Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2010-02-27 – P.M.  Partie 2

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Est-ce que vous êtes prêts à commencer? (R : Oui.) C'est la deuxième fois, hein, qu'il nous le dit ça. Êtes-vous prêts pour commencer? Les questions et les réponses pour ceux qui n'ont jamais assisté à cela, c'est que dans votre cœur, il monte des questions pour l'Église, pas des questions personnelles, mais pour l'Église.

Q. Il y a quelque temps, avant la grippe, on a dit qu'il faudra absolument prendre des probiotiques. Des probiotiques, c'est des bactéries qui vont travailler dans l'intestin. J'ai donc acheté une bouteille de probiotiques. Quand je suis venue pour les utiliser, j'ai lu ce qui était écrit : de souche humaine. J'ai pas été capable de les prendre. J'ai essayé de savoir d'où ça provenait. On a dit que c'est vraiment de souche humaine, c'est très bon, c'est excellent, mais j'ai pas pu savoir. J'aimerais savoir ce que Jésus pense de ça.

Jésus : Tout ce que le Seigneur fait, il le fait avec bonté. Tout ce que le Seigneur fait, il le fait avec sagesse. Tout ce que le Seigneur fait, il le fait avec l'amour, l'amour qui est lui-même. Vous, mes enfants, lorsque vous mangez, faites-vous tout pour l'Amour? Est-ce que vous vous croyez assez sages pour savoir ce qui est bon pour vous? Est-ce que vous faites cela pour Dieu, pour vous et pour tous ceux qui sont autour de vous? Tout ce qui est bon, mes enfants, se nourrit de lui-même. Tout ce qui est mauvais se détruit par lui-même. Les probiotiques, ma fille, vont pour l'intestin et tout cela sort pour libérer ce qui ne doit pas demeurer dans les intestins. Que contiennent-ils de si dur pour qu'ils aient besoin de cela, ou que contiennent-ils qui n'a pas affaire là?

Enfants de ma Volonté, l'homme a su reconnaître qu'il avait besoin des dons de Dieu, l'homme a su reconnaître qu'il avait besoin des produits de Dieu. Alors, l'homme est devenu médecin pour être au service des enfants de Dieu. Lorsqu'il se savait être médecin, il allait vers le Médecin et c'est par les grâces du grand Médecin qu'il guérissait, c'est-à-dire, par les grâces de Dieu. Combien d'entre vous avez été vers des médecins et avez reçu des soulagements? Est-ce que cela venait de l'être humain? Est-ce que cela venait de sa connaissance? Prenez toutes les connaissances du monde et n'y mettez pas les grâces de Dieu, il n'y aura aucune nourriture.

Dieu connaît ce dont vous avez besoin. Dieu sait que vous vous abandonnez entre les mains de Dieu, mais combien vous avez besoin de comprendre que ce que vous vivez, c'est la conséquence de vos mauvais choix. Plus vous faites confiance en Dieu et plus Dieu donne des grâces. Lorsque vous allez vers le médecin, c'est parce que c'est Dieu qui le veut.

Maintenant, en ce qui concerne les produits pharmaceutiques, il y a la pharmacie du Bon Dieu! N'oubliez pas, mes enfants, ne jugez pas les mots que je viens de dire. Dieu a donné les plantes, Dieu a donné la connaissance, Dieu a donné les minéraux, afin que les hommes puissent se servir de ce qui était de Dieu. Aujourd'hui, on ne fait plus confiance en Dieu, on attribue tout à la connaissance. Ayez toutes les connaissances du monde, mes enfants, et n'y mettez pas la présence de Dieu, tout votre être devient stérile. Vous prenez de la menthe, de la racine de réglisse, vous prenez du coquelicot, vous prenez ce dont vous avez foi, et vous dites : ceci est bon pour le foie, ceci est bon pour la digestion, ceci est bon pour les intestins, mais vous ne faites pas confiance en Dieu. C'est Dieu qui vous a créés et c'est Dieu qui a créé tout ce qu'il y a sur la terre. Rendez grâce à Dieu pour tout ce que vous avez.  

Un jour, des enfants se sont demandé comment ils pouvaient engraisser la terre. Ils ont regardé autour d'eux et ils ont vu des plants qui poussaient mieux que d'autres. Savez-vous où était placé ce potager? Près de la fosse septique, mes enfants. Enfants d'amour, n'êtes-vous donc pas la meilleure nourriture? Alors, faites attention à ce que vous mangez, vous allez vous le redonner. Soyez vrais envers vous-mêmes, soyez vérité, lumière. Si vous avez peur que cela vienne de ce qui est vivant et qui de ne devrait pas être là, eh bien, priez mes enfants, priez mes enfants, priez mes enfants, afin d'accepter vos produits cosmétiques qui ont été fabriqués avec… je ne vous dirai pas quoi!

Je vous aime, mes enfants. N'oubliez pas la prière. N'oubliez pas, mes enfants, que Dieu est partout. La pensée de Dieu doit être en vous. C'est l'amour. Bientôt, vous n'aurez que de l'amour en nourriture. Vous vous nourrirez de tout ce que moi j'ai voulu pour vous. Rien ne viendra salir ce que vous allez prendre. Mais en attendant, mes enfants, soyez prudents et n'abusez pas de ce que vous êtes en train de vivre, car vous pourriez avoir des boutons.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Merci, Seigneur.

Q. Est-ce que le Seigneur pourrait nous éclairer sur le sens profond d'être une victime d'amour?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Je vais te poser une question. Est-ce que tu crois aux victimes d'amour?

Q. Oui, parce que le Seigneur m'en a fait rencontrer et il m'a dit que c'était des victimes d'amour. Mais là où je suis un peu confus, c'est : est-ce que les gens d'Haïti sont des victimes d'amour?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : As-tu rencontré des victimes d'amour avec ton cœur? (R : Oui.)  Alors, tu y crois. (R : Oui.) Regarde autour de toi. – Tous? – Tous. On donne sa vie à Dieu. On reconnaît qu'on a besoin de lui, on reconnaît que nous avons toujours besoin de Celui qui nous veut pour les autres. Nous reconnaissons que les enfants d'Haïti ont besoin de nous, comme nous nous avons besoin d'eux. Chacun de nous vivons les conséquences de toutes nos pensées impures. Cela a amené les enfants de Dieu à vivre dans ce qui était annoncé par Jean dans l'Apocalypse et par plusieurs prophètes.

Lorsqu'on crie vers Dieu, lorsqu'on dit à Dieu : "Ne nous laisse pas seuls, car nous avons mérité ce que nous vivons", alors Dieu met dans notre vie sa Volonté : «Aime maintenant ton Dieu de toute ton âme, de toutes tes forces, de tout ton esprit, de tout ton cœur, et reconnais-toi être aimé de moi.» Des enfants ont été sortis sous les amas de grosses pierres et ils ont dit : "Merci, mon Dieu!" Des enfants ont perdu des orteils, mais ils ont rencontré sur leur chemin des prêtres, un prêtre, qui a soigné et a donné ce dont ils avaient besoin pour qu'ils retournent là, vers leurs parents. Ce prêtre était un père pour cette personne. Dieu le Père se présente à tous ses enfants, mais nous nous avons tendance à oublier. Ils ont besoin de nous et nous avons toujours besoin d'eux. Ils ont besoin d'amour comme ceux qui sont en prison.

Un jour, un tout petit garçon de dix-huit ans a frappé très fort et a enlevé la vie. Son cœur criait l'amour et lorsqu'il a vu ce qu'il avait fait, oh! qu'il a pleuré! Il a pleuré et il n'a pu comprendre que le geste qu'il avait fait, c'était d'avoir frappé sa propre vie. Et aujourd'hui, il doit en rendre compte à la société qui l'a maintenu dans une vie sans amour. Ceux qui l'ont condamné à vivre sans amour vont le juger. N'est-il pas une victime d'amour? Car il sait maintenant que ce qu'il a enlevé, la vie qu'il a enlevée était précieuse. C'est lorsqu'on n'a plus la vie devant nous qu'on réalise qu'on l'a perdue. La société de ce monde va encore lui enlever la vie en le maintenant dans sa prison.

D'autres enfants sont victimes d'un manque d'amour si grand qu'ils sont incapables de se pardonner. Comme ils sont incapables de se pardonner de toute la violence qu'ils se sont faite et qu'ils ont faite aux autres, le mal en prend possession. Et lui crie, crie justice : 'Je ne voulais pas, je voyais tant de souffrance. Je voulais arrêter la souffrance parce que ce que je voyais, c'était ma souffrance.' Et Jésus, aujourd'hui, dit à ces deux enfants : «Comme je vous aime! Je vous aime parce que vous êtes mes enfants tout comme j'aime les victimes qui ont été entre vos mains, alors que vous, vous ne saviez même pas que vous étiez des violents. Vous étiez des sans-amours, maintenant, vous n'êtes plus sans amour parce que vous savez que je vous aime.»

Jésus met dans notre cœur ces enfants afin qu'on puisse les soutenir par la pensée, la pensée de Dieu. Oui, ils ont tué. Oui, nous n'avons pas prié. Oui, ils ont été violents. Oui, nous avons été comme indifférents. Ensemble, soyons ce que Dieu veut qu'on soit l'un pour l'autre : de l'amour. Portons-les dans notre cœur et demandons-leur qu'ils nous portent dans leurs cœurs. Nous nous donnerons de l'amour jusqu'au jour où Dieu nous montrera que nous avions besoin d'amour. Nous ne pouvons pas nous accuser, nous ne pouvons qu'accuser l'esprit d'un monde sans amour. Dieu bénit ses enfants, ses victimes d'amour. Amen.

Q. Seigneur Jésus, je voudrais vous dire un gros merci, un super gros merci pour t'être servi de moi comme instrument d'amour. Ça me donne énormément de grâces, puis énormément de joie de t'amener du monde, à toi Seigneur Jésus. Alors, merci pour tout ça. Et puis, je veux te dire du plus profond de mon cœur que je t'aime, Jésus. Je t'aime sans bon sens et je veux que tu saches, Seigneur Jésus, que toutes les fois que tu vas vouloir te servir de moi comme instrument d'amour, bien, je m'offre à toi.

Maintenant, y a quelque chose qui me perturbe. C'est que j'ai l'impression que je suis aux prises avec le tentateur parce que, durant la messe des fois, il m'envoie des images obscènes et vraiment dégueulasses que j'ose pas décrire, ça peut être sur toi, Jésus, ça peut être sur Maman Marie, ça peut être sur qui que ce soit et je veux pas ça. Je veux que Satan et ses acolytes me laissent tranquilles, me laissent cheminer vers toi, Jésus, et je sais pas comment faire pour m'en débarrasser.

Maman Marie : Ce que Dieu donne, c'est sa Vie. Ce que mon Fils adorable vous accorde, c'est sa présence. Vous devez demander à la Mère de Dieu des grâces de pureté, de chasteté, d'obéissance, afin que vous soyez prêts à vivre ce que mon Fils veut vous demander. Combien d'entre vous, petits enfants, avez été choisis pour vous donner afin que vos frères et vos sœurs reçoivent la force de vivre ce qu'ils doivent vivre. Vous recevez tant de grâces, mes petits enfants! Ces grâces vous sont nécessaires pour ce que vous avez à donner : votre vie.

Petit garçon d'amour, n'as-tu pas donné ta vie à Maman? J'ai pris ta vie et je l'ai donnée à mon Fils et mon Fils te donne des grâces pour que tu puisses vivre la souffrance par la grâce, et des tout petits enfants ont la force de vivre dans leurs souffrances : ceux qu'on abuse d'eux, qu'on violente, qu'on néglige, qu'on ne nourrit pas. Vous avez reçu des enseignements d'amour. On vous a montré que vous pouviez refuser la tentation; une fois refusée, petits enfants, ne vous a-t-il pas été montré que Jésus, par un merci, pouvait envoyer la tentation au pied de la Croix? Une fois au pied de la Croix, ce tentateur est enchaîné, il ne peut aller tenter d'autres enfants.

Ces tentateurs, petits enfants d'amour, s'attaquent à des enfants trop faibles afin qu'ils puissent faire le mal. Avez-vous entendu tantôt, mes enfants, mon Fils vous parler de ces deux petites victimes d'amour? Mon fils, je veux te poser une question. Es-tu prêt à continuer à me donner ton oui afin que ces petites victimes d'amour aient la force de vivre, afin qu'ils puissent comprendre que Dieu les aime?

R. De tout mon cœur, Maman Marie.

Maman Marie : Alors, reçois des grâces de ta Maman d'amour. Ainsi, il y aura des mouvements de vie qui guériront. Vous êtes tous ensemble, mes tout petits bébés d'amour. Aimez-vous. Maman vous aime. Soyez bons et sages.

R. Merci, Maman Marie.

Q. Moi, j'aimerais ça que Jésus nous parle à propos de la drogue parce que j'ai plusieurs proches là-dedans, sauf que la plupart d'entre nous on a tous des proches qui sont dans la drogue. J'aimerais savoir qu'est-ce qu'il faut leur dire, comment combattre ça, comment lutter?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Ce monde inconnu, ce monde si vaste dans lequel les enfants de Dieu pénètrent! Lorsque des enfants viennent au monde, ils ont besoin d'amour. Ils ont besoin d'équilibre, ils ont besoin de se sentir vrais, ils ont besoin de se sentir utiles, ils ont besoin de comprendre que ce qu'ils sont, ce sont des enfants vrais devant Dieu. Ils ont besoin de modèles, ils ont besoin de vérité, de lumière, ils ont besoin d'une vie remplie d'espérance.

Lorsque des enfants se laissent tenter par la drogue, il n'y a pas d'âge. Qu'ils aient neuf ans, trente ans, cinquante ans, lorsque la souffrance est trop grande, lorsqu'ils sont sur une mer houleuse où ils ne voient pas de lumière, ils ne veulent pas voir.  Dans un premier temps, c'est la curiosité. Dans un deuxième temps, c'est le goût de recommencer. Dans un troisième temps, c'est pourquoi pas, les autres le font. Dans un quatrième temps, le cœur trop lourd est incapable de supporter la souffrance. Dans un cinquième temps, ils sont trop faibles pour dire : non, je ne recommencerai pas, car lorsque j'ai eu cela, il m'a semblé perdre l'équilibre.

On est dans une vague et cette vague amène ceux qui la pénètrent : 'Qui suis-je? Qu'est-ce qui se passe? Oh! Comme cela semble enivrant! Je marche et je ne sens pas le plancher. Je m'assois et il semble que tout n'est que de la ouate. J'entends et les paroles viennent de si loin! Je vois, je vois ce que je veux voir. Ce que je ressens, c'est bon. Tout semble être si vrai, si près! Tout devient ce que je suis. Cela m'engourdit. Je penserai demain.' Lorsque le demain arrive, lorsque l'expérience est terminée : 'Il y a du nouveau dans ma vie. Je n'ai pas pu oublier ce que j'ai vécu. Tout cela était si vrai, si près. Je vais recommencer juste un petit peu, juste pour voir. J'oublie encore, je rentre, oh! c'est plus clair. Comme c'est étrange! Un pas se fait, un autre se fait, tout semble si léger. Est-ce vraiment ce que je suis qui est en moi? Je vais m'endormir. Je me réveille : qu'est-ce qui s'est passé? Oh! c'est sérieux ça. Je vais faire attention.

Mes amis sont avec moi et ils me proposent encore cette pilule. Ils en prennent, pourquoi n'en prendrais-je pas? Cela m'apporte de la joie en moi, car ce que je connais, c'est de la souffrance. Je suis quelqu'un qui n'est pas capable de bien aimer ses parents, ils me reprochent toujours ce que je suis. On me laisse tout seul, on ne veut pas de moi, je suis dérangeant, elle a son chum. Où est mon père? Où est-il parti? Dans ses pensées? On sait jamais, avec lui, faut se tenir droit. Ah! moi, c'est pas pareil, mes parents sont toujours là, ils me donnent tout ce que je veux : de l'argent. Je fais ce que je veux, quand je veux, ils sont toujours partis.

Moi, mon père se drogue et ma mère est partie dans sa boisson. Venez les gars, j'ai amplement de pilules pour tout le monde. Et voilà que ça pénètre encore et encore et encore et ça se mélange à ce que j'ai connu. Je ne sens plus mes membres. Je m'amuse. J'aime bien être ainsi. Mais pourquoi me priverais-je de ça? D'ailleurs, ils ne s'occupent plus de moi; oh, s'ils s'occupent de moi, c'est pour diriger ma vie. Le temps avance, le temps avance, et les jeunes consomment. Ils ont mal au ventre quand ils en manquent. Ils trouvent cela naturel de consommer puisque les autres ne cessent de consommer, les grands. La vie semble plus facile dans un état d'ivresse. 'Oui, c'est ma vie. Quand arrêterai-je? J'en suis incapable.'

Ce que le Seigneur vous a montré, c'est ce que nous sommes, nous, devant une société qui a perdu l'espoir. Chaque enfant qui consomme de la drogue est une victime de ce monde sans amour. Nous avons besoin de Dieu, nous avons besoin d'enseigner les dix commandements de Dieu. Nous avons autour de nous tout ce dont nous avons besoin pour aller les chercher, et c'est l'amour. Il n'y a que l'amour qui va alimenter ces enfants qui ont faim, il n'y a que l'amour de Dieu qui va nous nourrir pour qu'on puisse les abandonner entre les mains de Dieu. Soyons vrais envers nous-mêmes et ils vont apprendre à être vrais envers eux-mêmes. Aimons-les inconditionnellement, mais ne leur donnons pas ce dont ils nous obligent à leur donner.

L'argent n'apporte pas le bonheur. L'argent doit servir à ceux qui ont besoin d'amour. On donne de l'argent aujourd'hui à nos enfants. Ils consomment : la bicyclette, les roues alignées, le ski, les sorties, l'auto, les voyages. Ils perdent leur propre valeur. Tout leur est dû. Les petits enfants voient cela. Alors, comme eux ont des parents qui sont dans les sports, comme eux ont des parents qui consomment, comme eux ont des parents qui voyagent, comme eux qui ont des parents qui sont dans l'alcool et dans la drogue, dans les jeux, eh bien, ils ont cela comme exemple. Comme eux ont nous comme frères et sœurs qui s'inquiétons, qui parlons, qui manquons de foi envers nos prières, qui ne les donnons pas à Dieu inconditionnellement : 'Je te les donne, Seigneur,' comme eux ont devant leurs yeux des priants qui discutent avec Dieu, eux ne savent plus reconnaître qu'ils sont des enfants de Dieu : ils se perdent dans leurs pensées.

Ils ont besoin de vivre leurs conséquences pour pouvoir se reconnaître être quelqu'un. Qui a connu le fond de son baril? Levez votre main. Il en a fallu des souffrances pour savoir qu'on avait besoin de Dieu. Il a fallu des larmes dans notre vie pour réaliser : 'Mon Dieu, viens nous sortir de là parce que nous n'en pouvons plus.' Il a fallu qu'on ressente notre douleur. Bien, eux aussi doivent vivre leurs conséquences. Eux aussi doivent comprendre que ce qu'ils consomment va les amener là où eux ne veulent pas aller. Nous, nous avons fait pire. Il en a fallu des années pour crier vers Dieu, il en a fallu des personnes en arrière de nous qui nous contaminent pour qu'on puisse connaître de la souffrance, de la souffrance et de la souffrance.

Eux ont dix, douze, seize, vingt-quatre ans, ils consomment de la drogue parce qu'ils sont dans la souffrance et nous, nous les regardons et nous paniquons encore. C'est qui qui prie? C'est nous ou eux? C'est qui qui a touché le fond du baril, nous ou eux? Qui sait qui a besoin de Dieu, nous ou eux? Savez-vous quoi? Nous avons besoin d'eux pour réaliser que nous sommes encore dans nos souffrances. Nous manquons de foi envers notre Dieu tout-puissant. C'est lui seul qui va aller les chercher là où ils sont. Savez-vous comment? En nous faisant prier, en nous montrant comment nous abandonner entre ses mains. Eh bien, Dieu prend ces petites victimes pour nous montrer notre chemin de vie. Et nous les regardons. Eh bien, regardons-nous avant. Une fois que nous nous serons bien regardés, une fois que nous aurons compris qui nous sommes, eh bien, eux vont commencer à se regarder.

Lucie, est-ce que tu veux venir ici, mon amour? Tu as été, toi, devant ta personne. Il a fallu que tu te regardes, parce que lorsque tu regardais tes enfants tu te voyais, et aujourd'hui, que d'amour à travers tes larmes encore! Sors ce qu'il y a dans ton cœur parce qu'il y a des enfants ici qui veulent comprendre.

Lucie : Bien moi, j'ai beaucoup d'enfants dont certains qui sont dans la drogue, qui prennent de la drogue. Ils ont perdu leur papa, le plus vieux avait huit ans puis le cœur de la maman avait beaucoup de peine et était très inquiète. Alors, le Seigneur me disait : «Donne, donne, donne tes enfants.» J'en ai un qui, mon plus vieux, joue parce que son papa jouait aussi, il était un gambler. Quand le plus vieux a commencé à jouer au poker, maman était bien inquiète, hein? Elle revivait toute sa souffrance avec le papa. C'est très difficile quand on voit nos enfants, et qu'on a perdu notre mari dans la maladie, de voir les enfants qui, pour toi, t'as l'impression qu'ils coulent, ils s'en vont dans la drogue, ils sont dans le jeu. Alors je souffrais beaucoup, beaucoup, beaucoup, puis effectivement, j'étais face à ma souffrance, à ma vie, hein, devant les enfants. Les enfants, c'est une partie de toi. Alors, je me suis mis à donner, à donner, à donner, à les abandonner.

Aujourd'hui, ils jouent encore, mon grand joue et il consomme. Les deux plus vieux, en tous cas, consomment, mais j'ai une grande, grande paix et je suis dans la joie. Je les ai abandonnés. Je les ai accueillis dans l'amour et même, ce qui est le plus beau, ce que je vois beaucoup, c'est que mon plus vieux, j'étais incapable de le prendre dans mes bras, parce que moi, ils sont grands, ils ont vingt-et-un, vingt-deux, seize en montant et je les prends beaucoup dans mes bras, je les embrasse beaucoup et lui, j'étais pas capable d'y toucher. Alors, quand je me suis mis à donner, à donner, à donner, puis à accepter, à l'abandonner, là je me suis mis à jouer avec lui, à lui parler avec des blagues, puis à le coller : "Viens, viens voir maman, viens mon amour…." Maintenant, il me colle.

Je le faisais comme si c'était moi qui avais besoin, je savais que lui, il se fermait à l'amour tout le temps, mais je faisais comme la 'nounoune' (niaiseuse) : "J'ai besoin d'amour, t'es mon plus vieux, maman a besoin d'amour", et là il disait : "aaa… aaa… aaa", puis là il me prenait et il me frottait un petit peu dans le dos. Aujourd'hui, ils consomment encore, mais ils sont pleins d'amour, je les vois se réveiller; même dernièrement, mon deuxième aussi qui consomme, je leur parle un petit peu, je leur lance des p'tites craques, mais je les laisse aller. Ils jouent et c'est comme si c'est correct qu'ils prennent de la drogue, je leur dis pas que je suis d'accord, je leur ai toujours dit, mais je n'en fais plus de cas. On a une très belle relation malgré tout ça.

Puis là, mon deuxième, dernièrement, il m'a dit – je parlais avec Martine, on jasait, puis il dit : "Ah! moi, faudrait que j'aille me faire laver, ça fait longtemps que j'suis pas allé là…" Il parlait de la confesse! Je suis tombée, les bras m'ont tombé. J'ai dit à Martine : "J'ai pas parlé de rien, j'ai pas parlé de rien, j'comprends pas! On est allés voir le Père Clément. Il est venu de lui-même au sacrement du Pardon. Tout ça pour dire que quand on les abandonne, qu'on se retourne vers l'amour, l'amour, l'amour, on leur donne de l'amour, le Seigneur, il vient les chercher et il nous les ramène en son temps. Ça fait dix ans que je les abandonne. Ils sont encore dans la drogue, mais je vois que le Seigneur les protège et puis, tranquillement, il les ramène, en son temps, en son temps. Il faut faire confiance.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Avez-vous remarqué que Dieu a soigné le cœur de Lucie? Les enfants ont besoin de voir l'agir de Dieu. Dieu ne veut pas séparer ses enfants. Il y a des enfants qui se tiennent avec ceux qui consomment. Dieu sait que lorsqu'ils sont avec les autres, il y a des grâces qui passent par les parents qui prient. Dieu est la Puissance. Nous, on a tendance, hein, on panique. Et lorsqu'on voit qu'on n'est plus capables comme Lucie, là les bras nous tombent. Là, c'est là qu'on commence à se regarder, et c'est là que les guérisons commencent et c'est là que le Seigneur, lui, donne. Les murs tombent. Vous souvenez-vous, le Seigneur, il a dit : «Si vous priez que pour votre enfant, vous n'aurez qu'une toute petite pluie, mais si vous priez pour tous les enfants qui sont comme vos enfants, là il y aura une abondance de pluie.» Lucie, as-tu prié que pour tes enfants?

R. Lucie : Oh, non! J'étais incapable. Quand tu souffres et puis que tu vois tes enfants, tu penses à tous les autres qui sont dans la même situation.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Alors, elle vient de dire 'quand tu souffres et que tu vois tes enfants, tu ne peux pas t'empêcher de prier pour ceux qui sont dans la même situation.' Et croyez-moi qu'elle n'est pas ménagée! Il faut avoir confiance en Dieu et ça, ça se bâtit la confiance en Dieu. Il faut se regarder. Eh! qu'il faut le dire souvent : 'je refuse', parce que les attaques, elles viennent de partout.

Alors, nous savons que le Seigneur est puissant. Oh! Il y en a d'autres qu'on pourrait donner comme témoignage d'enfants qui se droguaient, et après l'abandon, l'abandon, je te donne, je te donne, houp, il y a eu de bons résultats. Au lieu qu'ils s'accrochent à la drogue, maintenant, montrons-leur qu'il faut qu'ils s'accrochent à Jésus, en commençant par nous. Ne soyons pas des drogués de la souffrance. Amen.

Eh bien, mon Père, moi, je vous vois. Juste avant le souper pour la bénédiction.