Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2006-03-10

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Jésus vient de me dire : «Dis bonjour, et dis-leur que c’est moi qui leur dis bonjour.»

Plusieurs connaissent la Fille du Oui à Jésus sous le nom de Francine Bériault; est-ce qu’il y en a qui m’entendent pour la première fois? Alors, je suis en chacun de vous.

À la communion, Jésus m’a montré : lorsqu’il m’a reçue et lorsqu’il a dit : «Je te prends», j’ai glissé, oui, j’ai glissé avec Jésus; j’étais un enfant, un tout petit enfant, j’avais peut-être 2-3 ans, mais pas plus, alors je riais et Jésus riait avec moi, et il m’a amenée, il m’a amenée dans un endroit merveilleux.

Je voyais des enfants de mon âge; il y en avait qui jouaient à courir après des papillons, d’autres faisaient la ronde, ils chantaient, ils étaient heureux; il y en avait d’autres qui jouaient ensemble, toujours unis; ils étaient unis.

Je sentais cette unité et l’unité se faisait par Jésus; je savais que c’était parce que nous venions de recevoir le Corps de Jésus, le Sang de Jésus : il nous prenait.

Il disait : «Je veux que tu te donnes, je veux que tu sois tout abandon»; alors, j’ai vu la main du Père et j’ai entré dans la main du Père et, à cet instant, tout est (de)venu noir; il me demandait l’abandon : «Ce n’est pas toi qui vais te présenter avec ta volonté humaine; rien ne viendra de toi, tout viendra de Dieu.»

Et, à cet instant, une toute petite lumière est sortie de la main; il n’a pas eu besoin d’enlever sa main sur moi, la lumière traversait à travers sa main parce que j’étais ce que lui voulait que je sois : une lumière; et la lumière s’est levée, et j’ai pénétré dans votre cœur.

J’ai pénétré dans le cœur de chacun de vous qui êtes ici présents, et je savais aussi que vous étiez lumière parce que votre lumière se reflétait à l’intérieur de moi, je voyais toutes ces petites lumières à l’intérieur de moi.

Nous étions dans la joie et dans la paix en Dieu et, soudain, nous (nous) sommes mis à monter, à monter et à monter; nous avancions tous ensemble et nous formions un cœur, un seul cœur; nous étions des toutes petites lumières.

Et soudain ce cœur est apparu tout au haut, et on pouvait regarder ce cœur; c’était le cœur de l’Église et il brillait, et cette lumière était lumineuse; il y avait autour de cette lumière de la noirceur, tout était noir, sauf le cœur, et nous étions ce cœur; alors, Jésus, il a dit : «Va», et à cet instant, j’ai ré-ouvert les yeux.

Dieu nous demande de nous donner pour nos frères et nos sœurs du monde entier, ceux qui sont dans la noirceur; Dieu prend chaque personne ici présente et il l’unit à toutes les autres personnes pour ne former qu’un seul cœur.

C’est ce que Jésus fait à chaque rencontre; nous sommes tous des instruments d’amour, comme moi je suis un instrument d’amour.

Je n’ai pas à savoir ce que j’ai à dire, je m’accomplis, je donne mon oui sans cesse et il fait de moi parole; je suis comme une parole, je suis ce que vous êtes : à l’intérieur de vous est Jésus, à l’intérieur de vous est le Verbe, c’est Jésus qui agit.

Nous sommes l’Église et l’Église, c’est Jésus; nous sommes la tête en la Tête; Jésus nous accepte en lui, il veut que nous soyons pour nos frères et nos sœurs un don d’amour comme lui il a été un don pour nous : il s’est donné.

À cet instant même, Jésus prend tout de vous; il vous rassemble, il vous prend afin que vous soyez tout amour pour ceux que vous aimez en vous.

À l’intérieur de vous, il n’y a que de l’amour, car lorsqu’on reçoit Jésus, nous ne sommes plus, nous sommes Jésus; nous devenons l’amour, nous devenons le mouvement : nous sommes le mouvement en l’Église.

L’Église est présente et, parce que l’Église est présente, nous sommes, alors Jésus va faire un mouvement d’amour : il va lui-même parler en votre intérieur.

Ce qu’il va dire, c’est ce que vous voulez entendre parce que ce que Jésus dit : «Vous avez faim et vous avez soif de vérité : vous avez faim d’amour».

Alors, il dit : «Ferme les yeux».

 

Jésus : À l’instant où Dieu se manifeste à vous, vous vous reconnaissez dans le mouvement de la Volonté de Dieu; il n’est pas à vous de connaître ce qui se passera, mais à vous de vous abandonner.

Ces paroles sont à Dieu, ces paroles vont vous démontrer qui vous êtes; ces paroles veulent nourrir l’être que vous êtes afin que vous soyez nourriture pour ceux que vous aimez, ceux que vous portez en vous.

Chacun de vous, (vous) avez été choisi, chacun de vous, (vous) devez apporter à l’Église ce qu’elle demande : la vérité; toute vérité doit sortir des enfants de Dieu par la puissance du Saint-Esprit; toute vérité doit être nourrie en vous par la puissance du Saint-Esprit.

Vous êtes vérité lorsque vous vous laissez prendre par le mouvement de Dieu, vous devenez par moi le sel de la terre : un aliment; chacun de vous, (vous) devez apprendre à vous donner, à être nourriture pour celui qui a faim, à être douceur pour celui qui demande à connaître des mouvements d’amour.

Autour de vous, il y a beaucoup de souffrances; autour de vous, il y a beaucoup de froideur; vous avez à vous donner, vous avez à vous abandonner, car Dieu passe par ses enfants choisis pour aller chercher ses enfants qui se sont éloignés.

Ces paroles nourrissent votre intérieur; ces paroles sont nécessaires en ces temps, en ces temps où il n’y a plus de place pour la vérité, en ces temps où on ne veut que s’écouter, paraître.

Celui qui (ne) cherche qu’à paraître est un être faux, il ne peut se reconnaître comme étant enfant de Dieu, car toute apparence n’est qu’extérieure; il faut vivre de votre vie intérieure, là doit être ce que vous êtes, là seulement vous êtes des êtres vrais, des êtres de vérité, des êtres de grandeur, afin de pouvoir connaître ce que Dieu attend de vous.

Dieu met en vous des grâces d’abandon, des grâces d’amour, des grâces de lumière : recevez, vous qui avez dit oui, vous qui avez consenti à venir entendre ce que Dieu a déposé à l’intérieur de vous.

Chaque enfant de la terre est en présence de la Parole de Dieu; chaque enfant de la terre est dans le mouvement de Dieu : le mouvement de Dieu est vie; il n’y a que la Vie qui puisse faire connaître à chaque enfant de la terre qu’il est vivant, qu’il est vrai, qu’il a à se laisser prendre par Dieu afin de connaître son existence : chaque enfant vient en ce monde pour aller vers mon Père.

À vouloir connaître ce que ce monde a à démontrer, les enfants de Dieu se perdent, les enfants de Dieu s’écartent, les enfants de Dieu se cherchent, les enfants de Dieu se meurent.

En chacun de vous, vous portez ces enfants; en chacun de vous, vous avez à vous laisser prendre par le mouvement de Dieu qui vous nourrit, qui vous apprend que vous êtes les choisis.

Vous avez entendu un Être d’amour qui est venu parmi vous pour vous parler de l’amour; vous savez, vous, qui est cet Être; vous savez, vous, qu’il s’est donné par amour pour vous; vous savez, vous, qu’il a pris tout de vous pour faire de vous un être nouveau : je suis Celui qui s’est donné pour vous, je suis Celui qui vous transforme en êtres d’amour.

Vous avez, vous aussi, connu, mes enfants, la noirceur : chacun de vous êtes habités de souffrances, souffrances de la chair; ces souffrances, mes enfants, sont en vous, elles sont dans votre quotidien parce que vous avez commis des péchés.

À l’instant où vous avez prononcé ces péchés à un prêtre et que vous avez obtenu l’absolution, tout votre être recevait les grâces de l’Amour, tout votre être se renouvelait par la présence de Dieu et à l’instant où vous avez reçu mon Corps, à l’instant où vous avez reçu mon Sang, tout votre être resplendissait de ma Présence, mais votre chair!

Oh! chair, comme elle souffre cette chair qui cherche la vérité, cette chair qui cherche à être guidée par Dieu; oui, vous, vous consentez à être guidés par Dieu, vous connaissez maintenant que votre volonté humaine a fait de vous des esclaves; votre volonté humaine a fait que vous avez chuté parce que la volonté humaine répond à l’appel de la chair, puisque la volonté humaine a été en la chair et s’est fait connaître à la chair par la désobéissance.

Si, aujourd’hui, vous connaissez que Dieu parle de la purification de la chair, c’est parce que vous avez accepté; vous avez consenti à faire des pas avec Dieu, vous avez consenti à porter votre croix, vous avez consenti à être des instruments d’amour pour ceux qui ne connaissent pas encore ce mot : purification; la purification est mouvement, la purification est translucide, elle laisse paraître ce qui est caché.

Depuis tant et tant d’années, à l’intérieur de vous, il y avait des mouvements cachés et ces mouvements vous faisaient souffrir et vous font encore souffrir, mais combien votre souffrance est peu en comparaison à ce qu’elle était.

Maintenant vous savez, maintenant vous pouvez vous reconnaître à travers cette souffrance; vous savez qu’à cause de vos péchés, il y a eu des conséquences et ces conséquences, vous les avez portées en vous; aujourd’hui, vous pouvez parler avec une certaine vérité sur ce que vous avez connu dans votre passé; ce que vous connaissez commence à être connu de vous par vos oui, par votre abandon.

Enfants d’amour, il y a parmi vous des enfants qui entendent ces paroles, mais elles ne sont pas évidentes pour ces personnes; donnez-vous, offrez-vous, laissez Dieu prendre en vous l’enfant, l’enfant qui veut se donner, l’enfant qui veut partager.

Un enfant aime écouter, alors écoutez ceci : "Au bord d’une rivière, il y avait un ours, et cet ours, à tous les jours, entrait dans l’eau; il scrutait l’eau et lorsqu’il voyait l’eau qui bougeait, d’un coup de patte, il frappait l’eau, et lorsqu’il frappait l’eau, il en ressortait un poisson; il saisissait le poisson et, tout heureux, il ressortait de l’eau, et il se régalait, car il venait d’attraper sa nourriture, et cet ours connaissait ce mouvement parce qu’il était en lui, ce mouvement était connu de lui.

L’ours ne se posait jamais la question : “Comment se fait-il que je sache qu’il faut que je frappe l’eau lorsque l’eau est en mouvement, et comment se fait-il que je peux percevoir un mouvement dans l’eau, alors que parfois l’eau ne bouge pas? L’ours ne se posait pas cette question, il s’accomplissait, il était comme uni à ce mouvement; il avait besoin de ce mouvement, car ce mouvement lui apportait la nourriture.

Tout près de l’ours, il y avait un lièvre; le lièvre regardait l’ours, il n’osait s’en approcher, mais le lièvre avait l’œil à l’affût, il attendait que tout soit calme pour pouvoir capter des mouvements, et lorsqu’il captait des mouvements, le lièvre accourait, car le lièvre voulait savoir, il voulait connaître d’où venait ce mouvement; il était curieux le lièvre, il avait acquis cette sagesse de demeurer inactif afin de pouvoir capter le mouvement; il aimait s’amuser ainsi, c’était sa joie, il aimait bondir.

Le lièvre s’arrêta, il écouta, il entendit un son, il ne bougea point; lorsque le son s’arrêta, le lièvre bondit et il scruta afin de reconnaître l’endroit; en lui, il y avait une satisfaction, il était comme maître de ses mouvements; le mouvement était en lui et il pouvait, lui, être en relation avec ce mouvement.

Le lièvre ne se demanda point qui avait mis ce mouvement en lui; le lièvre ne se demanda pas pourquoi il pouvait capter les sons; le lièvre ne se demanda pas pourquoi il était vif à tout mouvement, il était; tout en lui était connaissance, tout en lui, il acceptait; il se reconnaissait être et cela le satisfaisait.

Non loin de lui, il y avait un être qui se tenait debout; il semblait si agile : il pouvait pénétrer dans l’eau, il pouvait en ressortir, il pouvait courir, il pouvait parler, rire, il pouvait se regarder; cet être pénétra dans l’eau; il avait vu l’ours faire ce mouvement, et il voulut en faire autant, mais il n’avait point le succès de l’ours.

Alors, il sortit de l’eau et il se demanda : “Pourquoi, pourquoi est-ce que je n’ai pas l’agilité de l’ours, lui qui est gros? Lui qui n’a pas mon agilité (est) plus agile que moi, comment se fait-il? Aurait-il une intelligence supérieure à la mienne?”

Alors, il regarda et il vit le lièvre; il se mit à courir, il s’arrêta; il s’est aperçu qu’il était beaucoup plus essoufflé que le lièvre; il regarda, mais il ne vit pas ce que le lièvre voyait, et cet être se posa la question : “Je suis plus grand; je peux faire des mouvements que lui ne peut pas faire; je peux aller fouiller là où lui n’a pas pensé d’aller et, pourtant, lui trouve ce que moi je ne trouve pas, voit ce que moi je ne peux voir, comment se fait-il? Pourquoi lui et pas moi?”

Alors, il s’en alla avec ses questions et il commença à former des plans; il prit un morceau de bois et il entra dans l’eau; le bois qu’il tenait était pointu; il scruta l’eau et lorsqu’il put, avec ses yeux, voir un poisson, il lança ce bois et il attrapa ce poisson; l’être venait de découvrir qu’il était capable, avec son intelligence, d’attraper sa nourriture et il avait aussi conquis la vitesse, et il avait aussi appris qu’avec ses yeux il pouvait voir.

L’être se dit : “Je suis un être parfait; je peux faire de moi un être supérieur à ces animaux”; alors, cet être fit de lui un être supérieur à tout ce qu’il voyait; à chaque fois qu’il se posait des questions, il semblait trouver la réponse.

Un jour, il vit un enfant près de lui, un tout petit enfant, il le regarda, et l’enfant lui sourit; lui se demanda : “Pourquoi me sourit-il?” L’enfant continua à lui sourire.

L’être tourna son regard, car ce qu’il voyait ne lui plaisait pas, car il n’avait pas le goût au sourire : “À quoi sert ce sourire si ce n’est que de découvrir ma faiblesse, si ce n’est que je dois apprendre à me donner; j’ai ce qu’il me faut”; il continua toujours à s’interroger sur ce qu’il devait faire pour pouvoir toujours monter, monter et monter plus haut, plus haut, devenir supérieur à tout.

L’être n’avait pas compris que ce qu’il avait découvert, c’était ce qu’il était de l’extérieur; l’enfant qui souriait, c’était lui, c’était l’enfant qu’il était avant de se poser ces questions, avant de regarder l’ours, avant de regarder le lièvre; il était heureux, il acceptait ce qu’il était : l’enfant qui aime jouer, l’enfant qui aime regarder, l’enfant qui aime courir, l’enfant qui ne se pose pas de questions, l’enfant qui fait confiance, l’enfant qui se sait aimé de Dieu, l’enfant qui a tout de Dieu, l’enfant qui apprend qu’à chaque jour Dieu le nourrit, qu’à chaque jour Dieu pourvoit à ses besoins; il n’avait pas su se reconnaître : il avait perdu l’intelligence, l’intelligence de Dieu.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Chacun de nous, (nous) avons des choix dans notre vie; chacun de nous, nous avons tous été des enfants de Dieu; chacun de nous, (nous) avons couru, avons joué, avons été simples; chacun de nous, nous avons regardé le soleil, nous avons aimé sa chaleur; chacun de nous, on s’est couchés avec le repos du soir; chacun de nous, (nous) avons été satisfaits de notre journée jusqu’au jour où notre intelligence nous apprenait que nous étions autonomes.

Nous apprenions à nous servir du langage pour obtenir ce qu’on voulait, nous avons avec notre intelligence accepté de faire des mouvements pour démontrer à notre nous-même qui nous étions : un être capable de choisir, un être capable de faire, faire ce qui nous plaît, obtenir par n’importe quel moyen ce qui nous satisferait dans notre vie quotidienne.

À l’instant où nous, nous avons choisi d’être autonomes, nous avons fait des choix, nous avons crié pour obtenir, nous avons pleuré pour manipuler afin d’obtenir, nous avons boudé afin de démontrer notre mécontentement, nous avons regardé avec les sourcils (froncés) pour dire à l’autre que je suis en colère; chacun de nous, (nous) avons fait cela; cela nous a apporté des souffrances parce qu’à l’instant où nous avons crié, nous nous sommes fait mal, parce qu’au moment où on s’est couchés le soir notre être s’en souvenait.

Nous avons voulu nous donner ce repos, mais comment se faisait-il que ce repos n’était plus aussi facile? Parce qu’on apprenait à élever la voix.

Nous avons pleuré et ces pleurs étaient contrôlés, et parce que ces pleurs étaient contrôlés, c’est nous-mêmes qui en faisions le choix; oh! vous direz, mais on était tout petits, on nous avait appris, on nous avait appris que lorsqu’on pleurait, on obtenait; alors, lorsqu’on s’est couchés le soir, on n’était pas toujours satisfaits de notre conduite face aux personnes qu’on avait manipulées, et le petit enfant le savait, nous étions conscients de cela.

Nous avons démontré aux autres notre colère quand on n’était pas satisfaits de ce qu’ils nous avaient fait, mais le soir, on repensait à tout cela, on avait de la difficulté à dormir dans un repos paisible.

Tout cela pour nous démontrer que nos choix nous ont apporté des souffrances; ces souffrances font partie de notre quotidien.

Jésus, depuis quelques mois, nous apprend à donner ces souffrances; aussitôt que nous apprenons que nous avons crié pour obtenir ce qu’on voulait, maintenant on apprend à donner cela à Jésus :

“Oui, j’ai crié dans ma vie, Seigneur, et cela m’a amené des souffrances, mais je te les donne et je sais que tu les prends; toi, tu connais la cause de mes cris, moi, je ne m’en souviens même plus, il y a si longtemps!

Mais je ne peux nier à moi-même que j’ai crié, si je fais cela, je ne suis pas dans la vérité, je me triche à moi-même, alors prends tout parce qu’il y a eu dans ma vie tant de souffrances à cause de cela, et je ne les connais pas toutes; si je ne les connais pas toutes, n’est-ce pas parce que c’est toi qui me protèges? J’ai assez d’intelligence, Seigneur, pour m’arrêter et savoir que si tu le (voulais), tu me montrerais toutes les conséquences de ces cris, mais tu m’aimes et tu me protèges, tu me protèges contre des souffrances.

L’intelligence que j’ai, Seigneur, t’appartient, elle est à toi; si tu as consenti à ce que je m’en serve, c’est que tu connaissais ce que j’étais pour faire dans ma vie et tu connaissais que j’étais pour retourner à toi.

Aujourd’hui, je me reconnais assez intelligent pour savoir que c’est toi qui as pris soin de moi, que c’est toi qui m’as amené là où je suis aujourd’hui : à me regarder, à vouloir te donner ma souffrance et celle de ceux que je porte en moi, parce qu’à chaque fois que j’ai crié, à l’intérieur de moi ça a vibré, et lorsque ça a vibré à cause des cris de colère, de désespoir, cela n’a pas pu m’apporter de la joie et ni pour ceux que je portais en moi; alors, il y a eu beaucoup de souffrances dans ma vie et beaucoup de souffrances dans la vie de ceux que je porte en moi.

Aujourd’hui, je ne peux plus ignorer que je suis membre de l’Église et que je suis l’Église, et que l’Église est en moi et que je suis en elle.

Si mon intelligence est aujourd’hui devant moi pour me faire comprendre que je suis l’Église, c’est parce que c’est toi qui m’as donné des lumières; c’est toi qui veux que j’apprenne, que j’apprenne à me reconnaître aimé de toi parce que si ce serait le contraire, ça ne serait pas l’intelligence de Dieu, ce serait mon intelligence humaine qui m’a fait souffrir depuis plusieurs années.”

Voyez-vous, en ce moment même, Dieu est en train de nous démontrer qu’il y a deux sortes d’intelligence : l’intelligence humaine qui s’est pris pour l’Intelligence ou l’intelligence de Dieu qui est nous-mêmes en Dieu : nous sommes l’intelligence de Dieu.

Dieu est Dieu, Dieu sait tout, Dieu voit tout; n’avons-nous pas appris cela dans notre catéchisme? Dieu est un esprit, on ne peut pas le voir, mais il est partout; il sait tout, il voit tout, il a tous les attributs; c’est ce qu’on nous a appris, alors aujourd’hui Jésus dit : «Vous êtes l’intelligence de Dieu».

Cela nous habite; il n’y a que l’enfant qui peut comprendre cela, pas l’être adulte que nous sommes devenus; si en ce moment même Dieu (ne) nous portait pas, si en ce moment même les grâces d’amour, d’abandon, de lumière, de vérité ne nous nourrissaient pas, on dirait que toutes ces paroles ne portent pas à nous amener vers Dieu, mais à nous mélanger.

L’intelligence humaine a besoin de scruter, l’intelligence humaine a besoin de se prouver, l’intelligence humaine a besoin de preuves, l’intelligence humaine a besoin de se croire importante pour pouvoir comprendre et voir : tout n’est que superficiel.

Quelque chose qui est superficiel, n’est-ce pas quelque chose qui est inutile? Qu’avons-nous à vouloir scruter? Qu’est-ce que cela va nous donner pour notre vie spirituelle? Qu’avons-nous à vouloir des preuves, est-ce que cela va nous amener vers Dieu le Père? Nous a-t-il pas parlé de foi : croire en Jésus, croire en sa Parole, croire que Dieu existe, croire en Dieu le Père?

Nous devons être l’enfant de Dieu, celui qui n’a pas besoin de preuve; nous devons être l’enfant de Dieu, celui qui(ne) fait confiance qu’en Dieu, pas à l’intelligence humaine, mais qu’en Dieu; c’est Dieu qui nourrit l’intelligence que nous sommes parce que nous sommes enfants de Dieu.

Lorsqu’on accepte de mourir en Jésus, nous sommes le Christ, nous (ne) sommes pas des êtres à part entière; celui qui se dit être entier sans le Christ n’est rien, n’est pas vérité; il se sert de l’intelligence, oui, mais pour se nourrir; mais lorsqu’on nourrit un vide, ça n’amène nulle part : celui qui se nourrira de lui-même pour obtenir que ce qu’il veut obtenir n’ira pas vers Dieu le Père, il aura déjà tout obtenu.

Mais l’enfant de Dieu, lui, attend tout de Dieu, lui, veut tout de Dieu; il ne veut pas simplement des miettes puisqu’il est prêt à se donner totalement, alors il veut obtenir la totalité de ce que Dieu lui a donné.

Dieu lui a donné l’amour, Dieu lui a donné tout ce qu’il y a sur la terre : le soleil a été créé pour l’enfant de Dieu, la lune a été créée pour l’enfant de Dieu; tout ce qu’il y a sur la terre, dans les airs, tout ce qu’il y a dans l’eau, tout ce qu’il y a d’enfoui dans la terre qu’on ne voit pas, eh bien, Dieu l’a créé pour nous, tout, absolument tout, mais à cause de ce que nous sommes, à cause de notre volonté humaine, nous avons perdu tout cela.

Dieu veut nous redonner ce qui est à nous : à l’enfant; il ne le donnera pas à l’adulte parce que l’adulte l’a déjà pris : il a pris possession de ce qui est à Dieu.

Voilà pourquoi aujourd’hui l’adulte travaille fort pour avoir son lot de terre, juste assez pour se bâtir une maison, l’entourer d’une clôture, se promener dans les rues; mais, tout cela, il en a payé le prix avec son intelligence : il s’est payé ce lot de terre avec son intelligence, il s’est payé le droit de se promener, car il doit payer : l’intelligence de l’homme a détruit l’enfant qu’il est.

Si, aujourd’hui, il y a des frontières, n’est-ce pas à cause de l’intelligence de l’homme? Si, aujourd’hui, on a de la difficulté à se payer un lot de terre, n’est-ce pas à cause de l’intelligence de l’homme? Parce que tout enfant de Dieu veut sa place, tout enfant de Dieu veut être heureux sur la terre de Dieu, mais on n’en est plus capable.

Dieu est en train de nous montrer qu’on a tout en nous lorsqu’on se reconnaît enfant de Dieu.

Lorsqu’on est heureux à l’intérieur de nous, on se contente de peu; lorsqu’on a la paix, on n’a pas à faire la guerre pour garder notre petit lot de terre; lorsqu’on a de l’amour en soi, on a tous les amis du monde, il n’y a pas d’ennemis; c’est l’enfant de Dieu qui reconnaît sa place parmi les autres en l’Église; il sait reconnaître son frère, il sait reconnaître sa sœur, il sait que Dieu l’aime.

Mais aujourd’hui, nous, nous commençons à peine à ouvrir nos oreilles pour entendre, à ouvrir nos yeux pour voir, souvent nous avons des difficultés; nous savons tout cela, Dieu nous l’a enseigné dans son Évangile.

Toutes ces paroles ont été dites par les apôtres qui étaient enveloppés du Saint-Esprit, mais Jésus vient nous rappeler tout cela; il ne cesse de nous regarder comme des tout petits enfants, il veut que nous soyons attentifs à ses paroles parce qu’il va nous amener plus loin bientôt.

C’est avec douceur qu’il nous amène là où il veut nous amener; il veut que nous soyons témoins de la Vérité; mais pour accepter la vérité, il faut savoir que Dieu nous a donné une intelligence, une intelligence nourrie de son amour, une intelligence enveloppée de sa puissance, une intelligence nourrie de ses grâces, entretenue de ses grâces; à nous de tout accepter cela, à nous de vouloir nous reconnaître comme des petits enfants entre les mains de Dieu.

Dieu veut que nous soyons comme des tout petits enfants, prêts à tout accepter, et cela sera beaucoup plus facile de regarder la noirceur autour de nous, car si on regarde la noirceur en demeurant adultes, nous allons encore connaître des cris, nous allons encore pleurer : on va bouder, on va se mettre en colère, on va juger et on ne pardonnera pas facilement.

Alors, Dieu veut que nous soyons dans l’intelligence de Dieu : ne pas se prendre pour des dieux; vous savez, il y en a beaucoup de dieux parmi nous, autour de nous, avec nous; aujourd’hui, on vit dans un monde où on n’a pas besoin de Dieu, où les enfants de Dieu disent : “C’est quoi ça, vouloir croire à ces sornettes? C’est quoi ça le Royaume de Dieu? C’est quoi le péché? C’est quoi Jésus? C’est quoi ça?”

Aujourd’hui, les enfants de Dieu regardent, du haut de leur escabeau, Dieu, et Dieu, lui, les soutient avec ses grâces parce que Dieu connaît leurs souffrances, alors qu’eux ne les connaissent pas.

Alors, Jésus il dit : «Vous qui avez consenti de descendre de votre escabeau, donnez-vous pour les autres; vous avez quelquefois, mes enfants, remplacé votre escabeau par des échafauds.»

Tout cela pour nous faire comprendre que nous ne sommes pas au-dessus des autres, mais il faut pas non plus se mettre plus bas que les autres : nous sommes tous pareils, nous sommes tous des enfants de Dieu, nous avons tous des souffrances en nous, et notre chair connaît ses souffrances, mais notre chair commence, elle, à connaître ce qu’est Dieu, notre Dieu, son Créateur.

Alors, Jésus dit : «Maintenant, il est bon de prendre un repos.»  Merci.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu a toujours aimé être pour nous un Être qui sert; il veut nous servir, il veut prendre chacun de nous et faire de nous des êtres qui ser(vent) puisque nous sommes en Jésus, puisque nous acceptons de ne plus être, mais être ce que lui veut que nous soyons, et comme il veut faire la Volonté de Dieu le Père, la Volonté de Dieu le Père est de nous rendre semblables à son Fils.

Nous devons servir, nous devons nous donner, alors soyons au service de Dieu, donnons-nous; nous portons en nous l’amour du prochain et l’amour du prochain, c’est se donner, donnons-nous : nous aurons un partage d’amour.

Beaucoup d’entre nous, (nous) savons ce qu’est un partage d’amour : on pose des questions et Dieu répond comme lui le veut, pas comme nous, nous le voulons : à lui de répondre.

S’il y en a qui peuvent commencer, ce sont toujours des questions qui ont un rapport avec l’enseignement que nous avons eu : pas des questions personnelles; alors, si vous voulez les poser, moi, je vais quand même les répéter pour l’enregistrement, afin que ça (serve) pour nos sœurs et nos frères. Merci.

 

Q. Quand on est complètement dans l’abandon, comment on peut s’en rendre compte?

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L’Esprit de Dieu est un mouvement d’amour; l’Esprit de Dieu est un mouvement qui nous fait connaître ce que nous sommes; lorsque nous sommes tout petits, là l’Esprit de Dieu agit, là il nous fait entendre et il nous fait voir.

L’abandon, c’est un mouvement qui nous apprend à ne plus être dans sa volonté humaine, mais être tout pour Dieu, mourir en le Christ : regarder pour Dieu, entendre pour Dieu, ne vouloir que ce que Dieu veut, n’entendre que ce que Dieu veut qu’on entende.

Parfois, il est difficile de savoir si ce que nous faisons, nous le faisons dans l’abandon de Dieu; si cela est en nous, c’est parce qu’il y a en nous quelque chose qui se réveille : nous voulons être tout pour Dieu, nous voulons servir Dieu.

Avant, l’homme et la femme servaient Dieu avec (leur) volonté humaine; ils faisaient des bonnes actions pour plaire à Dieu; ils faisaient tout ce que Dieu attendait et tout allait à Dieu; on rendait service à quelqu’un et on savait que cela plaisait à Dieu, parce que c’était dans les enseignements de Jésus.

Aujourd’hui, Jésus nous a montré un pas de plus : faire tout en la Volonté de Dieu, ne plus le faire avec notre volonté humaine, mais se laisser envelopper de la Volonté de Dieu, comme tout simplement faire la vaisselle et lui dire : “Jésus, ce n’est pas moi qui fais la vaisselle, c’est toi qui la fais, je le consens; je te donne ma vie, prends-la et prends toutes celles qui sont en moi.”

Et Jésus prend ce mouvement et il fait ce mouvement; alors, nous qui faisons la vaisselle, nous savons que c’est Jésus qui la fait; nous savons qu’il nous enveloppe de sa puissance, c’est l’enfant qui fait cela, pas nous; c’est le petit enfant qui réalise que Dieu est plus puissant, que Dieu fait tout.

C’est comme si on quit(tait) notre peau d’adulte pour prendre une peau neuve : consentir à être l’enfant de Dieu, là, maintenant ne plus être, mais être en le Christ.

Comment reconnaître que nous sommes dans l’abandon de Dieu? C’est demeurer dans la paix, dans la confiance que c’est Jésus qui fait la vaisselle; c’est de ne pas se soucier si cela est comme Dieu le veut, ce n’est pas se demander si je fais comme il faut la vaisselle, puisque j’ai tout donné à Jésus, puisque j’ai consenti à ne plus être, mais être que ce que lui veut que je sois; c’est faire cela comme un enfant; ce n’est pas se poser de questions, mais s’abandonner.

S’il arrive que nous sommes interrompus par soit par un coup de téléphone, soit qu’un de nos enfants vient près de nous et qu’il nous appelle, nous lâchons de laver la vaisselle, et nous allons vers ce mouvement qui est (d’aller vers) le téléphone, nous devons demeurer dans le calme, pas dire : “ah! fallait que je fasse ma vaisselle”; c’est Jésus qui la faisait la vaisselle, non? C’est accepter tout ce qui se passe au présent, Dieu l’a voulu.

Si le téléphone a sonné, Jésus, lui, le savait que le téléphone était pour sonner, alors nous devons accepter cela dans la paix, dans la joie, ne pas s’inquiéter; si notre enfant vient près de nous et qu’il nous demande de l’aider pour son devoir, nous devons consentir à le faire : c’est l’abandon, c’est de ne pas s’inquiéter.

Si nous commençons à calculer que le temps que nous prenons pour aider notre enfant, c’est le temps pris à Jésus parce que lui faisait la vaisselle, nous ne sommes pas abandon, nous faisons notre volonté; c’est l’adulte qui vient de prendre le dessus, ce n’est plus l’enfant; ce n’est pas cela l’abandon; nous nous créons nous-mêmes des inquiétudes, nous nous créons des stress; cela n’est pas l’abandon, c’est notre volonté humaine.

La volonté humaine veut gérer notre temps, la volonté humaine veut gérer nos mouvements, la volonté humaine veut gérer les mouvements dans notre vie qui vien(nent) de quelqu’un d’autre; cela n’est pas abandon.

L’abandon, c’est accepter de vivre le présent comme Dieu nous le présente : que ce soit pour la souffrance lorsque nous faisons la vaisselle et que nous avons un gros mal de tête, lorsque nous faisons la vaisselle et que nous avons mal à nos jambes : acceptons cela dans l’abandon, vivons notre présent.

C’est ce que Jésus attend de nous; nous devons être des enfants, accepter ce qui se présente parce que Jésus connaît tout, sait tout, il est le Fils de Dieu; lui va faire la vaisselle avec notre mal de tête, il va le présenter à Dieu le Père et il va prendre tous les mal de tête qu’il y a eus dans le monde depuis le commencement jusqu’au dernier mal de tête qui sera dans le monde et il va le présenter à son Père : voilà l’abandon.

Dieu nous demande d’être des enfants entre les mains de Dieu pour être un don d’amour, être au service des autres; si nous ne connaissons pas l’abandon, nous ne servirons que nous-mêmes, nous n’aurons rien à donner à Dieu : Dieu veut être tout pour nous, voilà.

L’abandon, c’est un mouvement en Jésus pour Jésus, afin d’aller vers Dieu le Père, comme Dieu le Père le veut; sa Volonté et non pas notre volonté en Jésus, cela veut dire vivre ce que Jésus a vécu à l’Agonie : «Ta Volonté, Père, pas ma Volonté.»

Il a pris tout mouvement, il l’a vécu et il s’est présenté ainsi à son Père; il était tout abandon, il était vrai, il était total : voilà l’abandon.

Nous ne sommes pas abandon total encore, mais Jésus, il prend tout; même si nous nous apercevons que nous venons de manquer d’abandon, retournons bien vite en Jésus : “Jésus, c’est toi qui as manqué d’abandon, c’est pas moi, prends tout”; alors, il va prendre cela parce qu’il nous aime, et il veut tout prendre; il ne prendra pas seulement que le bon côté parce que Jésus, lui, connaît notre bon et les mauvais côtés; il veut tout de nous, il nous veut total; alors, c’est ainsi que nous devons être; laissons à Dieu ce qui est à Dieu et avançons dans notre transformation, il nous veut enfants de la Divine Volonté.

Nous avançons tous ensemble et c’est ensemble que nous allons connaître l’abandon total.

Merci.

 

Q. On se demande souvent si on est capables, nous, de contrôler nos besoins. On a besoin bien souvent soit de médicaments, on a souvent besoin de certains aliments; c’est comme si on était devenus esclaves de ces besoins et on voudrait que Jésus nous aide, mais on sait pas comment. On se demande s’il y aurait pas un bouton magique qui ferait disparaître tout cela. Alors, on demande à Jésus : “Donne-nous la recette, montre-nous comment.” On en souffre, puis on n’est pas les seuls à souffrir, il y a beaucoup de nos frères et nos sœurs qui connaissent des dépendances.

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Tout être d’amour vient de Dieu, tout être d’amour a été créé pour aller vers Dieu.

Dieu, lorsqu’il a choisi chacun de nous, il nous connaissait; il savait ce que nous étions pour vivre, il savait ce que nous étions pour faire : accepter et refuser.

Dieu est tout-puissant, Dieu est l’Éternel; nous, nous sommes des enfants de Dieu qui sommes venus sur la terre pour vivre des mouvements pour aller vers Dieu le Père.

Nous avons connu des mouvements qui nous ont fait souffrir et, à cause de ces mouvements, nous avons vu souffrir nos frères et nos sœurs autour de nous et, à cause de cela, nous avons connu des ulcères d’estomac, à cause de cela nous avons eu de la difficulté à dormir, à cause de cela, nous avons eu beaucoup de fatigue dans notre quotidien et, à cause de cela, il y a eu beaucoup de colère, à cause de cela, beaucoup de jugement, à cause de cela, il y a eu des discordes, des séparations, des divorces, à cause de cela, des personnes ont voulu faire la guerre, guerre dans la famille, guerre dans les pays; tout cela fait partie de notre vie, à nous les choisis de Dieu, les enfants de Dieu : ce sont nos choix.

Nous avons formé notre vie avec ce que nous connaissions, nous avons formé nos journées avec nos choix, et cela nous a amenés à nous servir de consolations; aujourd’hui, on prend des médicaments; aujourd’hui, on a développé des manies de se relaxer devant la télévision, de manger en trop : nous sommes devenus dépendants de nos consolations.

Nous ne voulons plus souffrir parce que souffrir nous fait trop mal, alors nous voulons arrêter cela, et l’intelligence humaine a trouvé les moyens, et l’intelligence humaine nous a amenés à toujours retourner vers ces moyens.

Aujourd’hui, on n’en veut plus, aujourd’hui on est fatigué, aujourd’hui, on sent qu’on est aux prises avec des produits qui ne (sont) pas bons pour nous : êtes-vous capables, aujourd’hui, de vous passer de votre réfrigérateur? Êtes-vous capables, aujourd’hui, de vous passer de votre électricité? Êtes-vous capables, aujourd’hui, de vous passer de vos maisons? Êtes-vous capables de vous passer de votre téléphone? Êtes-vous capables de vous passer de votre télévision? Êtes-vous capables de vous passer de votre auto? Êtes-vous capables de vous passer de vos surplus de vêtements? Êtes-vous capables de vous passer de vos armoires remplies de nourriture chimique? Êtes-vous capables de vous passer de vos produits pharmaceutiques? Êtes-vous capables de vous passer de votre énergie, c’est-à-dire ce qui vous fait avancer vite : l’essence? Êtes-vous capables de vous passer de vos produits de beauté? Êtes-vous capables de vous passer des produits comme les lunettes? Êtes-vous capables de vous passer de votre pâte dentifrice?

Voyez-vous, chacun de nous, (nous) avons appris à connaître ces besoins; dans ces besoins qui ont été énumérés, il y a des besoins nécessaires et il y a des besoins qui ne sont pas nécessaires; Dieu va nous donner les grâces nécessaires à choisir, et cela se fera avec l’amour de Dieu, avec les grâces de Dieu.

Si, aujourd’hui, Dieu nous don(nait) la grâce de ne plus jamais se servir de produits chimiques, beaucoup auraient des armoires vides.

Voyez-vous, c’est tranquillement qu’il va le faire : c’est un produit qu’on prendra en moins, c’est un autre et un autre, mais on va avoir l’intelligence de le remplacer par d’autres : des produits naturels.

Mais cela se fera comme Dieu le veut, parce que lui sait tout, lui connaît tout, lui, il a tout vu; il sait ce qui s’en vient; si, aujourd’hui, vous dites : “Prends plus ces produits-là, c’est chimique; prends plus celui-là, prends plus un tel, prend plus lui”; eh bien, ceux qui sont autour de nous seraient plus capables de nous fréquenter, on les ferait souffrir.

Alors Jésus, il a dit : «Je vais commencer par vous donner de l’amour; je vais commencer par vous faire transpirer de la Présence de Dieu; ils vont commencer à vous endurer; même si cela est difficile, ils seront bien obligés de vous accepter puisque vous leur faites à manger avec leurs produits chimiques.»

Voyez-vous, Dieu est beaucoup plus intelligent que nous, c’est lentement qu’il va le faire; tranquillement, nous allons apprendre à ne plus être dépendants de certains produits.

Laissons à Dieu ce qui est à Dieu, mais ayons l’intelligence de demander sans cesse à Dieu des grâces : “Donne-moi ce qui m’est nécessaire pour me conduire en enfant de Dieu. Fais-moi connaître ce que je dois connaître pour me comporter en enfant de Dieu parmi mes frères et mes sœurs.”

Ne pensons pas seulement qu’à nous, mais à ceux que nous aimons; mais, pour aimer nos frères et nos sœurs, il faut apprendre à s’aimer; cessons de nous culpabiliser lorsque nous prenons quelque chose que nous savons que cela n’est pas bon, demandons à Dieu la grâce; c’est lentement qu’il va le faire, et s’il veut, lui, nous enlever complètement notre esclavage face à un tel produit, il le fera.

Pensons à la cigarette : pourquoi certains ont la grâce de ne plus fumer, alors qu’ils fumaient jusqu’à un à deux paquets de cigarettes par jour, et un autre en fume cinq cigarettes et lui, il lui laisse? Parce que Dieu connaît les conséquences de cela; Dieu connaît notre force, Dieu connaît si cela va augmenter notre foi et faire du bien en l’Église : tout est amour pour Dieu.

L’intelligence de Dieu est au-dessus de l’intelligence humaine; nous ne connaissons pas les voies de Dieu, mais les voies de Dieu sont impénétrables; souvenons-nous de cela, et vivons cela au présent dans l’abandon. Merci.

 

Q. Comment discerner que la voix que nous entendons à l’intérieur de nous est la voix de Dieu ou notre imagination?

 

R. La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu dit : «L’Amour est ainsi : il se présente, et il se donne; il s’offre, et il est tout amour.»

Dieu a toujours parlé dans le cœur de ses enfants; Dieu, toujours, a été présent, car Dieu est la Présence, il y a en vous tant d’amour.

Lorsque Dieu parle, il apporte la paix; il fait connaître à son enfant qu’il est là et que l’enfant est à Dieu; il n’y a que de l’amour, de la paix, de la joie; on reconnaît Dieu lorsqu’il (nous) appelle à l’amour, à l’abandon, lorsqu’il nous apprend à offrir : Dieu est si amour.

Lorsque c’est l’imagination, il y a de l’embrouillement; c’est comme si on se trou(vait) dans une eau et c’est lourd, on s’enfonce, on s’embrouille dans ce qu’on entend; on n’a pas confiance en Dieu, on se demande si ce qu’on entend est amour pour le prochain.

Lorsque cela est, parfois ce sont des épreuves; lorsqu’on se pose des questions; si ça nous amène à aimer plus le prochain; si on se pose des questions à vouloir connaître l’amour plus profondément avec de la sincérité; si ça nous amène à être plus humbles; si ça nous amène à nous découvrir enfants de Dieu, c’est que Dieu se sert de notre imagination pour qu’un jour on puisse l’entendre.

Dieu n’est que simplicité; il va commencer lentement à nous parler avec des mots de “je t’aime”, comme un enfant parce qu’il connaît notre faiblesse; quelquefois, c’est mélangé avec notre quotidien, c’est si simple (qu’on dit) : "C’est impossible que cela soit de Dieu : c’est un ‘je t’aime’, c’est ‘ne t’inquiète pas, avance, donne’.”

Combien de fois nous avons entendu cela et nous avons pensé que cela était de nous, et Jésus venait dans notre vie avec simplicité, avec douceur pour nous parler; et quelquefois, Jésus se taisait : pas un mot, parce qu’on était trop préoccupés par ce monde.

Lorsqu’on apprend à donner de la place à Dieu, lorsqu’on apprend à s’abandonner, Dieu dit : «Je suis là, ne doute pas.»

Nous sommes tous appelés à entendre Dieu; nous sommes tous des enfants du Père en Jésus; nous vivons un temps d’amour, nous vivons un temps de grâces.

Jésus annonce sa Terre Nouvelle renouvelée par son amour; Jésus nous parle de sa présence en l’Église vivante; plus nous allons nous abandonner et plus Dieu aura sa place dans notre vie.

C’est nous qui avons choisi de ne pas lui donner la première place : nous-mêmes, lui a toujours été présent; Dieu a toujours été là pour nous parler, il nous a toujours parlé, mais il a fallu qu’il utilise un langage muet.

Combien de fois nous avons rencontré des gens sur notre route qui nous ont aidés, qui nous ont consolés, mais c’est Jésus qui venait nous parler; combien de fois, nous avons fait un tel mouvement et un autre s’est présenté sans qu’on le veuille, là pour nous aider dans ce que nous faisions; c’est Jésus qui se présentait, il nous parlait : Jésus a toujours été présent dans l’Église.

Maintenant, Jésus parle à l’intérieur; on dit locution intérieure, mais il y en a eu avant notre ère des personnes qui ont entendu Jésus parler; nous avons seulement qu’à penser à Jeanne d'Arc, elle entendait Jésus et ça l’a amenée sur un bûcher.

Aujourd’hui, nous entendons la voix de Jésus à l’intérieur de nous et plusieurs entendent, et ce n’est qu’un tout début; tous ceux qui s’abandonneront, tous ceux qui vont accepter de mourir en Jésus, Jésus va prendre de la place et, lorsque son Père le décidera, nous entendrons la voix de son Fils, nous entendrons la voix de Dieu le Père, nous entendrons la voix de l’Esprit Saint et nous entendrons la voix de Marie, parce que Dieu le Père a choisi ce temps d’amour; ça ne s’arrêtera pas, cela va continuer.

Lorsque nous entendrons des mots de reproche, de jugement, qui nous amènent dans l’incertitude, le doute, quand nous connaîtrons la peur, cela ne viendra pas de Dieu, cela viendra du mal à l’intérieur de nous.

Souvenez-vous qu’il a dit : «Vous êtes habités du bien et du mal», le mal en nous peut se manifester; il peut faire de nous des enfants qui se servent de son imagination; savez-vous comment? Par tout ce que nous avons accepté dans notre chair : nos choix.

Nous avons, depuis tant et tant d’années, accepté les paroles des autres; nous les avons fait entrer à l’intérieur de nous, et notre chair s’en souvient parce qu’il y a certaines paroles qui n’étaient pas de bonnes paroles : paroles de jugement, paroles qui portent à la peur, paroles séductrices, des paroles qui font honte; tout cela est en notre chair, même si nous sommes en état de grâce.

Maman Marie nous a dit : «Priez, demandez des grâces, soyez humbles afin d’être protégés contre l’orgueil.»

La volonté humaine est orgueilleuse et le mal le sait, et il se sert de notre volonté humaine contre nous; alors, demandons à Marie des grâces sans cesse d’humilité et ne paniquons pas lorsque nous entendons des paroles qui ne sont pas amour, donnons cela à Dieu.

Autant que nous pouvons entendre des blasphèmes à l’intérieur de nous, alors que nous, nous ne blasphémons pas, autant que nous allons entendre des paroles qui jugent (notre) prochain alors qu’on ne veut pas juger, autant qu’il y aura des paroles qui seront séductrices qui portent à l’orgueil, nous devons donner cela à Jésus : “Jésus, je ne veux pas de ces paroles que je viens d’entendre à l’intérieur de moi, je te les donne; je te donne la cause de ces paroles et je te donne la conséquence”, et gardons notre paix.

Voilà ce que Jésus voulait répondre et le Saint-Esprit.

Merci.