Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-12-13 - A.M.  Partie 1

 

♪♪♪       Qui peut bien plus que toi nous donner le goût de la prière.

            Qui peut bien plus que toi apprendre la vraie joie de dire le Notre Père…

           

            "Les pas que Dieu prend afin que nous puissions vivre cet instant sont des pas d'amour.

La grâce : la Grâce nous a été donnée et c'est Marie. Marie nous apprend à aller vers le Fils, le Fils qui nous amène au Père.

Le chant est, est une vertu qui nous amène à naître, à naître en chacun de nous, en l'Église : il faut aimer l'Église.

Soyons prêts à être pour elle ce qu'elle attend de ses membres : une lumière qui montre l'endroit où nous devons être, en le Christ, en l'Enfant qui est venu parmi nous nous montrer notre place."

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous sommes tous rassemblés pour vivre un instant d’amour en chacun de nous et nous sommes en tous les enfants de Dieu. À chaque fois que le Saint-Esprit nous envahit, chacun de nous (nous) recevons, chacun de nous (nous) sommes en tous les enfants de Dieu et tous les enfants de Dieu sont en nous, alors il n’en manque aucun. Alors, saluons-nous. Vive l’Église!

Vivons l’Église, soyons une unité d’amour, une voix qui amène tous les enfants vers la lumière. La lumière est en chacun de nous : elle nous montre comment nous conduire, elle nous montre comment nous aimer : elle nous apprend toujours et toujours, car nous avons besoin d’elle. La Lumière est venue en ce monde pour le monde, et nous sommes du monde en le Christ, en le Sauveur, en le Messie. Ce que nous entendons, c’est ce que nous sommes : nous sommes vivants, nous sommes vrais.

Satan a tout fait pour nous maintenir dans notre ombre. Nous ne sommes pas vrais lorsque nous sommes dans l’ombre de nous-mêmes. À l’instant où le Messie est venu au monde, nous sommes venus au monde. Avant, l’homme était, mais l’homme n’était pas dans sa naissance. Il aspirait à être vivant, à être enfant de Dieu, à être libre, mais il ne l’était pas : il criait vers sa libération, vers le Sauveur. Lorsque nous crions vers le Sauveur, c’est que nous voulons être sauvés. Alors, avant la naissance du Sauveur, avant le Messie, nous criions vers notre Père du Ciel : "Nous voulons vivre, nous voulons être libérés de l’esclavage", et l’esclavage, c’était l’ombre de nous-mêmes.

Dieu a pris soin de ses petits enfants blessés : Dieu parlait par la bouche de ses prophètes, Dieu parlait par la bouche de ses choisis. Lorsque le prophète parlait, les enfants qui souffraient parlaient eux aussi. Croyez-vous que lorsqu’ils entendaient le prophète parler au nom de Dieu, eux ne parlaient pas de ce qu’ils entendaient? Ils parlaient puisqu’ils disaient : "Quand est-ce que Dieu va nous envoyer le Messie?" Donc, il fallait qu’ils écoutent, il fallait qu’ils soient en la présence même de leur Dieu. S’ils n’avaient pas parlé ainsi, c’est parce qu’ils n’auraient pas compris, mais ils ont parlé, alors ils ont compris. Qui pouvait faire en sorte qu’ils comprennent si ce n’est que Dieu les couvrait de sa présence?

Dieu prenait soin de ses enfants, tout comme aujourd’hui Dieu prend soin de ses enfants. Le Messie est venu et le Sauveur nous a sauvés de la mort éternelle. Nous en parlons, nous comprenons parce que nous voulons vivre notre éternité. Jésus lui-même, notre Sauveur lui-même, nous a dit : «Ceux qui pleurent vont être consolés; ceux qui sont malades vont être guéris; ceux qui sont prisonniers vont être libérés». Nous comprenons cela parce que nous crions : "Nous voulons être guéris, nous voulons que la misère arrête sur la terre". Donc, il faut que le Saint-Esprit nous couvre de sa puissance; sans la puissance du Saint-Esprit, nous n’espérerions rien. C’est le Saint-Esprit qui tient l’Église et l’Église, c’est chaque membre. L’Église est chacun de nous sous la mouvance de l’Esprit de Dieu.

L’Église veut que nous avancions, l’Église veut que nous soyons vrais dans la vérité, l’Église veut que nous mangions la Parole de Dieu, que nous buvions la Parole de Dieu. Nous ne pouvons manger et boire que si le Saint-Esprit nous fait voir et comprendre. Nous sommes tous ensemble et c’est ensemble que, en ce moment même, (nous) sommes : nous sommes en la Parole; en ce moment même, nous buvons ce que nous sommes : nous buvons la Parole parce que nous entendons la Volonté de l’Esprit de Dieu.

Est-ce que nous avons faim? Eh bien, il faut le crier : "Nous avons faim!" Est-ce que nous avons soif? "Oui, nous avons soif". Nous ne voulons pas de la volonté humaine, nous ne voulons pas de deux personnes qui sont en avant en train de parler : nous voulons ressentir nos tripes. C’est ce que nous sommes en train de faire : nous voulons entendre ce qu’il y a en l’Église en chacun de nous. Aucun membre ne pourrait parler de Dieu que si Dieu le veut, aucun membre ne pourrait vivre cet instant que si Dieu le veut.

Sommes-nous maîtres de notre vie? Non, parce que Celui qui est maître de notre vie, il est dans la crèche : il l’a gagnée de sa Vie. Nous avons appris que la chair qui compose notre être est de la Chair Éternelle : Jésus, nous avons appris que l’âme, souffle de vie, est de Dieu, alors qu’est-ce qu’il nous reste? Rien. Notre chair est de Dieu, notre âme est de Dieu, donc nous ne sommes rien. Mais lorsque nous donnons tout à Dieu, là nous sommes dans le Tout de Dieu, alors nous sommes la vie : la vie en Dieu. Nous sommes vivants, et si nous sommes vivants, eh bien, à Dieu de nous faire voir et comprendre. C’est lui qui nous veut ici, c’est lui qui nous ouvre à la Parole, c’est lui qui fait en sorte que nous voulons la vérité, alors nous sommes des enfants entre les mains de Dieu en ce moment même : nous sommes l’amour du Père pour chacun de nous. Nous avons appris à nous pardonner, nous avons appris à pardonner à notre prochain de s’être pris pour des petits dieux, et Dieu nous a pardonné. Puisqu’il nous a donné son Fils bien-aimé, puisqu’il l’a fait naître parmi nous, n’est-ce pas la plus grande Preuve de l’amour de Dieu pour nous?

Croyez-vous que Dieu ne nous veut pas sous sa mouvance? Si nous entendons ce que nous voulons entendre, c’est parce que Dieu le Père le veut. Il nous fait présence en son Fils et par la puissance du Saint-Esprit nous comprenons que nous sommes vivants. Depuis sept ans que Jésus se sert de chacun de nous. Il ne s’est pas servi d’un instrument, il s’est servi de chacun de nous afin de pouvoir parler en les cœurs de la purification de la chair : comment vivre en notre chair en enfant pur, ne voulant plus être assujetti au péché. Depuis sept ans que le Seigneur nous a maintenus ensemble pour nous parler de ce que nous avons fait.

Il l’a fait avant nous, là, il a parlé du péché, de la tentation. C’est écrit dans l’Évangile, lorsqu’il a dit lui-même, il a dit à Pierre : «Éloigne-toi de moi Satan», parce que Pierre ne voulait pas qu'il aille à Jérusalem, parce que Jésus leur parlait, il parlait à ses apôtres, et Pierre avait compris que s’il allait à Jérusalem, il était pour mourir. Satan s’est servi de Pierre pour tenter Jésus. Il ne voulait pas que Jésus aille à Jérusalem parce qu’il voyait en cet homme une puissance qu’il ne pouvait pas contrôler : 'Était-il le Fils de Dieu?' Et Jésus a dit non, il a dit non à la tentation. Alors, voyez-vous que ce n’est pas d’aujourd’hui que nous entendons parler de refuser la tentation? Cela était écrit dans l’Évangile.

Comment se fait-il qu’au bout de deux mille ans que cela a été écrit sous la mouvance du Saint-Esprit, voulu par Dieu le Père, que nous soyons encore dans la tentation? Qui d'entre nous ici savait qu’il fallait dire : 'Non, je refuse la tentation'? Qui d’entre nous savait qu’on avait la liberté de Dieu, la force de Dieu, la puissance de Dieu, pour dire non à la tentation afin de ne plus être assujettis au péché? Levez la main ceux qui savaient cela avant que nous l’entendions dans notre cœur : je vois qu’il n’y a personne qui a levé la main. Levez la main tous ceux qui ont lu l’Évangile : eh bien, vous avez lu l’Évangile. Levez la main tous ceux qui ont assisté à la messe : eh bien, vous avez tous assisté à des messes. Levez la main tous ceux qui ont écouté les homélies qui parlent de l’Évangile, levez la main tous ceux qui ont assisté à des retraites : eh bien, il en a beaucoup!

Depuis sept ans Dieu nous parle en notre cœur. Il s’est servi de chacun de nous pour nous parler de ce que l’Évangile a toujours parlé. Est-ce qu’on peut dire que l’Évangile a parlé? Alors comment se fait-il qu’on n’ait pas compris? Ce n’était pas le temps. Dieu le Père a lui-même choisi ce temps pour que nous puissions comprendre son 'Notre Père' : «Ne nous laisse pas tomber en tentation, ne nous soumets pas en tentation.» Aujourd’hui, nous comprenons ces paroles : il fallait le demander, il fallait le comprendre, il fallait le mériter. Avons-nous vraiment mérité? D’autres l’ont mérité avant nous : tous ceux qui ont été avant nous ont mérité notre place. Il fallait qu’il y ait un nombre d’obéissances à Dieu pour que nous soyons dans ce mouvement de lumière. Aujourd’hui, nous comprenons que nous avons la force en nous pour dire non aux tentateurs, au péché. Les tentateurs sont les péchés. Satan est le maître des tentateurs.

Souvenons-nous de ce qui s’est passé lors d’une messe dite par Léon XIII. On n’était pas là! Mais qui a entendu parler de Léon XIII? Plus de la moitié! Même toi! Nous avons entendu parler ou lu que Léon XIII, un pape, le pape Léon XIII,  après avoir dit sa messe, au pied de l’autel il a entendu : il a entendu deux voix. La première voix était…, bien, la première ou la deuxième, il y avait une voix qui était douce et il y avait une voix qui ne l’était pas : aigrie, assez pour reconnaître qu’elle n’était pas douce, là. Alors ce qu’il a entendu : 'Donne-moi de 70 à 100 ans' – est-ce que ce sont à peu près les mots? –

 

Nicole : Un siècle.  

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : 'Je tenterai ton Église, je te ferai oublier d’elle'. Alors la voix douce a dit, alors : «Tente-la». Et la voix mauvaise, là, elle a dit : 'Donne-moi du pouvoir' parce qu’il (y) avait ces démons qui étaient sous son pouvoir : 'Donne-moi de quoi pour que je puisse leur donner plus de pouvoir : d’utiliser plus de pouvoir', et c’était le pouvoir du mal. Et la voix douce (a) dit : «Tu l’as». Eh bien, cela s’est fait : Léon XIII, dans quelle année Léon XIII? 1892-1893. Alors, ça présume que : toutes les années 1900, il y en a eu des attaques. Il a attaqué l’Église, les membres de l’Église.

Aujourd’hui, si on regarde l’Église, on voit qu’elle est souffrante. Mais à travers cela, il y a eu des saints, nous avons été protégés par Marie, il y a eu des apparitions. Nous avons eu Fatima. Fatima a été pour nous des moments de lumière. Nous avons eu la Salette, je crois….

 

Nicole : C'était avant en 54, je pense.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous avons eu la Salette parce que tout a été connu dans les années… les messages ont été connus quand? Oui? Mélanie a révélé ça quand?

 

Salle : 1878

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors le Ciel avait-il préparé?

 

Salle : Ah! oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lors de la Salette, qu’est-ce qui avait été déclaré?

 

Salle : L'Église.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Que l’Église souffrirait. Alors, cela démontre que Dieu savait ce que Satan était pour demander. Croyez-vous que le Ciel n’avait pas tout préparé? Nous avons eu des saints, nous avons eu des personnes qui se sont maintenues dans l’obéissance, nous avons eu des forces incroyables dans l’Église. Ils ont tous quelque chose en commun : l’obéissance à l’Église. En dehors de l’obéissance à l’Église, nous perdons des forces. Pour obéir à l‘Église, il faut dire non aux tentations. Il faut nous reconnaître toujours entourés de dangers, mais protégés : protégés par l’Église, aimés par l’Église, soutenus par les membres de l’Église. Qui peut nous soutenir si ce ne sont les prêtres, les cardinaux, les évêques, les archevêques, le pape? Ils nous soutiennent. Alors les membres, nous les petits membres, nous devons nous soutenir aussi, nous devons nous aimer, nous devons faire une unité. C’est dans les plans des démons de nous diviser.

Tout ce qui nous a été révélé, peut-on appeler révélations ce que nous avons connu depuis sept ans? Savoir que Satan nous a maintenus dans le mensonge, savoir que Satan a tout fait pour nous faire accroire que nous n’avions aucune force en nous. C’est lui qui a fait en sorte de nous montrer que nous étions : "Tu es un pécheur, tu ne peux pas t’en sortir, tu es toujours en train de tomber dans le péché. Tu devrais avoir honte, tu vas à confesse et te voilà encore à confesse"; si bien, qu’on l'a cru à un moment donné, alors on a lâché l’Église. On trouvait ça plate de dire le chapelet; on trouvait ça ennuyant de faire des jeûnes; hey, enfin, on mange de la viande le vendredi : tout ça venait de Satan, des démons. Et aujourd’hui, par les enseignements de Jésus compris par la puissance du Saint-Esprit dans une unité d’amour, n’est-ce pas des révélations? En retard, mais c’est une révélation : ce que Dieu nous a révélé dans son temps, lorsqu’il était sur la terre, on vient de le comprendre. Mais c'est à cause de Satan : il ne voulait pas qu’on comprenne.

Alors Dieu, lui, quand il a dit : «Vas-y», il savait ce qu’il faisait, il savait que nous étions pour nous redresser. Aujourd'hui, on sait : on sait parce qu’on s’est tenus ensemble, on sait parce qu’on a voulu écouter chacun notre cœur, on sait parce qu’on a voulu entrer pour travailler. Vous souvenez-vous de la parabole qui engage des ouvriers? Les premiers, hein, ont été engagés; les derniers, (à la) dernière journée ont été engagés : ils ont eu le même salaire. Levez la main ceux qui, ça fait pratiquement dès le début, ont entendu ce qu’il y avait dans leur cœur par la puissance du Saint-Esprit? Il y en a quelques-uns! Maintenant, levez la main ceux (pour) qui c’est pratiquement les premiers mois qu’ils viennent d’entendre ces enseignements dans leur cœur? Il y a une rangée là, je crois, que c’est la même chose ici, là. Levez votre main. Oui! Eh bien, vous avez le même salaire que nous parce qu’il se passe quelque chose de super beau chez vous : le Saint-Esprit vous envahit, et c’est tout un salaire, hein? On n’est pas plus servis qu’un autre : on est pareils, on est membres de l’Église, on est vivants par la puissance  de Dieu.

On a cru à un moment donné : "Ah, l’Église, elle s’en va, il n’y a plus de prêtres, ça vieillit, dans les autres pays ça perd la foi"; on a remplacé Dieu par de l’énergie : ça ne se remplace pas Dieu, Dieu est vivant et il nous rend vivants. Oui nous vivons l’Évangile, oui nous sommes la parole. Ce petit 'p' là, nous le sommes : nous sommes un petit 'p' dans le grand 'P'. Chacun de nous, nous recevons par la puissance du Saint-Esprit, chacun de nous, nous avons été baptisés et nous portons en nous les baptisés, les futurs baptisés qui diront oui parce qu’ils sont baptisés par nous. N’avons-nous pas le désir du baptême? Alors si nous avons le désir du baptême, c’est pour eux. Nous sommes tous à Dieu, nous ne sommes pas à Satan. Il aura eu beau avoir ce siècle-là, il n’aura pas réussi à nous faire oublier que nous venons de Dieu.

À chaque année, c’est Noël. Noël, c’est la naissance de Jésus, c’est la présence de notre Sauveur sur la terre parce qu’il vient à chaque année naître dans sa crèche. Et qui est la crèche? Nous. C’est nous parce que nous mangeons son Corps, nous buvons son Sang, et il vient se coucher tout le temps dans sa crèche, sa mangeoire. Nous sommes la mangeoire : mais oui, on a toujours la bouche ouverte et nous accueillons la nourriture. La mangeoire, ce n’était pas ça? Un endroit où on mettait du foin pour que les animaux viennent manger? Alors nous, nous sommes la mangeoire qui accueille la nourriture et nous la partageons.

Oh! que Dieu a fait des belles choses, hein? Alors, imaginez-vous, lorsque nous nous allons être dans le Royaume de Dieu, comme on va comprendre des choses! Le père Clément m’a dit quelque chose : il a dit que (dans) Jean (il est) dit que lorsque Jésus est venu, tout avait été dit. Mais, dans Jean aussi, il est dit qu’il a envoyé le Saint-Esprit pour nous faire comprendre tout ce qu’il a dit et tout ce qu’il dira. Parce que lorsque Jésus est venu, il a parlé pendant trois ans, mais il a dit aussi, par la puissance du Saint-Esprit : que vous direz encore plus, que vous ferez encore plus de miracles que Moi. Il disait cela à ses apôtres. Eh bien, ne sommes-nous pas nourris par la main des apôtres? Qui nous donne le Corps et le Sang de Jésus? N’est-ce pas les prêtres, n’est-ce pas les évêques qui sont responsables des prêtres, les cardinaux qui voient à la bonne marche de l’Église? Tout cela, c’est pour nous.

Lorsqu’un prêtre fait des miracles, parce qu’il en fait : quand ça fait 40 ans qu’une personne n’a pas dit : "Pardon, Père" et que là elle vient de dire pardon et qu’il lève la main pour bénir : tout ce qui était mort renait, ressuscite; alors, c’est un miracle. Il y en a eu des miracles, n’est-ce pas? Alors, nous sommes tous des miraculés. N’avons-nous donc pas le droit de parler de miracles? N’avons-nous donc pas le droit de dire ce que le Saint-Esprit nous fait comprendre, voir? Nous étions morts et nous voilà à la vie, nous avions faim et nous avons été rassasiés, nous avions froids et nous voilà tout réchauffés, nous étions seuls et nous voilà en bonne compagnie. Alors, nous sommes tous dans ce Mouvement de puissance qui est le Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit prend ce que nous sommes et, lui, présente au Père qui nous sommes : «Regarde les fruits, regarde ce que ton Fils a fait par amour pour toi.» Le Père et le Fils qui s’aiment, l’Esprit de Dieu qui ne cesse de se mouvoir : l’amour. L’amour du Père, l’amour du Fils : mouvement qui ne cesse de se donner et redonner, ça forme une puissance si grande : le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit qui présente l’amour du Fils au Père : chacun de nous. Il vient prendre ce qui est à lui, et là : «Voilà, regardons l’amour» : c’est nous, c'est nous qui sommes présentés, c’est nous qui nous nous laissons regarder par Dieu.

Lorsque les anges ont chanté : "Hosanna au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Hosanna, ô Dieu tout-puissant, ta gloire est sur tout ce qui est. Rien ne te dépasse, car tu es le Tout-Puissant. Du plus petit au plus grand, rien n’a ta valeur. Ô Gloire qui t’est déposée dans le petit pour être montrée aux grands, tu viens accueillir ceux qui veulent de ta gloire parce que tu te penches sur les petits et tu leur parles de ton amour. Tu viens visiter ces enfants."

Dieu vient lui-même rendre témoignage pour chacun de nous, tels les bergers qui ont reconnu la puissance de Dieu et qui ont été rendre témoignage de la puissance de Dieu (en) allant visiter un enfant dans une étable, couché dans une mangeoire : ils se sont agenouillés et ils ont regardé, ils ont contemplé et ils ont adoré leur Dieu. Aujourd’hui, Dieu regarde ses enfants, Dieu vient visiter le cœur de ses enfants. Il regarde ses enfants et il vient leur dire : «Je vous aime».

Toujours cet amour qui se donne. À chaque année, nous fêtons notre amour pour Dieu et nous fêtons l’amour de Dieu pour nous : voilà la naissance du Messie, voilà la naissance du Sauveur. Nous avions besoin de nous savoir sauvés. Aujourd’hui, nous nous savons sauvés et nous avons besoin de dire merci à Dieu, et la meilleure façon de lui dire merci, c’est : "Je t’aime Dieu. Je veux ta Vie. Je veux vivre en toi, mourir en toi, être la lumière pour mes frères et mes sœurs. Ce que tu m’as donné, je veux le redonner. Ce que tu as fait pour moi, je veux le faire pour les autres. Je veux être ce mouvement d’amour, ce mouvement de vie. Toi, Père, qui regardes ton Fils et le Fils qui te regarde, et (vous) formez une force tellement grande que cela est un mouvement d’éternité : je veux y participer. Je ne peux y participer que si je le vis; alors fais-moi vivre, fais-moi vivre cet amour : moi devant mes frères et mes sœurs et mes frères et mes sœurs devant moi, afin de faire sortir de nous cet amour, cette puissance qui est de toi : l’Église, l’Église qui explose, l’Église qui parle, l’Église qui vit, l’Église qui donne, l’Église qui partage, l’Église qui chante, qui danse et qui loue, et qui loue sans cesse l’amour pour l’éternité." Oui, nous sommes en Dieu. Nous sommes la chair de la Chair et c’est la chair de la Chair qui crie.

Oui, Robert, il y a un feu, et les pompiers, qui sont Satan et les démons qui veulent éteindre ce feu d’amour, Dieu est en train de leur enlever toute l’eau, ils n’en auront plus tantôt. Cette flamme, cette flamme d’amour, elle est en nous, puisque Jésus est en nous, nous sommes la mangeoire, cela ne s’arrêtera pas. Nous avons un devoir et ce devoir nous a été donné par les évêques qui l’ont reçu du pape et les prêtres sont venus à nous pour nous baptiser, nous faisant prêtres.

Michel, ne sommes-nous pas prêtres par le baptême?

 

Le diacre Michel : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Et notre devoir de prêtre par le baptême, n’est-ce pas de parler de Dieu?

 

Le diacre Michel : De parler, de l'aimer et de le louer.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Parler, aimer, louer, témoigner, vivre, chanter, danser pour Dieu, croire qu’il est vivant, qu’il nous parle, qu’il agit en nous : nous avons ce droit par notre baptême. Un prêtre est là pour dire à son Dieu : "Je crois, je veux servir". N’est-ce pas Michel?

 

Le diacre Michel : Oui.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, si nous savons que nous-mêmes nous ne porterons pas de fruit, nous devons servir nos frères et nos sœurs. Une graine en terre doit mourir afin de sortir et de montrer sa récolte. Nous avons reçu par les prêtres, douze apôtres en premier, la Parole même de Dieu : cette semence est entrée en nous. Et qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur de nous? Tous nos frères et nos sœurs du monde entier. Voilà dans quoi notre semence doit être enfouie si nous voulons qu’elle porte des fruits.

Souvenons-nous aussi de la Parole quand le Maître est parti et qu’il a donné…, qu’est-ce qu’il a donné?

 

Salle : Des talents.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Des talents. Il a donné dix talents, cinq talents et un talent. Eh bien, le talent, si nous l’enfuyons en nous et que nous le gardons en nous, oh, qu’est-ce qu’on va dire lorsqu’on va être devant lui? «Qu’est-ce que tu as fait de ma Parole? Est-ce que tu l’as fait fructifier?» Si nous disons : "Bien, j’ai fermé ma bouche. Je n’ai pas démontré ce que je voulais vivre. Je me suis occupé de mes affaires. J’étais bien, moi : j’allais à la messe, à confesse, je disais mon chapelet, je ne dérangeais personne, mais je ne voulais pas que personne ne me dérange." Alors, Dieu nous dira : «Je t’ai donné. Tu savais qui j’étais. Tu savais que j’étais le Sauveur du monde, que la Lumière du monde est venue pour le monde. Tu connaissais ma Parole. Tu avais été enseigné. Je te donnais tout ce qu’il te fallait à tous les jours, parce que tu me demandais des grâces par la prière et tu as gardé tout cela pour toi. Où était donc ton regard : tu l‘enfouissais? Ton écoute, tes pensées, tes paroles, tes gestes, tes sentiments, tu les enfouissais au plus profond de toi? Alors, je vais t’enlever tout cela, je vais te rendre aveugle et sourd, tu ne pourras plus porter de fruits, et au jour de mon jugement : tu seras brûlé».

Mais nous, pouvons-nous laisser un seul de nos frères sans y mettre de l’engrais, retourner la terre? Nous voulons qu’il porte des fruits. Alors parlons : parlons pour dix. Disons ce qu’il y a en nous, car nous avons accepté depuis sept ans la semence. Nous savons maintenant que nous avons le pouvoir, par notre liberté, de dire non à la tentation. Nous n’avons pas le droit de nous taire. Qu’importe ce qui va nous arriver, Dieu est en nous, Dieu est avec nous. Nous vivons l’Évangile, nous vivons un temps d’amour. Ce que nous sommes, nous le sommes pour nos frères et nos sœurs.

Onze heures : prenons le temps de faire un échange entre nous. Vous savez, on fait souvent des échanges, hein? Alors, ce petit dix minutes pour se dégourdir et après on passera (à) un temps d’échange : questions et réponses. Merci.