Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2011-12-10 – Soir  Partie 1

 

♪♪♪         Père, je veux faire ma demeure là où tu l'as voulue, Dieu.

  Je ne veux être ailleurs que là où tu es, Seigneur.

  Je ne veux être ailleurs, ce serait trop loin d'être loin de toi.

  Oh! Oui, Père! (bis)

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Lorsqu'on écoute nos frères et nos sœurs chanter pour Dieu, on voudrait vous serrer dans les bras pour que jamais, non jamais, vous souffriez. Toujours se laisser bercer par les paroles de ce chant et supplier Dieu : "Ô Dieu! Quand cesserons-nous de souffrir? Quand vivrons-nous dans ta justice d'amour? Quand arrêteront les conflits dans ce monde qui font souffrir les personnes que nous aimons? Quand est-ce que les prisons seront vides? Quand les (camps de) concentration n'existeront plus? Quand cesserons-nous de passer dans les rues et de voir des gens seuls? Quand est-ce que notre chair va cesser de nous inciter à faiblir devant les mauvais choix?"

Lorsqu'on est ensemble comme ce soir, nous formons une seule famille. Oui, notre amour est vrai. Quand ce monde connaîtra ce que nous connaissons? Parce que ce que nous vivons, c'est ça la vie, c'est être ensemble, c'est dire à Dieu : "Notre Père, je t'aime! Viens prendre ce 'je t'aime' que je dépose dans le cœur de tous les enfants, tes enfants."  Est-ce que cela serait rêver? Non, c'est la vie, c'est ça la vie, ce n'est pas ce que nous vivons loin des uns et des autres, ce n'est pas cela la vie. Nous sommes créés pour être ensemble, nous sommes créés pour manger ensemble, pour partager notre bonheur, notre joie, notre paix; c'est vivre en n'ayant jamais peur pour nos enfants, pour nos petits-enfants, pour nos amis, car nos frères et nos sœurs ce sont nos amis, nos meilleurs amis.

Elle est vraie la Parole de notre Dieu : «Qui est mon frère? Qui est ma sœur? C'est celui qui fait la Volonté de mon Père.» C'est dans les moments comme ce soir qu'on sent cette Parole jaillir de nous et nous rendre heureux. C'est vrai, n'est-ce pas? On n'a pas peur de se faire juger, on est tout heureux, on pense de la même façon. Personne ne nous juge ce soir, on peut faire les fous! Fous de Dieu, oui, c'est vrai. Comme c'est rare, lorsque nous sommes dans ce monde maintenant, de faire les fous. Les autres nous regardent et ce qu'ils découvrent, ce sont des soldats. Aujourd'hui, regardons-nous : on a ri ensemble, on a baissé nos épaules; oui, c'est vrai qu'on a pleuré ensemble, mais ce sont des larmes d'amour.

Lorsque nous sommes avec notre propre famille, on n'est pas comme cela; on se cache derrière un visage parce que ce visage n'est pas encore assez abandon. Il faut montrer le visage que nous avons en ce moment même à nos enfants, à nos frères et à nos sœurs dans notre famille. Qui peut mettre sur notre visage ce sourire si ce n'est Dieu, parce que ce sourire vient de notre cœur. Nous avons reçu notre Dieu avec tellement d'amour. On ne se demande pas : 'Est-ce que je vais le recevoir, comme moi je le veux, en présentant ma patène?' Je ne me pose pas cette question. Et vous, est-ce que vous l'avez posée cette question? Il est vrai, ici, on ne se pose pas cette question. On se met à genoux devant Dieu et on se fait présence, et là, on est prêts à le recevoir : Dieu. On est prêts à recevoir le tout-puissant Dieu. C'est le même qu'on craignait il y a plusieurs milliers d'années.

Vous souvenez-vous le mont Sinaï pour en avoir entendu parler, n'est-ce pas? Dieu faisait de ce mont sa Présence et les gens, en bas, savaient : "Oh! Éloah est là!" La montagne tremblait et eux ne montaient pas la montagne, oh non! Dieu habitait la montagne! Et nous, qu'est-ce qu'on fait? On approche tout près de Dieu. C'est une grâce, n'est-ce pas? On approche Dieu et Dieu se dépose sur notre patène! Si on pouvait voir Dieu, on fondrait tant il est dans sa Puissance. Il nous donne des grâces pour qu'on puisse avancer vers lui sans qu'on fonde comme la neige sous le soleil. Dieu se retient pour que nous ne fondions pas. Nous avons un Dieu d'amour. Il nous veut, il nous appelle, et lorsqu'on approche,  qu'on approche, lui, ah! il se languit de nous. J'entends Dieu et là, il dit : «Approche, approche, approche, je te veux. Je me languis de toi, je me donne à toi.» Et il dit cela à chacun de nous. C'est notre Dieu. Notre Puissance nous reçoit.

Ce soir, je m'endormais : "Ah! Seigneur, réveille-moi!" Au moment de l'Eucharistie, au moment de l'offrande, là, Jésus, je le voyais. Il était brillant dans l'Eucharistie, tout brillant. Sa présence était là devant nous. Alors, je le regardais et je voulais me secouer parce que je m'endormais. Lorsque le calice s'est levé, là, une croix, une croix au-dessus du calice est apparue. Des gouttes de sang tombaient dans le calice, et quand les gouttes de sang tombaient dans le calice, jaillissaient des gouttes de sang; et je voyais cela, et il me tenait toujours endormie. Je le voyais, avec les yeux ouverts, mais ce corps était au repos. Lorsque j'ai reçu mon Jésus d'amour, lorsqu'il s'est donné, il me disait des mots de 'je t'aime' et j'ai vu sa robe et ses pieds. À un moment donné, il a permis que j'ouvre mes yeux et l'Hostie était devant moi : Jésus. C'est notre Dieu! Il était là! Dieu est avec nous!

Lorsque ce chant a commencé, a jailli de moi une joie, une joie qui nous fait fondre d'amour. À cet instant, je voulais tous vous prendre dans mon cœur et vous bercer. C'est Dieu, c'est Dieu qui nourrit cet amour et c'est ainsi que nous devons être lorsque l'on reçoit Dieu : être des amoureux de nos frères et de nos sœurs pour qu'ils puissent recevoir ce que nous recevons : l'amour de Dieu, la présence de notre seul Dieu. Peut-on être indifférent à tant d'amour? Peut-on, aujourd'hui, après tant et tant d'années, dire : 'Oui, c'est Jésus…' Si nous pensons ainsi, on risque que notre langue fonde. Hein, il a ce pouvoir, Seigneur, mon Dieu, de faire fondre notre langue, mais il ne le fera pas. Il l'aurait fait avant parce que notre langue, on s'en est servi quelquefois pour parler contre nos frères et nos sœurs, n'est-ce pas? Alors, Jésus nettoie notre langue pour qu'on puisse la présenter. Croyez-vous en cela? Oui. Dieu ne se donne pas à la saleté, il se donne à la pureté. Oui, nous avons péché contre l'Amour; oui, nous avons été contre la Pureté, mais Jésus est la Miséricorde, il nous aime, il nous donne du bonheur de le recevoir. Il faut le mériter. Il y a tant de souffrances dans le monde à cause du manque de piété envers Dieu.

Autrefois, lorsque les hommes se détournaient de Dieu, Dieu leur faisait vivre leurs propres conséquences. Vous souvenez-vous les serpents? Et pourtant, ces enfants, qu'est-ce qu'ils avaient fait? Pas adorer des idoles, c'est qu'ils rouspétaient, ils discutaient sur ce que Dieu avait donné à Moïse et cela apportait de la souffrance dans le peuple de Dieu. Dieu avait appelé ce peuple : «Le peuple à la nuque raide». Et nous pouvons lire dans l'Ancien Testament d'autres situations similaires à celle-là. Vous souvenez-vous de celui qui a été voir un prophète et qui avait la lèpre? Dieu a dit : «Qu'il aille se laver. Sept fois, qu'il se plonge dans l'eau.» Cela a suffi pour lui enlever sa lèpre. Quelle miséricorde, notre Dieu! S'il avait eu la lèpre, c'est qu'il vivait ses conséquences, mais il a été vers le Dieu de Nathan et Dieu l'a regardé et l'a aimé.

Nous, nous devons nous aimer les uns les autres, nous devons nous maintenir dans la sagesse de Dieu. Nous avons besoin d'entendre ces paroles, car des souffrances nous seront présentées, nous qui aimons notre Dieu de toutes nos forces, nous qui voulons nous mettre à genoux pour recevoir notre Dieu, nous qui présentons notre patène pour le recevoir, nous qui nous inclinons en adoration lorsque nous avons notre Dieu devant nous. Nous voulons continuer, n'est-ce pas? Pourquoi voulez-vous continuer? Est-ce que vous le faites parce que les autres le font? (R : Non.) Ce que Dieu met en vous, n'est-ce pas son amour? Récitons notre premier commandement de Dieu :

Salle : Un seul Dieu tu adoreras et tu aimeras parfaitement.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Nous ne l'avons pas entendu en anglais. Oui, ce commandement se prononce en toutes langues, car il est l'amour pour notre seul Dieu, en plusieurs langues pour un seul Dieu. Dieu nous regarde et Dieu nous donne des forces pour qu'on le choisisse.

"Ô Dieu d'amour, tu nous as donné la vie pour qu'on puisse t'adorer et l'on veut gérer notre adoration pour toi. On veut nous dire comment t'aimer, comment t'adorer, alors que tout vient de toi. Est-ce que tes paroles ne peuvent donc pas venir en chacun de nous pour que nous puissions, chacun de nous, t'adorer comme toi tu veux qu'on t'adore?" Adorer, c'est donner à notre Dieu ce qu'on ne donne pas aux autres. On aime, n'est-ce pas? On aime beaucoup, beaucoup, beaucoup. On aime beaucoup notre Dieu! Est-ce que l'adoration est plus encore que l'amour? On peut aimer tout le monde, mais on ne peut pas adorer tout le monde, on ne peut qu'adorer Dieu seul.

On mettra en nous des convictions qui nous apparaîtront vérité. Attention à ce que notre amour ne soit pas à l'égal de ce que nous sommes aujourd'hui pour Dieu. Que notre amour soit toujours l'amour que nous ressentons aujourd'hui pour Dieu. S'il baisse d'un cran, nous en répondrons devant Dieu, parce que nous savons, parce que Dieu nous instruit. Ce que Dieu dit en notre cœur, pour notre cœur, avec notre cœur, il nous le fait connaître parce que telle est sa Volonté. Il nous a prévenus des tièdes, il nous a prévenus que cela se présenterait en notre vie puisque cela est écrit dans l'Évangile. Dieu ne veut pas d'enfants tièdes, il veut ses enfants tout entiers, car lorsque Dieu donne son Corps et son Sang, il le donne tout entier. C'est son Corps et c'est son Sang que nous prenons et il l'a donné avec amour, alors recevons-le avec amour. Si notre amour reçoit de la tiédeur, est-ce qu'il va demeurer ce qu'il est aujourd'hui? Il va falloir qu'on l'accepte pour cela.

Le Seigneur va nous raconter une histoire. «Mes enfants d'amour, il y eut un grand Vent qui enveloppa la terre et lorsque le grand Vent enveloppa la terre, tous ceux qui étaient vivants sur la terre ont ressenti ce vent. Il avait passé près d'eux, il leur avait soufflé à l'oreille : 'je t'aime'. Les enfants vivant sur la terre avaient entendu ce 'je t'aime' au creux de leur oreille. Lorsque le Vent cessa, la terre avait reçu une transformation. Tout devenait, pour ceux qui avaient accepté le 'je t'aime', de la douceur. Ceux-là même pouvaient, le soir, se reposer d'un sommeil si reposant qu'au réveil ils étaient prêts à servir Dieu, à adorer Dieu, à contempler Dieu dans tout ce qu'ils voyaient.

«Un jour, un grand froid enveloppa la terre. Ce froid avait rendu les enfants aussi durs que de la pierre. La raideur de leur être était la cause de leur cœur car, extérieurement, ils avaient reçu ce que le froid voulait leur faire connaître et leurs cœurs s'étaient durcis. Qu'avaient-ils reçu? Ils ne le savaient pas, car ce froid avait envahi l'extérieur, les engourdissant; ne pouvant plus réagir, ils avaient accepté ce qui avait durci leur cœur et lorsque le soir arrivait, ces enfants ne pouvaient pas se réveiller reposés, car c'est le cœur qui les nourrissait la nuit.

«Arriva un jour une grande chaleur. La chaleur enveloppa la terre, la chaleur amena aux habitants de la terre de la nouveauté. Tout leur apparaissait facile. Ils ne s'occupaient plus de ce qui était à l'intérieur d'eux, tout n'était qu'extérieur, si bien que les vivants qui avaient entendu le 'je t'aime' se demandaient s'il leur était, eux aussi, permis d'être dans cette chaleur. Ils se sont mis à écouter ceux qui avaient le cœur dur. Ils se sont mélangés à ceux qui étaient maintenant dans le modernisme, si bien qu'on ne pouvait plus distinguer maintenant les 'je t'aime' des cœurs durs. C'était la légèreté maintenant qui régnait, c'était la facilité; tout devenait à l'égal de ce qu'ils étaient devenus. Ce qui demeurait de leur 'je t'aime' pour les vivants était devenu quelque chose qui ne pouvait plus les nourrir. Comme c'était loin le repos maintenant qui les amenait à aimer, adorer et contempler leur seul Dieu. Le 'je t'aime' était toujours présent, le 'je t'aime' les voulait toujours dans ce qu'ils étaient : l'amour.

«Un jour, un Vent, un Vent de douceur passa comme une brise si légère que personne ne put percevoir ce vent. Les enfants qui portaient toujours le 'je t'aime' en eux n'avaient point perçu cette brise. Tranquillement, la brise se fit connaître; tranquillement, la brise vint à parler en leur cœur pour leur faire comprendre qu'ils avaient en eux un 'je t'aime'. Ils ont commencé à se laisser transformer par cette brise. Leurs yeux ont commencé à s'ouvrir, ils ont commencé à suivre leur 'je t'aime', ce qui les amena à vouloir aimer, aimer et aimer Celui qui était en la brise : Dieu, la Douceur même, la Miséricorde, Celui qui EST, Celui qui se fait connaître avec douceur. Ils devaient dorénavant choisir de suivre le 'je t'aime'.

«Enfants d'amour, vous êtes tous en présence même de votre Dieu et Dieu se fait connaître à vous dans la douceur. Dieu ne vous impose rien, Dieu vous laisse libres. Dieu vous donne ce dont vous avez besoin pour répondre à son 'je t'aime'. Tout enfant de Dieu est libre et tout cela est en l'Église. L'Église est Jésus et tous les membres doivent servir Jésus, et ceux qui sont choisis pour représenter Jésus doivent servir les membres, ils doivent les nourrir de l'amour du 'je t'aime', les amener toujours à bien se conduire, à être fidèles envers les lois de Dieu, à se maintenir dans la pureté, à être les vivants de l'Évangile. Vivre l'Évangile, c'est être comme Jésus, à la ressemblance du Fils de Dieu. Personne n'a le droit sur l'âme d'un autre. Dieu seul a ce droit. Il a donné à chaque enfant de choisir : «M'aimes-tu? Me donnes-tu ton 'je t'aime'»? Et seul l'enfant, seul l'enfant a le pouvoir de répondre par oui s'il veut donner son 'je t'aime' à Dieu.

«Voilà ma loi d'amour et elle est au centre de l'Église. Votre âme vous a été donnée par Dieu et l'Église a devoir de vous aider à répondre oui à Dieu. «Tu aimeras ton Dieu de toute ton âme, de toutes tes forces, de tout ton esprit, de tout ton cœur.» Un autre qui lui est semblable : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Aime ton Dieu de toute ton âme, de toutes tes forces, de tout ton esprit, de tout ton cœur, tu t'aimeras et tu aimeras ton prochain. Celui qui s'aime plus que Dieu ne suit pas, ne vit pas, et n'accomplit pas le premier commandement, le seul commandement qui l'amène à s'aimer. On ne forme pas de lois devant Dieu, seul Dieu a donné ses lois. Cela est de Dieu. Dieu a parlé.»

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Maintenant, rendons un culte à notre Dieu. Adorons notre Dieu. Nous allons présenter à notre Dieu notre 'je t'aime'.  Alors, nous demandons à Michel d'amener Jésus et nous allons adorer.