Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2005-05-15 – AM 

 

Jésus : C’est parce que vous êtes rassemblés ici que Dieu prend chacun de vous.

Enfants de ma Présence, je rends grâce à mon Père aujourd’hui parce que cette journée est accordée à tous les enfants de mon Père : vous allez recevoir ma Présence, vous allez recevoir le Fils de Dieu en vous.

Je vois beaucoup d’enfants qui, aujourd’hui, vont venir vers moi; je vois beaucoup d’enfants qui vont recevoir mon Corps, vont recevoir mon Sang; je vois beaucoup d’enfants qui ne se sont pas préparés à me recevoir, ils ont travaillé toute la semaine, étudié, et ils viennent vers moi sans une seule pensée vers moi, sans un seul mot d’amour : ils viennent me prendre sans réaliser vraiment ce qu’ils font; ils assistent à la messe, mais ils ont la pensée ailleurs, ils viennent par habitude, et moi qui suis prêt à me donner pour eux afin qu’ils reçoivent l’Amour, je les regarde et je vois leur intérieur qui n’est pas prêt à recevoir la Pureté.

Enfants d’amour, vous à qui je parle, vous qui entendez et qui comprenez parce que vous vous laissez envelopper du Saint-Esprit, prenez vos frères et vos sœurs, prenez-les en vous et offrez-les-moi.

Présentez-les comme des petites victimes de leur ignorance, lorsqu’ils verront ce qu’ils ont fait : leur négligence, ces enfants vont souffrir.

On ne veut plus parler de souffrance aujourd’hui, on ne veut parler que de résurrection; avant que ces enfants connaissent leur gloire, ils devront connaître ce qu’ils ont fait, ils devront s’arrêter pour voir ce qu’ils ont fait.

Je vous demande de les soutenir car je connais ces enfants, je sais qu’ils vont avoir besoin de grâces; en ce moment même, vous vous donnez pour eux, en ce moment même ils ont besoin que vous, vous vous donniez.

J’appelle tous les enfants de s’entraider; aimez-vous les uns et les autres; ne jugez pas ceux qui vont s’approcher, mais donnez-les-moi.

Moi je suis la Présence, moi je suis la Parole : si vous entendez ces paroles, ce n’est pas pour les juger, c’est pour que vous puissiez les aider, à eux seuls de voir ce qu’ils ont fait.

J’ai parlé et j’ai démontré à ceux qui étaient présents qu’ils étaient des instruments prêts à se donner pour les autres; j’ai parlé en votre cœur pour démontrer combien Dieu est miséricorde, prêt à pardonner, mais pour que les enfants soient pardonnés, il faut qu’ils réalisent ce qu’ils font, il faut qu’ils sachent qu’ils font de la peine à Jésus.

On tient les enfants de mon Père dans l’ignorance, on ne veut pas instruire les enfants dans la vérité, car la vérité dérange; aujourd’hui, mon Église a revêtu un manteau d’apparat : elle veut plaire à l’humanité.

Lorsque je parle de mon Église, mes enfants, je parle de vous, je parle de ceux qui sont responsables de vous enseigner la vérité, je parle des parents, je parle des professeurs, je parle de certains prêtres qui sont responsables de mon Église : ils ont la charge d’instruire, pas de plaire.

On ne doit plaire qu’à Dieu et Dieu, lui, donne les grâces de lumière, donne des grâces d’amour pour que cela sorte de la personne : tout doit venir de Dieu.

L’humain ne peut donner ce que Dieu donne; l’humain est un être fragile à cause de sa volonté humaine; l’être humain n’a pas appris à se nourrir de l’amour de Dieu, il a appris plutôt à se nourrir de ses propres moyens.

À cause de sa négligence, les enfants de ce monde ne croient plus en la puissance du sacerdoce; à cause de la volonté humaine, les enfants d’aujourd’hui ne croient plus en l’amour du prochain; l’amour du prochain est intérieur, il n’est pas extérieur : tout doit sortir de l’intérieur, ce qui est extérieur n’est qu’apparat.

C’est comme des êtres qui revêtent un manteau pour bien paraître à la face des autres, mais l’intérieur de l’être est vide, il n’est qu’apparence.

Mon Église est moi, mon Église, ce sont mes membres actifs, ce sont mes membres, vous; elle est intérieure, elle est vraie, elle est lumière, elle est vérité; mon Église a été fondée sur les Commandements de mon Père : je suis venu éclairer les Commandements de mon Père.

Mes paroles ont été les paroles de mon Père, mes mouvements d’amour ont été les mouvements d’amour de mon Père, mes sacrements doivent être respectés en toutes choses parce qu’ils viennent de mon Père : chaque parole, chaque geste doivent être respectés comme ils ont été enseignés par le Fils, ils ne doivent pas être contournés par la volonté humaine pour plaire aux humains.

Vous qui savez, gardez-vous dans le droit chemin en toutes choses; lorsque vous voyez autour de vous un seul qui ne suit pas mes sacrements comme moi je les ai enseignés, montrés, ne jugez pas, car vous manquez envers les Commandements de mon Père.

Vous devez être des modèles, vous devez prier pour eux car, vous qui avez vu et entendu, il vous sera demandé : «Pourquoi n’as-tu pas prié alors que tu savais?»

Vous ne pouvez être indifférents à la douleur du Christ, car tant qu’il y aura un seul enfant qui sera dans la souffrance, ma Passion sera, car je supporterai cet enfant : je le prendrai dans mes plaies, je le couvrirai de mon Précieux Sang; je vous demande de vous aimer les uns et les autres.

Vous voyez mon Église, vous voyez les erreurs qui s’y passent et d’autres erreurs, mes enfants, viendront, et vous devrez prier, vous devrez donner, vous devrez abandonner cela en l’Église, vous devrez demander des grâces pour continuer toujours dans la voie que Dieu vous a montrée.

Vous êtes l’Église, vous êtes un mouvement en l‘Église, votre purification en votre chair est commencée : à tous ceux qui veulent entendre, qu’ils entendent; à tous ceux qui veulent voir, qu’ils voient, car la douleur de l’Église est grande au sein même de l’Église.

Vous parlez de mes prêtres qui disent des paroles qui portent à la désobéissance envers les commandements de mon Père, envers mes enseignements, envers leur pasteur, mais vous, mes enfants, êtes-vous assez purs pour vous dire exempts d’impureté? Êtes-vous prêts à vous donner pour eux? Êtes-vous capables de continuer?

Mes enfants, c’est ce que je vous demande, car vous devrez vous donner encore et encore.

Je vous soutiens, je vous aime, mes grâces sont sur vous; je vous appelle à l’abandon, à la miséricorde comme j’ai appelé mes apôtres, comme j’ai appelé mes disciples.

Je suis venu sur la terre pour vous montrer comment vous conduire, et vous devez être à mon exemple, vous devez être à l’exemple de ma Mère, à ceux qui vous ont précédés, car voici venir des temps d’amour pour vous; vous allez pénétrer plus profondément à l’intérieur de l’Église même : mon Église est appelée à devenir pure.

N’ayez pas peur pour ce qui vient, c’est moi la Tête de l’Église; vous devez être obéissants à la Tête, mes enfants, ce n’est pas vous qui êtes à la tête, c’est moi; ce n’est pas à la main de commander à la tête, c’est la tête qui commande la main.

C’est ce que je vous demande : la main n’a pas à regarder ce que l’autre main fait; la main doit écouter la tête et c’est à la tête de commander à l’autre main de bien se conduire; si celle-ci ne veut pas bien se conduire, elle devra être arrachée.

Mais je suis Dieu, je suis la Puissance, je suis la Miséricorde; je viens pour rassembler tous mes membres; je viens parler en votre cœur afin que vous puissiez aider les autres membres.

Je sais ce qui se passe dans mon Église, je sais ce qu’on dit, je sais ce qu’on fait, je connais les résultats des erreurs et je soutiens; je passe par vous, mes enfants : conduisez-vous bien.

Ma Mère vous a parlé, elle vous a demandé de continuer à suivre ses demandes; elle vous demande de vous aimer les uns et les autres; elle vous demande de prier avec le cœur, de cesser de juger, de suivre les commandements, de suivre les enseignements; vous les connaissez, vous ne pouvez pas ignorer que mes enseignements, c’est l’amour.

Je suis venu vous enseigner l’amour : l’amour porte à la confiance, l’amour porte au partage, l’amour ça se donne; donnez-vous comme je me suis donné.

Je connais vos souffrances, je connais la conséquence de vos péchés, voilà pourquoi je suis venu vous parler en votre cœur, voilà pourquoi je sors de votre intérieur ces paroles afin que vous puissiez les entendre, parce qu’à l’intérieur de vous, vous étiez si pris dans la noirceur que vous n’entendiez rien.

Il a fallu que je vous secoue, mes enfants, et il y a encore des secousses à faire en vous, puisque je sais ce que vous pensez et ce que vous voyez à l’extérieur.

Je vous dis que cela est à moi : plus vous allez vous aimer avec amour, plus votre regard sera à l’intérieur de vous, et plus ceux qui sont contre moi seront pour moi et, par les grâces que je vous donne, ils recevront : voilà ce que j’attends de vous.

Je parle à mes enfants d’événements qui vont arriver, plus graves encore pour ceux qui viendront, et tout cela sera à cause du péché; je parle ainsi pour vous démontrer que ce qui va arriver sera la cause de la négligence; la prière, mes enfants, le don de soi, l’abandon, feront que mon Père apaisera sa justice car il étendra sa miséricorde.

Mes enfants, essayez de comprendre que plus il y aura des enfants qui donneront leur oui, plus il y aura des enfants qui écouteront les demandes de ma Mère, plus la miséricorde s’étendra à la surface de la terre, et mon Père arrêtera le mal qui veut tuer les enfants de Dieu.

Mon Père est le Créateur, il a tout pouvoir; à vous de vous réveiller, à vous de prendre conscience qu’une grande marée approche; si vous ne faites rien, la marée sera sur tous les enfants, et beaucoup souffriront et même ceux qui portent un oui en eux souffriront : il faut vous donner, il faut que vous soyez abandon.

Je crie en vos cœurs afin que vous puissiez comprendre la Parole : la Parole est amour, la Parole est lumière, la Parole rend justice; si vous demandez, vous recevrez; si vous donnez, je prendrai; si vous vous abandonnez, je vous envelopperai, je vous envelopperai de ma puissance et ma puissance n’a pas de limite.

Il faut avoir la foi : rejetez le mal, et croyez-y; cessez de vous plaindre lorsque vous recevez, je vous annonce des guérisons et vous êtes pleins d’interrogations : vous vous gardez dans les peurs de ne pas être exaucés; vous calculez le temps comme vous calculez le temps de votre maladie : si cela n’est pas dans votre temps, vous vous découragez, vous n’y croyez plus alors que vous ne voyez rien; vous êtes des aveugles, vous êtes aveuglés par votre douleur, par votre désespoir.

Dieu est la Lumière, Dieu est Vérité, Dieu est Justice, il vous donne la justice de ce que vous, vous ressentez, de ce que vous, vous voulez; vous ne laissez pas de la place à Dieu, votre volonté humaine se donne mais elle retient, au cas!

Mes enfants d’amour, je veux ouvrir votre cœur, votre cœur qui est blessé à cause de tout ce que vous avez entendu, à cause de tout ce qu’on vous a fait, à cause de tout ce que vous avez fait depuis si longtemps.

Vous avez de la difficulté à ouvrir votre cœur à Dieu, vous le retenez parce que vous vous souvenez : vous vous souvenez qu’un jour quelqu’un vous a fait mal parce qu’une parole a été dite, et il n’a pas respecté sa parole; vous vous souvenez qu’un jour quelqu’un vous a bousculés alors que vous étiez prêts à lui donner votre amitié; vous vous souvenez qu’on a voulu vous protéger alors que vous vous êtes retrouvés seuls.

Est-ce que je suis ainsi, mes enfants, n’ai-je pas donné ma Vie pour vous, n’ai-je pas écouté mon Père en tout? Est-ce qu’une seule fois mon Père m’a laissé seul? Est-ce que je n’ai pas toujours été pour mes apôtres un soutien, un réconfort?

Même Judas, je l’ai serré dans mes bras pour lui donner la force afin qu’il puisse me demander pardon; n’ai-je pas pleuré sur lui alors que je connaissais son refus? Je l’ai aimé même en sachant qu’il me trahirait.

N’ai-je pas toujours été présent dans votre vie, même en sachant que vous étiez pour me recevoir sans un mot d’amour, sans même une présence de votre part? N’ai-je pas continué à me donner sans cesse et sans cesse sur tous les autels, en sachant que les enfants de mon Père ne cessaient de profaner le Corps du Christ, mon Corps? Est-ce que je n’ai pas été pour vous la Présence?

Je me tiens dans le Tabernacle et je me retrouve si seul, alors que vous êtes occupés à votre vie, alors que vous êtes en compagnie de vos frères et de vos sœurs que je soutiens par amour, alors qu’on me laisse seul, et je vais continuer à le faire par amour pour vous.

Je suis fidèle à l’Amour, soyez fidèles à l’Amour, laissez-moi guérir votre cœur : écoutez ces paroles, vivez ces paroles, enseignez à votre vous-même ces paroles en les méditant.

L’Esprit Saint va vous couvrir et va vous faire voir et entendre ce que vous avez besoin de voir et d’entendre pour votre cœur afin qu’il soit guéri : il est si blessé à cause de votre volonté humaine!

«Ô volonté humaine, qu’as-tu fait à mes enfants? Pourquoi as-tu voulu faire d’eux des esclaves?  Je vais te bannir de leur vie, je vais te montrer que ta place n’a pas été désirée d’eux.

Parce qu’ils étaient ignorants qu’ils t’ont acceptée; maintenant, je vais leur montrer qui tu es, ce que tu as fait et dans quel but tu l’as fait.

Tu portes le mal en toi, tu as écouté Satan et tu veux entraîner avec toi tout ce qui est le bien, afin de l’ensevelir sous tes amas d’erreurs, de tromperies, de mensonges, de colère, de haine.

Tu tombes de jour en jour plus bas, tu t’enterres toi-même et tu ne veux plus voir et entendre; tu as laissé toute la place à Satan et tu crois que Satan va te laisser le pouvoir qu’il t’a fait connaître : ne sais-tu pas que c'est lui le pouvoir sur toi?

Mais moi, j’ai pouvoir sur tout; je vais anéantir le pouvoir de Satan et je t’anéantirai toi aussi parce que tu m’as été infidèle : tu as choisi le mal plutôt que le bien.»

Et vous, enfants d’amour, qui entendez ces paroles, tous ceux qui voudront suivre la volonté humaine auront le même sort que la volonté humaine parce que mon monde d’amour ne sera fait que de la Divine Volonté, et tous les enfants seront dans la Divine Volonté, car le mal ne sera plus jamais en ces enfants.

Enfants d’amour, vous êtes miens, vous êtes les choisis de mon Père et mon Père vous a donnés à moi;  soyez humbles, soyez doux.

Je vous dis, mes enfants, que cela sera votre force en ces temps où le mal et le bien se font la guerre; moi, l’Amour, je vaincrai le mal.

N’ayez pas peur, c’est moi la Tête de l’Église, et croyez en moi; je vous aime, mes enfants.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : On parle beaucoup de la volonté humaine, alors on parle beaucoup de nous-mêmes, de ce que nous sommes, parce que nous sommes la volonté humaine en ce moment même; nous prenons nos propres décisions encore; nous voulons les prendre en Jésus, mais il n’en reste pas moins que la volonté humaine est en notre présence.

Elle nous fait connaître des souffrances parce que lorsqu’on écoute des personnes qui parlent contre les enseignements mêmes de Jésus, nous sommes portés à nous défendre, nous sommes portés à défendre ce que nous croyons, mais lorsque nous faisons cela, nous nous servons de notre volonté humaine.

Parce que nous oublions souvent les enseignements de Jésus qu’il nous donne, il nous demande : «Donne, donne ce que tu viens d’entendre; garde la paix; sois amour pour ton prochain.»

Et, à cause de notre volonté humaine, nous avons de la difficulté à faire cela; nous le voulons, mais nous ne sommes pas rendus à la pleine transformation : nous commençons notre purification, alors soyons indulgents envers nous-mêmes.

Nous allons encore trébucher à cause de cette volonté qui est nous, mais nous allons nous convaincre que Jésus a pris ce que nous sommes et comme nous avons dit oui à Jésus, rappelons-nous que Jésus a dit : «Vous n’êtes plus vous-mêmes, vous êtes moi»; à cet instant, nous allons nous réfugier en l’Eucharistie parce que l’Eucharistie maintenant est en nous, et nous le savons, et nous sommes en l’Eucharistie : nous ne sommes plus nous-mêmes; il faut se le rappeler, c’est la vie spirituelle qui va prendre plus de place dans notre vie plutôt que la volonté humaine.

Il va nous rester ce oui, il faut aussi l’accrocher : il faut donner la place à ce oui dans notre vie, il ne faut pas le contrôler non plus, parce que la volonté humaine, elle a des tours dans son sac, elle peut même contrôler notre oui.

Mais, par amour pour Jésus, nous allons continuer, et continuer, et continuer à dire : “Oui, me voici”, et c’est Jésus qui va jouer un tour à notre volonté humaine : cela va se faire tranquillement.

On se pose beaucoup de questions aujourd’hui avec ceux qu’on aime, c’est la principale question : “Qu’est-ce que je fais avec mes enfants? Qu’est-ce qui va arriver à mes enfants?"

Il va falloir qu’on change notre langage, il va falloir dire : “Jésus, as-tu pensé à tes enfants? Jésus, si tu as pris soin de moi parce que je suis ton enfant et que tu es la Justice, eh bien, tu dois prendre soin aussi de tes autres enfants".

"Qu’est-ce que tu fais avec mon mari, qu’est-ce que tu fais avec mon épouse?” Voyez-vous, on contrôle nos enfants et on contrôle notre mari/notre épouse.

Lorsque Jésus nous a parlé du sacrement du Mariage, il s’est engagé lui-même à tenir ce mariage uni; il a dit que le mariage, (ce sont) deux êtres qui ne font qu’un; alors, lorsque vous allez parler, maintenant, de qu’est-ce que tu fais avec moi, nous allons arrêter de jeter notre regard sur l’autre, mais sur nous-mêmes.

Il faut regarder ce que nous sommes devenus avec les grâces du sacrement de Mariage; cessons de prendre le vin de l’autre, goûtons à notre vin pour savoir s’il a encore de la saveur, et faisons confiance à Jésus parce que c’est lui le Vigneron.

Nous devons aussi cesser de poser des questions comme : “Qu’est-ce que t’as fait avec tes prêtres?” Les prêtres sont Jésus, alors est-ce qu’on va dire : “Qu’est-ce que tu fais avec toi-même?” Laissons à Jésus ce qui est à Jésus, ne commençons pas à régenter la Vie de Jésus, mais prions pour notre frère, il est comme nous.

Si nous manquons de confiance envers Jésus, alors demandons de la confiance : “Donne-moi de la confiance envers moi-même”; moi-même, n’est-ce pas le prêtre qui est mon frère? Si Jésus a fait de nous de bons chrétiens, il est capable de faire de lui un bon prêtre : nous nous donnons des droits; c’est notre volonté humaine qui se donne des droits, on a de la difficulté à la faire taire.

C’est ainsi pour ceux avec qui on travaille; on sait qu’on va travailler avec des personnes qui blasphèment; alors lorsqu’on dit : “Jésus, je ne suis plus capable de l’entendre blasphémer”, alors nous devons dire : “Jésus, comme tu es miséricorde, tu n’as pas encore fait taire cette personne en lui enlevant la parole, n’est-ce pas parce que tu l’aimes? Eh bien, merci Seigneur, parce que s’il avait fallu que tu enlèves la parole, ça fait longtemps que tu m’aurais rendu muet.”

Dieu nous aime et Dieu va aussi nous donner la patience avec nos enfants qui se droguent, qui vont vers les femmes, le garçon, parce qu’il en a plusieurs dans sa vie et aussi pour la jeune fille : “Alors, Jésus, vois mon problème, c’est rendu intenable dans la maison, je ne cesse de pleurer, j’ai de la difficulté à être de bonne humeur, mon mari et moi, nous souffrons l’un et l’autre; la discorde est dans la maison, les pleurs sont dans la maison, qu’est-ce que tu fais? Je prie, j’ai l’impression que tu ne m’écoutes pas, je suis désespérée.”

Alors Jésus, lui, il nous demande : «Où en es-tu, toi, avec ta confiance? Tu me parles et je t’entends, mais tu cries après moi que je n’entends pas ta prière : tu fais la même chose pour tes enfants, tu leur parles et tu te plains qu’ils t’entendent pas, et tu fais la même chose avec moi; commence à avoir confiance en moi, et ils vont aussi apprendre, parce qu’un jour ils viendront vers moi, et ils devront me dire “je t’aime".

Montre-leur à dire : “je t’aime”; à  travers tes larmes, à travers tes actions, ils verront ta sincérité, et lorsqu’ils seront devant moi, ils seront habitués de voir la sincérité parce qu’ils verront combien d’amour j’ai déversé à travers toi pour eux.»

Jésus nous aime et, à travers nos souffrances, il veut qu’on apprenne à dire des “je t’aime”; à travers nos misères, à travers nos maladies, il veut qu’on montre que nous sommes aimés de Dieu, et ceux qui sont dans la souffrance, ceux qui pensent au suicide, ceux qui sont dans la dépression, ceux qui ont de la difficulté à aller travailler parce que c’est lourd sur leurs épaules, ceux qui rentrent chez eux puis qu’ils n’entendent que des paroles qui les abaissent, ceux qui ont des souvenirs de leur jeunesse qui les blessent à chaque fraction de seconde, ceux-là ont besoin, ils ont besoin de voir la présence de Dieu dans leur vie, et c’est à travers de nos yeux qu’ils vont voir cela.

Dieu veut qu’on laisse briller la lumière qui est en nous : la lumière, et c’est lui qui se charge de mettre la lumière dans nos yeux afin que les autres puissent avoir du réconfort; ils en ont besoin et nous, nous en avons besoin parce que c'est nous les blessés, c’est nous les dépressifs, c’est nous qui portons aussi des souvenirs, c’est nous aussi qui avons été des drogués, des drogués de l’amour, mais pas l’amour de Dieu :

un amour parfois illégal, et nous avons continué à vouloir connaître cet amour, nous avons triché, nous avons manqué, et nous nous souvenons; alors, lorsqu’on dit “je t’aime” aux autres, c’est à nous-mêmes qu’on dit un “je t’aime”; lorsqu’on parle d’amour aux autres, c’est à nous-mêmes qu’on parle d’amour.

Dieu est plein d’amour, Dieu nous apprend; alors, il dit : «Mes amours, je vous aime, gardez cela dans votre cœur et vivez l’Eucharistie; donnez-moi mes enfants, donnez-vous. Amen.»