Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2004-06-12 - A.M.

 

Jésus : L’amour est venu au rendez-vous; l’Amour, mes enfants, vous a demandé de venir, il vous a appelés afin que vous puissiez venir entendre ses paroles : ses paroles qui viennent du Ciel, ses paroles qui entrent en vous.

Elles font partie de votre intérieur; moi, Jésus, je suis en vous; je suis la Vie, je suis la Lumière, je suis la Parole; vous êtes présents parce que c’est moi qui vous ai invités à venir écouter la Volonté de mon Père.

Enfants de la Divine Volonté, laissez-vous prendre par mon mouvement d’amour; laissez-vous envelopper de la Divine Volonté afin que vous soyez tous unis les uns les autres, afin que vous soyez tous dans mon mouvement d’amour.

J’ouvre grand les Cieux afin que vous puissiez recevoir des grâces d’amour, afin que vous puissiez comprendre ma Parole; ma Parole est nourriture, ma Parole veut vous éduquer.

Enfants de la Divine Volonté, apprenez à vous abandonner totalement en moi, Jésus :

vous êtes des petits à l’école.

Si j’avais à vous donner une note, mes enfants, ce que vous recevriez ce sont des notes pour votre classe I, petite classe pour la maternelle.

Vous devez laisser votre intérieur grand ouvert comme un livre; c’est moi qui inscris vos paroles, c’est moi qui inscris vos gestes; ces gestes sont tout nouveaux pour vous; ces paroles que vous entendez, ce sont des paroles que Dieu, mon Père, veut que vous entendiez.

Mon Père vous connaît, il sait combien vous êtes petits, il sait que vous devez apprendre lentement car, à cause de votre volonté humaine, vous avez des blessures, des peurs, de l’anxiété; vous vivez avec des maladies et tout cela a blessé votre intérieur, et votre intérieur est en train de se laisser prendre par mon mouvement d’amour.

Je veux vous guérir de votre intérieur.

Lorsque votre intérieur se laisse prendre par moi, qui suis le Médecin de l’amour, tout votre être commence à ressentir les effets, et ces effets, ce sont les effets de l’amour.

Seul l’Amour va guérir vos vies, vos vies blessées par le péché; seul l’Amour va changer ce monde.

Je vous parle à vous parce que je veux me servir de vous, afin que vous puissiez aller vers ceux qui ne savent pas qu’ils sont appelés à écouter l’Amour.

Tranquillement, je refais votre éducation; tranquillement, je mets en chacun de vous des paroles, et ces paroles nourrissent votre intérieur; elles sortiront de vous, ces paroles, car vous aurez à éduquer mes enfants à l’extérieur avec mes paroles, pas avec vos paroles : vous serez enveloppés du Saint-Esprit pour entendre mes paroles.

Vous ne pouvez, par vous-mêmes, montrer à mes enfants à devenir enfants de la Divine Volonté, seul Dieu peut le faire : par mes grâces; je suis la Puissance.

C’est par l’intérieur que vous devez apprendre et non pas par l’extérieur; l’extérieur, mes enfants, est trop dur : vous avez tellement une tête dure; vous avez de la difficulté à comprendre mes enseignements parce que vous avez étudié avec votre volonté humaine; vous avez ouvert mon Livre, mon Livre d’amour, qui est l’Évangile, et avec votre volonté humaine vous avez lu ses mots.

Oh! combien de fois vous avez essayé de comprendre ce qui était écrit, mais à cause de votre aveuglement, vous n’avez pas vu mon amour; à cause de votre surdité, vous n’avez pas compris mes paroles qui vous disaient des mots de ‘je t’aime’, des mots d’amour, d’invitation à entrer en vous : vous êtes demeurés à l’extérieur, et c’est à l’extérieur que vous avez voulu apprendre ma Parole.

Écoutez ces mots, ces mots sont vivants, ces mots sont remplis de grâces.

Lorsque j’ai instruit mes apôtres : trois ans à marcher auprès d’eux, trois ans à dormir avec eux, trois ans à leur montrer les merveilles de Dieu, trois ans à voir l’agir de Dieu, et mes apôtres, eux qui étaient présents avec moi, ne cessaient de se poser des questions; ils avaient beau entendre, mais ils ne comprenaient pas, pourquoi? Parce qu’ils le faisaient avec leur volonté humaine.

Et lorsque le Saint-Esprit est descendu sur eux, leur intérieur s’est ouvert : ils ont vu, ils ont entendu et ils ont propagé ma Parole.

Mais ceux qui ont écouté ma Parole ont accueilli cela avec leur volonté humaine mais ils ont avancé, eux, car ils ont fait confiance; ils ont demandé des grâces de foi, et ils ont pu apprendre à la mesure de ce qu’ils étaient capables d’apprendre.

Et vous, enfants de ce monde, monde d’orgueil, monde rempli de lui-même avec ses technologies qu’il a lui-même fait connaître aux enfants de ce monde, cette technologie ne venait pas de vous, cette technologie était contre vous : vous avez écouté votre orgueil.

Vous avez vu combien il était bon de se donner ce pouvoir; vous avez compris ce que votre orgueil vous faisait comprendre : que le pouvoir pouvait s’étendre à la surface de la terre pour contrôler tous les enfants, ainsi ils pouvaient suivre ce que le monde voulait qu’ils suivent; ils ont vu des machines percer le ciel, ils ont vu cela comme étant un pouvoir d’aller vers d’autres; ils se sont attribué ce pouvoir : orgueil, vanité; tout cela était contre l’homme, et les enfants de ce monde se sont laissé prendre au piège de l’orgueil.

Et il s’est nourri de ce qu’il a inventé pour pouvoir avancer, aller toujours plus loin, voulant atteindre un espace inconnu de lui; il voulait même contrôler cet espace : l’inconnu, l’invisible, allant jusqu’à se donner un pouvoir sur ce qu’il ne connaissait pas, mais qu’il voulait contrôler : l’avenir.

Savoir ce que demain sera pour lui, savoir si son projet se réalisera.

«Ô monde incrédule, qu’as-tu fait de toi-même? Pourquoi t’es-tu donné tant d’orgueil? Tu as de la difficulté à croire que tu es vivant et tu veux comprendre ce qui n’existe pas.

Tu t’es donné toi-même ta souffrance, et aujourd’hui tu en paies le prix : tu connais la maladie, tu connais la pauvreté, tu connais l’indifférence face à tes besoins d’amour.

Je me suis donné pour toi. Je veux te faire comprendre que seul mon amour va t’aider à te regarder, mais si tu continues à voir ton reflet, tu demeureras ainsi jusqu’au moment où tu verras ma Face devant toi, et là, je te montrerai tout ce que tu as fait contre toi-même, contre ton prochain et contre moi.

Mais parce que je t’aime, parce que je me suis donné par amour pour purifier tes imperfections que tu ne veux pas corriger, moi, ton Dieu, je vais continuer à parler, je vais continuer à t’éduquer et je vais me servir de mes enfants, de mes tout petits enfants d’amour, ceux qui ne se croient pas plus grands qu’ils sont, ceux qui acceptent de se voir comme des petits n’étant rien face à la puissance de Dieu : je vais me servir d’eux pour que toi, tu puisses te reconnaître comme eux.»

Et vous qui êtes ici présents, je parle à votre intérieur; je veux vous donner des grâces d’amour afin que vous puissiez vous reconnaître dans ce que vous faites, dans ce vous dites, dans ce que vous entendez, afin de vous protéger contre ce qui vient, car voici venir des jours où l’orgueil de l’homme voudra vous écraser, vous les petits, vous qui acceptez de vous reconnaître petits devant la puissance de Dieu.

La puissance de Dieu est immuable, elle ne change pas : elle est et elle sera.

Elle vous fait connaître la Volonté de Dieu le Père afin que vous puissiez vous abandonner, afin que vous puissiez vous reconnaître dans la Volonté de Dieu, pas dans votre volonté : votre volonté qui cherche à vouloir se donner un pouvoir, votre volonté qui cherche à s’écouter.

Lorsque vous parlez pour vous écouter, cela ne porte pas de grâces, et lorsque vous voulez parler pour que les autres vous écoutent, cela ne porte pas de grâces : cela fait fuir.

Laissez Dieu vous nourrir, laissez les paroles de Dieu monter en vous, et lorsque cela vient de Dieu, là vous pouvez parler : point d’erreur lorsque vous entendez mes paroles.

Lorsque c’est le Saint-Esprit qui vous nourrit, ces paroles vous ne les connaissez pas, elles viennent en vous comme une nourriture de vie : Dieu est la Vie, ce que Dieu vous réserve, vous ne le connaissez pas; alors les paroles qui viennent en vous et que vous ne connaissez pas viennent de Dieu; mais si, les paroles, vous les nourrissez avec votre volonté : vous formez vos mots, vous formez vos phrases, alors cela vient de votre volonté qui est sans grâce.

Et ceux qui écoutent ne peuvent comprendre cela avec leur intérieur, ces paroles nourrissent que l’extérieur et comme ils sont avec leur volonté humaine, leur volonté humaine fait un obstacle à votre volonté humaine, et deux volontés humaines qui se rencontrent font des flammèches, mes enfants, et des flammèches, ça irrite, ça brûle : ce n’est pas douceur, ce n’est pas amour.

Moi, je suis Amour, je suis la Parole; je veux vous parler dans votre intérieur, mais à cause de votre volonté humaine, Jésus, l’Amour de Dieu, vient vous dire : «Laissez-vous prendre par mon mouvement d’amour, laissez-vous envelopper par Dieu.

"Écoute ces paroles, elles pénètrent en toi par ma puissance, par mes grâces; ces paroles sont pour toi, ces paroles sont lumières.

Il veut t’amener sur le chemin de vie, il veut te faire comprendre que toi, tu dois te donner; si petit es-tu, tu as de la valeur aux yeux de Dieu; si petit es-tu, tu dois te laisser prendre par mon mouvement de lumière.

Je veux te montrer quelle est ta place parmi les enfants de Dieu, je veux te dire : écoute, écoute bien lorsque je te parle, en toi; je te dis des mots simples, des mots qui ne brusquent pas; ce sont des mots qui vont t’aider à comprendre que Dieu te veut dans l’abandon, ce sont des mots qui vont t’aider à devenir, dans l’amour, amour toi-même; il faut pour cela que tu sois obéissant à ma Parole, il faut que tu laisses de côté tes inquiétudes.

Je veux que tu me donnes à chaque jour ta vie, je veux que tu laisses pénétrer en toi mes grâces : mes grâces sont de vie, mes grâces sont remplies de lumière.

Lorsque tu entends des mots “je t’aime” : donne-toi, laisse-moi tout prendre, ne fais pas ta volonté, avance. Comprends-tu? Laisse tout à Dieu.

Comme il est bon d’être avec toi; tous ces mots ne sont faits que de simplicité; ils vont t’aider à avancer, et plus que tu te laisseras abandonner et plus mes paroles viendront en toi, et tu les entendras : elles seront nourriture pour toi.

La parole est un mouvement qui vient de Dieu.

La parole, c’est ce que tu peux percevoir en toi : elle te montre que tu es vivant, elle te montre que tu dois bien te conduire envers ton prochain, elle t’apprend à te connaître aussi, elle t’apprend aussi à connaître ton prochain : la parole est Dieu, je suis la Parole.

Tu as reçu un don : celui de parler; c’est un don de parler, ma bien-aimée/mon bien-aimé; si tu veux communiquer avec ton Dieu, cela est grâce.

Tu étais tellement petit lorsque je t’ai mis en ce monde; je t’ai donné le don d’apprendre, d’apprendre des mots afin que tu puisses être à mon écoute, afin que tu puisses me dire des mots d’amour; ces mots d’amour te montrent combien tu es important à mes yeux.

Comment voudrais-tu, toi, découvrir ton importance si toi-même tu ne peux dire des mots d’amour? Lorsque tu sors de toi-même des mots qui sont doux, agréables, douceur, patients, eh bien, tu démontres à ton Dieu que tu as accepté mes grâces, tu démontres à Dieu ta reconnaissance;

et lorsque tu t’entends parler, cela te donne de la valeur face à Dieu parce que tu découvres que tu apprécies ce que Dieu t’a donné; tu te découvres comme quelqu’un qui a su écouter Dieu, a su s’abandonner;

et lorsque tu dis des mots de patience à ceux qui sont autour de toi, eh bien, tu montres à Dieu que tu as accepté ses dons de patience et ceux qui sont autour de toi t’apprécient; tu n’as point besoin de dire beaucoup de paroles pour que l’autre puisse découvrir ta patience : quelquefois, cela sort de toi-même sans que tu aies dit un seul mot.

Tu sais, la parole est vie; lorsqu’on te regarde, quelquefois on sait ce que tu ressens parce que tout ton être devient parole, toi-même, tu deviens la Parole : lorsqu’on voit quelqu’un qui sourit, eh bien, c’est comme un “je t’aime”; tu vois, tu n’as pas dit un seul mot, et pourtant, lui a su que tu lui disais “je t’aime” parce que tu es parole; c’est moi qui te transforme, c’est moi qui fais tout pour toi; il faut que tu utilises ce don d’amour pour que tu puisses développer ton amour.

Mais lorsque tu utilises ta parole pour montrer aux autres ton impatience, les mots que tu dis ne sont pas nourris de mes grâces : ces mots, ce sont des paroles contre toi-même et contre ceux qui t’écoutent, et contre moi, car tu n’acceptes pas mes grâces de patience; tu vas trop vite, tu te sers de ta volonté humaine : ta volonté humaine est contre toi; ce que je veux t’expliquer, c’est ton comportement face à tes paroles.

Lorsque tu relates ce que tu as fait et qui n’était pas agréable, eh bien, tu t’écoutes et tu te nourris de tes paroles, et tu cherches aussi à nourrir ceux qui t’écoutent; mais ceux qui t’écoutent, tout ce qu’ils voient, c’est un enfant qui a souffert.

En premier, ils t’écoutent et ils disent : “Oh! pauvre enfant, pauvre sœur/pauvre frère, il a bien souffert dans sa vie", et s’il est en Dieu, il va me le donner; mais s’il n’est pas en Dieu, il va s’irriter : "Garde tes problèmes pour toi-même, moi aussi j’ai mes problèmes”; alors toi, tout ce que tu vas récolter, c’est de la peine en ton intérieur.

Il faut que tu saches que Dieu prend soin de toi; il faut que tu fasses attention à tes paroles parce qu’à force de répéter et répéter combien tu as souffert, eh bien, ceux qui vont t’écouter et qui t’ont pris en pitié en premier, ils vont entendre tes répétitions et tout ce qu’ils vont se dire : “Ah! elle/il se répète encore; elle/il n’est pas capable de garder le silence sur ses souffrances, alors que Dieu demande de porter sa croix”; et les enfants, eux qui ne sont pas en Dieu et qui entendent cela, (tu vois) ce qu’ils vont faire avec toi? Ils vont se moquer, ils vont dire : “Eh bien! tu viens nous rebattre les oreilles avec ton passé,” et ils vont prendre tes paroles et ils vont rire de tes paroles entre eux, et cela va te diminuer, cela va te faire tellement souffrir que tu ne croiras plus à l’amour de Dieu.

Tu vois ce que fait une parole qui n’est pas en Dieu? Il faut que tes paroles ne soient qu’amour pour toi, amour pour le prochain, amour pour Dieu, car toute parole est vie : tu es ce que tu dis, et ceux qui t’écoutent aussi te voient comme tu es à l’intérieur de toi.

Voilà pourquoi je veux te nourrir de mes grâces de lumière, afin que tu puisses comprendre que tout ce que tu dis peut être pour toi ou contre toi.

Un jour, je vais te montrer tes paroles; bientôt, très bientôt, tu verras en toi tout ce que tu as dit, et cela depuis ton enfance; tout sera devant toi et ce sera comme une vie : les paroles prendront vie, tu seras toi-même dans ce mouvement comme si tu étais la parole, et tu vivras tout ce que tu as dit.

Voilà pourquoi, en ce moment même, je te dis : "Donne-moi tout." Demande-moi des grâces afin que tu puisses réaliser que tout ce que tu dis peut te donner le bonheur.

Mais n’oublie pas aussi qu’elles peuvent t’apporter des grandes souffrances, il faut te protéger et c’est moi qui vais le faire; je vais déposer en toi des grâces, des grâces qui vont te faire réaliser que lorsque tu parleras : les paroles deviendront pour toi réalité, les paroles seront tellement vivantes en toi que tu sauras que ce que tu dis est pour toi ou contre toi, et cela se fait dès cet instant.

Ce sont des grâces que je dépose en toi, ce sont des grâces de vie, car je suis la Parole, et la Parole est de moi.

Je veux que tu sois dans ta purification : laisse-toi purifier, laisse-toi prendre par le mouvement de la Vie afin que tu saches que tu es vie : souviens-toi que je t’ai parlé de la vie, et maintenant, je veux te parler de la parole qui fait partie de ta vie.

Tu vois que tout est important en toi, tu vois que tu es à l’école de l’amour; je veux que tu sois dans la vie en Dieu, je veux que tu avances dans ta purification pour que tu puisses aider aussi ton prochain.

N’oublie pas que tu entends aussi, cela te sera connu dans un autre temps.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Dieu nous donne des grâces d’amour, il est présent avec nous, il fait partie de notre oui. Amen.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Comment vous dire des mots après avoir entendu parler Jésus? Jésus dit : «Je suis. C’est moi qui parle», et le Saint-Esprit dépose ces mots à chaque fraction de seconde dans mon intérieur afin que nous puissions reconnaître sa Présence à chaque instant.

Comment cela se fait? C’est parce que nous acceptons de donner notre vie et de nous laisser plonger dans la Divine Volonté, c’est un mouvement qui vient nous nourrir de notre intérieur.

La parole, on l’a utilisée depuis notre enfance.

Au commencement, par un babillage; mais ce babillage-là était beaucoup plus près de Dieu que ce que nous connaissons aujourd’hui, nous n’avions pas appris encore à utiliser la parole, alors tout ce qu’on pouvait exprimer, c’était nos besoins d’amour : "J’ai faim. Je t’aime Maman. Je t’aime papa. Je m’endors. Viens me consoler, je me suis fais mal"; mais c’était sous forme de babillage, c’était des mots d’amour.

Mais avec les années, on a appris à utiliser la parole et la parole est devenue contre nous, nous l’avons utilisée pour obtenir nos besoins; nous avions besoin d’amour et comme nous avions besoin d’amour, on utilisait ce qu’on entendait.

Lorsqu’on disait à quelqu’un : "Je veux de l’eau", eh bien, on exigeait d’un autre de nous donner de l’eau pour nous combler; ce besoin était un besoin déguisé parce que tout ce qu’on voulait exprimer c’était : "J’ai besoin d’amour"; mais comme on ne se nourrissait pas d’amour, à cause de notre volonté humaine, on exigeait.

On a commencé de très bonne heure à exiger cet amour, pourquoi? Lorsqu’on était dans le son du babillage, on avait seulement que quelques mois; ce qu’on recherchait, c’était l’amour de Dieu : on venait de quitter l’Amour.

Le sein même de notre mère, c’est un lieu d’amour : un nid d’amour; Dieu nous nourrissait de son amour, nous étions enveloppés de sa tendresse, et lorsque nous sommes venus en ce monde, bien, nous avons cherché ce que nous connaissions : c’est la Présence de Dieu, mais nous ne l’avons pas trouvée.

Maman nous aimait, papa nous aimait, mais c’était un amour qui était possessif parce qu’eux aussi avaient cherché cet amour, avaient cherché l’amour de Dieu; alors là, ils venaient de trouver un tout petit bébé dans leurs bras : "Enfin j’ai de l’amour; je vais le contrôler cet amour. J’ai besoin d’amour, alors souris-moi"; alors, on forçait les bébés à sourire : à nous donner de l’amour.

Et le papa qui nous lançait en l’air puis qui nous reprenait, eh bien là, il était tout heureux d’avoir de l’amour, mais le petit bébé, lui, ce n’était pas le même qu’il avait connu à l’intérieur, celui-là donnait : houp, des émotions; c’était des émotions humaines.

Alors, tranquillement, lui aussi il a appris; il a appris à aller chercher de l’amour : comme les parents ont voulu aller chercher (leur) amour à travers du bébé, et le bébé allait chercher (son) amour à travers des parents, parce qu’il ne l’avait plus, il ne trouvait plus l’amour qu’il avait connu à l’intérieur : "Où est cet amour de tendresse? Où est cet amour gratuit? Où est cet amour qui donne? Où est cet amour qui nourrit mon intérieur?"

Mais, il ne le trouvait pas, alors il a été le chercher lui aussi, il a appris très vite : il a appris en criant, il a appris en levant le ton; alors tranquillement, il s’éloignait du pur amour qu’il avait connu et il entrait dans un amour qui était calculé, contrôlé, un amour qui était exigeant et, avec les mois, il ne se souvenait plus.

(À cause de la volonté humaine, il) ne se souvenait plus de ce qu’il avait connu à l’intérieur, mais son âme, oui, elle s’en souvenait; elle ne pouvait pas quitter ce besoin qu’elle avait connu.

C’est ce qui nous habite encore aujourd’hui : ce besoin d’aimer.

Parce que le parent, lui, lorsqu’il a vu le petit bébé, puis qu’il l’a serré très fort dans ses bras et qu’il voulait qu’il lui sourisse, eh bien, c’est ce besoin d’amour qu’elle avait, cette maman, et ce papa aussi c’était un besoin : son âme avait soif d’amour.

Et ce besoin était en nous, mais à cause de la volonté humaine, on ne savait pas vraiment comment aller le chercher, et le seul moyen, c’était d’aller puiser, dans notre intérieur, l’amour divin de Dieu.

L’amour de Dieu est divin, l’amour en Dieu est accompagné de grâces, de nourriture, de l’amour de Dieu lui-même; Dieu dans sa divinité nous a insufflé le souffle de la vie en nous, cela s’est fait par Adam : lorsqu’il a fait forme, Adam n’était qu’une forme, et lorsque Dieu a insufflé à l’intérieur de lui (ses narines) le souffle de la vie, mais c’est son amour qu’il a insufflé en Adam;

et lorsqu’Ève est venue, Dieu a pris comme une partie du souffle de la vie d’Adam, et il a créé la femme; alors, lorsqu’Adam et Ève ont fait des enfants; Adam qui avait reçu le souffle de la vie, a donné son germe de vie en le nid, le nid a accueilli la vie et un mouvement de création se faisait, exactement comme Dieu le Père a fait en Adam : Dieu le Père a insufflé en Adam la vie et Dieu le Père a pris (une partie) en la vie et a entré la vie en Ève : une partie rentrait, et la vie s’est faite.

Voyez-vous, c’est comme si Ève était un nid d‘amour : ce nid est comme une enveloppe; c’est une enveloppe faite de vie, c’est une enveloppe faite d’amour, de chair, et elle est nourrie de la maternité de Dieu; et lorsque l’homme rencontre la femme, il met son germe de vie dans le nid, et la création se fait.

C’est ce que nous faisons; l’homme et la femme, lorsqu’ils se rencontrent, lorsqu’ils ont des relations, c’est toujours le mouvement de Dieu : c’est le germe de la vie qui rentre dans son nid de vie et qui crée, c’est l’amour qui s’installe, c’est la vie qui vient au monde, c’est un mouvement perpétuel d’amour.

Dieu ne cesse de donner son souffle de vie à chaque être humain : il le dépose dans sa création.

Comment comprendre toutes ces paroles? Eh bien, on laisse tout ça à Dieu; Dieu vient nous donner des grâces, vient nous combler à l’intérieur de nous pour saisir toutes ces paroles, vient nous montrer la lumière, car seule la Lumière peut nous faire comprendre ce mouvement perpétuel d’amour : un Dieu qui donne son souffle à chaque enfant et qui dépose sa propre Présence en chaque enfant qui vient au monde.

Eh bien, cet enfant qui vient au monde a été en contact avec Dieu, et lorsque nous, nous vivons sur la terre, nous ne perdons pas ce contact, il est en nous, c’est la vie; ça ne peut pas se ternir, ça ne peut pas vieillir : c’est le présent, c’est la vie, c’est l’amour.

C’est ce que nous sommes, mais à cause de notre volonté humaine, nous n’avons pu comprendre ces mouvements d’amour, nous n’avons pu vivre en ces mouvements d’amour, et c’est pour ça que Dieu parle, parle lui-même.

Quel humain pourrait parler de la Divine Volonté? Personne,

si ce n’est le Saint-Esprit qui dépose les paroles en nous pour qu’on puisse les dire.

Lorsqu’on lit (sur) la Divine Volonté, chacun peut lire ces mots; mais il faut les comprendre, il faut demander des grâces à l’Esprit Saint pour nous donner des lumières, sinon, on peut passer un an, deux ans, cinq ans, dix ans à lire et sans jamais comprendre; on peut les répéter ces phrases, mais si on ne les vit pas, c’est comme si on était simplement des paroles inertes, sans vie, et ceux qui les écoutent ne peuvent pas les comprendre.

Mais si ces personnes, qui entendent, demandent à l’Esprit Saint de venir envelopper tout ça pour essayer de comprendre, bien, savez-vous que ces personnes-là peuvent comprendre plus que celui qui vient de parler, rapport que Dieu connaît ses enfants, Dieu nourrit ses enfants.

Il veut nourrir tous les enfants, mais certains sont plus enclins à passer leur volonté humaine plutôt que l’abandon; nous allons comprendre ces paroles si nous, nous nous abandonnons, et encore là, il faut demander des grâces d’abandon pour comprendre ce qu’il veut nous dire.

Lorsque nous avons entendu Jésus tantôt témoigner de l’agir du Père, lorsque nous avons entendu la Parole nous parler de la parole, de nos simples mots, eh bien, sans les grâces du Saint-Esprit, sans la Volonté de Dieu le Père, nous n’aurions pu entendre cela avec l’amour : cela aurait été, comme des paroles extérieures, compris avec notre tête, et on aurait trouvé cela fatiguant, répétant.

Il faut laisser (notre intérieur) tout accueillir, et si on veut tout accueillir, eh bien, on laisse toute la place à Dieu : on n’est rien, on est un grand récipient d’air.

On doit tout laisser à Dieu pour que lui puisse prendre toute la place, puis lorsqu’il prend toute la place, eh bien, c’est lui, lui-même qui accueille les paroles, lui-même qui nous fait comprendre, lui-même qui entend; alors nous, qu’est-ce qu’on a à faire? Rien, n’est-ce pas merveilleux!

On n’a rien à faire,

simplement qu’à être présent avec notre oui; notre oui, c’est tout!

Le Saint-Esprit va nous faire comprendre tout ce que nous avons à comprendre afin que nous puissions donner; mais lorsqu’on n’est pas capable de donner, eh bien, on se tait, parce que ce n’est pas le moment.

Essayons de comprendre : pendant trois ans, les apôtres ont vécu avec Jésus; écoutez, ils vivaient avec le Fils de Dieu, ils dormaient avec, ils mangeaient avec et pourtant, le soir, ils disaient : “Seigneur, on n’a pas compris ta parabole, qu’est-ce que tu as voulu conter, c’est quoi cette histoire-là, on ne comprend pas", et le Seigneur leur expliquait; eh bien, eux autres mêmes n’étaient même pas capables de l’expliquer à d’autres parce ce n’était pas le moment; ils pouvaient accueillir ça, mais ne pouvaient pas l’expliquer.

Nous aussi, c’est la même chose, nous accueillons ça (les paroles) et c’est le Saint-Esprit qui nous les fait découvrir tranquillement, qui nous les fait développer; et lorsque ça vient tout seul en nous, et lorsque ça veut sortir, eh bien, là, on les sort, parce que Dieu sait qu’il y a des personnes qui veulent écouter.

Voyez-vous, la parole c’est un moyen de communication, c’est un moyen pour faire comprendre ce qu’il y a à l’intérieur de nous, la faire sortir pour qu’un autre comprenne; mais si on veut qu’un autre la comprenne, il faut que lui ouvre, lui-même, son intérieur.

Et nous, est-ce qu’on peut savoir si quelqu’un a ouvert son intérieur? On ne peut pas le savoir, alors c’est pour ça qu’il faut se taire, mais lorsque les paroles veulent sortir, eh bien, le Saint-Esprit nous fait savoir : «Maintenant, lui, il a ouvert son intérieur : parle.»

Et c’est pour ça qu’on doit tout laisser à Dieu, c’est pour ça qu’on doit s’abandonner, tout donner à la Divine Volonté.

Tout n’est qu’amour lorsqu’on laisse faire Dieu pour nous.

Dieu est tellement amour qu’il veut tout faire; alors, laissons tout faire à Dieu ce qu’il attend de nous, parce que ce qu’il attend de nous, c’est pour les autres, et ce n’est pas pour nous-mêmes.

En ce moment, il est en train de nous envelopper de sa Divine Volonté pour nous nourrir; il veut nous donner de l’amour à nous-mêmes parce qu’il nous aime, et il donne aussi des grâces aux autres.

Sans qu’on fasse un seul effort, il nourrit nos frères et nos sœurs, parce que, nous, on les porte en nous et on consent à lui donner toute la place, alors on donne toute la place, alors il prend ceux qui sont en nous, il les nourrit, et lorsque ce sera le moment où eux voudront entendre, Dieu va le savoir lui, bien plus que nous, alors il va leur ouvrir l’intérieur, et nous on va pouvoir parler si lui ne les nourrit pas (avant).

Parce qu’il va y avoir un temps où – en ce moment nous, on est à l’école de l’amour afin de pouvoir se laisser nourrir par Dieu, et il nourrit aussi d’autres enfants comme nous; alors on avance tous en même temps dans la Purification; mais, il y en a à l’intérieur de nous qui ne veulent rien savoir, ils repoussent tout ça, ils n’en veulent pas des grâces – là, lorsque le moment de la Grande Purification viendra, ils verront leur intérieur; ils vont entrer dans leur intérieur et ils vont voir Dieu, et Dieu va se montrer à eux, et ils vont voir leur vie, leur vie à eux, tout ce qu’ils ont dit, tout ce qu’ils ont entendu : tout sera vie pour eux.

Imaginez-vous : ils vont entendre leurs paroles, et leurs paroles vont être vivantes, et leurs paroles vont être comme quelque chose qui vit.

Souvenez-vous, hier, j’ai dit que : "Dieu me montre l’avarice comme si c’était une personne"; eh bien, j’ai vu ces personnes et je ne comprenais pas tout à fait que je voyais cette avarice, cette douleur que je voyais dans ces personnes et qu’elles vivaient, là; eh bien, il me montrait l’avarice comme quelque chose qui était vivant, mais c’est le mal qui vit à l’intérieur de nous et qui prend forme, et je le voyais.

Eh bien, les paroles que nous allons dire vont être (vécues) de la même façon : comme un mouvement de vie, et ceux qui n’auront pas accepté de se laisser purifier vont aussi souffrir.

Alors, nous allons méditer sur cela; n’oublions pas tout ce que nous entendons.

Nous devons sortir d’ici en demandant au Seigneur : “Donne-moi les grâces, donne-moi les lumières pour comprendre tout ce que tu as dit. C’est sûr, Seigneur, que ma volonté humaine ne peut pas se souvenir de tout ça, et je sais que tu ne veux pas que je retienne tout ça par cœur, mais nourris-moi de l’intérieur”; et c’est de l’intérieur que, tranquillement, nous allons nous nourrir de ces paroles que nous venons d’entendre.