Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-10-04 - A. M.  Partie 1

 

♪♪♪       Pour briser nos prisons et nos chaînes

Pour sécher nos larmes et nos peines

Près de toi Marie, avec toi, Marie

Tout près de toi, pour lui.

 

            "Ô Dieu tout-puissant, donne à tes enfants la splendeur de l’amour, ils sont avec toi, Seigneur, ce sont tes enfants.

            Ils t’apportent ce qui est de plus précieux, comme un présent : leur vie et toute celle qui fait partie de leur vie.

            Alors, Seigneur, donne-leur ton amour, ta Vie."

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : À chaque fois que nous laissons sortir de l’intérieur de nous des chants d’amour, c’est comme si notre âme se mettait en diapason avec nous-mêmes. C’est parce que nous venons de lui adresser un chant d’amour et elle en fait son propre chant d’amour, et là elle chante pour son Dieu, elle lui adresse des mots de sincérité.

Un chant nous apprend à être vrais, un chant nous apprend à devenir ce que nous devons être : un enfant. C’est l’enfant qui chante; l’adulte, lui, est incapable d’interposer sa vie avec ce chant, parce que la vie de chaque être humain n’est pas tout à fait un chant d’amour. Il le voudrait bien, mais l’adulte n’est pas capable parce qu’il a oublié : nous avons oublié ce qu’est être un chant pour Dieu; nous avons oublié ce qu’est être un regard pour Dieu, une parole pour Dieu, une écoute pour Dieu, une action pour Dieu, un sentiment pour Dieu; nous avons oublié que Dieu nous regarde à chaque instant, que Dieu nous écoute, que Dieu parle, que Dieu agit, que Dieu nous aime. On fonctionne dans notre vie, mais on oublie souvent : on oublie qu’il est là. Nous voulons notre purification de la chair, mais nous oublions : nous oublions qu’il a déjà purifié notre vie, qu’il a déjà fait pour nous ce mouvement d’amour qui nous conduits dans le Royaume de son Père : nous oublions. Ah, l’oubli, la mémoire! Est-ce que cette mémoire va nous faire défaut jusqu’à la fin où on va vivre la Grande Purification? "Ah! Seigneur, aide-moi, aide-moi à ne pas penser que ma mémoire me fait défaut jusqu’à ce point-là."

À chaque fois que je me regarde dans le miroir, qu’est-ce que je vois? Je vois une personne qui a des défauts à travers un regard qu’elle essaie de maquiller, je vois une personne qui veut et qui regarde une personne qui manque de l’assurance : "Alors, elle a besoin de mieux se coiffer". On se regarde dans le miroir, mais on ne se voit pas nous-mêmes : on aime mieux le visage qu’on voit en avant de nous. Mais Dieu, lui, nous regarde et il ne nous met pas devant un miroir, il connaît tout de nous : il connaît notre passé. Oh! qu’il est grand notre passé! Il ne date pas seulement que de notre naissance sur la terre, il date depuis notre création, depuis le Vouloir de son Père. Ça date : le Vouloir de Dieu. Est-ce qu’on peut donner un âge au Vouloir de Dieu? C’est vrai, c’est impossible! Alors Dieu, lui, nous regarde comme ça : il nous regarde avec son amour éternel.

Alors, il va nous en falloir de la patience envers nous-mêmes pour être vrai envers nous-mêmes. C’est quoi la vérité? Est-ce que c’est savoir que nous sommes menteurs? Non, il y a une vérité pour nous, mais la vérité, c’est que tout est du démon, de Satan : c’est ça la vérité. Ça ne vient pas que nous, nous sommes mensonges, nous sommes mensonges : ce sont des conséquences; le mensonge, c’est la conséquence d’un choix fait devant l’esprit du mensonge. Nous ne sommes pas l’esprit du mensonge, c’est faux, nous sommes enfants de Dieu, nous sommes humains, nous ne sommes pas esprits du mensonge. L’esprit du mensonge existe. Ce sont des esprits, un ange déchu qui, lui, va tenter les êtres que nous sommes à faire des choix pour que nous puissions nous nourrir de son venin : le mensonge. Voilà! Alors nous, nous ne sommes pas mensonge, c’est l’esprit du mensonge qui est, pas nous-mêmes. Nous, nous sommes enfants de Dieu.

Réalisons que nous, avant de venir sur la terre, nous étions purs, nous étions en Jésus, en l’Être Parfait. Jésus n’aurait pas voulu porter de l’imperfection, il ne le pouvait pas d’ailleurs. Jésus est Homme-Dieu. Homme-Dieu : Matière Parfaite, Chair Immaculée dans ce qu’il est. Dieu : Mouvement, le Verbe, le Verbe qui EST, le Verbe qui nous fait lui-même verbe, action. Sans Jésus, nous ne pouvons pas être action, nous ne pouvons pas être verbe, petit v, mais nous ne pouvons pas l’être sans le grand V : le Verbe. Nous sommes la création parce que Jésus EST. C’est lui Dieu, ce n’est pas nous, c’est lui le Créateur en le Père, ce n’est pas nous. Nous, nous ne sommes pas le Créateur, mais nous sommes la création. Nous nous regardons et lorsque nous nous regardons : nous regardons la création de Dieu, nous regardons ce que nous sommes en Jésus.

Jésus nous aime. Jésus nous veut tout amour, mais nous, tout ce que nous regardons, c’est ce que nous sommes à l’extérieur. Eh bien, ce que nous sommes à l’extérieur, ce n’est que le résultat de ce que nous avons accepté : la tentation. Nous sommes devenus des menteurs, nous sommes devenus des violeurs, des tueurs, des envieux, des paresseux, des coléreux. Nous sommes devenus ça : de-ve-nus! Alors, si nous sommes devenus, c’est parce qu’il y avait quelque chose avant; si nous sommes devenus, il y a eu transformation. Alors, Jésus vient nous parler, l’Esprit de Dieu vient nous nourrir, vient nous montrer, vient nous faire comprendre ce que nous sommes devenus afin d’accepter d’être pris entre ses mains pour revenir à la source. Dieu nous veut tels que nous avons toujours été.

"Hey! Toujours été! Bon, je suis devenu menteur, violeur, tueur; maintenant, il me dit : toujours été. 'Ho! Hey! il y a deux choses là-dedans, Seigneur : j’ai toujours été, puis là, je suis menteur, alors là!' Eh bien, c’est la force de Dieu : c’est la force de Dieu qui est en nous et qui n’est jamais sortie de nous-mêmes. Nous avons toujours été enfants de Dieu et nous le serons tant que nous, on le voudra. Tant que nous on le voudra : il faut, qu’à la toute fin de notre existence sur la terre, que nous soyons toujours dans le 'toujours' jusqu’au bout. Mais si on dit : '"Je ne veux plus rien savoir de toi, Dieu; tes grâces, je n'en veux pas. Tu peux faire ce que tu veux : tu m’as donné la liberté, eh bien, c’est avec ta liberté que je te dis non," là, le 'toujours' vient de disparaître : seulement qu’à ce moment-là. Nous allons nous servir de notre liberté d’enfants de Dieu, cette même liberté que Dieu nous a toujours laissée, qu’il n’a jamais reprise. Même si Adam et Ève ont dit : "Moi, je ne veux plus de ta Divine Volonté, je veux de ma volonté humaine, je veux m’en servir", eh bien, Dieu nous a dit : «Voilà, tu es dans ta volonté humaine, et maintenant vis ta volonté humaine avec ce que je te donne : mon amour, 'la liberté d’enfant de Dieu', et tu auras cette liberté jusqu’à la fin de ta volonté humaine.» Et c’est avec ça qu’on dit : "Oui, toujours être avec toi" ou "Je ne veux plus être éternel".

C’est ça l’éternité : toujours. On refuse notre éternité.

C’est quelque chose quand on essaie d’entrer dans ce mouvement-là : essayer. 'Hé! Seigneur, qu’est-ce que je fais avec essayer, Seigneur? Est-ce que je vais essayer ou est-ce que je vais vraiment me laisser plonger : avoir les deux pieds, là, dans ma décision? J’ai encore cette liberté-là : j’essaie, je n’essaie pas, je mets mes deux pieds dedans, je reste à l’intérieur ou j’en sors. Encore là des mouvements, Seigneur, que tu me donnes. Qu’est-ce que je fais avec essayer?'

Eh bien, essayer quelque chose, c’est vouloir y goûter : on veut goûter à quelque chose qu’on n’a jamais encore goûté. C’est vrai, on n’a jamais encore goûté à cette Divine Volonté : être plongés totalement dans cette Divine Volonté. 'Alors, je vais essayer, Seigneur. Pourquoi? Parce que j’ai encore ma volonté humaine qui porte les traces de la peur : Si c’était pas vrai! Si tout cela n’était qu’utopie! Si à travers tous tes enseignements, Seigneur, il y avait autre chose! Est-ce que toi, Dieu, tu es vraiment l’unique Dieu? Est-ce que ce n’est pas le Bouddha, le Bouddhisme? Est-ce que ce ne serait pas aussi autre chose, hein? L’Islam parle bien de la… pas de la Thora, Corin…'

 

Salle : Coran.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : 'Coran'. Alors, voyez-vous, est-ce que je m’en vais là-dedans? Qui dit que ce n’est pas eux autres qui ont la vérité? Eh bien, l’être humain essaie : 'Bon! je vais essayer, Seigneur; je vais essayer de faire de mon mieux : je vais être toujours à la recherche de la vérité. N’est-ce pas ma liberté, n’est-ce pas ce que tu as mis en moi : la liberté? Alors je cherche : je vais voir. On me parle : on me parle qu’il y a des dieux. Eh bien, toi tu es un Dieu, il y a des dieux! Est-ce que ce n’est pas en parallèle?'

Oui, c’est en parallèle. Il y a Dieu, il y a des dieux. C’est comme si les enfants de Dieu marchaient en parallèle. On marche tous vers le même but, mais tous ont une ligne à suivre, et ces lignes, on les choisit : 'Je m’en vais tu à gauche? Je m’en vais tu dans le milieu? Je m’en vais tu à droite? Est-ce que je m’en vais à la dernière ligne là-bas? Je ne la vois même pas la dernière ligne, mais je sais qu’il y en a une, on me l’a dit. Bon! Bien, tiens, je vais aller voir si vraiment elle existe.' Une fois que je m’approche de cette ligne-là, voilà qu’il y a des mouvements qui entrent à l’intérieur de moi : des connaissances! 'Tiens, je savais pas, moi, qu’il y avait des canaux. Je savais pas, moi, qu’il y avait des lumières. Je savais pas, moi, qu’il y avait des connaissances qui venaient plus profondément dans ce que je ne vois pas. Houp! est-ce que ça peut m’apporter quelque chose, ça? Non, je refuse.' Houp! ça se colle : 'Bien, voyons donc, ça se colle à moi ça!'

Bien, je vais faire mon bout de chemin : je vais continuer à aller voir la dernière ligne qui pense que tout cela leur apporte un bonheur. Eh bien, tout ce que j’ai accumulé pour aller voir cette petite ligne-là, bien ça me suit : 'Ça se colle à moi ça'. Non, je regarde cette ligne-là : 'Non, moi, je ne crois pas à ça moi, ces choses-là; non, je continue'. Mais ce que j’ai appris m’a apporté quelque chose : de la connaissance. Eh bien, cette connaissance-là a comme pénétré : elle a pénétré en ma chair et parce qu’elle a pénétré en ma chair : je voyage avec. Je l’époussette de temps en temps, c’est lourd. De temps en temps, je dis : 'Bien non, ça, ça ne se peut pas'.

Houp! je suis dans mon silence, tout seul à la maison, dans mon lit, les lumières sont éteintes, je n’ai plus de musique autour de moi, je n’ai plus les enfants qui crient, je n’ai personne autour de moi que moi-même. Houp! ça commence : ça commence à voyager. Là, je commence à m’en aller dans mes pensées. Bon, je pars, j’ai des lumières : 'C’est quoi ça ces lumières-là? C’est bon ça!' Je rentre dans ces lumières-là. Houp! ça bouge! Ça montre quelque chose : ça montre un ombrage. Houp! dans cet ombrage-là, voilà qu’il y a quelque chose comme un courant, un courant qui vient me frapper à l’intérieur : 'Oh! je ne savais pas ça que ça pouvait être un jugement'. Bon, ce jugement est contre moi, je l’enlève. Je rentre, je continue, je continue : 'Ah! je me sens dans un repos. Ah! mais ça fait du bien ça après la journée que j’ai passée'. Je rentre dans ce repos-là.

Ah! je ne crois pas à ces choses-là : 'Mon Dieu, tu es toujours là? Je suis allée voir la parallèle-là. Mais tu es encore là, Seigneur?' Bon! là, je me repose à l’intérieur de tout ça. Ah! je me sens envahir, je me sens prendre dans un courant, un courant de force : 'J’en ai besoin pour oublier que mon enfant s’est drogué et qu’il m’a demandé de l’argent, mais je n’en ai pas de l’argent. Comment il va faire pour payer celui qui a fourni sa drogue? Ah! mon doux.' Là, je rentre plus profondément, profondément, profondément, dans ce qui commence à me donner un repos : une force. 'C’est toi, Seigneur, tu es encore bien là, Seigneur?' Là, je m’assure que je suis bien sur la bonne parallèle : 'C’est toujours la tienne, mais n’oublie pas, je vais essayer celle-là juste pour aller voir si c’est la bonne'. Alors, on continue. Houp! là, on se réveille : 'Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Tu es encore là, Seigneur? Oui, tu es encore là, Seigneur.' Je continue, je continue, mais mes journées avancent.

Mes journées avancent, puis je vais aller encore dans cette petite parallèle-là. 'Hé! ça parle tellement de quelque chose de nouveau là-dedans. Je vais aller voir, je n’ai rien à perdre, j’ai ma liberté d’enfant de Dieu.' Si ça ne fonctionne pas, je reviens, d’ailleurs je n’ai pas perdu Dieu, je l’ai toujours devant moi Dieu, toujours : le toujours qui revient. Il est toujours dans ma vie le Seigneur, puis je me rassure qu’il est là, là. J’ai encore mon baptême, il est encore valable. Alors là, je continue, je continue à avancer dans quelque chose que je veux essayer. Puisque les autres sont toute une gang, là, à être dans cette ligne-là, alors là, ça ne doit pas être si méchant que ça! Je les regarde : 'Hey, ça partage encore leurs connaissances. Ils ont de la difficulté à partager leur portefeuille, mais les connaissances sont là. Ils sont plutôt portés à demander'. Bon bien, comme eux autres demandent, moi aussi je vais demander, puis gare à ceux qui ne seront pas comme nous, c’est parce qu’ils ne sont pas dans la bonne parallèle, ils ne sont pas à la bonne place."

Alors, tout ça fait que nous, petits chrétiens, toujours en Dieu, on avance dans quelque chose qui nous amène à découvrir qu’on est comme tout le monde. Mais oui, on est comme tout le monde : on veut, on veut du repos, on veut le bien d'autrui, on veut un bel emploi, on veut arrêter de fumer, on veut que notre enfant arrête sa drogue, on veut que notre mari change, on veut que notre épouse : elle arrête d’être une germaine, on veut être bien dans notre peau, hein? On veut tu guérir de l’arthrite un peu? On veut contrôler notre pression, on veut avoir des bonnes paroles pour avoir beaucoup d’amis. On est bien pareils, hein? Depuis qu’on est au monde, on veut que maman nous aime, que papa nous aime. On veut être ami(e) avec notre petite voisine qui veut partager sa poupée avec nous autres : 'Moi, je n’en ai pas, je n’ai pas l’argent, elle, elle en a une'. On veut être bien habillés, aller à l’école, avoir une maison, puis on veut ne pas vivre dans nos maladies, même si on sait qu’il faut les offrir à Dieu. On veut quand même être guéris, hein? Alors, cette parallèle-là, ça se ressemble, hein? Peut-on leur reprocher de ne pas être sur la même parallèle que nous, on a même, nous, essayer leur parallèle.

On est tous pareils : du plus grand au plus petit, du plus petit pécheur au plus grand pécheur, nous sommes toujours aimés de Dieu. Nous sommes enfants de Dieu. Dieu ne nous instruit pas afin de nous comparer, ça, c’est notre miroir. Dieu ne nous instruit pas pour qu’on se fasse souffrir, c’est ce que nous, nous voyons dans notre miroir : nos souffrances. Dieu ne nous instruit pas pour nous cacher la vérité, ça c’est notre maquillage que nous mettons grâce à notre miroir. Dieu ne nous donne pas des enseignements pour qu’on puisse écraser notre prochain, ça c’est ce que nous, nous cherchons à nous cacher lorsqu’on est devant notre miroir. Dieu vient parler directement en notre cœur :il le fait de l’intérieur et non pas de l’extérieur.

Des années à nous regarder à travers les enseignements du Seigneur. On lisait la Bible, l’Ancien Testament. Oh! que c’était difficile l’Ancien Testament! Hé que c’est encore difficile l’Ancien Testament : 'Tu te mets en colère, mon Dieu; d’une voix de tonnerre, mon Dieu. Bien de la guerre, de la destruction! Tu punis Job, tu lui enlèves tout, tu dis que tu l’aimes. Tu fais même mourir les enfants en Égypte pour que ton peuple traverse la mer. Eh, Seigneur, je vais passer tout de suite au Nouveau Testament, c’est plus facile'. Il parle de miséricorde, il parle d’amour : les pauvres n’auront pas à souffrir plus tard; les pleurs vont arrêter, les maladies vont guérir : 'Tu parles de miracles, ah ça, ça fait mon affaire, Seigneur, je te suis'. Mais voilà, à la toute fin, il y a l’Apocalypse : 'Houp! ça, c’est tout un saut ça Seigneur. Est-ce que je vais passer par-dessus pour arriver à la fin ou tu vas séparer les bons des méchants, les chèvres des boucs, avec les brebis puis les moutons? Seigneur, qu’est-ce que je fais avec tout ça?'

Eh bien, le Seigneur, il dit : «Tu vas vivre de la création jusqu’à la fin de la création.» Houp! ça, ça veut dire que l’Ancien Testament fait partie de ma vie. Il faut apprendre l’Ancien Testament, il faut vivre l’Ancien Testament : l'ancien, le vivre en notre chair. On ne peut pas l’éviter puisque c’est dans notre chair. Nous l’avons déjà vécu! L’Ancien Testament fait partie de notre vie : de A jusqu’à Z, du Z au A. On ne peut pas l’éviter, nous en vivons les conséquences." Nous vivons les conséquences de l’idolâtrie; nous vivons les conséquences de tous ceux qui n’ont pas écouté Dieu; nous vivons les conséquences des refus à ne pas vouloir de la Volonté de Dieu, mais aimer la volonté humaine; nous vivons les conséquences de l’indifférence aux enfants de Dieu et aux Gentils aussi, aux Païens. Oui, nous les vivons aussi parce que ce sont nos frères et ce sont nos sœurs.

Lorsqu’il a parlé de l’enfant de la servante, vous souvenez-vous Ismaël? Il a même dit comme ça : «Vous êtes les descendants d’Ismaël». "Houp! Seigneur, les descendants d’Ismaël! Tu es sûr, Seigneur? Lui, là, il voulait même se débarrasser d’Isaac, de l’enfant de Sara, de l’enfant légitime, il voulait s’en débarrasser." Eh bien, on n’a pas voulu se débarrasser de Jésus? Eh bien, c’est ça qui s’est passé, ce sont tous ceux qui aiment inconditionnellement Dieu, inconditionnellement Dieu.

Si on s’arrête une toute petite minute là, on va vous poser une question : Est-ce que vous aimez inconditionnellement Dieu?

 

La Salle : On essaie, on veut.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : On essaie, on veut.  Si un seul d’entre vous, un seul d’entre vous, n’a pas eu une seule pensée contre un seul enfant de Dieu, un seul enfant de Dieu, qu’il se lève debout. Alors, nous sommes de quel côté? Nous sommes comme Ismaël. Nous avons voulu nous débarrasser de ceux qui nous gênaient, hein? Même de… même de nos enfants, hein : "Tu es bien tannant. Aujourd’hui là, occupe-toi de ton fils, moi je ne suis plus capable." Eh! qu’on a manqué d’amour inconditionnel, et c’est notre propre chair! Eh bien, Ismaël et Isaac étaient deux frères, demi-frères mais deux frères! N’avaient-ils pas le même père : Abraham? Et lorsque Dieu a dit : «Abraham, tout ce que tu vois, je te le donne; la descendance d’Isaac sera mon peuple.» Il n’a pas dit : «Je refuse tous ceux qui voudront être de la descendance d’Isaac.» Non, Jésus n’a jamais, jamais refusé.

D’ailleurs, il a été cherché quelqu’un de très… homme de feu, hein? Saint Paul. Il a été chercher saint Paul pour aller chercher tous ceux qui n’aimaient pas inconditionnellement Jésus, et saint Paul a été les chercher dans les païens et dans les croyants : dans les deux, pas simplement parler aux Gentils. Parce qu’on ne serait pas ici, il y en a plusieurs qui ne seraient pas ici : il veut son peuple et son peuple, ce sont tous les enfants d’Adam, tous! Si nous croyons à l’Ancien Testament, si nous croyons au Nouveau Testament, nous croyons que nous sommes d’Adam : premier homme sur la terre, parce qu'Adam venait de, Adam venait de Dieu.

Aujourd’hui, on lit toutes sortes de choses. Eh que ça fait longtemps qu’on lit, hein : que nous venons d’une cellule vivante. Eh bien, c’est vrai, nous venons d’une cellule vivante. Une Cellule Vivante, n’est-ce pas notre Dieu, n’est-ce pas l’Église, n’est-ce pas la Chair Éternelle, n’est-ce pas l’Éternité Cellule, Jésus? S’il veut multiplier ses cellules, ça le regarde. Nous avons un seul Dieu, un seul Amour. Allons-nous reprocher à toutes les petites cellules d’essayer d’aimer inconditionnellement?

Vous savez, ceux qui sont dans le Bouddhisme, ceux qui sont dans le Nouvel Âge, ceux qui sont Protestants, ceux qui sont Catholiques, eh bien, ce sont des cellules d’amour pour Dieu. On est tous pareils : nous venons tous de Dieu, sauf les esprits impurs qui ont refusé d’adorer Dieu. Ce sont eux qui ont enlevé le 'toujours', ce sont eux qui ont refusé cela. Mais nous, nous devons apprendre à nous aimer inconditionnellement. Nous ne passerons pas la Grande Purification en mettant de côté une seule cellule qui est à Dieu.

C’est vrai, hein, que ça nous révolte un tout petit peu quand on entend parler de programme éthique : "Hey, on va enseigner toutes les religions : côté social, culture spirituelle". Ce sont des cultures spirituelles et on a peur : on a peur que notre enfant adore le soleil, on a peur que notre enfant soit dans le yoga, on a peur que notre enfant discute avec nous de son baptême : on a peur! Eh bien, la petite cellule n’est pas solide; il faut solidifier notre cellule en Dieu, en notre Puissance. Comment voulez-vous qu’on aide nos enfants si nous ne comprenons pas la force qui est en nous, la seule force qui est en nous : notre liberté, notre vraie liberté. Il n’y en a pas deux libertés, il y en a qu’une seule : ce n’est pas celle qui est à l’extérieur, c’est celle qui est à l’intérieur de nous.

Nous devons aimer inconditionnellement tous les enfants de Dieu, et les enfants de Dieu, ce sont les premiers qui ont été créés jusqu’au dernier qui sera créé. Lorsqu’ils viennent sur la terre, eh bien, ils sont aux prises, tout comme nous, avec le tentateur. Tout comme nous, ils ont les tentateurs autour d’eux qui les malmènent, qui les trichent, qui les amènent là où eux ne veulent pas aller, mais une fois où ils (y) sont, ils y croient : ils y croient parce qu’ils voient à l’extérieur ce qu’ils sont et les tentateurs leur font miroiter des mouvements. Souvenez-vous des mouvements qu’on a vus tantôt, nous qui ne sommes même pas dans le Bouddhisme : la nuit, houp, il y a des petites choses qui commencent à entrer en nous et qui se font connaître : un repos, un repos par nos propres pensées, pas par les pensées de Dieu, par nos propres pensées, alors que nous savons, nous, que c’est Dieu qui est le Repos.

Qui est le bon Pasteur? Jésus. Dans la Bible, il nous est dit : «Venez vous reposer près de l’Eau Vive, là est votre repos.» Eh bien, c’est Jésus le Repos, ce ne sont pas nos pensées. Ayez les pensées que vous voulez : "Je me repose, je me repose, je suis bien, je me relaxe de la tête aux pieds, je monte et je monte et voilà que je me repose, je suis dans un nuage et ce nuage me supporte et je n’ai plus aucune pesanteur. Cette pesanteur m’amène dans la lumière et cette lumière m’envahit et de cette lumière vient mon repos." Mensonge! Le tentateur prend notre pensée qui est le mouvement de la vie. Le Mouvement de la Vie, c’est le Verbe. Jésus est le Verbe, le gros V, nous, nous sommes le petit verbe : mouvement de vie. Notre pensée est un mouvement de vie et nous en faisons ce que nous voulons par notre volonté d’enfants de Dieu.

Lorsqu’il y a une tentation de l’extérieur : c’est un mouvement qui se fait, un mouvement qui s’approche, un mouvement sans vie; il n’a pas de vie, mais il s’approche de nous et là on se sent : on sent qu’on part dans notre pensée. À l’instant où nous acceptons, oh! c’est subtil, mais nous acceptons la pensée : "Houp, je me sens bien", voilà que le tentateur prend notre pensée. Maintenant, le mouvement sans vie prend puissance : là, il devient une tentation dans notre vie. Nous avons accepté que le mouvement inerte prenne notre pensée et là, il la prend, et là, il nous amène là où il veut nous amener : 'Hey! un esprit impur qui veut nous amener dans le repos!' Il ne peut pas nous amener dans le repos. Pour nous amener dans un semblant de repos, il vole : il vole ce qui est en nous.

À l’intérieur de nous, nous avons la vie. N’oubliez pas que nous sommes des cellules et que nous sommes tous liés les uns et les autres. Le monde entier est lié aux uns aux autres : moi je suis liée à toi, toi tu es lié à elle, elle est liée à lui, lui est lié à lui, et c’est comme ça. On ne peut pas se séparer de ce que nous sommes : la vie, le mouvement de la vie avec tous les mouvements de vie. Alors, pour qu’il y ait un repos, il va chercher un repos ailleurs : il prend un mouvement de vie qui est en nous. Nous avons accepté, et comme nous avons accepté, nous mettons à découvert les enfants de Dieu qui, eux, ne sont pas protégés. Et comme nous avons accepté et qu’eux ne sont pas protégés, il y a une ouverture : alors, il vole, il vole le repos d’un enfant de Dieu, il te le fait sentir, et une fois que tu es dans ce repos, la personne, l’enfant de Dieu qui était dans son repos, voilà que cela est remplacé par notre propre péché. Cela veut dire que notre péché porte des conséquences et elle, elle en vit les conséquences : elle devient fatiguée, difficulté à dormir, incapable d’être dans son repos, sa nourriture.

À l’intérieur de nous, nous avons ce malaise, il ne s’arrête pas : ce repos est contre nous. Il ne peut pas nous donner quelque chose de bien : il a contaminé notre pensée. Une pensée contaminée n’est plus une pensée en santé; alors, ce repos-là est de l’illusion et comme c’est de l’illusion, cela porte des traces : la personne qui était remplie de bonté, houp! voilà que sa bonté commence à diminuer; elle est moins patiente envers ses enfants; elle est moins tolérante envers elle-même : elle voudrait être plus perfectionniste, elle voudrait être meilleure dans certaines situations, elle veut se dépasser. Voyez-vous le poison? Le poison fait que nous sommes incapables de nous aimer inconditionnellement.

Enlevez-vous un peu de bonté, un tout petit peu de bonté, eh bien, la journée où vous aurez besoin de cette bonté-là, elle ne sera plus là : elle va être contaminée. Vous n’allez pas vous aimer inconditionnellement : "Bon, voilà que je me trompe. Voyons, je suis pas capable de faire ça aujourd’hui". Hey, c’est facile de dire ces paroles-là parce que nous ne nous voyons plus comme on était avant d’entrer dans cette tentation. Et ce n’est qu’une petite pensée, toute petite pensée parmi des milliards et des milliards de pensées. Croyez-vous que nos pensées ne sont pas contaminées? Nous l’avons dit tantôt, nous ne nous sommes pas levés, hein? Eh bien, Dieu nous donne ces enseignements pour qu’on puisse comprendre l’importance de notre vie, pour qu’on puisse réaliser que la liberté que nous avons en nous est très puissante. La liberté est un mouvement d’amour.

Dieu n’a que faire du vocabulaire, n’a que faire de la grammaire, n’a que faire de l’analyse : tout cela n’a servi qu’à nourrir notre extérieur. Le langage de Dieu est un langage d’amour. Il sait, notre Dieu d’amour, que nous avons avancé dans notre vie avec ce que nous sommes. Adam et Ève devaient avoir un langage parfait avant le péché. (Adam), il devait avoir des pensées parfaites avant le péché, il devait regarder et lorsqu’il regardait, il ne se trompait pas, car son écoute était liée à ses regards, à ses paroles, à ses pensées; alors, tout ce qu’il faisait était la perfection qu’il ne cessait d’offrir à Dieu; alors, ses sentiments étaient d’une saveur que nul d’entre nous ne peut imaginer.

Alors si nous regardons ce que nous sommes devenus, nous en avons perdu en chemin! Mais Dieu, lui, il ne regarde pas ce que nous avons perdu, il regarde ce qu’il a toujours laissé en nous : liberté, amour. La liberté, c’est l’amour : c’est l’amour de la croix, c’est aimer inconditionnellement. Alors, que nous soyons perfectionnistes, eh bien, ça c’est notre langage à nous : langage du corps; que nous soyons des personnes qui manquent d’assurance devant une situation : c’est notre langage extérieur, notre langage qui souffre. Mais Dieu ne regarde pas cela, Dieu va à l’intérieur. Dieu, lui, ne veut pas qu’on regarde son frère comme étant une personne qui juge notre langage qui est notre personne, il veut qu’on l’aime inconditionnellement. Il veut qu’on soit amoureux de nous. Il ne veut pas qu’on aime le péché, mais qu’on aime ce petit être fragile qui est nous-même. C’est le seul moyen d’arriver à la purification de la chair. N’essayons pas de passer par un autre chemin.

Nous avons tous notre langage extérieur : souffrant, boiteux, très malade, contaminé; il ne sent pas tellement bon pour les autres, encore beaucoup moins pour nous-mêmes. Mais : "Seigneur, merci, merci de nous parler d’amour. Merci de connaître ce que nous sommes afin qu’on puisse nous connaître, et n’oublie rien, Seigneur, n’oublie rien. Parce que le moindre petit, petit, petit, petit défaut extérieur qui est mon langage, montre-le-moi, fais-moi-le comprendre, fais-moi-le accepter afin que je puisse aimer le pécheur que je suis parce que c’est là que je vais tout donner, c’est là que je vais apprendre à te faire confiance, à savourer cette intimité entre toi et moi". Oui, c’est bon, c’est bon de vouloir tout comprendre selon Dieu : voilà aussi un langage.

Le langage extérieur, on doit apprendre à le connaître parce que c’est là qu’on va être en diapason avec Dieu. Lorsqu’on dit au Seigneur : "Seigneur, là, j’ai ma bru qui souffre parce que ma bru ne pense pas comme moi, ma bru refuse de t’aimer, ma bru refuse de suivre tes commandements puisqu’elle ne t’aime pas. Alors, montre-moi cela, montre-moi ce que je suis moi, face à elle, pas elle face à moi : moi, mes besoins de vouloir, de vouloir, de vouloir, de vouloir qu’elle m’aime, puis qu’elle change, puis qu’elle prenne le chemin que je veux. Hey, Seigneur, cela c’est mon langage à moi et lorsque je parle ainsi, je te coupe la Parole, je t’empêche d’agir, je mets une main : 'Arrête, Seigneur, c’est un peu trop, ce n’est pas comme moi je veux. Je suis tanné de souffrir, Seigneur, enlève ça de moi'." Cela, c’est notre langage extérieur qui est inconnu de nous-mêmes.

Nous nous laissons souffrir par tout ce qui est extérieur. On se laisse souffrir. C’est comme si tout notre être, qui est un langage : c’est un langage, devient le mouvement de la tentation. Nous sommes comme une image des tentateurs. Tu sais le miroir de tantôt, eh bien, on devient le miroir des tentateurs. Eh bien, un miroir, beaucoup de personnes peuvent le voir, et comme tout le monde peut voir ce qu’il y a dans le miroir : eux nous jugent, eux souffrent à cause de nous. C’est le jeu des tentateurs.

S’ils viennent à nous pour nous tenter et que nous disons oui à la tentation, et que la tentation devient pour nous un mouvement qui a pris nos mouvements de vie et que cela est contre nous et contre les autres, et que cela se reflète à l’extérieur de nous, eh bien, les autres vont lire, vont écouter, vont imiter, vont être ce que nous sommes. Eh bien, ça nous amène à la parallèle : essayer.

Si on veut faire comme les autres, c’est parce qu’il y a quelque chose qui nous amène à faire ça. Même si les autres font mal, c’est comme si on ne voyait plus rien. Notre propre miroir se reflète sur leur propre miroir et ça devient une nouvelle parallèle et on suit ce courant-là et on marche : n’est-ce pas les dieux? Ce sont les dieux. Nous avons formé des dieux nous-mêmes : voilà ce qu’est l’idolâtrie.

"Ô Dieu, que c’est difficile de savoir que nous avons formé nos propres dieux. Tu nous fais comprendre que parce que nous avons accepté la tentation et que la tentation a pris nos mouvements de vie et que nos mouvements de vie sont devenus malades, contaminés, nous avons contaminé ceux qui sont en nous, et que ceux qui sont en nous sont devenus la souffrance dans notre vie et que nous avons été ensemble. Ensemble, nous sommes devenus un langage impur, nous sommes devenus une écoute impure, nous sommes devenus des regards impurs, des pensées impures, nous sommes devenus des mouvements impurs et des sentiments impurs : tout cela est devenu le reflet de ce que nous sommes, et nous nous sommes regardés, et nous avons cru à cela et cela est devenu pour nous des dieux. Et nous avons donné des noms à des dieux : des dieux comme Apollon, Vénus, Mercure.

Ô Dieu d’amour, ce sont tes propres enfants et tu as toujours continué à aimer inconditionnellement ce que nous sommes devenus. Les dieux, ô Dieu d’amour, ô Dieu éternel, ce sont nos miroirs impurs : ce sont les conséquences de ce monde. Tu viens abattre ces dieux et tu te sers de ton propre amour : tu viens nous couvrir de ta protection afin que nous puissions comprendre la grandeur de ton amour, l’infinité présence, l’absolu qui ne se trompe pas. Éternel qu’est ton Nom, tu nous maintiens en toi, tu fais de nous des êtres vrais, de vérité, car tout découle de ta justice.

Les anges impurs, ennemis de la vérité, ont fait de nous des êtres de mensonge, ont fait de nous des êtres d’idolâtrie, ont fait de nous des êtres qui aiment tout ce qui est illusion. Nous vivons de nos conséquences, nous mangeons notre propre poison. Et, par ta toute-puissance, tu nous fais avancer afin que nous puissions contempler ton amour. Ce que nous sommes, ô Dieu d’amour, c’est ce que toi tu as voulu que nous soyons : tes enfants, la chair de la Chair Immaculée, Immortelle. Que ton Nom soit béni à jamais. Nous, nous buvons aujourd’hui ce calice et nous acceptons d’y goûter, et par tes grâces, ô Dieu d’amour, nous passons le temps."

Tranquillement, Dieu nous montre. Nous ne pouvons pas accuser personne, n’est-ce pas? Pas après ce que nous venons d’entendre : que tous les faux dieux, c’est le reflet de la parole extérieure qui est notre langage dans nos mouvements. Toute guerre, c’est le fruit de ce que nous, nous avons consenti à nous donner les uns aux autres.

Lorsqu’on entend que les dieux, que tous les dieux sans exception – et nous pouvons penser à la mythologie grecque, (à) l’Égypte – tous ces dieux qui ont été des enfants de Dieu : voilà notre chère volonté humaine, nous qui avons été si amoureux de notre volonté humaine. Notre volonté humaine a été contre nous et elle le sera encore contre nous, tant qu’on lui donnera du pouvoir avec notre liberté. Dieu nous a dit : «Vous allez vivre la purification de la chair avec mes grâces et, avec mes grâces, vous verrez et vous comprendrez. Sans mes grâces, vous ne pourriez vivre la purification de la chair». Mais en même temps, ses propres grâces nous font vivre cela avec ce que nous sommes dans la paix, dans l’amour, pour nous-mêmes.

C’est vrai, nous entendons cela. Oui, nous avons fait des dieux. Lorsque j’ai entendu – et plusieurs d’entre vous aussi ont entendu à Saint-Étienne-de-Bolton – qu’il y avait, de la descendance d’Adam, un enfant qui avait été instruit par Satan, c'était le tentateur qui s’approchait de cet enfant de Dieu et il n’a pas refusé. Il a pris un mouvement de vie et le mouvement de vie a été contaminé et tout ne fut qu’illusion. Tout ce qu’il entendait et tout ce qu’il voyait prenaient place dans sa vie et tout cela a pénétré en sa chair. Et nous, où nous étions? Est-ce que lui, il n’est pas comme toi, comme toi, comme toi, comme toi, comme toi? Oui, lui aussi a pris chair, lui aussi a eu une mère et un père, lui aussi a vécu avec des frères et des sœurs, lui aussi portait une chair, du sang qui coulait en ses veines, lui aussi avait une âme, lui aussi avait ses propres pensées, son regard, parole, écoute, actions, sentiments, comme nous, alors nous étions en lui. Nous faisions partie de la vie en Dieu, alors nous avons été contaminés.

On dit : "Mais nous étions innocents." Oui, l’enfant est toujours innocent. L’enfant de Dieu est toujours dans l’amour inconditionnel de Dieu, mais la volonté humaine? La volonté humaine qu’il était et que nous sommes fait partie de notre vie, elle est en notre chair comme elle était en sa chair. Lui aussi avait cet amour : toujours vivre en Dieu. Tant que lui n’a pas refusé ce 'toujours', il était dans ce 'toujours'. Tout comme nous aussi, nous sommes toujours dans ce 'toujours' : tant que nous le voulons, nous le serons toujours. Mais on ne peut pas se séparer. Séparez-vous d’un seul enfant de Dieu, vous ne passerez pas votre purification de la chair. Tantôt, lorsque l’Esprit de Dieu a dit : «Si un seul d’entre vous n’a pas eu une seule pensée contre un seul enfant de Dieu, une toute, toute, toute petite pensée, qu’il se lève» : personne ne s’est levé. Eh bien, nous sommes tous liés les uns et les autres. Nous n’avons pas le droit d’avoir une seule pensée, même pas contre lui. Lui il a été tenté et sa volonté humaine a été contre lui, comme notre volonté humaine est contre nous.

Nous n’entendons pas ces enseignements accrochés à notre volonté humaine : ça ne servirait à rien de passer une heure, deux heures, trois heures, quinze heures assis avec sa volonté humaine, une fois debout : tout tomberait, toute parole tomberait, elle se tournerait contre vous. La volonté humaine prendrait ces paroles et elle les utiliserait contre vous parce qu’elle ne veut pas quitter le droit qu’elle s’est donné sur l’enfant de Dieu. La volonté humaine s’est donné un droit sur nous : de gérer notre vie, puisque, lorsqu’Adam et Ève ont dit oui à la volonté humaine, la volonté humaine venait d’avoir une puissance : "Je dois dorénavant choisir entre le bien et le mal". La volonté humaine devait être au service de l’enfant de Dieu. La volonté humaine ne devait pas être plus grande que le maître : c’est l’enfant qui est maître de la volonté humaine. Mais plus aujourd’hui, puisque nous sommes incapables de refuser les tentateurs. Puisque cet homme a été incapable de dire non à la tentation, alors la volonté humaine prenait le dessus.

À l’instant où nous disons non au bien : "Tais-toi, je prends ce qui est mal", ce n’est pas l’enfant de Dieu qui est maître de la vie : c’est la volonté humaine qui est maître de la vie, la volonté humaine qui gère le corps, la volonté humaine qui gère la pensée, la volonté humaine qui gère le regard, la parole, l’écoute, le sentiment, tout ce qui est mouvement de vie. Mouvement : mouvement veut dire : décision, action; alors, tout cela, c’est géré par quelque chose, le mouvement. On ne peut avoir de mouvement sans qu’il y ait le Mouvement, le Verbe. Si nous bougeons, c’est parce que Dieu, lui, qui est le Verbe, veut qu’on bouge. Il nous donne ce mouvement : la vie. Mais si le mouvement de la vie est contaminé, est malade, eh bien, nos mouvements vont fonctionner à travers la maladie. Mais si votre maladie commence à augmenter, à augmenter, à augmenter, il va venir que la vie, nous ne la sentirons plus, on va ressentir beaucoup plus le malaise dans notre vie. Notre mouvement de vie malade va prendre de l’ampleur : tout ce qui est malade va gérer notre vie. La volonté humaine qui choisit le mal, elle, elle est contaminée par Satan : il n’y a plus d’amour.

Alors, Jésus va nous raconter une histoire, mais il a dit : «Allez prendre un repos».

Merci, Seigneur.