Rencontre d’amour avec l’amour de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument,  la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-05-10 - P.M.  Partie 1

 

♪♪♪       Nous te saluons, ô toi Notre-Dame! Marie, Vierge Sainte que drape le soleil,

            Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas, en toi nous est donnée l’aurore du salut.

 

«Cette source qui coule en vous est une source d'amour. Elle fait naître en vous le besoin de se donner, de se donner à Celui qui est la Lumière. Enfants d'amour, je suis là, Maman est là.

Entrez dans le Cœur, dans le Cœur d'amour; je vous conduis là où tout n'est que merveille, là où la peur n'a pas pénétré, là où tous les enfants se rassemblent pour aimer sans condition : le Fils bien-aimé de Dieu.»

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La foi, qu’est-ce que l’on fait avec la foi? On la mange! Alors, Seigneur, tu nous as appris ce matin à être là au bon moment : tu as réuni tes enfants, afin que nous soyons un bon pain de vie et tu nous apprends à manger ce pain.

Comment pouvons-nous nous manger? Nous n’avons qu’à nous regarder, à nous aimer, à nous accepter, et nous savons que pour accepter ce que nous voyons, il faut le ressentir en soi. Pour aimer nos frères et nos sœurs du monde entier, il faut ressentir l’amour pour soi-même. C’est ce que le petit bébé de ce matin voulait vivre. Il voulait regarder maman et aimer sa maman. Il ne pouvait le faire que s’il était amoureux de lui-même, mais comme il avait vu la déception en dehors de lui et qu’il avait accepté cette déception pour lui-même, là, à ce moment-là, il n’avait plus d’amour pour lui.

Un tout petit enfant qui ne s’aime pas, c’est pratiquement impossible puisqu’il vient de Dieu, puisqu’il est sorti, il y a peu de temps, du sein de la maman. C’est un tout petit être innocent, il n’a pas connu le péché. Comment peut-il vivre ce mouvement? C’est que tout est en sa chair et non en son âme. C’est sa chair qui souffre. De quoi est-elle composée? De la chair de la chair. Papa a mis la vie en maman; lorsque le germe de la vie a pénétré dans l’œuf, une nouvelle chair se formait : un renouveau. Tout a été en l’enfant pour qu’il grandisse : l’amour de Dieu, les dons de Dieu. Mais la chair avait un héritage : l’héritage de la désobéissance.

La chair avait tout reçu de la désobéissance : lorsqu’Adam a désobéi, il a amené avec lui ce qu’il était. Lorsqu’il a donné vie en le sein d’Ève, eh bien, une chair rencontrait une autre chair pour former une chair; alors, cette troisième chair avait donc la chair d’Adam et d’Ève. Tout ce qui était en Adam et en Ève a formé la chair de ce petit bébé. Alors, ce troisième enfant de Dieu n’avait pas la perfection d’Adam ni d’Ève, alors il recevait la désobéissance parce qu’Adam et Ève avaient en la chair la désobéissance.

Lorsque cet enfant a rencontré un autre enfant : descendance d’Adam et Ève, il y eut encore de la chair qui s’est multipliée, et nous pouvons regarder qui nous sommes aujourd’hui, c’est la même chair, celle qui a été voulue par Dieu. Mais nous avons en notre chair tout ce qu’il y a eu de chair en chair, de chair en chair.

Comment ne pas comprendre que cet enfant, lorsqu’il a vu maman qui était en colère, qui l’a assis et qui, après, s’est remise en colère, et l’a encore assis et, là, avec des paroles sans amour, l’enfant, vivait cela avec ce qu’il était? Sa chair était souffrante, alors c’est sa chair qui a ressenti la peur de ne pas aimer et d'être aimé.

En tout premier lieu, l’enfant tout petit s’est dit ne pas être capable d’être gentil; il a cru aux paroles de maman qui lui a dit : "Tu n’es pas gentil ". Alors, pour lui, il n’était pas gentil, alors il ne méritait pas d’être aimé, et cela est venu de lui-même et non pas de la maman. Mais, c’est avec ce qu’il avait en lui qu’il est venu à vivre cela. Croyez-vous qu’il a pu être en sa maman et dire : "Maman, tu ne m’aimes pas? Tu me refuses de l’amour?" C’est lui en premier.

Parce que l’enfant, c’est comme le nombril du monde : parce que l’enfant se sait être unique, l’enfant sait qu’il a de la valeur parce que dès la naissance on s’occupe de lui, dès la naissance il a faim : on lui donne à manger; donc, ses besoins sont comblés; alors, il est unique, il est un tout et il ne se pose pas de question : j’ai faim, on doit me donner à manger; j’ai besoin d’amour, on doit me donner de l’amour.

Parce que l’enfant, c’est l’enfant de Dieu et nous sommes ainsi. Nous sommes tous enfants de Dieu; tous nous avons un besoin : qu’on prenne soin de nous. Pour prendre soin, vouloir qu’on prenne soin de nous, c’est qu’il y a eu une connaissance : je m’aime, j’ai faim; je veux maman, je vaux la peine; je suis l’amour, le soleil (de maman); je suis le vent, parce que tout ce qu’il y a autour de moi, c’est pour moi, c'est Dieu qui l’a voulu. Lui ne se pose pas : 'qui a créé cela?' C’est comme s’il pénétrait dans la création de Dieu, il s’associe avec la lumière. Avez-vous déjà remarqué un enfant qui joue avec ses doigts? Il voit entre ses doigts et, lui : "Oh, il y a de la lumière!" Et la lumière vient lui montrer quelque chose qui bouge. Tout est pour lui.

Nous, nous n’avons pas l’intelligence de l’enfant : nous l’avons eue, mais nous ne l’avons plus. Il sait combien cela est important d’être en rapport avec lui-même, voilà pourquoi il aime se découvrir : "Ah! Je suis la beauté de Dieu. Ah! Dieu m’a donné ce qu’il fallait pour que je me regarde." Ça, c’est le langage que l’enfant a lorsqu’il voit quelque chose. Il n’a pas besoin d’entendre ce que nous venons d’entendre parce qu’il le vit : il vit l’amour, il vit l’amour qu’il est lui-même. Voyez-vous que l’enfant de Dieu est amour? Il est le mouvement de Dieu : je me donne, je me donne de l’amour, je regarde mes doigts, et mes doigts me donnent de l’amour, alors Dieu est amour.

Lorsqu’il regarde ce qu’il est, le mouvement est éternel. Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit : mouvement d’éternité. Dieu le Père voit son Fils. Le Fils n’a pas été créé, il est de Dieu le Père, il a été engendré : c’est Dieu le Père qui s’est mis devant lui. Dieu est si amour, si amour donation qu’il voit ce qu'il est : son Fils. Le Père et le Fils qui se voient : don d’amour, mouvement qui ne cesse de se donner. Dieu est la Vie, Dieu est le Mouvement, Dieu est l’Éternité; tout ce qui est Dieu est Dieu : Père/Fils, Père/Fils/Esprit-Saint. Il ne peut y avoir un vide entre le mouvement de Dieu et le mouvement de Dieu : Il y a Vie, il y a Éternité, il y a Mouvement, il y a le Saint-Esprit.

Alors, le petit bébé qui regarde, lui, sa main est en mouvement : je me donne de l’amour et ma main me donne de l’amour; mouvement d’amour : je m’aime. Alors là, l’enfant en mouvement est toujours là en train de s’aimer. Lorsque le petit enfant a été dans le cendrier, lui, il voulait se donner de l’amour : il voulait apprendre. Ce qu’il apprend est mouvement : je m’aime. Voyez-vous, c’est : je me donne continuellement de l’amour.

Lorsque l’enfant vient au monde, il ne voit pas toujours ce mouvement dans les yeux de papa, de maman et des autres. L’enfant est si intelligent qu’il perçoit l’interruption. Il cherche l'amour. Ce qu’il est, il le cherche avec papa, avec maman, avec les autres : "Pourquoi n’y a-t-il pas l’amour parfait comme moi je suis?" Voilà qu’il ne trouve pas, mais ce qu’il trouve, c’est cette interruption, cette peur.

Lorsqu’il a entendu maman dans sa dernière colère, là il a comme accepté les paroles qui sont sans mouvement : "Tu n’es pas gentil". Voilà qu’il découvre un mouvement qui ne fait pas partie de sa vie : je suis l’amour, je m’aime; je me donne de l’amour, je m’aime; donc, le mouvement qu’il venait de faire, il l’a attribué comme quelque chose qui était sans amour.

Il avait cru sa maman qui lui a dit qu’il n’était pas gentil; alors, avec ce qu’il avait dans sa chair, il a eu un mouvement sans amour vers lui-même. Cela l’a assombri : les lumières venaient d’avoir une ombre dans sa vie, le vent venait de s’interrompre dans sa vie : son ami avait une ombre dans sa vie. Lorsqu’il a été seul avec lui-même, il a été dans ce qu’il avait connu : il se rappelait cette ombre, il se rappelait ce mouvement qui était interrompu dans ce vent d’amour : "Je ne suis pas gentil, alors j’ai peur, j’ai peur qu’on ne m’aime plus, que maman ne m’aime plus"; alors, l’enfant a pleuré pour la première fois à cause de la peur. La peur a été dans sa vie parce qu’elle est venue de l’extérieur. La peur ne vient pas du manque de confiance, elle vient de quelque chose d’étranger à soi-même.

Satan : Satan, lui, veut que nous laissions entrer à l’intérieur de nous ce qui est étranger. Lorsqu’on laisse pénétrer ce qui est étranger en nous, alors ça donne de la nourriture à notre peur : ce que nous ne savons pas fait peur, ce que nous ne comprenons pas fait peur, alors ça nous maintient dans la peur.

Satan n’est pas la vie, Satan est un esprit déchu. Avant Satan, qu’on appelait Lucifer, Lucibel, était un esprit de lumière; il recevait tout de la Vie, alors il était au service de la Vie et la Vie le nourrissait continuellement. À l’instant où Satan a refusé d’adorer la Vie, alors il est devenu la mort : la mort n’a pas de mouvement qui apporte le bonheur. Satan est le néant, il n’est rien Satan, car il a tout perdu.

Souvenons-nous que ce matin le Seigneur a dit dans le Saint-Esprit : «Vous n’êtes rien, mais vous êtes tout en Dieu.» Alors, nous avons tout de Dieu.

Comment Satan peut-il avoir, lui, mouvement? Il n’a rien. Comment peut-il, lui, nous faire faire des mouvements alors qu’il n’est pas mouvement? Il faut qu’il y ait mouvement pour pécher, il faut donc consentir à faire un mouvement pour pécher. Satan ne peut pas faire de mouvement parce qu’il n’est pas la vie. Il est tout ce qui est inerte, néant. Il n’a pas de vie, il n’est rien, mais il veut nous attirer à lui. Comment peut-il nous attirer à lui, puisqu’il n’est pas le mouvement? Il n’est rien. Alors, il ne peut pas nous attirer à lui : fausseté, erreur de l’intelligence.

Il y a erreur à penser qu’il n’y a pas pouvoir dans le néant. Tout ce qui est sans mouvement est attirant, ce qui est sans vie est attirant. Comment se fait-il que ce qui est sans vie soit attirant? C’est qu’il y a eu séduction et il y a eu mouvement. La séduction, c’est quelque chose qui ne vit pas, qui fait présence par l’invisible. L’invisibilité, qui est quelque chose qui vient de la noirceur, nous met dans une situation. Alors, nous allons raconter une histoire.

 

Jésus : Un jour, un tout petit enfant est arrivé avec une canne à pêche. Il était assis sur le bord de la galerie, il voulait attraper un gros poisson. Devant lui, il n’y avait point d’eau, mais il avait sa canne à pêche et il voulait avoir un poisson. Alors, avec son intelligence, il s’est dit : "J’ai de l’eau devant moi". Alors, il regarda devant lui et plus il regardait devant lui et plus il sentait ce vent qui soufflait sur la surface de l’eau. Il regardait là, en bas, il avait l’impression que l’eau l’attirait. Alors, il recula, il dit : "Oh, il faut que je fasse attention pour pas tomber dans l’eau." Alors, tranquillement, il baissa les épaules : "Ouf, je l’ai échappé belle!" Il regarda toujours l’eau devant lui, alors il prit dans ses mains sa canne à pêche, mais il n’y avait pas de corde. Alors, il s’est dit : "Je vais mettre la cravate de papa au bout de ma canne à pêche et je vais mettre une boucle d’oreille au bout de la cravate de papa".

Une fois que sa canne à pêche avait une corde et un hameçon, il alla s’installer sur le bord de l’eau, toujours en faisant attention de ne pas trop se pencher pour tomber dans l’eau. Alors, dans un mouvement, il lança sa ligne à l’eau. Oh, ça montait, ça descendait, ça montait, ça descendait! Oh, de la patience! Il fallait faire comme papa : attendre. Tout d’un coup, dans un mouvement, il tira sur le bâton par en arrière : "Ouf, le gros poisson!" Alors, il regarda au côté de lui et il eut peur un peu, hein? Ça bouge ça! Alors, il fit le tour de son poisson : "Comment vais-je le prendre pour ne pas me faire manger?" Alors, avec beaucoup de précaution, il prit le poisson dans ses deux mains et, en courant, il alla montrer son poisson à maman : "Maman, maman, regarde ce que j’ai pris : un gros poisson pour ton dîner." Alors maman regarde le poisson et elle dit : "Oh, ça va être bon pour le dîner, ça!" Mais ce qu’il a reçu, c’était une déception : "Elle a fait le dîner sans mon poisson", et il s’en retourna en levant les épaules : "Oh, ça doit être qu’il n’est pas assez gros!"

Petits enfants d’amour, maintenant que vous savez que vous n’êtes pas des poissons, je vais vous expliquer. L’imagination n’est-elle pas un mouvement? Qu’est-ce qu’il y a de vrai dans tout cela? Est-ce que l’eau est vraie? Et pourtant, il avait peur de tomber dans l’eau : il avait ce besoin en lui et ce besoin était tellement fort qu’il voulait continuer et continuer, si bien qu’il était prêt à tout pour que cela soit dans sa vie. Alors, il a continué et il a continué : c’est ce que vous, vous faites. Vous vivez dans un monde où il n’y a pas de vie, où tout n’est que mensonges, erreurs : (peur). Mais comment, vous, vous pouvez vivre avec la vérité, alors que vous vivez dans vos peurs? Il est plus facile de vivre dans la peur que de savoir qu’il y a autour de vous des mouvements imaginaires qui peuvent vous atteindre. Satan est vrai et ce qu’il a mis en vous prend forme, prend vie par votre consentement. Il faut donner à Dieu ce que vous avez accepté et ce n’est qu’un début.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Satan n’est pas pour nous, il est contre nous. Satan est un esprit faux, un esprit menteur, manipulateur, dominateur. Il se sert de ce qui est en chacun de nous pour nous amener à faire des mouvements; alors, là, à cet instant la peur devient un mouvement qu’on peut toucher, ressentir, vivre. Lui, il ne peut pas nous faire plonger dans un mouvement de peur si, nous, nous ne sommes pas dans ce mouvement. Lui est la tentation, lui est l’orgueil, lui est la noirceur, lui est tout ce qui est faux : tout ce qui est faux n’a pas de mouvement; alors, il vient chercher ce qu’il y a en nous, autour de nous, pour faire des  mouvements. Il est la cause de nos choix, la tentation de nos mouvements, et nous sommes les victimes de notre ignorance : conséquences.

Nous sommes des enfants de Dieu et nous avons consenti à faire des mouvements devant la tentation. Alors, tout ce qui s’est développé dans notre vie et qui nous a fait peur, nous en sommes les oui. Satan n’aurait pu rien faire, si, dès les débuts, Adam avait dit non. Il fallait que la tentation soit, et la tentation n’est pas quelque chose qui est palpable, elle devient palpable lorsqu’il y a mouvement, il y a la peur lorsqu’il y a mouvement. Alors, voyez-vous combien de mouvements nous avons consenti dans notre vie et cela depuis si longtemps!

La Sainte Vierge ne cesse de nous dire : "N’ayez pas peur. Gardez-vous dans la paix." Lorsqu’on est dans la paix et lorsqu’on n’a pas peur, là, on peut voir arriver les tentations. Dans la paix et dans la confiance : nous pouvons garder notre langue à la bonne place, nous pouvons nous calmer devant un mouvement qui veut se montrer, nous pouvons percevoir un sentiment qui veut être maître de nous par la peur. La paix vient de Dieu. La peur ne vient pas de Dieu, elle est venue en nous par la désobéissance. Notre chair meurtrie, dans sa faiblesse, a consenti à répondre à la tentation.
Voyez-vous, Satan! Satan, il aime que nous ayons peur parce que lorsqu’on a peur, on ne s’aime pas, et comme on ne s’aime pas, on ne regarde pas : on ne regarde pas Dieu comme étant le seul qui est tout dans notre vie, on a tendance à s’appuyer sur autre que Dieu et la personne sur qui on va s’appuyer, c’est sur nous : "J’ai peur de perdre mon emploi. Oui, je pense comme ci, je vais faire ci, je vais faire ça. Oui, je ne ferai pas ça; demain, je vais appeler une telle personne, là, je vais avoir une idée sur ce qui m’attend au travail." On s’appuie sur l'être et non pas sur l’enfant de Dieu. On devient quelqu’un d’indépendant, on devient quelqu’un qui a besoin de quelque chose qui n’est pas nécessairement de Dieu.

C’est nous-mêmes qui nous nous mélangeons. Pour être mélangé, il faut qu’il y ait des ingrédients : la confiance, le manque de confiance; l’abandon, le contrôle; tout cela fait un mélange : "Je suis tout mélangé. Qu’est-ce qui est bon pour moi et qu’est-ce qui n’est pas bon pour moi? Qu’est-ce que Dieu veut et qu’est-ce que Dieu ne veut pas? Je fais cela parce que Dieu le veut ou je fais cela parce que Dieu le veut."

Qu’est-ce qui fait qu'on n’est jamais certain des gestes que l’on pose? C’est que nous sommes enfants de Dieu, mais nous sommes en même temps l’être : l’enfant de Dieu qui ne fait confiance qu’en Dieu, qui garde sa paix, qui n’a pas peur; l’être qui est en nous, qui a grandi avec son intelligence, oui, contaminé avec les autres intelligences et qui veut s’en sortir, qui veut aimer et être aimé.
Le petit enfant, lui, n’a pas besoin de se poser cette question puisqu’il s’aime. Il sait que tous les gestes qu’il fait, ce sont des : je m’aime, je m’aime, parce que Dieu m’aime. Il est tout amour pour lui-même. Il ne nuit pas à personne. Il sait que personne ne veut lui nuire parce qu’il regarde les autres comme il se regarde : "Puisque je m’aime, maman m’aime; puisque je m’aime, tout est beau; puisque je m’aime, j’ai le repos". Tout mouvement, c’est de l’amour.

Mais l’être, l’être, lui, n’est pas ainsi : comme au tout début, il a compris par ses blessures qu’il ne s’aimait pas; alors, il regarde les autres : "Maman ne m’aime plus; papa va me refuser ça; je vais perdre mes amis; mon mari va me quitter; mes enfants vont être malheureux; je vais attraper le cancer; je n’irai peut-être pas au Ciel". Ça, c’est l’être : la peur; alors, nous vivons avec la peur, à cause que nous avons consenti à faire mouvement pour Satan.

C’est lui qui a voulu que nous fassions des mouvements qui ne sont pas amour. Alors, nous sommes entrés dans la noirceur et une fois dans la noirceur, on n’a rien vu : on n’a pas vu que Satan manipulait les enfants de Dieu, on n’a surtout pas vu qu’il nous manipulait, on ne s’est pas aperçu que tout s’écroulait autour de nous à cause des mouvements donnés à Satan, et aujourd’hui l’Esprit de Dieu vient nous parler pour nous montrer la lumière.
La lumière est un mouvement de vie, la lumière est un mouvement d’amour, la lumière, c’est Jésus et Jésus est ce que nous, nous sommes : nous sommes la chair de la Chair Éternelle, nous sommes l’amour de l’Amour Éternel, nous sommes mouvement du Mouvement : le Verbe, Jésus. Nous ne pouvons vivre que si nous sommes en Jésus. Tout est en harmonie dans la Lumière, alors il faut accepter d’être le petit enfant qui veut se laisser consoler par Dieu.

Si on se regarde, on a tous une moyenne de quarante ans : "gentil le Saint-Esprit!" Il faut toujours penser que là où il y a des enfants, les enfants l’emportent toujours sur les personnes âgées, alors il y a des enfants parmi nous : "Merci, Seigneur!"

Dieu dit que nous allons être libérés de notre peur, guéris de notre peur que si nous vivons comme des tout petits enfants. Jésus, il veut prendre nos blessures. Il sait que nous vivons dans la douleur, mais, tranquillement, il nous enveloppe du manteau de la douleur d’amour, et l’enfant, lui, sait que lorsqu’il reçoit un manteau de Jésus, c’est vrai. Il sait que ce n’est pas de l’imagination parce qu’il a vu, il a vu l’amour de Dieu, il a compris son sacrifice sur la croix, il sait qu’il est sauvé.

L’enfant vit cela. Ne sommes-nous pas cet enfant? Ne sommes-nous pas l’enfant qui croit que Jésus est vivant dans l’Eucharistie et que Jésus est là pour nous, pour nous nourrir de son Corps et de son Sang? Nous croyons en cela. Nous croyons que Jésus est ressuscité. On ne peut pas ne pas croire en cela, car on ne serait pas assis ici à écouter quelqu’un qui parle en avant et qui semble chercher ses mots.

L’Esprit de Dieu nous fait comprendre que nous sommes vrais, que nous sommes vivants, que nous sommes mouvements et que nous devons refuser le néant. Nous devons refuser de participer aux ténèbres : ce sont les ténèbres qui nous font peur, ce sont les ténèbres qui nous font pleurer, ce sont les ténèbres qui nous dominent, ce sont les ténèbres qui veulent avoir un pouvoir sur nous, en se servant de mouvements vivants contre nous : les enfants de Dieu contre les enfants de Dieu.

Nous sommes mouvements, mais Satan n’est pas mouvement. Nous sommes vrais et Satan n’est pas vrai. Nous voulons entendre la vérité, Satan va tout faire pour pas qu’on entende la vérité. Lorsque nous serons à la maison et que nous nous apercevrons que nous avons peur, peur parce que nous venons d’entendre que notre enfant a encore été dans la drogue alors qu’il avait dit qu’il n’y retournerait pas, alors nous allons donner cette peur à Jésus, nous allons lui donner causes, choix et conséquences et tous ceux qui vivent la même chose, nous allons accepter le manteau de la douleur avec l’amour de Dieu, enveloppé de la confiance de Dieu. Oui, nous allons avoir peur encore, mais cela va diminuer. Plus nous allons donner et plus la peur va perdre son pouvoir sur nous, sur les mouvements de vie en nous.

Sommes-nous vivants encore? Oui, nous sommes vivants, nous ne sommes pas morts. Il n’y a mort que si on refuse Dieu totalement. Qu’il n’y ait qu’une toute petite pensée que Dieu est là. Essayez de penser au grain de sable et mettez-y une ombre, et reculez-vous de cette ombre jusqu’à ne pas l’apercevoir, mais vous savez que cette ombre est là, eh bien, tant qu’il y aura cette ombre, tant qu’il y aura de l’amour pour Dieu aussi petit que cela, nous serons la vie!

Nous sommes vivants et Satan n’a pas de victoire sur les vivants. Oh oui, il nous jette par terre, oui il s’attaque à nos enfants, oui il s’attaque à l’Église, oui il s’attaque au prêtre! Il ne s’attaque pas au prêtre, mais à sa volonté humaine. Le prêtre est intouchable; même si le prêtre, au bout de dix ans, commet un péché avec sa volonté humaine en allant vers d’autres hommes pour connaître de l’impureté, Satan ne s’attaquera qu’à l’homme, l’être, pas l’enfant de Dieu, parce qu’il est Vie. Puisqu’il ne peut pas donner la mort à l’enfant de Dieu qui est, parce qu’il a encore de l’amour aussi petit que le plus petit grain d’ombre qu’il soit, comment peut-il s’attaquer au Christ-Prêtre? Il ne peut pas parce que le Christ-Prêtre, c’est le Fils de Dieu vivant.

Il faut comprendre que Satan est un être déchu. Il a échoué, il n’a pas gagné, il a perdu; alors, il s’attaque, il s’attaque, il s’attaque à la vie, mais tant qu’il y aura de la vie, il ne sera jamais, jamais, jamais, jamais en pouvoir de cette vie totalement. Il faut croire en cela. Croire en cela, c’est croire en ce que nous sommes : des enfants aimés de soi-même devant Dieu, pour Dieu.

Nous sommes la vie, nous sommes vivants, car la vie est le mouvement. Qu’est-ce qui peut remporter l’un sur l’autre : la vie ou la mort? Le mouvement ou ce qui n’est pas mouvement? C’est le mouvement. Le mouvement, ça a de la pesanteur, l’autre n’a pas de pesanteur. Le mouvement : c’est la joie, c’est quelque chose qui se montre, c’est quelque chose qui se partage, c’est quelque chose que l’on veut. Mais la tristesse, c’est quelque chose qui n’est pas, cela vient de la peur, de l’imagination, de la fausseté, de la manipulation, du mauvais pouvoir.
Nous avons tout ce qu’il nous faut à l’intérieur de nous pour redevenir des enfants de paix. Nous avons tout ce qu’il nous faut pour vivre notre vie en êtres vrais. À l’instant où nous voulons, tout se fait. Même si on se dit : "Ah, je ne suis pas capable, j’ai essayé, mais il me semble, ça ne fonctionne pas bien", le petit essai a fait ses effets. "Je ne suis pas capable" : n’est pas un refus catégorique, c’est tout simplement le mouvement entre la désobéissance et le refus. "Je ne suis pas capable de faire mieux que ça. Qu’est-ce que je pourrais faire d’autre pour activer ce que j’ai commencé?" C’est tout simplement une déception face à ce que nous avons fait; alors, ce n’est pas un refus, c’est tout simplement qu’on est à terre avec notre douleur. Alors, il faut la porter, notre douleur, notre croix d’amour, et cela nous allons avoir la force à cause des autres. D’autres vont, à ce moment-là, donner leur peur à Dieu : "Je n’entre pas dans ce mouvement, je ne joue pas ce jeu-là, je n’accepte pas ce que je viens d’entendre, je me veux amour"; à l’instant où on se veut amour, on se voit devant Dieu.
N’essayons pas de dire ces paroles, comme les personnes du Nouvel Âge font. Elles mettent un gros moi devant elles, et non pas parce qu’elles n’aiment pas Dieu, mais elles ont appris à être orgueilleuses à cause de Satan. Dans ces moments-là, elles ne sont pas dans le mouvement de la vie, mais dans le mouvement de la tentation.

Alors, le Seigneur dit : «Allez vous reposer maintenant quelques minutes.»