Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus.

 

2006-03-11 – P.M.

 

Jésus : Enfants de ma sainte Volonté, accordez à Dieu un temps d’amour, un temps de vérité, un temps de présence; laissez-vous prendre par mon mouvement afin de comprendre que tout ce que vous êtes est connu de Dieu.

Dieu veut faire de vous des enfants abandonnés, des enfants qui ont confiance en Dieu.

Je vois en vous, mes enfants, vos difficultés; il est facile, mes enfants, de dire : “Je m’abandonne; je veux faire ce que toi tu veux; je veux connaître ce que toi, tu veux me faire connaître; je veux m’abandonner dans ce que toi, tu me présentes”, mais comme l’enfant oublie, lorsque devant lui il y a des événements qui sont dans la tourmente, lorsque des événements se présentent et qui font souffrir l’enfant : il perd ses moyens, son abandon, car ce qu’il avait donné à Dieu, c’est tout de lui-même, et il l’a repris.

Il devient inquiet, il crie vers Dieu, il se tourne vers Dieu, mais il n’a pas confiance; il le voudrait, mais il en est incapable, il se sent si démuni; c’est qu’à l’intérieur de lui ressurgit sa souffrance, sa chair est témoin de ce qu’il est et lui montre un mouvement : l’être qu’il est devenu est devant lui, celui qui a connu la souffrance, celui qui a fait ses choix, celui qui a si manqué de foi envers Dieu.

Voilà qu’il se présente encore : Dieu vous rappelle que vous êtes à Dieu, il n’y a que Dieu qui va vous rendre heureux.

Vous voyez ce monde, vous voyez ce trouble autour de vous, vous savez vous-mêmes que vous ne pouvez rien changer; vous avez été les témoins de la violence, de l’indifférence, de la guerre, de l’apostasie; si vous avez vu cela, il a fallu que vous en preniez conscience, il a fallu que votre intelligence vous montre, et parce que vous avez accepté, vous avez compris.

Je vous rappelle que vous êtes les enfants de la Lumière et vous devez vous regarder en tant qu’enfants de la Lumière.

Je vous ai prévenus, mes enfants, que vous tomberiez à cause de votre volonté humaine; je vous ai prévenus, mes enfants, que votre chair se souvenait encore des conséquences dues aux péchés, mais je vous ai dit aussi que votre purification est commencée; je vous ai dit, mes enfants : avancez et lorsque vous chutez, relevez-vous et redonnez-moi tout; si, à chaque instant, le désespoir est dans votre vie, vous devez me donner le désespoir tant que vous le ressentirez.

Je vous veux dans l’abandon total, je ne vous veux pas simplement dans quelques moments de votre vie; c’est lorsque vous vous apercevez que vous manquez d’abandon qu’il faut que vous me donniez tout de vous-mêmes, c’est dans ces moments-là que je vous veux; c’est lorsque vous chutez que je vous montre votre souffrance, que je vous fais comprendre que vous vivez dans un monde de souffrances, qu’autour de vous, il y a de vos frères et de vos sœurs qui souffrent, c’est à ces moments-là que je vous fais comprendre votre place parmi vos frères et vos sœurs : vous devez vous abandonner, vous devez tout faire pour ne plaire qu’à mon Père.

Ce monde est dans la souffrance et vous le savez; vous vivez avec vos frères et vos sœurs qui souffrent; vous ne pouvez plus bander vos yeux et boucher vos oreilles, vous le savez; vous ne pouvez plus ignorer que Dieu vous demande de l’abandon; vous savez qu’en vous il y a encore des mouvements qu’il faut qu’ils se laissent purifier : vous devez continuer, ayez la foi en Dieu.

Si, à cet instant, mes enfants, je cesserais de vous faire mouvement de vie, vous n’existeriez plus, car c’est moi qui vous tiens en vie, je suis le Mouvement de la vie, je suis la Vie : «Qui croit en moi a la Vie éternelle.»

Aujourd’hui, les enfants de ce monde ne croient plus en Jésus, et pourtant ils ont encore la vie en eux; mais n’est-ce pas parce que vous-mêmes êtes en eux, n’est-ce pas parce que vous-mêmes vous avez en vous des enfants qui croient en moi, qui meurent en moi avec amour?

La vie est en vous, vous êtes tous liés les uns et les autres; qu’un seul prie, il prie en Jésus et Jésus prend toute prière et la présente au Père, et mon Père fait sa Volonté, ne fait que sa Volonté; il ne fait pas votre volonté, car mon Père voit tout, connaît tout.

L’intelligence de mon Père n’est qu’amour, n’est que droiture, que justice; tout est dans la Volonté de mon Père; puisqu’il est le Tout-Puissant, il est au-dessus de vous; l’intelligence qui vient de l’Intelligence n’est pas au-dessus de l’Intelligence qui est, qui était et qui sera; à mon Père d’accomplir, à mon Père de faire tout pour vous, lui, il sait ce qui est bon pour vous.

Si aujourd’hui vous vivez au présent, si aujourd’hui vous avez conscience que vous êtes avec vos frères et vos sœurs, c’est parce que Dieu, mon Père, le veut; tout est de mon Père, il n’y a rien qui vient de vous que votre oui.

Ô enfants d’amour, combien vous vous blessez avec votre intelligence inférieure à mon Père lorsque votre volonté humaine passe; rien ne peut vous apporter la paix, il n’y a que mon Père qui connaît ce qui est bon pour vous et qui va vous amener là où vous devez être.

Si aujourd’hui vous faites des actions et que ces actions vous apportent des grâces, c’est que c’est mon Père qui l’a voulu; d’autres actions ont été faites dans le passé et qui ont été nourries des grâces de mon Père afin que vous puissiez faire vos actions, là, au présent.

Comme cela est important! Ces propres actions d’aujourd’hui, ces propres mouvements seront vos mouvements pour demain; c’est comme un élan : il y a un mouvement qui commence et qui ne s’arrête pas pour faire naissance à un autre mouvement.

Qui peut connaître ce que demain sera si ce n’est que mon Père? Qui peut savoir ce qui est bon pour tous les enfants du monde si ce n’est que mon Père? L’éternité est à mon Père.

Ne vous attachez pas à votre volonté humaine, car votre volonté humaine ne peut vous apporter la paix, l’abandon.

Oui, mes enfants, je vous parle d’abandon : tout donner à Dieu, mourir en le Christ, vous donner pour vos frères et vos sœurs, servir, ne pas être servis, vous pencher sur l’orphelin, soutenir la veuve, faire de vous des bons samaritains, demeurer humbles, petits, n’est-ce pas l’abandon?

Je vous ai parlé d’abandon et je vous parle encore d’abandon; c’est par la présence du Saint-Esprit dans votre vie que vous pouvez comprendre l’abandon.

Vivez, mes enfants, en demandant des grâces d’abandon; à quoi sert de vivre si vous ne voyez, ne comprenez rien? Vous accaparer de votre vie ne vous amène pas à votre libération, vous soucier de ce que demain sera, c’est mettre en vous des noirceurs : demain est à mon Père.

Si cela vient de votre volonté, de votre intelligence, vous consentez vous-mêmes à mettre des noirceurs dans votre vie et à avancer dans ces noirceurs; là vous connaissez l’incertitude, l’angoisse, le mécontentement, la tristesse, le désespoir : Dieu est Lumière, Dieu procure la paix.

Lorsque vous vivez votre présent, vous devez vous accomplir dans ce que vous avez reçu de mon Père; si vous travaillez, alors travaillez avec les grâces de mon Père au présent, ne faites pas fonctionner votre intelligence dans votre passé ou pour le futur, mais soyez au présent.

Travailler dans les grâces de mon Père, ça c’est s’accomplir en enfants de Dieu, ça c’est découvrir que vous êtes amour pour vous.

Cessez de vous inquiéter pour votre prochain, il ne vous appartient pas, il appartient à Dieu, mais accomplissez-vous, soyez un don pour votre prochain au présent.

Être un don pour votre prochain, c’est être amour, c’est de vous accepter tels que vous êtes, c’est prendre les grâces de Dieu et de faire ce que vous avez à faire pour votre prochain, là, à l’instant même où vous vivez.

Vous vivez en moi, Jésus; c’est moi qui veux prendre tout de vous et veux accomplir votre quotidien afin que tout ce que vous faites soit une œuvre qui va porter des fruits; lorsque vous faites œuvre et que cela produit des fruits, ces fruits sont pour demain, vous y goûterez au moment où cela sera mûr, et à mon Père de savoir quand cela sera mûr, non à vous.

Qu’est-ce que vous connaissez du mouvement de mon Père? Qu’est-ce que vous connaissez de l’éternité? Qu’est-ce que vous connaissez du présent en l’éternité? Mon Père sait tout, voit tout; il sait ce qui se passe en son Fils, en l’Église.

Chaque mouvement que vous faites est pour vous un mouvement d’amour; il sert à vous nourrir parce que mon Père, qui vous voit amour, vous nourrit de ses grâces, et lorsque mon Père donne, il ne donne pas seulement pour vous; mon Père est l’Éternel, est la Puissance, il ne se limite pas qu’à vous-mêmes, il nourrit tous ses enfants.

Voyez l’importance de vivre votre présent dans ce que vous êtes; vous devenez pour vos frères et vos sœurs vous-mêmes une nourriture; vous êtes moi, le Christ; je me donne sans cesse et vous, vous vous donnez en moi, par moi; tout ce que vous êtes est un oui.

Voilà pourquoi je vous dis, mes enfants : soyez vérité, soyez vrais, vous êtes l’intelligence de Dieu, l’amour de Dieu; laissez-vous envelopper, Dieu veut faire de vous des êtres de grandeur; la grandeur pour Dieu est éternelle, alors que lorsque vous parlez de grandeur en tant qu’humain, n’est que vanité.

L’intelligence de Dieu n’est pas votre intelligence, le savoir de Dieu n’est pas votre savoir; Dieu, lorsqu’il agit, agit pour l’éternité, lorsqu’il accomplit, c’est que tout est déjà accompli; il vous montre, il vous fait savoir et, à cet instant, vous voyez et comprenez.

Enfants d’amour, vous êtes ici pour vos frères et vos sœurs du monde entier, vous êtes ici pour l’Église, vous êtes ici parce que vous avez été réunis, ensemble, en mon Cœur, et c’est ma Mère qui a préparé votre cœur à s’ouvrir : tous (vous) avez été choisis pour entendre ce qu’il y a à l’intérieur de vous.

Vous êtes des oui, vous êtes le oui de Jésus; à Jésus de transformer l’être que vous êtes, à Jésus de faire de vous des instruments d’amour : je transforme mon Église.

Seule la Pureté vous purifie; c’est moi qui vous fais voir et comprendre ce qu’il y a à l’intérieur de vous; l’Esprit Saint vous le fait voir, vous le fait entendre.

Je suis en l’Esprit Saint et le Saint-Esprit est en moi; le Saint-Esprit et moi nous sommes en Dieu le Père et Dieu le Père est en le Saint-Esprit, en le Fils; pouvez-vous, vous, comprendre Dieu? Mais Dieu peut vous comprendre : à lui de vous prendre, à lui de vous transformer en êtres parfaits.

La Lumière, mes enfants, est la Pureté; vous êtes enfants de la Lumière en Jésus, par Jésus; faites confiance et avancez, ne vous souciez plus de demain; lorsque j’ai dit : «Regardez les oiseaux, ils ne sèment, ils ne récoltent et ils ne manquent pas de nourriture, mon Père les nourrit; regardez le lys des champs, Salomon dans toute sa grandeur n’a pas été habillé comme ce lys.»

Enfants d’amour, Dieu prend soin de vous, Dieu ouvre devant vous tout ce qui vous est nécessaire afin que vous puissiez reconnaître la présence de Dieu dans votre vie, afin que vous puissiez accepter les grâces de Dieu dans votre quotidien, afin que vous puissiez vous accomplir en ces grâces, afin que vous puissiez vous donner dans votre accomplissement, afin que vous puissiez aimer vous donner.

Donner, c’est recevoir sans cesse et sans cesse, car mon Père nourrit; tout vient de mon Père, à mon Père de vous nourrir, à mon Père de vous donner tout ce qui vous est nécessaire, de la façon que mon Père le veut, pas à la vôtre.

À cause de votre péché, vous avez perdu tout ce qu’il y avait de plus cher en votre vie; à cause de mon oui, vous avez obtenu tout ce qui vous est nécessaire pour l’éternité.

Il faut croire en moi, il faut mourir en moi afin de vivre ces moments au présent, afin de goûter à ce que vous êtes.

Vous entendez ces paroles : votre âme, elle, en profite, mais votre chair, votre chair est tant dans la souffrance que vous avez de la difficulté à tout comprendre; l’âme est intelligente, elle, elle ne cherche pas à comprendre mais à tout accepter, c’est votre intelligence dans votre chair qui, elle, voudrait tout comprendre : laissez tout à Dieu.

Ce que vous recevez en ce moment même, ce sont des grâces pour votre vie spirituelle; lorsque la vie spirituelle grandit dans votre vie, votre vie temporelle perd de son importance et, là, l’Éternité vous saisit.

Enfants d’amour, Jésus vous aime, Jésus est tout amour; laissez-moi vous parler : «Écoute ce que j’ai à te dire : "Tu es à moi. Tu es si amoureux de toi : il veut que tu sois tout petit; j’aime te bercer par mes paroles, car je suis la Parole, la Parole est moi.

Je veux te guérir, je veux enlever tes peurs, tes craintes pour demain; demain est à mon Père.

C’est doucement que je te fais comprendre qui tu es en toi, c’est doucement que je t’amène à l’intérieur de toi; il y a tant de blessures en toi, ces blessures sont connues de Dieu, pas de toi.

Il y a si longtemps que les blessures des hommes ont mis des obstacles à ma Présence, mais toi aujourd’hui, toi, tu acceptes d’entendre ce que je dis en toi, c’est en toi que sont ces paroles, elles sont vivantes puisque tu les entends.

Je suis la Présence, je suis présent dans ta vie; si, aujourd’hui, tu te laisses bercer par ces paroles, ne les oublie pas demain, ni après-demain; souviens-toi que je t’ai parlé; arrête-toi et pense à ce que je te dis".

À force de vivre dans ce monde, tu t’es pris pour un être complet, mais avec quoi? Avec ce que tu as appris, avec ce que tu as vu? La Parole est là pour te dire que ce que tu as accepté en toi n’est pas toujours amour, n’est pas toujours pour toi, car cela est présent en toi; ce qu’il y avait du passé est devenu présent pour toi, car à l’instant où tu te souviens de ton passé, cela surgit en toi et c’est le présent qui te le présente.

Tu vois, il y a en toi ce passé qui devient présent, et lorsqu’il devient présent, il te nuit; tu as de la difficulté à te voir amour, tu travailles et tu souffres à cause de ce que tu ressens, mais je suis là, c’est avec moi que tu passes ces moments; je ne te quitte pas, c’est moi la Présence qui te soutient, c’est moi la Vie.

Les enfants de ce monde auront beau te dire que cela est faux, que c’est toi la vie, moi, je serai toujours là, car je suis moi, toi, et toi, tu es moi : peux-tu te séparer de la Vie? Je ne suis pas matière, je suis Dieu, et Dieu tient la vie en ses mains.

Lorsque ton cœur bat, il est mouvement, il fait circuler ton sang en tes veines; toi, tu sais qu’il faut qu’il batte pour te tenir en vie, mais c’est moi qui tiens la vie, c’est moi qui fais mouvement, c’est moi qui demande des grâces à mon Père pour que tout fonctionne en ta vie, que tout soit mouvement : je suis le Verbe et j’accomplis la Volonté de mon Père.

Lorsque mon Père t’appellera, ton cœur cessera son mouvement et moi, la Vie, je serai toujours là; là, tu me verras, là, tu verras la Vie, car je suis l’Éternité; je te déclarerai mon amour, je te montrerai tous mes élans d’amour pour toi et tu seras témoin de cela devant tout ce que tu as fait, tout ce que tu as dit; je serai toujours près de toi pour te soutenir même à ces moments-là parce que je veux que tu sois qu’à moi, je veux que tu sois dans l’éternité : tu es à moi.

Comprends ce que je te dis; si ta tête parfois s’embrouille, si tes idées sont confuses, si tes membres te font mal, si ton cœur se compresse, ta vie en toi te soutient, je suis là, je serai toujours là.

Lorsque tes yeux s’ouvrent à ce monde extérieur et que tu regardes ce monde, ce monde qui est pressé, ce monde qui demande toujours et toujours, ce monde qui ne pense qu’à l’argent, qu’au plaisir, ce monde qui ne vit que pour lui-même en regardant de loin les pauvres, en espérant la paix, en se décourageant à la moindre épreuve, lorsque tu regardes ce monde, je te regarde et je connais tout de toi.

Je sais, moi, quand ton cœur commence à ralentir ou à s’affoler; je sais lorsque tu as un débordement de larmes; je connais la cause et je vois les conséquences que cela va apporter dans ta vie et dans la vie de ceux qui sont en toi, mais je suis là.

Je ne te reproche jamais rien, car j’ai donné ma Vie pour toi; j’ai laissé couler mon Sang pour toi afin de te couvrir, de purifier l’être pécheur que tu es.

Oh! ne te cache pas que tu es pécheur ou ne t’accable pas sur ce que tu découvres, j’ai tout pris, c’est moi la Puissance, c’est moi l’Amour, je t’aime tant!

Si tu pouvais comprendre cet amour, c’est un amour vrai, un amour sincère, un amour pur; rien en moi te démontre ta mauvaise conduite, car je ne juge pas qui tu es : cesse de te juger toi-même.

Oh! je sais que tu vas continuer à te juger même si tu entends ces paroles, mais souviens-toi, souviens-toi que tu as entendu Jésus te dire de ne pas te juger, mais donne-moi ce que tu découvres : l’être qui souffre; tu n’es pas méchant, tu es souffrant; tu n’es pas incurable, tu es fragile.

Moi, je sais ce qui est bon pour toi, je connais la moindre de tes souffrances : je sais la cause et je connais les conséquences; il faut que tu m’abandonnes tout cela, encore et encore, même si je te l’ai déjà demandé.

Je veux continuer à te parler, car ma Parole est guérissante; je fais de vous, de toi, un être nouveau, un être qui se donne, un être qui apprend; c’est moi la Vie, tu es en moi.

Je t’aime, moi, aime-toi; lorsque tu apprends à t’aimer, tu apprends à connaître ta faiblesse; lorsque tu apprends à t’aimer, tu apprends à découvrir ta force; lorsque tu apprends à t’aimer, tu apprends l’abandon, tu découvres l’amour que j’ai pour toi, tu apprends qu’en toi je suis.

Dieu est en toi, l’Éternel est en toi.

Regarde autour de toi ce soleil, ces astres, cette nature, ces créations, tout ce qui vit : cela vient de moi; je suis le Créateur et je suis en toi, je vis en toi, je suis Jésus, Celui qui se donne, je suis l’Eucharistie, je suis la Présence; tu es fait pour l’écoute de Dieu, tu n’es pas fait pour l’écoute des humains qui parlent contre Dieu, qui ne croient pas en Dieu.

Tu dois reconnaître dans ces paroles la souffrance, non le rejet; ces enfants que tu entends, ce sont tes frères et tes sœurs, et je les habite, je suis en toi et je suis en eux; puisque je veux que tu t’aimes, je veux aussi qu’ils s’aiment; ce que je te dis en toi, je le dis aussi en les autres, car ce que je te donne, je le donne aux autres afin que tout soit qu’amour sur la terre.

C’est le Fils de Dieu qui a fondé l’Église, c’est le Fils de Dieu qui renouvelle son Église, c’est le Fils de Dieu qui t’amène dans la Nouvelle Jérusalem : tout est en moi.

Je construis ce monde et ce monde se fait avec des enfants comme toi qui as entendu, qui fais confiance en Dieu, qui regardes Dieu qui se manifeste : la Présence; ce monde est le monde d’amour qui se construit, là, au présent.

Demain sera une journée qui vous amène à la Terre Nouvelle, et après demain sera une journée qui vous amènera à la Terre Nouvelle, et ce que tu es aujourd’hui sera pour demain et après demain dans des transformations d’amour; même à travers tes souffrances, tes doutes, tes peurs, tu ne pourras arrêter l’éternité, le mouvement; le mouvement appartient à mon Père, il ne t’appartient pas; même si tu entends à l’extérieur des cris, ces cris qui te di(sent) qu’ils sont contre Benoît XVI, mon Vicaire, est-ce que cela va arrêter mon mouvement?

L’éternité n’est pas ce monde, c’est moi qui suis l’Éternité, c’est moi qui suis la Puissance.

Ces paroles ne sont pas vie, car si elles étaient vie, elles apporteraient l’harmonie, la paix, le bonheur; tout ce qui n’est pas paix, bonheur, harmonie, n’est pas vie, cela est un arrêt dans la vie de ceux qui doivent avancer.

L’Amour te parle afin que tu puisses faire avancer les enfants qui sont en toi, tes frères et tes sœurs; même si de leur extérieur ils cherchent à interrompre mon mouvement de vie, cela n’est qu’extérieur, cela ne vient pas de Dieu.

Tu as entendu parler de ténèbres, de noirceur; le Prince des ténèbres est à l’extérieur, c’est lui qui fait ces manigances, c’est ces mouvements à lui, il est trompeur; il ne peut pas arrêter le mouvement de la vie, car il n’a pas de vie en lui, il a refusé la Lumière; il a vu la Lumière et la Lumière resplendissait devant sa face; son éclat était tel qu’il était beauté.

À l’instant où il a refusé d’adorer la Lumière, tout est devenu sombre, car la Lumière ne se reflétait plus sur lui; il est devenu le Prince des ténèbres et, à l’instant où la vie n’a plus été devant lui, il est devenu la Mort éternelle : c’est la Mort éternelle qui fait souffrir les enfants de Dieu.

En toi, il y a moi, il y a la vie éternelle, il y a mouvement d’amour et tu avances; tu avances avec ce que tu es : à moi de prendre ce que tu es, à moi de guérir tes blessures, à moi de te faire avancer; ne cherche pas avec ton intelligence embrouillée à tout comprendre cela, il faut que tu sois tout petit enfant, aussi petit que cet enfant qui est présent ici afin que tu puisses comprendre.

Mais tu en es incapable encore, car ta chair a trop de souffrances, mais moi, je suis là, je suis en train de panser tes blessures, je suis en train de mettre en toi des grâces de guérison, de libération.

Ces moments sont choisis de mon Père pour toi et pour tes frères et tes sœurs; en d’autres moments, tu agis sur la terre et tu reçois encore et encore; la Divine Volonté prend tous les enfants pour les amener au présent, et là, il y a le mouvement de l’Amour.

Dieu fait sa Volonté.

Toi qui te laisses bercer par ces paroles, tu es si présent en ce moment, tu aimes ces instants; je mets en toi des grâces de lumière et ces grâces de lumière vont t’aider à pénétrer ton intérieur pour que tu puisses entrer dans cette lumière et que tu vois que Dieu a déjà commencé à transformer ta vie.

Tu vas avoir la force de regarder ce monde maintenant en sachant que ce monde est appelé à disparaître; oui, ce monde va disparaître : monde de peur, de doutes, d’orgueil, d’avarice, de haine, d’envie, d’impureté, de mensonges, de désobéissance.

Ce monde n’est pas pour toi puisque je suis venu te parler du Royaume de mon Père.

J’ai commencé à cet instant à fonder mon Église et je continue; regarde ce que je fais avec toi, aurais-tu pensé, un jour, d’entendre la Parole? Cet instrument que je me sers est ta sœur; elle est comme toi, elle est abandon, je l’ai préparée à cela comme je te prépare à cela.

La Parole est en toi, la Parole est vivante, et la Vie c’est toi en moi; tu es mouvement, tu es mouvement vivant, tu es l’amour, tu es l’intelligence, car en toi tu as l’intelligence de Dieu; oui, cela est en toi.

Sois tout petit par mes grâces, que par mes grâces.

Maintenant, je vais continuer, pour tes frères et tes sœurs du monde entier, à te nourrir par la puissance du Saint-Esprit, paroles de vie, paroles d‘amour.»

 

La Fille du oui en Jésus en le Saint-Esprit : En chacun de nous, Dieu a déposé sa présence; en chacun de nous, Dieu se manifeste.

Ce que nous sommes aujourd’hui, nous le serons demain, mais différemment, car à cet instant nous avons reçu des grâces, mais ces grâces nous transforment; ce que nous sommes, là, à la seconde présente, nous le sommes plus à la seconde suivante; nous ne pouvons pas comprendre cela, parce que le temps ne nous appartient pas.

L’éternité est un mouvement de vie; l’éternité est pour nous, mais notre intelligence, à cause de la désobéissance, s’est embrouillée; alors, ce que nous vivons à la seconde est pour nous long; c’est long une seconde, il faut compter : un; l’éternité n’a pas de temps, c’est éternel; à l’instant où nous ouvrons la lumière, il y a un déclic qui s’est fait et nous avons vu la lumière, cela était un temps.

Mais l’éternité, c’est la Lumière; nous ne pouvons pas voir un arrêt de lumière, parce que la Lumière est toujours et pourtant, la Lumière est mouvement; comment pouvons-nous comprendre que la Lumière est mouvement et que nous, dans l’éternité, nous allons vivre dans la lumière et nous allons vivre dans le mouvement.

Tout sera mouvement dans l’éternité, et nous vivrons cela; c’est comme si on mettait une lumière dans une lumière, elle va s’amalgamer, nous ne verrons pas la lumière car elle sera lumière; mais, dans l’éternité, nous verrons la lumière qui s’amalgame dans la Lumière, nous verrons nos frères et nos sœurs dans cette lumière, alors que nous serons tous Lumière, parce que notre perfection va être au-delà de ce que nous, nous pouvons comprendre en ce moment.

Ce que nous ne comprenons pas aujourd’hui, nous le comprendrons; ce que nous serons, nous serons nous-mêmes mouvement dans les mouvements de Dieu; rien ne pourra interrompre notre connaissance, notre accroissement.

Aujourd’hui, nous nous arrêtons de parler afin de former des mots, et ces mots s’assemblent pour former des phrases, et ces phrases se rassemblent pour former une conversation, et la conversation fait un mouvement entre vous et moi : il y a communication.

Dans l’éternité, il y aura mouvement de présence : ma présence sera pour vous langage d’amour, votre présence sera pour moi langage d’amour; ce que vous êtes deviendra paroles; vous serez vivants dans l’éternité : ce que vous serez deviendra pour moi amour et ce que je serai deviendra pour vous amour.

Avec ce que nous sommes, nous venons de rien comprendre ce que vient de dire le Saint-Esprit.

Alors, c’est comme un être qui marche, il marche et il marche; il a comme un but dans sa tête : "Je vais marcher pour atteindre, atteindre un endroit", mais cet endroit est au bout de la terre.

Alors lui, à cet instant, il vient de calculer tout le temps que ça lui prend, ce qu’il va traverser : "Est-ce qu’il va y avoir la mer, comment je vais m’y rendre?" et en peu de temps pourtant, il vient de penser à cela.

Eh bien, il y a un autre enfant qui, lui, vient nous dire : “Je veux, je veux voyager,” alors il va partir, mais il ne saura pas où il va s’arrêter.

Mais, en un instant, il vient de penser qu’il y aura un but dans sa vie; un jour, quelque chose lui dira qu’il a atteint ce qu’il voulait atteindre, car la terre a toujours une fin, car lorsqu’il (sera) parti d’un point, il se retrouvera au même point.

Alors, tout n’est pas éternel pour l’être humain, mais lorsqu’il découvre qu’il est éternel, là tout devient différent; il part en sachant qu’il a un but, il fait ce qu’il a à faire et, chaque jour, ça l’amène à découvrir autre chose et, chaque jour, ça l’amène à découvrir autre chose et chaque jour, ça l’amène à découvrir autre chose.

Il semble ne jamais atteindre son but, mais il ne se décourage pas, il est de plus en plus heureux; chaque jour, il découvre; chaque jour, il se transforme; chaque jour, il devient amour; chaque jour, il découvre des gens sur sa route qui sont amour; chaque jour, il lui apporte de l’amour; chaque jour devient un jour nouveau dans sa vie; chaque jour, c’est le bonheur; chaque jour, ça augmente parce qu’il découvre le bonheur dans tous ceux qu’il rencontre; et chaque jour, il veut connaître d’autres jours comme celui-là parce qu’il connaît la félicité.

Il est heureux dans ce qu’il est, il est heureux dans le bonheur; il connaît l’abandon en Dieu, il fait confiance en Dieu, et pourtant, c’est un être comme nous; il fait confiance en Dieu, il ne met pas d’arrêt dans sa vie, et lorsque Dieu l’appelle, il n’a pas peur, parce qu’il sait que cela va continuer, qu’il n’y aura jamais d’arrêt : cet enfant connaît déjà l’éternité.

L’éternité, c’est le bonheur, c’est un mouvement qui se fait connaître sans cesse, qui le rend amour; il a fallu qu’il vienne sur la terre pour découvrir qu’il était un être appelé à être dans le bonheur, et parce qu’il a accepté les grâces de Dieu quotidiennement, il a accepté de se donner, de faire ce qu’il a à faire à chaque jour, sans plus ni moins : il fait, il s’accomplit.

Et ce qu’il cueille, c’est ce qui se présente devant lui; s’il a beaucoup, il est heureux, s’il a peu, il est heureux; il regarde les gens autour de lui et il est heureux, car il sait qu’un jour, ils connaîtront le bonheur comme lui le connaît, parce qu’il se dit : “Si, moi, je suis capable de connaître le bonheur, mes frères et mes sœurs seront capables de connaître le bonheur, parce que je suis, eux aussi le sont; j’ai découvert que j’étais enfant de Dieu et eux vont se découvrir enfants de Dieu.”

Il apprend à découvrir que chaque mouvement le rend heureux dans ce qu’il fait, dans ce qu’il est, dans ce qu’il rencontre dans sa vie; les événements sont là : il frappe des tempêtes, et il avance parce qu’il se sait protégé de Dieu; il n’a pas peur, s’il a à rencontrer des faillites, il se dit : “J’ai fait mon possible et je suis heureux dans ce que je suis parce que la force de Dieu est avec moi; cela est faillite pour les hommes, mais pas pour moi, je fais ce qui est bon pour moi et je fais ce qui est bon pour mon prochain; je ne fais pas ce qui est impossible, j’avance.”

S’il rencontre la maladie, il sait que Dieu est sa force et que Dieu ne l’a pas négligé, que Dieu lui donne de l’amour, des grâces de force pour s’accomplir.

Il apprend à se donner avec ce qu’il est; il ne se demande pas ce qu’il n’est pas capable de se demander, et il sait ne pas demander à Dieu ce que lui veut obtenir, alors que Dieu, lui, fait découvrir qu’il doit s’abandonner, car il accepte; il accepte ce qu’il vit avec ce qu’il est, avec les gens avec qui il vit, parce qu’il est venu pour donner, donner de lui-même.

Si Dieu choisit qu’il se donne avec une maladie, alors il se dit être comblé de Dieu parce que Dieu lui donne les grâces pour cela, car il a compris qu’il était venu pour aller, aller vers Dieu, et son chemin est le chemin de Dieu, (il) est un chemin d’amour, pas un chemin de douleurs.

La douleur est venue du péché et non pas de l’Amour et il a compris cela, et il avance; il veut faire la Volonté de Dieu et non pas sa volonté; il veut mourir en le Christ, il ne veut pas mourir en ce monde, il veut être vrai, vrai avec lui-même; il a découvert que pour être vrai avec lui-même, il faut qu’il accepte ce qu’il voit et ce qu’il entend.

Il goûte au bonheur, il sent le bonheur en ses veines, il est vrai avec lui-même; il voit la pauvreté, et il goûte à la pauvreté; il goûte au froid, il sent les engelures qui lui pincent la peau, qui engourdissent son membre, et il donne à Dieu; il ne se sait pas fou, il se sait aimé de Dieu; il ne se sent pas déséquilibré, il sait que Dieu a souffert pour lui et qu’il veut donner à son tour pour ceux qu’il aime.

Il n’attend pas d’être un martyr, il accepte ce qui se présente dans sa vie : il ne veut pas plus, il ne veut pas moins; il est, il est vrai avec lui-même; il est un être qui est venu dans un monde de souffrances et il le sait : il accepte, mais il n’oublie pas : il n’oublie pas le Créateur, il n’oublie pas que tout ce qu’il y a autour de lui est de Dieu et que tout ce qu’il y a autour de lui était parfait avant que cela soit imparfait.

Il ne peut pas oublier cela et cela le rend heureux parce qu’il se dit : “Il a fait cela pour moi, il a fait cela pour mes frères et mes sœurs, mais parce qu’on n’a pas apprécié tout cela, qu’on n’a pas respecté tout cela, aujourd’hui, je sens cela dans ma chair, j’entends cela dans mes pensées, dans ce que j’entends, je le vois même quelquefois dans les actions de mes frères et de mes sœurs, et j’accepte tout maintenant parce que j’ai été aussi dans ces mouvements.

Je goûte au bonheur, je goûte à la vie, je goûte à l’éternité et j’avance; je ne veux pas m’arrêter, je n’ai plus le droit de m’arrêter car si je m’arrête, l’éternité, pour moi, devient loin; maintenant que j’ai goûté à cette éternité, je la veux en moi, je veux m’y plonger; je ne veux pas m’arrêter de goûter au bonheur.

Le bonheur, c’est donner, c’est être en Dieu, c’est mourir en le Christ, c’est être vrai, c’est le but de ma vie; le bonheur, c’est l’éternité.

C’est être un mouvement qui m’amène à un autre mouvement et c’est accepter ce mouvement pour vivre l’autre mouvement, c’est faire les mouvements qui se présentent et qui me f(on)t goûter à ce que je suis : je suis vrai, je suis un être habité de Jésus et parce que je suis habité de Jésus, je suis éternel.

J’ai commencé mon éternité et cela est vrai pour moi; je ne demande pas plus, je ne demande pas moins : je vis.

J’ai à rencontrer encore des mouvements et ces mouvements seront encore dans ma vie, qu’ils soient des mouvements de souffrances, qu’ils soient des mouvements de joie, je vais les vivre, parce que c’est mon éternité.

Dieu prend soin de moi; si aujourd’hui je mange : je rends grâce à Dieu; et si demain je suis privé de nourriture, je saurai que je donnerai tout cela à Dieu parce que je devrai vivre la conséquence de mes oui, de mes oui à mes choix.

Mes choix ont formé mon chemin; cela a fait le chemin sur la terre que je dois suivre, mais je sais au plus profond de moi que Jésus a planifié mes chemins, c’est lui qui a précédé ma vie : il a su rendre cela moins pénible.

Lorsque je lui donne tout, il prend tout; son joug est léger, mais combien il est lourd pour mes frères et mes sœurs qui ne donnent pas leurs souffrances, leurs maladies, maladies du corps, maladies morales.

Je donne cela à Dieu, car je ne dois pas porter leur joug, cela leur appartient, mais je suis amoureux de mes frères et de mes sœurs : je donne, je donne ce que je peux donner, pas plus ni moins; je m’accomplis au présent dans le mouvement qui est commencé, qui est ma vie, et qui se terminera à jamais, jamais, jamais.

Aujourd’hui, je connais la souffrance, demain je connaîtrai la délivrance, après demain, je connaîtrai la purification, après demain, je verrai la purification et après demain, je goûterai à ma récompense, je verrai ma glorification; tout sera pour moi résurrection, car je suis venu en ce monde en tant que mortel pour en ressortir immortel : tel est le but de ma vie.

Aujourd’hui, je prends connaissance de cela dans mon corps mortel parce que Dieu a voulu faire entendre, à l’être fragile que je suis, que j’étais pour être immortel; l’éternité, l’éternité est à nous; nous sommes cet être, nous sommes éternels.

Lorsque nous serons éternels dans notre gloire, tout deviendra pour nous lumière, tout ne s’arrêtera jamais; tout ce qui est matière deviendra divin, car l’éternité aura pris l’être que je suis; je serai face à l’Éternel, je verrai Dieu le Père et Dieu le Père me regardera et sa beauté se reflètera sur moi, et tout de moi deviendra si amour que la divinité de Dieu me frappera : je serai à sa ressemblance.

Tout ce qui est invisible sera devant moi; je goûterai à tout, je savourerai tout, je saurai tout : rien ne me sera inconnu.”

En ce monde, nous devons vivre, dès cet instant, l’éternité, avec ce que nous sommes; n’ayons pas peur de nous dire éternels, même avec nos souffrances.

Si nous avons des doutes, Dieu nous couvrira et lorsque nous reprendrons surface, là, nous nous dirons éternels et nous continuerons, car la souffrance ne nous arrêtera pas.

Oui, nous allons encore continuer à s’inquiéter pour nos enfants, mais combien cela est devenu de plus en plus léger dans notre vie à cause des grâces de Dieu le Père : si nous sommes éternels, ils sont éternels.

Nous, nous nous disons avoir peur; lorsque nous voyons nos enfants mettre au monde des petits enfants, nous nous disons : “Dans quel monde y vont vivre? Qu’est-ce que demain sera pour eux? Mais eux, eux viennent au monde avec l’intelligence de Dieu, ils sont déjà éternels et ils le savent; plus nous, nous allons vivre dans notre éternité, plus nos petits enfants vont conserver cette éternité; ils ne douteront pas qu’ils sont éternels.

Le mouvement de l’éternité a toujours été et il sera toujours.

Ce n’est pas notre monde qui peut interrompre l’éternité parce qu’avant nous, il y a de nos frères et de nos sœurs qui ont goûté à l’éternité sur la terre et dans l’éternité; devant la Face de Dieu, ils sont éternels.

Voyez-vous, nous avons ce choix; commencez dès cet instant à tout accueillir pour nous laisser transformer et être des témoins d’enfants de Dieu pour nos petits enfants, être des êtres vrais, des êtres sincères dans ce que nous sommes.

Dieu nous le fait comprendre avec son intelligence, et l’intelligence de Dieu connaît notre intelligence qui s’est embrouillée au moment de la désobéissance; Dieu nous nourrit avec sagesse; ses grâces sont pour nous, elles sont remplies d’amour.

Nous sommes un mouvement en l’éternité, nous sommes liés les uns et les autres; ne vous dites pas séparés de vos frères et de vos sœurs qui sont éternels; ne vous dites pas séparés de vos frères et de vos sœurs qui sont devant la Face de l’Éternel, qui voient l’invisible, qui vivent en la Lumière, dans la Lumière, et qui voient tout, qui savent tout et qui obéissent en le Tout.

Nous sommes avec eux et ils sont en nous; nous sommes des êtres vrais comme eux : ce sont des êtres vrais.

L’Église nous a toujours parlé de l’éternité, c’est Jésus l’Église, c’est Dieu l’Église; Jésus est venu parler de son Père et son Père a témoigné de son Fils; l’Évangile est la Lumière et la Thora est Lumière, il n’y a qu’une seule religion, c’est celle de l’Amour : Dieu; nous sommes tous frères et sœurs.

Nous vivons la grande apostasie, mais lorsque nous pénétrons en nous, cela ne devient qu’extérieur, car au plus profond de nous, tous nous voulons vivre pour l’éternité.

Quand un enfant vient au monde, il ne pense pas à mourir, il se dit éternel car il y croit; il ne connaît pas la mort, il n’a jamais entendu parler de la mort jusqu’au jour où un adulte lui parle de la mort, et lui ne la comprend pas comme l’adulte, il ne la saisit pas comme l’adulte, car pour lui c’est quelque chose qu’il ne voit pas, qu’il ne comprend pas mais qui est là.

La mort est pour lui quelque chose de vrai; il ne l’appelle pas la mort éternelle, car il ne sait pas ce que (sont) les ténèbres : il est enfant, il est enfant de Dieu.

Alors, tout enfant est vrai en lui-même, mais faux en son extérieur lorsqu’il se dit ne pas être en son éternité, en l’Église, en Dieu, en Jésus, en la Vérité.

Tout enfant se verra tel qu’il est, et là, il prendra lui-même sa décision, seulement lorsqu’il se verra tel qu’il est; il aura beau dire ce qu’il veut de lui-même ou de l’extérieur, c’est lorsqu’il sera devant sa vie, devant ce qu’il est qu’il répondra de lui-même, pas avant; cela n’est que des paroles en l’air, mais ceux qui croient en ces paroles ne sa(vent) que se remplir d’air.

Dieu est là dans notre vie et il nous rappelle ses paroles, son Évangile : la Vérité.

Nous sommes des êtres vrais, nous sommes vivants; comportons-nous en êtres vrais avec les grâces de Dieu; ne soyons pas nous-mêmes la Parole, mais soyons en la Parole, c’est là que nous sommes vrais en nous, parce que si nous écoutons nos paroles, lorsque nous rencontrerons la souffrance, lorsque nous verrons la souffrance, cela nous fera mal et nous arrêterons notre éternité pour la reprendre plus tard, et là, ce sera long, beaucoup plus long que le temps d’allumer une lumière, beaucoup plus long que d’atteindre un but sur la terre.

Lorsqu’il s’agit de la vie spirituelle, c’est la souffrance intérieure que nous vivons et cela fait mal : c’est long; une journée dans le manque de confiance en Dieu, c’est souffrant; une semaine dans l’incertitude, c’est souffrant.

Dieu prend soin de nous mais à nous d’y croire, à nous de vivre ce que nous avons à vivre avec ce qu’il met dans notre vie : sa Volonté, pas notre volonté.

Ce qui nous paraît difficile, insensé, ne l’est pas pour Dieu parce que Dieu sait, lui, nous, nous ne le savons pas; il fait toujours ce qu’il y a de meilleur pour nous : ne doutons pas de cela.

Alors, il vient de dire : «Maintenant, allez vous reposer.»