Rencontre d’amour avec l’agir de Dieu à Plantagenet, Ontario,
2007-03-24 - P.M.
Jésus : Voulez-vous vivre d’amour?
Tous : Oui.
Jésus : Voulez-vous vivre jusqu’au bout cet amour?
Tous : Oui.
Jésus : Voulez-vous aller plus loin que ce que vous, vous voyez?
Tous : Oui.
Jésus : Alors, entrez; entrez là où moi je veux que vous soyez, dans la Croix : dans la Croix d’amour, dans la Croix qui se donne, dans la Croix qui a la foi.
Vous devez avoir confiance en votre croix, vous devez avoir confiance en Celui qui a porté la Croix.
Vous avez écouté ce vidéo, mes enfants; il vous a été présenté par ma Volonté parce que Dieu l’a voulu.
Vous avez vu un enfant de souffrances et vous avez reconnu votre vie; vous avez vu un enfant qui a crié et vous avez reconnu votre cri; vous avez vu un enfant qui s’abandonnait et vous avez reconnu votre abandon; vous avez vu un enfant qui demandait à croire et vous vous êtes reconnus : à croire que Dieu parle, à croire que Dieu agit, et vous avez été dans cette vie; vous avez vu un enfant qui a retourné dans son passé : une enfant qui regardait les lois de mon Père, qui essayait de comprendre sa vie, une vie fait(e) de ses propres choix.
Votre vie est ainsi, mes enfants, votre vie est fait(e) de vos choix et cela doit être ainsi jusqu’au bout; à vous de choisir, à vous de faire ce que vous devez faire pour être au service des autres.
Avant d’être au service des autres, assurez-vous bien, mes enfants, que vous avez compris les lois de mon Père, les commandements de l’Église; assurez-vous que vous êtes capables de le faire avec votre cœur et non pas avec vos poings fermés.
Vos poings fermés, mes enfants, c’est votre volonté humaine et elle ne doit plus être pour vous le moyen de vous accomplir, car cela est trop souffrant pour vous, surtout dans ces temps, dans ces temps où tout est permis, où tout est ouvert, où tout semble être fait par magie.
Le monde d’aujourd’hui a des solutions pour vous, le monde d’aujourd’hui veut vous faire plaisir pour lui-même.
Lorsque vous avez de la difficulté, aujourd’hui, vous faites un numéro de téléphone et là, au bout, il y a un service : si vous voulez écouter en anglais, peser sur le 2; si vous voulez parler à quelqu’un, faites l’étoile; si vous avez des difficultés en cours de route, faites le carré, et on défile leurs services; tout est solutionné au bout de la ligne, et lorsque cela ne répond pas à vos besoins, quelqu’un le fait pour vous : on vous dirige.
Tout semble si facile, mes enfants : on prend votre vie, on l’étudie et on vous présente des solutions, et vous vous accomplissez dans tout cela, sans savoir où cela va vous amener.
On ne vous parle pas de conséquences, c’est vous qui les vivez, car à chaque fois que vous prenez une décision face à quelque chose qui vous est présenté, il y a toujours, mes enfants, des conséquences, car la vie continue.
Lorsque vous mettez une graine en terre, elle meurt pour vivre et, ce qui sort, c’est le résultat de ce que vous avez planté; si vous avez planté une graine pour recevoir une tulipe, c’est une tulipe que vous allez recevoir; si vous avez planté une graine de concombre, c’est du concombre que vous allez récolter; si vous avez semé du blé, c’est du blé que vous allez récolter; si vous avez semé un divorce, c’est du divorce que vous allez récolter; si vous avez voulu avoir une solution pour votre enfant qui se drogue, eh bien, on vous en donnera une solution : ce sera votre récolte; si vous semez dans votre vie des moyens pour vivre dans le luxe, vous en vivrez les conséquences : ce sont vos choix de vie.
Si vous semez de la confiance, alors ne composez pas de numéro de téléphone, donnez cela à Dieu parce que cela appartient à Dieu la confiance, et parce que vous aurez fait confiance en Dieu, vous aurez le résultat de ce que vous avez semé : Dieu vous le montrera au moment où vous aurez totalement confiance en lui.
Ce n’est pas, mes enfants, parce que vous dites que vous avez confiance en Dieu que vous avez totalement confiance en Dieu.
Quelquefois, il y a des peurs qui se réveillent en vous; quelquefois, il y a des doutes qui se réveillent en vous, et Dieu le sait; alors, Dieu guérit cela pour vous amener là où vous devez être pour les autres.
Cela vient à dire, mes enfants, que tout ce que vous avez fait dans votre vie porte des conséquences; que ce soit de bonnes actions ou que ce soit de mauvaises actions, il y a toujours des conséquences dans votre vie : seul l’Amour va vous montrer.
Si vous avez fait de mauvaises actions, mes enfants, et que ces mauvaises actions vous ont amené des souffrances, et que vous donnez cela à Dieu, Dieu prend tout et Dieu va vous montrer, va vous montrer comment être amour pour vous-mêmes, afin que vous puissiez voir le résultat de votre abandon.
Vous avez vu, sur ce vidéo, cette petite fille qui s’appelle Noëlla? Elle était si petite, elle était si fragile! Elle a regardé les lois de mon Père et elle s’est aperçue : elle s’est aperçue de son manque d’amour envers lui, elle s'est aperçue qu’elle n’avait pas adoré son Dieu, aimé son Dieu, craint son Dieu comme elle aurait dû le faire, et elle a dit oui, oui à sa vie : "Oui, je me reprends", et Dieu libérait, guérissait.
Et elle a été plus loin, elle a regardé ces paroles qui n’étaient pas amour envers son Dieu, et toute parole qui n’est pas amour envers son Dieu ne l’est pas envers son prochain, ne l’est pas envers elle-même, et elle a dit oui; et Jésus, de son amour, a libéré et guérit certaines blessures, et ainsi de suite.
Et vous, mes enfants, lorsque vous avez entendu cela, m’avez-vous donné cet instant d’amour? Avez-vous profité de ce moment pour me dire : "Je te donne ma vie, je te donne tous mes mouvements, qui ont été dans ma vie, qui n’ont pas été des mouvements d’adoration, des mouvements d’amour pour toi, ô Dieu éternel, ô Dieu tout-puissant, toi qui m’as donné la vie."
Oh! mes enfants, croyez-vous que vous auriez été capables de dire ces paroles? Mais oui! Une simple pensée de dire : "Je te donne tout : cause, choix et conséquence", et moi, moi de ma toute-puissance, je change cela en prières, en acte d’offrandes pour mon Père, je guéris, je libère.
Je suis la Divine Volonté, n’attendez pas, faites-le à cet instant.
Tout est mouvement d’amour, comprenez que lorsque vous êtes vivants, vous êtes vivants dans l’éternité; ne vous apitoyez pas sur ce que vous venez de découvrir, Dieu est trop bon pour profiter de ce moment pour vous dire que vous vous êtes oubliés, non, Dieu vous enseigne, Dieu vous montre.
C’est ainsi que Dieu fait dans votre vie : chaque instant, Dieu vous les fait vivre ces instants pour vous montrer son amour, sa miséricorde.
Profitez de tout, mes amours, vous êtes la vie, vous êtes uniques; ne regardez pas votre passé comme quelque chose qui est impossible de réparer; tout est possible pour Dieu, c’est vous qui devez me donner votre passé.
Donnez-moi votre présent, je suis avec vous; par la puissance de mon Père, je guéris vos blessures, je vous montre votre vie; à chaque instant, je vous montre ce qui est en vous, que ce soit le jour, mes enfants, que ce soit la nuit, vous vivez.
Vous êtes dans le mouvement de la Lumière, vous êtes le mouvement de la Croix.
Votre vie est la Croix, votre vie est votre passion, vous devez regarder votre vie comme des mouvements d’amour, des mouvements de réparation, c’est moi le Purificateur.
Si aujourd’hui vous êtes ici, c’est parce que Dieu vous l’a demandé et vous avez dit oui et j’ai ouvert des portes, je vous ai choisis; tous ceux qui sont présents ici sont présents par mon choix.
Regardez ce mouvement comme étant un mouvement de vie dans votre propre vie, comme vous êtes : être de pécheur, être pur, être qui accepte la purification, être qui est au service du prochain, être qui se laisse prendre par le mouvement du Saint-Esprit pour voir et comprendre.
Tout est de Dieu et rien ne vient de vous, vous êtes des instruments d’amour; alors, je vais vous dire, mes enfants, lorsqu’on est instrument d’amour pour Dieu, Dieu nettoie son instrument afin qu’il puisse avoir de bons sons; Dieu prend soin de son instrument afin qu’il puisse être en union avec tous les autres; Dieu nettoie son instrument afin qu’il soit en harmonie d’amour pour former un mouvement d’amour : l’Église.
Quoi que vous pensiez, vous êtes l’Église; quoi que vous écoutiez, vous êtes l’Église; quoi que vous fassiez, vous êtes l’Église; quoi que vous regardiez, vous êtes l’Église; quoi que vous ressentiez, vous êtes l’Église : vous ne pouvez pas échapper à cela, car JE SUIS.
Vous êtes humains, mes enfants, vous n’êtes pas venus sur la terre par magie, vous n’êtes pas venus sur la terre par réincarnation, vous n’êtes pas venus sur la terre par matière inférieure à l’humain, vous êtes de mon Père, à la ressemblance du Fils de Dieu.
Vous êtes tous choisis : que vous ayez les yeux ronds ou bridés, vous êtes de Dieu; que vous ayez la peau rouge, jaune ou blanche, brune, vous êtes de Dieu, vous êtes créés par Dieu, vous êtes enfants de Dieu.
Vos mouvements ont été faits par vous et non pas par les autres, mais par vous-mêmes; tout ce qui compose l’être que vous êtes est de votre cru; alors, soyez un vin velouté : je vous apprends à être amour pour vous-mêmes.
Si vous voulez goûter à quelque chose de bon, alors goûtez à votre vie, sentez votre vie dans vos veines, sentez votre vie qui coule en vous et qui vous alimente dans les moindres parties de votre être.
Ne baissez pas les yeux, vous méritez plus que cela, vous avez mérité la vie éternelle; alors, levez vos yeux vers mon Père, lui a le regard sur vous; où que vous soyez, quoi que vous faisiez, mon Père a le regard sur vous, vous ne pouvez rien lui cacher, il vous a donné son Fils, sa miséricorde est sur vous.
J’ai amené à la mort tout cela, j’ai vaincu le mal; ma victoire a été récompensée, mon Père m’a glorifié : à vous de mériter votre victoire; vous avez, par votre oui, mérité d’être appelés élus de Dieu, choisis de Dieu.
Que vous soyez ici ou que vous soyez derrière votre comptoir, votre auto, que vous soyez dans votre lit, devant votre télévision, si vous avez été choisis par mon Père, mon Père ira vous chercher là où vous êtes par la puissance du Saint-Esprit : vous n’échapperez pas à votre choix de vie.
Vous êtes à Dieu, vous n’appartenez qu’à Dieu, tout mouvement vous amène là où vous devez être : devant votre vie.
Si aujourd’hui vous voyez défiler devant vous des mouvements qui vous montrent ce que vous êtes au plus profond de vous-mêmes, c’est que la miséricorde de mon Père a été sur vous et mon Père a dit : «Voici le moment où tu dois regarder ta vie, afin de profiter de ce moment d’amour entre toi et moi; si, aujourd’hui, tu profites de ce moment d’amour, c’est que tu t’arrêtes sur ma miséricorde, ma miséricorde a été sur toi il y a plus de 2 000 ans.
J’ai donné mon Fils pour toi, je t’ai aimé au-delà de ce que toi, tu es capable de t’aimer aujourd’hui; j’ai fait de toi un enfant digne de me regarder; j’ai fait de toi un enfant prêt à regarder sa propre victoire sur ce que tu as consenti à faire de mal, alors que cela était contre toi.
Parce que tu te sais être de moi, alors, tu regardes ta victoire sur le mal, parce que tu ne pourrais pas regarder ton passé sans que ta victoire soit en toi; est-ce que tu comprends cela? C’est ta victoire que tu entends sur le mal.
À moi de te la montrer, par mon Fils : je te montre ta vie, je te fais sentir ta vie, je t’amène là devant ce que tu as fait, par amour; par amour pour toi, tu consens à tout cela afin d’être parfait comme je suis parfait.
Tu es parfait; au plus profond de toi, tu as cette perfection; alors, il faut tout laisser à mon Fils, absolument tout, profite de tous ces moments.
Oui, tu retourneras à la maison, tu retourneras avec ceux que tu es habitué de côtoyer et tu n’oublieras pas ce moment, parce que ce moment aura été unique pour toi, car tu guéris de certaines de tes blessures.
Dieu est tout-puissant, Dieu est en toi; si tu comprends ces mots dits avec simplicité, c’est parce que le Saint-Esprit se penche sur toi; si tu acceptes, c’est que tu comprends ton oui, un oui d’enfant.»
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : "Oh! oui, Papa, tu sais ce qui est bon pour moi, je me laisse faire, prends tout.
Tu connais mes difficultés, tu connais ma volonté, tu sais combien de fois j’ai fermé mes poings pour pouvoir résoudre mes problèmes avec ce monde, tu connais tout cela.
Tu connais que j’ai mis ma confiance dans ce monde et j’ai récolté la misère, des larmes, des maladies, des peurs, des inquiétudes, de la rancœur.
J’ai vécu dans un monde sans amour, un monde que je m’étais moi-même fabriqué, mais je sais que tu connais tout cela, je sais que tu me laisses parler parce que c’est le Saint-Esprit qui le veut ainsi.
J’accepte tout ce que j’entends parce que cela sort de moi; par la puissance du Saint-Esprit, il se fait entendre, c’est comme si je faisais une confession générale, mais tu es si bon, tu ne viens pas me pointer du doigt.
Je me sens seul avec toi, j’ai confiance en toi, Père.
Je ne te démontre pas mon côté qui a si mal, tu l’as déjà pris Père, par ton Fils, et je te montre mon côté d’enfant, celui que je te montrais pas trop souvent, et cela d’ailleurs, comment pouvais-je le faire? Des fois, je craignais de te présenter ma fragilité.
Oui, je me sentais si fragile devant ta grandeur, devant ta puissance; j'ai tant voulu avoir ce moment d’amour avec toi, Père.
Aujourd’hui, je m’arrête pour regarder ma vie avec toi; j’ai moins peur, je sais qu’il va falloir beaucoup de sacrifices pour continuer ce que tu me demandes.
La Grande Purification se prépare; tout doucement, tu m’apprends à vivre ma propre purification et tu m’apprends à aider mes frères et mes sœurs; mon époux, mon épouse : c’est mon frère, c’est ma sœur; mon enfant, ma fille, mon garçon, mes filles, mes garçons sont mes frères, sont mes sœurs, car tu es Papa, nous sommes tous tes enfants; à tes yeux, nous avons tous la même valeur, et c’est une valeur inestimable.
Je te donne mon cœur, je te donne ma vie; tu me libères, tu m’apprends à me regarder, tu mets sur ma route certains de tes enfants qui m’aident à poursuivre ma purification.
Ce mot 'purification' veut dire lumière, pureté, chemin, vérité, acceptation, pardon : purification amène à la perfection.
Oh! Papa d’amour, je sens que tu es là, tu as même tendu tes bras et tu me berces, moi, moi qui t’ai fait tant souffrir, qui t’ai amené à me donner ton unique Enfant pour qu’il passe par la Croix et tu me berces.
Quel est donc cet amour, Père? C’est celui que tu as déposé en moi; c’est moi, moi que tu aimes, moi que tu regardes avec tant de tendresse.
Oh! Papa d’amour, comme tout mon être va être dans la joie lorsqu’il verra, lorsqu’il ouvrira les yeux pour la première fois sur toi et que plus jamais ils ne se refermeront; plus jamais, Père, mes yeux se détourneront de toi, car lorsqu’ils s’ouvriront pour te voir, il y aura en moi un mouvement si grand, si puissant, que tout éclatera d’amour.
Ton amour explosera en moi et tout ne sera qu’un langage d’amour; ça sortira, Père, comme un chant d’amour, comme une valse d’amour; tout ne sera que joie, que bonheur, il ne pourra être comparable à ce que je verrai : la Perfection.
Oh! Père d’amour, je sens que je dois m’arrêter ici, je sens que ce que tu viens de me donner a pris ce que j'avais gardé de caché.
Par ta délicatesse, tu me fais comprendre que ce moment a guéri, a guéri ce qui m’empêchait de me regarder comme aimé par toi.
Je t’aime, Papa."
Jésus : Enfants d’amour, ces moments ont été choisis pour vous, pour vous faire comprendre que votre purification est des mouvements d’amour et mouvements éternels : ce sont des grâces pour vous.
Qui que vous soyez, vous êtes tous, aux yeux de Dieu, des tout petits bébés qu’il aime prendre et bercer : ayez donc confiance en Dieu.
Vous pleurez sur vous-mêmes, vous pleurez sur votre époux, votre épouse, qu’il soit près de vous ou qu’il soit loin; vous pleurez sur vos enfants; vous pleurez sur vos petits-enfants; vous pleurez sur la vie; vous pleurez sur le nid de la vie.
Il est important de vivre ces instants d’amour en donnant tout à Dieu; vous devez avoir confiance que Dieu sait tout.
Seul l’Amour vous redonnera votre dignité d’enfants de Dieu, seul l’Amour guérira vos blessures, seul l’Amour vous fera avancer encore et encore, seul l’Amour vous fera vivre votre service d’enfants de Dieu.
Vous devez aimer sans condition l’être que vous êtes pour être au service des autres.
Comment pouvez-vous penser que Dieu ne vous a pas pardonné toutes vos erreurs? Un amour qui se dévoile ainsi est un amour vrai, est un amour pur : il est total.
Je vous apprends à être total, je vous apprends à être des êtres d’amour, je vous apprends à ne plus regarder vos choix devant le péché en étant souffrants, en connaissant la peur : je guéris, je libère.
Réjouissez-vous lorsque vous êtes devant l’agir de Dieu; où que vous soyez, à n’importe quel moment de votre journée, de votre nuit, Dieu agit pour vous afin de continuer votre purification.
Tout se fait, mes amours, tout s’accomplit.
Maintenant, elle va ouvrir les yeux.
La Fille du Oui à Jésus en le Saint-Esprit : La purification, c’est l’affaire de Dieu et nous le savons, Dieu ne cesse de nous le répéter.
Depuis plusieurs années, Dieu ne cesse de quémander notre oui; pouvons-nous imaginer cela? Dieu quémande notre oui continuel : "Je te donne cause, choix, conséquence", et les occasions que Dieu nous donne sont incalculables.
Chaque mouvement de notre vie est une révélation : chaque mouvement!
Il nous révèle son amour à travers des gens que nous regardons, à travers des mouvements que nous voyons, un sentiment que nous ressentons : tout est mouvement d’amour pour Dieu.
Même la souffrance nous révèle sa miséricorde : nous regardons des enfants mourir de faim, et nous regardons la miséricorde de Dieu.
Nous avons contribué, depuis le premier enfant de Dieu, à faire mourir les enfants de Dieu par nos choix; nous voyons les conséquences de nos choix, de l’Église, Dieu nous les montre pour qu’on puisse lui donner : cause, choix, conséquences.
Sa miséricorde est sur nous, son amour est sur nous; il nous fait voir, il nous fait comprendre avec notre cœur : nous étions aveugles.
Oui, nous avons vu, dans les tout débuts, des enfants mourir de faim; nous avons trouvé cela si atroce, nous avons dit : "On donne de l’argent et ça se rend pas", mais notre Dieu ne voulait pas de cela; il nous montrait la vie, il nous montrait ce que nous avions semé et récolté; il nous montrait combien son Fils était amoureux de ses enfants et combien il nous aimait; il n’y avait pas quelque chose à l’intérieur de nous qui nous disait : "Méchante, méchant, c’est de ta faute", non, on ressentait, on ressentait de la peine.
Qu’est-ce qui fait que nous ressentions de la peine à l’intérieur de nous? C’est l’amour.
L’Amour était devant nous : «Aime-moi, donne-moi ton oui, regarde comme je t’aime!» Mais nous n’avons pas compris, nous étions aveugles et sourds à cause de notre volonté humaine, à cause de toutes nos souffrances qui nous accablaient.
Nous savions même pas que nous étions amour, nous savions même pas à quel point Dieu nous aimait et à quel point il fallait qu’on s’aime, mais on avait notre cœur tendu vers ces enfants, nos frères, nos sœurs.
On se tendait vers eux, mais on se tendait vers nous, c’est vers nous qu’on se tendait : celui qui mourrait, c’était nous; celui qui avait faim, c’était nous; celui qui avait cette espérance, c’était nous.
Parce qu’ils avaient cette espérance : ils s’accrochaient à la vie, ils aimaient la vie, ils acceptaient la vie, ils ne reniaient pas leur Dieu, ils se laissaient prendre entre les bras de Dieu afin qu’ils puissent être accueillis.
Eh bien, c’est nous ça; on s’est laissé prendre entre les mains de Dieu parce que nous avons fait des gestes; nous avons eu cet élan de vouloir les aider, nous avons sorti des petits sous de nos poches pour les donner.
Au tout début, on croyait que c’était cela qu’il fallait qu’on fasse, on ne connaissait pas d’autres moyens : ce qui nous a amenés à sortir de nous de l’amour; c’était pas beaucoup, le restant de notre monnaie, mais c’était ce qu’on était capable de donner; comme on savait pas qu’on était amour, on pouvait pas donner plus.
On aurait donc voulu les bercer; comment on aurait pu les bercer? On savait même pas qu’on pouvait les bercer, on savait même pas qu’on était capable de se bercer nous autres même entre les mains de Dieu.
Si aujourd’hui on s’est laissé bercer par Dieu le Père, si hier on s’est laissé bercer par Dieu le Fils, c'est parce que c’est la puissance du Saint-Esprit qui nous l’a fait savoir, connaître, sentir; c’est notre vie, nous sommes vivants, nous sommes présents.
S'il nous rappelle ce que nous avons déjà vu à la télévision, dans les journaux, ce n’est pas pour qu’on s’apitoie sur le petit moi que nous avons été, c’est pour nous montrer sa miséricorde, son amour sur nous, pour nous montrer qu’il a fait de nous des êtres qui avancent.
Oui, nous avançons puisque nous sommes ici, puisque nous ressentons cet amour, cette profondeur à l’intérieur de nous; nous avançons pour aller plus loin, plus loin et plus loin, de la façon que Dieu le veut, de la manière que nous devons être entre ses mains : abandon, un rien et en même temps, un tout.
Nous voulons être tout pour Dieu, nous voulons demander, mais Dieu dit : «Laisse-moi faire, fais ta demande, mais pas avec ta volonté humaine; laisse ton tout à Dieu, moi je sais ce qui est bon pour toi.
Lorsque tu fais des demandes, tu fais des demandes avec ce que tu connais, mais moi qui te connais mieux que toi, je fais des demandes avec ce que tu ne connais pas aussi».
Alors, tes demandes sont d’autant plus grandes, et ce que tu récolteras sera d’autant plus grand, car ce sera pour l’éternité que nous vivrons ce que nous recevrons.
Dieu nous fait connaître ces mouvements d’amour dans une telle vérité, dans une telle simplicité, il ne complique pas les mots, parce que nous avons tellement compliqué les mots, nous! Nous les avons même transformés et nous avons vécu dans notre jargon.
Dieu sait reconnaître l’arbre à ses fruits.
Alors, nous sommes une croix, nous sommes une croix d’amour : c’est l’arbre, la croix.
Nous sommes des fruits, nous portons des fruits et ces fruits ce (sont) les oui : oui sans condition; oui pour tout.
"Oui je n’ai pas peur; oui j’ai confiance en toi, Père; oui je sais que tu vas prendre soin de moi et de ceux que tu aimes; oui ma prière est écoutée de toi; oui je faiblis encore, mais oui tu me ramasses; oui j’ai peur de me regarder; oui je sais que tu vas me montrer en m’enlevant mes blessures qui m’ont rendu aveugle, sourd; oui j’accepte de vivre en être petit devant ta grandeur; oui je sais que les jours qui avancent sont encore difficiles : j’ai un ami qui a le cancer, un autre qui a encore le cancer, un qui se meurt d’un cancer; oui, des jeunes meurent à cause de virus; oui je sais tout cela; oui j’ai peur de tout cela.
Mais je sais que tu es là, je sais que tu m’apprends à avoir confiance et que tu es encore patient avec moi; ta patience est éternelle, elle ne s’arrêtera jamais; tu me conduiras là où je dois aller; tu conduiras ceux que j’aime là où je dois aller avec lui, avec elle.
Pourquoi est-ce que je suis sur la terre? Parce que tu l’as voulu, et tu savais ce que j’étais pour vivre; rien ne t’était caché et tu m’as choisi; tu as voulu me donner la vie, mais pour aller vers toi.
Tu ne t’es pas trompé, Père, tu as vu mes péchés et tu m’as donné la vie; tu as connu mes difficultés et tu m’as donné la vie; tu as vu mes rejets, mes colères contre toi et tu m’as donné la vie; tu as vu que je faisais des efforts et que je reculais et tu m’as donné la vie; tu as vu que je regardais ton Fils sur la Croix, et quelquefois je détournais ma tête pour ne pas porter cette Croix et tu m’as donné la vie.
J’ai fait des choix dans ma vie : je me suis marié et, dans ce mariage, je ne me suis pas conduit comme j’aurais dû me conduire, mais j'ai cru que je me conduisais bien, et ce que j’ai vu qui n’était pas ce que tu voulais, eh bien, je l’ai camouflé, je me suis déculpabilisé devant mon prochain, et tu m’as donné la vie!
J’ai été jusqu’au divorce et tu le savais; je n’ai pas respecté tes sacrements, je n’ai pas respecté tes commandements, et tu m’as donné la vie!
J’ai porté la vie, j’ai donné la vie et j’ai consenti à l’arrêter : c’est ta vie, tes choisis, et tu m’as donné la vie!
J’ai même été jusqu’à tuer mon prochain avec mes pensées, tu m’as donné la vie!
J’ai laissé mes enfants, je n’ai pas voulu leur parler d’amour, j’y croyais pas, tu m’as donné la vie!
L’amour est devenu pour moi un jeu, je me suis amusé avec mes sens, et tu m’as donné la vie!
Tu as vu combien j’étais infidèle à moi-même, tu m’as donné la vie!
J’ai même pensé à l’enlever, et tu m’as gardé en vie!
Et tu as même été jusqu’à accueillir la vie pour ne pas qu’elle connaisse la mort éternelle! Qu’est donc cet amour?" C’est cet amour qui est en nous, cet amour est présent en nous.
Soutenons l’être que nous sommes en nous aimant, en demandant des grâces, parce que nous en avons besoin des grâces : "Donne-moi des grâces d’amour pour moi afin que je m’aime sans condition; donne-moi des grâces pour que je puisse regarder mes mouvements avec ton amour.
Je poursuis ma purification, mais quelquefois je vois dans les moments où j’entends que cela est difficile; oui j’entends, j’entends une personne qui dit : 'Oh! je m’excuse, oh! pardon, oh! tu as raison', alors qu’au plus profond de nous-mêmes, nous savons que nous avons sorti notre sale caractère!"
Notre purification se poursuit, elle ne s’arrêtera qu’au moment où le dernier à l’intérieur de nous sera purifié.
Voyez-vous combien de mouvements nous aurons à vivre? Mais cela se fait dans l’invisible, cela se fait avec amour : c’est l’Amour.
Il nous parle de la Croix; il nous a annoncé par Jésus, Dieu le Père nous annoncé que la Croix est placée de la terre jusqu’au Ciel, dans notre monde; elle est là, elle est devant nous.
Elle, elle nous voit, nous, nous la voyons pas encore; certains, oui certains peuvent la voir de l’intérieur, lorsque le Saint-Esprit le permet.
Alors, le Saint-Esprit est en Dieu le Père, en Dieu le Fils : Dieu.
Les anges sont placés, ils sont placés où Dieu les voulait, car la Croix ne peut être là sans que les anges soient là; la Croix, c’est le Fils glorifié, c’est notre gloire, alors les anges sont là.
N’est-il pas naturel d’entendre ces mots? Ils sont pour nous ces mots d’amour, ça fait réchauffer notre cœur, hein?
Il nous dévoile, petit peu à la fois, ce que nous devons savoir, par petites bribes, et c’est plein d’amour.
Alors, il vient de dire : «Maintenant, assez.»
Chant : ♪♪♪ Élancée vers les cieux pour me montrer d'où je viens,
Tu es le doigt de Dieu qui me dicte le chemin du vrai bonheur
Qui passe par la croix, pour que mon cœur s'abandonne avec foi (ref.)
Ref. Ô Croix d'amour, ô Croix de Jésus-Christ,
Protège-nous, dissipe notre nuit,
Ô Croix d'amour, ô Croix de Jésus-Christ,
Protège-nous, illumine nos vies.
Lumière dans la nuit comme une étoile des cieux
Ta clarté me conduit vers le Cœur même de Dieu
Ô Croix d'amour, quand je suis dans le noir
Sois mon secours, ravive mon espoir (ref.)
Dans l'ombre de la Croix se tient la Vierge Marie,
Tout comme au Golgotha, amoureusement elle prie pour ses enfants
Qui rejettent la croix, pour ses enfants
Qui ont perdu la foi (ref.)
Jésus : ♪♪♪ Lève-toi, lève-toi parce que tu es choisi, lève-toi parce que tu es la Croix, n’aie pas honte de ce que tu es devenu devant ce monde; ce monde ne croit pas encore, mais toi, tu crois.
Tu es fait de mon bois, tu es fait de la force de Dieu; je t’ai fait monter au sommet du Calvaire, je t'ai fait embrasser cette terre, cette terre de souffrances, afin que tu puisses vivre ta souffrance.
Tu as goûté à l’amertume de ce monde, mais tu n’as pas gardé cette amertume, tu me l’as donnée.
Tu étais si petit, tu acceptais que je te berce, que je te montre que la miséricorde, c’est de l’amour.
Tu as écouté mes paroles, tu as accepté mes mouvements.
Mes pensées étaient pour toi et tu le comprenais parce que mon Sang était là, il se laissait déverser sur toi.
Tu étais au pied de la Croix, tes mains étaient sur mes pieds : nous étions, nous étions ensemble.
Tout ce qui coulait sur toi était de l’amour : chaque goutte enveloppait ta sueur, chaque goutte te rendait plus humain.
Tu avais perdu ta dignité d’homme et de femme, tu ne te reconnaissais plus enfant de Dieu : mon Sang t’a fait goûter à l’amour de mon Père.
Tu apprenais à être vrai, à être si amour, sans que toi tu puisses faire des mouvements : tout s’accomplissait.
Je t’ai montré comment descendre de la montagne pour aller dans ta vie : je t’ai demandé d’être au service de tes frères et tes sœurs.
J’ai déposé sur tes épaules un manteau d’amour, et tu as avancé.
Tu as commencé à entendre : l’Amour te parlait.
Tu as appris à ouvrir les bras, tout doucement, tu acceptais tout : tu découvrais qu’ils étaient aimés de mon Père.
Mon Père t’a récompensé, il t’a donné un manteau de lumière.
Tu n’avais plus peur lorsque tu avançais dans les endroits obscurs.
Ces endroits, tu les connaissais : il t’avait montré le mal.
Maintenant, tu voyais la lumière, et le mal ne pouvait plus t’atteindre : tu as continué, tu as accepté.
Les autres ont commencé à leur tour à écouter : à écouter un langage d’amour, un langage simple.
Tu ne pensais pas que j’étais capable de parler simplement, tu croyais que Dieu était si grand, si puissant que cela devait se passer comme tu croyais, mais tu voyais que tout n’était que simplicité : tu te rappelais des paroles que j’avais enseignées.
Oui, j’étais doux et humble de coeur, il fallait pas que ça soit autrement : tu n’aurais pas compris.
Sans t’en rendre compte de tout ce qui se passait, tu as amené avec toi des enfants : je ne t’ai pas montré, la récompense viendra de mon Père.
Mais mon Père a déposé un manteau de vie sur toi : tout devenait vie dans ta vie, tout prenait un aspect d’amour.
Tu étais prêt à tout et tu es prêt à tout maintenant, tu es la Croix : ma Croix d’amour.
Cette musique, elle est pour toi, elle est dans ta vie : je l'ai préparée pour toi.
Tu te rappelleras toujours que j’ai tout préparé, que mon Père a tout préparé, que le Saint-Esprit a tout préparé. Chaque note, c’est ma Vie : ta vie en ma Vie.
Souviens-toi aussi de ma Mère : Marie.
Lorsque je me suis penché sur Jean, je me suis penché sur toi : je t’ai demandé de prendre ma Mère chez toi, dans ta vie.
Ton oui a fait ouvrir ton cœur, et ma Mère s’est tenue près de toi, debout, près de toi.
Ta croix, elle l’a soutenue; elle priait pour toi afin que tu conserves ta foi, afin que tu dises oui à ta gloire.
Elle est belle cette musique! Je te la donne.»
Chant : ♪♪♪ Élancée vers les cieux pour me montrer d'où je viens,
Tu es le doigt de Dieu qui me dicte le chemin du vrai bonheur
Qui passe par la croix, pour que mon cœur s'abandonne avec foi (ref.)
Ref. Ô Croix d'amour, ô Croix de Jésus-Christ,
Protège-nous, dissipe notre nuit,
Ô Croix d'amour, ô Croix de Jésus-Christ,
Protège-nous, illumine nos vies.
Lumière dans la nuit comme une étoile des cieux
Ta clarté me conduit vers le Cœur même de Dieu
Ô Croix d'amour, quand je suis dans le noir
Sois mon secours, ravive mon espoir (ref.)
Dans l'ombre de la Croix se tient la Vierge Marie,
Tout comme au Golgotha, amoureusement elle prie pour ses enfants
Qui rejettent la croix, pour ses enfants
Qui ont perdu la foi (ref.)