Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2006-10-07 – P.M.  Partie 1

 

Jésus : Amours, nous sommes sortis d’ici et nous avons été tous ensemble pour obtenir des grâces au moment où nous avons dit le chapelet; il y a eu tellement de mouvements, mes enfants, à l’intérieur de chacun de vous; il y a eu de l’amour qui s’est donné.

À chaque fois que vous dites des ‘Je vous salue Marie’, ce sont des grâces qui vous sont accordées pour vous et pour vos enfants, pour vous et pour ceux que vous aimez, pour vous et pour ceux qui souffrent; les grâces de la prière vous sont accordées par le Ciel.

La Mère de Dieu prie la Trinité pour vous afin que vous obteniez de la force, afin que vous puissiez continuer à vivre votre vie en frères et en sœurs sur la terre.

Il y a de l’amour dans l’air, mes enfants! Chacun de vous apportez aux autres de l’amour; ayez confiance, Dieu prend soin de vous.

Il y a le vol de la Colombe qui plane sur chacun de vous, cela vous démontre votre présence en l’Église; l’Esprit de Dieu vous fait comprendre la Volonté de Dieu et lorsque vous, vous acceptez, dans un élan d’amour vous pénétrez à l’intérieur de vous; rien ne peut vous retenir, car là où vous vous retrouvez, là vous ressentez la présence même de Dieu.

Laissez-vous prendre par ce mouvement, venez, venez là où est votre âme.

« Ô âme, m’entends-tu? Est-ce que tu es là avec moi? Oh! je sais que tu es là, je sais que tu réponds au moindre mouvement de ton Dieu, mais tu es si timide, parfois.

Tu voudrais venir vers moi, mais tu crains mes regards, car tu veux être digne de moi; tu ne te sens pas toujours digne parce qu’à l’extérieur il y a des mouvements qui t’ont blessée.

Moi, je t’appelle et je veux que tu viennes, je veux que tu viennes te montrer à moi afin que je puisse aider l’être qui est, pour toi, un être qui doit s’accomplir dans la Volonté de mon Père : il a ce choix, cet enfant, d’être tout attentif à tes élans d’amour.

Lorsque tu viens vers moi, c’est là qu’il apprend, c’est là qu’il apprend qu’il doit aussi venir vers moi.»

Chaque enfant sur la terre doit être ainsi : il doit se donner afin de démontrer aux autres qu’ils doivent se donner et cela se fait avec amour, cela se fait avec patience et persévérance.

L’âme ne se fatigue pas de venir toujours vers Dieu; l’être humain doit être ainsi, il ne doit pas se fatiguer à toujours donner à Dieu ce qu’il est.

Il doit toujours s’accomplir dans un mouvement d’amour avec ce qu’il est; même s’il a appris à écouter ce monde, il doit maintenant désapprendre pour n’écouter que son intérieur.

Oh! mes enfants, il n’est pas facile pour vous de fermer vos oreilles à tout ce que vous avez entendu, de fermer vos regards à tout ce que vous avez accepté de voir, de freiner vos actions afin de toujours faire la Volonté de Dieu, de ne plus accepter vos sentiments qui vous éloignaient de moi, mais de laisser Dieu vous envahir de son amour; cela, vous allez l’apprendre et vous avez commencé à l’apprendre par les grâces de la prière.

Ma Mère vous avait demandé de prier le rosaire : vous apprenez à prier le rosaire avec votre intérieur, avec votre cœur, avec les grâces qu’elle vous a obtenues.

Ma Mère a accepté toutes les grâces et vous, vous êtes en ma Mère; puisque je suis là, moi, Jésus, puisque j’ai pris ma Mère et l’ai enveloppée de mon amour, j’étais là et je suis là; et lorsque vous venez à moi, elle vous conduit à moi.

Voyez-vous, la prière, mes enfants, est un langage de bénédiction du Ciel; vous êtes bénis lorsque vous priez avec votre intérieur.

C’est un mouvement qui vous montre votre reconnaissance envers Celui qui est venu vers vous, envers Celui qui vous a appris à prier.

Oui, je vous ai appris à prier, à découvrir votre présence en moi, en le Christ, afin que vous puissiez vous accomplir comme mon Père le voulait : la prière est venue par moi sur la terre.

La prière est ce que moi je suis pour mon Père : un mouvement d’amour qui se donne et un mouvement d’amour qui se reçoit; je me donne à mon Père; comme je suis en mon Père, je me reçois.

Voyez-vous, mes enfants, lorsque vous priez, vous donnez de vous-mêmes, et lorsque vous donnez de vous-mêmes, Dieu reçoit, donc vous recevez, parce que ce que mon Père reçoit, il vous le redonne : un mouvement de reconnaissance, un mouvement de lumière, un mouvement qui vous fait avancer : la prière est un mouvement d’avenir.

Lorsque vous parlez, mes enfants, à quelqu’un que vous aimez bien, vous faites sortir de l’intérieur de vous des paroles pour les faire entendre à l’extérieur, et la personne qui est devant vous reçoit; cela s’appelle un langage : mouvement qui sort pour se faire entendre et mouvement qui se laisse prendre.

Voyez-vous, lorsque vous êtes avec votre intérieur et que vous parlez, vous devenez sincère pour celui qui vous écoute; ainsi, vous donnez de vous-mêmes et l’autre reçoit, et lorsque l’autre reçoit, il y a un mouvement qui se fait en cette personne et vous recevez, vous recevez de sa présence.

Laissez-moi vous expliquer cela avec votre besoin de comprendre.

«Un jour, un enfant se regarde dans le miroir : il regardait son image.

Il eut le besoin de parler; alors, il dit : “Dis-moi, dis-moi, qui es-tu?” Alors, il attendait et il n’entendit point; alors, il recommença : “Image, dis-moi d’où tu viens?” Et il n’entendit rien; alors, il continua : “Image, dis-moi pourquoi tu es là?” Et il n’entendit point.

Alors, il haussa les épaules, car il était bien tanné de parler à quelqu’un qui ne lui répondait pas; alors, il s’en retourna et il alla vers une personne, et il dit : “Toi, dis-moi qui je suis.” La personne le regarde, et elle dit : “Toi, tu es une personne bien bavarde.”

Alors, étonné d’entendre cela, il lui dit : “Toi, dis-moi d’où je viens?” Alors, la personne réfléchit, et lui dit : “D’où tu viens? Tu viens d’un monde bien bavard.”

Alors, lui, tout étonné, regarde cette personne et lui dit : “Dis-moi, d’où vient que je continue à te parler?” Alors, la personne le regarde, et elle dit : “Si toi tu ne le sais pas, comment moi je peux le savoir?” Alors, l’un et l’autre se regardent, et se mirent à rire, car ils avaient compris, ils avaient compris que ce bavardage était un bavardage inutile.

Alors, il continua sa route et il se dit en lui-même : “Ah! que c’est bon d’entendre parler d’amour! Mais qui va me parler d’amour? Qui va me dire que je suis l’amour? Qui va me dire que je dois aller vers l’amour? À quoi tout cela rime d’être ici à ne pas entendre ce langage d’amour?”

Soudain, il entendit, il entendit à l’intérieur de lui : «Moi je vais te le dire, moi je vais parler d’amour avec toi, et toi tu te reconnaîtras amour.»

Alors, Dieu lui parlait d’amour, Dieu lui disait combien il était aimé de lui et combien Dieu le voulait pour lui et lui, il apprenait; il apprenait à écouter ce langage d’amour, si bien que ce qu’il disait portait la trace de l’amour.

Et un jour qu’il se promenait, il rencontra la même personne avec qui il avait eu un bavardage inutile; alors, il l’interpella : “Oh, mon amie, ma petite douceur, voudrais-tu entendre parler d’amour?” Elle le regarde et elle dit : “Pour qui me prends-tu?” Alors, il continua : “Veux-tu que je te dise d’où je suis et où je dois aller et où toi tu dois aller pour connaître le bonheur?”

Elle le regarde et elle dit : “Ne sais-tu pas que je suis pressée, je n’ai pas le temps d'écouter ce que tu as à me dire?” Et là, lui continue à lui parler : “Ce temps, je te l’accorde moi parce que je t’aime; ce que tu es, c’est ce que moi je suis”.

Alors, tout étonnée, elle se demandait : “Qu’est-ce que tu viens de dire? Je ne comprends pas”. Alors, lui continua : “Tu vois, tu es comme moi, tous les deux nous sommes faits pour être un langage d’amour; un langage, c’est quelque chose qui se donne et que tu reçois; un langage, c’est quelque chose qui nous apprend à nous connaître, toi comme moi.”

Alors, elle écoutait et sa curiosité fut qu’elle voulait encore entendre, entendre ce langage, et plus elle entendait ce langage et plus son intérieur découvrait quelque chose : elle était prise par ce mouvement d’amour.

Ce langage l’amenait à découvrir son intérieur; elle avait arrêté de parler et elle écoutait : tout était bon, tout était saveur, et lorsqu’il s’arrêta, elle était émerveillée d’avoir reçu de lui de l’amour, car elle se sentait amour.

Alors, lui, tout fier, l’amena avec lui et lui dit : “Si tu veux, nous allons faire un bout de chemin ensemble; si tu veux, nous allons continuer à parler ensemble”; alors, elle aussi elle sortait d’elle des mots d’amour et lui dit : “Oui, je veux être avec toi, t’accompagner, car j’aime la façon que tu me regardes, j’aime aussi entendre tes paroles, j’aime lorsque tu me montres comment être avec moi-même.”

Et l’autre qui écoutait cela était ravi parce qu’il recevait, il recevait de ce langage d’amour des mouvements d’amour à l’intérieur de lui : son langage était un langage vrai.

Il ne cherchait pas à changer l’autre, mais à l’accueillir, car il avait découvert que ce qu’il était, était aussi ce qu’elle était; d’où il devait aller était là où elle, elle devait aller; pourquoi il était là? Pour donner de lui-même et recevoir aussi de l’autre.»

Voyez-vous, mes enfants, combien d’entre vous avez un langage inutile! Vous parlez pour vous écouter, vous parlez pour conseiller l’autre, vous parlez pour démontrer à l’autre qui il est avec votre langage, mais si votre langage porte des intérêts, l’autre ne reçoit rien, et il veut vous faire taire.

Lorsque vous parlez avec amour, vous devenez pour l’autre de la paix et l’autre reçoit un bien-être en lui; vous faites ce que Dieu demande : un langage d’amour, un langage de prière.

Quelquefois, mes enfants, vous me dites : “Je n’ai pas le temps de prier Dieu”, et pourtant je vous sais être prière pour les autres, je vous vois dans vos mouvements, et vous êtes prière pour les autres.

Vous avancez dans votre vie et vous devenez prière pour ceux qui sont autour de vous parce que votre langage devient un langage d’amour, un langage de paix, un langage de joie.

Vous faites confiance à Dieu, vous ne faites plus confiance en votre volonté humaine, mais en Dieu; votre vie extérieure devient une vie de joie parce que tout part de l’intérieur.

Mes enfants d’amour, aujourd’hui vous êtes ici pour entendre parler d’amour, pour entendre parler de vérités, pour entendre parler de justice.

À l’intérieur de vous il y a la Vie, à l’intérieur de vous il y a vous, et c’est ce que vous voulez entendre : vous voulez entendre parler de vous-mêmes, vous voulez entendre parler de votre vie avec les autres, vous voulez savoir comment vous comporter lorsqu’il vous arrive des événements qui vous font souffrir.

Comment, mes enfants, pouvez-vous savoir comment vous comporter devant des événements lorsque vous ne savez pas qui vous êtes?

Si, mes enfants, vous apprenez à découvrir que vous êtes un enfant patient, que vous êtes un enfant persévérant, que vous êtes un enfant qui (apprend) à pardonner à (lui)-même; si vous apprenez à découvrir que vous êtes vérité, que vous n’aimez pas le mensonge; si vous apprenez à découvrir que vous n’aimez pas les abus, que vous êtes, un enfant respectueux qui aime, même si on vous fait du mal; si vous apprenez que vous êtes des enfants qui voulez suivre les dix commandements de Dieu; si vous apprenez à découvrir que, oui, vous voulez être le Christ malgré tous les événements qui vont apparaître devant vous, là vous êtes prêts à savoir comment vous comporter.

Aujourd’hui, vous voulez savoir : “Comment dois-je réagir lorsque mon enfant arrive à la maison alors qu’il est dans les vapeurs?” À l’intérieur de vous, il y a un manque de confiance envers votre statut de maman ou de papa.

Vous êtes mère, vous êtes père, vous devez être forts, vrais, justes envers vous-mêmes; oui, mes enfants, envers vous-mêmes, afin que vous ne puissiez pas tomber dans votre peine, dans votre manque de confiance.

Vous devez garder en vous l’être que vous êtes et que Dieu veut que vous soyez malgré les épreuves.

Si votre enfant arrive et se présente à vous alors qu’il a pris de la drogue, qu’il a pris de la boisson, vous devez garder votre état d’être : vous êtes parents, vous êtes amour, vous avez reçu des dons de patience, vous avez été enveloppés de la grâce de Dieu pour aider, pour comprendre, pour pardonner.

Vous devez être ainsi : cet enfant va voir ce que vous êtes; il ne vous mettra pas à l’épreuve, car il verra la certitude d’avoir des parents qui s’aiment tels qu’ils sont; il ne sentira pas en vous de la culpabilisation, de l’incertitude, de la souffrance, il ressentira de l’amour, de l’amour pour vous-mêmes.

Ne vous ai-je pas dit, mes enfants, que je vais attirer vos enfants malades par l’amour? Ne vous ai-je pas dit, mes enfants, que vous serez des troubadours d’amour? Ils seront attirés par l’amour.

Le temps appartient à Dieu; le temps, vous devez le vivre maintenant pour vous-mêmes.

Prenez ce temps pour vous laisser transformer par les grâces, par les grâces de la prière; plus vous allez prier et plus votre confiance sera en vous.

Rappelez-vous de l’histoire, mes enfants : le langage, c’est aussi un regard, c’est aussi une écoute, c’est aussi des gestes et des sentiments enveloppés d’amour; ça, c’est prière, alors voyez-vous, vous serez prière et il sera témoin de la prière.

Combien d’enfants aujourd’hui ne veulent pas entendre parler de prière, et combien de parents se cachent pour aller prier pour ne pas recevoir des paroles comme : “Tu es encore dans la prière? Tu pries encore? Tu es toujours à genoux?”

Vous ne voulez pas démontrer à vos enfants que vous êtes toujours à genoux en train de prier, pourquoi? Parce qu’à force de faire cela, vous allez avoir une indigestion de prières, mes enfants; mais soyez prière, soyez prière intérieure comme extérieure.

Lorsque vous êtes amour pour vous-mêmes, lorsque vous êtes patients envers vous-mêmes, lorsque vous acceptez de vous regarder tels que vous êtes, une grande paix est en vous et cela sort à l’extérieur; et là, votre regard devient un regard rempli de paix, votre visage s’illumine d’un sourire, vos gestes, mes enfants, deviennent des gestes d’amour pour vous, et que dire de vos sentiments? Vous venez à découvrir votre amour pour vous-mêmes.

Alors, vous êtes mouvement d’amour : vous faites votre vaisselle en chantant, vous allez faire votre ménage dans votre garage avec amour, sans blasphémer, sans reprocher à votre épouse ou époux d’avoir dérangé vos outils ou votre balayeuse.

Voyez-vous, mes enfants d’amour, vous devenez prière, vos gestes deviennent un langage d’amour; vous acceptez votre présent et votre enfant le voit, et cela le console, parce qu’un jour, mes enfants, il va grandir, il va avoir ce besoin de sentir ce que vous ressentez en vous : vous devenez des témoins d’amour pour vous-mêmes et lui est témoin de votre amour.

Voyez-vous, parmi vous il y en a qui pleurent le soir parce qu’ils ont des enfants qui sont si malheureux, ils parlent de suicide.

Enfants d’amour, ce ne sont pas vos pleurs, vos inquiétudes qui vont les aider, donnez-vous de la tendresse; soyez tendres envers vous-mêmes, laissez-vous bercer par les grâces de la prière comme si vous étiez un tout petit enfant; ayez confiance en Dieu, eux vont reconnaître votre tendresse envers vous-mêmes : ils ont besoin de cela, ils ont besoin de cette nourriture, de ce langage d’amour.

Vous êtes à Dieu et Dieu veut changer ce monde en commençant par vous-mêmes, vous qui acceptez les grâces de la prière; et ceux qui n’ont pas appris à dire le chapelet parce qu’on ne leur a pas montré, et ceux qui n’ont pas appris à méditer les mystères (du) rosaire sont en vous, ils profitent de ce que vous, vous êtes.

Ce langage, mes enfants, vous ne pouvez le garder pour vous-mêmes, toute l’Église en ressent les effets; eux deviennent aussi un langage d’amour, ils se penchent sur eux-mêmes pour découvrir qu’ils doivent être patients lorsqu’ils demandent des guérisons; eux aussi ils apprennent à être amour envers eux-mêmes.

Voyez-vous, mes enfants, vous êtes unis les uns et les autres, vous ne formez qu’une Église, tout est à l’intérieur de vous; je suis Jésus, c’est moi qui suis la Tête de l’Église, c’est moi qui ai fondé l’Église avec les enfants de mon Père.

Tous ceux qui acceptent de mourir en moi sont mouvement de vie, sont mouvement d’amour, tout le monde en reçoit : il y a mouvement en l’Église.

Aujourd’hui, les enfants de ce monde se bat(tent) à savoir qui sont dans la bonne Église; croyez-vous qu’il y ait plus qu’une Église? Il n’y a qu’une Église : l’Amour.

Là où il y a l’amour, il y a Jésus; là où il y a l’amour, il y a Dieu le Père, Dieu le Saint-Esprit : là est l’Église; ne vous chamaillez plus, soyez des tout petits enfants.

Dieu est le Présent, Dieu est le Créateur, Dieu est le Tout-Puissant, Dieu est la Lumière, l’Éternel, le Mouvement, la Volonté; lorsque vous acceptez de ne plus être, mais être en Dieu, vous êtes l’Église.

Petits enfants d’amour, je vous aime, j’aime tous les enfants de mon Père; le premier qui a été créé est enfant de mon Père et le dernier qui sera créé est enfant de mon Père, et je porte en moi tous les enfants de mon Père, car JE SUIS : là est la vérité.

C’est ce langage, mes enfants, que vous voulez entendre et c’est ce langage, mes enfants, qui est en vous; vous êtes l’Église, vous êtes un langage d’amour; lorsque vous acceptez de vous conduire en êtres d’amour envers vous-mêmes, vous êtes langage d’amour pour les autres : voilà l’Église, voilà ce que vous devez être.

Et lorsque vous croyez en cela, allez vous regarder dans le miroir et vous allez vous dire : “Oui je suis en Jésus, oui je vais vers Dieu le Père et je sais que le Saint-Esprit me conduit là où je dois être.”

Voilà vos réponses.

Je vous aime, mes enfants.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Encore une fois, on apprend. Dieu nous guide, hein? Dieu nous fait savoir ce que nous devons apprendre.

Si on mettait toutes les têtes du monde qui pensent à l’intérieur de nous avec leur volonté humaine, eh bien, on serait bien ignorant, car l’homme veut apprendre avec ses propres connaissances, et lorsqu’il apprend avec ses propres connaissances, là il met un grand vide en lui : il s’éloigne de l’intelligence de Dieu.

Oh! comment pouvons-nous dire ça? Nous avons reçu de Dieu l’intelligence et l’on dit que si l’on mettait toutes les têtes à l’intérieur de nous et qu’on (était) vide, eh bien, on s’éloignerait de la Volonté de Dieu; tout cela parce que la tête n’est pas l’âme, la tête n’est pas la vie spirituelle.

Nous (nous) sommes servis de notre tête pour penser : faire notre volonté; avec notre tête nous avons appris : nous avons appris à filmer, nous avons appris à danser, à jouer de la musique; nous avons appris à lire, nous avons appris à écrire, nous avons appris à faire des sports, à faire la popote; nous avons appris à élever nos enfants; nous avons appris à faire la guerre, à faire des médicaments; nous avons appris à nous donner des besoins.

Eh bien, cette tête qui est bien remplie de connaissances nous a pas apporté le bonheur, il a fallu qu’il y ait une faille quelque part!

Nous avions reçu de Dieu l’intelligence, et comment se fait-il qu’avec cette intelligence nous avons fait gonfler notre tête au point de nous prendre pour des grands? C’est qu’il y a eu toute une faille!

Car si nous (avions) gardé notre intelligence reçue par Dieu, on ne se serait jamais pris pour des grands, jamais; nous (se)rions toujours demeurés des tout petits enfants de Dieu qui se laissent prendre par son mouvement de connaissance, mouvement qui nous montre à toujours demander à Dieu; demander des grâces d’amour, demander des grâces de bonheur : là est l’essentiel de notre vie.

À quoi ser(vent) les études si nous n’avons pas l’amour, si nous ne connaissons pas le bonheur? À quoi sert de connaître la construction si nous ne connaissons pas l’amour, si nous ne connaissons pas le bonheur? À quoi sert d’être des élites de la société si nous ne connaissons pas l’amour, si nous ne connaissons pas le bonheur?

Il n’y a que l’amour qui nous montre que nous sommes enfants de Dieu, il n’y a que le bonheur qui nous montre que nous sommes enfants de Dieu parce que, être enfants de Dieu, c’est tout obtenir de Dieu le Père, c’est être vrai dans ce que nous sommes.

Nous sommes des êtres de vérité, mais nous ne sommes pas dans la vérité; nous devons être des êtres de justice, alors que nous ne sommes pas dans la justice;  il n’y a pas deux vérités, il n’y a pas deux justices, il n’y a que la vérité, et la vérité c’est le Christ et la justice c’est la miséricorde, c’est Dieu.

Alors, voyez-vous, nous ne sommes pas enfants de Dieu dans ce que nous devons être, nous sommes enfants de Dieu dans nos misères, dans nos souffrances, dans nos connaissances, dans nos besoins, dans nos frivolités.

Oui, nous sommes enfants de Dieu et si nous nous reconnaissons enfants de Dieu dans nos misères, c’est que Dieu a pris soin de nous à l’intérieur de nous, de mettre à l’intérieur de nous cette petite lumière si essentielle à notre vie.

Nous devons être des enfants qui acceptent de se laisser guider par la puissance du Saint-Esprit; oui, nous allons continuer encore à regarder les événements avec nos souffrances; oui, nous allons encore regarder nos maladies avec notre manque de confiance; oui, nous allons regarder les religions avec notre manque de foi : nous allons continuer encore parce que nous n’avons pas encore atteint la perfection.

Nous sommes tous appelés à connaître la perfection; ne nous trompons pas, ne nous abaissons pas, ne nous disons pas : “Mais c’est orgueilleux de vouloir être parfait!” Non, ce n’est pas orgueilleux, puisque Dieu veut que nous soyons parfaits.

Jésus a dit : «Soyez parfaits comme mon Père est parfait.» Alors, si Dieu le Fils a dit cela, c’est que nous devons être cela : la perfection.

Ne nous limitons pas, car lorsque nous nous limitons, nous mettons un blocage à notre transformation; Jésus est en train de nous transformer en êtres parfaits avec nos frères et nos sœurs du monde entier.

Alors, n’ayons pas de jalousie spirituelle; la jalousie, c’est quelque chose qui nous empêche de nous regarder comme étant parfaits; nous sommes jaloux de quelqu’un qui reçoit plus que nous; nous avons peur d’être à la deuxième place.

Mais voyons, l’Église orthodoxe, voir si elle est plus importante que l’Église catholique romaine! Voyons, voir si le protestantisme est plus important que l’Église catholique romaine! N’est-ce pas de la jalousie à l’intérieur de nous-mêmes? Nous devons nous regarder en enfants de Dieu, nous devons être là où Dieu le veut.

Oui nous sommes baptisés, oui nous sommes catholiques, oui nous sommes dans l’Église catholique romaine, oui nous devons être là où nous, nous sommes aujourd’hui, au présent : à Dieu de nous montrer ce que nous devons voir, ce que nous devons comprendre au moment où nous le méritons.

Dieu a fondé son Église et si nous nous tenons comme des tout petits enfants, nous allons avancer avec tout le monde.

Croyez-vous que les orthodoxes n’ont pas confiance en ce qu’ils sont? Croyez-vous qu’eux avancent en disant : “Ah! je vais avancer dans ma religion, mais je fais erreur!” Cela les détruirait comme cela nous détruirait; nous serions des enfants qui sont incapables d’aimer ce que nous sommes.

Ils sont enfants de Dieu comme nous sommes enfants de Dieu; ils sont dans la vérité comme nous sommes dans la vérité; ils sont vrais comme nous sommes vrais; ils veulent la justice de Dieu, ils ne veulent pas la justice humaine : c’est ce que nous devons apprendre.

Nous devons apprendre que la justice vient de Dieu et ne vient pas de nous; la Vérité est Jésus, elle n’est pas nous; si nous acceptons de mourir en Jésus, eux acceptent de mourir en Jésus, car ils y croient; ils sont, dans ce qu’ils sont, sincères envers eux-mêmes, envers l’enfant de Dieu qu’ils sont, et Dieu leur montre l’amour.

Lorsqu’il y a de l’amour en l’enfant de Dieu, il est prêt à tout pour son prochain, il est prêt à se donner; c’est ce que notre Saint-Père le Pape proclame devant tous les enfants de Dieu : devant tous les enfants de Dieu.

Il est vérité, il est sagesse; notre Saint-Père veut que la vérité soit devant les enfants de Dieu et il dit que tout enfant de Dieu est amour, que tout enfant de Dieu est vrai dans ce qu’il est lorsqu’il y a de l’amour.

Enlevez l’amour, et il n’y a pas de religion; dites qu’il n’y pas d’enfants de Dieu, et il n’y a pas de religion; il n’y a religion que s’il y a l’amour, il n’y a religion que s’il y a enfants de Dieu : l’Église est l’Amour.

Lorsque nous parlons de religion, nous appelons cela appartenance, réunion : avoir une même pensée, un seul cœur; mais s’il n’y a pas d’amour, il n’y a pas un seul cœur, il y a des cœurs, et lorsqu’il y a des cœurs, il n’y a pas une seule pensée, il y a des pensées; alors, chacun pense comme il veut, chacun ressent ce qu’il veut.

Il n’y a pas unité, il n’y a pas d’appartenance, il y a souffrance, il y a recherche, il y a égocentrisme; on tourne tout cela vers soi-même et on se donne bonne conscience; on se forge une appartenance, mais une appartenance à quoi? À ce qui n’est pas amour, à ce qui n’est pas en l’enfant de Dieu.

Nous sommes tous enfants de Dieu, nous voulons tous l’amour; qu’un seul ne veut pas l’amour, il n’est pas amour pour lui-même.

Alors, ce langage nous amène à découvrir que lorsque nous sommes amour, il y a présence de Dieu; alors, s’il y a présence de Dieu, nous sommes enfants de Dieu.

Ne cherchons pas et ne soyons pas jaloux, car si nous sommes jaloux, nous ne donnons rien aux autres, nous gardons pour soi : il y a souffrance.

Même des enfants de Dieu qui se disent être amour dans la religion catholique, orthodoxe, dans d’autres religions, ressentent de la jalousie lorsqu’ils reçoivent de Dieu des faveurs.

Il y a des blessures à donner à Dieu; nous sommes tous ensemble pour nous aider les uns et les autres; chacun reçoit des uns et des autres : nous formons un, nous sommes l’Église.

Ne nous contentons pas de peu, nous voulons beaucoup : lorsque nous refusons cette jalousie spirituelle, eh bien, nous recevons, nous recevons de tout le monde, de toutes religions : nous recevons l’amour.

Nous recevons ce que Dieu le Créateur, le Tout-Puissant, l’Éternel, JE SUIS, donne; s’il donne à un seul enfant de Dieu, nous recevons tous; s’il donne de l’amour, nous recevons l’amour.

Dieu n’a pas de limite, alors ne nous limitons pas à recevoir de Dieu, que de Dieu, par nous-mêmes, mais recevons de Dieu par tous les autres; ça, c’est être dans le chemin que Dieu veut que nous soyons : (égaux) les uns et les autres.

Nous marchons tous ensemble et nous allons tous à la même place; nous sommes enfants de Dieu; oui, nous savons, là, que nous sommes enfants de Dieu.

Alors, lorsque nous nous regardons dans le miroir, nous n’avons pas peur de nous dire : “Oui, je suis enfant de Dieu et je m’aime, et j’aime tous les autres”.

Car si nous avons de la jalousie spirituelle, on va avoir de la difficulté à se regarder dans le miroir et dire : “Je m’aime et j’aime mon prochain comme je suis.”

Oui, nous venons de Dieu le Père, nous sommes enfants de Dieu; alors, lorsque nous nous regardons dans le miroir et que nous nous disons : “D’où je viens? Oui, je viens de Dieu le Père, je suis son enfant; mon Père, c’est le Père de tous les enfants de la terre; nous sommes tous ensemble et nous avons qu’un seul Père et je viens de lui tout comme les autres viennent de lui.”

Comment pouvons-nous être jaloux? Nous avons le même Père, nous avons les mêmes besoins; alors, nous n’aurons pas peur de nous regarder et dire : “Tu es mon Père, je suis ton enfant parce que j’ai la même marque en moi que tous les autres, je suis marqué de ton amour : la Croix, parce qu’il a fallu une Croix pour que je puisse me reconnaître être ton enfant.”

Alors, nous sommes tous vrais, nous sommes tous un seul, et nous venons ensemble dans une Église remplie d’enfants de Dieu, enveloppés de la puissance du Saint-Esprit, et lorsque nous nous reconnaissons être enveloppés du Saint-Esprit, eh bien, là nous nous disons être l’Église.

L’Église, c’est être ensemble, recevoir ensemble ce que les autres veulent recevoir; qu’un seul reçoit des autres, tous reçoivent par la puissance du Saint-Esprit.

Nous nous reconnaissons être vrais que par la puissance du Saint-Esprit; là nous avançons, là nous sommes l’Église, là nous sommes tous pareils.

Ne soyons pas jaloux des dons du Saint-Esprit, car ce que ce que le Saint-Esprit donne à un, c’est pour que nous, nous recevions.

Nous sommes l’Église, nous sommes sous la mouvance du Saint-Esprit, car à l’instant où les apôtres ont été enveloppés, ainsi que la Mère de Dieu, de la puissance du Saint-Esprit, nous avons tous reçu.

Qu’un reçoive le don des langues, qu’un reçoive le don de la prophétie, qu’un reçoive le don de guérison, eh bien, nous avons tous ces dons à l’intérieur de nous; si cela n’est pas développé en nous, ou si cela est en nous pour plus tard, eh bien, profitons des autres, ne soyons pas jaloux de cela.

Aujourd’hui, nous avançons vers la Terre Nouvelle; si un reçoit, nous recevons, nous avançons, alléluia!

 

Tous : alléluia!

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ça, c’est la preuve que nous sommes sur le bon chemin; nous sommes tous pareils.

On entend parler qu’un tel reçoit des messages, on entend parler qu’un autre reçoit des messages, on entend parler de jalousie spirituelle : nous avons des blessures.

Nous devons être dans la joie, nous devons reconnaître que la puissance du Saint-Esprit est sur nous, que la puissance du Saint-Esprit est en mouvement pour nous, en notre temps.

Si nous recevons des messages et qu’un autre reçoit des messages, et qu’un autre reçoit des messages, n’est-ce pas parce que nous recevons des autres? Un seul ne peut pas recevoir sans que les autres reçoivent, alors si nous recevons des messages et que cela est pour chacun de nous, c’est pour nous faire avancer, pour nous faire comprendre que nous devons nous entraider.

Nous sommes là, nous sommes un seul mouvement d’amour; il n’y a pas un seul message qui est inutile dans l’Église, dans l’Église de l’amour, dans l’Église des enfants de Dieu, pas un seul, tous sont utiles; ne négligeons pas cela, ne nous perdons pas à essayer de savoir si un tel nous apporte plus qu’un autre : ils sont tous utiles.

Nous avons besoin de grâces, nous avons besoin d’avancer ensemble dans la paix et dans la joie, c’est ce que Dieu nous apprend.

Il y a de l’amour dans l’air : qu’une seule église fasse sonner les cloches, cela fait un mouvement à l’intérieur de nous, ça nous rappelle que Jésus nous appelle;

et si ça sonne dans une autre paroisse, ça nous rappelle que nous devons écouter;

et si cela sonne dans une autre paroisse, cela nous rappelle que nous devons avancer;

et si cela sonne dans une autre paroisse, cela nous rappelle que nous sommes sur le bon chemin;

et si cela sonne dans une autre paroisse, cela nous rappelle que nous sommes aimés sans condition.

Alors, dites-moi, en ce moment même, les cloches que nous venons d’entendre viennent-elles d’une église catholique, orthodoxe ou d’une autre? C’est Dieu. Dieu appelle ses enfants à l’amour, Dieu appelle ses enfants à se rassembler pour ne former qu’une Église : une Église.

Il n’y a qu’un seul message et le message que nous avons reçu, c’est Jésus; Jésus est la Parole! C’est ça le message que nous avions besoin.

Le Messie est parmi nous sur la terre, le Sauveur est là et il prend tout, le Rédempteur nous couvre de son amour, le Prêtre Melchisédech nous alimente; il n’y a que de l’amour dans chaque message, parce qu’il n’y a que Dieu, que Jésus, que l’Infini.

Eh bien, regardons-nous : nous sommes Jésus, nous sommes le Christ, nous sommes un langage d’amour; lorsqu’il y a vérité à l’intérieur de nous, et lorsque nous croyons à ce que nous sommes, alors nous sommes Jésus, nous sommes le sourire de Jésus, le regard de Jésus, la parole, le mouvement de Jésus, et ce qui sort de l’intérieur de nous, c’est pour nous apprendre que nous venons du Père, pas de nous-mêmes, mais du Père.

Alors, il vient de me dire : «Voilà que cela est suffisant.»

Merci Jésus d’amour.

 

Tous : Merci Jésus.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci Esprit Saint.

 

Tous : Merci Esprit Saint, merci Seigneur.