Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2008-10-04 - A.M.  Partie 2

 

♪♪♪       J'ai oublié ton Nom, pour aller vers le monde, je n'avais pas compris que l'Amour, c'était toi.

C'est mon cœur, en bâillon certains jours, qui vit là, et mon âme frémit à l'appel de ta loi…

 

            «Je laisse couler en chacun de vous ma Présence : Présence d'amour, elle remplit vos vies.

Soyez la toute petite graine que je dépose en vos frères et vos sœurs, et laissez-moi l'arroser de mes élans d'amour.»

           

Jésus : La rosée, c’est un mouvement. Elle vient prendre vos vies afin que vous puissiez entreprendre votre vie pour qu’elle puisse produire : produire des fruits d’amour. Chaque matin, Dieu est présent. Il fait lever pour vous le soleil, il vous apprend à vous conduire en enfants de Dieu, il met en vous des grâces qui vous font ressortir tous vos dons. Vous devenez une nourriture pour tous ceux qui ont faim d’amour et (les) personnes qui sont auprès de vous et qui se nourrissent de vous-mêmes, donnent à leur tour des fruits d’amour et vous, vous mangez ce fruit. Cela est un mouvement d’amour. Vous êtes mouvement et tout ce qui est autour de vous est mouvement. Si j’appelle pomme le fruit, avant qu’il soit appelé pomme, je le nommais mouvement.

Petits enfants d’amour, la création est mouvement et tout ce qui est appelé par vous des fruits, des légumes, et que chaque espèce a son propre nom : tout est mouvement. Avant que chaque mouvement soit prononcé par vous, par un nom qui identifie : tout était mouvement, et tout est mouvement, et tout sera mouvement de vie, parce que Dieu le veut. La volonté humaine est venue dans la vie du mouvement et elle a pris place. Et tout fut devant vous comme étant pour vous-mêmes, et vous avez appris à garder pour vous-mêmes ce qui était pour tous les enfants de Dieu.

«Un jour, un petit crapaud vient s’installer sur le quai. Il coassait à tous les soirs. Son cri retentissait partout sur le lac et on pouvait entendre ce petit cri. Orgueilleux de ce qu’il entendait, il continua à prononcer ses cris. Il écoutait et il savourait, et plus le bruit retentissait à lui et plus il augmentait son bruit d’amour. À un moment donné, il était si gonflé qu’il ne put ressortir le bruit, car il s’étouffa avec son propre cri. Alors, ce qu’on a entendu, c’est un grand coup de tonnerre. Lorsqu’il entendit ce grand cri de tonnerre, il plongea dans l’eau. "Ah! j’ai eu si peur!" Alors, il continua à entendre : il n’entendait plus rien. À un moment donné, alors qu’il était toujours à l’écoute, il vit : il vit s’approcher près de lui un gros poisson. Il eut tellement peur qu’il sauta à nouveau sur le quai. Mais une fois sur le quai, il se souvint du grand coup de tonnerre qu’il avait entendu. Il devait choisir : le quai ou la bouche du poisson. Comme il ne pouvait plus choisir à cause de son affolement, il émit un tout petit cri. Personne ne put le percevoir que lui-même et dans un mouvement, il sauta sur l’herbe : le voilà sauvé.

À cet instant, il entendit : "Qui vient vers moi?" Le petit crapaud aurait bien voulu répondre, mais tout ce qui sortait de lui c’était : Couac, couac. Alors, on n’entendit plus rien, alors il crut qu’il avait fait fuir celui qui parlait. Mais à nouveau, la voix se fit entendre : "Approche-toi pour que je t’apprenne à parler." Alors, le petit crapaud approcha, croyant qu’il était capable maintenant de faire conversation, mais il s’aperçut que malgré toutes les leçons, tout ce qui sortait de lui c’était : … Alors que tout ce qui était de lui-même était en diapason avec la voix : il comprit qu’il n’avait pas besoin de faire un effort parce que celui qui lui parlait était son Créateur. Tout était en lui : il ne cherchait pas à être un autre qu’un crapaud maintenant. Il savait qu’il avait besoin du poisson, afin qu’il puisse être pour lui un bon compagnon. Mais le temps, le temps que le poisson apprenne ce que lui venait d’apprendre, il avait affaire à ne pas trop s’approcher de lui. Mais il garda toujours cet espoir : cet espoir qu’un jour il vivrait heureux dans ce lac avec son ami.»

Aujourd’hui, mes enfants d’amour, vous êtes comme des petits crapauds. Tout ce que vous apprenez, c’est à vous écouter. Et plus vous vous écoutez et plus votre langage devient pour vous quelque chose qui vous donne de l’orgueil. Et plus vous entrez dans cet orgueil et plus vous voulez vous écouter : vous venez à croire à tout ce que vous entendez et tout ce que vous entendez et qui vient de vous-mêmes devient de plus en plus important dans votre vie. Cela est si important que vous mettez sur écrit ce que vous avez dit et entendu. Et comme les écrits deviennent importants pour vous, vous mettez cela sur des tablettes afin que vous puissiez plus facilement consulter vos propres paroles. Et ce que vous mangez quotidiennement, c’est ce que vous-mêmes avez voulu (dans) votre assiette : le reflet de vous-mêmes. Vous mangez votre statut : vous avez appris à vous aimer, vous avez appris à reconnaître que vous êtes puissants et que tout ce qu’il y a autour de vous doit s’incliner devant votre savoir.

Petits enfants d’amour, je vous parle de vos petits dieux. Vos petits dieux, n’est-ce pas votre propre langage? Vos petits dieux, n’est-ce pas vos peurs qui font en sorte de vous protéger? Vos petits dieux, n’est-ce pas vos connaissances qui vous rendent supérieurs aux autres? Vos petits dieux, n’est-ce pas ce qui fait en sorte que vous consultiez ceux qui savent où vous devez aller? Vos petits dieux vous conduisent là où eux veulent que vous alliez. Vos petits dieux vous montrent comment vous reposer en eux. Et tout ce que vous faites, petits enfants, vous ne faites que vous écouter.

Et aujourd’hui, enfants d’amour, vous avez peur de vos dieux que vous-mêmes avez composés : ils sont votre langage. Et parce qu’aujourd’hui vous avez peur de vos dieux, vous sautez sur tous ceux qui parlent contre vos dieux. Non pas parce que vous voulez approuver vos dieux, vous avez beaucoup trop peur de vos dieux. Vous avez peur d’être mangés par eux, alors vous ne savez plus comment vous comporter, vous ne savez plus si vous allez continuer à vous écouter pour éviter les dieux; alors vous apprenez : vous apprenez à entrer en vous jusqu’au jour où vous saurez qu’il n’y a qu’un seul Créateur. Mais d’ici ce temps-là, mes enfants, il va falloir que vous appreniez à découvrir qui vous êtes et ce que vous avez fait pour détruire votre peur. Une fois que vos peurs seront détruites, les dieux se casseront. Et comme vous n’aurez plus rien à mettre dans vos assiettes, vous ne mangerez plus votre prochain. Alors, vous serez heureux en vous et eux seront heureux en eux, et vous serez heureux comme des petits poissons dans l’eau.

Voyez-vous, petits enfants d’amour, il est plus facile de vous regarder comme des petits crapauds; ainsi, vous ne pouvez plus accepter que vous avez encore une cervelle de moineau. Tout ce que Dieu veut pour vous, c’est vous montrer votre vie, et vous montrer ce que vous, vous n’avez pas vu dans votre vie. Je vais tranquillement vous faire boire le calice, celui que moi j’ai regardé et qui a fait transpirer de sang ma Chair. N’ayez pas peur, mes enfants, tout est déjà accompli.

Avez-vous faim, mes enfants?

 

Salle : Oui.

 

Jésus : Alors, allez manger même si vous voulez encore de ma nourriture.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Amen.

 

Tous : Amen.