Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,

par son instrument, la Fille du Oui à Jésus

 

2009-12-12  P.M.

 

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L'abandon, l'abandon, l'abandon. Moi aussi.

Q. Le Seigneur m'a mis dans le cœur une question. Cette semaine, tu as commencé à nous parler d'émotions et tu nous en as parlé toute la journée aujourd'hui. Le Seigneur peut-il nous faire une explication de la différence entre les émotions et les sentiments?

Jésus : Un jour, un être d'amour s'est présenté devant la croix. Il regardait la croix et il voulait s'accrocher à la croix. Plus il voulait s'accrocher à la croix, plus la croix lui semblait haute. Il eut le sentiment que la croix ne voulait pas de lui. La personne regardait la croix et voulait atteindre la croix : "Pourquoi ne veux-tu pas de moi?" La croix était là, devant une personne, toujours au même endroit. Comment se faisait-il que la croix semblait être inaccessible à la personne? Elle voulait toucher à la croix, elle voulait aimer la croix, elle voulait être au pied de la croix afin de goûter à la miséricorde de Dieu. "Je veux que tu me pardonnes, je veux que tu ouvres en moi un flot de ta miséricorde." En un instant, elle ressentit la paix, elle ressentit l'amour. Tout était si bon. Elle ne pouvait pas s'expliquer pourquoi elle ressentait cela. La miséricorde Dieu s'était fait sentir.

Enfants d'amour, lorsque vous êtes émotifs, c'est qu'il y a quelque chose en vous qui a répondu à ce qui venait à l'extérieur. La personne qui s'est présentée devant la croix voulait aimer la croix. Elle a été dans ses émotions. Lorsqu'elle a regardé la croix, tout en elle a réagi. C'est que son être voulait, son être était présent. La personne n'était pas abandonnée, elle a eu une réaction. De l'extérieur, cela a produit en elle quelque chose qu'elle ne pouvait pas s'expliquer. Elle était dans sa présence, elle voulait et cela venait d'elle. Alors, il y eut en elle un sentiment de déception, car elle voulait toucher à la croix et il semblait qu'elle n'était pas capable de toucher à la croix comme elle, elle aurait voulu toucher. Un sentiment de déception était connu en elle.

Lorsqu'elle a regardé la croix à un moment donné et qu'elle a voulu ressentir la miséricorde de Dieu, là, à un moment donné alors qu'elle n'était plus capable, elle a baissé les bras. Elle s'est abandonnée. Là, Dieu a pris toute la place et c'est Dieu qui a fait ressentir sa présence. L'enfant était en Dieu, l'enfant faisait confiance à Dieu. La pensée était entre les mains de Dieu, le regard, l'écoute, la parole, les gestes et les sentiments. Dieu se donnait et l'enfant recevait et ce que l'enfant recevait, elle le donnait à Dieu.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : L'émotion, c'est une réaction qui se produit en nous parce que nous sommes avec nous-mêmes. Une émotion est une réaction : l'extérieur/intérieur, intérieur/extérieur. Vient, suite à ça, selon la personne qui regardait le crucifix, un sentiment de vouloir aller vers la croix, de vouloir ressentir la miséricorde de Dieu. Plus les sentiments de vouloir, vouloir et vouloir ressentir la miséricorde de Dieu, plus notre volonté, notre volonté, notre volonté veut. Mais lorsque la personne a réalisé qu'elle ne pouvait pas, elle s'est abandonnée. Voilà pourquoi Dieu dit : «Soyez comme des tout petits enfants. Abandonnez-vous, laissez-moi la place. C'est moi qui suis Dieu. Je vais vous donner des grâces.» Pour ressentir les grâces, il faut être abandonné. Les émotions, c'est quelque chose qui nous, pouf, qui nous maintient en nous-mêmes.

Les sentiments, ça nous amène, ça nous amène sur la mer : j'monte, j'descends, j'monte puis j'descends. Vous souvenez-vous de la tempête avec les apôtres? À quel moment ils ont été dans leurs émotions? La peur est un sentiment. Quand ils ont réalisé qu'il y avait une tempête, houp! Suite à cette réaction, au lieu de tomber, bon, quand ils ont vu qu'il y eut un gros vent, ils ont réagi émotivement. Mais s'ils avaient, à cet instant, gardé leur paix, l'émotion n'aurait pas été présente, donc pas de peur. Ils auraient fait confiance en Dieu, ils auraient eu la foi. Quand Jésus a dit : «Hommes de peu de foi, hommes de peu de paix», pas hommes peureux, Jésus signalait par là : «Pourquoi n'êtes-vous pas abandonnés en moi? Ayez confiance, je suis avec vous. Restez avec moi».

Est-ce que cela est dans vos émotions? Alors vous êtes tous dans la paix, vous avez tous compris. (R : Je ne comprends pas.) L'abandon, Éva, l'abandon. Tout s'ouvre dans l'abandon. Est-ce qu'il y en a qui veulent encore (des questions)?

Q. Je ne sais pas si c'est dans la fin des temps ou dans l'Apocalypse, c'est marqué : n'allez pas dans des retraites dans ces temps-là." Je l'ai lu dans la Bible de Jérusalem.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Trop émotif! Lorsqu'on va dans les retraites, eh bien, vous arrivez là et vous êtes abandon : abandon en Dieu, abandon en Dieu le Père, abandon en Dieu le Saint-Esprit qui a donné des grâces à l'Immaculée Conception qui nous demande de suivre les dix commandements de Dieu, qui nous invite à vivre la Parole de Dieu le Fils. Tout ce qui est écrit dans la Bible doit être pour nous une nourriture de vie. Paul, il dit : «Si tu te laisses instruire par des personnes qui ne parlent pas le langage du Christ, il aurait mieux valu que tu ne sois pas.» Nous devons être au Christ.

Dans une seule retraite, dans laquelle on parle d'amour pour Dieu, pour soi-même, pour le prochain, tout le monde présent se trouve dans la paix. Qu'une seule parole, une seule parole aussi grosse qu'un grain de sable est dite et qu'elle n'est pas amour pour le prochain, il faut se retirer de cette retraite. Cela va jusque-là. Notre âme, nous en sommes responsables. Elle doit se nourrir que d'amour, car une parole aussi grosse qu'un grain de sable contre notre prochain sort nos émotions. Tout ne doit être que paix, joie et amour pour Dieu. Amen.

Q. Est-ce qu'on peut demander à notre ange gardien, à notre âme qui reçoit des grandes grâces par la sainte Communion, de nous en donner des forces quand on vient de recevoir la Communion?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Toujours.

Q. Moi, je pense, pour les émotions, c'est quand on chante le Seigneur. On est en groupe comme ici, on chante, mais c'est tellement beau qu'on pleure, c'est des émotions.

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : C'est de l'amour. Ce n'est pas le chant qui fait pleurer, ce n'est pas l'assemblée qui fait pleurer, ce n'est pas ce qu'on ressent qui donne de la joie parce que nous sommes avec de la musique, c'est l'amour, l'amour qui fait chanter, l'amour qui rassemble, l'amour qui se donne. Et sans un effort, les larmes coulent. On est abandonné dans l'amour. C'est l'amour.

L'amour n'est pas émotif, l'amour est éternel. Une émotion, ça vient et ça part aussi vite qu'une chandelle qu'on allume et puis qui s'éteint. L'amour, c'est toujours. Ça a la même saveur. Un tel pleure, un tel chante, un tel aime être ensemble, quand c'est l'amour, ça a la même saveur. Qu'on soit ici au Québec, qu'on soit ici en Ontario, qu'on soit au Québec, en Colombie, en France, partout, eh bien, c'est l'amour qui fait pleurer. Amen.

Q. Moi, c'est parce que je veux communier sur la langue. Il y a des places où des prêtres ne veulent pas. Il y a une place où j'ai été, ils n'ont pas voulu, ça fait que j'ai pas communié. À d'autres places, j'ai été chanceuse. Je voudrais savoir qu'est-ce qu'on fait là-dedans, s'ils ne veulent pas. Est-ce qu'on tourne de bord ou qu'on accepte de communier dans les mains?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : Qui a institué le sacrement de l'Eucharistie? Qui nous a donné de l'amour afin que nous puissions manger le Corps et boire le Sang de Jésus? Qui nous a donné assez d'amour pour aller prendre le Corps et le Sang de Jésus? Qui nous a donné assez de force pour pouvoir avancer vers notre Dieu, notre Éternel, notre Lumière, l'Immaculé? Qui est Dieu? Qui sommes-nous? Pour qui sommes-nous? Que faisons-nous devant notre Éternel, si ce n'est que notre Éternel nous invite, si ce n'est que c'est nous qui pouvons dire : oui, me voici? Et cela se fait par les grâces et pas par nous.

Notre âme veut recevoir notre Dieu, notre Puissance, notre Amour, son Époux. Notre âme veut s'habiller de sa robe pure pour recevoir Dieu. Lorsque notre âme est pure, c'est que nous sommes plongés dans la miséricorde de Dieu, lorsque notre âme est pure, immaculée, elle se languit de son Dieu. C'est son Dieu qui la prépare, c'est sa Splendeur qui lui donne la beauté pour se présenter devant Dieu. L'âme est à Dieu, elle n'est pas à notre chair, elle est à Dieu. Nous devons nous présenter à Dieu avec les grâces de Dieu. Nous ne pouvons pas nous présenter à Dieu sans les grâces. Personne. Il est dit dans l'Évangile : «J'invite tous ceux qui portent une robe blanche à mon banquet. Tous ceux qui auront une tache ne seront pas invités, ne pourront pas approcher la table.»

Je suis, moi, le Maître, le Seigneur. Je vous invite. Ce n'est pas vous qui vous vous invitez, c'est moi qui vous invite. C'est moi Dieu, ce n'est pas vous. C'est moi qui vous envoie chercher afin que vous puissiez venir à ma suite. Personne ne peut approcher Dieu et ressentir l'amour de Dieu lorsqu'elle est dans un état d'impureté. Dieu ferme la porte. N'est-il pas dit que nous devons tenir nos lampes allumées? Est-ce que cela serait que pour le temps où Jésus va venir dans toute sa Gloire, ou vivre cela dès l'instant où nous sommes en Dieu, pour Dieu, avec Dieu? Nous devons être les dix vierges sages. Notre âme doit être en état de grâce pour recevoir son Dieu. Si notre âme n'est pas en état de grâce pour recevoir son Dieu, elle n'est pas invitée. Elle avance vers Dieu effrontément, elle avance vers la miséricorde de Dieu indifférente à son amour qui lui a été accordé par le Sauveur du monde.

Les personnes qui avancent vers Dieu alors qu'elles ne sont pas en état de grâce sont des vierges folles. Elles sont appelées à vivre leurs conséquences : froideur, indifférence envers l'Amour, envers l'Eucharistie, ne sachant comment se conduire devant l'Hôte de sa vie. On vient fêter sans se préoccuper de Celui qui est présent. Dieu, la Pureté, la Lumière, la Vérité, la Vie, est présent. Il regarde et il s'entoure de ses anges. «Tu ne peux m'approcher car ce que je vois, c'est ton impureté. Parce que d'autres se donnent par amour pour toi, cela te maintient vivant, car moi qui suis la Lumière, la Puissance, tu ne pourrais vivre, car je suis Celui qui EST.» On doit respecter notre Dieu.

Moïse, il lui a été demandé d'enlever ses sandales devant le buisson ardent, car la terre qu'il frôlait était une terre bénite. En nous, Dieu a béni notre temple en y mettant sa présence. Au moment qu'il a institué l'Eucharistie, notre temple a été préparé, car Dieu a porté notre temple, il l'a porté sur ses épaules. Il a connu tout péché, il s'est fait pécheur par amour pour nous. Lorsqu'il s'est étendu sur la croix, il a étendu ses bras pour nous montrer combien il nous aimait, il a fait connaître à notre temple, son amour, sa miséricorde. Quand son Sang s'est déversé jusqu'à la dernière goutte sur nous, nous avons pu goûter à sa miséricorde, à son amour. Si nous ne passons pas par ce chemin, nous ne pouvons pas goûter à la gloire.

Lorsque nous allons communier, nous allons vers Celui qui est ressuscité. La confession, c'est la Passion et cela se revit durant la messe. Dieu nous invite à vivre sa Passion pour qu'on puisse goûter à sa miséricorde. Il faut aller vers le sacrement de la Confession, il faut aller faire notre passion pour pouvoir goûter, je dis goûter, telle est la Volonté du Saint-Esprit. Une fois que nous goûtons à la miséricorde de Dieu, tout notre être est enflammé d'amour pour Dieu. Notre âme, notre âme est dans l'éblouissement car elle va avancer vers la Lumière, vers Celui qui a été glorifié par Dieu le Père. Jésus nous donne son Corps et son Sang, il nous donne la Perfection, alors soyons parfaits comme notre Dieu est parfait.

Nous pourrons toujours tricher le monde, mais nous ne tricherons pas Dieu. Nous pourrons toujours dire : je veux l'obéissance envers ceux qui exigent que je m'incline devant la peur, mais je ne pourrai tricher mon Dieu. L'âme appartient à Dieu et Dieu a donné aux prêtres, aux prêtres, le devoir de prendre soin de l'âme, pas la chair en premier. «Si tu veux gagner ta vie, tu la perdras.» Ne sont-elles pas les paroles de notre Dieu vivant? Si nous allons communier parce qu'il y a la grippe H1N1, c'est que nous passons notre chair avant notre âme, alors, nous perdrons la vie. Si nous mettons la responsabilité sur les prêtres alors qu'ils sont dans leur volonté humaine, eh bien, nous, devant Dieu, comment répondrons-nous lorsqu'il nous dira : «As-tu pris soin de ceux que j'aime, car je t'ai appris le premier commandement de Dieu : tu aimeras ton Dieu de toute ton âme, de toutes tes forces, de tout ton cœur, de tout ton esprit; alors, as-tu l'Esprit de Dieu en toi?»

À nous de répondre. Si à l'instant où nous venons de communier, qu'importe la façon que nous allons communier, mais à l'instant où nous allons communier, nous n'aimons pas notre Dieu de toute notre âme, de toutes nos forces, de tout notre esprit, de tout notre cœur, nous allons communier avec des émotions, nous allons communier non pas pour faire plaisir à Dieu, mais pour s'incliner devant ce que nous n'acceptons pas, on ne cachera rien à Dieu, Dieu saura. À l'instant où nous allons vers l'Éternel, à l'instant où nous approchons de notre Dieu vivant et que nous communions comme on veut qu'eux communient, pas comme nous on voudrait recevoir notre Dieu, nous obligeons notre âme à ne pas être devant son Dieu comme elle veut être devant son Dieu, nous faisons taire notre conscience, et qu'à cet instant, nous mourons, Dieu nous montrera ce que nous avons fait.

Nous sommes enfants de Dieu. «Pierre, sur cette pierre, je bâtirai mon Église.» Est-ce que Dieu va bâtir son Église sur nous? Nous faisons partie de la pierre angulaire. Si une seule pierre est faible, elle affaiblira toute l'Église. Alors, pour ne pas nuire à notre Dieu, pour ne pas nuire à nous-mêmes, pour ne pas nuire à notre prochain, sachant que vous n'êtes pas capables de recevoir votre Dieu que vous aimez plus que votre vie, demeurez là où vous êtes et les anges iront chercher l'Hostie consacrée et ils vous la donneront. Ainsi, le prêtre sera pour vous un modèle d'amour, vous ne jugerez pas l'Église, vous ne jugerez pas votre prochain, car vous aimerez inconditionnellement Dieu d'amour. Nous serons dans notre refuge d'amour. Amen.

Q. Le Seigneur a dit de faire le ménage de notre refuge extérieur. Alors, j'ai commencé à faire le ménage des idoles dans la maison, c'est facile parce que c'est mes idoles. Je les ai jetées. Maintenant, quand c'est les idoles de nos enfants, les toutous, les souvenirs, qu'est-ce qu'on fait? Est-ce qu'il faut aller fouiller dans les boîtes faire le grand ménage? Et aussi, quand c'est les idoles de quelqu'un qui n'y croit pas dans la maison, est-ce qu'on doit les prendre et les jeter ou attendre, en parler, attendre que le Seigneur fasse son œuvre?

La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La prière! Il faut avoir confiance en la prière, il faut avoir confiance en ce que Dieu nous demande. 'Je te donne, Seigneur. Je te donne causes, choix et conséquences de ce que je ressens lorsque je vois que je ne suis pas capable de jeter la petite Barbie. J'ai le goût encore de la jeter et j'ai le goût de dire mon opinion. Je t'envoie, ô esprit du mal, loin de moi. Merci, Jésus, de l'envoyer au pied de la croix. Merci de guérir tout mouvement de vie malade. Merci, Maman Marie de nous donner des grâces.' Car je dois aimer inconditionnellement, je dois faire confiance que c'est Dieu qui transforme et que ce n'est pas mes paroles.

On doit être abandon en Dieu, pas d'émotions. Dieu sait que nous avons laissé entrer en nous, avec nous, la télévision, la radio, l'internet, les jeux, les jouets. Dieu sait tout ça. Alors, il va commencer par nous transformer. «Je t'ai enduré tellement avec tes idoles, des milliers d'années à attendre ce moment, et j'attends que tu te calmes pour que je puisse aider ton enfant.» C'est ce que le Bon Dieu veut pour nous. Le Bon Dieu! Il est bon notre Bon Dieu!

Alors, il est cinq heures,… ma belle Pauline, il est cinq heures… On t'aime Pauline. Alors on se retrouve pour la messe : sept heures trente. Merci.