Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2004-09-17

 

Jésus : Je suis avec chacun de vous, et Jésus va présenter son instrument : elle est issue d’une famille catholique, elle a comme emblème ‘tout pour Dieu’.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Cela signifie que j’ai donné ma vie à Jésus, j’ai donné aussi la vie de mon mari à Dieu et celle de mes enfants : j’ai trois enfants, trois petits-enfants.

J’ai une vie simple comme vous, malgré que Jésus me prend pour son instrument.

J’ai une vie tout comme vous, je me lève le matin et j’ai quelque chose à faire; comme je suis concierge, alors je dois faire des travaux; je suis heureuse quand je n’en ai pas, "quand je n’ai pas trop de plaintes" : on dit ça, nous, les Québécois.

J’ai aussi mes enfants pas loin de chez moi; alors le jour, lorsque Dieu le permet, je vais les aider; comme aujourd’hui, j’ai aidé ma fille à la garderie à l’heure du dîner parce que j’ai été gardienne pendant plusieurs années, je dirais, pas loin de 22 ans; avant, j’étais coiffeuse de mon métier, je ne l’ai pas fait longtemps, je n’avais pas la santé pour le faire.

J’ai élevé mes enfants à la maison à travers d’autres enfants et lorsqu’ils ont vieilli, j’ai pu aller travailler quelque temps pour le CLSC au niveau des enfants à trouble qu’on (dit); avec le budget du gouvernement, cela n’a pas duré longtemps parce qu’on a coupé (dans) le budget, alors je suis retournée à la maison encore à garder des enfants. 

À travers tout cela, j’avais consacré ma vie à Jésus, mais je ne le savais pas que je l’avais consacrée; c’est que je priais Jésus, je priais la Sainte Vierge à tous les jours.

On m’avait montré comment prier, surtout quand j’étais jeune : avec toute la famille en arrière d’une chaise à sept heures le soir avec le Cardinal Léger; on priait à tous les soirs et s’il y en avait un qui essayait de se sauver : il revenait à la maison, puis il priait tout seul son chapelet; alors le lendemain, il était présent.

Ma vie a été très simple; j’ai eu une adolescence comme toutes les jeunes filles, un petit peu rebutée (devant) la volonté de mon père; maman, c’était facile, elle était douce, douce; mon père, il était plus sévère; il le fallait, on était huit filles à la maison et cinq garçons.

Dans ma vie, il y a eu des moments particuliers; je voyais des choses à l’intérieur de moi lorsque je dormais et, ce que je voyais, c’était tellement vrai que je le vivais, alors je me réveillais souvent en larmes : c’était des visions surtout qui me portaient à pleurer; je ne comprenais pas ce que je voyais, mais je le vivais à l’intérieur de moi et avec les années, cela n’a pas diminué; cela a augmenté après la mort de ma sœur Rita.

Vous savez, dans une famille, on a toujours une personne, quand on est nombreux, qui remplace notre mère, eh bien! ma sœur Rita remplaçait maman pour moi; c’était elle qui me coiffait avant d’aller à l’école; c’était elle qui me parlait souvent : "Il faut que tu fasses ceci, il faut que tu fasses cela"; et elle me parlait souvent des saints, et j’aimais quand elle me parlait des saints, mais il y avait de mes frères et de mes sœurs qui, eux, ça leur faisait peur : toutes ces personnes qui se sacrifiaient; alors moi j’aimais ça quand elle me parlait de saint Jean de la Croix, de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, elle me parlait de sainte Bernadette Soubirous.

Avec le temps, Dieu m’a comme rapprochée de lui; il m’a fait connaître un livre que j’ai lu : Maria d’Agréda, j’avais reçu ça par la malle : après avoir été en contact (un) jour avec des personnes qui passaient à la maison et qui nous disaient qu’il ne fallait pas prier Maman Marie; je devais avoir dans les environs de 29 ans; alors j’ai dit : “Ah! je ne prierai pas Maman Marie à genoux, non je vais prier seulement Jésus à genoux”; mais dans la même semaine, j’ai reçu ce livre par la poste et je l’ai lu : oh! je me suis mise à genoux devant Maman Marie;

et j’ai pleuré sur ces écrits; je ne me suis pas posée de questions si ces écrits étaient vrais ou n’étaient pas vrais; lorsque je lisais, il y avait quelque chose en moi qui brûlait, c’était tellement bon et, en même temps, je pleurais des larmes de joie, je participais à ce que je lisais.

Je n’ai jamais su qui m’avait envoyé ce livre, jamais; j’ai cru que c’était ma sœur Rita, mais lorsqu’elle est morte, quelques jours avant je le lui ai demandé et elle m’a dit : “Non, ce n’est pas moi” : Jésus a pris soin de moi.

À chaque fois que je m’éloignais un peu, il me ramenait; je vais vous conter : “Une fois, une personne m’avait approchée, elle vendait des semelles (pour mettre) sous les pieds; c’était de l’énergie qu’elle disait, alors j’avais mis ces semelles sous mes pieds : c’est vrai, ça fait mal sur le coup, après ça j’avais ressenti quelque chose;

alors, quand j’étais à Marmora, par une personne la Sainte Vierge m’a dit : «Ma fille, tu es en danger»; alors avec cette personne, je lui avais conté ce qui m’était arrivé durant le mois et c’est lorsque j’ai parlé des semelles qu’elle m’a affirmé : “Oui, cela n’est pas de Dieu”; alors j’ai compris : Dieu me protégeait dans ma vie.

Si vous vous demandez : "C’était quoi ces semelles?" Bien, cela venait d’un réseau; c’était des semelles qui donnent de l’énergie, ça enlève la fatigue.

Alors après avoir entendu cette personne, j’ai jeté ces semelles; j’ai compris que le Seigneur me protégeait : il faut se donner à Dieu, c’est lui qui va guérir, ce n’est pas des semelles.

J’ai beaucoup appris pendant trois ans, le Seigneur m’a enseigné; parce qu’à partir de 2001, j’ai entendu la voix de Marie et j’ai entendu la voix de Jésus et, à partir de 2001, Jésus lui-même m’a enseigné, lui-même.

Maman Marie me disait : «Sois obéissante et écoute, fais tout ce qu’il te dira»; alors je recevais des grâces de la Sainte Vierge et j’ai écouté : il m’a enseigné jour et nuit.

Oh! je dormais la nuit comme tout le monde, mais j’entendais et lorsque je me réveillais, il continuait; alors ça n’arrêtait jamais; même lorsque j’étais avec mon mari : mon mari parlait et lorsque mon mari arrêtait, Jésus me parlait : il me parlait sur ce qu’il venait de dire, et il me disait comment me comporter aussi face à mon mari, parce que quelquefois mon mari, quand il disait quelque chose et que je n’aimais pas ce qu’il me disait, bien le Seigneur m’enseignait l’attitude que je devais avoir face à ce qu’il venait de me dire et face aussi à mon mari.

Alors j’apprenais : j’apprenais à lui abandonner ce qui me touchait à l’intérieur de moi, à lui laisser tout et j’apprenais aussi à pardonner à mon mari, à continuer à l’aimer.

Alors j’ai découvert la Divine Volonté; c’est Jésus qui m’a fait entrer dans la Divine Volonté : lui-même; c’était ses enseignements d’amour : trois ans à écrire pour le Seigneur; après la mort de mon mari, j’ai écrit à tous les jours pour mes frères et mes sœurs, ce n’était pas pour moi.

Quelquefois Jésus me faisait écrire pour moi; ces écrits, personne n’en a pris connaissance, oh! peut-être Lucien Côté; le Père Lucien Côté, vous devez le connaître, lui a vu; je crois qu’il a vu trois de mes écrits, mais personnels; c’est le seul, d’ailleurs il a écrit (sur mes messages) : “Ceci est personnel”; ça c’est à moi, personne n’a pris connaissance de ces écrits.

Lorsqu’il a écrit pour mes frères et mes sœurs, cela s’écrivait sur des papiers et j’ai tout mis ça de côté jusqu’au moment où, lui, il m’a dit que cela devait faire des petits pamphlets pour commencer, après un livre en plusieurs volumes; tout cela pour vous dire qu’à travers tout ce que Jésus m’a enseigné, je suis demeurée la même.

Jésus m’a pris telle que j’étais, il m’a appris à m’aimer telle que j’étais; il n’a pas voulu que je sois une autre, mais il a amélioré ce que Dieu attendait de moi, et il m’a aussi appris à lui laisser ce qui me faisait souffrir parce que mes défauts me faisaient souffrir, mon caractère, comme mon mari disait : “Ton sale caractère”, j’apprenais à le lui laisser pour qu’il puisse me changer avec ses grâces.

Rien n’est venu de moi-même, j’ai appris à m’abandonner, à lui donner mon oui à chaque jour; ce oui m’a été dévoilé par lui, c’est lui-même qui a fait sortir en moi ce oui.

Ce besoin de lui dire oui constamment venait de lui et pas de moi; ce besoin de me donner pour mes frères et mes sœurs venait de Dieu, pas de moi, et c’est ainsi que vous, vous êtes en ce moment même : vous êtes les mêmes.

On est tous réunis aujourd’hui pour entendre parler en le Seigneur, en Jésus,

 enveloppés du Saint-Esprit pour la plus grande Gloire de Dieu le Père.

Chacun de nous, nous sommes les mêmes qu’il y a plusieurs années, lorsque vous avez découvert le message du Seigneur qui nous appelait à nous donner, pour le grand événement : Jésus va venir en nos cœurs se laisser voir.

Nous sommes les mêmes; ce qui a changé en nous, c’est notre présence auprès de Jésus : ça, ça a changé; nous apprenons à nous abandonner à lui, nous apprenons à lui donner ce qui ne va pas en nous; nous apprenons aussi à lui demander des grâces pour faire augmenter notre amour pour lui, notre amour pour le prochain.

C’est avec ce que nous sommes que nous le faisons, Dieu n’a pas cherché pendant toutes ces années-là à dire : «Toi tu ne seras plus comme ça, tu vas être comme moi je te dis d’être; toi tu ne seras plus le même, tu vas être celui que je veux que tu sois»; non, Jésus n’a pas fait ça, Jésus nous a pris avec ce que nous étions et il nous a fait découvrir la vraie valeur de notre vie avec ce que nous sommes et avec nos frères et nos sœurs.

Dieu nous a appris pendant ces années-là à avancer sur ses pas, Dieu nous a appris à nous aimer tels que nous étions; nous avions oublié et nous ne savions même pas que Dieu nous avait donné sa Vie et que Dieu avait déposé sa Vie en nous.

Nous savions tous que Jésus était mort sur la Croix, nous savions tous que Jésus avait pris nos péchés et les avait amenés à la mort, mais nous ne savions pas la valeur de ce don d’amour.

Sa valeur, c’est notre valeur.

Il a pris chacun de nous et il a mis chacun de nous en lui : il a vécu sur la terre avec nous; cela veut dire que notre vie a une valeur inestimable pour Dieu le Père.

Dieu le Père a donné son Fils afin que nous soyons en lui, afin que nous puissions reconnaître notre place auprès du Père; il fallait qu’on soit en le Fils pour découvrir notre valeur.

Jésus nous a appris pendant trois ans avec la Fille du Oui à Jésus que nous étions vivants, que nous étions en Jésus.

Jésus sait, lui, qu’il est vivant mais nous, nous ne le savions pas : nous ne savions pas la valeur que nous avions en Jésus; notre vie en Jésus est divine, c’est la Divine Volonté; voilà l’important, pour notre vie en Jésus : tout est à lui, Jésus est venu sur la terre prendre notre vie et la vivre.

Jésus est la Vie, il est le Fils de Dieu, Jésus est la Divine Volonté et lorsque nous, nous avons appris que nous étions vivants en Jésus, par ce fait même, nous venions de découvrir que Dieu voulait nous changer : prendre notre volonté humaine et nous donner sa Volonté pour que nous puissions nous plonger dans sa Divine Volonté.

En ce moment même, Dieu nous fait vivre dans sa Divine Volonté, nous renonçons à notre vie en ce monde pour vivre en la Vie en Dieu : la Vie en Dieu, c’est la Divine Volonté.

Oui, chacun de nous vivons dans la Divine Volonté.

Nous sommes réunis ce soir pour démontrer à Jésus notre reconnaissance : il nous montre à vivre, il nous montre à regarder, à entendre, à savourer la vie.

Lorsqu’on savoure la vie, nous apprenons que nous ne sommes pas les seuls : à l’intérieur de nous, il y a nos frères et nos sœurs; comme Jésus, il nous a portés, comme nous portons nos frères et nos sœurs, nous ne pouvons plus vivre notre vie en ignorant que tout ce que nous faisons, tout ce que nous regardons, entendons, sentons, eux qui sont en nous, soit qu’ils en profitent ou soit qu’ils en souffrent.

Voyez-vous, maintenant que nous savons que nous vivons dans la Divine Volonté, nous ne pouvons pas ignorer non plus que nous pouvons faire du bien à notre prochain en nous, mais faire du mal à notre prochain en nous aussi. 

L’un ne peut pas être sans l’autre, pourquoi?  Parce que même si nous, nous savons que nous sommes entrés dans la Divine Volonté, notre transformation n’est pas encore totale : nous vivons encore avec notre volonté humaine; même si nous renonçons à vivre dans la volonté humaine, même si nous voulons vivre dans la Divine Volonté, il reste que nous avons encore notre volonté humaine en nous; alors c’est à chaque jour qu’il faut faire un effort pour vivre dans la Divine Volonté en disant : “Oui, Jésus”.

Ce oui, c’est à nous de le faire, c’est ce que Dieu nous demande; c’est cet effort-là qu’il nous demande afin que nous puissions accepter les grâces de la Divine Volonté qui nourrissent notre âme.

Ceux qui sont en nous en profitent.

Vous savez, c’est comme si vous vous plongiez dans l’eau : l’eau touche à votre être, tout vôtre être qui est dans l’eau, eh bien, c’est comme s’il y a quelque chose qui se dégageait de vous et l’eau s’en imprègne, elle aussi; alors ceux qui sont dans cette eau sont dans la même eau que la vôtre : ce que vous faites sortir de vous et qui se mélange à l’eau, ceux qui sont dans cette eau eh bien! en ressentent les effets.

Voyez-vous, on est dans le même bain; alors si on laisse sortir de nous ce qui est bon, eh bien, l’eau qui va être autour de nous va avoir des particules de bon, et tous nos frères et nos sœurs qui sont dans la même eau que nous, eux autres aussi vont ressentir ce qui est bon, (car) toutes ces particules de bon vont s’en aller sur leur peau à eux, elles vont même pénétrer en eux : leur vie va en ressentir les effets.

Mais c’est la même chose pour le mal; si nous faisons quelque chose qui est mal, si nous disons quelque chose qui est mal, si nous regardons quelque chose qui est mal, si nous entendons quelque chose qui est mal, eh bien, ça va entrer en nous et ça va sortir aussi de nous : l’eau va aussi être contaminée par ce qui est mal et nous allons contaminer nos frères et nos sœurs; ça aussi ça va les toucher, ça va entrer dans leurs vies.

C’est la même chose pour ceux qui sont à côté de nous : eux autres aussi sont dans la même eau que nous; s’il y a du bon en eux, on va en ressentir les effets, s’il y a du mauvais en eux on va aussi en ressentir les effets.

Voyez-vous, nous vivons dans la Divine Volonté en Jésus; parce que nous en prenons conscience, nous devons tout laisser à Jésus, nous devons lui donner notre vie afin de laisser purifier tout ce qui vient en nous, et Jésus, lui, est la Toute-Puissance, alors il va purifier ce qui est entré en nous à cause des autres.

C’est pour ça qu’il est important de dire votre oui à tous les jours, parce qu’à toutes les fractions de seconde, nous sommes en contact, à l’intérieur de nous, avec nos frères et nos sœurs.

Nous devons laisser notre vie à Dieu; nous devons aussi laisser la vie de nos frères et de nos sœurs à Dieu, afin de laisser toute la place à Dieu pour qu’il puisse purifier.

En ce moment même, nous nous laissons purifier; nous avons appris à donner notre oui à tous les jours et nous l’avons fait, et regardez le cheminement qui s’est fait en nous : plusieurs d’entre nous conservons plus longtemps notre paix, notre joie, nous donnons nos enfants, notre âme profite des grâces plus longtemps des sacrements.

Lorsque nous allons au sacrement de Pénitence, lorsque nous allons au sacrement de l’Eucharistie, notre âme reçoit des grâces, et maintenant que nous donnons nos oui, maintenant que notre vie s’est donnée, que la vie de nos frères et de nos sœurs s’est donnée, plus longtemps nous demeurons dans les grâces de paix, plus longtemps nous demeurons dans la joie.

Alors, il y a quelque chose qui commence à se laisser transformer en nous, c’est notre vie de chaque jour; notre vie de chaque jour avec nos frères, nos sœurs, nos enfants, notre époux, notre épouse, les employeurs, les employés, commence à changer : nous vivons ça, maintenant, autrement : nous vivons avec l’espérance.

On nous a parlé d’espérance depuis notre enfance à l’école.

Nos parents nous en ont moins parlé parce que ce n’était pas tous (les parents) qui pouvaient aller faire des études assez poussées pour qu’ils puissent nous enseigner les vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité.

L’espérance, pour nous, était quelque chose qui nous apporterait du bien, cela nous était montré : quelque chose qui venait de Dieu donnée par l’Église et conservée en nous par la prière.

Comment vivre avec tout cela? Quoi faire avec tout cela? Comment avancer avec tout cela? Nous ne le savions pas, nous faisions confiance à ce que nous avions appris; nous faisions confiance aux personnes qui nous l’avaient appris et cela s’arrêtait là; on ne faisait pas confiance en Dieu parce qu’on ne savait pas comment aller vers Dieu; on ne faisait pas confiance en nous-mêmes, on ne savait pas qu’il fallait aller en nous pour comprendre.

Alors, nous avons avancé dans la vie comme des boiteux, comme des aveugles, comme des sourds, comme des muets, comme des paraplégiques : nous étions morts; nous étions morts à la vie en nous, mais Jésus, lui, nous tenait en vie : il était en nous, Jésus, il nous faisait avancer tranquillement.

Tranquillement, il nous a fait voir une lumière, une toute petite lumière, une autre, une autre et une autre; tranquillement, c’était des petits pas qu’on faisait sans savoir trop où nous, on avançait; on le faisait, c’était la foi : la foi en quelque chose de vrai.

On croyait qu’il y avait Dieu; on savait que Dieu existait parce qu’on nous l’avait dit et ça, pour nous c’était important.

Nos parents nous avaient dit que Dieu était là parce que, souvenez-vous, lorsqu’on faisait quelque chose de mal, ils disaient : “Le petit Jésus va te punir”; eh bien, on y croyait, on savait que Dieu était là; ils nous disaient : “Dieu te voit et si tu penses que tu peux cacher quelque chose à Dieu, tu te trompes, lui il voit tout”; ah! on savait que Dieu nous voyait; partout où on était, on savait que Dieu était là.

On avait la foi en ce que nos parents nous disaient, parce qu’eux l’avaient appris aussi de leurs parents et lorsqu’on a vieilli, à l’école on nous a appris le catéchisme, et on a appris à aller vers le prêtre au sacrement de Pénitence, après ça a été la première Communion, la Confirmation; tout cela a été dans notre vie, cela a conservé notre foi.

Si quelqu’un nous disait : “Quoi, tu crois en Dieu?” eh bien, on se levait et on disait : “Oui”; on n’avait pas honte, on le disait : c’était ancré en nous.

On nous avait appris aussi la charité, souvenez-vous qu’à l’école on nous avait montré à prendre des sous et à mettre ça de côté puis à acheter un petit chinois; on ne savait pas trop trop ce que c’était, mais on savait que c’était un bon geste.

On avait appris à respecter nos parents : dans ce temps-là, il y avait la charité, parce que lorsqu’on faisait mal, on savait que c’était un acte qui (leur) faisait de la peine et que ce n’était pas charitable.

Il fallait prendre soin de nos petits frères et de nos petites sœurs, c’était un acte charitable; on nous avait montré aussi à bien se conduire, à ne pas voler, à ne pas mentir, à ne pas prendre ce qu’on ne devait pas prendre dans le garde-manger; tous ces actes, pour nous, nous paraissaient venir de la charité : il fallait être polis; tout tournait autour de la charité.

La charité, c’était d’aimer, mais comment comprendre tout ça? Comment aimer? On a aimé avec ce qu’on a connu, on a aimé avec nos blessures parce que tout était axé sur le péché : si on désobéissait à nos parents, cela était péché; si on volait, cela était péché; si on tapait notre petit frère ou notre petite sœur, cela était péché; si on prenait le ballon de notre petite amie, là, cela était péché; si on déchirait le linge d’une camarade, cela était péché; si on comptait un mensonge, cela était péché : tout était péché et nous, nous avons appris à aimer à travers le péché.

Avec les années, on a confondu amour et péché : comment vivre avec le péché et en même temps comment vivre avec l’amour : le catholique était représenté comme un être qui devait bien se conduire, sinon il péchait.

On nous a parlé de péchés pendant plusieurs années, on ne nous a pas parlé de l’amour, on ne nous a pas parlé que Dieu était l’Amour, que Dieu s’était donné par amour.

Voyez-vous, tout était centré sur le péché et, avec les années, on n’a plus voulu entendre parler de péché; on s’est éloigné du péché en disant que la religion catholique était une religion où tout était défendu.

Alors on a voulu faire de la religion, une religion d’amour : maintenant tout est amour; il n’y a plus de péchés parce que Dieu est amour; il est tellement amour qu’on n’a plus besoin de passer par le purgatoire, on va directement au Ciel ; Dieu est si amour qu’on peut quitter sa femme et aller voir une autre femme : Dieu est si amour qu’il comprend ça, il ne veut pas qu’on souffre; Dieu est si amour qu’il peut comprendre deux hommes qui vivent ensemble et qui s’aiment : Dieu comprend ça puisqu’il aime tous les enfants de Dieu.

Voyez-vous, aujourd’hui on a renversé tout ça, il n’y a plus rien de péché; alors les séparations, les divorces, les avortements, l’homosexualité sont dans notre vie; on passe même des lois pour approuver les meurtres parce que lorsqu’on tue un tout petit enfant : un embryon, c’est un meurtre et on approuve cela; le monde est viré à l’envers : on ne comprend rien, on n’a pas compris.

Dieu est venu sur la terre pour prendre nos péchés et les amener à la mort :

 les péchés, ce sont nos mauvaises conduites.

L’Église nous a aidés à comprendre ce qu’était le péché; l’Église nous a fait savoir que mentir était contre nous, car lorsque nous mentons, nous nous mentons soi-même, alors nous ne sommes pas amour pour nous.  

Comment voulez-vous vous aimer si vous vous mentez? Voyez-vous, le péché c’est de ne pas s’aimer, le péché c’est de ne pas aimer son prochain, et le péché c’est de ne pas aimer Dieu.

C’est la même chose lorsqu’on adore quelque chose au lieu d’adorer Dieu; nous nous donnons à des objets, nous nous donnons à des personnes comme nous, alors que Dieu nous a demandé d’adorer : lui, pas ces choses, pas ces personnes; lorsque nous faisons ça, nous nous mettons dans un état d’infériorité à une chose, à une personne, alors que Dieu nous a tous faits pareils, alors que Dieu nous a donné l’intelligence afin que les choses soient à notre service, pas que nous, nous soyons au service de ces choses; voyez-vous, nous ne nous aimons pas en nous faisant ça, nous nous mettons en état de souffrance face à des objets, face à des personnes, alors que Dieu nous demande d’adorer seulement Dieu.

Il n’y a que devant Dieu que nous devons nous incliner.

Dieu nous regarde à ce moment-là et Dieu voit combien nous l’aimons, alors il nous comble d’amour, il nous comble de son amour : alors on apprend à s’aimer.

Dieu nous parle afin que nous puissions comprendre que oui il y a le péché, oui il y a l’amour; c’est comme si le péché s’est fait découvrir en même temps que l’amour.

Dieu ne pouvait pas nous dévoiler nos péchés sans nous montrer son amour, et il ne pouvait (pas) nous montrer son amour sans nous montrer que nous avions péché.

Voyez-vous, l’amour c’est tout ce qui est bon, et le mal c’est tout ce qui est péché; nous devons apprendre à vivre avec le bon et avec le mal; même si depuis trois ans nous avons appris à renoncer à notre volonté humaine, il reste encore en nous ce mal; lorsque nous faisons le mal, c’est le péché; c’est péché faire le mal et c’est l’amour faire le bon : nous devons choisir.

La plus petite chose que nous faisons de mal est péché, la plus petite : cela va nous être montré; et c’est la même chose lorsque nous faisons la plus petite chose qui est bien, c’est l’amour et ça va nous être montré : c’est chacun de nous.

Là où il y a l’espérance il y a l’amour; là où il y a la foi il y a l’amour, là où il y a la charité il y a l’amour; lorsque nous verrons Jésus à l’intérieur de nous, nous serons devant l’Amour et l’amour englobera notre vie et nous n’aurons plus besoin d’espérance, car nous serons dans le plein épanouissement, d’ici-bas, de l’Amour : tout sera accompli pour nous.

Lorsque nous verrons Jésus en nous, la foi sera nous-mêmes : nous serons les témoins de la foi; cela veut dire que pour tous les enfants de la terre, nous serons témoins de la foi que Jésus a imprégnée en nous : nous serons des oui; nous nous rappellerons de ce que nous avons fait : nous avons donné notre oui à Dieu, alors nous serons des témoins de la foi, de l’amour de Dieu; nous avons toujours eu confiance en Dieu, nous savions que Dieu existait et nous avons résisté jusqu’au bout à toute tentation, au mal qui voulait détruire en nous la foi en Dieu, alors nous serons la foi, nous serons l’amour.

Nous serons l’amour de Dieu et nous serons charitables, car nous nous aimerons les uns les autres; nous allons vivre dans l’harmonie, dans un amour parfait : un va aider à l’autre, l’autre va aider l’autre; ce sera l’harmonie, ce sera l’amour qui règnera partout sur la terre : nous serons des êtres vrais, des êtres vivants.

Eh bien, c’est ce que Jésus est en train de faire avec nous, Jésus transforme nos vies

et nous le sentons dans nos membres.

Certains d’entre nous, Jésus dit, commencent à sentir les effets de la Divine Volonté dans la chair; lorsque nous avons mal, c’est que nous donnons notre mal à Jésus : Jésus vit notre mal, il englobe notre mal et le mal commence à disparaître, le mal physique, et ce n’est qu’un commencement.

Plus nous allons avancer dans la Divine Volonté, plus notre chair va se laisser purifier et plus notre corps va guérir : les maladies vont commencer à s’éloigner tranquillement.

C’est notre purification qui est commencée; c’est la joie en nous, c’est la paix en nous, qui ne nous quitte pas, qui fait que nous, nous avançons.

Tous ces moments, ce sont des moments privilégiés pour nous, et le Seigneur demande à chacun de nous de fermer les yeux.

 

Jésus : Je suis la Vie éternelle, je suis l’Amour en vous : l’Amour qui prend qui vous êtes, l’Amour qui vous fait penser à ce que vous étiez avant.

Mes enfants, pensez à ce que vous étiez avant, à vos peurs, à vos incertitudes, à vos recherches incessantes, à vos manques d’amour, à vos jugements, à vos pensées contre le prochain, à vos colères, à vos ennuis, à vos jalousies, à vos envies, à vos mensonges, à vos tricheries, à vos paresses, à votre orgueil, à votre suffisance, à votre ignorance, à vos aveuglements volontaires, à votre indifférence, à vos manques de charité, à votre refus d’aller vers les sacrements;

pensez au moment, où vous m’avez reçu, que vous ne m’avez pas dit que vous m’aimiez;

pensez aux commandements :

à toute les fois que vous avez préféré l’argent à l’amour du prochain;

à toutes les fois que vous avez préféré votre confort plutôt que celui de votre prochain qui n’avait rien;

pensez à toutes les fois que vous avez préféré aller vous amuser plutôt qu’aider vos parents, un proche, un ami;

pensez à toutes les fois que vous avez préféré demeurer seul plutôt que d’aller voir un ami qui avait besoin de vous;

pensez à toutes les fois que vous avez écouté votre langage le préférant au langage des autres;

pensez à toutes les fois que vous avez regardé votre prochain, vous disant que vous étiez mieux habillés, plus propres, mieux peignés que votre prochain;

pensez à toutes les fois que vous avez passé dans la rue et que vous avez regardé le clochard, disant qu’il aurait fait mieux en allant travailler;

pensez à toutes les fois que vous avez regardé la télévision, que vous avez vu vos frères et vos sœurs qui se faisaient faire du mal, que vous avez participé à cela avec de l’indifférence;

pensez à toutes les fois que vous avez passé devant une prison sans penser aux personnes qui étaient à l’intérieur, seules avec leurs souffrances;

pensez à chaque fois que vous avez passé devant un hôpital sans une (seule) pensée pour les malades, pour les gardes-malades, pour les médecins;

pensez à chaque fois que vous avez passé devant l’Église, oubliant de venir me saluer;

pensez à chaque fois que vous avez eu de la difficulté à vous lever le dimanche parce que vous vous étiez couchés tard et qu’il fallait que vous alliez à la messe, et c’est avec reculons que vous le faisiez;

(ou) en cherchant dans votre tête des excuses pour ne pas vous lever vous disant : “Oh! je suis malade aujourd’hui, je vais demeurer à la maison” alors qu’avec un peu d’effort vous auriez pu aller à la messe;

pensez à chaque fois, mes enfants, que vous avez regardé la télévision, négligeant ma journée de prière : une seule pensée vers moi;

pensez à toutes les fois que vous vous êtes assis à la table sans un remerciement à vos parents, au père qui travaille pour vous nourrir et vous habiller, à la mère qui travaille qui oublie ses douleurs physiques pour vous nourrir, à ces heures passées à vous soigner la nuit;

pensez à votre frère et à votre sœur qui vous ont entendu pleurer la nuit alors qu’ils avaient de la difficulté à dormir;

pensez à toutes les fois, mes enfants, que vous avez été prendre dans la chambre de votre frère ou de votre sœur un morceau de linge qui ne vous appartenait pas ou quelquefois prendre de l’argent, de la petite monnaie, qui n’était pas à vous;

pensez, mes enfants, à toutes les fois que vous avez été infidèles envers votre époux, envers votre épouse;

pensez à toutes les fois que vous avez consenti à regarder des scènes impures;

à toutes les fois que vous avez lu des romans vous montrant une vie facile, une vie amoureuse autre que la vôtre;

pensez à toutes les fois, mes enfants, que vous avez jugé un violeur, un meurtrier : vous vous êtes pris pour Dieu;

pensez à toutes les fois, mes enfants, que vous avez jugé un seul de mes ministres, une religieuse ou un religieux;

pensez à toutes les fois que vous avez écouté un humoristique ridiculiser des membres actifs de mon Église.

Mes enfants, ces paroles je vous les fais entendre pour vous aider à avancer dans votre purification.

Pour vous dire : «Je t’aime, toi qui te reconnais; je t’aime toi qui ne cherches pas à rejeter loin de toi ces actions, ces pensées, ces paroles, ces sentiments; je t’aime parce que tu es amour envers toi-même, tu laisses Dieu purifier ta chair, tu laisses Dieu purifier ce qui a connu le mal parce que tu veux devenir l’enfant d’amour que tu es, parce que tu veux te laisser aimer de Dieu comme Dieu veut que tu sois.»

Mes grâces surabondent pour toi : ce temps est un temps important, c’est le temps de la Grande Purification, c’est le temps de l’amour sur la terre où le mal va disparaître.

Tout cela est amour pour toi, c’est moi-même qui ai déposé ces grâces en toi pour te consoler, pour te dire : «J’ai apporté tout cela à la mort, je t’ai déjà pardonné, maintenant il faut que tu prennes conscience que tu dois te pardonner; moi j’ai pardonné tes péchés lorsque tu es venu les avouer à mon prêtre, maintenant il faut que toi, en ta chair, tu acceptes que je te purifie».

Acceptes-tu que je purifie ta chair? Acceptes-tu que je te montre ce que ces péchés ont fait à ton cœur, ce que ces péchés ont fait à tes pensées?

Je veux mettre un feu en toi, un feu purifiant; je veux éliminer de toi tout ce qui t’a fait souffrir afin que plus jamais tu ne souffres; tu es à moi, tu n’appartiens qu’à Dieu; donne-toi et laisse-toi aimer de ton Dieu d’amour.

Tu sais, l’Église c’est toi, c’est toi en moi : nous formons une seule famille.

Lorsque tu acceptes que je purifie ta chair, tu acceptes un feu d’amour et ce feu va sortir de toi et ceux qui sont en toi vont en ressentir les bienfaits.

Il est difficile pour toi de tout comprendre, mais avec mes grâces tu commences à voir, tu acceptes d’entendre et l’Esprit de Dieu t’enveloppe, l’Esprit de Dieu te fait un avec tes frères et tes sœurs.

Tu commences à penser comme tes frères et tes sœurs qui sont en Dieu; ton cœur commence à battre en un seul cœur avec tes frères et tes sœurs; tu commences à respirer l’amour de Dieu, tu respires le même air que les autres; tu vois, tu commences à prendre vie, la vie éternelle; tu commences à sentir la vie éternelle en toi par tes oui.

Reçois ces grâces d’amour, reçois ces grâces de bienfaits en toi.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ces grâces guérissantes, c’est un chemin inconnu de nous-mêmes, c’est un chemin d’amour, c’est son Chemin, c’est la Croix, c’est la Croix d’amour; nous nous laissons imprégner dans la Croix d’amour : la Croix d’amour sera pour nous notre gloire.

Dieu veut nous faire participer à sa Gloire : pour entrer dans notre gloire, il faut entrer dans notre croix, dans notre croix d’amour.

Nous avons vécu sur la terre avec une croix : la nôtre, une croix remplie de souffrances, faite de nos péchés que nous avons donnés à Jésus; nous avons aussi avancé avec la croix de nos frères et de nos sœurs.

Maintenant, Jésus nous fait connaître une croix : une croix d’amour; c’est cette croix que Dieu est en train de nous montrer : une croix remplie de l’amour de Dieu, remplie de notre amour pour nous-mêmes et remplie de l’amour du prochain.

La Croix de Jésus a porté toutes nos croix.

La Croix de Jésus, c’est l’obéissance à Dieu le Père; alors notre croix sera identique à la Croix de Jésus; notre croix sera faite de l’amour du Père, notre croix nous montrera l’amour du Père et elle nous amènera au Père.

Notre croix est remplie de nos oui à l’Amour : nos oui qui veulent se laisser entre les mains de Dieu afin qu’il puisse nous purifier d’un feu d’amour.

Cette croix est et elle sera remplie de croix d’amour de nos frères et de nos sœurs : c’est la croix d’amour, c’est notre croix.

Lorsque les croix seront toutes glorieuses, elles s’élèveront jusqu’au Ciel, elles illumineront car elles seront toutes dans la Croix lumineuse : la Croix glorieuse, la Croix d’amour.

Voyez-vous, tout nous a été annoncé par plusieurs messagers et ces messages ne forment qu’un seul message : la résurrection, notre résurrection.

Jésus est venu sur la terre porter nos péchés, il a fallu que Jésus se laisse crucifier; il a connu la mort afin que nous, nous puissions être libérés du mal; il a été ressuscité par le Père, il a été glorifié par le Père.

C’est notre cheminement à tous : nous devons aussi être crucifiés sur notre croix.

Le feu purifie; nous devons mourir; nous allons ressusciter; c’est le Père qui nous ressuscitera.

Ceux qui vont vivre sur la terre, ceux qui vont connaître la Grande Purification seront ressuscités, car la Grande Purification, c’est notre résurrection; nous allons être dans la Gloire du Fils.

La Gloire du Fils, c’est notre gloire, et nous allons tous participer à notre gloire pour ne faire qu’une seule gloire : la Gloire de Jésus.

Voilà mourir en le Christ : voilà vivre en le Christ. 

Alors Jésus dit : «Voilà, mes enfants, cela clos la soirée.» Merci Seigneur.