Il continua; il faisait de plus en plus noir et la petite lumière était là, elle semblait le guider; il apprit à faire confiance en la lumière parce que là où il était, il se sentait bien seul.

Il entendait des vents, il entendait des sons, il ne savait pas d’où cela venait, mais il voulait avancer car la lumière, la petite lumière était devant lui, et il se laissait guider par la petite lumière.

Il tomba à cause de son bagage; alors, il regarda son bagage et il dit : "Pourquoi je traînerais encore ce bagage? À quoi me servirait-il maintenant?" Alors, il laissa tomber son bagage, et il avança.

Il pensait qu’il était pour être plus léger maintenant que son bagage était par terre, mais il sentait encore une lourdeur; mais la lumière était là, il avança vers la lumière, et bien qu’il trouva ça difficile, il avança.

C’est comme si, à l’intérieur de lui, il y avait une force qui se laissait voir; la lumière devant lui devenait une présence en lui; il était en présence de la lumière, c’est comme si la lumière était en lui et en avant en même temps, cela était bon.

Ses jambes étaient engourdies, mais il avança; ses bras semblaient tellement lourds, mais il avança, car la lumière était présente, la lumière était bonne, et il s’appuya sur la lumière à l’intérieur : tout semblait être vrai.

Oui, la lumière était vraie, il ne rêvait pas, car elle était devant lui et à l’intérieur de lui; tout était si merveilleux, et pourtant, il ressentait à l’extérieur de lui la souffrance.

Il avait mal, car il voulait amener avec lui tous ceux qu’il avait rencontrés; ces enfants, ces personnes qui travaillaient, ceux qui chantaient, dansaient, ceux qui se reposaient, ceux qui dormaient : il les voulait, il les voulait tellement.

Plus il avançait, plus il les voulait; pourquoi ressentait-il cela, pourquoi voulait-il tous ces gens? Il était le seul à avancer, et ils avaient refusé, et pourtant cette lourdeur, c’était eux : il sentait leurs souffrances dans sa chair.

Et la Lumière était là; la Lumière disait : «Aime-les, porte-les-moi, je les veux; ils n’ont pas vu la petite lumière et toi tu as vu.  Est-ce que tu laisserais en arrière tes frères et tes sœurs? Souviens-toi qu’ils ne t’ont pas parlé, qu’ils ne t’ont pas écouté, qu’ils n’ont pas voulu s’arrêter pour te regarder; souviens-toi de tout cela, est-ce que tu vas les condamner, car eux ne savaient pas, ils ne savaient pas que tu avais compris qu’il fallait que tu avances, que tu acceptes, que tu t’abandonnes? Aime-les comme moi je les aime; chaque pas que tu fais pour venir à moi, la Lumière, fais-les avec eux.»

Alors, il comprit; il donna chaque pas, il donna : "Oui je donne les pas de mes frères et de mes sœurs, oui je donne les pensées de mes frères et de mes sœurs, oui je donne les paroles de mes frères et de mes sœurs, oui je donne ce qu’ils ont écouté, ce qu’ils ont fait"; il devenait lui-même eux.

La lumière grandissait en lui, il devenait de plus en plus présent en lui et ses yeux regardaient en avant, et la petite lumière était toujours là, mais lui devenait de plus en plus en la lumière et la lumière devenait lui.

Et il avança, il avança, et ses pas devenaient des pas d’amour; il savait que lorsqu’il mettait un pas en avant, il était pour ressentir de la souffrance, mais ça se changeait en amour, car à l’intérieur ça chantait, à l’intérieur ça jouait, à l’intérieur de lui ça se reposait, ça dormait : tout devenait pour Jésus.

Oui, c’était pour la Lumière et la Lumière faisait tout.

Ce qu’il ressentait, il ne pouvait pas se l’expliquer, mais il s’accomplissait; il était toujours dans cette noirceur pour avancer vers la Lumière, mais maintenant, il le faisait en sachant que la Lumière le voulait, que la Lumière était là.

Un jour, alors qu’il avançait, il réalisa : il réalisa qu’il y avait d’autres personnes avec lui, car la lumière, à l’intérieur de lui, se faisait voir à l’extérieur, et ça éclairait, ça éclairait les ténèbres.

Les autres regar(dèrent) et eux aussi étaient rendus lumière, et ils éclairaient, si bien qu’ils sont devenus mouvements de lumière; ils commençaient à marcher dans la lumière, et ce qui était à l’intérieur devenait extérieur.

On pouvait entendre les rires des autres, on pouvait entendre parler d’amour, on pouvait voir les mouvements : tous avançaient vers la lumière, vers cette toute petite lumière.

Il y avait une telle paix, cela était si bon, et il continua.

Ils ne savaient pas combien de temps les séparait de la lumière, mais ils avançaient, ils avançaient tous ensemble parce que c’était la Lumière qui le voulait ainsi : eux comprenaient qu’ils étaient mouvement d’amour et que tout était de Dieu.

Il savait que ce qu’il faisait était important pour eux et pour les autres.

Tout devenait important : chaque pensée, chaque écoute, chaque parole, chaque mouvement; tout ce qu’il ressentait était important, car maintenant il se voyait.

Il avait appris, lui, le petit être, à regarder son intérieur et de son intérieur, il avait appris à regarder les autres, et ce qu’il voyait des autres, c’était leur intérieur, car la chair, la chair reconnaissait la chair.

Sa chair était moins douloureuse; il savait qu’il devait avancer encore, mais la chair ne l’accablait pas de sa souffrance, car il aimait sans condition : il était abandon.

Il louait la Lumière de lui avoir montré l’amour, l’amour qui se donne; il avait vu la petite lumière à l’intérieur, il avait vu que la lumière le nourrissait de sa Lumière; il avait vu que ceux qu’il avait rencontrés étaient en lui et qu’il devait donner tous ceux qui étaient vivants à la Lumière pour aller vers la petite lumière, car cela devenait son point de mire : la Lumière.»

Enfants d’amour, vous êtes ce petit enfant; vous êtes tous des êtres d’amour qui apprenez maintenant aux autres à être lumière.

Je vous donne des grâces, je vous donne des grâces de persévérance, d’abandon, et je renouvelle, mes amours, mes grâces d’amour, d’obéissance, d’humilité, de pureté, de chasteté.

Voyez-vous, mes enfants, vous êtes amoureux : amoureux de moi et amoureux de vos frères et de vos sœurs du monde entier.

Je vous aime.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, chacun de nous, nous allons nous lever, prendre un petit repos. Merci.