Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-09-19 – P.M.  Partie 1

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce que nous avons entendu ce matin nous a ébranlés un tout petit peu devant ce que nous sommes et ce que Dieu attend de nous. Dieu veut qu’on prenne notre position avec lui ou contre lui. L’Église, c’est lui qui l’a fondée et elle appartient à Dieu et non pas à l’esprit de ce monde. Alors, nous devons être en l’Esprit de Dieu, nous devons suivre ce que le Saint-Esprit met en nous. Chacun de nous, nous aurons à répondre de nos actes. Lorsque nous avons une décision à prendre, nous devons la prendre avec l’Esprit de Dieu et non pas avec l’esprit de ce monde.

Plusieurs d’entre nous, à l’heure du dîner, se posaient la question : 'Est-ce que je dois continuer à prendre la communion sur la langue, alors que j’ai toujours pris la communion sur la langue? Qu’allons-nous faire devant ce qu’on va nous demander : de communier en présentant notre main?' C’est bien ce que nous avons entendu à l’heure du repas. Dieu m’a demandé d’être obéissante. Il m'a dit : «Tu m’appartiens et tu n’appartiens pas à ces enfants. Tu n’appartiens qu’à Celui qui te veut en avant et sois obéissante, et fais ce que Dieu te demande. C’est Dieu qui va parler à travers toi et ce n’est pas toi avec ta volonté humaine. Alors va, va et fais ce que je te dis.» Nous avons à écouter le Saint-Esprit et non pas l’esprit de ce monde. Nous devons comprendre le premier commandement de Dieu et le vivre.

Depuis le début, Dieu nous parle d’amour – depuis qu'il est venu sur la terre – et il nous en parle encore. Il faut aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de toutes nos forces, et cela n’a pas de peut-être, ni de si, ni de mais. Dieu nous veut vrais en tout dans notre amour devant lui. Si nous avons en nous le besoin de nous présenter en nous abandonnant entre les mains de Dieu, et que ça nous dit d’ouvrir notre bouche pour présenter notre langue, nous n’avons pas le droit de fermer notre bouche. D’où viennent les grâces : de nous ou de Dieu? Qui nous donne cette soif d’aller prendre le Corps et le Sang de Jésus? Ça ne vient pas de nous. Cela vient de Dieu, cela vient du Saint-Esprit qui nous enveloppe de sa puissance.

Alors, lorsque vous serez confondus avec une réalité qui est faite de l’esprit de ce monde, rappelons-nous ce que nous sommes : des lumières, des lumières pour ce monde qui vit dans les ténèbres; alors ne nous conduisons pas comme les ténèbres. Les églises sont pratiquement vides et l’on peut compter sur nos doigts ceux qui reçoivent Jésus en état de grâce. On ne va pratiquement plus à la confesse : une fois par année ou une fois par deux ans, et encore… On va à la confesse pour se déculpabiliser. On n’accepte pas de se voir comme étant un pécheur, une pécheresse. On n’accepte pas de se regarder comme étant des calomniateurs, des voleurs, comme étant des impurs dans nos sens. On parle d’amour, mais d’un amour libre. Dieu nous aime comme nous sommes, pourquoi alors ne nous accepte-t-il pas comme nous sommes? Alors, on ne cherche pas à se changer, on cherche plutôt à être à la hauteur de ce que nous pensons de nous-mêmes. Nous faisons notre propre religion.

Lorsque nous allons à la messe, allez compter le nombre de personnes qui va communier! Vous verrez que le nombre de personnes, c’est pratiquement la totalité des assistants. Et par la puissance du Saint-Esprit, nous recevons des grâces pour ne pas voir ce que notre âme, elle, voit : la souffrance de son Dieu. Dieu nous demande : «Avance, avance et prends ta croix et prends leur croix». Nous sommes dans un monde dont l’esprit n’est que volonté humaine. Croyez-vous que Dieu vient parler dans nos cœurs pour flatter ce monde? Ses prêtres ne se tiennent pas debout. Ceux qui voient la souffrance des âmes ne disent rien et les autres, les autres ferment les yeux, car leur cœur s'est fermé, leur cœur de prêtre s’est fermé et ceux qui nous montrent le droit chemin sont mis de côté. Nous sommes rendus là.

Croyez-vous que cela n’avait pas existé avant? Souvenons-nous du prophète Jérémie. Lui a prononcé des paroles de prophétie disant que le peuple de Dieu était pour être dispersé, que la Grande Babylone envahirait Jérusalem. Il a parlé fort parce que Dieu prévenait ses enfants de ce qu’ils étaient pour vivre. On a voulu faire taire Jérémie. Il a accusé le roi, qui devait être un homme juste pour le peuple de Dieu, d’infidélité envers Dieu. Il lui a rappelé sa faiblesse qui était de vouloir plaire au peuple de Dieu plutôt qu’à Dieu. Alors Dieu a frappé le peuple qui devait être fidèle à Dieu, à son seul Dieu. Croyez-vous que cela est différent pour aujourd’hui? Les enfants de Dieu ne savent même pas ce qui les attend. Ceux qui ne viennent pas à la messe, ceux qui sont loin de Dieu, eux ne savent pas, mais ceux qui viennent à la messe, ceux qui écoutent la Parole, qu’est-ce qu’ils font? Ils se donnent bonne conscience. Ils avancent vers Dieu la tête haute, ils avancent vers Dieu tout parés de leurs beaux habits et ils avancent en avant, demeurant debout devant Dieu. Eh bien, Dieu les regarde et Dieu leur dit : «Enfants hypocrites, que faites-vous? Vous prenez mon Corps, vous prenez mon Sang, vous vous nourrissez de ma Vie, et vous vous dites être dans vos droits! Que faites-vous de votre vie spirituelle? Ce que vous me faites, vous le faites à votre âme. Vous condamnez votre âme, votre vie, à connaître une grande souffrance.»

Une âme qu’on lui impose le péché est une âme souffrante. On oblige l’âme à se présenter devant Dieu alors qu’elle pleure, qu’elle agonise, parce qu’elle se sait impure devant son Dieu. On ne s’occupe plus de plaire à Dieu et on ne s’occupe plus de nos âmes. Tout n’est qu’extérieur. On veut plaire à nos pensées, à notre regard, à notre écoute, à nos paroles, à nos gestes, à nos sentiments faux. On est faux, et parce qu’on est faux on aime se vêtir de tout ce qui est faux. On ne se préoccupe pas du premier commandement de Dieu. On se flatte comme les pharisiens se sont flattés et comme ils ont flatté ceux qui s’adressaient à eux, car ils avaient des amis et ceux qui n’étaient pas leurs amis, ils s’arrangeaient pour qu’ils aient une opinion comme eux : ils les intimidaient, ils les obligeaient à suivre la masse.

Eh bien, on est pareil. Il faut aimer Dieu avant nous pour nous aimer. Il faut être pour Dieu, avec Dieu, afin de vivre notre éternité. Alors, soyons ce que nous devons être afin d’aller chercher ceux qui ne sont pas à l’église et qui, eux, ne voient pas ce que nous voyons. N’allons pas leur montrer, ceux qui ne suivent pas l’Esprit de Dieu, mais parlons-leur de l’amour de Dieu en leur disant : "Jésus t’aime, il aime qui tu es. On est ensemble dans la souffrance parce que tu souffres comme je souffre. Toi, tu ne crois pas en Dieu, moi je crois en Dieu. Toi, tu vois un monde qui s’amuse, moi je vois un monde d’indifférence envers Dieu. Tu me parles de tes plaisirs, et moi je te parle de ma joie. Toi, tu veux vivre ta vie sur la terre, et moi je te dis que la vie sur la terre, c’est ton éternité qui débute. Crois, crois que Jésus t’aime et laisse-le faire".

Comment pouvons-nous parler ainsi à ceux qui ne croient pas en Dieu si nous suivons la masse qui, elle, ne se tient pas devant Dieu comme Dieu le veut? Plus nous aurons de l’amour pour Dieu et plus nous aurons des grâces d’amour, et plus ces grâces d’amour vont nous donner des forces. Alors, demeurons dans ce que Dieu veut que nous soyons : dans les grâces, et ne les perdons pas. Plus nous sommes vrais envers nous-mêmes et plus nous aimons Dieu, mais plus nous sommes faux envers notre âme, plus nous lui mentons, plus nous la faisons souffrir, eh bien, plus nous nous donnons de l’importance. Il vient un moment où nous sommes si importants qu'on oublie, qu'on oublie le premier commandement de Dieu. On tourne en rond, on est incapables de saisir la vérité, alors comme nous tournons toujours sur nous-mêmes, on la voit, mais on ne la comprend pas. Quand on ne comprend pas quelque chose, eh bien, on laisse ça de côté; alors, on se dit : 'Viens, toi, instruis-moi, montre-moi comment je pourrais m’en sortir. J’ai des douleurs, alors aide-moi.' Voilà qu’on se tourne vers l’esprit de ce monde, l’esprit de ce monde semble contenir une vérité!

Ce que nous devons comprendre de cet enseignement, c’est que plus nous aimerons Dieu inconditionnellement, plus nous aurons des grâces, et nous agirons avec les grâces. Mais plus nous serons faibles devant l’esprit de ce monde, plus l’esprit de ce monde nous nourrira; alors nous ne serons que dans leur vérité. C’est ce qui s’en vient. C’est ce qui est à nos portes. C’est ce que nous vivons. C’est ce qui nous fait souffrir. C’est ce qui nous amène à nous rassembler ensemble pour entendre notre cœur. C’est ce que nous sommes en ce moment en train de vivre. Nous savons tous qu’il y a beaucoup de souffrances dans l’Église. Nous savons tous qu'à l’intérieur de l’Église, jadis, on pouvait se tenir ensemble, être réconfortés par ceux qui croyaient en Dieu.

Aujourd’hui, au sein même de l’Église, on n’a plus confiance en ceux qui en font partie. On entre dans une église le dimanche et on se demande : est-ce que je vais pouvoir communier comme mon âme le veut? Il y a de la division. On veut aimer, mais il y a tellement de barrières. Jésus a dit : «Je viens vous parler, je viens vous enseigner, mais je serai un sujet de division : les mères contre les filles, les pères contre les fils». Et n’a-t-il pas dit aussi : «Qui fait la Volonté de mon Père est mon frère, est ma sœur»? Tout cela, Jésus nous l’a fait écrire et cela est vérité. Alors, nous devons vivre dans la vérité de Dieu, nous devons être forts pour ce qui s’en vient et ne pas avoir peur, car les grâces viendront de Dieu et pas de nous.

"Lorsqu’on voit ça comme ça, Seigneur, il me semble que ça va être difficile, Seigneur. J’étais prêt(e) à te suivre moi, mais j’ai l’impression que tu viens de mettre le feu dans la réserve où il y a de la poudre. Seigneur, c’est ton Église, ce sont tes prêtres, ce sont tes religieuses, tes religieux, alors pourquoi aujourd’hui, Seigneur, tu nous parles ainsi? Est-ce qu’on a fait ce que nous ne devions pas faire? Est-ce qu’on va nous faire faire ce qu’on ne veut pas faire? Parle-nous, Seigneur, de ce qui est en nous et que toi tu as déposé en nous parce que nous en avons besoin.

"Tu parles de refuges, tu dis aux gens de rassembler de la nourriture pour aller dans leurs refuges, qu’est-ce que tu veux que l’on fasse avec tout ça? Ça fait 25 ans, ça fait 15 ans, dix ans, un an, que certains se préparent. Tu m’as envoyée là où il y avait des refuges et aujourd’hui tu nous parles de notre conduite devant toi en ton Église. C’est comme si on venait de ressentir une grosse boule de quilles et là, on est tous à terre. Alors, Seigneur, qu’est-ce c’est qui est devant nous? Allons-nous souffrir? Allons-nous être obligés de retourner à notre banc alors que nous avons soif de toi, si on nous refuse de nous donner la communion comme nous, nous recevons du Saint-Esprit? Est-ce que je vais écouter le prêtre, car je lui dois obéissance, ou est-ce que je dois écouter le Saint-Esprit qui me dit de me donner avec amour? Alors, parle-nous! Mais, Seigneur, je sais ce que tu vas dire. Tu vas nous dire : «Fais ce qu’il y a en toi, car le Saint-Esprit tu écouteras, le Saint-Esprit sera au-dessus de tout». Tu nous diras : «L’esprit de ce monde n’a pas de vie, que c’est l’Esprit de Dieu qui est la Vie».

"Mais, Dieu d’amour, tu nous as aussi enseigné dans les dernières années qu’il fallait être obéissants en tout à tes prêtres. Nous voulons être obéissants, ô Dieu d’amour, à tes prêtres, car c’est toi qui nous l’as dit. Mais tu nous as aussi parlé de leur volonté humaine. Tu nous as dit qu’ils étaient aussi faibles que nous dans leur chair, mais tu nous as dit : «Là où il y a la messe, il y a la présence même du Christ». Tu nous as dit que lorsqu’il y a consécration, il y a Présence. Tu nous as dit qu’il y avait ta Volonté, que ta Volonté devant nous. Alors, comment vivre cela? En nous rappelant, ô Dieu d’amour, tes paroles : «Vous reconnaîtrez mes prêtres lorsqu’ils seront dans leur sacrement ministériel. Ils parleront d'amour, ils seront vrais dans leur sacrement ministériel, ils se donneront sans compter, car ils sont faits pour servir. Ils seront ce que moi, je suis. Je suis venu pour servir. Le prêtre est pour vous».

"Voilà, ô Dieu d’amour, que cela nous éclaire. Cela veut dire que lorsque nous voyons un de tes prêtres servir tes enfants, s’incliner devant ta Volonté, c’est toi, parce que ta Volonté c’est la Volonté du Père. Là est ce que chacun de nous avons besoin, ô Dieu d’amour, mais lorsque ses paroles servent sa chair, lorsque ses paroles servent les enfants de Dieu plutôt que toi, car leur chair et les enfants de Dieu qu’ils veulent servir ne sont pas abandonnés en toi, alors là, ô Dieu d’amour, je comprends qu’ils sont dans leur volonté humaine et que je ne dois pas me plier à leur volonté humaine. L’Église est toi, Dieu d’amour, alors je dois te servir, t’adorer, te contempler. Je deviendrai donc une nourriture à mon tour pour tous les enfants du monde, car ils se nourriront de ce que Dieu a mis en moi : ton Corps et ton Sang. Si, à cause de la volonté humaine, je prends ce qui n’est pas de toi, je ne recevrai rien de toi, ils n’auront pas de nourriture, mais ils recevront ce que la volonté humaine veut donner. Ô Dieu d’amour, tu viens de dire : «Voilà ma seule Volonté.»

"Oui, Dieu, ta Volonté, pas notre volonté, car tu es venu pour trancher le bien du mal. On ne te changera pas, Dieu d’amour, et toi tu ne nous changeras pas, mais tu nous transformeras, nous qui avons été tant dans nos mauvaises manies, afin que nous redevenions ce que nous avons toujours été : des enfants qui aiment Dieu."

Nous sommes tous ensemble pour la Grande Purification de la chair. Nous sommes réunis en un seul cœur afin de faire entendre nos cœurs. Voilà ce que Dieu a dit en nos cœurs et voilà ce que nos cœurs amoureux de Dieu voulaient entendre : Dieu avant tout, pas l’esprit de ce monde. Lorsque nous allons communier, nous allons communier pour Dieu et non pas pour faire plaisir à ceux qui sont dans l’église. C’est Dieu qui est en avant de nous. Alors, ne regardons pas au côté de nous, qui est près de nous, et qui fait tel ou tel geste, car lorsque nous regarderons au côté si untel fait un tel geste ou un autre fait un tel geste, cela nous troublera, cela nous enlèvera des forces : nous allons hésiter devant l’amour de Dieu.

C’est ce que Dieu nous fait savoir. On empêchera les enfants de Dieu de recevoir la communion sur la langue alors qu’ils étaient dans leur droit, leur droit qui est leur volonté humaine. Nous, quel est donc notre droit? Si eux ont des droits, bien, nous aussi, nous avons des droits. Nous avons nos droits d’enfants de Dieu et les droits d’enfants de Dieu, nous allons les piger dans l’amour de Dieu, dans le Précieux Sang de Jésus. Elles ne viennent pas des lois d’hommes, elles ne viennent pas des lois données à Moïse afin que le peuple de Dieu se conduise bien, elles viennent directement du Cœur de Dieu, elles viennent de l’amour de Dieu. Les lois ne sont pas au-dessus de l’amour de Dieu, car l’amour de Dieu contient tout. Lorsque nous croyons en l’amour de Dieu, eh bien, nous croyons que ces lois sont des lois d’amour et qu’elles ne nous écrasent pas. Alors, soyons des enfants qui veulent vivre de l’amour de Dieu. C’est tout ce que Dieu nous demande.

C’est bien lourd en ce moment, n’est-ce pas? Dieu nous dit d’être des enfants pour lui, que pour lui. Nous savons que nous aurons des choses à affronter, mais nous allons le faire par amour pour Dieu, que pour lui. Sommes-nous prêts à faire comme Jeanne d’Arc, à monter sur le bûcher par amour pour Dieu, avec les grâces de Dieu? C’est différent, hein? Sommes-nous prêts à suivre Saint François d’Assise? Qu’est-ce que Dieu lui a demandé à Saint François d’Assise? Construire son église. Son église était là, mais elle tombait en ruines. Alors, il pensait qu’il fallait construire avec ses bras, mais Dieu voulait qu’il bâtisse son Église à nouveau avec son cœur. Alors, il a été là où Dieu le voulait. Cela n’a pas été facile, on ne le voulait même plus dans la ville d’Assise. Vous savez pourquoi? Il allait donner à manger aux lépreux. Il n'avait pas peur des virus puis des bactéries! Il a été les nourrir et il avait des compagnons. Il a été leur donner de l’amour. Ils les prenaient dans leurs bras là et ils leur disaient combien ils étaient aimés de Dieu. Ceux qui ont vu ça dans la ville là, eh bien, ils ne les voulaient pas, et pourtant c’était des gens qui se tenaient à l’église. Ils ne voulaient pas qu’on les contamine! Mais ils ne savaient pas que c’était eux qui étaient contaminés.

Alors, la volonté humaine a fait des siennes : elle a été se plaindre à l’évêque et là, il a fallu qu’il aille demander la permission de continuer à aimer Dieu dans l’église en allant vers le Pape : demander au Pape s’il pouvait vivre avec l’amour de Jésus, aimer Dieu de toute son âme et aimer son prochain avec notre vie spirituelle, aimer son prochain avec la paix de Dieu afin d’amener à manger aux pauvres, renoncer au luxe, à la richesse, au matériel, afin de découvrir qu’ils sont enfants de Dieu. Voilà comment Dieu demandait à Saint François d’Assise de construire à nouveau son Église. Pas avec des armes qu’il ne connaissait pas, mais avec l’arme que Dieu avait mis dans son Église : l’amour.

Alors, c’est avec cela que nous, nous devons aussi avancer : avec l’amour, l’amour de Dieu, l’amour pour nous-mêmes et l’amour pour notre prochain. Dieu va nous demander : «Lorsque vous allez venir vers moi, vous allez venir vers moi avec l’amour de Dieu, l’amour pour vous-mêmes et l’amour pour le prochain. Quand vous serez étourdis, quand vos membres vous feront souffrir, lorsque vous ne pourrez parler à cause de vos frissons et votre mal de gorge, demeurez à la maison, car lorsqu’on est malade, on prend soin de soi. N’ayez crainte, mes anges iront vous porter mon Corps et mon Sang, car là où il y a une consécration, mes anges sont présents et adorent Dieu. Ainsi, je vous protégerai contre les virus. Vous garderez votre paix et lorsque vous serez, dans votre chair en pleine forme, mes enfants, là vous sortirez avec votre sourire. Dieu est bon avec tous ses enfants, pas seulement avec vous». Voilà notre Dieu. Voilà ce que nous devons faire dans l’Église.

Souvenez-vous de ce qu’il a fait ce matin. Il a vu qu’il était marqué sur chaque siège : ‘réservé’. Et qu’est-ce qu’il a fait? Il a mis de l’amour dans notre cœur pour tous ceux qui étaient présents et cet amour a fait que nous avons voulu servir. Voilà, si tous les enfants du monde prenaient soin d’eux, demeureraient à la maison lorsqu’ils sont malades, en prière, en prenant de l’eau, en prenant de bonnes tisanes accompagnées avec de l’ail, du gingembre et du citron, en diminuant l’alimentation solide, en étant dans la prière, comme tous les enfants se porteraient mieux! Voilà ce que l’Église doit dire, voilà ce que nous avons besoin d’entendre. Et la journée que le prêtre serait absent, eh bien, on aura à prier pour choisir la personne qui irait pour lui donner une bonne cure de repos afin qu’il reçoive ce que l’Esprit de Dieu a mis en nous. Eh bien, ce dimanche-là, s’il est absent, on se mettrait en prière dans l’église, on prierait la Mère de Dieu afin que ceux qui ne sont pas venus à la messe puissent recevoir ce que nous recevrions : les grâces.

Les églises doivent être ouvertes et non fermées. Assurez-vous que lorsque vous mettez vos doigts dans l’eau bénite que vous soyez propres. Ça, c’est en tout temps. Ceux qui mettent – Seigneur! – leur doigt dans leur nez, et tout de suite vont le mettre dans l’eau bénite, ont besoin de prières. Oui, l’eau bénite est un sacramental, alors soyons des enfants de lumière. Prenons ce que le Ciel nous donne avec amour et dignité. Lorsque vous toussez et que vous mettez votre main devant votre bouche et après vous touchez au bénitier, eh bien, vous touchez au bénitier partout un p’tit peu, hein? Voyez-vous ce que Dieu essaie de nous montrer? Ce que vous faites par amour pour le prochain, vous le faites pour vous-mêmes. Si vous êtes respectueux pour ce bénitier, eh bien, vous allez l’être pour vos poignées de portes chez vous. Tout doit être sain, en pensées et en actions.

Lorsque vous êtes respectueux pour vos mains, eh bien, vous allez l’être aussi pour vos paroles. Vous ne commencerez pas à répandre partout qu’il y a une pandémie. Vous allez avoir conscience que c’est quelque chose qui vient d’apparaître et qu’il faut que vous preniez soin de vous. Alors comme vous saurez qu’il faut prendre soin de vous, alors vous allez vous vêtir dans la maison en n’augmentant pas le chauffage, mais en gardant une température saine pour vos sinus. Tout est une question d’harmonie. Nous devons être sains en tout. Alors, attention à ce que vous allez regarder. Si vous ouvrez la télévision et que vous regardez ce qui va faire battre votre cœur, les forces que vous avez besoin pour que votre corps puisse se défendre contre le virus, eh bien, ces forces-là seront utilisées non pour nous, mais pour nous calmer devant ce que nous regardons.

Alors, ceux qui rouvrent seulement la télévision que pour avoir les nouvelles, voir si la pandémie est un p’tit peu partout, combien de morts qu’il y a eu aujourd’hui, quelles sont les statistiques, ne croyez pas que votre cœur va garder son rythme normal. Lorsqu’il bat très vite, il ira prendre des forces que vous aviez besoin contre le mal qui s’est logé. Maintenant, il y a aussi la lecture. Si l’on prend une lecture qui nous amène dans le passé et que nous sentons en nous une douleur parce que ce que l’on lit nous dit qu’on a tué un enfant injustement, ce que nous ressentirons viendra prendre de nos forces. Tout doit être dans la paix.

Maintenant, j’entends les mamans qui disent : "Qu’est-ce qu’on va faire de nos enfants? Qu’est-ce qu’on va faire : leur donner à manger alors qu’on a de la difficulté à marcher?" Nous demanderons à Maman Marie ses forces. Dans le temps de la grippe espagnole, il y a des mamans qui ont soigné leurs enfants et elles n’en ont pas perdu un seul. Alors, gardons-nous dans la paix, gardons-nous dans la prière. Cela ne veut pas dire : dire son chapelet alors que les enfants ont besoin de manger! Si vous aviez à choisir, je vais dire mon chapelet ou je vais servir mes enfants, qu’est-ce que Jésus vous dirait?

Salle : Servir les enfants.

Alors, c’est ainsi que nous devons faire, sans remords. Pas se coucher le soir et dire : "Ah non! j’suis tellement épuisée,  j’ai même pas dit mon chapelet!" et là, vous forcez vos yeux à rester réveillés alors que votre corps a besoin de repos. Vos anges prieront. Tout doit être de l’harmonie. Si vous avez une voisine qui, elle, ne s’est pas préparée ce qui lui est nécessaire pour passer à travers son virus, n’ayez pas peur d’aller chez elle. Des mains, ça se lave avant et après, et vous devez continuer à prendre ce qu’il vous a suggéré. Vous savez. l’ail, ça s’endure. N’attendez pas d’être malades. Tranquillement, commencez à vous habituer au goût.

Tout ceci nous amène à découvrir que Dieu nous aime. Lui, il sait ce qui est bon pour nous. Il a toujours pris soin de ses enfants, mais ceux qui paniquent, il ne peut pas les rejoindre, ils sont déjà partis. Alors, gardons notre calme et faisons ce que Dieu nous demande. C’est bon, hein, d’entendre ça? Mais quoi faire avec nos enfants qui, eux, ne veulent pas avaler ça? Eux ne sont pas capables de prendre une infusion. Alors, donnez-leur des caresses avec du gingembre et de l’ail. Soyez tout amour! N’échauffez pas trop leur petite chair en voulant trop les caresser, là! Allons-y tranquillement, tranquillement aussi dans les breuvages. Entrez une toute petite goutte – Seigneur! – d’huile d’origan dans le jus de tomate, jus de légumes, avec une petite paille ils ne trouveront pas de trace. Soyez douceur et ils reconnaîtront la douceur. Mais attention au papa et à la maman qui diront : "Il faut absolument que tu prennes au complet ton jus!" Là, ils vous diront : "Qu’est-ce que tu as mis là-dedans?" Ils vous connaissent. Soyez toujours ce que vous êtes, en Dieu, et Dieu va faire le reste.

Lorsqu’on vit dans une famille où il y a la paix, l’amour, la joie, cela éloigne les indésirables. Et les indésirables, ce sont les virus. Louez Dieu avec vos enfants! Remerciez Dieu pour la chair qu’il vous a donnée, car elle est de la Chair du Christ. Chantez en faisant la vaisselle, ils vont entendre. Ils vont entendre le mot ‘God’ ou ‘Jésus’, et cela va réchauffer leur cœur. Ils ne diront rien, mais lorsqu’ils seront avec leurs amis, ils diront : "Ma maman croit en Dieu. Mon papa, lui, il chante des chansons à Dieu", tout fier de dire cela à son compagnon pour l’épater. Quant à l’ado, rassurez-vous, il vous écoute. Ça fait si longtemps qu’il attend qu’on lui parle d’amour, ça fait si longtemps qu’il veut se sentir être ce qu’il est : l’amour. Depuis plusieurs années, ce qu’on lui montre, ce sont des parents qui ne s’aiment pas; alors, il s’est identifié comme un être qui est incapable de s’aimer, un être qui a besoin d’aller vers l’extérieur pour se regarder.

Et n’ayons pas peur pour nos jeunes adultes de 20 et quelque, 30, 40, eux qui disent ne plus croire en Dieu, eux qui se disent être capables de vivre sans Dieu. Ils ont en eux un besoin d’amour si fort, si grand, que lorsqu’ils voient à la maison un être qui vit dans ce que lui cherche, là ils sont témoins que l’amour ça existe. Gardez-vous de penser que Dieu ne les aime pas. Gardez-vous de penser que vos prières sont stériles. Dieu les aime tellement qu’il a donné sa Vie pour eux et, sans cesse, il ne cesse de se donner. Fermez vos oreilles à leurs souffrances et ouvrez votre cœur à l’appel de l’amour. C’est ce que Dieu veut qu’on fasse pour ceux qu’on aime, parce qu’à travers le regard de nos enfants, nous voyons tous les enfants du monde qui vivent ce qu’ils vivent. Alors maintenant, le Seigneur il dit : «C’est le temps d’une pause». Amen.